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Tous plus ou moins cinglés, en effet, du génie à la folie il n'y a qu'un pas dit-on. Une mince barrière aussi fine qu'une feuille de cigarette sert à délimiter, la raison de la démence. Personne n'est à l'abri de se retrouver un jour où l'autre, par un beau matin d'hiver, de l'autre côté du miroir. C'est sans doute cela même qui est arrivé à Juliet. Sans crier gare, les hallucinations se sont installées, petit à petit, puis se sont amplifiées. Jusqu'à atteindre un point tel qu'elle n'avait trouvé d'autre solution, à l'époque, que de boire pour oublier. Oublier ses démons, oublier cette paranoïa latente et tapie dans l'ombre. Oublier, jusqu'à atteindre l'abandon de soi. Voilà ce que recherchait dans l'alcool l'étudiante en psychologie. Elle n'était en rien excusable, mais pour sa défense, après l'agression elle s'était retrouvée seule face à sa hantise, face à ses problèmes, sans personne pour l'aider. Ses propres parents alors en vadrouille aux quatre coins du pays, lui avait gentiment fait comprendre qu'en tant qu'étudiante en psychologie, qui plus est en troisième année, elle saurait faire face à tout ça, seule. La belle affaire, qu'est-ce qu'il ne fallait pas entendre parfois. Mieux valait être sourd que d'entendre cela probablement.
La remarque de Ryan réussi à arracher un demi-sourire à la jeune femme.

« C'est censé me rassurer c'est ça ? Je vais tenter de me persuader qu'il existe pire cas que moi alors. Merci de vouloir me faire prendre conscience de cette réalité. »

Ce qui lui était arrivé semblait être tiré tout droit d'un mauvais thriller, écrit par n'importe quel auteur à la mode, en recherche d'argent facile. Malheureusement, il fallait croire que la réalité avait surpassé la fiction ce jour-là. Il faut de tout pour faire un monde dit-on, même de dangereux tueurs en série. Avant cet incident, la jeune femme était du genre à penser que cela n'arrive qu'aux autres, mais elle se fourvoyait. Cela n'arrive pas qu'aux autres, la preuve elle avait été la cible d'un détraqué. Elle se demandait encore ce qui avait pu provoquer cette réaction chez son agresseur. Quel genre de fantasme avait bien pu s'emparer de lui ? Pourquoi elle, pourquoi pas une autre ? De quelle manière avait-il arrêté son choix sur elle ? Mieux valait probablement ne pas le savoir. Elle n'avait rien demandé à personne, se contentant de vivre à l'époque sa petite vie paisible d'étudiante. Étudiante bien sous tous rapports, ce qui était loin d'être le cas aujourd'hui.

Avant cet épisode traumatisant, elle était pleine de vie, sérieuse, ne commettant jamais le moindre excès, travaillant d'arrache-pied pour décrocher son diplôme en psychologie. Tout ça était trop injuste. A présent à quoi ressemblait-elle ? A une espèce de loque humaine, bien trop imbibée d'alcool pour pouvoir tenir, la plupart du temps, des conversations censées. Depuis son agression, elle en voulait à la terre entière, nourrissant une certaine aversion pour l'Homme. Elle vomissait sur l'être humain et sur son besoin de tout contrôler, de tout régenter. Ce besoin constant de faire le mal autour de lui. Cela la répugnait au plus haut point. Face à la pitié de Ryan, elle ne su quoi dire, elle se contenta alors de hausser les épaules, comme pour dire « ce n'est pas si grave que ça dans le fond, laissez tombé... ». Sans doute voulait-elle s'en persuader elle-même, que tout ça n'était pas aussi sérieux qu'il n'y paraissait, que ce n'était même qu'un mauvais rêve et qu'elle allait se réveiller d'ici peu. Mais rien de tout ça n'allait se produire, elle n'en avait que trop conscience.
Elle voulait croire Ryan. Elle voulait vraiment le croire quant au fait qu'il n'avait pas pour habitude d'agresser des jeunes femmes, mais au fond d'elle-même, quelque chose lui disait de ne pas l'écouter. La voix sans doute qui revenait à la charge. Elle essaya de se concentrer sur autre chose, afin de ne pas perdre pied une seconde fois. Elle fit un effort pour revenir à la conversation, attrapant au passage quelques mots par-ci par-là, ce qui lui donna une phrase totalement décousue, à laquelle elle ne trouva rien à répondre, autant ne pas aggraver son cas en sortant quelque chose qui soit totalement hors propos ou bien à côté de la plaque. Pour ne pas paraître impolie, elle opina du chef avant de dire d'un ton qui se voulait le plus léger possible.

« Je crois que j'ai assez bu ce soir, je pense qu'il serait sage que je m'en retourne là tout de suite avant que je ne me mette à vous hurler dessus une seconde fois. »

https://www.youtube.com/watch?v=bBwa8nqtris

L'alcool tournait dans son verre, léchant les parois transparents. Une douce mélancolie qui lui coulait dans les veines, une habitude, un moment de calme qui régnait au creux de son ventre... Le bleu électrique de ses yeux atténué par la lumière chaude ambiante, ambiance bruyante, bruit de fond, fond de verre, regard tourné vers l'intérieur de son cœur, le vide intégral d'une vie un peu trop malmenée. Elle se demandait si elle avait le droit de se plaindre ; oui après tout, il y avait bien pire qu'elle. Elle connaissait l'amour, la haine, la peur et le réconfort, la chaleur d'un foyer accueillant tout comme le froid agressif de la rue. Il fallait qu'elle se dise qu'il y avait pire qu'elle, que des gens souffraient sans cesse, de la mort d'un proche, de harcèlement, d'erreurs, d'injustice. Elle bossait dans l'Humain... non, elle aidait l'Humain. Elle essayait de faire de son mieux, de concilier sa vie professionnelle avec son incapacité à faire la différence entre le bien et le mal, à appliquer des lois strictes. On avait dit de ne pas pactiser avec le Diable. Le Diable, l'Enfer et ses cercles, les péchés capitaux, tout n'était qu'un mythe pour les dérangés, pour les trouillards, pour ceux qui essayaient de justifier des erreurs pour la force de quelques puissances supérieures. Dieu. Le Paradis, le jugement de l'âme, l'éternité. Tout cela ne menait à rien, non, décidément on ne pouvait être bien nulle part. Il ne faisait pas bon être sur Terre, pas plus que de côtoyer des Saints hautains et coincés au Paradis, quant à l'Enfer, les tortures, la morsure des flammes... Il ne faisait bon vivre nulle part. Même pas au fond de son verre, qu'elle n'osait encore vider, car s'il était le premier de la soirée, elle craignait qu'il ne soit le dernier. La solitude obligeant les plus désespérés à noyer leurs émotions dans le coton de l'alcool, agueusie voulue, surdité absolue. Le toucher et la vue n'avait plus d'importance. Rien n'avait d'importance, pas même la vie, non, pas même la sienne.

Elle était comme tous les autres après tout ; un peu pommée, un peu délaissée, un peu trop portée sur ce qui était vraiment bon. L'alcool, la drogue, la clope, le sexe, des choses en somme légales tant qu'elles étaient consommées avec modération, ce que bien évidemment Pandora ne faisait pas. Se limiter ? Pourquoi faire. La frustration d'être née humaine n'était donc pas suffisante ? Il fallait qu'on lui impose règle et savoir-vivre, étiquette scandant sa liberté, bienséance brûlant ses ailes. Elle voulait de la violence. Elle voulait de l'éclat, du rouge, des cris, elle voulait qu'on vive, qu'on vibre, elle voulait le frisson et le sursaut, l'explosion la plus parfaite. L'anéantissement et la montée vers l'Apogée. Elle n'en pouvait plus de cette vie insipide qui passait lentement, les petites secondes s’égrainant comme de la poussière, le château de sable de son existence qui tombait en morceau, qui s'effaçait au profit des autres. Elle avait peur de ne pas assez vivre, mais elle avait encore plus peur de vivre. Profiler d'ancienne profession, elle savait où conduisait les excès : elle avait vu la folie meurtrière, la mégalomanie, elle y avait goûté. Et maintenant sa gorge sèche réclamait son dû, voulait retrouver cette superbe sensation, que celle provoquée par un scandale, par un abus de luxe. La blonde reposa son verre et soupira, fouillant ses poches pour en sortir son paquet de cigarettes. Lorsqu'elle ouvrit celui-ci, elle eût la mauvaise surprise de le découvrir vide, ce qui était bien ennuyeux si elle voulait tenir pour toute une soirée. Ses épaules se relâchèrent de lassitude et elle se leva en hélant le barman, qu'elle connaissait bien.

« Garde mon verre, je reviens. » Elle ne précisa pas pourquoi elle partait, ni où elle allait, l'homme s'en foutait autant que cela l'ennuyait de préciser. Enfilant rapidement son manteau, elle quitta le bar, non sans avoir jeté avant un bref regard à Brett, ignorant de sa présence, qui semblait prit dans une discussion avec des amis. La blonde baissa les yeux et sortit dans le froid ; il y avait un tabac pas loin, et elle alla s'acheter un autre paquet. La température avait chuté et les joues légèrement ankylosés, la femme ne pouvait s'empêcher d'apprécier le froid. Les mains enfoncées dans son manteau et la tête dans les épaules, le pas franc et rapide, elle se sentait bien d'avoir une certitude et un but, simple, clair, concis : acheter des clopes. Que son avenir se limite aux quelques minutes qui suivraient, alors que sur le trottoir les passant de faisaient plus rare, les voitures projetant avec leurs phares des lumières sur les murs, mouchetées d'ombres fascinantes. Pandora pénétra dans le tabac, acheta son paquet en lâchant le moins de mots possibles, paya et ressortit avec joie, s'offrant à la rue et à New York. Il n'y a pas pire qu'une femme qui se donne sans limites ; l'ancienne profiler faisait partie de cette petite catégorie de femmes, communément appelées garces par la population, qui se donnaient seulement lorsqu'elles voulaient, et qui ne le faisaient jamais à moitié. Ce soir-là, c'était aux boulevards et aux ombres des recoins qu'elle s'offrait, alors qu'elle grillait sa clope en toute tranquillité. Elle était taillée pour les villes comme la Grosse Pomme, elle aimait cette population qui ne dormait pas, elle haïssait les hauts fonctionnaires autant qu'elle adulait les plus dangereux des criminels. Elle s'était fait une toute petite place ; elle ne comptait pas la laisser à un autre. Elle retournait donc au pub en ouvrant son paquet, coinçant une cigarette entre ses lèvres et elle fouilla ses poches à la recherche de son briquet. Un éclair traversa ses pupilles dilatées par le manque de lumière lorsqu'elle se rendit compte qu'elle l'avait oublié sur le comptoir. Juron lâché, insulte proférée dans sa langue natale et, clope éteinte entre ses lèvres.

En arrivant à hauteur du pub, la blonde aperçut une silhouette qui fumait elle-aussi, une ombre dissimulée derrière un nuage de fumée, contre-jour de la lumière qui émanait du bar. Elle n'eût pas de mal à reconnaître le détective ; son visage se dessinait dans toute sa perfection, mi-éclairé, mi plongé dans le noir. Elle fit mine de ne pas savoir qui il était, alors qu'il regardait à l'intérieur, et s'approcha de lui. Ses talons eurent beau claquer sur le sol, elle n'était pas sûre qu'il l'ait entendu arriver.

« Vous auriez du feu ? » lâcha-t-elle sans préliminaires, de sa voix posée aux accents toujours parfaitement maîtrisées. Lorsqu'il se tourna vers elle, elle ne s’embarrassa pas de mimer une quelconque surprise et se contenta de sourire au visage qui s'offrait à elle. « Bonsoir Brett. » continua-t-elle sans se défaire de son sourire sans signification, qui ne faisait que donner un semblant de vie à l'expression de Pandora. Avec un amusement non feint, et son mordant habituel, elle ironisa « Navrée de t'interrompre pendant ton inspection des lieux. Tu sais, le bar est encore plus accueillant vu de dedans. » Elle fit mine néanmoins de ne pas savoir qu'il avait été dans le pub quelques instants plus tôt, et se contenta d'enlever sa cigarette de ses lèvres en fixant le détective de son regard poignant.

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Tsss !

I will rape their women, take their children as slaves and bring their broken gods back to Vaes Dothrak.

Un ami de la jeune inconnue que Casey désirait aider, arriva assez vite dans son bolide qui ressemblait à une vraie poubelle vue de l’extérieur. A l’intérieur, cela ne devait pas être fameux non plus. Le mec sortit de son véhicule. Il ressemblait à un jeune rasta. Il était brun. Il possédait des dreadlocks. Il portait un baggy avec des tâches de plusieurs couleurs, et un sweat qui ne suivit pas du tout avec le reste. Casey avait juste envie de rigoler mais elles e retint écrasant sa cigarette sur le mur du bâtiment qui représentait la boîte de nuit. Sur le portable de la jeune fille, il était écrit « papa ». Hamilton pensait donc faire face à un vieil homme, la soixantaine bien tassée, au look trop bien rangé: chemise bien repassée, et pantalon de rigueur avec des chaussures noires bien cirées. Le type qui leur faisait face devait être un de ses amis qui apparemment la surprotégeait beaucoup. Le rasta alla faire la morale à la brunette qui avait vomi toutes ses tripes. Casey resta sur le côté, elle admirait les étoiles. Ses deux nouvelles connaissances revinrent. La fille remercia Hamilton pour monter rapidement de la poubelle roulante de son ami. Ce dernier laissa son numéro à Casey qui lui avait tapé à l’œil, avait-il dit. La blondinette n’en avait que faire mais elle le prit pour se donner bonne conscience. Elle n’avait pas la tête à penser à cela, et le mec n’était pas son type. Or, il pourrait servir un jour. Puis, rien ne les empêchaient de faire plus ample connaissance pour construire une amitié. Les deux jeunes gens laissèrent Casey devant la boîte de nuit après lui voir demandé si elle voulait les suivre. Elle avait refusé car elle n’avait pas envie mais aussi elle était sortie avec sa meilleure amie Jade, bien que Alec les avait rejoint malgré tout.

Casey se décida à prendre un verre au bar. Alec et Jade avaient certainement bien entamé celles entreposées sur leur table. La dealeuse retenta sa demande de tout à l’heure. Le barman ne s’y refusa pas. Il lui servit un Gold Strike, en lui précisant qu’après elle devait se calmer sur l’alcool pour ne pas finir complètement bourrée, bien qu’elle en était à deux doigts avec cet consommation à cinquante degré. Il aurait pu le faire flamber pour enlever quelques degrés d’alcool mais il n’y pensait pas ce qui arrangeait fortement la jeune femme. L’homme lui avoua qu’il pensait que les filles dans son genre ne devaient pas se présenter dans de tels lieux. Son côté angélique lui rappelait celui de sa nièce. Donc, il n’aimait pas trop la situation. Il savait où ces histoires pouvaient finir. Il affirma ne pas vouloir que quelqu’un lui fasse du mal. Il était très avenant! Casey se décida à retrouver ses partenaires. Elle but sa boisson cul sec afin de ne pas repartir avec un verre de shooter en main. Son palais lui brûlait légèrement. Le Gold Strike demandait de la maîtrise car après avoir ingurgité le liquide, il était important aspirer les vapeurs encore présentes dans le verre par la bouche. Enfin… tout le monde ne savait pas ce détail un peu merdique. La tête de la blonde commençait déjà à tourner. Les effets de cet alcool semblait rapide. La démarche de Casey se voulait vacillante mais elle contrôlait encore le tout. Elle tenta d’arriver à bon port avec tous ces cons qui bouchés la piste.

La veille au soir, quelque chose d’étonnant s’était produit chez la petite rouquine, mère de famille…non elle n’avait pas simplement fermée la boutique plus tôt (peut-être dans le but de se reposer un peu), elle avait totalement négligée se petit détail qui lui aurait fait le plus grand bien, mais elle avait carrément décidée de sortir en grand, accompagnant JJ, cette folle qui venait la voir pratiquement tous les matins depuis plus d’un mois. Certes, elle savait qu’il se tramait quelque chose entre ces deux-là… Less avait toujours cette envie étrange de lui sourire, chose qu’elle ne faisait qu’à ses clients à l’habitude ou à sa fillette de deux ans, envoyant par simple manie promener les autres qui tentaient de s’approcher un peu trop proche de son cas. La rouquine avait donc enduré un affreux mal de crâne, ressassant encore et encore ce qui s’était produit dans cette veillée qu’elle avait pratiquement oublié, trop submergée par l’alcool probablement…sans parler de Lili qui s’était levée à quatre heure du mat pour regarder une émission ringarde où les chansons et les répétitions son à l’honneur… Non, Leslee n’avait pas tellement apprécié ce petit moment en tête à tête avec sa mini-rousse, somnolant par moment sur son canapé beige taupe et commençait franchement à se rappeler la cause de son arrêt de sorti en boîte depuis qu’elle avait donné naissance à sa petite fille.
La belle avait donc, malgré tout, enfilée ses bas blancs, son jeans bleu préféré et une chemise à carreaux rouges et bleus pour finalement appeler la gardienne habituelle et descendre à la boutique. Il était environ sept-heure moins le quart lorsque la rouquine afficha la pancarte «Ouvert» sur sa grande baie-vitrée et où elle démarra les machines à café. Madison adorait son job, elle avait toujours rêvé d’avoir sa propre boutique et de boire en permanence du café latte à la crème tout en préparant des pâtisseries alléchantes, simplement elle détestait se lever à l’heure des coqs pour confectionner et mettre au four des petits muffins qu’elle s’acharnait à décorer ensuite. Sincèrement? Elle adorait faire ce job…simplement elle aurait bien aimé être le genre de boutique à ouvrir les portes qu’entre dix et onze heure de l’avant-midi, pour se permettre de reprendre du poils de la bête après une bonne vieille veillée comme à son adolescence. Désormais, tout ce qui lui tentait c’était de se fourrer le nez sous ses couvertes et d’envoyer valser tous ceux qui oseraient l’approcher.
Heureusement, Less ne fut pas tellement dérangée en ce matin de semaine…bien que cela ne lui remplissait guère les poches, elle avait préféré ne pas être trop mouvementé ce matin-là, s’afférent tranquillement à sa tâche, buvant des litres de liquide brun bouillant entre deux confections. Vingt et une heure…bon dieu d’merde que j’attendais ce moment! Déclara avec entrain la jeune femme tout en se dirigeant vers les machines de Stainless afin de les mettre hors fonction. Son faux sourire s’éteignit enfin, au même moment où la ridicule clochette retenti de nouveau… un soupir se fit tout autant entendre. De nouveau, Less afficha son immonde sourire et écouta avec attention ce qu’avait à dire la brunette qu’elle avait cru servir à quelques reprises. hmm il est sous vos yeux, Iseult C … Ainsworth. Répliqua d’un sourcil arqué la rouquine, avant de continuer sur sa lancée. BTV? C’est à quel propos? Quelqu’un tente de me faire fausse route encore? Parce que j’vous jure que si c’est le cas, j’n’hésiterai pas du tout à lui rendre l’appareil en grand…j’vous jure ces grandes chaînes de merde, toujours le nez fourré dans ce que ne leur regarde pas pour tenter d’éliminer la concurrence alors qu’ils se payent des bateaux, des auto et des maisons de luxes…tous des cons moi j’vous dit ! Apparemment ce n’était pas la première fois que Madison se faisait faire le coup et franchement ça commençait à lui monter à la tête…trop de colère refoulé, ça pouvait exploser à tout moment.

ϟ

Le froid de la nuit New Yorkaise commençait à engourdir ses membres, s’immisçant dans chaque parcelle de son être, lentement, mais sûrement. Ses doigts se raidirent sur sa cigarette quasi consumée, impossible de se résigner à rentrer à l'intérieur du bar. Pas maintenant, pas tout de suite. Il voulait profiter encore un peu, ne serait-ce que quelques minutes, du calme environnant. La clameur résonnant dans la rue, les voitures défilant à toute vitesse, les passants se hâtant de rejoindre leur domicile, tout cela était une bien drôle de définition du flegme. Malgré l'heure avancée de la soirée, la grosse pomme était toujours aussi vivante, toujours aussi pressante. Qu'importe, il n'aspirait qu'à une chose ces derniers temps, l'ataraxie. Se retrouver seul était déjà une bonne chose en soit. A peine eut-il terminé sa première cigarette, que machinalement il extirpa de la poche de sa veste, son paquet de cancer en tubes. D'un geste précis, il bloqua au creux de ses lèvres le rouleau de papier blanc. Une petite flamme de couleur vive, apparue dans le clair obscur, vacillante durant quelques instants, semblant onduler comme pour charmer un quelconque serpent, avant de venir lécher avec une envie toute palpable l'embout de la cigarette. La nicotine s'insinua dans le moindre recoin de ses bronches, alors qu'il aspirait une longue bouffée. Un instant durant, il apprécia cette sensation de plénitude qui s'emparait de lui. Il resta là, les yeux mi-clos, la tête légèrement rejetée en arrière, le haut de son crâne frôlant la vitre glacée du bar, écoutant le bruit de sa propre respiration. Il pu apprécier, tout à sa guise, le bruit caractéristique du papier se consumant, lorsqu'il tirait une bouffée de sa cigarette.

Une sorte de paix intérieure l'avait envahi, ce repos de l'âme qu'il cherchait tant, le repos du guerrier après une longue bataille, qui l'aurait laissé sans force, bêtement étendu à même le sol. Son esprit s'en alla rejoindre de lointaines contrées. Contrées faites de doux rêves, où il n'y aurait aucunement la place pour les désillusions, la frustration et le désenchantement. A quoi aurait pu ressembler sa vie, si les choses avaient été différentes il y a de ça quelques années ? Dix-huit ans pour être exact. Ces choix personnels auraient-ils été les mêmes ? Sans doute, sauf si bien entendu, quelqu'un de bienveillant avait pu lui conter sa vie future, sa vie actuelle. Des rêves brisés, étouffés bien trop vite dans l’œuf avant que ceux-ci n'est pu ne serait-ce que prendre le temps de germer, prendre le temps de voler de leurs propres ailes. Navrant à bien y réfléchir. Malheureusement il n'était guère possible de changer le court du temps, de revenir en arrière. Seule la frustration restait. A force de frustration, Brett ressentait cet irrésistible besoin de révolte, cette soif de liberté. Liberté qu'il s'octroyait en menant sa vie telle qu'il l'entendait, dès qu'il sortait du bureau d'investigation. Il n'était pas foncièrement mauvais, juste un peu désemparé face à sa situation familiale plus que conflictuelle. La fuite n'arrangeait rien, bien au contraire, il en avait conscience. D'ailleurs, pas plus tard que la semaine passée, il avait promis à sa femme de cesser son comportement d'adolescent attardé, en n'écumant plus les bars avec ses amis célibataires. Mais pas ce soir. Ce soir, il avait envie de se retrouver confronté ne serait-ce qu'une dernière fois, à ceux qu'il estime tant. Pourquoi avait-il menti à Sarah, lorsqu'elle celle-ci l’eut appelé une dizaine de minutes plus tôt ? Parce qu'il avait honte d'avoir failli à sa promesse ou tout simplement parce qu'il n'en avait que faire ? Cette attitude un peu trop nonchalante qu'il adoptait en de très nombreuses occasions, faisait souvent l'objet de querelles. Sa femme lui reprochait fréquemment d'être un brin trop je-m'en-foutiste. Tout cela n'était guère qu'une carapace. Carapace qui tendait à le faire passer pour un monstre froid, hautain de surcroît. Pourtant, il n'en avait pas toujours été ainsi, son passé avait façonné son futur d'une façon telle, qu'il apparaissait aujourd'hui comme un enfoiré de première, ne pensant qu'à son travail. Comme si rien d'autre n'avait d'importance, comme si rien ne pouvait trouver grâce à ses yeux. Cela n'était pas tout à fait vrai, mais à croire qu'il se complaisait dans cette idée, celle de ne surtout pas réfuter cette fausse vérité. On lui avait conféré un rôle, il s'y tenait, rien de plus.

Alors qu'il ouvrait les yeux, il s'interrogea sur le sens de la vie. Il se retourna légèrement, pour se retrouver face à la vitre du pub, de là où il se trouvait, il pouvait scruter à volonté l'intérieur du bar. Il aperçu son groupe d'amis, et repensa alors à l'annonce que venait de faire l'un d'eux. Brett se demanda alors à quoi pouvait bien rimer toute cette triste mascarade. Ce qui apparaissait aujourd'hui comme une magnifique idylle ne tarderait pas à se transformer en véritable cauchemar. L'ancien psychologue était bien placé pour le savoir, il en connaissait un rayon sur le sujet. L'amour rend aveugle, mais le mariage rend la vue, à priori c'est ce qui se passait ou s'était passé plutôt, pour le couple Evans. Il était en train de s'interroger sur les raisons, qui pouvaient bien faire tenir son mariage à l'heure actuelle, quand il fut interrompu sans vergogne, sans crier gare. On lui demandait du feu, il se redressa légèrement, prêt à envoyer paître dans les règles de l'art la personne ayant osé le déranger alors qu'il était en pleine « méditation ». Une lueur sombre dansait dans son regard, lorsqu'il posa ses yeux sur son interlocutrice. Ce n'est que lorsqu'elle s'adressa à nouveau à lui qu'il eu un éclair de lucidité. Pandora. Ce nom résonna en lui, d'une manière assez significative. Sans se départir de son expression un rien lugubre, il tâtonna l'intérieur de sa poche de blazer, puis en extirpa son briquet, qu'il tendit sans cérémonie à la jeune femme.

« Bonsoir Pandora ». Feintant un désintéressement total, il aspira une nouvelle bouffée de sa cigarette. Malheureusement pour lui, la détective ne semblait pas vouloir passer son chemin, du moins pour le moment. Un sourire forcé s'installa au creux des lèvres de Brett, au même moment où il recracha sa fumée en larges volutes droit devant lui, ne se souciant guère de gêner ou non Pandora. C'est sur le même ton ironique qu'il répondit.
« Ah bon ? Mince alors, moi qui ai cru durant toutes ses années que l'ambiance se trouvait de ce côté-ci de la fenêtre, j'ai dû en rater des choses. Il est grand temps de remédier à cela. »
D'un geste assuré, il envoya valser son mégot sur le trottoir, puis tourna les talons d'un mouvement sec. Il se dirigea alors vers la porte de l'établissement, sans le moindre regard envers la demoiselle Whise. Alors qu'il posait la main sur la large poignée de porte, il se rendit compte de son erreur, il revint alors vers elle.
« J'ai failli oublier mon briquet... » Peut-être voulait-il tout simplement s'amuser un peu avec elle, d'où son comportement un tantinet manipulateur.

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Coucou

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Jace Everett - Bad Things

Smallville 03
How I Met Your Mother 22
Pretty Little Liars 10
Teen Wolf 07
The Secret Circle 10
Buffy The Vampire Slayer 08
Bones 10
The Walking Dead 10
Veronica Mars 10
Lost 10

Quitter la boutique un avant-midi? Pas de problème direz-vous? Simplement pour une rouquine qui n’avait toujours pas trouvée la perle rare pour quelques heures de remplacement, ce l’était moins. La rousse passait ses journées toutes entière au Cup&Cake depuis plus de 6 mois maintenant et franchement, bien qu’elle adorait son métier, cela commençait à peser lourd.
Son mal de crâne commençait peu à peu à s’estomper, alors qu’elle n’accumulait toujours pas de sommeil depuis son retour de cette sortie en boîte… sincèrement elle ne se souvenait pas de grand-chose, seulement elle avait cette sensation que quelque chose de fort c’était produit et JJ ne semblait pas vouloir lui dire ou insinuer quoi que ce soit, ce qui était…assez emmerdant.
L’heure du dîner tirait maintenant à sa fin, laissant la boutique aux teintes roses se vider peu à peu sous un soleil brûlant cognant contre la grande baie-vitrée lorsque Jane appela hasardement. Less n’avait plus tellement la tête à bosser avec cette chaleur et les fours et franchement elle avait réellement besoin de faire quelques courses de dernière minutes, tant qu’à attendre elle accepta l’invitation de la brunette, prépara la mini-rousse puis indiqua à sa gardienne, qui avait déjà vue pas mal de chose avec le temps, comment fonctionnaient la plus part des machines, dont la caisse. Ce n’est qu’ensuite que les trois têtes partirent enfin, sous cette lumière écrasante de l’après-midi pour se diriger vers l’arrêt de bus le plus près.
Une fois l’engin bleu arrivé, la rouquine attrapa sa fillette puis de sa main gauche fit sonner sa carte magnétique avant d’enfin suivre sa compagne vers l’arrière. En chemin elle remarqua quelques personnes dont cette journaliste qu’elle avait pratiquement envoyé valser lors d’une soirée où tout n’allait pas pour le mieux…remarqua aussi cette connasse du fameux Starbucks…comme elle adorait se remémorer ce fameux moment où elle lui lançait un café à la figure… nostalgique, elle lui montra son gobelet de liquide froid pour ensuite prendre place, gardant sur son nez ses grosses lunette de soleil, alors que Jane s’ouvrait déjà la trappe.
Sans réel conviction, elle n’émit qu’un simple haussement de sourcils, franchement elle trouvait ça marrant qu’un type en son genre se soit amusé à énerver un flic…en fait elle aurait fait exactement la même chose à sa place!

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Quitter la boutique un avant-midi? Pas de problème direz-vous? Simplement pour une rouquine qui n’avait toujours pas trouvée la perle rare pour quelques heures de remplacement, ce l’était moins. La rousse passait ses journées toutes entière au Cup&Cake depuis plus de 6 mois maintenant et franchement, bien qu’elle adorait son métier, cela commençait à peser lourd.
Son mal de crâne commençait peu à peu à s’estomper, alors qu’elle n’accumulait toujours pas de sommeil depuis son retour de cette sortie en boîte… sincèrement elle ne se souvenait pas de grand-chose, seulement elle avait cette sensation que quelque chose de fort c’était produit et JJ ne semblait pas vouloir lui dire ou insinuer quoi que ce soit, ce qui était…assez emmerdant.
L’heure du dîner tirait maintenant à sa fin, laissant la boutique aux teintes roses se vider peu à peu sous un soleil brûlant cognant contre la grande baie-vitrée lorsque Jane appela hasardement. Less n’avait plus tellement la tête à bosser avec cette chaleur et les fours et franchement elle avait réellement besoin de faire quelques courses de dernière minutes, tant qu’à attendre elle accepta l’invitation de la brunette, prépara la mini-rousse puis indiqua à sa gardienne, qui avait déjà vue pas mal de chose avec le temps, comment fonctionnaient la plus part des machines, dont la caisse. Ce n’est qu’ensuite que les trois têtes partirent enfin, sous cette lumière écrasante de l’après-midi pour se diriger vers l’arrêt de bus le plus près.
Une fois l’engin bleu arrivé, la rouquine attrapa sa fillette puis de sa main gauche fit sonner sa carte magnétique avant d’enfin suivre sa compagne vers l’arrière. En chemin elle remarqua quelques personnes dont cette journaliste qu’elle avait pratiquement envoyé valser lors d’une soirée où tout n’allait pas pour le mieux…remarqua aussi cette connasse du fameux Starbucks…comme elle adorait se remémorer ce fameux moment où elle lui lançait un café à la figure… nostalgique, elle lui montra son gobelet de liquide froid pour ensuite prendre place, gardant sur son nez ses grosses lunette de soleil, alors que Jane s’ouvrait déjà la trappe.
Sans réel conviction, elle n’émit qu’un simple haussement de sourcils, franchement elle trouvait ça marrant qu’un type en son genre se soit amusé à énerver un flic…en fait elle aurait fait exactement la même chose à sa place!

♥

alors tu avoues être pire qu'un lapin en matière de sautillage? (a) Et puis j'suis pas un nounours moi :(

En tout cas pour être vulgaire, JJ l’était. Il ne pouvait y avoir plus d’une phrase sans laquelle elle ne lâchait pas un putain, un merde ou un bordel et en tant que lieutenant, elle semblait totalement prendre plaisir à divulguer ces mots d’église. En fait, Less trouvait cela assez cocasse car elle était pas mal du même type; tous ces mots passaient dans son vocabulaire de tous les jours, même devant certains clients par moment…ceux qu’elle appréciait guère en général, cependant il arrivait réellement qu’elle use de ces vilains mots pour un rien. À dire vrai, Leslee faisait de gros efforts pour ne pas inculquer les mauvaises manières à sa fillette de deux ans. Avant de tomber enceinte, la rouquine prenait un malin plaisir à se chicaner avec le premier passant, l’envoyant balader simplement pour s’amuser un peu…allant même jusqu’à user de ses points loin d’être fragiles, pour pigmenter sa vie un peu.
Depuis, elle avait changé. Positivement bien évidemment, sinon son petit magasin de pâtisseries n’aurait jamais tenue la route…elle se souvenait de certaines soirées où elle crachait au visage des gens qui l’embêtait au Starbucks, là où elle avait travaillé tout de même un bon 6 mois d’affilé… justement elle s’était fait jeté dehors pour une connerie…une cliente trop chiante ; hm Leslee s’était quelque peu laissé aller ce soir-là…son café avait atterrit directement entre ses deux yeux. Sur le coup Sea s’était bien marrée…simplement lorsque le gérant de la place se pointa le bout du nez, toute la situation avait dégénérée, forcément elle finit sans emploi, gagnant quelques ennemies en bonus.
Less se contenta d’hocher la tête, comme si elle s’attendait déjà à la réponse que lui donnerait sa compagne sur le sujet des boîtes de nuit de Detroit, de toute manière elle savait pertinemment qu’elle était très connue à la base, étant tout de même un lieutenant de police, son côté fête ne faisait qu’accroître sa popularité. Puis elle la regarda s’éloigner vers le barman qui s’afféra à lui préparer ce qu’elle lui avait demandé, jetant en attendant quelques coups d’œil, par ici et par là.
Hmm, merci! Dit-elle tout en levant les sourcils, ne l’avant pas remarqué se repointer. Et tu crois que j’saurai pas cap d’en avoir tout de suite peut-être? !Rigola la rouquine, arquant un sourcil, lançant pratiquement un défi à sa copine. Lesslee adorait jouer à ces petits jeux là, montrant qui était la plus forte…ce n’était pas parce qu’elle n’était pas connue de la place qu’elle n’y aurait pas droit elle aussi et elle y montrerait avec confiance. Regardes-moi bien et prend des notes, lieutenant! Puis elle avala d’un trait son verre de vodka-orange pour ensuite le poser sur la première table qu’elle vit pour ensuite se diriger vers le comptoir du bar.

Jenny

Gros bisous

La jolie vit qu’elle n’était en fait pas si seule qu’elle le pensait. En se tournant, elle voyait une personne qui était postée non loin. Sur le coup, la deale use sursauta mais elle se reprit aussi vite se sentait idiote. Un homme était là dans son coin. Curieuse, elle s’en rapprocha avec une démarche plutôt lente et féminine. Son regard était interrogateur et une ponte de colère y était placé. Mais qui était cet inconnu qui ne disait rien ? Il l’observait. Elle avait donc gêné sa tranquillité. La belle le fixa sans a priori. Elle tenait juste à voir à qui elle avait affaire et elle aimait jouer avec els gens donc s’il la regardait ainsi elle aussi faisait de même. Habituellement elle aurait dit une phrase bien attaquante pour qu’il évite de la regarder et de la juger mais là elle n’y tenait pas. Ce bonhomme était un clochard apparemment. Il en avait tous les attraits. Le respect était de mise.

- Pardon si j’vous ai dérangé … J’ai un truc de mal pour que vous me regardiez avec autant d’insistance ?

Que de pure hasard de tomber nez à nez avec son meilleur copain d’enfance, alors que cela fait un peu plus de trois ans que vous ne l’avez pas vue… en fait, Leslee ne s’attendait pas du tout à recroiser cet homme avec qui elle avait pratiquement tout partagé depuis son entrée à l’école primaire. Il était vrai qu’il lui manquait terriblement et qu’il n’y avait pas un jour auquel elle n’y pensait pas, même minimalement depuis la dernière fois qu’elle l’avait croisé aux bras de sa femme, Maya, qui était tout autant une copine. Il s’en était passé des trucs depuis ces trois longues années…et franchement Leslee s’en mordait les lèvres de ne pas avoir tenté de le rejoindre depuis son départ de New-York…il fallait l’avouer, son job l’occupait à temps pleins et puis elle n’avait pas tellement la force de lui expliquer son déménagement, mais ce qui lui faisait bien plus mal encore était de lui dire pourquoi elle ne l’avait jamais rappelé…lui dire à quel point Jeff avait été apte à l’utiliser comme une vraie catin alors que tout le monde connaissait amplement le caractère de mademoiselle Leslee Sea Madison envers autrui…
Alors que les yeux de la rouquine tiraient vers l’ennuagement, le visage de son copain s’illuminait; il n’en revenait tout autant pas qu’elle de la raison de cette rencontre et semblait totalement heureux de la chose. Certes, Less était totalement ravie…mais elle repensa à tout ce qu’elle avait laissé derrière…à ces années passées où elle s’était efforcé de tout oublier… Bah je te retourne la question, ça alors!? S’exclama la rousse, reculant d’un pas, admirant le bel homme qu’il était devenu depuis la dernière fois qu’ils s’étaient vus. Mais putain… waw j’n’en reviens pas S’emporta de nouveau la jeune femme, clignant encore des yeux, se demandant même si elle ne rêvait pas finalement… Puis vint quelque chose qu’elle avait complètement oublié avec ces belles retrouvailles, une mini-rouquine, plus gênée que jamais accrochée entre les pattes de Leslee qui fit brusquement un saut, posant sa main douce sur la tête de cette dernière avant de remonter les yeux à distance de celui de Kayden. Il n’était pas au courant de cette grande aventure, tout comme le reste d’ailleurs… Comme tu peux voir, des tas de choses ont changés… Évidemment elle n’avait pas la force de tout lui dire d’un trait, elle espérait profondément qu’il ne lui en veuille pas et qu’il reste assez longtemps pour comprendre tout ce qui lui avait traversé l’esprit…de nouveau elle fronça les sourcils. ahh mais merde…j’te demande pardon Kay… fini-t-elle par s’emporter, ne supportant pas de continuer la conversation, faisant mine d’avoir loupé ce détail plus qu’important.