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| on ne choisit pas son boss. - featuring. braeden k. wilde | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: on ne choisit pas son boss. - featuring. braeden k. wilde Lun 2 Juil 2012 - 20:47 | |
| feat. Braeden K. Wilde Son père... sa mère, un sourire rassurant, une étreinte protectrice, une larme signe d'adieu. Encore. C'était tout ce à quoi la jeune fille rêvait ces derniers jours, d'où le sommeil qu'elle éprouvait : elle ne voulait plus s'endormir. Charlie ne voulait pas revivre la mort de sa mère encore et encore, la voir partir sans jamais pouvoir la retenir. Elle voulait pourtant la rejoindre, elle souhaitait s'en aller avec elle, mais elle ne le pouvait pas. Elle n'y était pas autorisée, pas encore... C'est dans un sursaut, et le visage humide que se réveilla la jolie brune. Le sommeil avait rendu son visage gris et triste, et avait creusé sous ses yeux de larges cernes violacées. Elle se redressa et essuya d'un revers de la main les larmes qui rendaient son visage brillant. Qu'avait t'elle fait pour repenser à cela ? Rien, rien, elle ne méritait pas ça, elle ne méritait plus ça. Perdue durant quelques minutes, elle oublia qu'elle était sur son lieu de travail, et c'est dans un long soupir qu'elle s'en rendit compte. Si Braeden arrivait, il allait encore l'engueuler. Dormir sur le comptoir ne faisait pas vraiment parti de son contrat de travail. Charlie se leva fébrilement, morte de fatigue, et se traîna jusqu'aux toilettes des employés, avant de projeter de l'eau fraîche sur ses joues creuses. Elle redressa la tête afin de se regarder dans le miroir ; elle avait triste mine. Elle ne dormait plus, ne mangeait plus, ces cauchemars la mettaient dans un sale état. Sa main vint essuyer l'eau de son visage, puis elle revint dans la boutique, et s'assit auprès d'un piano. Elle n'avait pas le droit de jouer, mais elle s'en fichait totalement, elle en avait besoin. Ses doigts glissèrent sur les touches et empruntèrent une course sans pareille, comme celle que le soleil effectuait à l'aube. Un son mélodieux sortit de l'imposant instrument, Charlie n'était plus là. Elle ferma les yeux ; la musique la rendait folle, totalement. Elle entra dans un état second, laissant ses doigts guider chaque son sans aucun ordre, mais pourtant dans une harmonie parfaite. Tel était le talent caché de la jeune fille ; la musique. À défaut de vivre pour quelqu'un, elle continuait de vivre, mais pour ça. Ressentir cette sensation de vide, de psyché-délie, de folie, c'était pour ça qu'elle restait en vie. Des sensations fortes, donnez lui des sensations forte, c'était tout ce qu'elle demandait. Ce qu'elle produisait lui sortait des tripes, c'était une façon d'exprimer ce qu'elle n'avait jamais su dire avec des mots, et par la même occasion, faire en sorte que ceux qui pensaient qu'elle n'avait aucun fond ferment leur gueule. Après le bruit du piano, celui du silence était de loin celui que préférait la jeune fille. Après une improvisation de quelques minutes, elle rouvrit les yeux et offrit son plus beau sourire à son fidèle ami avant de revenir derrière la caisse enregistreuse. Elle but un peu d'eau et leva son regard vers l'imposante horloge qui trônait dans le magasin. 18h07, elle terminait son service dans cinquante-trois minutes. Merde, c'était long. Tic tac tic tac tic tac, tel était le seul bruit qui régnait dans le magasin, le reste était silence absolu. Charlie sourit. Tout était à présent parfait, le souvenir de sa mère s'en était allé, aucun bruit ne régnait dans la boutique, et enfin, elle était seule. La jeune file décida donc de ranger la boutique. Ce boulot ne lui déplaisait pas, même si il n'était pas particulièrement agréable. Elle n'avait pas à se plaindre, les horaires étaient plutôt cools, le magasin en lui-même l'était aussi, et puis elle aimait bien parler avec des vrais mordus de musique. C'était d'ailleurs les seuls clients avec lesquels elle était agréable ; les passionnés. Quant aux employés et au patron... Il valait mieux éviter ce sujet. Charlie n'aimait pas son patron, lui ne l'aimait pas non plus. Dieu seul sait pourquoi il la gardait, mais tout c'qui comptait, c'était qu'il la gardait ! Quelqu'un entra dans le magasin, elle se précipita dans la boutique et vit face à elle ; son patron. Quand on pense au loup... Génial, elle allait encore passer une bonne fin de service ! Celui-ci trouvait toujours quelque chose à redire quant à son travail, à croire qu'il la prenait pour une machine - ce qu'elle n'était pas bien entendu. Un brin de déception se dessina sur son visage, puis, en essayant de se rattraper, elle lança un petit sourire à son interlocuteur.
« Salut Braeden. »
Elle glissa une main dans ses cheveux, un peu gênée ; malgré son apparence insouciante, Charlie était plutôt timide, notamment devant les personnes auxquelles elle devait le respect - même si plus d'une fois elle aurait souhaité gifler Wilde. Ils ne s'étaient jamais entendu, ils ne s'étaient jamais compris, ce n'était pas maintenant qu'il allait commencer à être compatissant avec elle. Quoique son effrayante allure allait peut-être lui faire pitié, mais elle n'en voulait pas, de sa putain de pitié. Elle lui crachait dessus, même.
Dernière édition par Charlie M. Braxton le Mer 18 Juil 2012 - 14:50, édité 3 fois |
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| Sujet: Re: on ne choisit pas son boss. - featuring. braeden k. wilde Lun 9 Juil 2012 - 14:25 | |
| On ne choisit pas son boss ft. Charlie
Encore. Encore le même rêve, le même cri au loin dans le désert, le même visage effrayé. Braeden rêvait souvent de cette petite fille qu'il avait vu s'envoler, projetée en tout sens par la force de la mine sur laquelle elle avait marché. A l'hôpital après sa libération il avait souvent rêvé d'elle. A son retour, les souvenirs s'étaient mélangés, l'Irak, l'Aghanistan, l'enfer. Toute les images qu'il avait accumulé et oublié en dix ans étaient revenus a la surface en un temps record. Et puis il y avait eu la prise d'otage, son coma et tout ses nouveaux sentiments. Tout cela c'etait mélangé et il n'etait pas rare pour lui de se reveiller en pleine nuit, terrassé par l'image de la jeune fille courant près d'un bus, avant de prendre les traits d'Hesther ou Juliette et de mourir. Tout ces sommeil étaient hantés par ses souvenirs. Il ne dormait plus. Il ne sortait que rarement. Il passait le plus clair de son temps enfermé dans son appartement, les volets fermés, la lumière éteinte, a jouer du piano ou a regarder le plafond, silencieux. Il ne vivait plus. La peur l'avait eu. Et peu a peu dehors devenait Le Dehors. La où n'importe qui pouvait arriver et tuer ceux qui l'aimait. Par sa faute. Oui c'était sa faute, il avait tué tellement d'homme dans cette guerre sans fin, il était puni pour ces meurtres. Elisabeth, une de ses amies, était morte devant ses yeux, assassinée dans ce trajet infernal du bus 319. Et puis il y avait eu Hesther qui avait bien faillit y rester. Il s'était occupé de la jeune femme, il l'avait protégé, il avait été puni. Une balle, deux mois de coma, un traumatisme. Une peur. Des doutes aussi. Dans le bus il avait eu peur, peur de perdre Downy. De le perdre pour toujours. Cette crainte avait été pire que tout, mais elle lui avait permit de mettre quelques trucs au clair. Comme par exemple le fait qu'il soit fou de son ami. Amoureux a en perdre la raison. Amoureux d'un hétéro craquant et très demandé des demoiselles. Hetero qui avait passé deux mois a son chevet, attendant son réveil. Hetero qui le faisait sortir des qu'il pouvait, qui tentait de lui redonner goût a la vie. Hetero avec qui il avait regardé un film romantique, et qui s'était endormi sur son épaule, murmurant des phrases incompréhensible sur son ami. Hetero qui venait de lui demander d'aller a la fête du 4 juillet avec lui. Braeden ne voulait pas y aller, mais le sourire de Clarkson l'avait convaincu. Aussi, Braeden passa l'après midi a chercher quelque chose a mettre pour cette soirée qui s'annonçait pleine de chamboulement. Il finit par s'acheter une chemise noir, qui au moins ne se demoderait pas. Il n'était pas du genre a refaire sa garde robe toute les semaines. Puis il rentra chez lui, et rangea un peu. Un coup d'oeil au piano. Il se rappela du Mus'off. Cela faisait deux semaines qu'il avait rouvert. Deux jours qu'il n'était pas venu travailler. Il avait tout simplement oublié. Il oubliait souvent ce genre de chose en ce moment. Trop occupé a penser a son passé, et son avenir. Il devait y aller, il devait passer voir si Charlie n'avait pas tout mis a feu et a sang. Charlie était une jeune étudiante qu'il avait engagé en reprenant le travail. Il avait du mal a tenir la boutique seul désormais. Pas qu'il ai eu un quelconque besoin de travailler, son salaire de militaire l'ayant pour toujours soutiré du besoin. Mais la musique, les clients, travailler, tout ça lui vidait la tête. Sauf que plus il était absent, plus les clients fuyaient. La jeune femme était talentueuse, intelligente, travaillait bien, était passionnée, et avait un caractère de merde. Elle n'était sympa qu'avec un nombre restreints de clients, ce qui avait le don d'enlever Wilde qui avait du mal a apprécier la jeune femme. Mais elle bossait bien, a pas cher, et ne se plaignait pas. Le principal.
"Salut Braeden" il regarda dans la direction de la voix et la vit, Charlie. Il venait de passer la porte du Mus'off. Avait-il été si vite? Il ne se souvenait pas du chemin, trop occupé par ses pensées durant sa marche. Il se ressaisit, regarda si il y avait des clients puis avança vers le comptoir où la jeune femme venait de s'installer. Il l'inspecta, puis elle. Elle semblait mal en point. Aussi fatiguée que lui pouvait l'être. Elle devait sûrement faire la fête tout les soirs. Une jeune comme les autres, une merdeuse qui se fichait de tout. "Le comptoir est plein de poussière, tu pourrais nettoyer tout ça. D'ailleurs tu sais quoi? Nettoies la boutique je m'occupe de la caisse." Il n'avait aucune envie d'être sympa. Il était crevé et sur les nerfs. Il avait autre chose a foutre que du babysitting. Il se posa derrière la caisse et s'assit sur le tabouret. Une sieste ne lui aurait pas fait de mal si seulement il avait pu dormir sans rêver.
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[center][img]http://i48.servimg.com/u/f48/17/58/58/73/kscode16.jpg[/img] [/center] <div style=" text-align: center; font-family: georgia; font-size: 35px; letter-spacing: -2px; text-shadow: white 2px 0px 1px;">[color=#3C5EA1]On ne choisit pas son boss[/color]</div>ft. Charlie
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Dernière édition par Braeden K. Wilde le Sam 21 Juil 2012 - 11:04, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: on ne choisit pas son boss. - featuring. braeden k. wilde Mer 18 Juil 2012 - 14:49 | |
| feat. Braeden K. WildeObservant son patron durant quelques secondes, Charlie fut plutôt agréablement surprise de voir qu'il avait l'air plutôt fatigué, voir à moitié mort. Elle se moqua de lui intérieurement même si elle devait être dans le même état que lui. La jeune femme savait pourtant pertinemment que si Braeden était crevé elle allait devoir faire tout le sale boulot seule. Il n'avait aucune estime pour le travail qu'elle fournissait même s'il n'était pas des plus satisfaisants, et se contrefichait totalement de l'état de ses employés. Tout du moins de Charlie. Après tout, c'était peut être pour cela qu'elle ne pouvait pas le supporter. Il n'avait pas un seul brin d'empathie, pas un seul brin de compassion, de gentillesse ou de sociabilité. Bon, il faut dire que niveau sociabilité elle ne pouvait pas vraiment lui reprocher, étant donné qu'elle ne valait sûrement pas mieux que son boss. Mais il fallait tout de même l'admettre, Braeden n'était pas une des personnes les plus agréables qu'elle ait rencontré jusque là, et elle en était même arrivée à se demander si, à part venir engueuler ses employés au mus'off, il sortait en journée. Avait-il une vie sociale ? Des amis ? Ou même peut être une petite amie ? Non, non vraiment, c'était une question stupide. Il ne pouvait pas avoir de petite amie. Du moins la jeune fille ne pouvait l'imaginer.
« Le comptoir est plein de poussière, tu pourrais nettoyer tout ça. D'ailleurs tu sais quoi? Nettoies la boutique je m'occupe de la caisse. »
Bingo ! Voilà ce qui arrivait quand Charlie s'exprimait avec un brin de sympathie. Levant les yeux au ciel exaspérée par cette tâche des moins agréable, elle se dirigea nonchalamment vers le placard à balais, et lança d'un air las à l'attention de son bourreau, accompagnant ses paroles d'un sourire hypocrite.
« À vos ordres, chef. »
Peut-être allait il en rire, peut-être allait il le lui reprocher, la petite brune s'en foutait. Après tout elle n'était plus à une engueulade avec son boss, et si jamais il haussait le ton, elle savait se défendre et argumenter ses paroles en passant pour la petite fille innocente, essayant de détendre l'atmosphère avec de petites blagues - ce qui n'était pas du tout le cas bien entendu. Elle s'exécuta sans dire un mot, et nettoya toute la boutique sous le regard inquisiteur de son patron. Depuis le passage du balais jusqu'au détartrage de la cafetière des employés, elle effectua toutes les tâches qui pouvaient se rapporter au ménage, afin d'essayer pour une fois, de satisfaire ce monsieur. Une fois qu'elle eut terminé, Charlie revint au comptoir et posa ses deux avant bras sur celui-ci. Elle observa Braeden à moitié endormi de ses yeux bleus turquoises, et s'appuya sur le comptoir.
« J'ai terminé. »
Dernière édition par Charlie M. Braxton le Sam 21 Juil 2012 - 11:12, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: on ne choisit pas son boss. - featuring. braeden k. wilde Sam 21 Juil 2012 - 11:06 | |
| On ne choisit pas son boss ft. Charlie
Et l'insolente riait de lui. Il ne la supportait pas. Elle était si.. Fade. Très fade. Pas de sourire, pas d’intérêts, pas d'amis -du moins il n'en avait jamais rencontré. Pas intéressante. Et Braeden s'emmerda toute la journée, avachi sur le comptoir. Jusqu'à ce qu'on sonne à la réserve. Il se dépêcha. Une livraison, et quel livraison! Il n'en croyait pas ses yeux. Depuis le temps qu'il rêvait de voir ses courbes fines, de l'entendre, de pouvoir la toucher, l'écouter... Pas de doute, il avait été impatient. Tellement impatient... Et aujourd'hui elle était là. Un homme la lui avait amener en souriant, lui rappelant sa chance. En la voyant son coeur avait un fait bon, puis c'était arrêté. Il en était sur, c'était elle. Il l'avait tellement de fois vu sur scène, mélodieuse, si belle si majestueuse dans sa robe rouge et blanche. Pas de doute, cette Schecter était la plus belle qu'il puisse voir de sa vie. La mythique Forme Strat, celle de Mark Knopfler, de Dire Strait. Il avait énormément utilisé cette guitare dans les années 1980-1985. Elle était cher. Elle était mythique. C'était la vrai. Elle lui avait coûté les yeux de la tête, mais elle était si... Si... Il n'avait pas de mots pour ça. Elle était splendide, plus belle que n'importe quel diamant. Et l'avoir désormais entre ses mains, à jouer avec douceur, de peur de l’abîmer, c'était merveilleux. Il retourna dans la boutique, de peur de voir son employée faire des conneries. Il joua toute l'heure, regardant de temps à autre la jeune femme. Il était crevé, mais il devait rester. De toute façon si c'était pour se réveiller en plein cauchemar, non merci. "J'ai terminé."
Un regard à travers la pièce. Tout semblait plutôt propre. Bien. Elle tenait bien l'endroit au moins. Braeden reposa l'objet et la regarda. "Attend un instant, j'aimerais qu'on parle" Il attendit qu'elle se rapproche. C'était pas grave si elle restait quelques minutes de plus. Elle était assez bien payé pour ça. Enfin selon Braeden qui avait un rapport assez étrange avec l'argent. En même temps il n'en avait pas eu beaucoup besoin à l'armé. "Dis moi tu m'expliques pourquoi tu colles Gwenaêl quand il vient? Tu n'es pas la pour faire du rentre dedans aux clients. C'est comme, c'est quoi ces manières de parler à Hesther quand elle est la hein? tiens toi mieux merde, tu es censé être la vendeuse sympa pas la gamine maussade qui a un balai dans le cul! Alors remues toi un peu pour être sympa." Il en avait marre de la voir faire fuir les clients, de la voir faire la gueule, de la voir râler. Elle travaillait bien, mais bon dieu qu'elle était insupportable. Puis une question lui vint à l'esprit. "En parlant de Gwen, il est passé?" Il le fuyait depuis quelques temps, alors autant s'informer, savoir si il venait encore ou non quand il était absent.
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| Sujet: Re: on ne choisit pas son boss. - featuring. braeden k. wilde Sam 21 Juil 2012 - 11:44 | |
| feat. Braeden K. Wilde Braeden vérifia l'allure générale de la boutique - ne faisant pas confiance à son employée, et pour une fois, le travail de Charlie lui convenait. L'envie de partir rapidement de la boutique sans un mot la submergea, mais très vite elle se rendit compte que son patron attendait encore quelque chose de sa part. Il la regardait des ses petits yeux d'éternel insatisfait, cherchant probablement à mettre des mots sur les accusations dont il allait lui faire part à l'avenir. Elle resta donc appuyée contre le comptoir, glissant son index sur celui-ci. Tel était le quotidien à la boutique pour la jeune fille ; ranger, nettoyer, jouer (même si cela lui était interdit), se faire engueuler, encaisser, repartir. Au bout d'un certain temps elle avait fini par cesser d'espérer que Braeden s'attendrisse avec elle. Il ne la connaissait pas, la jugeait, et ne cherchait pas à comprendre. Tant pis, ainsi, elle ferait de même avec lui. Peut-être ne savait-il même pas à quel point la musique la passionnait... Il n'avait que très peu d'intérêt pour la jeune fille, et d'ailleurs, cette situation lui convenait particulièrement. Elle n'avait jamais aimé se mettre en avant, et n'avait jamais ressenti le besoin de prouver à qui que ce soit ce dont elle était capable et qui elle était réellement. Ceux qui s'y intéressaient n'avaient qu'à chercher, et fouiller patiemment dans l'espoir de définir la personnalité de la petite brune. Ceux qui s'en fichaient pouvaient bien aller se faire voir. Sortant de ses pensées, les yeux bleus de Charlie glissèrent sur l'instrument que son boss tenait entre les mains. Brisant le silence, elle commenta cette nouvelle acquisition.
« Elle est magnifique... Elle a dû vous coûter cher. Il me semble que... »
Il lui coupa la parole sans porter attention aux paroles de son employée, et prit un ton menaçant, reprochant comme d'habitude diverses choses à la jeune fille.
« Dis moi tu m'expliques pourquoi tu colles Gwenaêl quand il vient? Tu n'es pas la pour faire du rentre dedans aux clients. C'est comme, c'est quoi ces manières de parler à Hesther quand elle est la hein? tiens toi mieux merde, tu es censé être la vendeuse sympa pas la gamine maussade qui a un balai dans le cul! Alors remues toi un peu pour être sympa. »
Pendant quelques secondes, elle resta là, à regarder son boss s'énerver, puis poser ses yeux noirs sur elle. Elle ne put réprimer un petit rire moqueur, puis, tentant de ne pas agacer d'autant plus son interlocuteur, elle lui répondit avec toute l'assurance et la désinvolture dont elle savait faire preuve.
« Contrairement à vous, Gwen a du charme, et s'intéresse aux employés qui travaillent ici. Et d'ailleurs, pourquoi cette question ? Ma vie privée ne vous concerne pas. Seriez vous jaloux ? là, elle esquissa un petit sourire, puis reprit. Hester... Hester... Oh, oui, c'est vrai. Vous ne pouvez pas dire que je suis irrespectueuse avec elle, ni me reprocher ma manière de lui parler, puisque justement, nous ne parlons pas. Je suis sympa avec les gens qui le méritent, et entre nous deux, il ne me semble pas que le plus maussade soit une fille. »
Cette altercation allait peut-être coûter à la jeune fille son licenciement - comme toutes les autres d'ailleurs -, mais elle refusait de se faire ainsi humilier et marcher sur les pieds. Pour qui se prenait-il, ce joueur de musique raté frustré par son échec ? Il n'avait pas à lui parler ainsi, et Charlie voulait le lui faire comprendre. Le respect s'il existait devait être respectif, et non à sens unique.
« En parlant de Gwen, il est passé? »
Elle hésita quelques secondes... Braeden semblait s'intéresser énormément à ce client. Devait elle lui dire la vérité et avouer qu'il n'était pas passer, ou lui mentir ? Un mensonge de plus ou de moins après tout, n'allait pas lui coûter sa place au mus'off, puisqu'elle semblait à présent déjà compromise.
« Oui il est passé. D'ailleurs il m'a demandé ou vous étiez, et n'a cessé de me poser des questions à votre sujet. Je lui ai simplement dit que vous ne veniez pas à la boutique. Peut être souhaitez vous que je lui transmette un message, puisque je suis visiblement plus souvent ici que vous. »
Elle le savait, elle dépassait les bornes. Mais après tout, les limites avaient été crées pour être dépassées.
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| Sujet: Re: on ne choisit pas son boss. - featuring. braeden k. wilde Jeu 26 Juil 2012 - 12:57 | |
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WELCOME TO DETROIT Autumn L. Savannah AGE : 33 NOMBRE DE CONTACTS : 4217 ANNIVERSAIRE : 04/03/1991 EN VILLE DEPUIS LE : 10/04/2012 AVATAR : Mila Kunis
| Sujet: Re: on ne choisit pas son boss. - featuring. braeden k. wilde Jeu 6 Déc 2012 - 16:10 | |
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WELCOME TO DETROIT Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: on ne choisit pas son boss. - featuring. braeden k. wilde | |
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| | | | on ne choisit pas son boss. - featuring. braeden k. wilde | |
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