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 Ces gaffes qui sont accueillies par un de ces silences que l’on peut qualifier d’assourdissant... ϟ Braeden

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MessageSujet: Ces gaffes qui sont accueillies par un de ces silences que l’on peut qualifier d’assourdissant... ϟ Braeden Ces gaffes qui sont accueillies par un de ces silences que l’on peut qualifier d’assourdissant...   ϟ Braeden EmptyVen 16 Mar 2012 - 17:15

Braeden Ҩ Hesther
« Sans la musique, la vie serait une erreur »


L'été n'était pas encore installé à Detroit, pourtant depuis plusieurs semaines une chaleur presque caniculaire écrasait la ville. C'était plutôt anormal pour cette période de l'année. L'été qui arrivait à grand pas, promettait d'être bien difficile. Chacun y allait de sa petite ruse, pour combattre la température difficilement soutenable. La plage, la piscine, le climatiseur, le brumisateur. Tous les moyens étaient bons pour obtenir un peu de fraîcheur. Les supermarchés faisaient leur choux gras des boissons et autres glaces. Une bonne glace... c'est à ça dont était en train de rêver Hesther Mcfadden, penchée au dessus de son bureau, en train d'étudier avec attention l'un des nombreux dossiers qui se trouvait être étalés devant elle. Le climatiseur du cabinet d'avocats était malheureusement toujours en panne. Les employés souffraient réellement de cela. Les fenêtres étaient constamment ouvertes, mais seule la chaleur rentrait à l'intérieur des différents bureaux. Atroce.

Il était difficile pour l'avocate de se concentrer en pareille situation, ce n'était pas humain de travailler dans ces conditions. Pourtant elle ne disait rien, s'affairant à la constitution de la défense d'une victime. Une affaire sur laquelle elle travaillait d'arrache pied depuis quelques semaines. Une sale affaire de harcèlement moral, dans un autre cabinet d'avocats. Elle ne devait tout simplement pas prendre le risque de laisser échapper le moindre détail. La cliente avait placé toute sa confiance en la jeune femme, elle ne pouvait se permettre de foirer quoi que ce soit. Hesther travaillait pour le cabinet Murphy & Thorthon depuis l'obtention de son Juris Doctor, soit depuis trois ans maintenant. Que le temps passe vite. Elle avait l'impression que son arrivée datait encore d'hier. Au début, elle avait eu du mal à prendre ses marques, elle était alors peu sûre d'elle et assez réservée, mais ce temps était révolu, aujourd'hui elle était quelqu'un d'affirmé, consciencieuse dans la pratique de son métier, on la disait même assez redoutable. De nombreux dossiers lui étaient confiés pour cela. La charge de boulot était importante, mais cela ne la dérangeait guère, car hormis le travail, il n'y avait pas de place pour grand chose d'autre dans sa vie.

Cela était en partie dû à son passé, qu'elle cachait aux yeux de tous. Ici elle était Hesther, la jeune avocate pleine de talent, alors qu'en réalité son nom de baptême était Dalenne. Cela faisait maintenant 6 ans qu'elle avait abandonné, par un matin glacial, son ancienne vie.
Transpirante, un mal de tête naissant, elle regarda désespérément sa montre, 15 h. Elle ne pouvait pas quitter le bureau à une heure aussi peu avancée de l'après-midi. Cela aurait sans doute été très mal vu de ses collègues. Alors elle prit son mal en patience. Passionnée de musique depuis toujours, elle se souvint sans trop savoir pourquoi, qu'elle devait faire entretenir son piano ; l'accordage et la mécanique. Le pauvre instrument de musique avait été quelque peu malmené durant son déménagement l'année dernière, depuis la stabilité sonore s'en trouvait déséquilibrée. Malheureusement elle n'avait pas eu le temps de s'occuper de cet entretien avant. Trop affairée à droite, à gauche. Elle ne savait à qui s'adresser pour ce genre de chose, une amie lui avait alors donné le nom d'une boutique sur Woodward Avenue. La jeune femme poussa ses dossiers et se saisit de la souris de son ordinateur. Rapidement, elle trouva le numéro de téléphone de la boutique sur le net. Elle appela plusieurs fois, sans succès, personne ne répondit. Bon, elle serait donc obligée de se rendre sur place. Cela ne l'enchantait guère, mais si elle voulait continuer à se servir de son piano, il était impératif de faire quelque chose pour « lui ». C'était le moment, sinon elle risquait d'oublier encore une fois.

La chaleur était vraiment trop écrasante pour qu'elle puisse se remettre à travailler correctement, alors elle alla voir Anastasia, l'une de ses collègues avec qui elle s'entendait bien. Elles papotèrent un peu, 16h arriva rapidement, n'y tenant plus Hesther rejoignit à nouveau son bureau, rangea ses affaires et se rendit grâce à l'ascenseur du gratte-ciel jusqu'au parking où était garé sa voiture. Sans trop d'encombres, elle parvint sur Woodward Avenue, se gara puis marcha jusqu'à la boutique en question « Mus'off », nom un peu étrange. Elle poussa la porte de l'établissement et entra à l'intérieur. La jeune femme cuisait littéralement sur place dans son tailleur, elle n'avait qu'une hâte, rentrer chez elle et aller piquer une tête. Un jeune homme se tenait assis derrière le comptoir de la boutique, en train de lire, elle s'avança vers lui tout sourire, avant de dire d'une voix enjouée.

« Bonjour, je m'excuse de vous déranger, mais j'aurais besoin de quelques renseignements. » Avant qu'il n'est pu dire quoi que ce soit, elle enchaîna. « En fait j'aurais besoin de faire accorder mon piano mais aussi de faire vérifier le réglage de la mécanique. Est-ce que cela serait dans vos cordes ? »

fiche par century sex.
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MessageSujet: Re: Ces gaffes qui sont accueillies par un de ces silences que l’on peut qualifier d’assourdissant... ϟ Braeden Ces gaffes qui sont accueillies par un de ces silences que l’on peut qualifier d’assourdissant...   ϟ Braeden EmptyLun 19 Mar 2012 - 18:48




Ces gaffes qui sont accueillies par un de ces silences que l'on peut qualifier d'assourdissant...
ft Hesther McFadden


C'était un matin comme les autres. Ou presque. Dès les premières heures de soleil Braeden avait comprit que la journée serait chaude Très chaude. Et vois tout ces passants entrer dans sa boutique par seul envie de fraîcheur l'exaspérait.C'est vrai quoi, qu'ils aillent dans les pays d’Extrême Orient avec l'uniforme militaire réglementaire, ils verront ce que c'est d'avoir vraiment chaud. Alors, tout en ruminant, Braeden entreprit de remettre à jour la peinture de la devanture. Le bâtiment était ancien et un bon coup de pinceau ne ferait pas de mal. Malheureusement il n'avait pas prévu que l'entrée soit si exposé au soleil, et à la chaleur. Il ne supporterait pas son t-shirt bien longtemps. Il devait arrêter ou se dépêcher. Quant à l'idée de retirer le morceau de tissus trempé, il n'y pensa même pas. Ce serait exposé ses cicatrices. Il avait apprit à les cacher, toute. Même cette éraflure sur son avant bras qui était devenu au fil du temps une vilaine plaie infecté. Une semaine de repos parce qu'une foutu mine l'avait jeté sur un tas de rochers. Mais après beaucoup de temps la plaie c'était refermé, la douleur était partie et seule une marque de la taille d'un index tachait sa peau hâlé par le soleil d'Afghanistan. Il avait apprit à mentir, pour se cacher. Ainsi cette cicatrice était devenu une éraflure faite dans un accident de moto. Et la trace sur son mollet une connerie de gamin. Il n'aimait pas raconter la vérité à propos de ses blessures, de son passé. Il avait pourtant beaucoup aimé son passé et serait bien resté plus longtemps sur le champ de bataille. Il aurait aimé y mourir, pour tout ceux qu'il avait perdu. À la place il peignait la devanture du vieux bâtiment.

Il n'aimait pas peindre comme ça. Dans le désert, lors des jours creux, il avait adoré dessiner. Ses amis, les paysages magnifiques qui les entouraient, le peuple qu'ils sauvaient, les hommes qu'ils tuaient. Mais peindre sans rien représenter sous un soleil de plombs non merci. Vers treize heures, il laissa tomber le rouleau dans un seau d'eau et rentra. Il avait faim, il avait toujours faim. La boutique était vide, comme toujours. Il n'avait pas tant que ça besoin de cet argent. 10 ans de salaires dormaient encore sur son compte en banque. Et lorsqu'on fini lieutenant général, le salaire est loin d'être méprisable. En plus des primes de risque qu'il accumulait à force de commettre des folies. Il n'avait jamais travaillé pour l'argent, juste pour le plaisir. L'armée? Une vengeance puis une envie d'aider les gens. La boutique? Sa vie était fondé sur la musique. Depuis tout petit. Et ce n'est pas ses trois guitares, son piano et sa batterie qui prouverait le contraire.

Il passa la suite de sa journée entre lire et glander, il conseilla une jeune fille qui cherchait une méthode d'apprentissage de la basse, et un pauvre type qui avait cramé une bonne partie de sa sono. Vers seize heure le téléphone sonna; mais il ne répondit pas. Il ne répondait jamais, une simple habitude. La personne au bous du fil insista, sans succès. On ne le coupait surement pas dans un numéro inédit du Rolling Stone Magasine. Ni dans ses bouquins psychologique, le genre qui vous empêche de dormir pendant quelques temps. Il s'en fiche lui, il ne dort plus. C'est pourtant pas faute de le vouloir. Alors qu'il avait passé dix ans à dormir comme un bébé à chaque fois, malgré les dangers, les souvenirs. Il dormait de sommeils sans rêves ni danger. Mais depuis trois mois, son retour, il était prit chaque nuit de violents cauchemars, tous des images de son passé. Et il n'en pouvait plus. Il avait beau prendre des médicaments il finissait réveillé durant la nuit, plein de sueurs froides, tremblant.
L'heure de la sieste était passé, cependant il piquait du nez dans son magasine lorsque la porte s'ouvrit. Il releva la tête et se remit à lire sans regarder la personne. Il s'en fichait, c'était surement une autre pimbêche à la recherche de fraîcheur. Mais elle ne la trouverait pas ici, car le vieux ventilateur avait sauté quelques heures plus tôt. De ce fait, les instruments étaient plongé dans un four. Un four qui ne le dérangea pas le moins du monde. Ce four lui rappelait Tel Aviv, et cette journée de promenade sous le soleil de plomb. Le thermomètre avait avoisiné les 45 degrés en fin de matinée.

Cependant la personne ne le laissa pas tranquille en "flânant" dans la boutique avant de partir comme les autres. Non, celle ci ce mit à lui parler. "Bonjour, je m'excuse de vous déranger, mais j'aurais besoin de quelques renseignements." Des renseignements? Il leva la tête et ouvrit la bouche pour parler mais elle le coupa immédiatement. "En fait j'aurais besoin de faire accorder mon piano mais aussi de faire vérifier le réglage de la mécanique. Est-ce que cela serait dans vos cordes ?" Comme si il ne savait pas faire.
Pendant qu'elle lui posait la question, il s'était mis à la regarder. Dévisager plutôt. Elle souriait comme sourient les personnes qui savent que ça charme. Ses yeux clairs - ils lui semblaient bleu lagon - brillait et son visage légèrement maquillé semblait fatigué mais très rayonnant. Elle était son genre, enfin son genre d'avant. Et elle avait un piano. il avait toujours aimé les musicienne. Néanmoins elle avait eu le culot de l'arrêter en pleine lecture, ou sieste. Et elle lui avait coupé la parole. Il avait horreur de sa, depuis toujours. Il hésitait entre la rembarrer, et se montrer poli.

Il choisit la seconde option. Parce que la première, qui était sa préféré, était bien trop utilisé depuis son retour. Et les clients partaient vite. La gentillesse était loin d'être son truc. Il était.. dur. Un sale caractère, bien trop sang chaud. Mais cette fois ci, il serait gentille. Après tout cette femme qui semblait avoir son âge ne devait pas être si terrible. Aussi il posa le magasine, se redressa et lui sourit, tout en parlant, ses yeux rivées dans les iris bleu de son vise à vis. "Eh bien, je vais voir ce que je peux faire, sois je vous donne les noms de bonnes boites, ou je viens c'est comme vous le souhaitez." Puis il conclus sa phrase de son sourire charmeur, sourire qu'il utilisait à tout va lors de son adolescence. Un sourire qui fonctionnait.


Dernière édition par Braeden L. Wilde le Dim 1 Avr 2012 - 12:54, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ces gaffes qui sont accueillies par un de ces silences que l’on peut qualifier d’assourdissant... ϟ Braeden Ces gaffes qui sont accueillies par un de ces silences que l’on peut qualifier d’assourdissant...   ϟ Braeden EmptyMer 21 Mar 2012 - 15:03

Durant un instant à peine, Hesther détailla l'homme qui se trouvait en face d'elle. La trentaine tout au plus, le cheveu sciemment coiffé à l'aide d'un bâton de dynamite, tout dans son attitude jusque dans sa façon de s'habiller, indiquait qu'il était atteint du syndrome de Peter Pan. Bref, ce n'est pas bien de juger les gens uniquement sur leur apparence. Apparence loin d'être désagréable il fallait en convenir.
Alors que la jeune femme lui demandait un renseignement, concernant son pauvre piano délaissé depuis bien trop de temps, elle se senti quelque peu mal à l'aise. En effet, le vendeur ou bien le gérant de la boutique peu importe dans le fond, la regarda avec insistance. Le genre d'insistance, qui vous fait vous poser tout un tas de questions toutes plus saugrenues les unes que les autres, et qui vous donne également l'impression d'être une sorte de bête curieuse ou bien de bête de foire. Peut-être était-ce entièrement sa faute après tout, elle l'avait interrompu dans son activité apparemment très intellectuelle et ne lui avait même pas laissé le temps de souffler entre les deux phrases qu'elle venait de prononcer. La force de l'habitude sans doute. Avec ses clients ou bien face aux juges, elle était habituée à rebondir très vite, afin de ne pas se laisser démonter. Elle nota dans un coin de sa tête d'arrêter de faire cela, lorsqu'elle était en dehors de son travail. Sauf qu'elle n'était jamais vraiment entièrement hors du travail, son esprit vagabondait toujours sur un dossier en cours, sur une chose importante à ne pas oublier. Ce qui pouvait vite se révéler pénible pour son entourage, bien que celui-ci soit assez restreint à bien y réfléchir. Enfin non, sa vie sociale était loin d'être restreinte, pourtant elle n'avait guère d'accroches avec quiconque. Pas de meilleur(e) ami(e) à recenser, ne comptant que sur elle-même, elle n'avait personne à appeler en cas de gros problème ; pas de véritable amitié au final. Car avoir de véritables ami(e)s serait synonyme de risque. Ne dit on pas que l'un des bonheurs de l'amitié est d'avoir quelqu'un à qui confier un secret? Chose totalement inconcevable pour la jeune avocate. Son manque d'investissement que ce soit en amitié ou en amour était pallié par son large investissement au travail. N'avoir aucune attache sentimentale de quelque nature que ce soit, lui convenait parfaitement, elle n'avait pas besoin d'autre chose. Assez solitaire dans le fond, elle se complaisait dans différentes forme d'art, comme la musique.

Le fait de se retrouver dans cette boutique, lui fit prendre conscience que la musique lui manquait terriblement. Elle avait hâte de pouvoir s'y remettre sérieusement. Revenant à elle, elle posa à nouveau son regard sur le jeune homme. Celui-ci n'avait toujours pas décrispé la mâchoire, était-il muet? Peut-être n'avait-il tout simplement pas envie de répondre à ses interrogations. Sur le point de faire volte face et de partir presque en courant, son interlocuteur se décida enfin à lui répondre. Et bien, le moins que l'on puisse dire c'est qu'il avait eu largement le temps de choisir ses mots ainsi que le ton sur lequel il allait s'adresser à Hesther. Elle était presque persuadé qu'un combat intérieur s'était livré chez celui qui lui faisait face, voilà qui lui apprendrait à vouloir parler trop vite, ce n'était peut-être pas un comportement très avenant... Peu importe, le plus important restait sa réponse.

C'est presque avec soulagement qu'elle reçu les informations qu'il lui délivra. Ainsi elle n'aurait pas à écumer toutes les boutiques de musique de Detroit, ce n'était déjà pas si mal. Hesther trouva tout de même étrange l'association sourire de tombeur et la dernière phrase du jeune homme. Elle n'était pas sûre de vouloir le laisser entrer chez elle, sait-on jamais, peut-être était-il un psychopathe en puissance, se cachant derrière ses airs de jeune premier à qui l'on donnerait le bon dieu sans confessions. Qu'est-ce qu'elle allait s'imaginer là, il lui indiquait les solutions possibles et envisageables pour l'entretien de son piano, il faisait son travail, rien de plus. Bien que cela ne l'enchantait pas franchement, le plus simple restait sans doute de le faire venir directement, afin de ne pas passer par différents intermédiaires. Elle n'avait tout bonnement pas le temps de faire d'autres déplacements dans le but de prendre rendez-vous... Au cas où, elle emprunterait le Doberman du voisin le jour où il viendrait.

« Le plus simple est sans doute la seconde solution, j'avoue ne pas trop avoir le temps de prendre contact avec les boîtes dont vous parlez. Quand seriez-vous disponible ? »

Tout en posant sa question, elle farfouilla dans son sac griffé monogramme afin d'en extirper son agenda. Agenda de ministre, où il n'y avait guère de place pour de quelconques rendez-vous. Elle ouvrit alors le carnet lui aussi griffé monogramme, puis le parcouru rapidement, en tournant les pages à toute vitesse. Des procès en veux tu en voilà étaient programmés quasiment tous les jours et ce durant les deux prochaines semaines à venir. Elle afficha alors un air désolé avant de reprendre la parole.

« Je m'excuse, j'ai un emploi du temps assez chargé, je ne sais pas pourquoi je vous ai demandé vos disponibilités en premier... Je ne peux pas me libérer avant trois semaines. »

Elle fronça le nez avant de sourire d'un air un peu embarrassé. En attendant qu'il ne lui réponde, elle s’éventa à l'aide du livret qui lui servait à organiser toute sa vie professionnelle mais aussi personnelle. Elle ne pu s'empêcher d'ajouter :

« Quelle chaleur. Je ne sais pas comment vous faites pour tenir dans cette fournaise. »

Phrase totalement stupide et dénuée d’intérêt il fallait en convenir, parfois voire souvent, elle parlait pour ne rien dire. A partir de maintenant, peut-être devrait-elle tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler.



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MessageSujet: Re: Ces gaffes qui sont accueillies par un de ces silences que l’on peut qualifier d’assourdissant... ϟ Braeden Ces gaffes qui sont accueillies par un de ces silences que l’on peut qualifier d’assourdissant...   ϟ Braeden EmptyVen 6 Avr 2012 - 19:53




Ces gaffes qui sont accueillies par un de ces silences que l'on peut qualifier d'assourdissant...
ft Hesther McFadden


Il la dévisageait depuis quelques temps déjà quand il se mit à parler. Elle avait reculé, avait rougi. Avait-elle peur? Était-elle intimidé? elle c'était comme protégé en reculant, position de défense. Quand les personnes en face reculent, c'est par peur uniquement à cause de la peur. Peur de l'attaque, peur de l'hostilité, peur de souffrir. La peur est maître de l'homme, plus puissant que l'amour, la haine, l'espoir. Parfois, ces sentiments prennent le dessus, mais c'est chose rare. Et lourd de conséquence. Positives ou négatives. La peur, c'était ce qui avait fait vivre nos ancêtres et ce qui nous faisait vivre, nous les hommes. La peur faisait -et à toujours fait- faire d'horrible choses. La peur des représailles peu pousser à la mort. La peur de l’asseyant peu pousser à la trahison. La peur de perdre l'amour peu pousser à la folie. La peur de se voir agresser peu pousser à se retrancher, à être sur la défensive, à empêcher d'avancer. La peur de mourir peu vous empêcher de vivre. L'homme depuis la nuit ds temps est conditionner par la peur sans jamais l'apprendre. Elle est déjà loin a fond de nous. Elle fait parti de notre patrimoine génétique. Après tout, qui a dit qu'il fallait être effrayer par les loups ou les insectes, ces petites choses inoffensives.

La peur fait partie de l'homme, de la légère crainte à la frayeur, la terreur, l'horreur. La jeune femme elle semblait inquiète, perturbée. Ses yeux étaient assombris, elle avait fait un pas en arrière, mal à l'aise. À cet instant, elle n'avait pas peur de l'insecte, mais du loup. Braeden l'avait vu. Aussi avait-il baissé la tête à la recherche de l'agenda des que l'occasion se présenta, ce qui ne tarda pas à arriver. « Le plus simple est sans doute la seconde solution, j'avoue ne pas trop avoir le temps de prendre contact avec les boîtes dont vous parlez. Quand seriez-vous disponible ? » L'occasion rêvé pour masquer son gêne. Il se sentait mal. « On ne dévisage pas les gens Braeden ». Combien de fois sa mère lui avait répété? Souvent était le nombre qui lui venait. Mais le petit garçon timide qui préférait parler avec le regard était devenu un homme qui avait passé son temps à sonder le regard de ses ennemis. « Une nécessité, le regard est le reflet de l'âme après tout, non? » avait-il répondu à chaque question à ce sujet.

Le regarde dit tellement de chose. On peu y montrer peur comme détermination. Ce qui était pratique pour savoir qui interroger. L'homme terrifié parlait plus facilement que l'homme sure. Il avait souvent croisé le regard de ses adversaires. Il espérait toujours y voir de la peur, de l'envie de paix. Il avait détesté tuer ces hommes, pas assez terrifiés pour reculer. Le drapeau blanc était malheureusement si peu hissé. Mais pour lui, c'était fini. Et il savait au fond de lui qu'il lui faudrait perdre cette habitude. Pourtant, le regard en disait souvent plus que les paroles. Ce qu'il avait pu lire dans celui de la jolie brune était flou. Elle avait semblé réfléchir. Avait-elle peur qu'il... Non, pas ça, ça ne pouvait pas être "ça". Et pourtant, une voix dans ça tête lui disait que fixer les gens et sourire trop avait des conséquences fâcheuses. Il se réprimanda mentalement en se mordant la lèvre, puis commença d'une voix décontracté: « Hum... Demain la boutique ferme tôt, il n'y a jamais personne le jeudi, sinon... » Il fût arrêté par la jeune femme. Elle lui sorti qu'elle ne pouvait pas avant quelques temps, qu'elle était "surbookée" comme les grandes femmes du pouvoir. Son tailleur chic et son chignon stricte ne l'avait donc pas trompé. Elle préférait choisir. Pas de problème, Braeden tenait la boutique seul, sans vraiment d'horaire, et ça ne le dérangeait pas plus que ça de fermer une heure ou deux, si elle payait bien. Il savait restaurer des pianos et leur mécaniques, depuis longtemps. Il en jouait aussi beaucoup à la boutique, pas que son appartement soit trop petit, mais ses voisins râleraient sûrement. Déjà qu'il ne pouvait jouer de la guitare qu'à certaines heures... Ses voisins avaient beau être sympa, ils étaient assez contraignants, et pas qu'un peu. L'espace d'un instant, il se demanda comment étaient les voisins de la jeune femme. Sûrement sympa si elle jouait du piano malgré eux. Ou non, elle devait sûrement vivre dans une grande maison avec jardin et piscine avec son mari, riche homme d'affaire. Un léger coup d’œil à la main gauche, l'annulaire... Pas d'alliance, ni bague de fiançailles. Alors elle était indépendante. Classe et indépendante. Il sourit à cette idée tout en remontant la tête. Il prit un air sérieux et innocent alors qu'elle lui sortait une phrase anodine que l'on dit en été, mais sûrement moins en mars. « Quelle chaleur. Je ne sais pas comment vous faites pour tenir dans cette fournaise. » Oui en effet, il faisait chaud, très chaud. Mais il le savait, pas besoin de le dire. Néanmoins il ne fit aucune remarque, voyant bien que la brune tentait de masquer son malaise en tapant la discute. Elle semblait s'être résigné à le faire venir malgré une visible hostilité. Était il sa seul solution ? Sûrement. Il y avait peu de pro de la musique dans ce trou pommé. Il lui sourit, décontracté. « Ouais en effet il fait chaud, m'enfin c'est mieux que de crever de froid malgré grosses couches de pulls non ? » Il retourna quelques seconde à l'agenda puis il reposa son stylo et dit : « Très bien, votre date m'ira, dites le moi et je vous prend rendez-vous. C'est quel genre de piano ? Il me faudra aussi votre adresse s'il vous plaît mademoiselle... ? » Il attendit qu'elle réponde. Il espérait qu’elle lui donnerait le prénom avec, histoire de faire connaissance.

C'est alors qu'en rangeant son agenda, après avoir répondu et donner son adresse, son sac heurta une Les Paul, guitare sèche de grande renommé. Le genre d'objet que le brun considère comme de véritables reliques religieuses. Il leva les mains horrifié lorsqu'il vit basculer l'objet qui chancela une bonne demi douzaine de secondes avant de se stabiliser. Secondes qui passèrent au ralentit pour l'ancien militaire. « Mais attention ! Vous savez combien ça coûte ça Faite gaf... » C'est alors qu'elle se tourna pour voir de quoi il parlait. Le sac de la jeune femme entra alors en collision avec l'instrument. La guitare bascula, et tomba de son socle dans un grand fracas. Sous le choc, un morceau du manche se fendit en une méchante fissure. Un véritable blasphème. « Mais merde ! »
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MessageSujet: Re: Ces gaffes qui sont accueillies par un de ces silences que l’on peut qualifier d’assourdissant... ϟ Braeden Ces gaffes qui sont accueillies par un de ces silences que l’on peut qualifier d’assourdissant...   ϟ Braeden EmptyDim 8 Avr 2012 - 13:50

Le moins que l'on puisse dire c'est que cet homme avait le don de la mettre mal à l'aise. Son regard pénétrant, la façon dont il la dévisageait, tout cela lui faisait prendre conscience du moindre de ses faits et gestes. Le genre franchement désagréable, qui malgré vous, vous fait agir de façon plus qu'étrange. Le côté déjà bien gaffeur d'Heshter, ne s'en trouvait que plus exacerbé. Assurément, la catastrophe n'était pas loin. Pourquoi cette certitude ? Excellente question. Elle n'aurait trop su dire d'où lui venait cette conviction. Intuition féminine sûrement.
Le malaise naissant qu'elle éprouvait depuis qu'il avait posé les yeux sur elle ressortait sans aucun doute. Elle devait probablement avoir l'air d'une idiote écervelée avec son agenda, en le consultant à toute vitesse, en voyant à peine les pages défiler sous ses yeux. Que lui arrivait-il ? Pourtant ce n'était guère son genre de se laisser déstabiliser de la sorte. La chaleur assurément qui devait lui taper sur le système. En temps normal elle aurait rendu le regard de son interlocuteur, s'amusant à imiter son expression pour inverser la situation. Mais aujourd'hui elle en était incapable. La jeune avocate s'interrogeait sur le sens de sa réaction lorsqu'elle tomba sur une date libre au beau milieu de son emploi du temps déjà bien chargé. Elle tressauta légèrement lorsqu'il repris la parole. Elle eût presque envie de s'insulter elle-même, devant cette nouvelle réaction. Mais à quoi jouait-elle au juste ? Avait-elle décidé de devenir une pâle caricature de sa propre personne ? Ou bien de ses filles qu'elle avait pu côtoyer durant de nombreuses années - lorsqu'elle était encore mannequin et connue ; reconnue – le genre de fille sans cervelle et complètement exubérante. Non, ce n'était certainement pas ça.

Gentiment, il pris la peine de répondre à la banalité sans aucun intérêt, qu'elle venait de sortir à propos de la chaleur. Une manière de reprendre une certaine contenance, une façon de dire « regardez je suis tout à fait normale, bien que ce que je vienne de dire soit complètement sans intérêt vis à vis de la conversation » Parler du temps qu'il faisait en cette période de l'année, à croire qu'elle était tombée bien bas. D'accord, la chaleur était étouffante mais ce n'était sans doute pas une raison pour passer pour une débile profonde. Les silences un peu trop pesants avait tendance à lui faire dire tout et n'importe quoi. Tout sujet était alors bon pour rompre ce silence, ce qui après réflexion se révélait être parfois assez gênant. Difficile de changer sa nature profonde.
Malgré elle, les paroles du brunet lui arrachèrent un sourire. Ce qu'il venait de dire était plutôt pertinent.

« Vous avez sans doute raison. » A la fin de sa phrase, elle passa sa main libre dans ses cheveux. Consciente de ce que ce geste pouvait représenter, elle laissa sa main retomber presque aussitôt d'un geste lourd. S’efforçant de paraître le plus normal possible, elle rebondit presque instantanément en saisissant la perche qu'il venait de lui tendre. Posant son propre agenda sur le comptoir – on pouvait clairement y lire tous ses rendez-vous avec ses clients, des notes avaient été surlignées au stabilo. En lettres majuscules apparaissaient de nombreuses fois le mot « Procès » - elle s'empara de son stylo Mont Blanc, tourna encore quelques pages du précieux journal avant de reporter son regard sur le jeune homme. « Et bien si vous me dites qu'il n'y a personne le jeudi, partons sur le jeudi dans trois semaines … soit jeudi 28. Peu importe l'heure, je serais chez moi de toute manière, je vous laisserais mes coordonnées téléphoniques, vous n'aurez plus qu'à me passer un petit coup de fil avant votre passage. » Ce jour-là rien n'était noté, elle pourrait donc travailler depuis chez elle. « C'est un piano à queue... un Bösendorfer. Petit bijou auquel je tiens tout particulièrement. » Ce piano lui avait coûté une fortune, c'est un des premiers « objets » qu'elle avait pu acquérir après avoir été embauchée chez Murphy & Thorthon. Achat d'occasion de type un peu compulsif sans doute. Il prenait une place énorme dans son salon qui n'était pas si grand que ça. « J'habite au 781, Railway Place, le nom sur la sonnette est Mcfadden... Hesther Jyll Mcfadden. » Avait-elle bien fait de lui donner ce genre d'information ? De toute façon il aurait fini par obtenir son prénom ainsi que son nom, en arrivant devant la porte de l'immeuble.

Le cataclysme auquel elle pensait il y a quelques minutes à peine était sur le point de se produire. En rangeant son agenda dans son immense sac - d'un geste un peu trop brusque - elle fit un pas en arrière, ne sachant trop comment elle réussi à s'y prendre, et heurta durement quelque chose. Alors que le jeune homme lui intimait de faire attention, elle se retourna, pour visualiser ce qui pouvait bien le mettre en pareil état – réflexe humain mais certes un peu idiot – son sac monogramme vint à la rencontre dudit objet. Un bruit sourd s'éleva alors dans les airs, au même moment où la guitare prenait son envol vers de meilleurs horizons, avant de terminer sa course folle à même le sol avec fracas. Ce qui fit sursauter Hesther, tout comme le cri du vendeur. Un coup d’œil au sol lui permis d'analyser la situation et de rendre compte des dégâts. Le manche de la guitare était ni plus ni moins fendu. Quelle idiote. Véritable catastrophe ambulante à elle seule. Une envie soudaine de partir en courant, sans demander son reste lui pris, mais elle se retint tout de même, jugeant que cela n'aurait pas été très sympa de sa part après ce qu'elle venait de faire, malgré elle. Un air coupable apparu alors sur ses traits. Pourquoi avait-il fallu qu'elle pénètre dans cet établissement ? Rapidement, elle s’accroupit pour ramasser la défunte, qu'elle s'empressa de restituer à son propriétaire en la déposant délicatement sur le comptoir. Ne sachant trop qu'elle était la meilleure façon de se comporter ; que faire ; stressée comme rarement, elle toussota légèrement avant de reprendre la parole, l'air vraiment désolé.

« Je... ermm... je suis vraiment navrée de cet incident. Il va de soi que je vais payer les réparations ou bien le prix intégral de la guitare, pour vous dédommager. » Bien que l'argent ne sois plus franchement un problème pour elle, cela allait sans doute lui faire un gros trou dans le budget. Elle sorti son carnet de chèque en prenant bien soin cette fois-ci de ne pas causer de nouvel accident. « Dites moi combien je vous dois pour... pour cette pauvre guitare que je viens de traumatiser. » Elle grimaça légèrement alors qu'elle reposait les yeux sur le brunet. Elle était à peu près sûr qu'en cet instant précis il n'avait qu'une envie, l'étriper à main nues pour l'affront qu'elle venait de commettre, elle n'était pas spécialiste de cet instrument, mais elle en aurait mis sa main à couper qu'il s'agissait là d'une édition très particulière. A part payer pour réparer sa boulette monumentale et s'excuser à plate couture, que pouvait-elle faire d'autre ?




Dernière édition par Hesther J. Mcfadden le Lun 23 Avr 2012 - 15:57, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ces gaffes qui sont accueillies par un de ces silences que l’on peut qualifier d’assourdissant... ϟ Braeden Ces gaffes qui sont accueillies par un de ces silences que l’on peut qualifier d’assourdissant...   ϟ Braeden EmptyLun 23 Avr 2012 - 15:26




Ces gaffes qui sont accueillies par un de ces silences que l'on peut qualifier d'assourdissant...
ft Hesther McFadden



Les pages défilaient à toute vitesse. Les dates volaient dans l'air. Comment pouvait elle au juste lire si vite son agenda, et voir où elle pouvait caser le rendez vous. Braeden était assez époustouflé. Avec son tailleur, son sac, et ses nombreux mots sur son agenda, il n'avait pas de doute. elle devait être vachement importante. Il avait assez peu de personne comme ça qui venaient le voir. tous pensaient que la boutique était assez mal famé en faite. Il vit le mot PROCÈS un peu partout dans l’agenda de la femme. Elle devait être avocate, ou bien juge. Il l'imagina un instant avec une perruque blanche de vieux juge d'instruction et une robe noir bien moche, et se mordit pour ne pas rire. Puis, il l’imagina en tailleurs sexy, notant tout dans son petit carnet, alors qu'elle interrogeait un grand bandit. Puis il se mit à l'imaginer, assise mordillant son stylo et... une minute. Il se mit une grande claque mental. non mais qu'est ce qui lui arrivait enfin. Jamais il ne faisait ce genre de chose, c'était totalement déplacé. Il se mit à regarder le carnet, seulement et simplement le carnet, tout en aillant une grande conversation avec lui même. Non en faite, il s'engueulait, comme on engueule un gamin qui viens de casser un verre en jouant au ballon. Il l'écouta à peine lorsqu'elle donna le nom du piano. Il était trop occupé à se pester dessus. Il ne revint de son petit monde que lorsqu'elle lui donna son adresse, qu'il nota avec empressement, ainsi que son nom. Tout en notant, il esquissa un sourire. Elle lui avait même donné son deuxième nom. Elle devait vraiment être troublé. Elle en avait l'air en tout cas. C'était assez marrant, et gênant. Dire qu'il était la cause de ce mal être. Il s’empêcha à temps de faire une remarque la dessus et se contenta de dire, un peu rêveur. "Hesther... C'est un prénom très jolie" Et il rougit. non mais d'où ça sortait tout ça. Il n'était pas comme ça habituellement. Il n'était jamais comme ça. Il nota tout, en prenant soin de ne pas la regarder. Il était bien trop gêné pour ça.

Puis l'incident arriva. elle semblait paniqué, mais rien n'y faisait, Braeden ne pouvait s’empêcher de lui lancer un regard sombre, avec l'horrible envie de la tuer. Mais ne pouvait elle pas faire attention?? Il y avait assez de place ici non? Il avait le choix entre la faire payer en ne disant rien, ou gueuler, au prix de la faire fuir... Un client de plus ou de moins, c'est rien non? "Non mais merde! vous pouvez pas faire gaffe non? Votre cerveau de blonde en chaleur est pas assez développé ou quoi? Elle se voit merde la guitare! J'vais en faire quoi maintenant??" Elle posait l'objet sur le comptoir, visiblement déconfite. Et voilà qu'elle sortait le chèque. Braeden ne supportait pas ce genre de comportement. "Nous avons de l'argent, nous pouvons faire ce que nous voulons, quand nos le voulons, nous vous dominons et vous n 'êtes que des merde". Voilà ce à quoi il pensa à l'instant précis ou il attrapait le chèque encore vide des mains et ou il déchira le morceau de papiers."Je ne veux pas de votre argent! Non mais sérieusement, même des gamins viennent ici et font gaffe. vous n'avez absolument aucun respect ou quoi?! Les gens comme vous se croient si supérieurs?? Vous ne pouvez pas tout péter et payer juste comme ça! Je rêve ou vous e vous rendez pas compte qu'il n'y a pas que le fric dans la vie? Si vous aviez pété une simple gratte de base ok, mais vous savez ce que c'est ça?!" Il avait le manche fendu dans la main, et tendait la guitare vers la femme. Un mec qui faisait le tour les regardaient bizarrement. Braeden blêmit. Il était allé un peu loin, mais il était si furieux... Il faisait chaud, alors il avait du s'emporter. À ce moment même le jeune homme se cherchait des excuses. Mêmes lors des moments les plus dur à l'armée, jamais il ne s'était lâché comme ça, surtout pas sur une jeune femme si insignifiante et si peu dangereuse. C'est vrai quoi, la guitare était trop près, le comptoir trop peu pratique, le sac trop.. Non mais attendez, elle n'avait pas fait gaffe, pourquoi commençait il à lui chercher des excuses à elle? C'était un comble.

désolé pour la longueur
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MessageSujet: Re: Ces gaffes qui sont accueillies par un de ces silences que l’on peut qualifier d’assourdissant... ϟ Braeden Ces gaffes qui sont accueillies par un de ces silences que l’on peut qualifier d’assourdissant...   ϟ Braeden EmptyMer 25 Avr 2012 - 18:55

Il est de ces moments où deux êtres, n'ayant à priori rien à voir l'un avec l'autre, se retrouvent confrontés, se retrouvent en proie avec leur pensées, se débattant avec leurs démons intérieurs et pourquoi pas leur imaginaire. L'appel de l'ange. Communion bien étrange. Finalement, elle n'était pas la seule à être mal à l'aise, elle trouva la réaction du brunet presque craquante. La teinte que pris son visage, alors qu'il affirmait trouver son prénom joli, la fit sourire. Moment d'anthologie. « Merci » fût la seule chose qu'elle trouva à répondre. En même temps que pouvait-il y avoir d'autre à dire ? Rien, très certainement.
Après que les modalités d'usage fussent évoquées, le temps sembla s'arrêter alors qu'elle touchait l'objet alors encore non identifié un peu trop vigoureusement avec son sac. A présent, Hesther revoyait en projection mentale, la scène au ralenti, comme dans les films. Si seulement il était possible de rembobiner et de revenir à un moment stratégique où la guitare ne s'était pas encore décrochée de son portoir ; un moment où elle n'aurait pas fait un pas de trop en arrière ; un moment où...

Malheureusement il n'y a que dans les films, les mauvais films, que cela se passe ainsi. Ici pas de bouton stop, pas de bouton avance rapide. Ne lui restait plus qu'à affronter la tempête avec le plus de dignité possible. Le tsunami de jurons qu'elle allait se prendre en pleine figure sembla lui arriver dessus au ralenti. Elle eût largement le temps de voir l'effet meurtrier de cette attaque venir. Le geste rageur de l'homme la surpris, elle recula de quelques pas, alors qu'il déchirait son chèque, dont il ne voulait visiblement pas, se sentant insulté. Payer pour le dommage et le tord qu'elle venait de commettre, c'est tout ce qu'elle voulait. Jamais au grand jamais elle ne se sentirait supérieur à quelqu'un. Tout à fait consciente de ce qu'elle était et de là où elle venait, un tas de souvenirs la submergèrent alors qu'elle se faisait copieusement incendier par le gérant de la boutique en furie. Cette scène lui rappela étrangement de mauvais souvenirs, de très mauvais souvenirs, d'où son mouvement de recul, au moment où Braeden avait levé la main... non pas sur elle, mais pour lui arracher le bout de papier qu'elle tenait à la main. Revoyant Mark la brutaliser, la rabaisser plus bas que terre et lui hurler tout un tas d'horreurs à la figure, son visage se décomposa littéralement, sa gorge se serra et elle sentit les larmes lui monter aux yeux. Cela faisait pourtant bien longtemps qu'elle avait tourné la page sur tout ça, décidant de ne plus y penser et de croquer la vie à pleines dents. Mais voilà, il fallait que tout ça remonte à la surface à ce moment précis. La dernière question du jeune homme sembla la faire revenir à elle, au moment où elle baissait les yeux, afin qu'il ne vît pas les larmes qui menaçaient de dégringoler en cascades sans qu'elle pu les retenir.

« Je... je ne connais rien aux guitares... mais je me doute que... que... celle-ci est ... très spéciale. La gorge nouée, on pouvait clairement percevoir au ton de sa voix qu'elle n'en menait pas large. Ses lèvres tremblèrent alors qu'elle posait le regard sur la guitare en miette. Je... je suis désolée, je ne voulais pas vous causer le moindre tord. Elle releva les yeux sur lui, durant quelques secondes à peine, avant de fuir à nouveau son regard. Je ne voulais pas vous insulter... Elle baissa la tête. ...seulement réparer ce que je viens de commettre, je ne me pense pas supérieure à vous et je connais la valeur de l'argent, malgré ce que vous semblez croire. Fourrant d'une main tremblante son agenda dans son sac, elle dit alors : Est-ce que je peux faire quelque chose au moins pour réparer le tord que je viens de causer ? Est-ce que vous avez besoin de quelqu'un pour vous aider ? N'importe quoi, je suis prête à rendre service... »

Tout en refoulant ses larmes, elle posa enfin les yeux sur Braeden, attendant sa réponse, s'apprêtant à recevoir le manche de la guitare en pleine figure. Quand bien même cela arriverait, qu'elle ne pourrait lui en vouloir. Après tout, ce serait plus que mérité. S'il lui avait été possible de foncer la tête la première contre un mur, c'est sans la moindre hésitation qu'elle l'aurait fait, pour se punir. Se maudissant et s'insultant de tous les noms d'oiseaux possibles et imaginables, elle se tritura les mains, preuve du stress qui l'habitait actuellement. Quelle gourde, quelle idiote. Un véritable éléphant dans un magasin de porcelaine. Elle se savait gaffeuse et maladroite mais pas à ce point-ci. Comme quoi, il est toujours possible de s'étonner soi-même... bien que ce ne soit pas d'une très bonne façon. Pourquoi n'avait-elle pas glissé sur une peau de banane devant la devanture de la boutique ? Ceci afin de lui éviter la pire honte de toute sa vie, et ceci également afin de lui éviter la colère noire de cet homme. Murphy, tu n'es pas très sympa...

[HJ : Réponse bien naze, désolée]
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MessageSujet: Re: Ces gaffes qui sont accueillies par un de ces silences que l’on peut qualifier d’assourdissant... ϟ Braeden Ces gaffes qui sont accueillies par un de ces silences que l’on peut qualifier d’assourdissant...   ϟ Braeden EmptyMer 13 Juin 2012 - 16:54

VERROUILLE
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Autumn L. Savannah

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Autumn L. Savannah

AGE : 33
NOMBRE DE CONTACTS : 4217
ANNIVERSAIRE : 04/03/1991
EN VILLE DEPUIS LE : 10/04/2012
AVATAR : Mila Kunis




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