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 We scream, we shout, we are the fellen angels || Brennan & Connor

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Connor J. Malone

WELCOME TO DETROIT
Connor J. Malone

AGE : 36
NOMBRE DE CONTACTS : 203
ANNIVERSAIRE : 13/08/1987
EN VILLE DEPUIS LE : 07/12/2012
AVATAR : Sebastian Stan




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MessageSujet: We scream, we shout, we are the fellen angels || Brennan & Connor We scream, we shout, we are the fellen angels   || Brennan & Connor EmptyDim 9 Déc 2012 - 14:13




We scream, we shout, we are the fallen angels

« -L'ampoule ! Sans elle Roger vas mourir ! -Roger! Sans lui l'ampoule n'a aucunes raison d'être ! » ► Bob & Patrick
Connor était au boulot depuis une heure et rien ne semblait aller. Il manquait des dossiers que les agents n'avaient pas remit en place et ça l'énervait profondément. Il en avait besoin pour poursuivre une affaire plutôt délicate et sans cela, il était impossible de faire quoique ce soit. Alors il descendait aux pièces à convictions, remontait à l'accueil demander à sa collègue, puis dans son bureau où son partenaire était dans le même cas. Tous deux travaillaient ensemble depuis un an maintenant. Ils s'entendaient bien dans le travail et en dehors, mais depuis quelques semaines, Connor ne restait plus aussi tard et n'allait plus manger avec Andy. En effet, quelque chose avait changé dans la vie du jeune homme. Non, il n'avait pas trouvé une fille à entretenir. Il avait juste retrouvé la personne la plus importante à ses yeux : son meilleur ami. Brennan venait de sortir de prison et son ami voulait rattraper le temps perdu, profiter de sa présence. Leur complicité était restée intacte et n'avait pas faiblit malgré les barreaux qui les avaient séparés. Brenn' n'avait jamais voulu qu'il vienne le voir là bas, ce qui avait grandement inquiéter le lieutenant. Sans rien dire, il avait demandé à un gardien qu'il connaissait de lui donner des nouvelles. CJ avait très peur qu'il se fasse violer en prison. Les flics pourris n'étaient pas le bienvenue, encore moins que les autres prisonniers. Brennan ne voulait pas en parler. Il ne voulait rien dire, juste oublier ces deux ans très dur pour lui. Il était marqué, tant mentalement que physiquement. Connor avait vu certaines cicatrices sur son corps, ce qui avait le don de le faire grimacer. Bien entendu, lui-même arborait de magnifiques cicatrices, dont une plutôt large à la gorge, mais il ne s'en occupait pas. Il était toujours aux petits soins pour Brenn' car celui-ci avait toujours était là pour lui.

L'agent Malone n'avait pas eu une vie facile. Predre sa mère à six ans avait été traumatisant et outre le psy et son ami, il n'avait jamais évoqué son mal-être. Il n'avait pas peur ni honte de pleurer dans les bras de son frère de cœur. Il l'avait fait plusieurs fois, comme à la mort de son père où il avait finit, dévasté, dans le salon des Lancaster. Cette famille était la sienne maintenant. Il aimait chacun des enfants Lancaster. Les parents beaucoup moins en revanche. Le père était u pourri pour qui il éprouvait un méprit totale. Il aurait aimé le dénoncer, lui coller son poing dans la gueule pour être ce qu'il était. Par respect pour son ami, il ne l'avait pas fait, mais voir tous les jours cet homme lui foutait clairement la rage ! Quant à la mère Lancaster, qui avait été si gentille avec lui, il avait bien du mal. Elle dénigrait trop son fils, persuadée qu'il était pourri. Se taisant, Connor continuait sa vie et à présent que son Brownie était sorti, ils vivaient ensemble dans un superbe appartement que la paie de Connor avait aidé à payer. Le loyer était divisé en deux oui, mais le sérieux du métier de Connor avait fait occulter au propriétaire le passé de Brennan qui n'était pas au mieux de sa forme. Un flic paierait toujours le loyer, à moins d'être mort, alors il n'y avait aucun soucis. Et puis, les garçons avaient réellement voulu CET appart' là ! Grand, deux chambres, une salle de bain avec baignoire, une cuisine toute équipée et high-tech. Sans oublier ce superbe salon où ils se prélassaient la plupart du temps devant la télévision. Que demandait de plus !

La fin d la journée arriva rapidement. Connor avait terminé son rapport, un stagiaire ayant eu tout le loisir de fouiller le poste de police. Fier de lui, il enregistra son rapport et s'étira de tout son long sur sa chaise. Pas d'enquête pour l'instant, pas pour aujourd'hui du moins. Les équipiers avaient aidé à l'arrestation d'un braqueur qui avait tué trois personnes en deux cambriolages. Il allait passer en jugement, eux avaient terminé. « Alors CJ ! T'as quoi de prévu ce soir ? » lança Andy de l'autre côté du bureau. « J'vais resté à la maison, avec Brenn'. Soirée films d'action avec un bon repas. Rien d'extraordinaire. Et toi mec ? » demanda-t-il. « Ma femme n'étant pas là, j'vais rester avec les gosses. » Andrew avait deux enfants adorables, bien que du point de vue de Connor ce soit trop jeune de faire des gamins à vingt-cinq ans. Lui ignorait s'il en voulait. Après avoir vu le drame de sa vie, il ne souhaitait à personne de vivre cela. L'idée de faire subir à ses enfants ce que lui avait subit le terrorisait. Il ne se voyait pas rentrer le soir et voir des visages soulagés de son retour. Il aurait aimé une vie normale, vivre avec une femme qu'il aimait et s'occuper de mômes. Mais pour le moment, il n'avait pas trouver chaussure à son pied comme on dit, alors il avait le temps de s'organiser pour l'avenir. Il ne se voyait pas avec un avenir. Il s'attendait à crever à chaque tournant, comme si le destin lui réservait un sort funeste.

La route ne fut pas longue jusqu'à la maison. Trouvant une place à quelques mètres de l'immeuble, Connor s'alluma une clope tout en remontant à l'appartement. Cet cigarette était la meilleure. Celle de fin de journée. Depuiq qu'on ne fumait plus dans les bureau, il était plus frustré, mais il se rattrapait le soir. Il fumait dans l'appartement, dans la cuisine, en ouvrant la fenêtre pour éviter de filer un cancer à son colocataire qui avait l'habitude. Rien dans le frigo hormis des bières. Il serait temps de faire les courses. Coco ne bossait pas demain il ferait une liste et irait, comme un gentil homme de maison. Pour le moment, il alla s'affaler sur le canapé, une bière à la main. Sur la table basse, il y avait des publicités de restaurants qui livraient. Ce soir, le jeune homme avait bien envie de ne pas se prendre la tête. Allumant la télévision qui montrait des images de Nickleodeon, dernière chaîne regardé, il ne chercha pas à changer. Le but était de se détendre devant des conneries pour oublier qu'il faisait un travail compliqué. Il aurait pu changer et regarder des séries comme les CSI ou Law and Order, mais c'était trop de similitudes avec ce qu'il faisait tous les jours. Alors il laissait les dessins animés en scrutant son portable pour envoyer quelques SMS. Une demi-heure plus tard, le cliquetis de la serrure retentit dans l'entrée. Son meilleur ami venait de terminer sa journée lui aussi. Sans se lever, le policier renversa sa tête vers l'arrière, apercevant son pote à l'envers. « Salut mon frère ! Ça a été aujourd'hui ? » s'enquit-il en restant ainsi posé, sur le sofa. Le bien être de Brennan était ce qui comptait le plus aux yeux du jeune homme. Il mettrait toujours de côté ses problèmes pour lui venir en aide. Il était prêt à tout pour lui. Brenn' avait les mêmes traits que sa jeune sœur, CJ avait toujours trouvé que les trois Lancaster se ressemblaient bien plus qu'on le disait. À force de les voir, il pouvait dire ce que les jumeaux avait en commun avec leur aîné, avec leurs parents. Et Leen avait la même façon de froncer les sourcils ou de sourire. Bien que cela soit bien plus atirant venant d'elle que de son ami !


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Dernière édition par Connor J. Malone le Lun 10 Déc 2012 - 14:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: We scream, we shout, we are the fellen angels || Brennan & Connor We scream, we shout, we are the fellen angels   || Brennan & Connor EmptyLun 10 Déc 2012 - 5:52

« I'm gonna make this place our home »

Une journée presque banale, je n'avais eu aucune envie de me lever à vrai dire, et je ne comprenais pas l'intérêt de devoir bosser dans le cimetière alors qu'il neigeait. Je ne pouvais presque rien faire hormis squatter dans la petite cabane ou il y'avait un vieux poêle, des toilettes, un lavabo, un mini frigo et une cafetière, une petite table et deux chaises. C'était déprimant d'être ici, mon contrat exigée ma présence qu'il pleuve, vente ou neige, même si ça signifiait rester dans cet endroit sordide. Je me disais que dans deux ans, je pourrais à nouveau faire un job plus en adéquation avec moi-même, même si je me doutais que peu de personne voudrait engager un ex-flix ex-taulard... Je n'avais plus rien de bon sur mon CV vu que j'étais obligé de parler des deux dedans pour ne pas me faire virer si mon patron venait à le découvrir par hasard. Je buvais le café immonde que la mairie achetée elle-même. "Demain je ramène un paquet..." Oui, à force de rester ici, on finissait par se parler à soi-même. J'entendis des petits coups à la porte. Fronçant d'abord les sourcils sans me lever, je fixais la fenêtre à la recherche d'une silhouette potentielle, mais je ne vis rien. "Un oiseau sûrement." Les coups se répétèrent. Titillé, je pris la peine de bouger mon cul de ma chaise afin d'aller ouvrir la porte et de me retrouver face à un petit bonhomme d'à peine deux ans qui se mit à pleurer dès qu'il me vit. "Hey mais... qu'est ce que tu fais là toi ?" Il me tendit les bras, il avait le nez rouge, la peau glacée, il avait perdu son bonnet et des gants, et une chaussure à force de marcher sûrement. Je le pris dans mes bras et l'enveloppa dans une couverture avant de sortir à nouveau avec lui dehors. La meilleure solution aurait été de le laisser au chaud, mais entre le poêle, la cafetière, et la vétusté de la cabane, je ne voulais pas prendre se risque. A vrai dire, une fois sous la couverture, il s'endormit calmement alors que je me mis à arpenter le cimetière à la recherche de ses parents. Ca n'avait rien de vraiment facile, il neigeait de plus en plus fort, mes traces se recouvraient rapidement, et puis imaginez un cimetière pour une ville comme Détroit, il était immense. Bien souvent je devais fait le tour avec la tondeuse pour aller plus vite. C'était cool d'avoir un engin roulant, même si une voiturette de golf aurait été plus classe ! Quoi qu'il en était, ça faisait déjà 15 bonnes minutes que je marchais jusqu'à ce que j'entende une voix féminine crier au loin. Je pris la peine de me diriger vers elle et tomba sur une jeune femme, elle devait à peine avoir.. 19 ou 20 ans, mais elle était vraiment jolie. Elle tenait la chaussure manquante en main et quand elle nous vit, elle se précipita sur moi. "Tommy... mon bébé..." Je lui tendis le petit qui dormait toujours, elle l'enlaça en souriant et pleurant. "Merci de l'avoir retrouvé... Je venais juste.... voir la tombe de ma mère, et il a filé pendant que je répondais à un appel... merci, merci, merci...." "Pas de soucis, mais vous devriez rentrer. Et gardez la couverture, ça le laissera au chaud." Elle m'embrassa sur la joue spontanément avant de s'en aller.

Je fixais le cimetière qui se couvrait un grand manteau blanc, Il fallait que je retourne à la cabane avant de finir congelé comme un esquimau. Ce n'était plus vraiment évident de ce repérer, mais il fallait y arriver. Je repris ma marche en écoutant de la musique. Et sans que je n'y comprenne rien, mon corps tomba lourdement dans une tombe qui venait d'être creusée. La neige m'avait trompé l'oeil, et je n'avais pas vu le trou en m'approchant, normalement, l'entreprise les faisant aurait du mettre des cônes de signalisation tout autour. Ils avaient du s'en aller en douce avant sans le faire. J'essuyais le sang sur mon front, ma tête avait heurté une petite pierre alors que mon poignet avait du se fouler vu la douleur que ça provoquait. Moi qui était gaucher, ça n'aller rien arranger. Heureusement, elle n'était pas pleinement creusée, environs 1m20 ou 30 seulement, mais avec la neige et le vent... plus mon poignet endommagé, ça n'allait pas être des plus évident à sortir de là. "HE HOOO Y'A QUELQU'UN !!" Franchement, j'étais stupide de croire que quelqu'un pouvait encore ce promener ici alors que c'était une des premières journées de neige. Je grimaçais en essayant de me sortir de là, mais c'était peine perdu. "Rah... " Je tenais mon poignet en soupirant avant de prendre mon téléphone qui n'avait absolument aucun réseau. "HE HOOO !! J'AI BESOIN D'AIDE !! HEEE !!" A vrai dire, il se passa une grosse demie heure pour que quelqu'un ne m'entende vociférer. C'était un flic que j'avais connu, il avait une quarantaine d'année et me fixa longuement. J'avais peur qu'il ne me lasse là pour me donner une "leçon" à sa manière. Mais il se mit à genoux me tendant les mains pour m'aider à sortir de là. Il vit que j'étais congelé et blessé et m'emmena dans sa voiture pour que je puisse me réchauffer et m'emmena à l'hôpital directement. Je détestais officiellement cette journée. "Merci..." "De rien." Aucun autre mot ne sortit de nos bouches. Il me déposa à l'accueil des urgences et se chargea lui-même de prévenir mon supérieur qui se mit à râler comme d'habitude. Une infirmière s'occupa de moi, puis un médecin, on me fit passer un scanner pour la tête et une radio pour le poignet. Il fallut moins d'une heure pour que le verdict tombe. Aucun traumatisme crânien, mais une bonne entorse au poignet gauche. Trois jours de repos, des anti-douleurs, un bandage au poignet avec une écharpe pour laisser le bras au repos, des straps sur le front. L'infirmière m'appela un taxi afin de me faire rentrer. J'imaginais déjà la tête de Coco en me voyant rentrer dans l'état là. "Pas besoin de payer, l'infirmière l'a fait quand je suis arrivé." J'haussais un sourcil de surprise avant d'ouvrir la porte. Il fallait que j'aille la remercier un jour. Je pris le chemin de notre petit chez nous, à peine la porte ouverte, j'entendais déjà Connor me parler, ce qui eut le don de me faire sourire. De l'extérieur, beaucoup aurait pu nous prendre pour un couple homo, on se câlinait, on s'embrassait même la joue parfois, parfois j'aimais bien lui claquer le cul pour le faire chier. On était des âmes soeurs, des vraies, on avait pas besoin de s'aimer passionnément à la Roméo et Juliette pour l'être. On se comprenait dans un regard, on était fusionnel, on était des amis, des frères, des moitiés. Je n'avais pas besoin de coucher avec lui pour savoir que je pouvais donner ma vie pour lui. Notre amitié faisait partit de ses exception qui pouvaient traverser tout les calvaires. Je vis sa tête de Patrick enpuddingué totalement choqué lorsque j'ôta mon manteau et que mon bras fut dans son champs de vision. "C'est plus impressionnant que ce que ça représente, je t'assure. C'est une simple entorse et une petite bosse a la tête ! Je suis tombé dans une tombe à cause de cette foutue neige et de ses cons qui avaient pas mis de panneau de signalisation." Je pris un coca dans le frigo, il était si vide que ça en faisait presque pitié. "Demain faut faire des courses chaton !" Je riais un peu avant de venir à ses cotés. "Tu me l'ouvres s't'eu plait !" Je lui tendais ma canette en faisant une tête de Brownie battu. "C'était une vraie journée de merde, je suis content d'être rentré, en plus, ma mésaventure me donne 3 jours de repos, du coup demain je pourrais être avec toi la journée, et on fera les courses ensemble et tout." Je soupirais et pris une gorgée de coca une fois ma canette ouverte avant de poser ma tête sur la haut du dossier du canapé en fixant le plafond. "Parfois le lycée ça me manque, on était bien à l'époque là, et nos seuls soucis c'était de savoir si on avait pas des boutons sur la gueule et de savoir si Melissa me préférait ou te préférait." J'eus un petit rire avant de voir les prospectus sur la table. "Tu commandes pas chinois ou japonnais, j'arriverai jamais manger avec des baguettes ! On commande pizza ? deux maxi géantes avec des desserts ? J'ai trop faim !"
@Saku's
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MessageSujet: Re: We scream, we shout, we are the fellen angels || Brennan & Connor We scream, we shout, we are the fellen angels   || Brennan & Connor EmptyLun 10 Déc 2012 - 13:49




We scream, we shout, we are the fallen angels

« -L'ampoule ! Sans elle Roger vas mourir ! -Roger! Sans lui l'ampoule n'a aucunes raison d'être ! » ► Bob & Patrick
C'était toujours un plaisir pour Connor de vivre avec son meilleur ami. Il ne se passait pas un jour sans qu'ils ne soient ensemble, comme avant. Depuis qu'il était allé le chercher à la prison, il ne l'avait plus quitté. Il avait longuement occupé toutes ses pensées, craignant pour sa vie. Maintenant qu'il était avec lui, sortit de cette merde, il ne le laisserait plus faire de conneries ! Il l'avait couvert parce qu'il l'aimait. Il comprenait son geste. Lui-même aurait tout fait pour avoir prit cette balle à la place de son père, pour qu'il soit en vie. C'était au temps où, seul dans sa dépression, il avait souhaité mourir... La vie continuait et devenait un peu plus joyeuse de jour en jour. Le simple fait de voir son ami rentré à la maison le prenait au cœur. Les gens n'ont jamais rien comprit à leur amitié. Ils avaient grandit ensemble, étaient allées dans les mêmes écoles, bien souvent les mêmes classes. Ils étaient pire que des frères siamois ! Ils avaient eu quelques colères, mais rien de grave, ils adoraient passé du temps ensemble, comme s'ils avaient toujours quelque chose à se dire. Passer vingt-cinq ans de sa vie avec quelqu'un comme Brennan avait permit à Connor de ne pas lâcher prise, de ne pas sombrer dans les pires moments. Alors quand le juge avait envoyé le blond en prison, il avait fondu en larmes, dévasté. On lui prenait son bien le plus précieux, il ne l'avait pas supporté.

Aujourd'hui il était là. Il reprenait sa vie en main et Connor s'assurerait de ne plus jamais être aussi seul qu'il ne l'avait été durant deux ans. Il lui sourit dès qu'il passa la porte. Mais lorsque Brennie enleva sa veste, les yeux de son ami changèrent d'expression. « Qu'est-ce que... ? » demanda-t-il en voyant son bras en écharpe, se redressant sur le canapé. Il avait subit tellement de maltraitances que la vision d'une blessure l'inquiétait. Mais le grand blond assura qu'il allait bien. Il était tombé dans une tombe, ce qui fit malgré tout rire le jeune agent de police. « Y'a vraiment qu'à toi que ça peut arriver ce genre de truc sérieux ! Viens te poser, ça ira mieux. » fit-il en lui désignant le sofa d'un signe de tête. Il n'en revenait pas et tenta d'imaginer la scène dans sa tête. En fait, Brenn' était comme un personnage de dessin animé, un peu maladroit et potache. Un vrai Bob l'éponge ! Il méritait bien ce surnom. D'ailleurs, sur le portable de Coco, on pouvait voir s'afficher la photo d son ami tenant une peluche de Bob lorsque celui-ci appelait. Ils avaient tous deux leurs petits noms affectueux, leurs délires, leur langage. Il y avait des voisins qui les prenaient pour des gays ! Connor était purement hétéro et n'avait jamais eu aucune tendance ni pensée de ce style pour aucun homme, mais il aimait s'amuser et rire de ses voisins. De temps à autre, quand il croisait ceux du bout du souloir, il se rapprochait de Brennan en le regardant amoureusement, l'appelant « mon coeur », parce que c'était énormément jouissif que de se moquer des autres !

La porte du frigo s'ouvrit et la même réflexion traversa l'esprit des deux colocataires. « Ouais j'comptais les faire, mais après une journée si chiante, j'aime mieux être ici avec toi ! » Prenant une nouvelle gorgée de bière, le gentil petit handicapé amena sa canette afin que son ami lui ouvre. « Bien sûr. Tiens princesse ! » Il lui tendit la canette et en profita pour observer sa blessure à la tête. Il n'était pas très doué pour le coup ! On trouve ça drôle à la télé, quand les personnages se prennent les pieds et finissent dans une tombe ou se réveille à la morgue, mais en réalité, c'était quand même assez angoissant. Brennan s'en tirait bien. Baissant d'un cran le volume, le policier écouta son vis-à-vis lui conter sa journée qui avait été aussi chiante que la sienne. En signe de compassion, il frotta doucement l'arrière du crâne de son ami. « Parfois le lycée me manque, on était bien à l'époque là, et nos seuls soucis c'était de savoir si on avait pas des boutons sur la gueule et de savoir si Melissa me préférait te ou préférait. » lança le blond. Connor rit vivement. « Ah ouais ! C'était le bon temps ça ouais. On avait pas de complications... Mais pour info, Melissa était en kiff sur moi ! » rétorqua-t-il d'une voix conquérante, un clin d’œil bien placé. Les deux s'étaient souvent disputés les faveurs de la demoiselle, par pur esprit de compétition. Ils avaient toujours été grands, beaux et forts, ce qui attirait nombre de prétendantes. Mais Connor aimait se plaire à dire qu'il était le plus beau des deux, le plus fort, juste parce que c'était lui ! Il avait la classe et s'était fait la moitié des nanas de terminale quand il était en première. Le pied totale, la bonne époque ! Celle ou rien ne les touchaient.
Son estomac le rappelant à l'ordre, une douce voix lui intima de commander à manger. Il est vrai qu'il était l'heure de s'en mettre plein la panse et ce n'est pas le brun qui rechignerait à remplir son ventre. Manger était un passe-temps presque aussi bon que le sexe si on savait où commander. « Oh ! Moi qui envie d'un chinois justement ! » dit-il, un large sourire sur le visage. « Pizza alors ouais. Double pepperonni et hawaïenne ? On tapera dans les deux. Est-ce que tu voudra que je te fasse manger aussi mon petit chou ? » Dans cette bonne humeur, le lieutenant attrapa son portable et se hâta de passer commande. Leur pizzeria préférée était en général assez rapide pour les livraisons, mais avec la neige, ça risquait de prendre un peu plus de temps. On avait l'habitude de ce temps pourri en début d'hiver et pourtant, les gens n'étaient jamais prêt pour les premières neiges, violentes chaque années. Hop ! Il n'y avait plus qu'à attendre. Reposant son téléphone sur la table basse, Connor se tourna vers son ami. « Tu veux faire quoi ce soir ? Un truc qui te détende et qui ne te fasse pas utiliser ton bras. T'en a pour combien en temps comme ça ? On prendra des trucs que tu peux ouvrir facilement demain, que tu joue pas au con en essayant d'ouvrir une conserve. dit-il en se passant la main dans ses cheveux, les passant en arrière, sa main glissant jusqu'à son cou où il pouvait sentir sa cicatrice. Il était fatigué lui aussi et son jour de repos était le bienvenue. « Tu te souviens de la nana qui bosse aux archives ? Elle m'a foutu mon dossier en cours dans son panier, je l'ai cherché toute la journée ! Y faudrait qui se décide à la virer un jour, j'en ai marre de courir après mes doc' ! Tu m'aurais vu, je l'aurais éclaté ! » confia le jeune homme, partageant son désarrois avec son voisin de sofa. Il connaissait en effet cette femme stupide que Connor avait de plus en plus de mal à supporter pour son travail bâclé.


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MessageSujet: Re: We scream, we shout, we are the fellen angels || Brennan & Connor We scream, we shout, we are the fellen angels   || Brennan & Connor EmptyJeu 13 Déc 2012 - 7:32

« I'm gonna make this place our home »

"Merci Connard... euh Connor ! Pardon Patrick." Je le regardais avec un petit sourire en coin, riant de ma connerie, j'adorais le faire chier avec son prénom. Connard, Cocotte, Coco, Con, Connifère... Et ouais, j'en avais de la répartie. Faire chier mon Coco était un des grands plaisirs de ma vie, peut-être parce qu'on savait que c'était tout sauf méchant. On avait jamais eu vraiment de prise de tête tout les deux. Ce qui nous différenciait pas mal de vrais frères, ou même d'amants. Ce qui eut le don de me faire sourire alors qu'à cause de sa remarque je manqua de m'étouffer en buvant mon soda. "Mais bien sûr... C'était moi qu'elle kiffait, et elle avait peur de toi donc elle m'approchait pas !" En réalité, je n'avais jamais pu comprendre pour qui elle avait eu son fameux béguin, si ça se trouvait, elle nous faisait juste tourner en bourrique dans le but de nous faire chier. Mais au final, on en riait plus qu'autre chose. Lorsqu'il plaisanta sur le chinois et la pizza, je ne pus m'empêcher de lui donner un coup de pied pas franchement violent, mais quand même. "Shut up !" Je riais en fixant le plafond le laissant discuter de tout et de rien comme à notre habitude, parfois on ne se disait rien pendant des heures, et parfois on arrivait pas dormir de la nuit tellement on voulait discuter. C'était étrange par moment, mais j'adorais vraiment ça. "Tu sais quoi ? J'avais presque envie de changer de pizza... mais en même temps j'me dis que si j'en prenais une autre, les deux là m'auraient trop manqué." J'eus un rire nerveux, je me sentais si con. Je le regardais passer commande en priant pour qu'ils arrivent nous livrer, après tout ce qui s'était passé aujourd'hui, j'avais vraiment faim. Et vu le vide intersidéral qu'il y avait dans le frigo, il ne fallait pas compter sur lui pour nous donner à manger. A la limite on allait pouvoir trouver un pot de glace dans le congélo et des céréales (sans lait bien sûr, c'est tellement plus drôle.) Je l'observais parler et se passer la main dans les cheveux, c'était un de ses nombreux tics, il le faisait souvent, surtout que ça finissait forcément par une frêle caresse sur sa cicatrice. Je suivais son geste des yeux sans rien dire alors que je ne pouvais m'empêcher de sourire lorsqu'il proposa d'acheter des trucs simples. Je le connaissais, il se moquait de moi pour le coup de la tombe et du fait que j'étais un peu bloquée pour faire les choses seul, mais au fond, il était inquiet. "J'ai envie de rien foutre... en faite si j'ai une envie, mais maintenant c'est mort." Je buvais encore en le regardant alors qu'il racontait ses mésaventures. "Ah oui, Gladys !" Je ne pus m'empêcher de rire, elle était... elle faisait partie du décor quoi. "La pauvre vieille, pourquoi tu veux qu'ils la virent ? ça va leur coûter trop cher en licensiment ! Faut attendre sa retraite, et ça devrait pas tarder, enfin j'espère... " J'haussais les épaules en riant, le regardant toujours avant de me remettre bien assis sur le canapé. "J'ai l'impression que tu parles de tout et rien pour ne pas parler du vrai sujet qui te tracasse !" Je mis la chaine musicale avant de le regarder. "J'veux qu'on reprenne le groupe... J'ai un ami pianiste prêt à jouer le jeu, je me mettrai à la guitare, toi à la batterie, et je chanterai... J'en ai... marre du cimetière et c'est que le début, le temps de ma conditionnelle, je devrais forcément être là-bas... donc encore deux ans à tirer... c'est horrible comme sentiment. J'ai déjà l'impression d'avoir foutu ma vie en l'air pour..." Pour un gros con.. Avant, j'avais l'impression que mon sacrifice n'était pas vain, que c'était bien de sauver son père... Utopiquement, j'avais toujours cru qu'un jour il serait venu me sortir de là, mais rien... même pas un merci. Heureusement que Coco avait pu veiller sur les jumeaux en attendant. "On était heureux quand on jouait. Après tout. Mais je sais que tu bosses beaucoup, et que durant tes jours de repos, t'as pas forcément envie de faire ça, mais... Je sais que faire ça sans toi, j'y arriverai pas. Même si j'ai réussi à chanter devant tout le monde au shooter la semaine dernière, j'en reviens toujours pas d'ailleurs de ça." Je riais faiblement en prenant une dernière et longue gorgée de soda. "Au fait, pour une fois qu'on peut discuter... t'as personne en vue ?" Je voyais bien les regards entre Leen et lui, mais ils étaient aussi couillon l'un que l'autre. Je n'allais jamais râler si ils avaient envie d'essayer d'être ensemble. Bien que je craignais que ça ne se passe mal... et que du coup je ne doive finir par choisir entre mon frère de coeur, et ma soeur de sang...
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MessageSujet: Re: We scream, we shout, we are the fellen angels || Brennan & Connor We scream, we shout, we are the fellen angels   || Brennan & Connor EmptyMar 18 Déc 2012 - 21:30




We scream, we shout, we are the fallen angels

« -L'ampoule ! Sans elle Roger vas mourir ! -Roger! Sans lui l'ampoule n'a aucunes raison d'être ! » ► Bob & Patrick
Levant les yeux au ciel, Connor avait rejoint son ami sur le canapé. C'était bon de se poser un peu, après une journée de boulot merdique. Le policier aimait son métier, il avait tout donné pour entrer à la crim', il était destiné à traquer les méchants. Mais aujourd'hui, il avait été particulièrement agacé par ses collègues incompétents qui rangeaient des dossiers non classés dans les archives. Ok elle était vieille, la petite Gladys, mais ce n'était pas une raison. Mais pour l'instant, ils étaient bien là, de vieux amis, comme si rien ne pouvait plus les toucher. Les deux amis se rappelaient le bon temps, se chamaillant sur cette jolie Melissa qui avait fait chavirer leurs cœurs le temps d'une année. Aucun d'eux ne pouvait prétendre l'avoir intéressé plus que l'autre et pourtant ils se mettaient en compétition. Heureusement, maintenant ils ne le pouvaient plus. Non pas que Connor ai peur de perdre face à son ami, mais tout simplement parce que la fille qui l'intéressait était la sœur de Brennan... Mais il ne tenait pas à en parler et se contenta de répondre à son ami par une grande tape sur la cuisse de celui-ci. « C'est toi qui devrait plutôt avoir peur de moi, Bob ! Je suis adulé. » dit-il en riant.

Connor n'avait pas rit d'aussi bon cœur depuis des années. Deux pour être exact. Son cœur se serrait à l'idée de tout ce que son meilleur ami avait pu vivre en prison. Il s'inquiétait en permanence pour lui, même lorsqu'il était à côté de lui. Brennan trouvait toujours matière à changer de sujet malheureusement, se refusant de rassurer son ami. Il lui disait juste qu'il allait bien, qu'il voulait oublier ; la prison transforme les hommes, on le voit chaque jour qui passe, surtout dans leur métier. Oui, Brennan était un bon flic, un de ceux qui sacrifierait leur vie pour sauver celle des autres. En revanche, Coco ne souhaitait pas aborder ce sujet là, encore trop en colère contre le père Lancaster qui n'avait rien fait, pas faute de lui faire des remarques ou de le toiser avec haine.
Pour la petite soirée d ce soir, ce serait tout simplement pizza et papotages, sans parler de problèmes. Les deux amis se remirent rapidement à rire en choisissant leur menu habituel. Ils jouaient les vieux couples ancrés dans leur routine. Cela avait quelque chose de rassurant. Connor avait toujours vécu dans l'instabilité. Très jeune on lui avait ôté un pilier de sa vie et il n'avait jamais pu se remettre de cet événement. À peine l'avait-il fait, grâce au soutien de ses amis, que l'on enlevait le deuxième pied de son tabouret. Tout s'était effondré en lui lorsque l'inspecteur Malone père fut tué... Plus qu'un pied à son équilibre précaire. Qui lui fut retirer le temps d'un instant, comme pour regarder le pendu se balancer dans le vide, attendant qu'il rende son dernier souffle... Mais le jeune homme s'était toujours battu. Il avait tenu bon et sa vie redevenait de plus en plus normale. Alors peut-être que lui et Brenn' avaient prit leurs habitudes de vie comme un mécanisme bien huilé, mais rien ne lui ferait plus plaisir que de continuer ainsi pendant encore dix, vingt ans sans que cela ne change.

Après le coup de fil à la pizzeria, qui avait assuré pouvoir les livrer, Connor demanda à son ami ce qu'il voulait faire ce soir. Il était dans le même optique que lui apparemment. L'un comme l'autre ne savait pas quoi faire, alors le lieutenant entama son récit de la journée et ses péripéties avec le charmante Gladys des archives... « La retraite ? Il serait temps qu'elle la prenne ouais. Elle voit même plus si nos dossiers sont marqué « classés » ou non ! J'ai courus après toute la matinée. Heureusement qu'on a des stagiaires compétents. Mais bon, la vieille Gladys est beaucoup moins charmante que quand on était gosse ! » ajouta-t-il en se pinçant les lèvres. Enfants, ils avaient eu l'occasion de retrouver leurs pères au commissariat et Gladys était à l'époque à l'accueil, toujours gentille et souriante avec eux. On ne savait pas vraiment à quoi était du son changement de comportement, mais en prenant de l'âge on doit devenir plus aigri ! Connor se refuserait presque à grandir en voyant ça.
« J'ai l'impression que tu parles de tout et rien pour ne pas parler du vrai sujet qui te tracasse ! » lâcha soudain Brennan, ce qui coupa net son voisin de sofa dans son élan. Ne sachant quoi dire, Connor lui jeta un regard en coin suspect. Il est vrai que nombres d'interrogations brûlaient les lèvres du jeune agent, mais aucune ne parvenaient à en franchir le seuil. Restant coi durant un instant, le cœur battant et les yeux regardant d tous côtés, la voix de Brennan s'éleva de nouveau, se mettant à parler de musique. Ouf, se dit ce dernier. Il valait mieux parler de musique que des problèmes sous-jacents. Le blondinet avait une envie certaine de reformer avec son Coco préféré le groupe qu'ils avaient. Ou plutôt le semblant de groupe. Ils jouaient de quelques instruments et si, comme le disait Brennan, il avait trouvé un clavier, le rêve était tentant. Fixant l'écran quelques secondes, le brun s'imagina à la place des artistes, derrière une batterie. Il en avait une plus jeune, et regrettait de ne pas avoir jouer plus longtemps. Connor était un peu plus réaliste, la vie l'ayant endurci. Il avait cessé de taper sur les tambours pour le faire sur un sac de frappe. « Pour un con... » ne put-il s'empêcher de dire tout bas, terminant la phrase de son ami... Mais l'idée générale de la musique était bonne et le fit malgré tout sourire. Le Brownie joli avait plus d'aspirations que de rester dans ce cimetière, en particulier jusqu'à la fin de sa probation. Ce devait être une horreur d'être privé de sa passion, de sa carrière. Le policier n'avait pas le temps forcément pour cela, mais si ça tenait à cœur à son frère, il le ferait. Parce que rien n'est plus important pour lui que de savoir sa moitié heureuse. Ça pouvait sonner gay, mais ceux qui les connaissaient savaient que rien ne pourrait éloigner des amis comme ça. Ils étaient aussi proches que les jumeaux Lancaster, petit couple gémellaire. « On pourrait le faire ! » dit-il avec conviction, se tournant vers son ami. « Jouer me manque aussi. Bon c'est vrai que j'ai pas super le temps, mais je voudrais pas te voir avec un autre groupe. Ça nous changerait de notre quotidien, ça nous détendrait peut-être... T'en a besoin, mon frère. Alors on pourra essayer si tu veux. Monter comme on rocks ! Ça t'amènera une fiancée avec un eu de chance. » termina-t-il en lui attrapant la mâchoire, le secouant comme un enfant.

Tout sourire, Connor ne lâcha pas son ami des yeux, un sourire bienveillant accroché au visage, comme un père fier de son enfant. Ils n'avaient pas de pères, du moins Brennan n'en avait pas un digne de ce nom. Le soutien et l'amour venaient uniquement de leur relation très forte, de cette amitié indéfectible. Nul ne pouvait s'interposer entre eux, personne ne pouvait venir troubler cette harmonie. Enfin... il y avait quand même un risque avec le nouveau sujet abordé par le petit blond. Ah s'il voulait parler de filles... Sachant qui le grand flic avait dans la tête... Connor avait une peur immense concernant ce sujet. Lui qui adorait parler de gonzesses, pour le coup il se sentit presque mal et son visage du changer d'expression, de couleur. « Euh... Une fille en vue ? Hum... Oui et non. Enfin, c'est un peu compliqué... Mais sinon j'ai rencontré des nanas sympa au Shooter ! Y'en aurait une qui pourrait te plaire, elles sont très potes ! » Il n'y échapperait pas il le savait et pourtant il tentait de détourner la conversation. Malone Jr avait toujours tout confier à son frère de cœur, de sa première fois maladroite à son plus gros plan cul ! De ses inquiétudes et fragilités comme de ses atouts. Il avait même donné les vrais raisons de sa rupture avec sa première vraie copine. Cette sorte de colère en lui qui se retranscrivait si bien dans un acte sexuel. S'il venait à lui dire qu'il éprouvait quelque chose de fort pour sa petite sœur, peut-être que Brennan le prendrait mal, peut-être penserait-il qu'il n'était pas plus apaisé désormais, et qu'il pourrait lui faire du mal. Lui-même craignait tout cela. Il ne se serait pas vraiment fait confiance concernant les femmes, à la place de son Bob l'éponge. Buvant une longue gorgée – qui termina sa bière – Connor se gratta de nouveau l'arrière du crâne, mal à l'aise à l'idée d'avouer la vérité à la personne qu'il aimait le plus.


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