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 {fb} Sous le feu des projecteurs. | Connor&Penny

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Penny S. Ribbs

WELCOME TO DETROIT
Penny S. Ribbs

AGE : 30
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ANNIVERSAIRE : 01/01/1994
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MessageSujet: {fb} Sous le feu des projecteurs. | Connor&Penny {fb} Sous le feu des projecteurs. | Connor&Penny EmptyMer 19 Déc 2012 - 12:15



SOUS LE FEU DES PROJECTEURS.
feat Connor J. Malone

Blackjack. Un mot à multiple facettes. Un jeu dont les aspirations n’avaient rien à envier au poker. Un jeu dont la seule notion qui me restait été de toujours doubler la mise lorsque je me trouvais en possession d’une paire d’as. Je n’aimais pas ce jeu. J’y jouais pourtant.

Blackjack. Un mot à multiple facettes. Un lieu dont la respectabilité s’approchait du seuil zéro. Un lieu dont je ne savais dire si le chic était toc et si le choc était tic. Chic lieu dont la clientèle l’était moins. Choc de mœurs dont les filles, les femmes n’étaient que vitrines et objets. Je n’aimais pas ce lieu. J’y travaillais pourtant.

Objet parmi tant d’autres, femmes parmi tant d’autres. Je n’étais que le fantasme d’un homme bedonnant de plus. J’avais pour unique but de m’extraire de ce domaine risqué et dangereux. Je n’étais pas dans mon élément et être observée ne faisait pas particulièrement parti de ce que j’aimais. Certaines femmes appréciaient le regard masculin sur leur corps, uniquement leur corps. Pour moi, cela était insuffisant. Il fallait que l’homme sache voir au-delà. C’était ce que j’attendais de l’homme parfait mais dans cet univers, l’homme parfait avait été tué à la naissance, remplacé par ces masses baveuses et avides de toujours en voir plus. Je n’étais pas call-girl, on ne me payait pas pour l’acte, on me payait pour dévoiler la façade et c’est ce que je faisais.

Mouvement circulaire proche de la barre, les hanches repoussées vers l’arrière, la poitrine valorisée vers l’avant. J’étais dans une tenue suffisamment légère pour qu’aucun de ces messieurs n’ait besoin de faire appel à leur imagination. J’étais épiée et observée. Je sentais une main caresser ou plutôt griffer ma jambe. Je ne bronchais pas et continuais à afficher mon sourire de façade à demi caché derrière mes longs cheveux blonds. Danse lascive et suggestive. J’étais lasse de cela et la barre était sans doute la seule chose qui me maintenait debout. Enfin, comme pour me rassurer, la musique cessa et je pus descendre de la scène, ramassant les billets. Je trouvais de quoi me couvrir un peu plus et gagnais le bar. Mon regard sans doute, je n’eus pas besoin de sortir un seul mot que l’on glissait devant moi un bloody mary comme je les aimais. Le nez plongé dans le verre, j’eux un sursaut en sentant un contact que je détestais. Je me retournais aussi vite que méchamment, prête à abattre ma main sur la joue de celui qui avait sa main bien basse. Homme puant l’alcool, regard sombre de celui qui attend quelque chose. C’était un geste commun en ce lieu, un homme aussi commun que le geste mais il fallait mieux pour lui qu’il ne réitère même pas son geste, je lui ferais payer cher et mon entraînement à l’école de police me serait très utile. Rapidement, le patron des lieux fit son apparition. Personnage avare et possessif. Il fallait bien comprendre qu’en travaillant ici, j’étais devenue sa chose et comme toute propriété, l’utilité était uniquement réservée au propriétaire. Le malheureux saoul repartit s’asseoir sur les sièges donnant sur la scène, son regard malsain fixé sur Lyn qui faisait son show. Jolie rousse de deux années mon ainée, c’était à elle que je devais d’être ici. C’était elle qui avait compris mon besoin d’argent facile et rapide. Encore elle qui m’avait appris les ficelles du métier et les positionnements. J’avais toujours été souple mais lors de ses exercices, je me rendais compte de la sportivité qu’il fallait à toutes ces femmes. Cela ne m’avait rendu que plus certaine de vouloir échapper à ce lieu aussi rapidement que possible. J’aimais le sport mais celui-ci avait quelque chose de mauvais, de pervers et de dégoutant. Oui, dégoutant. Le regard que ces hommes avaient sur Lyn, je le trouvais écœurant. Il n’y avait rien de joli, de charmant, de poétique, c’était sale et simplement physique. Un regard qui vous disait clairement qu’ils ne vous feraient pas l’amour s’il le pouvait, non, ils ne feraient que vous sauter. Retenant un frisson, je retournais derrière la scène prête à entrer sous le feu des projecteurs.

Sensuel et suggestif. Mouvements lents et choisis. Nappe de cheveux rejetés en arrière. Regard vers le ciel. Les vêtements avaient rejoints le public et il ne me restait que les derniers remparts à ma honte finale. Ce tour-ci s’achèverait ainsi : des billets rentrés dans le tissu restant, les cheveux retenus par une main, l’autre glissant simplement sur moi. J’étais épuisée et la fin de la musique résonna comme mon salut. Sous des « encore » glauques et impératifs, je finissais mes mouvements, prête à disparaître de la lumière.
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Connor J. Malone

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Connor J. Malone

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MessageSujet: Re: {fb} Sous le feu des projecteurs. | Connor&Penny {fb} Sous le feu des projecteurs. | Connor&Penny EmptyMer 19 Déc 2012 - 14:05




Sous le feu des projecteurs. (flashback)

« Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder. Résistez et votre âme se rend malade à force de languir ce qu'elle s'interdit. » ► Oscar Wilde
Ce soir, c'était sortie entre potes. Et cela se terminait toujours au même endroit, un endroit qui permettait d'oublier le travail dur que l'on faisait. Un bar plutôt connu par la bande que nous étions.il me suffisait d'entrer dans le BlackJack pour me sentir comme chez moi. J'y avais pratiquement mes habitudes, mes serveuses favorites aussi. Bien de fois j'étais venu pour le plaisir de regarder. J'appréciais particulièrement les lap dances de ces jolies demoiselles qui venaient se frotter à moi de manière sensuelle, sans rien attendre en retour qu'un petit billet. Il n'y avait pas de complications, juste une excitation certaine. Ce soir, nous avions décidé de sortir entre collègues, seulement les amis les plus proches que j'avais au commissariat. À force de voir des photos de cadavres, d'user de violence, une soirée comme celle-là nous ferait du bien. En particulier à moi. Je me sentais comme en manque de femmes et comptait bien repartir avec une demoiselle. Je me comportais mal, je le savais. Je m'occupais depuis quelques temps déjà des jumeaux Lancaster, le frère et la sœur de mon meilleur ami. Nous étions très proches et je ne contrôlais pas toujours ce que je ressentais pour Caithleen. Elle me faisait tourner la tête ! Mais en bon gentleman que je savais être parfois, je ne la touchait pas. Elle était la petite sœur de mon meilleur ami, le seul sur qui je puisse compter. Je n'avais pas le droit. Alors je comblais les vides en allant voir des strip-teaseuses, des filles de passages rencontrées au hasard de mes envies. On fait comme on peut, comme on dit !

Alors nous voilà dans ce bar, allant nous trouver une table près de la scène. Il y avait une très jolie blonde qui venait de descendre, faisant place à une rouquine à tomber. Je jetais un regard à mon partenaire, souriant. C'était son truc les rousses. « Ta femme aussi te fait ce genre de show ? » lui demandais-je en riant. J'avais besoin de rire. Je n'étais pas au mieux de ma forme depuis quelques mois. Voilà trop longtemps que Brennan était en prison. Je ne vivais plus, je me sentais vraiment seul, je n'avais plus personne à qui me confier. Je ne pouvais parler qu'à lui et il m'avait été enlevé par la faute de sa trop grande générosité. J'aurais laissé crever son père à sa place ! Je l'aurais bien arrêter moi-même si je n'avais pas respecté autant mon ami. Et depuis, j'étais seul, malheureux. Je me disais que s'il avait pu être là, nombre de choses seraient différentes. Je n'aurais pas développé de sentiments pour Leen, j'aurais pu veiller à mon bien être plus qu'à celui du semblant de famille que je maintenait, m'occuper de moi et sourire encore pour de vrai. La violence qui hibernait en moi aurait pu se dissiper, tout aurait été plus facile. Mais le vie en a décidé ainsi. Et me voilà là, dans une boîte bondée de types louches et plus ivres les uns que les autres. Avec un bon cocktail cranberry, comme je les aimais. Au moins la réserve d'alcool était classe ici !
L'on continua de boire et de parler, désespérant de ne pouvoir fumer à l'intérieur. Je détestais le fait de devoir sortir et louper le show pour cela, mais souvent la pression était trop forte. Je me passais difficilement de ma dose de nicotine et profitait donc d'un temps de pause pour sortir, avec mon collègue qui lui vivait plutôt bien son divorce. J'étais sans doute un des seul de la petite bande à n'être pas marié. J'étais le vilain petit canard et ils avaient tenté de me présenter des filles, sans succès. J'avais bien dit à Mickael que j'aimais bien sa fille, mais bizarrement il ne souhaitait pas tellement me laisser passer une soirée avec elle. Haha j'en riais bien.

Nous rentrâmes vite après cette petite pause. La blondinette que j'avais vu descendre de la scène était de nouveau là, se tortillant avec générosité. Je me rassis à ma place, reprenant un verre. Je faillis m'étrangler en buvant lorsque je vis le visage de la demoiselle qui dansait. Je me mis à tousser peu discrètement, me mettant à la fixer avec attention. Je n'y croyais pas mais elle ressemblait à une amie que j'avais perdu de vue depuis quelques années. Elle était avec moi à l'école de police, je me souvenais d'elle car elle en voulait, une battante bien plus attentive que nous autres. Ce pouvait-il que ce soit réellement elle ? À la fin de sa représentation, je me levais, m'excusant auprès de mes amis. Je leur dis simplement que je connaissais cette danseuse et ils rirent en pensant à une ancienne conquête. Ils me connaissait si bien... Mais je me hâtais au travers des gens afin de ne pas laisser filer la demoiselle. « Penny ! » l'appelais-je au loin. Elle se retourna. C'était donc bien elle et je venais de la surprendre. J'arrivais alors devant elle, essayant de faire abstraction de ce que je venais de voir et qui changeait terriblement l'image que je m'étais faite d'elle au cours de nos années d'école. Bien changé la blondinette ! Penny était très jolie, j'avais apprécié bosser avec elle, mais ce soit je la trouvé incroyablement sexy ! « J'en reviens pas de te trouver là ! Tu te souviens de moi ? Connor ! » dis-je comme si elle avait pu oublier ces années d'études en quelques temps. Je n'avais pas changer moi. Peut-être un peu plus grand et musclé, plus marqué. Et si elle prenait la fuite en voyant mon air de baroudeur avec le bout de mon tatouage qui dépassait de mon T-shirt col V et ma légendaire cicatrice à la gorge. J'avais un côté bad boy pour un flic, ça craint !


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Dernière édition par Connor J. Malone le Sam 19 Jan 2013 - 4:54, édité 1 fois
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Penny S. Ribbs

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MessageSujet: Re: {fb} Sous le feu des projecteurs. | Connor&Penny {fb} Sous le feu des projecteurs. | Connor&Penny EmptyDim 30 Déc 2012 - 14:21



SOUS LE FEU DES PROJECTEURS.
feat Connor J. Malone

Comment en étais-je arrivée là ? Comment avais-je pu délaisser mes principes au point de devenir faire-valoir, objet d’attraction et de tension sexuelle ? Je dois avouer que je n’en avais aucune idée. Le moment n’était pas aux considérations philosophiques ni même au voyage dans le temps, dans mon propre passé ou dans mon futur mais c’était le seul moyen que je trouvais pour échapper à la pression du lieu, l’oppression de part tous ces regards malsains vrillés sur autre chose que mon visage ou ma nuque … Il fallait que mon esprit s’échappe, c’était essentiel, Lyn mon maître en la matière me l’avait assez dit. C’était ça ou finir par se considérer tel que ces hommes nous voyaient, des objets sans consistance qui valaient le regard mais pas la damnation, des objets existant simplement pour le plaisir de ces messieurs et qui ne valaient pas de vivre une vie normale. Il était essentiel de ne jamais en arriver à cette certitude biaisée. Je ne voulais surtout pas n’avoir aucune estime de soi. Je savais de quoi j’étais capable et c’était bien plus que de danser sur une scène sans vêtements superflus. Alors comment … comment avais-je pu finir sur cette dite-scène ? Coup du destin, détermination farouche à obtenir ce que je voulais ? Un peu des deux à la fois. J’espérais bien que personne de mon entourage n’apprenne jamais ma vocation artistique … Je venais à penser à mon oncle. Pour lui, pour moi, pour ne pas le décevoir, je ne voulais absolument pas qu’il sache ce que je faisais. J’avais refusé son argent, bien qu’il en ait peu. Je ne voulais pas le priver de son revenu et surtout, j’étais fière comme un paon. Je voulais faire mes preuves… moyennement concluant. Faire ses preuves dans un club de strip-tease n’était sans doute pas le lieu tout destiné à cela. J’innovais … et pourtant … combien étions-nous ? De jeunes femmes, jeunes filles pour certaines à rêver d’une meilleure vie et travaillant pourtant au Blackjack, combien étions-nous à faire des études, à avoir un boulot stable le jour et à pourtant séduire ici la nuit ? Beaucoup trop.
Quelques fois, souvent même, ça me révoltait de voir ça. Pourquoi des femmes, pourquoi que des femmes ? Je n’étais pas féministe, loin de là et pourtant à l’instant, un petit côté révolutionnaire en moi prit le dessus. Je ne comprenais pas pourquoi nous étions tant à nous dévêtir ainsi devant un public masculin tandis que ces mêmes hommes ne semblaient rencontrer aucun problème. Bien sûr, nous avions dans l’équipe quelques beaux spécimens masculins pour le peu de clientèle féminine mais c’était tellement dérisoire en comparaison du taux de femmes. Je pensais alors simplement : et si j’avais pu éviter d’en arriver là ? N’aurais-je rien pu faire ? N’aurais-je rien pu trouver ? Peut-être mais rien n’était sûr. J’avais bien écumé les rues de Détroit avant de débarquer au Blackjack et je n’avais rien trouvé de concluant alors, peut-être mais rien n’était moins sûr.

La musique était finie, elle sonnait la fin de mon service si je pouvais le nommer ainsi. Contente de m’éclipser, je saisissais une serviette tendue par une collègue et mon chandail qui m’éviterait d’attraper froid dans le couloir non chauffé qui menait au vestiaire. D’un pas franc, j’avançais tête baissée, ne désirant pas croiser le regard des hommes où j’apparaitrais comme une gourmandise interdite. C’est une voix familière et pourtant étrangère en ce lieu qui me fit stopper net. Je me retournais au quart de tour cherchant qui avait pu m’interpeller et ne parvenant pas à mettre un nom sur la voix. Puis, c’est étonné et particulièrement gênée que je vis apparaître Connor… Connor, futur policier qui avait fait l’école de police en ma compagnie. Nous étions de la même promotion. Mais que venait-il faire ici bon sang ?! Je savais que travailler ici était un mauvais plan et pourtant … le lieu était dans un quartier loin du centre, Blackjack n’était même pas le seul club du coin. Je jouais de malchance … ou de chance, à l’instant je ne savais plus trop. J’étais tout juste vêtue et bien que peu timide, je rougis en serrant le chandail comme s’il me protègerait entièrement. Que je me souvienne de lui ? Quelle question. Tombeur, charmant, gentil, attirant et compétent. Oui je me souvenais de lui. Durant ces années-là j’étais décidé à réussir et ne voyais qu’au travers des cours et des notations mais, je n’avais tout de même pas été aveugle. J’avais déjà pu parler avec Connor et surtout remarquer son physique avantageux mais je ne pouvais me targuer de le connaître vraiment. Nous étions deux étudiants d’une même promotion avec la même envie de réussir ce que nous entreprenions. Et aujourd’hui, il était là, à me demander si je me souvenais de lui, plus homme qu’auparavant.
J’aurai dû m’éclipser et fuir la situation. C’était surtout que je n’étais pas vraiment dans une tenue qui me mettait à l’aise. Je préférais de loin un jean, t-shirt. Malheureusement, je n’avais pas la faculté de changer de vêtements comme par magie. Je devais donc me faire à l’idée que toute conversation avec Connor se ferait ainsi, moi à demi-nue, lui aussi à l’aise que possible. « Je ne pense pas que j’aurai pu t’oublier. » Je souriais gentiment prenant soin de rester un minimum couverte. « Mais merde qu’est-ce que tu fais là ? Je ne pensais pas croiser quelqu’un … voir quelqu’un que je connaissais ici. » Moue gênée, je me cachais un instant derrière mes cheveux fous avant de décider de ne plus avoir honte. Je travaillais ici uniquement pour payer mon loyer et rien ne m’obligeait à me justifier. Prenant une pose plus assurée, je lançais la serviette et le chandail sur un tabouret inoccupé. « Soirée entre hommes je présume ? » Franc sourire, je reprenais un peu le rôle assuré et séducteur de la scène. « Alors, qu’est-ce que tu deviens ? »
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Connor J. Malone

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Connor J. Malone

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MessageSujet: Re: {fb} Sous le feu des projecteurs. | Connor&Penny {fb} Sous le feu des projecteurs. | Connor&Penny EmptySam 19 Jan 2013 - 5:48




Sous le feu des projecteurs. (flashback)

« Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder. Résistez et votre âme se rend malade à force de languir ce qu'elle s'interdit. » ► Oscar Wilde
Le jeune policier était venu ce soir dans ce club pour se détendre et passer une bonne soirée à rire et boire avec ses collègues, comme ils le faisaient souvent. Ça permettait d’oublier les horreurs vues dans la journée, de se moquer un peu des collègues absents et de surtout charrier les potes sur les strip-teaseuses qu’ils regardaient. Connor n’avait pas ce problème là lui, il était célibataire et appréciait cela plus que tout au monde. Les relations longues n’étaient pas son fort, pas faute d’avoir essayer. Il était comme incapable d’éprouver de l’amour sincère et durable pour une jeune femme, traumatisé dans son enfance par ce manque d’affection maternelle dont il avait été privé. Parfois il arrivait à repartir avec une barmaid ou une strip-teaseuse, ce qui le ravissait pour la nuit. Le sexe sans complication, voilà ce qui rythmait la vie, les nuits, du jeune homme. Il aimait ça et ne voyait pas l’intérêt de se trouver quelqu’un de fixe et s’enfoncer dans une routine, quand on pouvait avoir une fille différente chaque nuit ou presque. Bien entendu, parfois certaines revenaient, dans celles qu’il avait le plus apprécié, mais Connor était tout sauf l’homme d’une seule femme, ça c’était plus que certain !

Mais ce soir, une surprise l’attendait. Une personne qu’il n’avait pas revu depuis longtemps et qui avait prit un chemin qu’il n’aurait pas pu pensable pour la demoiselle. Il avait connu Penny bien des années auparavant, à l’école de police. Quel ne fut pas le choc lorsqu’il se rendit compte que la superbe blonde au cul d’enfer qu’il matait depuis quelques minutes de trouvait être une de ses amies avec qui il avait prit plaisir à travailler. En uniforme, on se rendait moins compte de tout ce que dégageait le corps svelte de la jeune femme. Ce soir, il venait de voir plus qu’il n’aurait espéré dans toute sa carrière. Quand il allait faire son rapport à son meilleur ami, il n’en reviendrait pas. Encore faudrait-il que celui-ci soi présent… ne pas pouvoir partager ce genre d’anecdotes. La prison l’avait prit et une nouvelle fois, Connor était seul face à lui-même. Il appréciait ses collègues et dînait parfois chez eux, mais leurs vies bien rangées ne permettait pas au lieutenant de se sentir à l’aise. Il lui manquait sa moitié, son âme sœur que représentait Brennan. Tout était différent depuis qu’il s’était fait coffrer à la place de son père.

Après ce ravissant spectacle qui avait excité la curiosité du brun, celui-ci prit le culot de se lever pour aller vérifier qu’il s’agissait bien de Penny. Et c’était en effet elle, cette superbe blonde aux formes généreuses et au déhanché sulfureux ! Face à elle, il fut ravi qu’elle se souvienne de lui, bien qu’elle aurait eu du mal à l’oublier vu son caractère et sa vivacité. Malgé lui, ses yeux n’arrivaient pas à se fixer sur le visage de son amie. Elle était bien trop sexy pour qu’il puisse avoir envie de détacher ses yeux de on corps. Poussant un juron, la blonde était tout aussi surprise que lui de la trouver là. Connor hocha la tête. « Ah bah, je m’attendais pas non plus à te voir ici ! Encore moins sur scène ! T’es carrément torride ! » dit-il pour la complimenter. Toujours il la regardait, remontant ses yeux pour ne pas se déstabiliser plus. Non pas qu’il se sente gêné face à sa nudité, au contraire il l’appréciait fortement, mais il pensait à l’image qu’il avait eu d’elle avant de la voir ce soir et songea qu’il serait préférable de se remettre dans le cadre d’une conversation plus civilisé que d’être rivé sur son buste. Elle semblait feindre l’aisance, ce qui l’amusait beaucoup. « Ouais, avec des gars de ma brigade, on a bien besoin de sortir, la crim’ s’pas la section la plus marrante qui soit. » acquiesça-t-il. La brigade criminelle était une des plus difficile à gérer, mais c’était ce qui passionnait Connor. Combattre le crime, arrêter les méchants, utilise son arme, sa force, le jeune homme avait été comme créer pou ça et il excellait. Il y avait eu quelques accidents de parcours, comme il peut en arriver et son corps était quelque peu maqué de cicatrices. Une balafre par-ci, une autre par là, une balle retiré par endroit. Il se portait comme un charme. Frôler la mort était son sport favoris, l’adrénaline sa drogue tout autant que la cigarette ou l’alcool. « Alors, qu’est-ce que tu deviens ? » demanda Penny. Un sourire se dessina légèrement sur son visage et il répondit. « Et bien, je bosse depuis deux ans à la crim’. C’est un boulot super, quoiqu’on en dise. Tu m’connais, j’adore quand ça bouge. J’ai un appartement dans le centre, pas très loin d’ici. Rien n’a bien changé. Mon père est mort en début d’année, fusillade… Toujours célibataire endurci aussi ! Et toi, à part danser ici, toujours dans la police ou tu as lâché l’affaire ? »

Une pensée traversa l’esprit du jeune homme à cet instant, comme une illumination et une envie que la jeune femme lui provoquait. « Dis moi. Tu as finis là ? Tu me permettrais de t’offrir un verre ? On pourra parler du bon vieux temps. Et tu pourras t’habiller aussi ! J’crois que le type là bas est un peu trop intéressé » dit-il en montrant d’un signe de tête un type à moitié ivre qui la reluquait. « Je vais être jaloux s’il te propose avant moi. » Petit clin d’œil à la blonde, sourire charmeur, il était comme ça le Coco. Il préférait passer un moment avec une vieille connaissance et laisser ses collègues à leurs vies tranquilles. D’ailleurs, ils les avaient complètement occulté.


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Penny S. Ribbs

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MessageSujet: Re: {fb} Sous le feu des projecteurs. | Connor&Penny {fb} Sous le feu des projecteurs. | Connor&Penny EmptyDim 27 Jan 2013 - 10:37



SOUS LE FEU DES PROJECTEURS.
feat Connor J. Malone

Je me demandais ce qui avait bien pu me prendre de rester sur place. D’attendre que la conversation s’engage plutôt que de partir. J’aurai dû fuir en courant dès l’énonciation de mon prénom mais j’étais restée. Pourquoi ? Comment ? Moi qui voulais rester discrète, que personne ne sache que je devais me pointer ici presque chaque soir pour gagner de quoi payer plus que le loyer. J’aurai toujours pu me priver de certaines choses mais je le faisais déjà et refusait de vivre comme une pauvre fille sans défense. J’aurai même pu me passer du chien que je venais d’avoir. Je pensais d’ailleurs à la bête imposante que deviendrait le petit Dani une fois grand et me demandait combien un bestiaux comme celui-là prenait en alimentation par jour. J’avais peur de la réponse. Encore des frais, bien que ceux-ci je les ai voulu. Et puis, il serait mesquin de reposer l’entièreté de mes difficultés financière sur un pauvre chien. Il fallait plus y voir mon caractère fonceur, peu précautionneux et surtout fier. J’étais si fière que je me savais incapable d’accepter l’argent de quelqu’un. C’était peut-être pour cette raison que j’étais partie sans un sous en poche de chez mon oncle, gagnant Détroit. Je n’avais pas osé lui demander et encore maintenant au téléphone, quand il me questionnait sur ma vie et me demandait si je n’avais besoin de rien, j’étais incapable de lui avouer que j’avais du mal à joindre les deux bouts. Je ne voulais pas de son aide. Qu’il est fini mon éducation était déjà en soit suffisamment important et je m’en sentais déjà redevable. Bien sûr, la vie là-bas n’avait pas été de tout repos avec Joey et les garçons de Cuba mais j’avais pu grandir dans une ambiance saine.
Et voilà qu’aujourd’hui, je gâchais un peu tout en travaillant dans un tel endroit. Certaines fois, je me demandais ce qui me passait par la tête pour avoir eu l’idée de chercher un emploi dans cette branche… Mais ce qui était fait était fait. Mais cela ne m’empêchait pas de m’insulter de toutes les manières possibles en pensant à Connor qui me faisait face, j’aurai pu être un petit plus discrète tout de même ! Mais encore une fois, il était trop tard pour faire marche arrière et finalement, peut-être que cela me plaisait de ne pas avoir à me cacher de lui. Je me disais quelques fois qu’il serait bien d’avoir quelqu’un avec qui je pourrais peut-être parler de tout sans avoir peur de gaffer. Et c’était tomber sur Connor, un jeune homme que je n’avais pas revu depuis quelques temps. Curieux sort du destin … si on croyait à ces choses-là, bien évidemment.

Je souriais en constatant que la vue qu’il semblait avoir ne lui déplaisait pas et en retirait un certain contentement. J’avais beau me dire pudique en de nombreuses occasions, un homme qui vous appréciait, certes pour votre corps, était loin de me paraître déplacé et me plaisait assez. Sa remarque augmenta finit de me rassurer et de me mettre à l’aise. J’étais habituée à des remarques bien plus salaces de la part des clients et la sienne paraissait plus un compliment qu’autre chose. « Et tu n’as encore rien vu. » Sourire innocemment grand qui remettait en place toute ma confiance en moi et mon art de la provocation. Je n’avais jamais été de ces filles puis de ces femmes qu’on pouvait qualifier de midinettes et cela me convenait totalement. Je ne voulais surtout pas en être. On me disait souvent que j’étais une originale et bien soit, cela me convenait assez. Etre particulière, unique, c’était bien suffisant pour mon ego !
La criminelle, la branche vers laquelle je me serais repliée si le FBI ne m’avait pas accepté. La section qui m’aurait le plus permise de retoucher à l’affaire concernant mes parents. J’étais vraiment impatiente de finir ma formation en tant qu’élève au sein de l’agence fédérale. J’espérais vraiment reprendre l’enquête là où ils l’avaient laissé. Je savais que j’étais prête à retrouver le monstre qui avait détruit ma famille. Il ne me manquait plus que l’accréditation. Chacun avait ses raisons d’être entré à l’école de police. Pour la plupart, il était question de puissance ou d’altruisme. Ce qui avait poussé Connor à suivre cette voie était un mystère mais une chose était sûre, ce n’était pas de tout repos. J’arrivais à comprendre qu’il rejoigne des lieux comme le BlackJack pour décompresser même si personnellement, je préférais de loin le stand de tir. Revenue à la réalité du moment, je l’écoutais me faire un petit résumé de ces deux années tout en notant dans un coin de ma tête certains points de son résumé qui m’intéressait assez. « Toujours plus ou moins dans la police oui, et pas prête à lâcher l’affaire. Je me suis redirigée vers les bureaux fédéraux même si pour le moment, je suis cantonnée à observer, répertorier et m’entraîner. Je devrais obtenir l’insigne d’agent dans quelques mois. »
Comme une pensée commune qui nous traversait, j’entendis Connor me demander à haute voix ce que je pensais tout bas. Un bel homme aussi sympathique que lui et célibataire, je pouvais au moins profiter de quelques heures en sa présence autour d’une table ou bien ailleurs. Je rigolais en entendant ses propos et en jetant un coup d’œil dédaigneux sur le pauvre ivrogne solitaire. J’en profitais pour me rapprocher de Connor et lui tapoter la joue en répondant. « Ne t’inquiète pas pour ça mon cher Connor, tu as pris le ticket pour toute la fin de soirée. Tu n’as qu’à commander pour deux ce qui te fera plaisir, je reviens ! » Grand sourire et clin d’œil de celle qui n’a pas froid aux yeux, je me dirigeais vers les vestiaires en lançant quelques mots de conclusion. « Et ne t’avise pas de draguer une autre fille en mon absence. J’ai encore une arme. »
De retour, un peu plus chaudement vêtue, bien qu’un jean et une chemise légère soit une drôle de conception du mot chaudement, je rejoignais Connor et le surprenait sans doute en m’asseyant d’un coup sur le siège à côté du sien. « Alors, qu’est-ce que tu nous as pris ? » Débuter une conversation plus longue avec un ami qui avait disparu des radars depuis quelques années était plus difficile qu’il n’y paraissait mais rester naturelle et spontanée était, pour moi, essentiel. « Tu as prévenu tes potes que tu prenais un verre avec la charmante danseuse blonde ? Tu vas avoir le droit aux questions après ça ! » Blague mise à part, Connor aurait le droit à un interrogatoire en règle au prochain rassemblement au département de police, c’était un fait avéré. J’espérais qu’il resterait évasif, peu importe ce qui se dirait ou se ferait, cela ne regardait que nous deux et je n’avais pas besoin de quelques regards avides et machistes en plus au cas où je devrais faire un bref passage par la criminelle, un jour ou l’autre, pour voir Connor ou bien Jane.

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Connor J. Malone

WELCOME TO DETROIT
Connor J. Malone

AGE : 37
NOMBRE DE CONTACTS : 203
ANNIVERSAIRE : 13/08/1987
EN VILLE DEPUIS LE : 07/12/2012
AVATAR : Sebastian Stan




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MessageSujet: Re: {fb} Sous le feu des projecteurs. | Connor&Penny {fb} Sous le feu des projecteurs. | Connor&Penny EmptyMer 13 Mar 2013 - 16:57




Sous le feu des projecteurs. (flashback)

« Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder. Résistez et votre âme se rend malade à force de languir ce qu'elle s'interdit. » ► Oscar Wilde
Il était plus qu'agréable de se retrouver dans ce genre d'endroit après une bonne journée de travail. Boire un verre entre collègues et décompresser d'une journée harassante durant laquelle les agents voyaient toute sorte de crimes, tous plus atroces les uns que les autres. Il n'y avait rien de mieux. Hormis le spectacle de ces danseuses qui, très peu vêtues, offraient le plus doux des spectacles. L'alcool et la vue détendait l'atmosphère, jusqu'à ce que Connor fut obnubilé par le déhanché d'une jolie blondinette. Il reconnut en elle l'improbable. La dernière personne qu'il pensait voir dans ce genre de club était là, sous ses yeux, en petite tenue et se trémoussait lascivement sur le podium. Le jeune homme délaissa ses collègues afin de vérifier s'il n'avait pas rêvé. Et là, force était de constater que la blonde faite de chair et de courbes généreuses était bel et bien Penny Ribbs, son amie de l'académie de police. Si on lui avait mit un million de dollars sous le nez en disant qu'il était sien, il y aurait volontiers plus crut que de voir Penny ici !

La discussion s'engagea alors. La demoiselle était plus que surprise de rencontrer quelqu'un qu'elle connaissait aussi bien qu'elle avait pu connaître Connor. L'homme avoua l'avoir trouvé torride sur le podium, tout en ayant un regard plus qu'entendu sur le corps toujours dévêtue de son amie. Semblant n'avoir aucune gêne, la belle intima qu'il n'avait encore rien vu. Connor fut piqué piqué au vif dans son intérêt, et montra son envie d'en savoir – et d'en voir – plus en levant un sourcil intrigué. Penny avait tout pour plaire, son corps était fin, musclé et ses formes devaient faire tourner les têtes. « Ma belle, si tu me l'annonce comme ça !... » Il n'y avait pas besoin d'en dire plus, ses yeux parlaient pour lui. Un poil vicieux certes. Ce doit être cette capacité à mater sans compter qui permit à l'agent Malone d'entamer une conversation tout ce qu'il y a de plus banal sur leurs vies, sans prendre conscience de la nudité de la belle demoiselle. Il lui raconta ce qu'il devenait, ses petits moments qui lui passaient en tête. Puis lui retourna la question. Elle aussi naviguait dans les eaux troubles de la police, tentant de faire son entrée au FBI. C'était admirable. Connor n'avait jamais songé à faire autre chose que d'entrer dans la police criminelle. Comme une affaire de famille à vrai dire. Mais le bureau fédéral était une excellente chose et Penny semblait compétente, elle avait toujours sut montrer sa force au milieu des hommes, sans jamais se démotiver. Une femme admirable comme on en voit peu dans la police. «  Oh le FBI ! Classe ! J'te souhaite bon courage. » s'exclama-t-il avec joie.

Un homme observait la scène un peu plus loin, les yeux rivés sur Penny comme sur un chien devant une charcuterie. Connor mit un petit laps de temps avant de se rendre compte que la belle était à moitié nue. Ce ne fut qu'à ce moment là qu'il lui intima d'aller prendre un verre au bar avec lui, une fois qu'elle se serait habillé. Toujours aussi charmeur, le bellâtre ne pouvait laisser passer cette occasion de renouer avec son passé le plus agréable. « Ne t'inquiète pas pour ça mon cher Connor, tu as pris le ticket pour toute la fin de soirée. » répondit la jeune femme. Le lieutenant se mordit l'intérieur de la lèvre inférieur, un haussement de sourcils entendu. S'il avait en effet toute la fin de soirée, il allait en profiter un maximum. Il n'avait plus qu'à commander quelque chose en l'attendant. Mais avant de disparaître, Penny lui ordonna presque de ne pas aller draguer d'autres filles. Elle était armée. « J'aime vivre dangereusement. » susurra-t-il à l'oreille de la belle. « Reviens moi vite, que la soirée commence enfin. » Cette voix en avait fait craquer plus d'une ! Connor ne pouvait s'en empêcher, il adorait user de ses charmes. Il avait le physique pour, avec sa gueule de bad boy, ses yeux pénétrant et son corps bodybuilder juste ce qu'il fallait. L'homme s'en retourna rapidement vers ses collègues qui lui demandèrent ce qu'il fabriquait. « Mes amis, jackpot ! Je suis obligé de vous abandonner ! » leur dit-il, tapant sur l'épaule d'un de ses amis. Les agents comprirent de suite qu'il comptait conclure avec la strip-teaseuse. Ils avaient l'habitude de voir le jeune homme profiter de sa jeunesse. S'il ne repartait pas avec eux, il le faisait avec une femme des plus séduisante à chaque fois. « Soyez prudents, on se voit demain ! » Il reprit sa veste et c'est dans une réplique bien connue de leur bande que le jeune homme disparut au travers de la foule pour rejoindre le bar. Ses collègues n'avaient pas le même mode de vie que lui, ils étaient bien différent, de l'enfance à l'âge adulte, tous avaient des passé plus léger que Connor. Certains mariés, des enfants, à peine étaient-ils plus vieux que lui qu'ils avaient déjà leurs vies bien rangées. Lui ne se poserait pas de sitôt. La fille dont il était amoureux n’était pas accessible, il ne pouvait se résoudre à une pareille pensée. Alors s'il ne trouvait personne pour lui faire ressentir ce frisson, il ne se caserait pas et continuerait de jouer comme il savait si bien le faire.

Commandant deux martini blanc, à son habitude de chasse, le beau brun attendit que son amie revienne. Il jeta un coup d’œil par-ci par-là, apercevant le type bourré qui les avait reluquer quelques minutes avant. D'un regard plus que noir, Connor lui fit bien comprendre qu'il avait intérêt à partir. Penny ne serait pas pour lui... En parlant du loup, voilà qu'elle apparut, revêtue d'un jean serré et d'une chemisette d'où l'on voyait un peu de décolleté. Il n'en fallait pas moins au brun pour apprécier. Et dire que les deux jeunes gens s'étaient rencontré à l'académie de police. À l'époque, il n'avait jamais fantasmer sur elle. Elle avait l'air tellement dans son cursus qu'il n'avait fait que suivre son exemple. Mais maintenant qu'il l'avait vu à moitié nue, qu'il l'invitait à prendre un verre, il avait une toute autre vision. C'était une autre Penny qui se tenait près de lui. « Tiens, surprise. J'espère que ça te plaira. » Il lui tendit son verre et leva le sien dans sa direction. Ils prirent une gorgée en trinquant et la splendide blonde lui demanda s'il avait prévenu ses collègues pour sa défection. « Oh ça ! Ils adorent les interrogatoires, je n'me fais pas de soucis pour ça. Mais je pense qu'ils sont jaloux que je les délaisse pour la plus jolie danseuse du club. Les pauvres, tous mariés ou presque ! »[/color] ajouta l’Apollon. « Mais nous n'allons pas parler de mes collègues. Dis m'en un peu plus... Où as-tu appris à bouger comme ça ? Je ne me souviens pas de cours de pole dance à l'académie... » dit-il avec un sourire ravageur.



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