Sarah constatait avec horreur que sa vie prenait un trop mauvais tournant. La brune se demandait jusque où ça pourrait aller. C’était déjà parti très loin tout à l’heure … Un jour, ils en viendraient à se taper dessus. Leur rage était énorme, à croire que les deux amoureux se détestaient. C’était moche comme situation. Faire le bilan de tout ça était désolant. Où était cette fougue, cet amour grandissant qu’ils possédaient par le passé ? Sarah savait bien qu’elle l’avait en elle car elle aimait Brett et elle ne cessait de penser à de plus beaux jours. L’espoir était toujours là en elle. La femme n’avait plus que pour compenser cette nostalgie : le rêve. Elle pensait beaucoup et imaginait la suite avec son mari. Le mieux serait de discuter que de vivre dans l’illusion, la rêverie. La belle avait peur de ce qui se dirait le jour J … D’ailleurs la jolie détective avait pour habitude de se contenir et tout garder pour elle mais depuis un moment son capitale zenitude était dépassé. Qui sait où se plaçaient ses limites ? Elle ne savait plus garder son calme. La femme s’insupportait toute seule et pas que … Brett et Stella semblait également ne pas apprécier ce nouveau comportement et en souffraient. La détective avait peur. Elle nagaait dans l’inconnue maintenant. Jamais elle n’avait entrevu une telle situation. Jamais elle n’avait vu un couple se déchirer autant. Jamais elle ne pensait être de ces gens qui se compliquaient la vie pour des soucis empilés … Sarah détestait tout cela. Ses parents lui avaient donné l’exemple d’une famille unie, aimante et modèle. C’était un cocon où il était agréable de rester car la joie y régnait. L’amour n’était plus à démontrer. Tandis qu’avec son mari, ils se fichaient des bâtons dans les roues et commençaient même à explorer de nouveaux sentiments, pas bon pour leur avenir. Que devaient-ils faire ? Divorcer ? Tout stopper ? Hors de question pour la brune qui ne voudrait pas de cela pour son enfant. Puis elle était éperdument amoureuse de ce mec cynique et attachant selon elle. Il était tout un paradoxe à lui même mais ça plaisait tant à la brunette qui ne changerait pas d’époux, pour rien au monde. Elle se demandait si du côté de Brett s’était pareil. Est-ce qu’il n’avait pas pensé à aller voir ailleurs ? Ou même quitter sa femme pour avoir une meilleure vie ? Sarah flippait carrément. Tous ses pleurs lui faisaient du bien comme du mal. C’était là tout le poids qui pesait sur ses épaules exprimé. Elle faisait ça en privée d’habitude mais bon là tout avait lâché sans prévenir. Ses larmes se multipliaient. Elles semblaient ne plus s’arrêter. De toute façon, la femme se croyait seule. Soudainement, Brett faisait son apparition. « Merde! » pensa-t-elle. La jolie était démasquée maintenant … Tout ce qu’elle redoutait arrivait. Que le ciel lui tombe sur la tête maintenant qu’on en parle plus ! Elle tenta de tout essuyer pour sauver le peu de dignité qui lui restait et pour faire semblant qu’elle ne pleurait pas, même si ce n‘était pas la peine. La femme évita le regard de son mari. Il se tenait tout prêt d’elle mais à bonne distance disons… Ce qui ne manqua pas de lui faire un gros pincement au cœur.
- Je vais chercher Stella. La brune tentait de tout éluder bêtement avec sa voix tremblotante. Brett ne serait absolument pas dupe. Il avait ce ton neutre qui imposait une distance plus grande. Sarah parlait, elle, d’une voix basse et triste. La colère ressentie juste avant ne se faisait plus ressentir. L’air stricte qu’elle avait abordé restait de mise. Elle se leva et s’échapper était la solution mais elle ne savait pas si son mari la lasserait faire ce qu’elle prévoyait.
WELCOME TO DETROIT
Maddison Wight
AGE : 33 NOMBRE DE CONTACTS : 1836 ANNIVERSAIRE : 15/09/1991 EN VILLE DEPUIS LE : 12/03/2012
« La dépression, c'est le novembre de l'âme, le décembre du désir »
L'ironie, sa plus belle et plus solide arme. Pour certains, l'emploi de l'ironie est une insulte déguisée en compliment, peut-être bien, ce n'est pas lui qui nierait ce semblant de vérité. Il est parfois bien plus simple d’émettre une idée sous la forme ironique. Cole ne comprenait pas très bien pourquoi une jeune femme aussi charmante se complaisait dans une sorte de solitude, qui semblait profondément ancrée en elle, comme si elle avait toujours fait partie de sa vie en définitive, il trouvait cela vraiment triste. Personne ne méritait de traverser seul, le long fleuve loin d'être tranquille de la vie.
« Sans ironie, point de vie, je ne sais plus quel auteur ou quel idiot disait cela. Je ne voulais pas vous insultez en affirmant de telles choses. Mais j'avoue avoir du mal à comprendre qu'une personne comme vous soit si désespérément seule... Vous méritez sans doute mieux. »
Son ton un brin trop tranchant semblait avoir mis le feu aux poudres, la jeune femme ne fut pas franchement tendre dans ses paroles, sans doute avait-elle raison, mais il ne souhaitait pas se poser ce genre de questions, peut-être dans quelques années, mais pour le moment il était bien trop tôt pour lui. Faire l'autruche vis à vis de son père était la solution la plus simple pour l'instant, et puis à vrai dire il se voyait mal faire le premier pas, cela aurait été s'abaisser, s'avouer vaincu et ça il n'en était pas capable ; hors de question. Avant que cette discussion ne tourne au mélo-dramatique, il y coupa court.
« Vous comprenez bien... Je n'ai rien de plus à ajouter sur le sujet. Très bien, nous n'avons pas le même vécu, j'ai parfaitement saisi l'idée. » Comme pour marquer la coupure, il croisa ses bras sur son torse. Le débat était clos. Se radoucissant quelque peu, son visage s'anima d'un sourire. « Je sais, c'est mon gros défaut, à vouloir toujours poser trop de questions. J'arrête de vous embêtez avec ça... La vie vaut tout de même le coup d'être vécue, mais vous avez raison, je ne peux pas comprendre. Je n'arrive pas à comprendre que vous considériez votre vie comme un tel fardeau. Vous devriez attendre un peu plus de cette existence morbide comme vous le dites si bien. »
Son histoire personnelle l'intéressait tout en l'intriguant, il n'aurait trop su dire pourquoi. Avec une attention toute particulière, il l'écouta attentivement, acquiesçant de temps en temps d'un hochement de la tête.
« Je comprend mieux, en un sens vous lui en voulez et la tenez pour responsable de la mort de votre mère.» Ne voulant pas l'embêter encore plus avec de quelconques questions il se contenta de l'écouter sans rien ajouter de plus. Le sujet du baiser furtif revint sur le tapis. Il avait peine à croire aux paroles d'Elsie, mais après tout pourquoi pas, peut-être avait-elle seulement voulu se montrer sympathique et lui changer les idées alors qu'il stressait comme un débile dans le noir de la cabine d'ascenseur. Pour en avoir le cœur net, il l'embrassa à son tour, à son grand étonnement elle ne le repoussa pas, du moins, pas tout de suite. Comme il s'y était attendu elle réagit par la violence, il ne l'avait sûrement pas volé celle-là. Pour expliquer son geste, alors que la cabine faisait des siennes, il dit simplement. « Vous aviez l'air d'avoir peur vous aussi. » A la fin de sa phrase, il riva ses yeux sur la porte de l'ascenseur, qui fini par s'ouvrir. Afin d'éviter un nouvel épisode gênant de silence etc... Cole fini par descendre du réduit, l'escalier ferait tout aussi bien l'affaire après tout. Se retournant sur le palier, il adressa un signe de la main à la blondinette. « Au revoir Elsie », puis il parti sans demander son reste, désireux de s'éclipser le plus rapidement possible de l'hôpital. Lors de son prochain rendez-vous avec le Docteur Thompson, il y avait fort à parier pour que la secrétaire et lui même soit gênés de cet épisode... Comment cela se passerait-il ? Il n'osait pas y penser pour le moment.
Il est de ces rencontres qu'il aurait mieux valu ne pas faire, ou bien ce jour-là vous auriez mieux fait de rester au lit. Mais voilà, difficile de remonter le temps, Hesther qui était à la base entrée dans la boutique de musique uniquement dans le but de demander un renseignement concernant des pièces de piano, aurait bien voulu se transformer en souris pour pouvoir décamper au plus vite au moment où la guitare qu'elle venait de faire tomber, touchait le sol. Hesther donne de temps en temps un coup de main à Braeden dans sa boutique, pour se faire pardonner. Et puis dans le fond, elle apprécie sa compagnie, le fait qu'il ne soit pas bavard ne la dérange guère.
Leslee senti son corps se crispé d’un seul jet ; plus rien ne semblait vouloir répondre en elle, elle était totalement perdue et submergée par les événements, échappant même son café glacé qui vint se heurter contre les bottes d’un des ravisseurs, qui justement s’afférait à tirer au hasard dans l’autobus. C’est à cet instant qu’un hochet se fit sentir, un deuxième meurtre en l’espace d’une seule et unique minute, ça n’allait pas le faire… Anxieuse, les mains tremblantes, elle gesticula jusqu’au retour de sa copine pour finalement poser une main peu réconfortante sur la tête de Lili, probablement à l’affût ; pour vu qu’elle ne se mette pas à pleurer…songea la rousse, priant de tout cœur pour ne pas se faire remarquer, accrochant son regard au passage sur les deux personnes qui s’échangeaient de siège et sur la jeune femme en pleure, qui récupérait son cellulaire avec subtilité…simplement un second coup de feu se fit retentir, un cri strident sorti finalement des entrailles de la jeune mère qui vint se planquer une main contre sa propre bouche, sentant néanmoins les larmes perler contre ses joues bouillantes. Une main bien plus rassurante que la sienne se posa finalement sur son corps tremblant, doucement elle tourna le regard vers la femme qui l’accompagnait, n’émettant aucun son cette fois, elle se contenta simplement de sursauter à la moindre diction des ravisseurs, qui passaient maintenant pour ramasser tout ce qui pouvait servir à la survie des passagers présents…et encore vivants. Ne se contrôlant plus du tout, la rouquine agrippa son sac à main et fouilla le plus rapidement possible, cherchant désespérément son cellulaire, priant encore une fois qu’elle ne l’ai pas oublié pour ne pas subir des injustices des tueurs, qui ne la croiraient probablement pas…
WELCOME TO DETROIT
Invité
Sujet: Re: Copier / Coller Mer 18 Avr 2012 - 6:58
Une fois calmé, Braeden se tourna vers son ami. Celui ci avait à peine esquisser un sourire, semblant ailleurs. Braeden savait parfaitement ou il était; au moyen orient. Aussitôt, Wilde s'en voulu de ne pas réussir à rassurer convenablement son ami. Il aurait tant voulu pourtant, effacer tout ses maux. Mais le passé ne peux être raillé si vite. Downy avait les yeux dans le vide, et la mâchoire crispé. Et Braeden le connaissait assez bien pur savoir quel souvenir le hantait. ils en avaient parler plusieurs fois. Downy n'était pas resté aussi longtemps que Braeden dans l'armée, et puis en tant que sniper il n'avait pas à proprement vécu dans le coeur de la guerre. En faite, Braeden savait que ce qui torturait le plus Clarkson, c'était de ne pas avoir pu protéger un des gamins de son unités. Une mission qui avait foiré. Celle qui avait arrêté la carrière de Downy. C'est à cause de la souffrance de son ami que Braeden n'avait jamais osé lui raconter la vérité sur ses dix ans. Il ne lui avait parlé que de deux trois anecdotes et lui avait menti sur la provenance de la balle dans son épaule. Pour Downy, celle ci dormait paisiblement ici depuis qu'en mission de reconnaissance, alors qu'il fouillait un village quasi abandonné, un taré était sorti d'une maison, avait tirés deux ou trois fois, avant d'être abattu. Mais la vérité était tout autre.
"Où est -la réserve fédéral d'arme?" Pas de réponses, mais un silence. Un souffle court, douloureux. Un coup de crosse sur la mâchoire. Un faible gémissement de douleur. une flopée d’insulte en arabe. Un coup dans les cotes. Et de la poussière, beaucoup de poussières. Cela faisait treize jours que Braeden, et sept autres militaires, étaient enfermés dans ce bunker. Huit hommes, et neuf corps sans vie. Les huit rescapés vivaient dans la pièce puante sous l'odeur de pourriture des corps de leurs amis. Ils devenaient fous. Treize jours que chacun d'entre eux étaient torturés, battus, questionnés. Aucun n'avait parlé. Alors les têtes tombaient. En treize jours, neuf soldats avaient été exécutés. Les autres allaient mourir pour leur silences. Braeden le savait, mais au fond de lui il aurait préféré se sacrifier pour que les autres vivent. Ils n'avaient rien à perdre. Il regardait tour à tours les plus jeunes, et les moins jeunes. George, par exemple. La cinquantaine, une petite fille en route, et deux petits-fils qui l'attendaient pour jouer au foot. Ou bien Daniel, vingt trois ans, qui avait une fiancée enceinte jusqu'au cou qui l'attendait désespérément. Et lui ? Personne, il n'avait que son métier. Et ses hommes, qui pourrissaient dans un coin de la pièce.
"Toi, lèves toi et enfile sa sur ta gueule" On lui tendit sans ménagement un espèce de sac noir. Braeden comprit alors. Il allait mourir d'ici peu. Son coeur s’allégea, il allait quitter cet horrible endroit, où il manquait eau et nourriture, il allait enfin être libéré. La mort ne lui faisait pas peur, il l'avait tellement vu. Il regarda une dernière fois les quatre autres hommes qui partageaient la cellule exigu. Ceux si étaient regroupé dans un coin à gauche, les cadavres aillant été mis à droite. Ils le regardaient, peiné. il était leur supérieur, celui qui les avait fait repousser leurs limites, et qui avaient tout fait pour les protéger. Au fond de lui, il savait pertinemment qu'il avait raté. Et il s'en voulait. Il les regarda, esquissa un mince sourire et leur fit le signe militaire une dernière fois. Il leur disait adieu. Jamais il ne pensa les revoir. Il se mit alors à marcher, sortit de la salle sombre ou l'odeur des corps était abominable, et enfila le sac, cachant ainsi sa vue. Il sentit deux mains forte l'attraper et l'emmener dans une salle ou l'air était frais. On le mit dos à un mur. Un peloton d’exécution. Il allait mourir comme mourait les traîtres à l'époques des deux guerres mondial. Cette idée lui arracha un sourire. Il souriait face à la mort. Bien sur, les hommes ne le virent pas faire. L'un d'entre eux s'approcha de lui, et lui demanda avec un fort accent où se trouvaient les réserves fédérales d'armes américaines. Mais Braeden resta silencieux, signant ainsi son arrête de mort. L'homme pesta, et parti dans un coin de la pièce. Puis il ordonna à ses hommes de se préparer, puis de le mettre en joue. Il allait mourir, il allait bientôt mourir; Il allait retrouver ses parents, mais aussi, et surtout, ses amis mort au combat. Ceux qui hantaient ses nuits. Le brun souffla et ferma les yeux, plus par réflexe qu'autre chose. Apres tout il ne voyait rien. Il pensa un instant aux hommes dans l'autres pièces. Il en étaient à leurs trente septième jours, et n'avaient plus d'espoirs. Il s’apprêta à mourir lorsqu'une détonation se fit entendre. Les hommes, surpris, ne continuèrent pas leur besogne. Des tirs, des cris, des ordres. Braeden entendait l'agitation mais ne voyait rien. Ses main, attachés depuis peu dans son dos, se battaient avec les cordes qui lasseraient ses poignets. Qui pouvait bien attaquer le bunker? C'est alors que des ordres militaires américains se firent entendre. Ils venaient d'entrer dans la salle. Le combat semblait faire rage, Braeden entendait mais ne voyait rien. Il fut alors touché à l'épaule droite. Un gémissement de douleur traversa ses lèvres. Il n'avait pas la force d'hurler, il n'avait plus la force de lutter. Une autre balle à la cuisse le vida de son énergie, et il tomba. Il sentait son corps saigner. Il n'entendait presque plus le combat. Peu à peu, il sombra...
"Je reviens de suite." Braeden se secoua la tête, comme pour chasser ses pensés de celle ci. Il n'avait pas remarqué que Downy l'avait lâché, trop occupé à penser aux choses qu'il cachait à son ami. Il le regarda se lever et partir. Le brun se mordit la lèvre et se leva. il laissa la carton la. De toute façon il n'avait plus faim. Puis il se dirigea dans les toilettes des hommes. Downy était en train de s'essuyer le visage tout en se regardant dans la glace. il semblait mal en point, très mal en point. Braeden se sentit mal à cette vision. Il n'aimait pas voir ses amis souffrir, surtout pas de ce genre de douleurs. Il s'approcha, passa une main dans les cheveux de l’égratigné tout en regardant le duo qu'ils formaient dans le miroir. "Chut... ça va aller Down, tout va bien, respires" il s'en voulu profondément de ne pas être capable de consoler un peu plus son ami. Il ne savait pas s'y prendre, il n'avait jamais su. Et il en faisait les frais maintenant. Il se contenta de le regarder, dans le miroir, et dit d'une voix faible "Downy, penses à autre chose... tu veux faire un truc en particulier? Et ne me dis pas un truc du style 'Je veux rester seul' parce que tu sais très bien qu'il est hors de question que je te lâche, d'accord?" il ponctua sa phrase d'un regard se voulant rassurant, et se mit à ébouriffer ses cheveux. Il espérait que son ai se remettrait vite, il n'aimait pas le voir comme ça. Il n'aimait pas voir son petit frère triste.