**Un bruit énervant fit sortir Jane Julia Wellington de son sommeil ce matin-là. Au départ, elle ne comprenait pas ce qui l’avait poussé à sortir du pays des rêves en sachant très bien combien la fatigue l’envahissait ce matin-là. La lieutenante de police n’était pas de service la veille et aujourd’hui, elle ne devait commencer qu’en après-midi sauf en cas de meurtre. Detroit était une grande ville où le crime était régulier, mais elle ne pensait pas réellement devoir aller jusqu’au boulot ce matin-là, ce qui l’amena jusqu’au Red Box. Jane avait passé une soirée très arrosée. Elle s’était envoyée des dizaines et dizaines de cocktails, elle avait dansé sur une musique entrainante jusqu’aux petites heures du matin et avait retrouvé son appartement du secteur Woodward Avenue seulement vers trois heures du matin. Ainsi, les yeux terriblement douloureux, elle s’était réveillée avec la forte envie d’assasiner ses voisins qui une fois de plus avait laissé leurs chiens sur le balcon, ils s’étaient mis comme à la normale à aboyer sur tous les passants, ce qui amenait la brunette qui détestait plus que tous ses animaux à poils à désirer tout simplement un meurtre chez ses voisins. Oui, si ça avait été le cas, elle aurait été dans l’obligation de sortir de son lit, mais la raison aurait au moins été bonne pour la jeune femme. Aujourd’hui, la journée ne commençait pas très bien. Elle s’écrasa la tête sous son oreiller, mais en vain, le bruit était persistant. Elle sauta hors de son lit, ouvrit la fenêtre de sa chambre et hurla à tue-tête.**

« Putain de merde, rentrez vos cabots ! Si vous ne voulez pas que j’appelle la fourrière ! »

**Elle la referma aussitôt, se jetant une fois de plus sur son matelas, mais dès qu’elle referma les paupières, la sonnerie de son téléphone retentie. Elle soupira d’exaspération. La brune n’avait pas besoin de cela en plus, elle s’agita et attrapa l’appereil, répondit sur un ton plutôt sec, mais malheureusement pour elle, c’était le commisariat, elle allait devoir se rendre sur les lieux d’un meurtre, mais au moins, il s’agissait d’un crime qui avait lieu dans son propre quartier, elle pourrait y aller à la marche. Jane s’habilla rapidement, elle n’avait malheureusement pas le temps de faire un arrêt au Cup&Cake pour saluer sa copine la belle propriétaire rousse ; Leslee, mais elle passerait sans doute après son enquête, avant d’aller faire son rapport au poste de police. Wellington marcha quelques minutes et trouva le lieu du crime, de toute manière, il y avait un tas de voiture et de passants, ce qui démontrait qu’elle ne s’était pas trompée de place. JJ monta à l’étage et fut mise au courant de la scène. Un homme dans la quarantaine avait été assassiné par coup à la tête, il n’y avait aucune infraction, ce qui démontrait que l’agresseur connaissait bien la victime. Elle fronça les sourcils, fit le tour de la pièce et décida d’aller questionner les voisins. Elle frappa à la porte d’en face.**

Downy & Jane

Downy poussa un grognement de mécontentement et ouvrit les yeux. Il était allongé sur son canapé, vêtu d'un baggy noir et d'un débardeur blanc. Voyez-vous, ça, c'était tout Downy. Il dormait peu, mais il s'écroulait réellement quand il était crevé. Ce qui faisait qu'un fois sur trois, il s'endormait sur son canapé tout habillé. Son lit ne le voyait que de temps à autres. Downy passa sa main intacte, la droite, sur son visage. Oui, pas la gauche alors qu'il était gaucher. Mais c'était une longue histoire qu'expliquer comment le bandage était apparu sur sa main... Bon, OK. Un énième accident de scoot'. Clarkson se leva et traîna des pieds jusqu'à la fenêtre. Il souleva légèrement le rieau. Bordel, c'était quoi tout ce monde en bas de chez lui ?! Badauts, voitures de police... Downy poussa un soupir exaspéré. Et lui qui espérait dormir encore un peu. On toquait toujours à la porte. A cette heure-là, c'était obligatoirement soit Wilde, soit quelqu'un de la police. Bizarrement, vu l'attroupement, il pensait plutôt à l'option des forces de l'ordre. Youhou. Downy se dirigea vers sa porte. Alors qu'il l'avait presque atteinte, il se rendit compte d'un truc auquel il avait pas pensé. La balle. La cicatrice. Il ne la montrait pas. Il essayait le plus possible de garder son image de jeune prof' sympa. Oh et puis merde, les policiers fliquaient tout le monde, ils leurs suffisaient d'ouvrir un dossier pour tout connaître sur lui, alors basta. Derrière la porte, il prit une grande bouffée d'air. Si c'était un flic, il les connaissait. Fallait leur montrer le bon côté de la pièce dès le début. Et c'est l'air totalement serein et détendu que Clarkson ouvrit sa porte pour tomber nez-à-nez... Avec un flic.

Et merde, c'est vraiment eux. Cette pensée lui avait traversé l'esprit alors qu'il reconnaissait la Lieutenant et qu'il lui offrait un petit sourire cordial. Y'avait un truc qu'il avait appris dans beaucoup d'endroits : Les flics, ils sont comme les mecs de la CIA. Si vous êtes un militaire, vous avez de quoi ne pas les aimer. Il fronça les sourcils en voyant la porte du voisin d'en face entrouverte. Il avait l'impression que bien des gens s'affairaient là dedans. Il détourna son regard de la scène qu'il ne voyait pas distinctement et le reposa sur la Lieutenant.

"Qu'est-ce que je peux faire pour vous aider ?" Il arqua un sourcil en esquissant un sourire en coin. En tenant la porte de sa main valide, il leva l'autre pour se gratter l'arrière de la nuque, ses yeux chocolatés rivés sur la jeune femme. Il avait p'tet une entaille de cinq centimètres correctement suturée et un bandage, il arrivait à se servir de ses doigts. Un peu. Mais pour écrire, lui qui était gaucher, c'était la cata. Bizarrement, dans son dos, coincé à l'arrière de son pantalon sous son débardeur, il eut l'impression que son couteau à cran d'arrêt pesait plus lourd. Putain, c'était tellement roublard, les flics, qu'ils arrivaient à vous faire reprocher tout et n'importe quoi rien que par leur présence ! Et pourtant, son couteau, il l'avait constamment avec lui depuis bientôt... Six années. Teh, tout ce temps déjà ! Il le gardait pour se rassurer. Il aimait bien l'avoir sous la main. Et si un jour il avait des problèmes, il aurait de quoi se défendre. Il n'était pas parano', loin de là. Mais durant les six mois au camp d'entraînement avant d'avoir été envoyé là-bas, il avait le meilleur en tir de sa "promotion", mais aussi un des caïds au combat en corps à corps ou avec des armes blanches. Et depuis qu'il était rentré, il avait fini par allier les deux. Et quand il s'ennuyait, il balançait parfois son couteau sur la cible de fléchette accrochée au mur en briques apparentes de la pièce. Il battit des paupières et son regard se fit légèrement plus insistant. Bordel, on allait pas le faire poiroter derrière sa porte indéfiniment si y'avait rien d'intéressant à voir ou à dire !

**Jane Julia Wellington devait faire son boulot avant tout. Elle était lieutenante de police, ce qui expliquait qu’elle devait se charger de l’enquête et d’envoyer ses larbins s’occuper de divers tâches, mais pour compléter une enquête, ils avaient besoin de ramasser le plus d’information et interroger les voisins était une clé essentielle à faire avancer les choses. Jane devait s’occuper elle-même de cette partie, pour ne pas laisser de côté une information capitale. Elle était la chef et lorsqu’on était chargée d’un service de police, il fallait montrer l’exemple. Enfin, lorsque le voisin dont elle venait de frapper à la porte ouvrit, un petit sourire accompagna son visage. Elle ne le connaissait pas vraiment, mais JJ avait déjà vu cet homme. Après tout, ils vivaient dans la même rue. Wellington ne connaissait rien de plus à son sujet, ni même son prénom, mais son visage lui était toutefois familier comme la plupart des gens qu’elle voyait depuis son arrivé à ce bloc appartement. La brunette ne savait pas si l’enquête serait facile ou si ils stagneraient sur certains éléments, mais bon, fallait bien partir à quelque part. Elle glissa sa main dans la poche de son pantalon jeans taille basse et sortit son insigne qu’elle désigna au propriétaire des lieux. Elle prit toute même la délicatesse de ne pas tirer sa chemise bien entrer dans son pantalon. Elle fit un sourire et lança tout simplement, comme elle le faisait régulièrement.**

« Bonjour, je suis le lieutenant Wellington, je voudrais vous poser quelques questions, je ne sais pas si vous êtes au courant, mais l’un de vos voisins a été assassiné cette nuit. Monsieur Jacob Tunner. Pourrais-je entrer, j’ai quelques questions à vous poser ! »

**Elle fit un petit sourire, pour démontrer la bonne manière qu’elle usait. Elle ne voulait pas non plus créer de confusion dans l’esprit de l’homme, ce n’était que la routine après tout. Elle appuya une main sur le cadre de porte, en observant l’homme en attente d’une réponse.**

DOWNY && JANE

La fille sortit son insigne de police. Ouais. C'était vraiment vraiment une flic.
« Bonjour, je suis le lieutenant Wellington, je voudrais vous poser quelques questions, je ne sais pas si vous êtes au courant, mais l’un de vos voisins a été assassiné cette nuit. Monsieur Jacob Tunner. Pourrais-je entrer, j’ai quelques questions à vous poser ! » Downy eut une quinte de toux de surprise. Quoi ? L'autre abruti d'en face, assassiné ? C'était triste, il le savait, et grave, et bla bla bla... Mais il ne pouvait s'empêcher, au fond de lui-même, d'être un tout petit peu content. Mais vraiment pas beaucoup, hein. Il fallait dire que Tunner était quelqu'un que Downy ne portait pas dans son coeur. Un petit fouineur, un merdeux de première, un abruti parfait. Clarkson tira un peu le cou pour essayer de jeter un coup d'oeil au bout d'appartement qu'on pouvait à peu près voir derrière la porte entrebâillée en face, comme si il voulait être sûr qu'on lui racontait pas une blague. Il reposa son regard sur la policière et ne put s'empêcher de lâcher, avec un demi-sourire aux lèvres : "Non, vous vous moquez de moi !" Une seconde passa. Ouais, bon, okey. Elle ne se moquait pas de lui, c'était certain. Il passa sa main valide dans ses cheveux et s'écarta de l’entrebâillement de la porte. Elle avait posé sa main sur l'encadrement, il l'avait tout de suite remarqué, et ça, ça voulait tout dire. Enfin, plus exactement qu'elle allait le questionner qu'il le veuille ou non. Autant qu'il soit d'accord alors. Downy laissa dériver son regard sur la pièce principale de son petit chez-lui. Foutoir, quand tu nous tiens... Paquets de clopes et copies d'élèves se croisaient sur la table basse, son ordinateur dormait tranquillement au pied de son canapé et des piles de livres, de CDs et de DVDs s'élevaient contre un mur. Il se mordilla la lèvre inférieure en refermant la porte derrière la femme. Les interrogatoires, c'était pas son trip. Rho, ça non. Et puis son impression que son couteau pesait plus lourd dans son dos n'allait pas s'effacer en faisant rentrer la flic chez lui. Son couteau, il ne s'en séparait jamais... Ah, désolé, ça je l'ai déjà dit. Bon.

Downy, passablement mal à l'aise, demanda à la cantonade alors qu'il se glissait derrière le bar de sa cuisine ouverte : "Un café ?" Au moins, si ça devenait trop.. trop, il pourrait essayer de passer ses nerfs sur autre chose. Il se sentait déjà à moitié nerveux alors que si ça se trouve il n'avait rien à craindre. C'était bien sa vaine. Il fallait qu'un type à qui il imaginait bien tordre le cou meurt. Alors qu'il attrapait deux tasses, il fit un faux mouvement. Bah oui, oui, c'était pas pratique la main bandée quand même. Et la tasse s'écrasa donc par terre. Et PAF! pleins de morceaux sur le parquet. Maintenant, son côté pas doué se manifestait lui aussi. Parfait. Il murmura un ou deux jurons en se baissant pour ramasser les débris. Putain, c’était sûr que la journée commençait bien, tiens. Il se releva et ouvrit la porte de son frigo. Il tourna la tête vers la flic. "Finalement, ce sera soda." Il eut un sourire un peu désolé et revint vers la jeune femme avec deux cannettes de soda. Il lui en tendit une et s'assit sur le rebord de son canapé, les yeux rivés sur elle. "Bon, je comprends que ce n'est pas pour boire du soda que vous êtes venus me voir, hein ?"

code by stitch

**Jane Julia Wellington se tenait toujours dans le cadre de porte en attente d’une réponse du voisin. La lieutenante voyait bien qu’un certain malaise dégageait du jeune brunet, mais bon, c’était souvent le cas lorsqu’on interrogeait des voisins ou bien des passants, ceux-ci ne s’attendaient pas à voir débarquer un flic pour une histoire de meurtre en ce petit matin et encore moins devoir répondre à quelques questions, donc elle laissa passer. Jane afficha un bref sourire sur ses lèvres, lançant quelques regards rapide à l’intérieur de l’appartement juste avant qu’on lui donne la permission d’entrée. Elle fit un grand sourire, hocha la tête et passa jusqu’à l’appartement, tourna ensuite tout son corps pour observer l’homme à ses côtés.**

« Merci beaucoup. Je tâcherais de ne pas prendre trop de votre temps… »

**Elle observait ainsi les alentours, voyant la mauvaise qualité des lieux. Il ne s’agissait sans doute pas d’un homme très propre, ce qui n’était pas surprenant, mais bon, JJ était une femme très bordélique à son tour de toute manière, que cela changerait-il ? L’homme lui proposa un café, un léger sourire gagna ses lèvres dans le but de refuser son offre, mais sans attendre une réponse, il débuta la préparation. Un bond de sourcil et un rire amusé accompagna un petit… « D’accord… » Jane avança de quelques pas et soudainement, un bruit de fracas se fit entendre. Elle fit un bond et dériva aussitôt ses yeux vers le plancher. Elle aurait bien proposée de l’aider, mais elle n’était pas venue pour cela, de toute évidence, elle ne voulait même pas de café, ce qui l’arrangeait d’une certaine manière. Elle leva les épaules et dit.**

« Ça va aller… et pour revenir à ma petite enquête… je vous demanderais de venir vous assoir quelques minutes… parce que de vous parler comme ça, disons que ça tendance à me m’énerver plus qu’autre chose… mais bon, vous avez semblé surpris d’apprendre le meurtre de votre voisin ? Vous le connaissiez bien ? »

**Demanda la lieutenante de la criminelle, débutant tranquillement avec ses questions habituelles.**

DOWNY && JANE

« Ç
a va aller… et pour revenir à ma petite enquête… je vous demanderais de venir vous assoir quelques minutes… parce que de vous parler comme ça, disons que ça tendance à me m’énerver plus qu’autre chose… mais bon, vous avez semblé surpris d’apprendre le meurtre de votre voisin ? Vous le connaissiez bien ? »
Downy releva le regard vers la flic. Il prit une gorgée de soda. Le connaître bien, lui ? C'était son voisin d'en face. Il ne le connaissait pas vraiment bien. Mais il ne l'aimait pas, ça, c'était sûr. Il se souvenait encore de toutes ces fois.. Son voisin était un casse-pieds fini. En fait, il avait surtout pris un malin plaisir à pourrir la vie de Downy. Sans raison apparente. Il fouinait dans les affaires de Clarkson, et ça, ça l'horripilait. Qu'on fouille dans son passé, qu'on mette son nez dans des choses qui ne concernaient que lui, c'était intolérable. Oui, tout simplement IN-TO-LE-RABLE. Downy répondit, sur un ton égal : "Bof. C'était un voisin particulièrement chiant, mais je ne le connaissais pas tellement." Downy garda son regard rivé dans celui de son interrogatrice. Quelques secondes pour se rendre compte de la grosse connerie qu'il venait de faire. Dire ouvertement devant un flic que votre voisin fraîchement assassiné était particulièrement chiant, c'était pas forcément la meilleure des idées. Il se serait bien tapé la tête lui-même pour se punir d'avoir été aussi con. Lui dire ça, autant qu'il lui avoue aussi qu'il le trouvait franchement stupide, que c'était un petit merdeux, un con de première, un mec tout ce qu'il y avait de plus détestable. Il préféra se mordiller la lèvre inférieure, reprendre une gorgée de soda et demander : "Vous savez comment il a été tué ?" Maintenant qu'il savait qu'il avait mis un pied dans le plat, autant savoir comment l'autre s'était fait descendre. Parce que si un couteau, ou un truc qui lui ressemblait à lui était la cause, il serait vraiment dans la merde. Downy détourna le regard et engloba la pièce de ses yeux marrons chocolats. Merde, pourquoi les flics devaient-ils en plus se ramener alors qu'il y avait un foutoir pas possible et qu'il prévoyait de faire le ménage en grand, chose qu'il n'avait pas faite jusque là par manque de temps, et à cause de sa main aussi.

code by stitch

Spoiler:

**Jane Julia Wellington, dites lieutenante Wellington était toujours dans l’immeuble où un meurtre avait été commis. Cet homicide ne semblait pas être très complexe, mais, JJ se devait tout de même de faire son enquête. Elle savait bien que cette histoire se réglerait beaucoup plus rapidement que cet homme qu’on avait étrangement retrouvé assassiné à la Marina de Detroit il y avait quelques semaines de cela déjà. L’enquête semblait se stabilisait et ce n’était pas une bonne chose. Jane se sentait régulièrement énervée pour cette raison. La brunette souhaitait seulement qu’on clôt une ou deux enquêtes dans son service pour remonter un peu l’échec de celle de la Marina. Habituellement, le service que dirigeait JJ à la criminelle avait beaucoup d’affaire réglé, ce qui était un bon point. Elle n’avait pas été nommée lieutenant pour rien, surtout sachant qu’elle était plutôt jeune pour avoir ce poste. La lesbienne adorait son métier et elle se donnait toujours corps et âme pour régler ses affaires, bien qu’elle savait également s’amuser, pour cela, Jane était la reine de la fête, mais bon, aujourd’hui, ce n’était pas le temps de faire bouger son corps sous une musique endiablé, mais bien de poursuivre son interrogatoire avec ce voisin étrange. Elle nota quelques trucs sur son cahier, tandis qu’il semblait répondre avec malaise. Lorsqu’il prononça le mot « chiant » JJ s’arrêta d’écrire et leva aussitôt la tête. Elle fixait le visage de l’homme qui s’était soudainement mis à pâlir. La brunette mordilla discrètement sa lèvre inférieur, passa une de ses mèches de cheveux derrière son oreille et reprit.**

« Chiant.. Que voulez-vous dire par là ? Est-ce qu’il était du genre à venir vous embêter... Ou bien embêtait-il plutôt certaines autres personnes ? Des voisins, de la famille ? J’aurais besoin d’un peu plus d’explication sur ce sujet... »

**Elle attendait une réponse de la part de l’homme avec hâte. La jeune Wellington ne savait pas si elle arrivait vers une piste, mais ce que cet homme allait lui révéler, que ce soit de son côté ou pas, Jane pourrait ajouter cela à son rapport et peut-être se lancer plus vite que prévue vers une conclusion. Elle attendait juste une réponse, observant avec dégoût la manière que l’homme mangeait ses chocolats, déjà que la qualité de l’appartement était merdique, pas besoin d’ajouter une dose pensa la femme. Lorsqu‘il lui posa une question, JJ se replaça sur son fauteuil. Elle passa ses deux mains d‘un coup sur les pantalons et dit après avoir raclé sa gorge discrètement.**

« Selon ce que nous savons pour l’instant, il a été frappé à la tête. Je ne pourrais en dire plus, parce que je n’ai pas d’avantages d’information... »

DOWNY && JANE

« Ç
hiant.. Que voulez-vous dire par là ? Est-ce qu’il était du genre à venir vous embêter... Ou bien embêtait-il plutôt certaines autres personnes ? Des voisins, de la famille ? J’aurais besoin d’un peu plus d’explication sur ce sujet... » Venir l'embêter ? Oh nooooooooon. Pas le moins du monde, enfin ! Non, ce cher voisin était juste une vraie fouine, qui mettait son nez dans des affaires qui ne le regardaient pas, voilà tout ! Pour ce qui était des voisins... Bah les voisins, franchement, il en savait que dale si ils avaient aussi dû faire face à la curiosité dérangeante de ce cher homme. Et pour ce qui est de la famille... Là, désolé, il aurait peut-être pu exploser de rire. De la famille, lui ? Et puis quoi encore ?! Il rêvait de retourner tuer des pauvres gars en Irak, tant qu'on y était ! Il se releva et fit quelques pas dans la pièce, les bras croisés sur son torse. Il alla s'appuyer contre le rebord de sa fenêtre, les bras toujours croisés, sont regard se plantant dans celui de la flic alors qu'il lui répondait à sa question. "Pas à ce que je sache." Oh, tiens, c'était peut-être parce qu'il était dans une position et dans une situation frustrante, mais il retrouvait son naturel peu bavard, maintenant. Allez, rajoutez donc ça par-dessus le marché, qu'il se mette à se taire, ce n'était pas du tout une raison pour se faire embarquer au poste, non non ! Bon, au moins la lieutenante lui répondit-elle ensuite à sa question sur les causes du décès de ce cher Jacob. « Selon ce que nous savons pour l’instant, il a été frappé à la tête. Je ne pourrais en dire plus, parce que je n’ai pas d’avantages d’information... » Un coup sur la tête donc ? D'un côté, c'était soulageant. Si il avait été poignardé, il aurait encore plus eu peur pour sa peau. N'empêche, celui qui avait frappé avait dû frapper dans les règles de l'art. C'est vrai, quoi, un coup sur la tête, fallait qu'il soit bien fait pour tuer quelqu'un sur le coup... Il ne put s'empêcher de lâcher, à mi-voix et avec un demi-sourire : "Putain, quand même, qui c'est qui a pu le tuer, quoi ?"

code by stitch

Spoiler:

**La lieutenante prenait le temps de bien noter tout ce que Downy lui disait. Elle était certaine qu’il en savait un peu plus qu’il ne semblait le dire, à la moindre question ou information, il tenait un regard étrange ou une façon de parler plutôt suspecte. Elle fit la remarqua dans son calepin, mais n’ajouta rien à la conversation sur ce sujet. La jeune Wellington leva la tête lorsqu’il se leva, le suivant du regard jusqu’à la fenêtre, elle plissa la bouche et ajouta quelques lignes. Il lui expliqua un peu comment Jacob était ainsi que la manière dont procédait ses voisins face à lui. Elle avait eu quelques informations supplémentaires, ce qui lui semblait parfait pour le moment. Jane se leva, passant une main sur sa chemise et ferma le stylo à bille qu’elle venait d’utiliser. Elle fit un petit sourire à l’homme et ajouta.**

« C’est une bonne question monsieur Clarkson et nous allons essayer de le trouver, moi je pense avoir les informations demandés de votre côté, je vous demanderais vos coordonnées s’il vous plait, nous allons continuer notre enquête et si jamais nous avons besoin de quelque chose de votre part, nous appelerons ou passerons et vous, si vous avez la moindre information suspecte qui vous revient, peu importe le détail, contactez nous sur le champ je vous pris, maintenant je vais aller voir les autres voisins. »

**Jane se leva et se dirigea jusqu’à la porte d’entrée. Elle l’ouvrit et tourna la tête avec le sourire vers le voisin du défunt.**

« Je vous remercie pour le temps que vous m’avez consacrée, je vous souhaite de passer une bonne journée, par contre il risque d’avoir encore un peu de mouvement dans le bloc pour la journée et peut-être même la semaine.. Aurevoir ! »

**Dit la lieutenante en quittant l’appartement.**

Terminé & verrouillé.