VOLEUSE !
Lizzy A. Asleion & April D. Savannah

April venait de sortir de l'appartement de sa soeur en vitesse. Elle était un peu en retard et ne tenait pas à l'être encore plus. Elle se précipita vers sa voiture essayant de l'ouvrir, à chaque fois que quelque chose d'important arrivait dans sa vie, la demoiselle avait toujours quelques soucis techniques, ce qui l'énervait fortement. Quand elle réussit enfin à rentrer dans sa voiture, elle se cogna contre le plafond. Elle ne put s'empêcher de gueuler ; Putain de merde ! Elle remit les rétroviseurs en place et fit une marche arrière plutôt violente, on voyait les traces noirs des pneus sur la route. Elle partit à toute allure sans se soucier de la vitesse à laquelle elle roulait. Seulement, il y avait toujours quelque chose pour l'empêcher d'aller là ou elle voulait. Le manque d’essence cette fois, elle fit un détour forcé vers un supermarché qui aurait une pompe à essence. Heureusement pour la belle, elle trouva rapidement et s'empressa de vidanger sa voiture. Après cette mission, elle repartit en direction de sa destination. Un autre obstacle se présenta à elle, les feux rouges. A croire que tout le monde s'étaient donner le mot aujourd'hui, pour lui rendre cette journée impossible. Elle regarda sa montre, il était un peu plus de sept heure et demi, ce qui n'arrangeait pas vraiment ses affaires. April avait un rendez-vous professionnel, enfin plutôt un avis professionnel, son ancien patron du cabinet d'avocat ou elle travaillait au Québec, voulait qu'elle travaille sur un cas de divorce un peu compliqué, bien sur elle ne serait pas représenter dans cette affaire, mais cela lui permettrait de se faire un peu d'argent. Lorsque le feu passa au vert, elle partit comme une fusée, ce qui ne dura qu'un court instant vue que la route était barré. Elle dut prendre une déviation, un chemin qu'elle n'avait jamais pris. La jeune femme mit sa tête contre son volant en murmurant : "Mais qu'est ce que j'ai pu faire au bon Dieu ?". La brunette ne cachait pas son découragement, mais elle entreprit quand même cette route, elle n'allait pas abandonner comme sa, enfin pas maintenant. Après une demi-heure, elle arriva enfin au parking d'Alley District. Un autre problème s'opposa à elle, il n'y avait plus de place. Le parking était complet, elle attendit donc qu'une place se libère. En regardant dans son rétroviseur, elle vit un homme sur une moto lui aussi très pressé, elle espérait quand même qu'il ne lui prendrait pas la place qu'elle attendait. Quand on dit :"Tu cesseras d'être déçu, quand tu auras cesser d'espérer". Cela est vrai. A l'instant ou April commençait à avancer pour se garer. Un motard lui faucha sa place à fond les ballons sans aucun état d'âme. S'en était trop pour la belle, qui avait subit toute cette matinée les inconvénients du quotidien. Elle enleva la clef de contact de la voiture, enleva sa ceinture et ouvrit la portière rapidement, elle la claqua d'une façon plutôt violente et s'avança vers le motard. Bien sur elle n'allait pas lui parler d'une façon sympathique et délicate, non elle allait lui faire part de son mécontentement. Oh toi, tu t'es pris pour qui là ? C'était ma place, alors tu prends ta jolie petite moto et tu te barres d'ici mon grand ! La belle ne parlait plus désormais mais criait. Sa va faire une demi heure que j'attends et toi t'arrive comme sa ! Tu vas vite te bouger d'ici ! April n'avait pas l'habitude d'agresser les gens de la sorte, mais quand on la cherchait on la trouvait. Peut-être que l’agressivité dont elle avait fait preuve n'était pas mérité, mais la jeune femme était à bout de nerf, alors elle n'allait pas engager la discussion tranquillement comme ci on demandait si on voulait du café.

"Merde, je suis en retard !"
La jeune fille tourne un tout petit peu plus, d'un mouvement imperceptible la sensible poignée.
Le moteur s'emballe, il vrombit de plus bel. La moto accélère, elle n'est pas très loin du maximum. Les formes et les couleurs se mélangent. Tout devient flou. A cette vitesse là le moindre impact, le moindre effleurement ne pourra mener qu'à une inévitable mort.
La motarde connait les risques. Mais elle sait aussi que sa maitrise l'engin est parfaite. A chaque fois qu'elle monte dessus c'est comme si... elle ne faisait qu'un avec sa moto. Et elle a confiance, trop confiance... La belle zigzague a une vitesse hallucinante entre les voitures. Elle passe très près d'une d'entre elle, à quelques centimètres à peine.
Elle peut voir le visage crispé du conducteur dans son rétroviseur. Sa pupille brille, il a peur. La journaliste est peut-être inconsciente, elle refuse cependant de mettre les autres en danger. Elle a confiance en elle, c'est vrai. Mais un accident est si vite arrivé... Qu'elle meurt en moto, ça la regarde. Mais risquer d'emporter quelqu'un avec elle, jamais.
La jeune femme se rabat in extremis sur la droite. Elle le savait bien au fond, qu'elle ne toucherait pas la voiture. Mais une infime partie, 5% de son être ont pensés le contraire. C'est la même partie qui lui répète constamment qu'elle est complètement folle de mettre sa vie en péril de la sorte. La motarde sait que c'est si elle se met à douter qu'elle mourra. Alors les 95% confiants de son être intimes au 5% parasites dans le doute de la fermer vite fait.
Mai déjà la conductrice aperçoit la BTV Tower, impressionant gratte-ciel tout en vitres teintés allant jusqu'à titiller les paisibles et rares nuages d'un blanc laiteux.
La jeune femme s'engouffre dans le parking. Elle a un peu ralentie.
Elle voit une place, une seule. Elle est déjà en retard, et ne fait pas du tout attention à la voiture qui est prête à s'y garer. D'ailleurs même si elle l'avait vue, cela n'aurait rien changer. Elle s'engouffre à toute allure sur le petit espace entouré d'un rectangle blanc. La journaliste coupe le moteur, range les clefs dans la poche de son blouson en cuir. Se qu'il fait chaud là dedans... Mais déjà qu'elle roule comme une furie la plupart du temps, si en plus elle ne met pas de protection. Mais c'est bien la première fois qu'elle roule aussi vite, et ayant retrouver un milligramme de conscience, les 95% promettent au 5% inquiets d'aller plus lentement la prochaine fois. Et en parlant de furie, la propriétaire de la voiture s'avance. Elle n'a vraiment pas l'air de venir proposer un café à la jeune femme.

- Oh toi, tu t'es pris pour qui là ? C'était ma place, alors tu prends ta jolie petite moto et tu te barres d'ici mon grand !

Elle hausse le ton.

- Ça va faire une demi heure que j'attends et toi t'arrive comme sa ! Tu vas vite te bouger d'ici !


La motarde enlève son casque noir. Un torrent de boucles rousses s'en découle et retombe sur le visage au sourire ironique de Lizzy. Elle passe une main dans ses cheveux comme pour les remettre un peu en place.
La rouquine sourit de plus bel, et susurre d'un air railleur :

- Primo, je crois que tu devrais plutôt dire "ma grande". Bien que je sois loin d'être une géante. Secondo, c'est juste une place... Pas de quoi en faire tout une histoire... Tercio, je suis en retard, alors non, je ne bougerai pas ma jolie petite moto de là. Alors ciao !

La rousse fait quelques pas, déjà prête à s'en aller. Pourtant elle pressentait bien que ça n'en restera pas là...

April était vraiment en colère, elle ne mâchait pas ses mots et n'allait pas abandonner cette place. Cela semblerait puéril de se battre pour quelque chose d'aussi absurde, surtout que d'autres places se libéreraient dans les minutes qui viennent. Mais la belle était déterminée, surtout bornée, quand elle voulait quelque chose elle ne laissait pas tomber. Après tout ce qui lui était arrivé cette matinée, elle n'allait pas encore attendre une minute de plus. Même si elle perdait sans doute beaucoup de temps à s'égosiller sur le motard. Ou plutôt la motarde, car en effet ce n'était pas un homme qui se cachait sous son casque, mais bel et bien une femme. La brunette fut un peu surprise, mais elle fit un petit sourire sarcastique. Elle c'était trompé sur l'identité de cette personne, mais cela ne la perturba pas plus que sa, au contraire cela rendait la tache encore plus facile. Au moins, elle n'aurait aucun mal à la frapper, si cela devait arriver. Car, si sa aurait été un homme, elle se serait fait écrasé sous les muscles. La motarde était rousse, avec des cheveux légèrement bouclés, elle fit un sourire moqueur à April, ce qui n'échappa pas à son regard. Elle ne manquait pas de culot cette femme, d'abord lui piquer sa place, puis ensuite se moquer d'elle. S'en était trop pour elle, qui ne supportait pas d'être prise pour une idiote. La jeune femme serra les poings, sa annonçait que cette embrouille allait finir en étincelles. Elle vit la rousse partir comme ci de rien n'était. Savannah n'allait pas la laisser partir, elle se dirigea vers cette femme qui devait savoir que la brune ne laisserait pas tomber. April était derrière elle, elle la prit par l'épaule violemment de façon à la retourner. Elle prit aussitôt la parole. Je crois que tu ne m'as pas comprise, ta intérêt à te barrer d'ici, ta moto tu peux la garer de partout. Tu crois qu'une voiture sa se plie et sa se range comme une valise dans un placard ? La belle parlait sur un ton plutôt sec, les gens qui arrivaient assistait à la scène, ce qui ne dérangea pas April, qui continuait de plus bel. Après que t'ail bosser ou faire je ne sais quoi, je m'en tape. Moi j'ai pas le temps de m'amuser, alors dégage vite ta moto d'ici avant que ce ne soit moi qui le fasse, tu m'as bien compris ! La belle la regarda d'un oeil noir, cela ne présageait rien de bon. De plus, elle savait que la rousse ne coopérerait pas. La violence allait donc prendre le dessus dans cette histoire.

La rouquine sentit une main l'attraper violemment par l'épaule. Elle s'y attendait. Ça aurait été trop facile de s'en aller comme ça...
Elle ne résistât pas, et se retournât, très calme. Comme elle s'en doutait, l'autre commençât à l'injurier violemment. Si l'autre avait pue savoir à quel point elle pouvait s'en foutre... Seuls les décibels sonores finirent par l'importuner. C'est qu'elle devait en avoir, de la voix pour s'égosiller de la sorte. Mais Lizzy restait inébranlable, écoutant distraitement les remarques de la furie. Puis vinrent pour conclure les menaces.
Et l'autre s'arrêtât là. Surement ses cordes vocales commençaient elles à fatiguer.
Un petit groupe c'était formé autours des deux "concurrentes". On aurait dit des gosses devant un match de catch retransmis en clair. Enfin pour les mecs c'était aussi peut-être une très bonne occasion de voir une belle baston entre deux filles jeunes et sexys.
La journaliste leur adressât un regard bétonnée exprimant clairement quelque chose du genre : "Vous avez rien d'autre à foutre ?". Intimidée par les yeux verts très persuasifs de la rousse, la petite foule se dispersât rapidement. Aucun d'eux ne semblait vouloir avoir à faire au courroux de la française.
"Un vrai troupeau de moutons idiots apeuré devant le chien de berger..." soupirât elle
La rouquine justement, se retournât, toujours très calme et détendue, vers l'autre fille. Celle-ci semblait bouillir sur place. Après les moutons, voici le loup hystérique. Mais le chien ne craignait nullement les crocs menaçants de l'animal. Il savait bien que les siens étaient beaucoup plus longs et aiguisés...
La rouquine ne cillât pas devant son adversaire. Tout ceci n'était rien d'autre qu'une énorme mascarade, de laquelle elle ressortirai quand même vainqueur. Un sourire mesquin apparût bientôt sur son visage à moitié caché par sa chevelure rousse.

- Et bien c'est fâcheux, il semblerait que nous risquons d'avoir un diffèrent. Oui parce qu'en fait, je n'ai pas l'intention de bouger ma moto. Et je t'assure que toi non plus, tu n'en fera rien...

[HRP : Désolée, c'est loin du maximum que je puisse faire...]

April sentait la colère envahir tout son corps et surtout ses pensées. Elle pensait vraiment ne plus agir avec des mots mais avec ses poings. Dans sa tête plusieurs images défilaient, le film Rocky. C'est exactement c'est qu'elle aurait du faire avec cette femme poil de carotte. Heureusement, elle a apprit à se contrôler. Elle n'avait même plus envie de parler avec cette rousse qui l'importunait au plus haut point. La belle dévisageait la jeune femme qui se tenait en face d'elle. Cette histoire commençait à fatiguée Savannah qui n'avait qu'une envie, prendre la moto de cette folle et la balancer dans un faussé. Ou même de prendre sa voiture de rouler sur la rousse et de propulser sa moto très loin. Les gens étaient tous regroupés pour voir cette bataille de fille, qui allait peut-être se crêper le chignon dans quelques minutes. La femme avait agressé les personnes qui l'entouraient. Au moins un bon point, sinon sa allait être la brunette qui allait tous les envoyer paître. April soupira et croisa les bras, elle écoutait la jeune fille sans l'écouter. Au lieu de sortir aujourd'hui, il aurait mieux valut qu'elle reste dans son lit. Cela l'énerva encore plus quand la demoiselle lui dit qu'elle ne bougerait pas sa moto et que April non plus. La belle la regarda et prit la parole. Tu crois vraiment sa ? April en avait plus que marre de se balancer des remarques à tour de rôle, il était tant d'agir et la brune l'avait très bien compris. De plus, elle n'était pas patiente et elle savait très bien que la motarde n'allait rien faire pour calmer la situation. Elle remonta dans sa voiture à toute allure et commença à accélérer vers la moto de la rousse. Elle baissa sa vitre et regarda la femme avec un sourire sadique. Bon c'est comme tu veux, ou tu te barres de là vite fait bien fait, ou j'te l'enlève de force ! C'était sans doute un acte barbare dont la brune faisait preuve, mais apparemment la rousse ne semblait pas disposer à partir d'ici, alors il fallait bien reprendre les choses en mains. Et puisque la propriétaire de cet immonde moto ne coopérerait pas et bien il fallait agir seule. Quand on dit qu'on est mieux servit par soi même, c'est vrai. Les gens étaient encore plus regroupés autour d'elles, cette petite bagarre féminine aurait été digne des plus grands films. April regardait la moto, elle était exactement dans son champ de vision, prêt à l'écrasé. Le problème ? C'est qu'elle devait bousillé sa voiture pour toutes ses conneries. Au pire ce n'était pas un problème de taille, la brunette possédait une petite fortune. Et aujourd'hui, elle aurait du récolter une petite liasse de billet pour l'affaire qu'elle devait étudier. Mais à cause de cette rousse décoloré, sa tune lui était passer sous le nez. L'inconnue était devenue sa pire ennemie. La guerre était annoncé, et sa n'allait pas être une petite broutille pour un vêtement.

L'autre fit vrombir les moteurs de sa voiture et s'approchât de la moto, prête à "l'enlever de force" selon ses dires.
Pas impressionnée le moins du monde par cette fulgurante démonstration
de la connerie humaine, la rousse poussât un long soupir, fatiguée par
cette pimbêche qui lui faisait décidément perdre un temps précieux avec
ses menaces lamentables. Que croyait elle, celle là ? Qu'elle allait
céder bien gentiment à ce chantage digne d'une gamine de maternelle ? Et
puis quoi encore ? C'est bien mal connaitre la jeune fille que
d'essayer de la "soumettre".
La rouquine aurait bien eu envie d'aller déloger cette idiote de sa
petite auto et de lui foutre un bon pain dans la gueule pour la
dissuader de recommencer à l'énerver. Elle avait déjà mis K.O des hommes
faisant trois fois son poids. Alors ce n'est certainement pas cette
minable petite brindille qui risquait de lui poser problème. Elle en
mourrait d'envie, n'en doutez. Déjà elle commençait à triturer ses
doigts, prête à les resserrer à tout moment pour assommer la brune.
Cependant elle se retint de justesse de frapper.
"Non, je m'emballe. Si je cède à la violence alors je suis aussi bête qu'elle."
La jeune journaliste optât pour une autre option, nettement plus
amusante que la première. Quoique l'autre ne fût pas mal non plus.
Elle vint se placer là, juste devant sa moto, bien devant la trajectoire
de la brune. Elle croisât les bras sur sa poitrine et attendit
tranquillement, très confiante. L'autre ne la renverserait pas, elle le
voyait dans ses yeux.
Trop faible, trop humaine pour faire une telle chose. Même sous
l'emprise de la colère elle n'en ferait rien. D'ailleurs la colère ne
ferait que lui embrouiller l'esprit.
Attendant une réaction de son adversaire, la rousse décidât d'accélérer
la manœuvre qui prenait décidément trop de temps à son goût.

- Bon, tu m'écrases oui ou non ? On va pas y passer la nuit.

Elle enchainât avec un petit sourire narquois en coin du genre :
"De toute façon je sais que t'es pas cap".

April était presser par le temps et commençait à en avoir marre de se battre avec une cruche. Elle avait bien envie de lui régler son compte, pas avec les mots comme elles étaient entrain de le faire mais avec les poings. Peut-être que la belle paraissait être une bimbo qui ne sait porter que des talons aiguilles. Mais elle avait fait de la capoeira était plus jeune. En ce moment, la jeune femme était prête à accélérer et foncer dans cette moto qui l'exaspérait au plus haut point. Malheureusement, la propriétaire eu l'idée de se mettre devant, pour voir si Savannah allait bel et bien lui rouler dessus. La brunette se mordilla la lèvre, et tapa du poing sur son volant. Elle n'avait pas envie d'aller en prison pour un meurtre qui n'en valait même pas la peine. Soudain, une idée lui traversa l'esprit, une idée qui lui fit avoir un sourire sadique. Elle commença à faire une marche arrière et accéléra vers la rousse. Pendant quelques secondes, on aurait pu penser que la demoiselle qui se tenait face à sa voiture allait passer au dessus du capot, mais rien de cela ne se produit. April savait très bien conduire et freina directement quand elle arriva à la hauteur des pieds de l'énergumène sur moto. Elle la regarda et lui parla d'un ton froid. Tu as de la chance, pour l'instant j'te fais rien, mais la prochaine fois t'es à l'hôpital ma grande ! Elle refit une marche arrière et partit du parking. Sa journée avait été foutue par une petite écervelé avec un Q.I d’huître. Elle avait loupé son rendez-vous, mais il y avait quand même un bon côté, elle avait pu se défouler, et quelque chose lui disait que elle reverrait forcément cette femme un jour ou l'autre, alors une autre bataille fera rage à Détroit.

La brune s'énervât, et frappât violemment son volant d'un poing rageur. La rousse crût avoir vaincu et arborât un immense sourire. Mais la furie, à son tour, affichât un immense sourire de psychopathe. La jeune fille continuât à sourire envers et contre tout, mais elle commençait à se demander ce que l'autre pouvait bien mijoter. Et cela la perturbât légèrement quand elle le découvrit.
La petite tautaumobile reculât, et...
"Elle serait cap' cette tarée ? Non, j'espère qu'elle bluffe. Bon ok, au ire je saute sur le côté juste avant qu'elle me touche."
... le moteur se mit à ronronner de plus en plus fort tandis que la voiture accélérât, plus près, toujours plus près...
"Si elle ne s'arrête pas je saute à 3. 1, 2..."
Les pneus crissèrent, la voiture freinât et stoppât... à deux millimètre des jambes de la rouquine.
Celle-ci fermât les yeux et soufflât longuement. A un moment elle avait cru... mais non. L'essentiel était qu'il ne c'était rien passé.
La brune vociférât encore quelques insultes pour la forme, et s'en allât. Enfin, elle lâchait l'affaire. Lizzy avait gagné par forfait de l'adversaire. Elle sourît. Finalement cela s'était avéré amusant. Un peu fou vers la fin; mais amusant. La motarde consultât sa montre.
En retard; évidemment... Elle avait une bonne excuse pour une fois, mais ses supérieurs la croirait elle ? Pas sûr...
"C'est fou ça, c'est quand on ment qu'on nous croit, et quand on dit la vérité qu'on nous traite de menteur, si c'est pas paradoxal..."
La jeune journaliste se hâtât donc vers le grand immeuble, fredonnant "We will rock you".
Quelque chose lui disait qu'elle reverrait cette brune, et que se serait encore plus amusant...

[HRP : J'imagine qu'on a fini, j'ai déjà une idée pour un futur RP mais je t'en parle plus tard ]

Terminé & verrouillé.