Dites moi vos phobies et je vous dirai ce qui vous fait peur
Ft. Haley Shelton & Payton Oak

Un moment privilégié en compagnie de sa fille. Un de ces rares moments où il faisait réellement partie de la vie de Enaëlle. La garde partagée, quelle splendide invention. Enfin, il n'allait pas s'en plaindre, vu ses antécédents, le juge ou bien même Eulalie avaient été plus que sympa avec lui. Ne pas se plaindre et se contenter de ces petits instants de bonheur. Seules choses qui arrivaient encore à lui faire garder la tête hors de l'eau. Se sentir tel un mort-vivant ; son cœur uniquement réanimé par la présence de Enaëlle. Assis sur un banc, l'ancien analyste contemplait sa fille qui s'amusait un peu plus loin sur une balançoire, en compagnie d'autres enfants. Cette vision était suffisante pour lui redonner le sourire et surtout la force de se battre contre ses démons intérieurs. Les cris de joie et les rires parvenaient jusqu'à ses oreilles. Doux son que l'insouciance de l'enfance. Que ne donnerait-il pas pour retourner en arrière, savourer une minute à peine ce sentiment, malheureusement, il avait dû grandir bien vite après le suicide de sa mère, il n'était qu'un adolescent à l'époque. Son sourire devint amer à ce souvenir lointain.

Tout en surveillant du coin de l’œil sa fille, Payton extirpa de la poche de son jean son éternel paquet de cigarettes. D'un geste mécanique, il bloqua le rouleau de papier blanc au creux de ses lèvres, avant d'allumer ce dernier et de se laisser envahir par la nicotine. La fumée montait en volutes alors qu'il jetait un regard inquiet à sa montre. Le temps passait à une vitesse folle, il était plus que temps de rentrer, Eulalie, la mère de sa fille ne tarderait pas à rappliquer pour la ramener chez elle. Son ex-femme ne tenait pas à ce qu'il ait connaissance de son lieu de vie, alors c'est elle qui l'amenait toujours chez lui et venait ensuite la chercher à la fin du week-end. Un peu rageant d'être considéré comme un psychotique risquant de débarquer à l'improviste chez l'ancienne madame Oak. Comme s'il était capable de lui faire du mal. Les femmes parfois...

Cigarette toujours en main, il s'empara du sac de goûter de la petite fille et vint à sa rencontre. Seules quelques mamans se tenaient là, elles le dévisagèrent bizarrement – ou du moins c'est ce qu'il cru – alors qu'il demandait gentiment à Enaëlle de revenir. « Ena', viens il est l'heure qu'on rentre. ». Les regards braqués sur lui le mirent mal à l'aise, d'une main tremblante il porta sa cigarette à sa bouche, avant de tirer exagérément une bouffée de cette dernière. Bien vite il détourna les yeux, tandis que sa fille revenait docilement vers lui. « C'était bien ? Elle hocha la tête avec un grand sourire. Ta maman ne va pas tarder, si on ne se dépêche pas, elle risque de faire une crise. ». Une main sur l'épaule de Enaëlle, ils se mirent en marche, d'un bon pas, direction la sortie du parc. Quelque chose tomba du sac de la petite fille, sans que Payton s'en aperçoive...

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Payton & Haley

« Dites moi vos phobies et je vous dirai ce qui vous fait peur »

L’air était rassasiant. La bruit de ce vent léger apaisait la belle Haley qui en avait bien besoin. Elle savourait ce calme. Elle regardait son téléphone pour finalement le ranger et se consacrer à rien. La femme s’était rendu au parc pour réfléchir. Ce n’était pas un lieu qu’elle avait l’habitude de fréquenter mais là elle avait souhaité se poser. Voir les gens s’amuser dans leur petite vie paraissait cool disont mais ce fait fit naître en la brunette un sentiment de gros regrets. "Pourquoi pas moi ?" se disait-elle. Elle savait bien que jamais elle ne mériterait cela. C'était certain. Son métier lui interdisait ce genre d'envie: celle de se poser avec l'être aimé, celle d'avoir une famille, celle d'être libre etc ... Arrêter restait une idée impensable. La jolie était bloqué dans un monde dont elle ne serait s'échapper. Elle avait des comptes à rendre et si elle défiait l'autorité, elle connaissait l'issue. Hal' n'aurait pas cette vie rêvée par conséquent. Elle finirait surement seule avec de la nostalgie, du regret, du dégoût. Un bel avenir en somme ! Ironie totale.
Haley regarda un papa parler avec sa fille qui avait un vrai visage d'ange. Ce qui était mignon, c'était qu'il était bien le seul à assumer son rôle. Un tas de mamans se postaient dans cet espace vert agrémenté de jeu sympathique pour les enfants. La mignonne avait le sourire gravé sur son visage. Elle semblait bien avec son géniteur. Image attendrissante. La femme seule ne cessait de les regarder. Elle observa le fait que du sac de l'enfant était tombé un jouet; une simple Barbie. La brune savait que la petite serait triste de ne plus revoir cette objet qu'elle devait affectionner pour l’emmener avec elle partout. La papa n'avait rien vu. Elle prit son courage à deux mains et alla ramasser cette poupée. Cette fois, elle ferait une différente approche envers un homme: enfin des rapports normaux.

- Monsieur la papa ? Je m'excuse. Elle tendit l'objet. Barbie a voulu s'enfuir. Elle se reprit, idiote qu'elle se sentait. Enfin j'ai vu que vous aviez oublié ce jouet.

Dites moi vos phobies et je vous dirai ce qui vous fait peur
Ft. Haley Shelton & Payton Oak

La main toujours posée sur l'épaule de sa fille, Payton profitait des derniers instants passés en sa compagnie. Il ne la reverrait pas avant deux semaines maintenant. Léger pincement au cœur à cette idée. Ne plus réellement faire partie de la vie de sa progéniture, du moins à mi-temps – et encore – était vraiment difficile à supporter. Tout ça était de sa faute, et de sa faute à lui seul. S'il s'était montré un peu moins égoïste il y a quelques années, s'il n'avait pas joué à tarzan au bout de sa corde au beau milieu de son salon, peut-être que tout serait aujourd'hui différent. L'ancien profiler s'en mordait à présent les doigts, il s'en voulait réellement pour son geste désespéré, mais il n'arrivait plus à faire face à la dureté de la vie, personne ne lui avait tendu de main secourable, personne et surtout pas son ex-femme. Seul, encore et toujours face aux événements les plus pénibles. C'est ce qu'il avait pu remarquer, car dans les pires instants de sa vie, il n'y avait jamais eu personne pour lui porter secours. Véritable drame de A à Z. A croire qu'il n'était vraiment pas fait pour vivre quelque chose de simple, de normal et d'heureux comme monsieur et madame tout le monde. Pas de happy end pour lui, du moins pas pour le moment.

Enaëlle lui adressa de nouveau un grand sourire, tout en lui racontant ses exploits de l'après-midi. La petite fille paraissait heureuse, c'est tout ce qui lui importait à cette seconde-ci. Se contenter de petits instants de bonheur tel que celui-ci, dans sa situation c'est tout ce qui lui restait à faire. Au fur et à mesure qu'ils se rapprochaient de la sortie du parc, son cœur se serrait un peu plus. Chose qu'il manifesta en passant un bras autour des épaules de sa fille et en serrant cette dernière contre lui. La gamine dû remarquer son trouble, mais elle ne fît pas de commentaires là-dessus. Dans le fond, elle était un peu comme lui, dotée d'une grande intelligence, comprenant les choses avec une rapidité déconcertante, tout comme elle arrivait à cerner les gens en un regard. Payton était presque sûr qu'elle arrivait à comprendre la moindre de ses intentions sans même qu'il ait besoin de parler. Pourvu qu'elle ne soit pas comme lui. La dépression n'est malheureusement pas qu'une maladie qui frappe au hasard, au détour d'une rue. Non, c'est aussi une maladie ayant une origine génétique. Payton tenait ça de sa mère. Chaque jour, il croisait les doigts pour que ce ne soit pas le cas de sa propre fille. Véritable malédiction.

Enaëlle continuait à parler d'une voix vive, visiblement excitée comme une puce par l'après-midi qu'elle venait de passer. Eulalie allait le trucider, c'était certain. Une effusion de glucides, le tout agrémenté d'une sortie au parc où l'énervement avec ses petits camarades avait été de rigueur, vraiment tout pour que la petite fille ne s'endorme pas avant une heure avancée cette nuit. Peu importe, de toute façon, il avait l'habitude de se faire constamment remonter les bretelles par son ex-femme. Au moment où le professeur allait poser une nouvelle question à sa fille, ils furent dérangés par la voix d'une inconnue. Stoppés net dans leur marche, Payton fît volte-face, le cœur battant la chamade, Enaëlle dû suivre le mouvement, car il la tenait toujours par les épaules. Mal à l'aise, il se racla la gorge. Délicate attention de la part de cette inconnue, de vouloir rendre l'un des jouets préféré de la petite fille. Malgré tout, Payton ne fit aucun mouvement vers l'avant pour récupérer la fuyarde. Aversion pour tout ce qui avait pu être en contact avec des inconnus. « Oui ? Ahh... Erm... Merci bien. Il appela alors au secours sa fille. Enaëlle, prend ta poupée s'il te plais, et dit merci à la dame. ». La petite fille, gentille et docile comme à son habitude s'exécuta sans rechigner ; gratifiant la brunette d'un beau sourire. « Merci Madame. Elle se tourna alors vers son père. Tient papa, tu peux la ranger dans le sac s'il te plais ? ». De plus en plus mal à l'aise, Payton ouvrit puis ferma trois fois la fermeture éclair du sac en question. Du bout des doigts il s'empara de la Barbie, comme s'il s'agissait d'une immondice peu ragoutante - l'air passablement dégoutté - avant de la faire tomber au fond du sac. Forte envie de se couper les doigts après avoir touché la poupée. Tout en s'emparant de sa bouteille de gel désinfectant, l'ancien profiler reprit la parole. « Merci... et désolé du dérangement. C'est gentil de votre part. ». Vigoureusement, il se frotta alors les mains, se sentant quelque peu soulagé.

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Payton & Haley

« Dites moi vos phobies et je vous dirai ce qui vous fait peur »

L’homme ne paraissait pas à son aise face à Haley qui lui rendait juste la Barbie de son enfant. Il n’avait peut-être pas apprécié, voilà tout. En tout cas, elle n’avait jamais vu une telle expression. La femme avait cette impression forte d’avoir dit une grosse bêtise ou d’avoir fait de travers. Ce sentiment d’être mal à l’aise devenait contagieux du coup. Hal’ regarda la petite tout sourire pour se rassurer. En tout cas, elle ne ressemblait pas tant à son papa niveau caractère. Il était si étrange, à des années lumières. Les hommes allaient en général très vite vers Haley qui savait y faire mais là le rapport était bien différent, elle avait l’impression même de le dégoûter. Le mystérieux restait là planté, c’était déconcertant. Enfin, il finit par dire à sa petite d’aller chercher l’objet en question.

- De rien Monsieur, Je suis Haley Shelton, dit-elle avec une pointe de stress comme ci elle parlait avec un Jack l’éventreur, un mec qui faisait bien peur. Il ne voulait pas aller chercher la poupée. Il sema sa fille de le faire. Pourquoi donc ? C’était faire des manières pour rien. Haley s’adressa à la jeune qui était toute polie et jolie. De rien ma puce, tu t’appelles Enaelle? J’ai une tante qui s’appelle comme toi. Moi je dis que c’est les plus gentille les Enaelle. La brune vit l’homme galérer avec son sac. Un coup de main ? Il se débrouilla seul en abordant l’objet tel un déchet. Il devait être d’une maniaquerie incroyable. C’était assez impressionnant de voir ce genre de réaction. Euh … Barbie vous fait peur ? Le papa allait s’en aller. Hal’ le rattrapa en parlant plus fort pour qu’il reste deux secondes. Ça va ? Vous savez ça ne m’a pas déranger du tout. On dirait que vous avez un soucis …

Dites moi vos phobies et je vous dirai ce qui vous fait peur
Ft. Haley Shelton & Payton Oak

Les inconnus, un véritable fléau pour Payton. Se trouver en leur compagnie relevait de l'exercice de haut vol pour lui. Depuis l'attentat dont il avait été victime quelques années plus tôt, il avait développé une méfiance à toute épreuve à l'égard de ceux qu'il ne connaissait pas. En plus de la méfiance étaient apparus quelques tocs, tout comme ce besoin de se détruire à petit feu en ingurgitant des saloperies de médicaments sans se soucier le moins du monde des doses prescrites. Véritable loque humaine qui continuait malgré tout à faire son bonhomme de chemin, presque par miracle. En dedans, il était mort, tout aussi mort que ce pauvre gosse qu'il n'avait pas réussi à sauver lors de l'affaire la plus éprouvante de toute sa carrière. Aux yeux de cette jeune femme, il devait certainement apparaître comme le psychotique du coin, le genre qui vous fait raser les murs si jamais vous venez à le croiser dans une ruelle sombre. Il s'en fichait un peu. Que l'on pense ce que l'on veut de lui, cela lui faisait une belle jambe. S'il pouvait faire assez peur aux autres pour leur ôter toute envie de s'approcher de sa petite personne, il pourrait juste s'avérer heureux. Revenant sur terre, il se présenta à son tour, sans toutefois tendre la main à son interlocutrice. D'ailleurs, il put aisément remarquer qu'elle n'était pas à son aise, son visage la trahissait de manière claire.

« Monsieur Oak ! Il ne jugea pas utile de donner son prénom. Enchanté Madame Shelton. ». Enaëlle toujours tout sourire écoutait avec beaucoup d'attention Haley. Le fait que cette dernière ait un membre de sa famille portant le même prénom que la petite fille, lui arracha un cri de joie. « Ahh c'est vrai ? Je pensais être la seule sur terre à m'appeler comme ça. Elle secoua la tête. Oui, je suis gentille, toujours, alors ça doit être vrai ce que vous dites. ». Ce ça doit être vrai, hérissa les poils de Payton, il se retint de justesse de la corriger, il ne voulait pas non plus passer pour un tyran aux yeux de la jeune femme. D'ailleurs, gentiment, elle voulu lui venir en aide, ce qu'il refusa poliment. « Merci, mais ça va aller. Barbie ne me fait pas peur, seulement elle est tombée à terre et est donc recouverte de tout un tas de microbes plus répugnants les uns que les autres. ». Voilà qui était dit, c'est presque s'il s'attendait à voir la brune déguerpir sur le champ, en courant et en hurlant au secours. Vision qui aurait au moins l'effet de le divertir durant quelques secondes. Le fait que cette femme qu'il ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam le suive de cette façon et le rattrape fit monter d'un cran son stress. Paroxysme qui ne tarderait pas à être atteint. Dans un geste de défense, il se plaça devant Enaëlle. « Je n'ai aucun soucis, que me voulez-vous à la fin ? », demanda-t-il du ton le plus courtois possible, alors qu'il sentait son cœur battre la chamade. Manifestation du stress par des gouttes de sueur qui perlèrent à la surface de son front au même moment où sa main se mettait à trembler.

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Payton & Haley

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Haley n’avait jamais encore était confronté à ce genre de personne, bien trop étrange. La femme vivait dans un monde où le mot « différent » n’était pas admis. La belle, elle, admettait justement tout le monde et elle refuser de rejeter telle ou telle âme juste parce qu’elle n’était pas « normale ». La normalité n’était que subjective dans tous les cas. La femme acceptait donc les gens pour ce qu’ils étaient. Elle n’était pas un exemple de vertu et émettre un jugements sur autrui serait déplacé et idiot. De toutes manières, elle n’était pas de cette nature. Enfin, c’était rare de trouver des personne hors normes dans son petit monde. Tous voulaient être parfaits ou juste ne pas ressortir du lot. Là, au moins Oak était naturel. La femme tenterait de le comprendre et d’agir comme il le fallait. Effectivement, elle n’était pas à son aise en lui rendant la Barbie. Avec l’enfant, ça allait parfaitement bien mais avec cet homme c’était si bizarre. Il était bien froid et très maniaque. Il rabaissait Hal’ sans le vouloir car il n’avait même pas osé tenir cette poupée correctement à cause qu’elle avait été touché avant lui, donc infectée de microbes. Ça paraissait être à son encontre du coup. La brunette ne savait plus trop comment réagir et comment aborder cet homme, qui semblait vouloir la fuir tel un éclair et être tranquille. Quel personnage intriguant ! Haley était intéressée par mieux le connaître.

- Ravie de vous rencontrer Monsieur Oak. Vous ne venez pas d’ici ? Je me trompe ? La sonorité de votre nom m’est inconnue.

Le mystérieux était si dur de trait et n’osait même pas approcher plus son interlocutrice. Elle devait tant l’ennuyer … Qu’est-ce qui l’habitait ? Il n’aimait pas Haley ? Il la connaissait de nom et il ne la supportait pas ? Trop de questions primaires et idiotes bordaient l’esprit de la brunette qui ne savait plus quoi faire. Ils étaient juste deux inconnus et lui avait sa manière à lui de réagir face à elle. La jeune fille était toute mignonne et son sourire était à faire fondre tout le monde. Hal’ était sous « le charme » de ce petit ange. La jolie cria quand l’ennuyante dit qu’un membre de sa famille portait le même nom, signe d’une grande joie.

- Et non tu vois. Haley rit tout en regardant le papa de la petite. Je suis sure que oui. Faudrait demander ça à ton papa. Monsieur Oak, elle est gentille la belle Enaëlle ?

Hal’ avait un large sourire et le stress s’en allait même grâce à cette petite; une vraie boule d’énergie et de réconfort. Heureusement qu’elle était là. Payton expliqua qu'est-ce qui le rebutait : c’était les microbes dut au fait que la Barbie soit tombée sur le sol pas propre. Il était peut-être allergiques à tout ça.

- De rien. Ah je comprends. Maniaque ? Vous avez raison après tout. Les maladies ça arrive vite. Moi je prends toujours un manugel avec moi. Ça évite déjà que mes mains soient contaminées. La belle tenta de montrer à son interlocuteur qu’elle le comprenait plus ou moins. Elle entra dans son jeu en donnant un détail bête mais qui voulait dire que le dialogue n’était pas fermé.

Soudain, la réaction de cet homme fit sursauter Haley qui avait réellement peur maintenant. Il était méchant en fait. Elle voulait juste l’aider et converser un peu. Lui restait hostile et froid comme la glace de l’Antarctique. La brunette ne voulait pas s’énerver car elle ne le connaissait pas et elle ne voulait pas froisser ces gens là mais elle répliqua. Oak se tenait devant son enfant. Hal’ n’allait pas leur faire de mal. Elle laisse échapper un rire moqueur sur le coup, peut-être pour masquer sa peur intérieure.

- Doucement, je vous demandais juste. Je pense qu’en faite vous avez un soucis … vous. Pourquoi m’agresser ainsi ? L’étrange semblait plein de stress. Hal’ calma le jeu. Je voulais juste vous retenir pour parler. Je sais pas vous êtes étrange. C’est comme ci j’étais la peste et que vous voudriez me fuir à tout va.

Dites moi vos phobies et je vous dirai ce qui vous fait peur
Ft. Haley Shelton & Payton Oak

Non contente d'envahir son espace vital, et le périmètre de sécurité qu'il octroyait d'ordinaire à des personnes lui étant totalement inconnue, cette jeune femme se montrait un peu trop curieuse à son goût. Qu'est-ce que cela pouvait bien lui faire qu'il vienne d'ici, du Pérou ou bien de Mars ? D'ailleurs il s'en fichait pas mal de ce qu'elle pouvait penser, de ce que cela pouvait lui faire ou bien de n'importe quoi pouvant la concerner. Payton n'aimait pas les gens, et les gens n'aimaient pas Payton, ce qui arrangeait fortement ses affaires, après tout, il n'était pas demandeur d'un quelconque contact. La solitude lui était préférable. Cela n'avait pas toujours été le cas, mais maintenant au moins il n'embêtait personne et ne faisait de mal à personne. Histoire de ne pas passer pour un grossier personnage, il prît tout de même sur lui pour répondre. Effort considérable manquant de lui arracher la langue. De là à dire qu'il était également ravi de la rencontrer, il ne fallait pas pousser. « Vous ne vous trompez pas. Nous sommes originaires de Virginie. ».

Visiblement, Enaëlle venait de faire une victime de plus. Cette jeune femme semblait être tombée sous le charme de la petite fille. Difficile de lui résister avec sa bouille d'ange et ses bonnes manières. Tout en posant sur elle un regard rempli d'amour, il en vint à se dire que si elle ne faisait pas partie de sa vie, il ne serait déjà plus là depuis belle lurette. Sa vie, son sang, la seule chose qui le retenait encore en ce bas-monde, et dire qu'il n'avait même pas pensé à elle alors qu'il fixait la corde autour de son cou. Ne plus penser à ça. Cette inconnue réussit presque à lui arracher un sourire, presque. En ébouriffant les cheveux de sa fille, il répondit : « Ena' est sans doute la plus adorable des petites filles. ». Haley avait apparemment décidé de faire ami-ami avec lui en lui racontant les détails sordides de sa misérable vie. Chose dont il se fichait comme de sa première chemise, pourtant il essaya de continuer sur la même lancée que son interlocutrice, en évitant toutefois de donner des détails sur sa personne. « J'en ai toujours sur moi. Ça peut toujours servir, sait-on jamais ! »

Payton avait bien essayé de se comporter comme tout être humain normal, mais chassez le naturel et celui-ci revient au grand galop. Ni une ni deux, il s'était placé en signe de protection devant sa fille, lorsque Haley avait tenté de lui barrer la route. La jeune femme paraissait totalement effrayée et visiblement surprise par la réaction de l'analyste, d'où son rire qui marqua son émotion. Tant pis, qu'elle aille se faire voir. Sans la moindre expression sur le visage, il lui répondit en baissant d'un ton, pour que Enaëlle ne puisse pas entendre : « Mon seul soucis à l'heure actuel, réside dans le fait que vous nous suivez. Vous avez rendu la poupée de ma fille, c'est très gentil de votre part, maintenant j'apprécierais que vous ne nous colliez pas au train. Il se redressa. Parler de quoi? Je ne suis pas étrange, je n'aime pas parler aux inconnus, je pense être dans mon bon droit, non ? La peste ? Jolie image qui semble correspondre à merveille ! Reprenant un volume normal il continua : Encore merci pour la poupée d'Enaëlle. Bonne journée Mme Shelton ! »

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Payton & Haley

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Haley était étonnée d’une telle réaction. L’homme était bien étrange. Un maniaque sur patte suivit d’un personnage bien curieux. Il n’avait pas l’esprit tranquille celui là. Ses réactions étaient assez inattendue, surtout quand il avait daignait récupérer cette poupée toute simple. On aurait dit qu’elle était toute sale alors que non. Les microbes lui faisait peur. Il était si maniéré. Du jamais vu ! Haley avait juste l’envie de faire la conversation et de mieux connaître cette mignonne petite famille. Ce qui ne lui ressemblait pas habituellement car elle restait une femme discrète souvent. Parler d’elle n’était pas tant plaisant car il lui fallait toujours mentir. Il fallait qu’elle connaisse les gens avant de devenir cette personne libre et plus lâchée. La femme n’avait absolument pas été méchante, juste un peu intrusive mais rien de bien grave. C’était juste de la curiosité. Elle continua d’ailleurs à pousser celle-ci en arborant de nouvelles questions. C’était peut-être une fausse impression. Hal’ ne tenait pas à se tromper alors elle faisait comme ci elle n’avait pas remarqué cela; cette mise en retrait.

- J’avais raison, elle sourit exagérément. C’est bien ce coin là ?

Heureusement que la petit Enaëlle venait tempérée les choses, sans le faire exprès car au contact de cet homme tous ne réagirait pas si bien. Il devait en faire taire et fuir plus d’un avec ses manières. Certains devaient même s’énerver plus que ça. On pouvait mal prendre ses agissements. En tout cas pas la jeune fille paraissait si angélique qu‘on savait oublier les gestes du papa et l‘attitude atypique de celui ci. Hal’ l’appréciait. L’image d’un père et sa fille s’adorant ainsi, était si belle à regarder. Ils s’aimaient c’était bien réel. Les paroles du paternel en disait long. Quel beau rapport ! Haley avait eu un père qui était parti quand elle avait 8 ans alors cela, elle ne le connut jamais et quelque part une petite jalousie faisait son éclosion. Pourquoi elle n’y avait pas eu droit ? Le départ de son géniteur l’avait compétemment perturbée et sa vie avait changé à partir de là. Elle qui avant avait été si insouciante comme tout le petits. Hal’ avait bien vite grandit dans sa tête et elle savait que l’amour était un tissu de mensonge. Ça n’existait pas. Elle en restait persuadée même si elle commençait à l’entrevoir avec un certain : Logan O’Dell. Son métier choisit était peut-être du à cela enfin c’était un autre débat.

- Vous avez bien raison. Vaut mieux prévenir que guérir.

Haley fut plus que choquée de la suite. Il avait l’air de croire qu’elle ferait du mal à Enaëlle alors que non. Que lui arrivait-il ? C’était insensé. La situation se dégradait étrangement alors que ce n’était pas le but de la brunette. Pourquoi cette conversation ne pouvait être normale ? Quels démons habitaient cette âme à part ? Hal’ tenait juste à parler, rien de plus … Son regard se voulait étonné et apeuré. Ses yeux pleins d’énervement car elle ne comprit rien. Il en avait des façons de causer. Du jamais vu. L’expression de Payton faisait littéralement peur à Shelton. Il était vide. On aurait dit un fou. Tout se retournait alors que c’était juste de la bienveillance et du savoir vivre dont Haley faisait preuve. Elle recula d’un pas pour ne pas se montrer plus intrusive. C’était une sorte de signe de respect selon elle. Peut-être qu’il apprécierait plus.

- Il vous arrive quoi là ? Euh attendez et redescendez sur terre Monsieur. Vous savez faire la conversation n’est pas une attaque. Mais vous venez de où ? Attendez ça va pas là ? Elle perdit son calme. Allez vous faire voir alors. Vous êtes malade ? On vous fait la conversation et vous devenez dingue mais je rêve … vous avez des contacts ? On doit vous fuir … Hal’ se reprit. Je suis désolé mais ça ne sert à rien de devenir aussi froid. J’ai rien fait. Je ne comprends pas pourquoi vous vous braquez …

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Ft. Haley Shelton & Payton Oak

Faire la conversation, du moins essayer de la faire, ne pas envoyer paître cette jeune femme tout de suite ; attendre encore un peu avant de l'envoyer copieusement valdinguer sur les roses. Le soucis avec Payton c'est qu'il manque cruellement de tact et ne sait pas dire les choses gentiment – du moins pas comme tout le monde. S'adresser de manière normale à une personne, chose qu'il ne sait plus vraiment faire à force de jouer à l'ermite et de s'emmurer derrière les remparts de la solitude. L'ancien profiler esquissa même un sourire, qui ressembla plus à une grimace qu'à autre chose en bout de course. Il avait beaucoup à apprendre avant de pouvoir se confronter à nouveau à la société actuelle. Peut-être même n'aurait-il pas assez d'une vie complète pour apprendre l'art et la manière de côtoyer autrui. Peu importe dans le fond, l'être humain n'est pas si intéressant que ça. « Oui... c'est bien comme coin, enfin ce n'était pas vraiment un choix, c'est surtout mon emploi qui nous a obligé à nous installer la-bas et puis à quitter l'état. ». Il venait de décrisper la mâchoire et avait prononcé plus de deux sons, ce qui apparaissait presque comme un miracle. Haley devrait toutefois se contenter du peu d'informations qu'il venait de lui délivrer, car il n'était pas prêt d'en dire plus. La jeune femme ne pouvait pas savoir, mais cela venait de lui coûter un effort considérable.

Pas vraiment décidé à s'arrêter là et encore moins à s'en aller, la brunette tentait par tous les moyens de faire dévier la conversation sur un sujet qui pourrait les rallier tous les deux, c'était sans compter le manque d'entrain de l'analyste. Sujet de discussion qui ne l'intéressait pas plus que ça, il faut bien le reconnaître. Parler de banalité, parler pour ne rien dire, autant d'actions parasites dont il n'avait pas l'habitude. Tout avait l'air de se passer dans le meilleur des mondes possibles pour la jeune femme, jusqu'à ce qu'elle décide de rentrer dans la bulle de confort de Payton. Ni une ni deux, pris de panique – mais cherchant à le camoufler – il monta sur ses grands cheveux, se plaça devant sa fille et montra presque les dents. La meilleure défense restant l'attaque, il se hérissa en une fraction de seconde. Entre peur et incompréhension, la scène devint vite toxique. Enaëlle au milieu de tout ça ne bougea pas d'un cheveux, un peu trop habituée au comportement étrange de son père. N'ayant clairement pas envie de se justifier auprès de la jeune femme, Payton se cacha un peu plus derrière sa carapace faite de pics. « Ce n'est pas la peine de vous énerver de la sorte. Je vous demande juste de nous laisser tranquille, quant à toutes vos questions je suis en droit de ne pas y répondre. Que l'on me fuit ou non j'avoue que ça ne me fait ni chaud ni froid, je ne recherche absolument pas le contact avec autrui, et puis ça me fait une belle jambe ce que vous pouvez penser. Toujours sur le même ton, même attitude il enchaîna. Je m'excuse d'avoir froissé votre amour propre, allez donc parler à cet inconnu la-bas, je suis persuadé qu'il sera ravi de faire la causette. ». Sans plus attendre, Payton se détourna de la jeune femme et commença à marcher d'un pas rapide, tout en entraînant sa fille à sa suite. Pourvu qu'elle le laisse tranquille, dans le cas contraire, il ne lui resterait plus qu'à sortir sa bombe lacrymo.

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Spoiler:

Payton & Haley

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Il était très dur de converser avec un tel homme mais pourtant Haley tenait le coup et elle persévérait pour avoir un vrai dialogue avec ce personnage mystérieux. Il n’apparaissait pas très content d’avoir une personne qui s’intéresse à son cas. Au début, il était si sympathique et d’un coup il s’était montré si froid et distant. Étrange changement… Avait-il des soucis ? En premier lieu oui avec les microbes; il était si maniaque et puis après c’était avec les gens tout court. Aucune diplomatie! Ses problèmes semblaient plus étendus. Il ne démontrait aucune gentillesse. Il ne savait même pas faire un vrai sourire. On sentait tout son ennui et son dégoût par la race humaine, enfin pour Haley dans un premier lieu. La belle était pas à l’aise du tout. Elle qui attirait les hommes habituellement. Jamais on ne l’avait tant repoussé. Bizarrement, elle tenait bon et elle continuait à répondre à cet homme. Elle ne voulait pas finir sous une mauvaise note. Elle adorait même en rajouter. Elle ne l’attaquait pas mai elle le testait. Il était amusant de constater ses limites. Elles semblaient rapides. Il ne démontrait pas de patience, pas de tact, rien de bien. Payton s’appliquait à répondre aux questions de Hal’ tout de même. C’était ça de prit.

- C’est un bon point, le fait que vous vous sentez bien ici. C’est tant mieux. Haley prit une mine étonnée. Ah oui d’accord et vous êtes ? La femme voulait connaître sa profession.

La petite n’était apparemment pas choquée par le comportement de son papa. Elle ne disait plus rien et ne bougeait plus. Il devait pourtant lui faire peur. Quel genre de père était-il ? Hal’ ne le jugerait pas car tout à l’heure il avait démontré sa facilité à être un paternel parfait. Quelle contradiction ! Il semblait bien s’occuper de la petite mais il devait la perturber à force avec un tel comportement. Il paraissait fou, tout bêtement et il voulait faire porter le chapeau à la brunette. La brune était assez dépassée. Payton détestait les gens, il l’annonçait lui-même. Mais d’où venait-il ? Il le disait clairement et toujours aussi froidement. Haley, elle s’était reprise et elle finit par adopter un ton calme.

- C’est bon je suis calme maintenant et je suis pas là pour vous ennuyer. C‘est bon. Tentez d‘apprécier les instants simples... Vous êtes juste une personne méchante alors ou malade ? … Je ne vous comprends pas ! Elle resta planté devant lui et dit : Non je reste là ! Il s’en alla mais Haley suivit. Elle finissait par trouver cela très marrant. J’ai pas envie de vous ennuyer plus mais partez pas comme ça.

Dites moi vos phobies et je vous dirai ce qui vous fait peur
Ft. Haley Shelton & Payton Oak

Mais que lui voulait-elle à la fin ? Était-elle bête au point de ne pas voir qu'elle l'importunait plus que de raison ? Peut-être bien. Peut-être et tout simplement était-elle désespérément seule. Oui, peut-être. Désespérée au point de vouloir faire la conversation avec quelqu'un d'aussi peu chaleureux que lui. Cette jeune femme avait dû tomber bien bas, du moins c'est ce qu'il pensa, alors qu'elle s'évertuait encore et encore à le pousser à parler. La persévérance est une très belle qualité, mais pas dans ce sens-là. Que croyait-elle au juste ? Qu'il allait lui dresser sa biographie complète, puis lui révéler son numéro de carte bancaire ? Mais d'où pouvait-elle bien sortir ? Autant de questions qui tournaient en tout sens dans la tête bien trop pleine de l'analyste, qui restait toujours en retrait par rapport à Haley. Le père de la petite fille se racla la gorge bruyamment avant de prononcer un rapide : « Je suis professeur à l'université. ». Ne lui restait plus qu'à prier très fort pour que cette dingue se contente de cette mince information. Par peur qu'elle ne lui tienne la jambe encore plus longtemps, il ne prit pas la peine de lui retourner sa question. S'il pouvait au passage passer pour un grossier personnage et bien tant mieux. Jugeant que cette petite mascarade au combien amusante avait suffisamment durée, Payton continua son petit bonhomme de chemin après avoir copieusement incendié la brunette.

Pour qui se prenait-elle franchement ? Depuis quand forçait-on les gens à adresser la parole à de parfaits inconnus ? S'agissait-il d'un nouveau phénomène de mode dont il n'avait absolument pas connaissance ? Ou bien cette femme était-elle plus illuminée que la moyenne ? Peu importe, cela ne valait pas le coup de se triturer les méninges pour si peu. Alors qu'elle le suivait encore une fois, Payton s'emporta. Ton acide et implacable qu'il employa alors, sans que son visage ne le trahisse pour autant. « Ça suffit maintenant ! Que ce soit bien clair, je n'ai pas envie d'apprécier un moment avec vous, il faut que je vous le dise en quelle langue pour que vous compreniez? Et puis pourquoi vous vous entêtez comme ça ? Vous ne vouliez pas m'ennuyer vous dites, c'est étrange comme vos paroles sont en total décalage avec vos actes. Que vous me compreniez ou non cela ne change rien au fait que je veux que l'on me foute la paix !  Arrêtez de jouer à la sangsue, c'est pénible à la fin ! Vous n'avez donc rien de mieux à faire de votre misérable vie ? ». Ne partez pas comme ça et blablabla, déjà Payton avait la main posé sur son sac, prêt à s'emparer de sa bombe à base de poivre. Il ne comptait pas s'en servir, seulement lui faire un peu plus peur. « Je vous demande pour la dernière fois de partir, sinon je me verrais dans l'obligation de me servir de ma bombe lacrymo' et ensuite d'appeler les flics pour harcèlement. J'ai quelques amis haut placés qui seraient ravis de s'occuper de votre cas. ». Regard dur et froid alors qu'il lui faisait face. Enaëlle commençait à s'impatienter, lassée de ce petit jeu.

© Belzébuth

Payton & Haley

« Dites moi vos phobies et je vous dirai ce qui vous fait peur »

Haley comprenait bien qu’elle ennuyait complètement son interlocuteur. Il répondit à sa question sans forcément avancer plus amples détails. La belle voulait en demander d'avantage, quel métier exactement ? S'il l'aimait ce job ? Etc ... mais elle finit par se calmer pour ne pas se prendre une claque ou autre. On voyait bien que ce gars ne tenait pas à être dérangé plus. L’homme semblait si impatient. Cette discussion qui était, au départ si plaisante, devenait vraiment gâchée. C’était bien triste … Le Payton du début était si cool. Il ne savait pas ce qu’il perdait. Bon pour lui, une nouvelle rencontre amicale ne valait rien apparemment. Il devait vivre seul et terrer dans son trou. Pas étonnant qu’il n’y avait pas de femme à son bras. Hal’ ne voulait absolument pas lui jeter la pierre mais il la lui tendait limite à force. Le professeur prenait plaisir à être désagréable.

- Ah d’accord, je n’vous demande pas en quoi ?

La brune s’éclatait à le pousser à bout mais à force plus du tout. Il lui faisait peur avec sa bombonne. Il était timbré ! C’était clair et net. Ça allait loin. La jolie n’en revenait pas et finalement, elle ne comptait pas faire amis/amis avec cet homme. Elle voulait tout casser et ne plus le revoir. Créer des liens avec lui, à quoi bon ? Il n’en voulait pas d’une complicité. C'était blessant. Le papa d’Enaëlle devenait carrément froid.

- Okok … je vais vous laissez alors. Désolé de vous avoir tant troubler monsieur … à quoi bon m’en souvenir de votre prénom ? Hal’ était blessée. Je voulais juste vous connaître, c’est tout. Vous êtes dingue. Complètement.. Appeler les flics etc … pff et vous vous êtes vu avec votre bombe lacrymo’. Je rêve ! On est où là ? Au revoir. Elle fit un sourire attristé à la petite avant de s’en aller d’un pas lent. La police, elle préférait l'éviter.

Hj; On clôture ? I love this topic ! <3

TERMINE & VERROUILLE