Quelques jours à peine que Braeden avait réintégré ses quartiers. C'était ce à quoi pensait Downy en fouillant dans ses piles de DVDs. Il était là, bien vivant. Celui qui l'avait fait attendre pendant deux mois. A retenir son souffle. Prier pour que ce soit le bon jour. Espérer. Perdre tout foi en son retour. Et puis, il avait ouvert les yeux. Clarkson avait la tête ailleurs. Dans un monde où les ennuis ne s’abattraient pas sur lui et son voisin. Il repensait aussi à cette soirée avec Hesther. L'alcool, ce n'était vraiment pas une bonne idée. Mais il avait surtout un peu compris qu'est-ce qui faisait bondir son coeur dans sa cage thoracique à chaque fois qu'il le regardait. Regardait ses yeux, son sourire, chacun de ses gestes, même insignifiant. C'était Braeden Keith Wilde. Vivant. Dans un sale état, peut-être, mais bien là qu'il allait sonner dans quelques minutes. Juste le temps de choisir quel film il allait lui apporter. Sa main se posa sur la boîte de Titanic. Downy esquissa un sourire. Un bateau qui coule, une histoire d'amour à l'eau de rose. Tout ce que son pote aimait, n'est-ce pas ? Il attrapa la jaquette, vérifia que le disque était bien dedans (Parce que sinon c'est pas rigolo), et sortit de son petit chez-lui, refermant la porte tranquillement. Il traversa le palier et se planta devant la porte du Wilde. C'était pratique, quand même, d'habiter à côté. Il toqua donc à sa porte, prêt à brandir fièrement son DVD sous le nez de son ami dès qu'il ouvrirait. Ce qui arriva rapidement. Braeden. Ammaigri, certes, mais c'était son Braeden. Aaah non, il ne fallait pas qu'il dise ça. Non non non. Il lui fourra le film dans les mains avec un grand sourire et rentra chez lui. Bah oui. Ils étaient bien des clones presque parfaits, il n'y avait pas de quoi en faire un plat. Il croisa ses bras sur son torse et riva ses yeux sur le Wilde. Que c'était bon de retrouver les bonnes vieilles habitudes. Il passa une main sur ses cheveux coupés ras, comme au temps de son service, et lâcha avec un sourire en coin : "C'est pas un film de super-héros mais il y a un bateau qui coule. J'ai fait avec ce que j'avais !"

Il se mordilla la lèvre inférieure. Braedenichou, comme il aimait l'appeler pour l'énerver. Il ne manquait plus que des donuts aux parfums que Downy ne supportait pas et que Wilde dégustait sous son nez et le tableau était parfait. Les deux anciens militaires réunis. Parfaitement réunis. Et puis, pour la sortie en boîte où Hesther l'avait traîné... Oh, il ne nécessitait pas de tout savoir. Après tout, il savait pertinemment que si Downy abusait un peu de la vodka, il tournait mal. Et jouait au héros un peu trop facilement.

Spoiler:

I remember you said, don't leave me here alone.

ft. Downy

Sol. La. Do. SI. Sol. Do. Braeden jouait. Le piano laissait s'échapper des brides de mélodies. L'esprit embrumé par la douceur des sons. Le sol vibrait sous ses pieds. La musique vivait tout autour de lui. Elle le berçait, elle le protégeait tel un bouclier de notes et d'accords. La musique lui faisait du bien. Il ne dormait pas. Il ne mangeait pas. Il ne sortait pas. Il parlait peu. Il restait chez lui. Il culpabilisait. Tout était de sa faute. Tout ce sang, tout ces morts. Il était seul. Bien sur, Downy, Hesther, Juliette, et tout ses amis étaient la; Mais il était seul dans son esprit, seul face à ses démons. Il ne trouvait aucune solution. Boire ne servait à rien. Hurler ne servait à rien. Même draguer n'importe qui ne servait à rien. Il avait tenté lors d'une de ses rares sorties. Une femme. Assez jolie, blonde, souriante. Mais son sourire n’égalait pas celui de Downy. Ses yeux n'étaient pas si profonds que ceux de Downy. Sa voix ne le transportait pas comme faisait celle de Downy. Il était la seule chose à quoi se rattacher. Voir son ami, l'aider, le faire sourire, c'était tout ce qui motivait Braeden à se lever de son lit, à marcher, à vivre. Même son psy ne savait rien. Il n'avait parlé à personne de ses sentiments. Ou si, à tout ses voisins. Il les jouait dans sa musique, sur son piano. C'était sa seule façon d'exprimait ce qu'il ressentait. Pour le reste, il souriait, il mentait, il restait silencieux. Il dessinait beaucoup, d'un peu de tout. surtout des souvenirs. Ceux du champs de bataille. Il faisait tout pour cacher les dessins. Mais les faire, les voir, les admirer, tout l'aidait à ne pas devenir fou. Ou peu être l'était-il déjà. Il ne sortit que par obligation. Mais il savait bien qu'il devait se forcer. Parce qu'avoir peur d'aller dehors était inquiétant. Parce qu'il ne fallait pas se laisser aller. Parce qu'il ne fallait pas laisser dehors devenir Le Dehors. Il ne fallait pas avoir peur. Peur... Il était terrifié à chaque seconde, imaginant des commandos débarquer et tuer ses proches, revoyant ce bus, le 319, à chaque coin de rues. Il ne devait pas avoir peur. Il ne devait pas être terrifié. Plus il aurait peur, plus la douleur, la solitude et la terreur grandirait. Et sa il le refusait. Pourquoi ne pas sortir maintenant? Partir marcher. Ne prévenir personne. Ne pas rentrer. Refaire sa vie, encore. Downy devait passer, c'est ce qu'il avait dit. Il retrouverait l'appartement en état, ses papiers et ses clés dans la poche de son blouson. Il partirait à pied, sans rien. Et personne ne souffrirait plus pour lui. Ils ne pouvaient pas comprendre. Il était seul. Seul devant tout ces hommes qu'il avait tué et qui venaient chaque nuit. Sol. La. Do. SI. Sol. Do.

Trois coup à la porte. Downy. Depuis quand ruminait-il ses idées sombres. Il ne jouait plus, depuis longtemps. Il ne s'en était même pas aperçut. Il n'avait pas fait attention. Il souffla un bon coup, se leva et laissa son regard embraser la salle sombre. Les volets étaient fermés, la seule lumière était une petite lampe au fond de la salle. Il vivait constamment dans le noir. Il préférait cette ambiance sombre. Il alla ouvrir sur un Downy tout souriant, lui fourrant dans la main un DVD. Alors c'était sa le plan? Pourquoi pas. Les moments avec Downy étaient les seuls moment où il se sentait vraiment bien. En sécurité. "C'est pas un film de super-héros mais il y a un bateau qui coule. J'ai fait avec ce que j'avais !" Downy le regardait. Il regardait sa tenue assez simple, son corps un peu amaigris, son visage, tentant d'y desceller des sentiments. Braeden lui sourit. "Alors c'est sa? Tu t'invites chez les gens en les obligeant à regarder des trucs déprimants? J’espère bien être ton seul ami je ne souhaite ça à personne" il rit en regardant Clarkson, tout en fermant sa porte. Downy était venu assez souvent pour savoir qu'il faisait comme chez lui, qu'il n'avait qu'à se mettre à l'aise. De toute façon Braeden lui aurait laissé faire n'importe quoi. Il était un peu... Comment dire... Mordu. Et pas qu'un peu. Ce n'était pas de sa faute si Clarkson était beau, attachant, tendre, drôle, et si maladroit et tête en 'air qu'il en était extrêmement chou. Les filles avaient de la chance, beaucoup de chance. Et voir son vis à vis se mordre la lèvre, c'était... Stop. Pas penser. Pas penser. Pas penser. Il sourit et regarda la boite. Titanic. "Laisses moi deviner, tu as toujours rêvé de te taper une bourgeoise dans une voiture?" Nouveaux rires; légèrement moins naturel. Il avait souvent parlé filles avec Downy. son ami savait qu'il préférait les hommes, mais n'avait aucune idée de quel type d'homme. Il l'avait baratiné, lui disant qu'il les aimait blond et baraqué. Baraqué, alors qu'il fondait pour une crevette plus petit que lui. "Tu le mets? La en faite... j'ai la flemme. Je vais chercher à boire?" Il regarda son ami. Celui ci n'aimait pas l'alcool, mais Braeden avait exprès acheté son soda préféré. Après tout, il avait aussi le droit d'être au petit soin pour l'ancien tireur d'élite, ça lui changeait les idées, à défaut de faire changer les préférences de son ami.

"Alors c'est ça? Tu t'invites chez les gens en les obligeant à regarder des trucs déprimants? J’espère bien être ton seul ami je ne souhaite ça à personne" Braeden referma sa porte. Un petit rire résonna aux oreilles de Downy. Pourquoi venait-il de sonner si doux ? Il fallait qu'il se sorte ça de la tête. Clarkson ne lâchait pas son ami des yeux. Il n'y arrivait pas, en fait. Pourquoi fallait-il que Wilde, même amaigri après sa convalescence, ait cet aura qui lui donnait l'impression qu'un jour les problèmes seraient finis ? En regardant autour de lui, Downy remarqua que le piano avait dû être utilisé récemment. Et puis les airs de musique lui revinrent. Braeden ne sortait presque plus, presque pas. Et il l'entendait souvent jouer. Il repensa dans l'instant à ce que lui avait une fois dit l'ancien militaire ; Si il avait des tendances homo, il préférait les grands blonds baraqués. Tout son contraire. Il n'était pas du tout petit, mais faisait deux-trois centimètres de moins que son camarade. Il était brun, mais alors bien brun, et loin d'être une armoire à glace. Il était certes taillé, mais fin. Ouais, très fin. Il secoua discrètement la tête. Pourquoi est-ce qu'il repensait à ça ?! Et puis Braeden lui lança : "Laisses moi deviner, tu as toujours rêvé de te taper une bourgeoise dans une voiture?" Downy eut un petit rire. Similaire à celui de son alter-ego. Qui sonnait un petit peu faux. "Ahaha ! Tu me connais trop bien ! Mais je suis sûr que toi il te plaît bien le petit Jack !" Il esquissa un sourire. Jack. Un gamin pauvre, maigrelet, et qui finissait par couler. "Tu le mets? La en faite... j'ai la flemme. Je vais chercher à boire?" Downy lui adressa un signe de tête tandis qu'il attrapait la boîte. Un mouvement fluide, et il allumait le lecteur DVD et mettait le disque dedans. Braeden revint au moment où il allumait la télé. Avec son soda favori. Il le connaissait bien. Savait que, certes, une bière de temps en temps ne lui faisait pas de mal, mais qu'il évitait l'alcool comme la peste ou presque. "Merci ! Et, ça y est, ton valet t'as tout préparé ou presque, t'as plus qu'à te planter sur ton canapé !"

Downy attrapa la cannette de soda et adressa un rapide coup d'oeil à son frère d'armes.La prochaine chose qu'il ferait, ce serait sûrement de le traîner dehors. Il savait qu'il fuyait le monde extérieur. Une chose dure. Downy réprima un bâillement. Il avait quasiment exclusivement marché sur batteries pendant deux mois. Il allait devoir récupérer du sommeil, ça c'était certain. Il se laissa tomber sur le canapé, à côté de Braeden. Teh, cette atmosphère sombre, ce canapé... D'ici qu'il se mette à dormir au milieu du film. Il avala une gorgée de soda. Bah. Il verrait bien.

I remember you said, don't leave me here alone.

ft. Downy

Braeden Wilde avait toujours été une personne charismatique. Etant enfant, il s'amusait à inventer et jouer des spectacles pour ses parents et les voisins qui adoraient le petit. Plus grand il fut souvent le chouchou des professeurs, les mettant dans sa poche avec une facilité déconcertante. Au lycée, il lui suffisait d'un sourire, un regard, quelques phrases et il faisait tomber toute les filles sur son passage. Tout les élèves le connaissaient, il était très appréciait de tout le monde. Sur le champ de bataille il avait su se faire respecter et apprécier, tache difficile dans ce milieu. À son retour il avait réussi à vendre n'importe quoi à n'importe qui, et dans le bus il avait réussi à se procurer la confiance de tous. Il était habitué aux regards, et s'en accommodait. Il savait qui il était, ce qu'il était, tout allait bien. Non vraiment, Braeden Wilde avait toujours été habitué à recevoir l'attention de tous. Alors pourquoi diable ce regard le mettait-il mal à l'aise? Downy semblait ne pouvoir se détacher de lui. Se doutait-il de quelque chose? Si oui, Braeden était mal, très mal. Ce genre de chose le mettait mal à l'aise. Mais il n'en montra rien. Parce que montrer ce genre de chose ne servait à rien. Il préféra parler du film, tout en avançant dans l'appartement quasi vide, et sombre. "Ahaha ! Tu me connais trop bien ! Mais je suis sûr que toi il te plaît bien le petit Jack !" La aussi il avait été étrange. Presque... faux. En tout cas la remarque réussi à faire rougir Braeden, qui espéra de tout coeur que la luminosité de la pièce le masquerait. Il n'avait jamais été à l'aise à parler garçon avec Downy. Il n'avait jamais été à l'aise avec ce sujet la tout court. Parler d'amour et d'envie lui faisait bizarre. Et puis il réfléchit. Jack, pas très grand, musclé mais fin, le même physique que Downy en somme, une simple différence d'apparence au dessus du cou. Et puis de toute façon, Braeden avait toujours trouvé les yeux de Jack fade, simple, vide... commun. Ceux de Downy avaient une telle profondeur.... Ne pas s'égarer. "Non merci ,un cadavre ne me plait pas plus que sa. Et puis j'aime pas les yeux bleus, c'est trop... vide"

Braeden se dirigea vers la cuisine, pensif. Sa faisait du bien de voir son ami, il s'en voulait presque d'avoir pensé à partir. Que ferait-il sans Downy? Il n'en savait rien. Ce qu'il savait, c'est qu'il ne devait pas tenter sa chance, jamais. Rester silencieux et passer du temps avec lui, même en souffrant un peu, était une bien meilleure perspective que de lui avouer, se prendre un poing dans la figure et ne plus jamais le revoir. L'humiliation, la douleur et la colère envers lui même aurait été si grande. Rêveur, il attrapa les boissons et arriva alors que Downy était penché pour mettre le dvd. Braeden s'arrêta sur le pas de la porte, d'un coup. La vue était... Sympathique. Très sympathique. Braeden resta la un moment sans bouger, histoire de regarder plus en détail, puis il annonça son arrivé dans la pièce. "Tu y arrives?" Il entra, encore un peu émoustillé. Il n'avait jamais maté son ami, c'était vraiment très mal. Mais pas désagréable. Il s'assit à ses cotés dans le vieux canapé. "Merci ! Et, ça y est, ton valet t'as tout préparé ou presque, t'as plus qu'à te planter sur ton canapé !" "Merci esclave, tu fais mon linge maintenant? Et la cuisine est à ranger" Il rit, tout en décapsulant sa bière. Lui ça ne le dérangeait pas de boire, il tenait l'alcool. Et Downy commença le film. Il semblait fatigué, pas très en forme, ce qui inquiéta Braeden. "Tu vas bien toi?" il lui sourit un peu, bu quelques gorgés et posa la bouteille, avant de se mettre à regarder le film. Il n'était jamais monté sur un bateau.

Downy le regarda revenir et s'asseoir à côté de lui. SA remarque sur les yeux de Jack l'avaient limite dérangé.. Enfin non. Mais cela lui avait fait bizarre. Il n'aimait pas les yeux bleus... Ah, c'était drôle, parce que les blonds les avaient souvent bleus. Une incohérence. Mouais, c'était ça. Il eut un petit rire, entièrement sincère, face à la réponse de Braeden sur sa tirade de valet. C'était quand même tellement mieux, entre potes. Clarkson essayait de se fixer sur le film qui commençait à peine quand... "Tu vas bien toi?" Downy tourna ses yeux vers le Wilde. Il hocha la tête et lui offrit un petit sourire. Il allait bien. Il allait mieux. Il se réjouissait que ce soit enfin les vacances. Parce qu'il allait rattraper un paquet d'heures de sommeil. Il reposa ses yeux chocolats sur l'écran de la télévision. Titanic. C'était ça, le sujet à suivre, maintenant. Mais, comment dire... Il faisait sombre, le canapé était confortable et il connaissait l'histoire. Une vingtaine de minutes passèrent tranquillement. Il devait presque lutter pour rester éveillé. Et puis il avait fini par abandonner. Ou quelque chose d'approchant. Ce n'était pas sa faute. Peut-être qu'un film avec des super-héros et des supers-méchants l'aurait tenu éveillé, mais là, ça marchait pas. Il piquait du nez, tout bonnement. Et c'était donc peu surprenant que, en train de sombrer dans le sommeil, sa tête glisse un peu et tombe contre l'épaule de Braeden. Downy, endormi. Apaisé. Oui, il paraissait libre et tranquille quand il dormait. Il ressemblait à cet enfant qui était encore caché au fond de lui. Cet enfant discret mais heureux. Quand son père était encore en vie. Quand sa mère était toujours en vie. Quand des fantômes ne venaient pas encore le hanter. Mais l'homme qu'il était aujourd'hui n'était pas un enfant. Et, si paisible qu'il puisse être en extérieur quand il dormait, c'était un capharnaüm dans son esprit embrumé.

Un rêve. Ou un cauchemar. Ce qui lui apparaissait dans son sommeil n'était jamais exactement dans telle ou telle catégorie. Tout était trop flou. Et ça se mélangeait sans cesse. Des vieilles images. Des récentes. Des imaginaires. Et c'est ainsi qu'il avait le droit à un bateau nommé Titanic posé en pleine ville détruite, avec ses amis, ses anciens camarades, les types qu'il avait tué et des filles qui lui courraient après dans le même rêve. Braeden le regardait tout sourire, perché en haut d'une cheminée. Et Downy se faisait poursuivre par Délia, Johanna et Grace sur le pont, Hesther voletant au-dessus de lui et lui disant que ce n'était pas le bon chemin. Bonjour la clarté. Et, sans s'en rendre compte, il s'était mis à marmonner dans son sommeil. La top classe. Le truc le plus gênant du monde. " Gnn... Pas les filles.. Pas elles.. Faut que je rattrape.. Bra'.. "

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ft. Downy

Un hochement de tête, un sourire. Pas terrible la réponse. Mieux que rien. Braeden laissa tomber, son ami venait de replonger dans le film. Alors Wilde fit de même. Il regarda ces hommes charger le bateau, ces femmes pavaner, ces enfants jouer. Il s'imagina une vie à cette époque. Son père aurait été un riche avocat, sa mère une noble qui aurait organisé des salons. Lui aurait été le jeune homme à marier. Ils auraient été dans les étages réservé pour la classe plutôt haute. Son esprit vagabonda. Il connaissait le film par coeur. tout comme il connaissait sa vie par coeur. Il ne remarqua pas son ami qui piquait du nez. Il était ailleurs, sur le RMS Titanic, en 1912. Il faisait parti de la classe haute. Il se baladait, avec sa chemise propre et son pantalon à pince. Pas de haut de forme, pas de moustache, un simple feston sans manche. Il faisait trop chaud pour sa. De toute façon sa n'aurait pas été son genre. À regarder sa montre à gousset puis la mer, à faire le tour des ponts, fasciné par les gens qui l'auraient entouré. Il aurait exploré, apprit, il aurait été curieux de voir les gens, de leur parler. Tout les passagers, de tout les milieux. Il aurait été aux grandes soirées, à la table du capitaine, avec ses parents. Histoire de se faire voir, de montrer à quel point ses parents voulaient le marier. Il aurait passé le reste de ses soirées à voyager sur le pont. Puis un jour, il aurait vu un jeune homme regarder la mer. un maigrelet, comme Jack. Avec des yeux chocolat plein de passions et de forces, avec un sourire rêveur, un air heureux et des envies pleins la tête. Downy Dawson. Il avait le droit de rêver non? Ils auraient parlés, beaucoup. Ils auraient danser seul sur le pont. Ils se seraient aimer dans une voiture au fond du navire, à l'abris des regard et des jugements. Ils seraient restés ensemble, tout le temps. Ils auraient vu l'iceberg arriver. Braeden aurait trouvé un canot pour sa mère, un arrangement pour son père. Et puis lui et Downy auraient des enfants et des femmes à monter dans les canots. Ils auraient sauver du monde, riche comme pauvre. Ils se seraient accrochés l'un à l'autre, ils auraient tenu bon contre la embarde, attendant la chute. Quelques minutes avant le moment final, ils auraient échangés un baisé passionné et pourtant doux, exprimant leur amour par ce geste. Puis ils auraient sombré. Ils auraient nagés. Ils auraient trouvé un débris auquel s'attacher. Auquel l'attacher lui. Avant de se laisser sombré, par amour....

Un mouvement, un poids sur son épaule, un soupir. La maigre liste des choses qui firent sortir l'ancien militaire de ses pensées. Ses pensées débiles. Downy venait de s'endormir. contre son épaule. C'était étrange, mais si agréable. Braeden n'osa pas bouger. Il ne faisait plus du tout attention à Rose qui tentait de sauter du bateau, non il regardait Clarkson. Il aurait juré voir un ange dormir. Downy semblait apaisé, tranquille, heureux. Il était beau dans son sommeil. Braeden passa un long moment à le regarder, jusqu'à ce que son ami commence à marmonner. "Gnn... Pas les filles.. Pas elles.. Faut que je rattrape.. Bra'.. " Mais de quoi pouvait-il bien parler? Braeden ne comprenait pas trop. Il parlait de lui, et de filles. Propos étranges. Cependant, il n'osa pas le réveillé. Cela ne semblait pas être trop horrible, et puis Downy semblait si fatigué.

Le rêve changeait quelque peu. La ville se transformait en océan ; Les filles cessèrent de lui courir après et se vêtirent de robes très fin XIX° début XX°. Les barbus et Braeden perchés en haut d'une des cheminées disparurent. Hesther cessa de voleter et Downy la vit plus loin, vêtue à la même mode que les autres filles, regarder la mère depuis la proue. Downy baissa les yeux sur sa tenue. Une allure de gosse un peu pauvre. Mais digne. Celui qui travaille, et continue de rêver d'un monde meilleur. Il releva les yeux. Croisa un regard un peu plus sombre que le sien. Un visage qu'il connaissait bien. Un sourire, aussi. Braeden. Et puis les images se brouillèrent. Et il se retrouva au post de commandement. Là où la route se décidait. A côté du capitaine. A côté de Wilde. Ce n'était pas un iceberg qu'ils voyaient arriver dans la nuit. Mais un espèce de char d'assaut. On croyait voir terroristes et soldats se mélanger aux commandes de celui-ci. Et ils se rapprochaient. Vite. Un peu trop. Et la mer devenait déchaînée. Et les vitres se fêlaient. Et la main de Braeden se glissa dans la sienne, au moment exact où la voix d'Hesther semblait atteindre les oreilles de Downy, avec un « Ce n'est pas ta voie ! » Plus vrai que nature. Downy rouvrit les yeux instantanément. Un instant passa. Le temps qu'il revienne dans la réalité. Que ses yeux fassent la mise au point. Que la brume sorte de ses pensées. Il se releva en position assise en quelques secondes. Il jeta un regard autour de lui. Il était un peu déboussolé. Et puis ça lui revint. Chez Braeden. Il poussa un soupir discret et posa son regard sur son camarade. Attendez quelques secondes... Est-ce qu'il … ? Est-ce qu'il s'était endormi contre lui ou quelque chose comme ça ?! Il bafouilla légèrement. Et dans la pénombre de l'appartement de Braeden, il rougit, gêné. « Je suis désolé... Me dis-pas que je me suis endormi … ? » Question sous-jacente : Est-ce que je me suis endormi contre toi ou je rêve ?

Spoiler:

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ft. Downy

Il ne semblait pas être paisible dans son sommeil. Il semblait troublé, perdu, triste et inquiet. Braeden ne savait pas quoi faire. Le réveiller? Le laisser dormir? Il était fatigué par sa faute. Mais il ne pouvait pas le laisser cauchemarder. Braeden était sur que le rêve n'était pas agréable. Le visage de l'homme qu'il aimait était fermé, ses lèvres tremblotaient et une légère ride s'était formé au dessus de son nez. Et Braeden était inquiet. Il ne voulait pas que Downy souffre autant que lui. Braeden faisait d'horribles rêves qui le hantaient, il refusait de voir son ami souffrir tout autant. Il allait le réveiller lorsque celui ci ouvrit les yeux d'un coup. Il avait du mal à émerger. Il avait passé tant de temps au chevet de Braeden à s’inquiéter... Wilde se sentait impuissant et fautif. Il se sentait fautif à chaque fois que Clarkson allait mal. Il ne pouvait pas faire autrement, il s’inquiétait pour Downy. Pour sa santé, pour sa sécurité, pour son état mental. Il s’inquiétait aussi de le voir seul. Il avait accepté le fait depuis longtemps, jamais il n'aurait Downy. Mais l'ancien tireur d'élite pouvait rencontrer une femme, et l'aimer. Braeden avait souvent cherché pour son ami. Il savait que voir Clarkson avec une femme le tuerait, mais Downy méritait d'être heureux. Il méritait d'avoir une femme à ses cotés qui l'aiderait, le rendrait heureux, lui ferait des enfants et vieillirait à ses cotés?. Braeden savait que des qu'il aurait trouvé la personne parfaite pour son ami, il s'en irait. il n'avait pas à se mêler de ce bonheur, ce n'était pas le sien. C'était même tout l'inverse.

Downy se réveilla doucement, se redressant avec gêne. Il bafouilla, ce qui eu le don de le rendre encore plus attendrissant et mignon aux yeux de Braeden que d'habitude. Celui ce redressa, l'air de rien. Il aurait aimé que Downy reste à tout jamais contre lui. Sentir le corps chaud de son ami l'avait apaisé. Il n'y avait que Downy pour l'apaiser. Il parlait tout le temps de lui; il pensait tout le temps à lui. Il rêvait de lui aussi.... Toute sortes de rêves. Parfois de beaux rêves, romantiques. Souvent des rêves mélangés aux souvenirs. Downy mourrait souvent dans son sommeil, et Braeden se réveillait à moitié en larme, en sueur et le souffle court. Parce qu'à chaque fois, son ami mourrait par sa faute. "Je suis désolé... Me dis-pas que je me suis endormi … ?" "Faut croire que Rose n'est vraiment pas ton type... Tu dormais sur mon épaule, t'es plutôt mignon quand tu dors.. enfin je veux dire... ça fait enfant quoi" Il tenta de se rattraper. Il avait pas mal gaffé. Un instant il bénit les volets fermés. Downy ne verrait surement pas son gêne et ses joues rouges. Mais ce n'était pas sa faute, Downy le rendait fou. Et Braeden adorait cette folie.

"Faut croire que Rose n'est vraiment pas ton type... Tu dormais sur mon épaule, t'es plutôt mignon quand tu dors.. enfin je veux dire... ça fait enfant quoi" Dédramatiser. Dédramatiser. Dédramatiser. Tout les bons copains s'endormaient dessus, c'était le comble de la banalité. Downy déglutit. Soit ils étaient pires l'un que l'autre, soit il rêvait. Mais oui, il lui semblait bien que Braeden profitait de la noirceur pour cacher le fait qu'il rougissait. Et ça n'aidait pas Clarkson qui était prêt de piquer un fard à son tour. Il balbutia, ou du moins déclara de façon pas du tout claire qu'il revenait, et il s'enfuit presque dans la salle de bains de Braeden. Il ferma la porte derrière lui et poussa un soupir en se calant contre. Son coeur avait presque fait un raté quand il s'était réveillé. Il se glissa jusqu'au lavabo et au petit miroir qui le surplombait. Il s'accouda contre l'objet et prit le temps de se regarder. Cheveux courts, la coupe ressemblait presque à celle qu'il avait dans un autre temps... Yeux marrons. Bordés de cernes que Downy cachait plus ou moins bien. Deux mois qu'il n'avait pas réellement dormi après tout. Tout semblait en place, il ne rêvait pas. Et s'était donc véridique, son réveil contre Braeden. Purée, dans le genre gênant, il battait des records ! Mouais bof, ils allaient encore chercher des excuses pourries pour se justifier et prouver qu'il n'y avait rien de sous-entendu. La grande classe. Downy hésitait à ressortir. C'était toujours dans les salles de bains, ces trous à rats, que de grandes choses se passaient, que des conciliabules avaient lieu. Du moins il avait l'impression.

Son regard se posa sur la douche. Des souvenirs lui revinrent. Combien de fois était-il resté des heures sous l'eau, tout habillé, recroquevillé et trempé ? Il avait l'impression que c'était arrivé des millions de fois. Il se retourna. Il allait se tremper le visage, se réveiller dans les règles et hop, il serait reparti. Sauf que, lorsqu'il fit ça, doué comme il était, il trempa son t-shirt. Douééééé. Il leva les yeux au ciel. L'enleva et le roula en boule. Il était fin, mais pas maigrelet. Et les muscles se dessinaient sous sa peau. Fin, élancé. Une forme efficace, d'une certaine façon. Il poussa la porte et leva les yeux vers Braeden. "Boulet number one ne sait pas s'asperger le visage, c'est officiel. " Surtout ne pas voir le mauvais côté de la chose.

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ft. Downy

Braeden était un boulet. Il avait gaffé, conséquence? Downy avait fuit dans la salle de bain. C'était sur désormais. Downy allait flipper, et fuirait. Un hétéro fuyait quand un homo avait des sentiments. Surtout quand il s'agissait d'un ami. Braeden se sentait vraiment trop con. Il n'avait aucune chance avec Clarkson, pourquoi espérer? Et celui ci c'était enfermé dans la salle de bain. Pour faire quoi, vomir? Vomir tout son dégoût et sa haine. Braeden s'en voulait assez pour le penser. Lui même se dégoûtait d'avoir trop parlé. Il se haïssait de détruire cette amitié, de ressentir ces choses pour son ami. Un amour qui lui vrillait les tempes et lui brisait le coeur. Il n'avait qu'une envie, se taper le crâne contre le mur, attraper le flingue rangé bien soigneusement dans sa chambre et se foutre une balle. A qui manquerait-il? Pas grand monde. Hesther peu être, Juliette elle était habitué. Et Downy serait débarrassé une bonne fois pour toute. Il ne dormait plus par sa faute, il avait mit sa vie en pause durant deux mois par sa faute. Tout était de sa faute. Il entendit l'eau couler dans la pièce d'a coté. Puis des jurons, et la porte qui s'ouvre. "Boulet number one ne sait pas s'asperger le visage, c'est officiel. " Braeden se tourna et...

Eu un raté. Downy se tenait devant lui. Il avait retiré son t-shirt, dévoilant son torse pale. Braeden ne put détacher ses yeux du corps de son ami. À vrai dire, il n'avait encore jamais vu Downy si peu vêtu. Mais le spectacle valait le coup d'oeil, et pas qu'un peu. Downy était un homme à la carrure plutôt fine. Il ne prenait pas un pet de gras. Son entrainement intensif dans l'armée lui avait sculpté des muscles et un torse de rêve. Quelques grains de beautés, une peau à l'aspect doux, tout cela mélangé à son regard... Le coeur de Braeden s'était emballé devant cette vision parfaite et ses joues et son ventre avaient commencé à chauffer. Ce genre de vision lui faisait ce souvenir qu'il n'avait eu absolument personne depuis plus de six ans. Et six ans c'était long. Ne pas regarder, changer de vision, vite. Il tourna les yeux vers la télé. Jamais il ne s'était sentit aussi gêné de toute sa vie. Downy était l'homme de ses rêves, mais aussi de ses désirs. Ce genre de vision n'était pas facile à supporter avec tout ça. Il eu besoin d'une forte maîtrise de lui même pour ne pas sauter sur Clarkson. il préféra se lever, évitant l'autre brun du regard. "Laisses ton t-shirt dans la salle de bain, je le laverait et te le rendrait. J'vais t'en chercher un autre." Et il fila dans la chambre, tout chamboulé. Il fouilla dans son armoire, et attrapa un vieux t-shirt capitaine america qu'il mettait quasi tout le temps pour traîner. Son préféré, mais tant pis. Il voulait que Downy l'ai. Il souffla un bon coup et retourna dans la salle. En évitant de regarder Clarkson, il lui tendit le haut. "Tiens, gardes le si tu veux.. il risque d'être beaucoup trop grand par contre." Ne pas regarder, ne pas regarder. Sinon, dieu seul sait ce qui se passerait.

Downy s'arrêta un instant. C'était lui ou.. Braeden faisait tout pour ne PAS le regarder, maintenant qu'il était resté un long instant planté devant lui ? Wilde semblait essayer de s'intéresser au film sur la télé. Downy esquissa un sourire. C'était assez drôle, comme situation, à vrai dire... Et en fait, quand on y pensait, franchement ambiguë. et pour une fois que ce n'était pas lui qui s'était empêtré dans une série de gêne, joues rouges et balbutiement, il ne pouvait tout simplement pas ne pas sourire. Braeden semblait en total contrôle. Et s'appliquait à ne pas le regarder dans les yeux. "Laisses ton t-shirt dans la salle de bain, je le laverait et te le rendrait. J'vais t'en chercher un autre." Downy regarda Braeden filer comme une fusée dans sa chambre. Il passa une main dans ses cheveux. Oui, Braeden avait presque fuit. Qu'est-ce qui le poussait à être ainsi ? Downy, depuis bien longtemps, avait eu l'impression que parfois, Braeden.. Comment dire, semblait un peu bizarre avec lui ? Il se doutait quelque peu de ce que Braeden pensait. Mais les doutes, ça n'était pas des certitudes. "Tiens, gardes le si tu veux.. il risque d'être beaucoup trop grand par contre." Downy reposa les yeux sur Braeden qui était de retour. Et lui tendait le t-shirt en faisant bien attention à ne pas le regarder. Downy était loin d'être méchant mais là... Il aurait été capable de pouffer comme un idiot si il avait s'agit de quelqu'un d'autre. Mais l'attention de Wilde à son égard le toucha. Vraiment. Clarkson enfila le t-shirt et lui répondit : "Attends, ça va pas ? C'est ton t-shirt préféré Bra !" Il flottait un petit peu dedans. C'était pas sa faute, il avait toujours était fin. Et l'armée ne l'avait pas arrangé. Tout ce qu'il avait, c'était les os, les muscles et la peau. Downy esquissa un sourire.

Titanic tournait toujours, mais avec sa sieste impromptu, ils avaient laissé tomber l'affaire. Downy désigna le poste d'un mouvement de tête. "Tu veux toujours voir Rose laisser couler Jack ?" Un sourire. En coin. Ils s'étaient lancé dans Titanic. Sauf que, lorsque tout le monde connaissait par coeur un film, il y en avait toujours un pour s'endormir. Downy en était la preuve vivante.

I remember you said, don't leave me here alone.

ft. Downy

Braeden avait eu un vrai bug. Voir son ami dans cette tenue... Il fallait qu'il pense à autre chose. C'était très mauvais que de fantasmer sur ses amis. Même si ils étaient beaux et bien foutus. Et Downy qui semblait s'amuser de la situation... Braeden revint avec le t-shirt, faisant tout pour ne pas regarder le torse de Clarkson. Parce que si il le voyait il resterait fixé, et l passerait pour.. un quoi, un pervers? Un malade? Tout sauf ça, c'était vraiment trop la honte que de se faire pendre entrain de mater. "Attends, ça va pas ? C'est ton t-shirt préféré Bra !" Downy avait fait attention à ça? Downy avait vraiment fait gaffe à ses préférences? Bon lui aussi l'avait fait, il connaissait de mieux en mieux les goûts de Downy, mais bon lui c'était quasiment normal. Quasiment. Braeden resta un instant silencieux, cherchant ne bonne excuse tout aussi bien pour son geste que pour les paroles de son ami. Il n'en trouva pas pour Downy, mais lui... Il regarda Downy quand celui ci fut enfin couvert. Et lui sourit, comme si de rien n'était. "T'en fais pas, j'en ai plein des t-shirt, et puis t'adore le Cap'tain non? C 'est qu'un t-shirt, et tu vas attraper froid si tu restes comme ça" Il lui sourit; le t-shirt était trop grand, mais Downy était vraiment très mignon dedans. Un grand enfant au coeur d'or. Qui faisait fondre le Wilde.

"Tu veux toujours voir Rose laisser couler Jack ?" Braeden regarda son ami. A vrai dire il n'avait pas trop envi de rester avec Downy. Il avait la tête bien trop prise, il était bien trop émoustillé. Si Downy restait, il ne ferait que de le revoir à moitié à poil, il bégayerait, raconterait n'importe quoi et Downy comprendrait tout. Et puis son ami semblait si mal en point... "Non Downy, on le connais par coeur ce film... T'es crevé, t'as pas l'air bien, tu devrais rentrer chez toi... on s'en fera d'autres des soirées télé promis, mais la va te reposer t'en as besoin. " Il lui sourit. Il voulait qu'il parte sans se poser de questions. Braeden avait besoin de solitude un moment. Se remettre les idées en place, vite. Sinon gare à la surchauffe et à l'explosion. "Tu veux que je te raccompagne? Non c'st bon? Je te filerais ton t-shirt des qu'il sera lavé t'en fais pas... On se voit le quatre de toute façon non? Puisque tu veux que je vienne.."

"T'en fais pas, j'en ai plein des t-shirt, et puis t'adore le Cap'tain non? C 'est qu'un t-shirt, et tu vas attraper froid si tu restes comme ça" Downy esquissa un sourire. Braeden pouvait être à peu près certain qu'il retrouverait un colis dans sa boîte au lettre dans quelques jours. Contenant un certain t-shirt. A la suite de la question de Downy, Braeden le regarda. Il semblait réfléchir. Ah bon, c'était une question qui faisait réfléchi, ça ? Regarder ou non, Titanic, un cas de force majeure. "Non Downy, on le connais par coeur ce film... T'es crevé, t'as pas l'air bien, tu devrais rentrer chez toi... on s'en fera d'autres des soirées télé promis, mais la va te reposer t'en as besoin. " Downy fut tenté de protester. Il était réveillé et en bonne forme, attends ! Bon, c'était vrai, okay. Il s'était endormi devant la télé, la preuve. "Tu veux que je te raccompagne? Non c'est bon? Je te filerais ton t-shirt des qu'il sera lavé t'en fais pas... On se voit le quatre de toute façon non? Puisque tu veux que je vienne.." Le quatre.. T'façon, il se voyaient souvent. Très. En même temps, ils habitaient chacun d'un côté du palier. Et étaient de vrais amis. Clarkson jeta un coup d'oeil à son camarade. Downy flottait dans son t-shirt, mais il était vrai. Réel. Il regarda l'image sur la télévision. Puis il reposa son regard sur Braeden. "Si tu veux terminer de regarder Titanic, éclate-toi. Tu me rendras le dvd avec le t-shirt." Un petit sourire. Downy ne s'inquiétait pas pour son dvd ou son t-shirt. Il ferait pareil pour lui. Il se dirigea vers la porte. S'arrêta devant, alors qu'il avait la main sur la poignée. "Et te casse pas la tête, hein, c'est que de l'eau.. Enfin à part si t'as du plutonium dans tes robinets." Il eut un petit rire en rouvrant la porte. T'façon, qu'on lui dise de dormir, il roupillait peu, et c'était du sommeil efficace.. Dans le genre je dors deux heures le nez dans les copies, il était champion. Et l lança un dernier "Salut !" en refermant la porte.

I remember you said, don't leave me here alone.

ft. Downy

"Et te casse pas la tête, hein, c'est que de l'eau.. Enfin à part si t'as du plutonium dans tes robinets." "Non mais je planque de la kryptonite dans la tuyauterie.." Et il sourit, passablement gêné. Il devait vraiment passé pour un fou avec tout ça. Après tout ce n'était que de l'eau. Il salua Downy et s'affala sur le canapé en soupirant. Il fallait qu'il calme son coeur, et vite. Il resta la à ne rien faire un moment, puis passa sa main sur son visage avant d'attraper la télécommande et d'éteindre le film. Il le rangea puis fit le tour de la pièce du regard. Il faisait sombre, frais, paisible. Il alla se servir à boire puis... La salle de bain, il ne pensait qu'à sa. Alors il se dirigea vers la pièce exiguë, et alluma la lumière. Le t-shirt de Downy était la, par terre. Braeden se pencha et l'attrapa. C'était le t-shirt de Downy, un de ceux qu'il mettait souvent. Lui et ses t-shirts de super héros... Oui Downy n'avait pas un look super mode, ou super sexy. Il ne se mettait pas en valeurs, il ne faisait pas vraiment gaffe. Un enfant. Un bel enfant. Touchant. Mais il était adulte. Et diablement sexy. Braeden regardait le t-shirt. Et il fit un truc un peu débile. Et carrément bizarre. Même surement pas très sain niveau mental. Il ferma les yeux et porta le t-shirt à son visage, et respira à grand coup dedans. L'odeur de l'homme qu'il aimait lui arriva rapidement aux narines. Downy sentait si bon... Un mélange de gel douche, et de Downy. Braeden resta un moment comme ça avant de rougir. Il était... Terrible. Accro et vraiment bizarre. Il rougit et retourna dans le salon, le t-shirt à la main. Finalement il faisait bien trop sombre. Alors Braeden ouvrit les volets pour la première fois en cinq mois. Le soleil entra dans l'appartement tandis qu'il se disait qu'il risquait pas de dormir, entre l'odeur et les images dans son esprit...

FIN

VERROUILLE