Comment tenter de ne pas se faire découvrir ? ♥

Haley était prête pour aller à son rendez-vous avec le proprio d’un immeuble. Ce n’était pas leur première rencontre. L’homme était satisfait des services que la femme « offrait ». Hal' aimait bien la compagnie de ce monsieur. Il n'était pas forcément de son genre mais bon ça passait. La jolie mettait le paquet niveau style. Elle avait opté pour une superbe robe, pas trop courte, grise et blanche. Pour la coiffure, c’était un chignon de femme classe. Et le reste suivait. La belle était fin prête.

Spoiler:

Elle s’apprêtait à salir l’image de la femme comme certains diraient. Quand elle entendait des commentaires sur son métier, elle riait bien car les gens ne voyaient que ce qu’ils voulaient voir. Ces bavards ne comprenaient pas tout. Ça allait dans leur sens mais s’ils savaient. Haley faisait cela pour payer ses factures etc … Elle avait bien galéré. Puis selon elle, elle apportait des services comme un serveurs ou un facteur le ferait. Il fallait satisfaire la clientèle point. C’était juste que la nature de ce fameux service était différente.
La brunette se rendit à l'immeuble voulu avec sa jolie voiture, achetée grâce à tout cet argent. Après quelques retouches maquillages, elle s'en alla pour entrer dans les lieux. Elle était à l'heure comme toujours. Aucun stress à l'horizon, tout était nickel. La jolie aperçue Constance. Elle tenait à faire semblant de ne pas l'avoir vu car ça la mettrait en retard et ça engagerait une conversation bien embarrassante. Elle passa donc son chemin, même si ça l'ennuyait de ne pas saluer cette femme qu'elle appréciait. L'escort se rendit à la porte de son rendez-vous et elle sonna pour qu'il la laisse entrer. Au bout d'une bonne heure, elle ressortit de l'appartement de ce charmant homme. Ils s'étaient dit au revoir à la porte et il avait refermé derrière elle.

Malheureusement pour la jolie brune, la grâce matinée était à rayer de la liste pour aujourd’hui également. Elle avait reçu un appel la veille pour garder la petite Lexie très tôt ce matin. Sa mère devait s’absenter pour un rendez-vous important et n’avait trouvé personne pour s’occuper de sa petite. C’est avec une fausse joie que Constance avait répond et accepté la demande de sa patronne. Elle aimait bien la petite, mais de se rendre là-bas à une heure aussi matinale ne l’enthousiasmait que très peu. Elle fit ce qu’elle devait faire et se déplaça jusqu’au quartier Railway Place pour garder la jeune fillette de dix ans. Une fois le rendez-vous de Aileen terminé, Constance agrippa le pognon qu’elle lui donna et rebroussa chemin jusqu’à son vieil appartement merdique. C’était très différent de l’endroit où vivait les Duncan, disons que Constance s’en trouvait terriblement jalouse. Elle avait dérobé quelques aspirines de plus dans la pharmacie de cet appartement, par chance, Aileen avait acheté un nouveau flacon, ce qui ne semblait pas éveiller ses soupçons. Une bonne chose pour la voleuse. Enfin, elle marchait, ses sandales en main le long du trottoir lorsqu’elle vit une jeune femme qu’elle connaissait bien entrer dans l’immeuble. C’était Haley, la jolie brunette qui avait fait conversation en sa compagnie dans un petit fast-food où elle avait reçu deux hot-dogs tout à fait gratuitement. Constance leva la main, le sourire aux lèvres pour la saluer, mais elle ne semblait pas l’avoir vue. Elle lança un soupir de déception, ayant oubliée son prénom en l’espace d’une seconde, mais aussitôt la brune disparue, Haley lui revint en tête.

Swanson s’occupait de son diner. Elle avait réussis à s’acheter un paquet de fromage en grains à rabais, la date était passée, mais il était toujours comestible, ce qui était parfait pour la jeune demoiselle fauchée qu’elle était. Constance dégusta son diner léger lorsqu’elle entendit la porte de l’appartement voisine s’ouvrit, celle de son propriétaire. Rebecca ajusta un sourire en levant les yeux et se rua rapidement vers la sortie. Elle fit comme de rien était, mais observa par l’œil magique Haley qui passait devant son appartement. Aussitôt, Constance ouvrit d’un coup.

« HALEY ! Salut ! Je t’avais vu lorsque tu es arrivée, mais je ne pense pas que tu m’as remarqué, après tout, je ne t’ai peut-être pas faire forte impression l’autre jour au fast food, la bouche pleine de moutarde, ce n’est pas ce qui attire le plus, mais tu connais mon proprio ? C’est un ami à toi ? » Le sourire au lèvre, elle attendait une réponse de la part de la jeune escorte. Soudainement, la porte de l’appartement du fond s’ouvrit et le propriétaire sortit la tête, une culotte à la main, lançant qu’elle l’avait oubliée. Les yeux de Constance rondirent et un sourire amusé se dessina vis-à-vis la femme devant elle, elle lui tonna une tappe sur le bras et dit. « Wow, c’est plus qu’un ami à ce que je vois ! »

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Haley ne s’attendait absolument pas à voir Constance, une fois ressortie de l’appartement. Elle avait pu l’apercevoir en coup de vent il y a une heure environ mais elle l’avait snobé pour ne pas se faire remarquer. Le retard la guettait et elle n’avait pas l’envie de décevoir son client et encore moins celle de le perdre. Elle avait passé un très bon moment avec le proprio de l’immeuble en tout cas. Il n’était pas marié et voilà ce qui lui plaisait de temps en temps; engager une professionnelle. Enfin, la surprise fut bien grande de retomber sur ce visage connu juste après ça. La belle brune n’était pas déçue ou dégoûtée de voir la jeune femme, loin de là mais elle ne pensait déjà pas qu’elle logeait ici et encore moins qu’elle referait son apparition. Haley avait directement accroché à ce naturel incroyable et ce franc parler. Constance n’était pas commune. Elles s’étaient rencontrés dans un restau’ alors que Hal’ avait encore rendez vous. En attendant, la brunette avait osé tenter une conversation avec la jolie. Constance avait prit des hot dog et elle les avait réglé avec des tickets donc ça lui revenait gratuit. Elle avait pu en profiter. Le sourire vint aux lèvres de Haley, qui était tout de même contente, quoi que un peu gênée.

- CONSTANCE, bonjour. La belle l’avait remarqué juste avant, c’était sur. Haley n’était pas la seule. La prostituée fit une chose qu’elle détestait faire : mentir. Ah non tu étais où ? Qu’Est-ce que ça me fait plaisir de te revoir ! Pour ce thème là elle ne mentait pas, elle était ravie. T’en fais pas, tu m’avais fait très bonne impression et je ne t’ai pas oublié. Euh …. C’est. Elle s’apprêtait à dire « C’est un ami » mais le bel homme refit une apparition remarquée. Je reviens … Elle s’adressa à son cher client : Mais tu pouvais pas le dire plus fort ? La brune s’approcha de lui pour lui dire à l’oreille tout sourire qu’elle reviendrait chercher ses affaires plus tard et que bien sur rien ça ne serait facturé cette visite quasi surprise. Elle le regarda d’un air évocateur. Bye et merci pour l’info. Elle se dirigea fière en direction de Constance. Ses joues rougirent de honte face à sa connaissance. C’était peu glorieux. On va dire ça … mais … euh tu vas bien ? Elle se perdit dans ses propres mots.

Constance n’avait pas remarqué l’endroit où Haley s’était rendue. Elle l’avait croisé en arrivant et elle était plutôt loin, la brunette ne pouvait pas entrer dans le bloc à ce moment-là, mais ce n’était pas bien grave. Elle était plutôt heureuse de la recroiser à ce moment. Haley lui avait fait à son tour une belle impression, Constance était une femme très gentille et amicale. Elle adorait faire de nouvelles rencontres et aimerait bien revoir celle-ci. La jeune Swanson n’était pas au courant que son propriétaire avait une amie. Elle savait qu’il s’agissait d’un homme qui recevait peu de visiteur mise à part sa soeur et son meilleur ami, mais ça ne l’empêchait pas d’être surprise par sa relation avec Shelton. La belle brunette ajouta.

« Je suis vraiment heureuse que tu te souviennes de moi ! Et j’étais au bout de la route quand je t’ai vu entrer dans l’immeuble ! » Elle lui souriait grandement, heureuse par la situation. Elle lui demanda d’attendre une petite seconde, ce qui la fit rire. Constance s’appuya contre le cadre de porte en attendant le retour de la brunette. Quelques minutes plus tard, elle revint. Un sourire ravi reprit sur les lèvres de la jeune demoiselle. « C’est cocasse en tout cas, le fait que tu connaisses mon proprio ! .. En tout cas, on risque de pouvoir se voir plus souvent ! Allez Haley, rentre ! » Elle lui fit un sourire, la laissant entrer dans son horrible appartement. La totalité de l’emplacement était vide. Elle était si fauché qu’on ne pouvait qu’avoir pitié du peu de chose qu’elle possédait. Ce n’était pas non plus dégoûtant, mais si on ouvrait son frigo, on pouvait seulement voir une boîte de bicarbonate de soude et une bouteille de ketchup, sans plus. Elle se sentait légèrement génée par la situation, mais laissa un. « C’est pas top comme appart, mais j’ai un toit sur la tête, c’est déjà ça, sinon, je vais très bien Haley, et toi depuis l’autre jour ? »

Rebecca était heureuse de recevoir de la visite, c’était si rare. Elle avait quelques amis, mais la plupart du temps, elle n’osait pas les inviter chez elle. « Je t’aurais bien offert un truc à manger ou à boire, mais à moins que tu souhaites un verre d’eau à la boue et au bicarbonate... J’ai rien d’autre... » Elle fit un sourire maladroit.

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- Comment t’oublier ? Ah c’est pour ça alors que je n’ai pas pu te voir. Tu vas comment depuis ?

Haley avait prit l’initiative de laisser Constance seule deux minutes, pour pouvoir discuter avec son client. A cause de lui, sans qu’il ne le veuille, elle venait de se faire une superbe réputation. La jeune femme se méprenait et tant mieux. Elle la pensait avec ce sombre idiot. Ce qu’elle ignorai, c’était que Hal’ était une professionnelle, que cet homme c’était son client et que si elle avait à choisir, elle préférerait sortir avec son facteur plutôt qu’avec un tel gars. Il était cool certes mais il n’était pas un homme à marier. La brunette devait faire plus attention et ne pas dévoiler toute son identité car Constance n’avait pas à savoir la réalité. Elle ne lui parlerait peut-être plus et ça pourrait ruiner pas mal de choses. Il fallait assurer ses arrières. La femme n’était pas à l’aise dans sa tête mais elle ne laissait pas trop transparaître ce fait.

- Oui enfin je préfère te voir dans d’autres occasions, plutôt que de tomber par hasard sur toi. Là ça tombe bien mais la prochaine fois je passerai. Je sais où tu vis maintenant. Haley avait honte de s’être à moitié faite découverte … Ce n’était pas le top et ça n’était pas à envisager. Quel hasard ! Constance, une superbe connaissance que jamais elle aurait crut revoir ici, habitait là dans cet immeuble. La brune invita la péripatéticienne à venir entrer chez elle. Elle était si avenante, si gentille. Haley avait hâte de découvrir son petit monde. En savoir plus était une aubaine pour elle qui avait eut un gros coup de cœur pour cette personne attachante. Une amitié était espérée. La femme entra dans cet appart’. Il était comme nul autre. Étrangement, ça paraissait vide. C’était triste de voir cela. La situation ne paraissait pas être si difficile au restaurant. Enfin, Constance avait payé en billets mais de là à penser qu’elle était limite pauvre, il y avait un pas. Son apparence cachait la réalité. Pauvre fille ! Hal’ n’était pas bien pour elle. Ce qui était impressionnant c’était l’attitude de swastika qui menait sa barque à merveille. Elle avait beau vivre dans ne telle situation , elle restait cette nana pleine de vie et généreuse même. Une vraie bonne âme ! Shelton l’appréciait encore plus. Pour elle, c’était ce genre de personne qui méritait d’être mise en avant.; les battants.

- Je ne juge pas ma belle. C’est ton chez toi. Je suis contente d’en voir plus tiens. Dis je peux te poser une question ? Elle allait lui demander comment elle en était arrivé là ? C’était osé mais bon après tout. Entre elles deux, ça passait. Les confidences pouvaient être de mise. Merci en tout cas de me laisser entrer. Ça va merci et encore mieux maintenant. Je suis si heureuse de retomber sur toi. Elle réfléchit. Tu bosses toi déjà ? Haley sourit avec compassion. T’en fais pas, ne te dérange pas pour moi. Merci pour l’attention. Le geste était là bien que la jeune femme n’avait de quoi offrir. La brunette n’en attendait pas tant de toutes manières. Elle était là pour passer un bon moment avec sa connaissance et pas pour profiter de ses services. Même sans rien, constance faisait cet effort de proposer. Encore un exemple de sa générosité !

Constance n’avait jamais prevue d’être aussi fauchée. Lorsque la jeune femme s’imaginait dans quelques années, c’était avec un mari et des enfants dans une belle et grande maison. La brunette n’aurait jamais pensé avoir des dettes jusqu’au coup et mourir de faim comme la situation la contraignait présentement. De revoir cette femme, Haley, l’a rendait plutôt heureuse. Rarement, des visiteurs lui rendaient visites dans son appartement. La belle préférait cela ainsi, sachant combien l’état des lieux était pitoyable. Constance n’avait même pas assez de fond pour se faire une épicerie à toutes les semaines. Enfin, ses yeux se posèrent sur la brunette qui pourrait facilement devenir une bonne amie.

« C’est un plaisir de te recevoir chez moi ! Moi ?, ça va très bien ! La forme, même si l’argent ne coule pas comme souhaité… » Constance n’arrivait pas à rattraper ses dires. Si l’envie-lui aurait prise, ça aurait été simple de mentir à cette femme, mais la charmante demoiselle ne le fit pas. « Oui oui, pour la question, lance toi ! » Lança la femme spontanément en souriant. Constance prit place à une chaise près de la table et regarda Shelton amusée. En lui demandant si le travail faisait partie de ses occupations, Constance leva d’un coup les sourcils de manière suggestive et pensive. Comment répondre à cela ? La gorge bien raclée, la femme se lança. « Oui oui, moi, serveuse dans un p’tit bar et puis gardienne chez une dame sympa du centre-ville… disons que l’argent est un problème pour moi. Les dettes… c’est difficile de les régler, mais c’est rien. La mort n’est toujours pas venu me chercher, ni les huissiers ! Donc, ça va ! » Un sourire émane de la bouche de la brunette qui se sentait maladroite face à la situation. C’était dans l’espoir de ne pas passer pour une folle que sa réponse fut prononcée.

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C’était attristant de voir à quel point la jeune femme était pauvre. Haley ne la pensait pas à ce point. En tout cas, Constance était courageuse de bien vouloir partagé son quotidien. Après tout, elle connaissait peu la brunette et elle n’était donc pas obligé de l’inviter avec tant de gentillesse. Qu’est-ce qui avait bien pu se passer pour qu’elle deviennent si pauvre ? Elle avait l’air de temps galérer. Elle n’avait pas grand-chose et apprenait à vivre dans la pauvreté complète. Elle avait une force en tout cas. La péripatéticienne n’aurait pu vivre dans cette situation. Elle faisait son travail dégradant pour justement gagner plus et ne pas à avoir à se serrer la ceinture. Son appart’ était luxueux à côté de celui là. Il fallait dire que Haley gagnait beaucoup. Malheureusement, elle ne pouvait proposer son job à sa connaissance car ce n’était pas un travail comme les autres. Se vendre n’était pas forcément le meilleur métier. A côté de cela, Swanson paraissait plus intelligente.

- C’est gentil de partager ton univers en tout cas. Haley eut un grand sourire. Contente que tu vas bien. Comment ça se fait ? Enfin ma question c’est, comment en es tu arrivé là ? La belle osa demander maintenant car Constance la mettait en confiance. Hal’ fut surprise. Tout ça ! Tu es courageuse dis donc ! Je n’sais pas comment tu fais mais reste avec cette super manière de penser et surtout ne change pas, dit-elle car elle trouvait que Constance était une vraie femme pleine de vie.

Constance regardait la jeune femme avec ce sourire charmeur. Elle ne le faisait pas pour l’amener dans son lit évidemment, Constance était attirée par les hommes, mais elle usait toujours de cette tête lorsqu’elle rencontrait des gens, sans doute qu’elle souhaitait se faire aimer par son entourage. La brune adorait se faire de nouveaux amis et elle voyait en Haley une potentielle amie. Elle était très gentille et sincère, ce qui lui plaisait beaucoup. Constance avait retourné sa jambe droite sous le reste de son corps, une position assise particulière sur un fauteuil, mais ça lui plaisait bien. Elle voyait bien que Haley était heureuse de la voir et même si l’appartement de Constance n’était guère joyeuse, elle prenait du plaisir à être là. Le sourire de la jeune Swanson continuait à paraître à tout moment. Elle aborda un froncement de sourcils suite à la question de sa nouvelle connaissance, mais un sourire réussit à accompagner son visage bien rapidement.

« C’est un plaisir, sinon... C’est une histoire plutôt compliquée, mais principalement, je me suis endété en débarquant à Detroit, j’ai entrepris des études de plus d’un an en médecine et j’ai tout laissé tomber, je me suis prise avec les dettes et les intérêts que je n’ai pas pu rembourser et qui traînent toujours sur un tas de chose, j’essaie de survivre, mais c’est.. Compliqué disons le comme ça ! » Elle termina sa phrase, qui avait été plutôt sérieuse contrairement à son habitude, avec un sourire discret.

Au moins, Haley semblait apprécier sa personnalité et sa façon de voir les choses. Malheureusement pour Constance, elle se trouvait parfois malencontreusement prise dans des situations problématiques. Elle mentait beaucoup pour s’en sortir et ça lui arrivait de voler pour survivre, ce qui n’était pas la meilleure solution, mais Swanson ne voulait pas mourir non plus. Elle avait besoin d’aide, mais était beaucoup trop fière pour aller voir son père à Spring Harrow. Elle l’avait humilié comme elle-même et sa famille lorsque celui-ci s’était remarié avec une femme qu’elle détestait totalement et depuis, elle avait coupé contact avec son village natal, n’usant même pas de la vérité lorsqu’elle parlait avec un habitant de là-bas, même sa meilleure copine Jessica. « Et toi, tu dois vivre dans un bel appartement, tu faisais quoi déjà comme boulot ? »

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Constance possédait ce visage enjoué que peu savait lui emprunter. Elle était unique. Elle savait profiter alors qu’elle n’avait pas le luxe de se payer ce qu’elle voulait comme quoi l’argent ne faisait pas tout. Certains ne diraient pas cela. Y en a qui tueraient pour. La femme avait un mérite fou et là elle souriait comme y a pas alors que ceux qui avaient une meilleure situation faisaient plus facilement la tête. Haley adorait cette présence qui était signe de bonne humeur et d'amusement. C'était une amie qu'elle aimerait posséder. Dans le fond, elle en avait pas tant. Ils se comptaient sur les doigts de la main. Constance était une victime potentielle. Quelle originalité, bouffée d'air frais etc ... C'était une super nana. Hal' souriait en permanence sauf lorsque Constance raconta son histoire. C'était très touchant et ça ne prêtait pas à rire car elle ne méritait pas un tel sort. La brunette avait ce mérite d'être sincère et elle avait assez confiance pour se confier c'était vraiment adorable et en même temps signe qu’elle appréciait réellement Shelton.

- Pourquoi tu as abandonné ? Demanda-t-elle suite à cette explication. Je vois en fait tout a été en empirant sans que tu le vois venir … Après c’est dur d’en ressortir de tout ce merdier mais tu y arriveras. Tu t’en sors pas si mal, dit-elle pour la rassurer même si la réalité était bel et bien là. Haley aurait pu l’aider en lui proposant de faire son métier mais jamais elle ne ferait cela. Constance était une personne digne qui méritait carrément mieux qu’un tel destin ! Alors jamais elle n’oserait faire ça. J’en doute pas ma belle … Hal’ était gênée de parler de sa condition après ça alors elle répondit sans insister lourdement sur sa vie. Je suis veilleuse de nuit dans un hôpital. C’est sympa, mentit-elle. Qu’Est-ce qu’elle s’en voulait ! Pas à Constance … J’ai un appart chouette oui.

Bien qu’à son habitude, les mensonges sortaient de sa bouche sans qu’elle ne le souhaite réellement, cette fois-ci, tout ce que Constance lança à cette femme, c’était que la vérité. Elle était sérieuse et sincère pour une fois depuis qu’elle était méprise dans cet horrible cercle vicieux. La brune ne pouvait pas dire qu’elle faisait preuve de sincérité avec les autres. Dès qu’elle le pouvait, elle lançait n’importe quel menterie, ce qui l’amènerait dans la merde un de ses quatre, sachant qu’elle n’était pas très douée pour se lancer dans ce genre de partie. Enfin, elle s’en sortait pour le moment, mais elle jouait avec le feu. Au moins, avec Haley, c’était une toute autre histoire, elle se sentait en confiance et bien avec elle, on pourrait même dire qu’elle deviendrait facilement une amie. Peut-être que de débarquer dans son pitoyable appartement l’avait poussé à lui dévoiler sa réelle vie.

« En fait, c’était très dur et beaucoup trop pour moi, disons que je ne suis pas réellement une personne … persévérante, j’ai toujours eu tendance à abandonner et à ne pas avoir beaucoup d’ambition. J’ai choisis la médecine après le décès de ma mère.. un cancer.. mais j’ai compris que ce n’était vraiment pas mon genre de travailler autant… » Elle soupira, mais reprit son sourire finalement. Constance hocha la tête suite aux encouragements de Haley, c’était peut-être la vérité.. mais la brunette n’en était pas trop certaine, sachant ce qui pouvait l’attendre, avec les intérêts. Lorsque Haley lui parla de son emploi, le sourire de Constance grandit, on pouvait y voir ses jolies et grandes dents. « C’est cool ! Ça doit bien payer et un jour, tu me montreras ton p’tit appartement ma chérie ! Disons que je ne connais pas tant de personne en ville et de te revoir me plairait beaucoup, on pourrait sortir en boîte si tu voudrais.. on peut même souper avec mon proprio… ton p’tit copain je veux dire si tu le veux ! »

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Il était sur et définitif que Haley prenait cette adorable personne pour une amie maintenant enfin elle était à en devenir une. Elle se sentait écoutée et pas que. La jeune femme se confiait et elle osait tout dire sans grands détours, ce qui était signe de confiance. La brune avait des amis mais pas tant et elle savait ce qu’était un vrai ami justement. Constance répondait à beaucoup de critères positivement. La revoir et plus partager avec elle était une chose qui lui plairait. Leur lien se forgeait de plus en plus. Ce moment était unique. La belle interlocutrice de Hal’ partageait l’enfer de son quotidien, cette dure réalité qu’on ne serait soupçonner. Elle disait tout sans vergogne. Comme à leur première rencontre; elle restait cette nana sincère et vivante, totalement vraie ! La femme approchant cela et détestait le fait de lui mentir … La médecine. Constance s'était attelée dans cette voie pour rendre raison au décès de sa mère mais elle n' avait pas mesurer la difficulté du métier. C'était un beau geste, une envie noble en tout cas. Témoignage de son grand coeur une fois de plus.

- Désolé, dit-elle en signe de respect et de peine pour ce décès prématuré. La brune n’avait pas été gâtée apparemment … La vie s’acharnait sur elle. Elle révélait sa personnalité au fils de ses narrations. Une femme géniale se cachait là. C’est pas un soucis de persévérance je pense. C’est que tu n’étais peut-être pas faite pour cette voie. Tu as d’autres ambitions maintenant ? Une fois que tout sera résolu. Constance n’était pas finie et elle avait la vie devant elle. Il fallait l’encourager. Haley serait cette personne prête à l’aider. Oui tu viendras à l’occaz. Aucun soucis pour ça. La porte est grande ouverte, annonça-t-elle sincèrement. Moi aussi si tu savais. J’en serais ravie. Oui j’suis pour. J’adore danser. Par contre … euh … pour le proprio. Je t’ai menti. Pardon mais ce n’est pas mon petit ami.

Constance Rebecca Swanson se voyait libre avec cette femme qu’elle ne connaissait pourtant pas beaucoup, mais qu’elle appréciait réellement. Il était vrai que depuis son arrivé à Detroit, Constance n’était pas vrai avec la plupart des gens, ce qui pouvait s’avérer d’être très différent du comportement qu’elle usait avec Haley Shelton. En réalité, ce n’était pas tout à fait vrai, elle bordait toujours sa joie de vivre, son sourire sur ses lèvres, mais avait beaucoup trop tendance à mentir pour cacher ses véritables intentions. Elle était pauvre et jusqu’à présent, elle ne le dévoilait à personne mise à part Autumn, la photographe qui l’avait vu voler des fleurs au parc ainsi qu’à cette charmante femme qu’elle n’avait rencontré que deux fois jusqu’à maintenant. Swanson regardait la jolie brunette et lui souriait malgré la tristesse de la situation. « Ambition, je ne sais pas trop, disons que je vogue d’emploi en emploi pour le moment et j’ai de la difficulté à garder ce que je trouve, je suis pas très ponctuelle déjà à la base alors… et puis avec mes dettes et tout, je ne préfère pas me lancer dans des études pour replonger si jamais je m’en sors.. » Constance lui fit un petit sourire, il baissa les yeux un moment, assise sur le fauteuil, elle regardait la brunette qui soudainement lui avoua lui avoir menti, mais Constance ne comprenait pas. Elle leva d’un bond la tête et arqua un sourcil avec évidence. « Qu’est-ce que tu veux dire Haley ? Ce n’est pas ton fuckfriend ?, Ton mari ? Ton ami ? … » La curiosité le mena à réfléchir à divers scénarios en attendant une réponse de la part de sa nouvelle amie, si on pouvait dire cela comme ça.

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Haley ne parlait jamais de son vrai métier. Comment dire aux gens ? « Je suis une pute », pour le dire clairement. Ça ne se disait pas. Les personnes qui possédaient ce genre de métier restaient plutôt honteuses et discrètes. Sauf avec les potentiels clients, là c’était autre chose bien sur. Il fallait se montrer vendeuse. Hal’ savait y faire. L’habitude était de mise mais elle se renouvelait toujours. Les hommes, elle els manipulait clairement. Jamais la jolie n’avait su le dire clairement qu‘elle faisait ce job, même pas à ses amis. Mais avec Constance, elle savait que avoir peur était inutile. Elle pourrait être cette confidente. Il était certain qu'elle ne trouverait pas ça grave ou autre. La belle acceptait pas mal toutes les réalités aussi incroyables soient-elles. La femme toute naturelle avait su se livrer et montrer que sa vie n’était pas exemplaire, loin de là. Elle avait carrément prouvé qu’elle était pauvre et elle n’avait reçu aucun jugement de la part de sa nouvelle amie.

- Tu mènes ta barque. C’est bien déjà tu restes terre à terre et tu tentes de t’en sortir. Hal’ rit. Toi alors, tu vas pas me dire que tu es souvent en retard ? T’es pas possible dis donc. Alala tu es trop génial. Ce naturel était apprécié par la brunette qui ne blâmait pas Constance. Tu as raison. Comme toujours à croire !

Shelton avait menti à son amie et elle ne savait tenir cela. Elle n’acceptait pas son comportement et préférait se livrer tout comme Constance l’avait fait. Ce n’était pas facile à dire alors bien sur elle prendrait des pincettes mais elle le dirait. En espérant qu’elle tienne le secret, Haley avait confiance.

- Je ne suis pas la femme que tu crois Constance … J’ai pas … comment dire je ne suis pas veilleuse de nuit comme j’ai pu te dire … Elle baissa la tête de honte et de stress. Ton propio c’est un client, si tu vois ce que j’veux dire …

Constance pouvait parfois comprendre facilement, mais dans d’autres situations, elle était complètement nunuche, lente sur la détente. En ce moment, la situation était plutôt agréable. Malgré l’infecte appartement où elle vivait, Swanson pouvait passer du bon temps avec la belle Haley. Elle lui parlait tranquillement de sa vie, lui passant certains détails, mais elle lui expliqua son malin problème de ponctualité qui faisait d’elle une incompétente dans la plupart de ses emplois. Elle avait récemment été renvoyé de chez une femme où elle gardait, tout simplement parce qu’elle n’arrivait pas à être présente à l’heure pour sa fille, mais bon, sans le savoir, elle lui avait dérobé quelques trucs. Pourquoi volait-elle ? C’était pour s’en sortir tout simplement. La jeune femme avait également fait un petit test avec la drogue de Maddison, sa patronne. Il traînait encore dans son tiroir. Il y avait une soirée dans une association étudiante la semaine prochaine, elle tenterait le coup avec ce sachet de cocaïne. Ainsi, Constance ajouta à son amie. « Tu es vraiment super, je pourrais te dire que je couche avec tous les hommes de la terre et tu me trouverais génial malgré tout ! » Elle éclata de rire et ne remarqua pas le changement de visage de son amie.

La conversation changea quelque peu, vers un truc plus sérieux. La brune s’arrêta de sourire et arqua un sourcil, attendant davantage d’informations pour continuer à parler. Elle lui avoua avoir menti elle également. La pauvre se demandait quel était ce travail. « Un client, tu veux dire que tu es revendeuse de drogue ? » Elle ouvrit la bouche stupéfaite, mais pas tant que cela ensuite. C’est à ce moment qu’elle se rappela de la culotte. « Ou bien une vendeuse de sous-vêtement féminin et mon proprio est un homme rose qui aime la lingerie fine ? » Lança t-elle subitement, ne réfléchissant pas à ce qu’elle disait.

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Découvrir Constance dans son quotidien : quelle partie de plaisir. Haley l’appréciait de plus en plus. C’était une amie à part entière. Sa vie n’était pas tant folichonne car elle avait de grosses dettes mais elle savait composer sans ce problème. Constance s’était construite une vie active et moderne. Elle avait des amies et elle restait sociable. Certains n’auraient pas réagit ainsi. Hal' ne s'en serait pas sentie capable. L'argent ne faisait pas tout mais elle bosser en tant que péripatéticienne pour en avoir justement. C'était une femme corrompue. L'appartement de la blonde faisait vide mais très conviviale dans le fond. La brunette s'y sentait bien. Jamais, elle n'aurait crut vivre tout cela et elle était vraiment heureuse d'avoir croisé la belle, même si d'autres circonstances auraient été moins gênantes. Haley était prête à tout avouer. C'était signe d'une grande confiance.

- Carrément ! Tu peux tout me dire que je t'adorerai toujours autant. T'es foutue ma belle. Je te lâche plus. Haley adorait clairement la jeune femme et elle osa le lui dire. Elle devenait une vraie amie alors autant ne pas perdre de temps. Certaines personnes tardaient trop à avouer qu'elles s'adoraient et on pouvait bien vite le regretter parfois. Constance ne comprenait pas ce qu'était en réalité Shelton était. La belle avait si honte ... Il était amusant de constater que la blonde avait des théories étonnantes. Non non, tu n'vois vraiment pas ce que je suis ? ... hum je te jure c'est pas facile à dire ... Je me fais payer pour passer du temps avec des hommes. C'est plus clair ? Elle arborait un sourire gêné.

On avait toujours pointé Constance Swanson pour la plus idiote de la classe. Lorsqu’il était question de comprendre un problème de mathématique ou bien de comprendre le sens d’un proverbe, c’était évident qu’elle prenait la situation plus à la légère qu’autre chose, elle n’arrivait pas à comprendre ce genre de chose, mais malgré tout, elle prenait la vie du bon point. Elle n’était pas la personne la plus vite sur la gâchette, plutôt distraite et naïve, mais ça n’empêchait pas que Constance était une femme très sympathique et drôle. Elle ne se faisait pas des scènes pour autant et adorait la vie. Alors lorsque vint l’explication sur la réelle occupation de Haley Shelton, la réponse à la question ne vint pas aussitôt à l’esprit de la barman. Cela commença avec une interrogation, mais suite à la deuxième explication, Constance comprit le genre qu’elle voulait lui insinuer. La bouche de Constance rondit un peu et ses sourcils firent un bond vers le haut, mais cela ne l’a choqua pas autant. « Oh ! Je comprends… Tu vends des articles de sport pour homme retraité ! » Évidemment, ce n’était pas réellement ce que Constance avait pensé aussitôt, elle éclata de rire sans attendre et se reprit. « Je rigole Haley, t’inquiète pas, j’ai compris cette fois, c’est pas à ce que je m’attendais, mais cela explique certains trucs, comme le proprio qui reçoit souvent des femmes canons à son appartement et l’homme du restaurant l’autre jour.. Sinon, c’est payant ce que tu fais ? Peut-être que je pourrais me lancer là-dedans et peut-être me payer un appart plus sympa que ce trou à rat ? » Demanda-t-elle avec une pointe de réalité. Ce que Haley lui dit lui plus. Elle lui sourit. « Je serais ravie d’être copine avec toi Haley, tu es vraiment sympa et j’apprécie ta compagnie aussi ! »

Comment tenter de ne pas se faire découvrir ? ♥

Sur le coup, Haley pensait vraiment que son amie était sérieuse alors son expression de visage fut assez consternée dans le sens qu’elle se dit «  Comment vais-je devoir décrire mon métier plus clairement ? » mais finalement elle riait avec ses propos. C’était une petite blague. La brunette ne manqua pas de rire. Constance était incorrigible. Elle était bonne pour la comédie à croire. La femme y avait crut complètement Elle serait aller loin pour faire marcher les gens. Hal’ lui fit un clin d’œil.

- Voilà, c’est tout à fait ça.

La jolie se reprit et finalement en parlant du métier de la brunette, elle n’avait pas tant l’air repoussée ou choquée, loin de là. La jolie était même prête à aller jusque là. Shelton ne voudrait en aucun cas un tel avenir pour son amie. Elle le lui expliquerait. Il était certain qu’elle pourrait gagner un bon pactole et se refaire un appart’ plus sympathique mais en contrepartie elle se vannerait et quelle image en retirait-elle d’elle-même ?

- Je me doute sale folle, elle rit. Tu vois c’est pour ça que je voyais du monde. Puis ton propio, il est pas top top alors tu comprends mieux pourquoi il ne recevait que des belles filles. J’ai pas autant d’ami, c’est souvent des clients… et oui c’est pas top à dire. C’est une réalité. Oui oui c’est payant. Tu reçois bien à force mais en aucun cas je te souhaite de te lancer là dedans ma belle. Je n’voudrais pas de ça pour toi. Tu mérites tout sauf ce genre de job. Hal' fut touchée par le message véhiculé ensuite. C'était réciproque et elle ne manqua pas de le lui faire remarquer. Pareil si tu savais, tu es géniale. De toutes manières, je l'ai su au premier regard. Change pas et soyons amies!

Constance se voyait de plus en plus cotoyer une personne comme Haley. Elle n’était pas seulement très gentille et réelle, on voyait bien qu’elle avait souffert dans sa vie. Le métier qu’elle pratiquait n’était pas très commun, mais elle souhaitait en savoir plus. Comme la brune venait de le dire, elle n’avait que très peu d’amis, donc, c’était le meilleur moment pour être près d’elle. Constance lui sourit et ajouta. « Je trouve ça dommage que tu n’ailles pas grand amie, tu es vraiment super, en tout cas, moi je veux être ta copine, c’est même plus qu’un plaisir capitaine ! » Et Constance se leva sur le sofa et garda sa main en l’air comme si elle pointait un flambeau vers le haut. Une chance que ce n’était pas vrai, sinon, les plafonds en carton prendraient beaucoup trop facilement feu.

Bien que Haley la mette en garde, Constance se demandait si ce ne serait pas la meilleure solution pour s’en sortir. Elle racla sa gorge, un peu pensive et ajouta. « Tu es certaine.. je dois dire que je vois pas le bout du tunnel et si je peux me faire un peu de blé facilement, ça pourrait être sympa, au pire, j’ai mon proprio au bout du couloir, il pourrait me laisser le loyer gratuitement, bien que ce ne soit pas une richesse d’être colocataire ici. » Elle se mit à rire et s’écrasa contre le sofa à nouveau. « En tout cas, je suis fière que ce laideron n’aille pas une vie sexuelle vivante avec de jolies nanas tout simplement parce qu’elles le trouvent beau gosse ! » Elle éclata de rire et attrapa la couverture qu’elle laissait sur la table. Elle observait son amie et sourit. « Je suis ravie de t’avoir près de moi Haley, on va devenir de très bonne copine j’en suis certaine ! »

Haley se sentait si bien en compagnie d’une telle âme. Elle avait en face d’elle une amie. Elle le sentait. Déjà que dès leur rencontre, elle avait eu un gros coup de cœur. Ce n’était pas fait pour partir en mauvaise relation, la preuve. La brunette se remerciait d’avoir fait le premier pas et d’avoir osé entamer la discussion avec la jolie qui avait d’un naturel décoiffant. Ce jour là, elle l’avait bien fait rire et touché aussi car c’était sympathique de voir une personne aussi authentique. Hal’ n’en avait pas l’habitude. Souvent, elle connaissait des gens plutôt faux et aimant l’argent. Constance en était tout le contraire. Une femme bien! C’était une perle à conserver.

- Merci Constance. Tu sais je suis peut-être pas une bonne personne. Je n’sais pas. En tout cas, je suis heureuse de t’avoir copine. Tu es génial et avec toi je revis je dirai. J’ai tant de chance. J’suis heureuse de t’avoir abordé directement. Sur le coup, je m’aime, dit-elle en blaguant. La fille pleine de vie se leva sur son sofa avec la main en l'air. Hal' rit et secoua la tête. Elle adorait cette humour.

Je te conseille autre chose ma belle. Franchement tu mérites mieux et si je peux t’aider j’écumerai les annonces avec toi. La belle Constance se rassit. Elle était toute mignonne dans ses attitudes. Comment ne pas l’adorer ?

- C’est clair. Il est affreux. Hal’ sourit aussi à son amie. Je pense pareil. Je suis si contente.

Sans qu’elle ne s’en attende, Haley était en train de faire un éloge à son image, ce qui était des plus surprenants, mais qui faisait réellement plaisir à la jeune Constance qui n’avait jamais reçu ce genre de discours. Elle souriait pleinement de joie, heureuse de pouvoir partager ce genre d’amitié avec une personne comme Haley. Dans le sens inverse, elle appréciait la prostituée tout autant et surtout malgré le boulot merdique qu’elle devait se trimbaler. Constance posa une main sur l’avant-bras de son amie et sourit. « Oh, mais Haley, c’est vraiment gentil ce que tu me sors là, on m’a jamais dit ce genre de truc, je t’aime déjà beaucoup tu sais ! La dernière fois qu’on m’a dit ce qu’on pensait de moi, c’était au mariage de mon père et disons que ce n’était pas le discours que tu viens de me lancer ! Je t’adore toi ! » Elle lui souriait, totalement heureuse. Elle ne savait pas si elle pouvait compter Haley comme une grande amie encore, vu que ça ne faisait que deux fois qu’elle l’a croisait, mais ce n’était pas à laisser de côté. « J’espère sincèrement qu’on pourra être de très bonnes copines ! Tu peux passer à la maison n’importe quand, je t’aurais bien glissé mon numéro de téléphone, mais j’en ai pas… quand faut que j’appelle, je cours à la cabine en bas de la rue ! » Constance se mit à rire.

Comment tenter de ne pas se faire découvrir ? ♥

Haley était touchée du fait que son amie ne pense pas à la juger ou ne la rejette pas du fait de son métier. C’était la première réaction de chacun et la plus facile. Au moins, personne n’avait de soucis et ce monde faisait peur.. Hal’ était mal vue par certain qui la pensait sans fond car elle se donnait pour gagner de l’argent. Mais elle faisait ce métier car elle n’avait pas eu le choix à l’époque. Pourquoi blâme-t-on toujours les gens qui tente de s’en sortir ? La brunette ne gênait personne avec ses activités. Elle restait discrète etc … Enfin, le plus beau c'était que la femme venait de se trouver une vraie amie; une personne sincère ! Une amie digne ! Quel bonheur ! Ce qu'elle venait de dire la toucha d'avantage. Haley était heureuse et elle adorait cette jeune femme incroyable. Pourquoi ne l'avait-elle pas rencontré avant ? En tout cas, elle avait une chance énorme.

- Merci, Donovan caressa l’avant bras de sa nouvelle amie pour lui signifier que ce qu’elle pensait d’elle était indescriptible. C’était positif assurément. Pareil mais j’en suis déjà bien sure ! Merci. La belle lui fila son numéro. Tu veux pas que je te trouve un vieux téléphone portable pour te dépanner ? Dis pas non, j’en ai un en trop je te le donnerait. Bon il faudra le recharger quand tu en as besoin mais ça sera déjà ça. Je t’adore ma belle, c’est sincère. Je vais te laisser. A très vite. Elle lui fit un gros bisou sur la joue; Une amitié était née.

THE END