NOM COMPLET: Braeden Keith Kenneth Wilde AGE : vingt huit ans EMPLOI : propriétaire du Mus'Off SITUATION AMOUREUSE : célibataire rêveur ORIENTATION SEXUELLE : J'aime les femmes, les hommes, les chats, les morts et les Alien. Enfin non, raillez les trois dernières réponses. GROUPE : how to save a life
MON HISTOIRE
APPRENDRE
"Kenneth, je ne me sens pas bien... Je crois que..." "Ça va mon amour? Tu as pris trop d’huîtres hier ou..." "Kenneth je... le bébé!" Le sang ne fit qu'un tour dans le corps du jeune homme. Son cadeau de noël venait d'arriver. Son cadeau, le plus beau de tous. Le 25 décembre 1984, il attrapa sa femme, la porta à la voiture, ferma à peine le petit appartement qu'ils partageaient et prit la route, direction l'hôpital de Detroit. Leur enfant naissait. Ils avaient souvent parlé de lui, ou elle. Ils n'avaient pas voulu savoir son sexe. C'était la surprise. Kenneth aimait à parler de sa future princesse et de ses belles robes, Heaven elle rêvait déjà du jour où son garçon ferait le tour de la maison avec son vélo en riant. Ils avaient choisit les prénom assez tôt. La fille s'appellerait Aslinn, le fils Braeden. Deux prénoms Irlandais, comme les deux parents, immigrés dans leurs enfances. Dieu qu'ils étaient impatient. La voiture déboula tel une furie dans le parking de l'hôpital, la jeune femme brune sortit et quelques heures après, l'enfant naquit. Braeden Keith Kenneth Wilde, fils de Kenneth et petit fils de Keith. Une véritable affaire de famille. La famille qu'ils avaient désormais. Ce rêve que ces deux personnes qui s'aimaient avait fait. Elle était professeur de piano, lui était un bon employé d'une boite de commerciaux. Ils n'étaient pas immensément riche, ils n'étaient pas horriblement pauvres, ils étaient... normaux. Une famille normal. Toute son enfance, Braeden la passa entouré d'amour. Il apprit le piano avec sa mère, et fit souvent le tour de la maison sur son vélo. Il riait. Il riait toujours, ce qui avait pour conséquence une joie et une bonne humeur uniforme dans la maison. Dans le quartier, tout le monde connaissait les Wilde. Ils étaient vu comme une famille exemplaire. C'était des gens tranquilles, leur fils était sage et tout à fait adorable. Il passait son temps à jouer avec ses copains. Et les soeurs de ses copains. Ses plus fidèles compagnons de jeux étaient Austin et Jane Wellington. ils passaient leurs temps à rire et vivre de belles aventures. Ils étaient des cowboys, des chevaliers, des aliens, des animaux, des agents secrets, des hommes de cro magnons. Austin jouait le méchant, il adorait ça. Jane faisait souvent la demoiselle en détresse, elle s'amusait de voir les deux garçons être si passionnés par leurs jeux. Elle était plus grande bien sur, mais aimait trop son frère pour refuser. Braeden lui, il jouait le héros. Ils s'amusaient beaucoup.
AIMER
"Juju, tu crois que les étoiles nous regardent?""Je sais pas... Ma maman elle dit que c'est la qu'est parti ma mamie" "Ta mamie Jean? Elle faisait des crêpes trop bonne, c'est dommage." La petite tenta un sourire mais ses yeux perlaient de larmes. aussitôt, le garçon la serra contre lui, caressant son bras tout comme sa maman le faisait quand il se faisait très mal. il la berça un long moment et se remit à parler "Tu sais Juliette, je suis sur que quand tu seras devenu une étoile loin là bas dans le ciel, tu seras la plus belle de toute les étoiles du monde. Et moi je serais juste à coté de toi, plus petit, et on s'amuserait pour toujours." La petite sourit pour de bon, puis se leva en compagnie du petit brun. le soleil se couchait peu à peu et sa mère ne serait surement pas contente.. Mais bien sur madame Weaver ne disait jamais rien, elle aimait trop voir sa fille heureuse avec le garçon. Juliette. Une véritable princesse elle. La petite fille était la meilleure amie du garçon. Sa soeur, sa moitié. Ils auraient pu être jumeaux tant ils se ressemblaient. Ils passaient leurs temps ensemble. Tout leurs temps. Et ce pendant longtemps. En effet, Braed et elle allèrent dans la même école, puis le même collège, et le même lycée. Toujours collé l'un à l'autre. Bien sur, ils avaient d'autres amis. en effet, Braed était un garçon très populaire à l'école, surtout auprès des filles. Il avait toujours une cour à ses pieds, qui le suivait partout où il allait. il en était fier, il se sentait au dessus des autres. Mais seul Juliette recevait ses confidences, ses doutes et ses craintes. C'était comme ça, et quiconque faisait ou disait du mal de la petite blonde était dans de beaux draps. Il n'y a pas à dire, Braeden était aimé. Sauf par les profs. En même temps lui il s'en fichait de E=Mc² ou de la vie de Washington. Les seules choses qui l’intéressaient été ses amis, et la musique. Son père lui offrit sa première guitare à l'age de 13 ans, et depuis ce jour Braed ne jure plus que par cet instrument. C'est son père qui lui avait apprit à en jouer. "Pour emballer les gonzesses" qu'il avait dit en riant. C'est comme ça qu'il avait charmé Heaven. Braeden n'avait pas à se plaindre, il était populaire, aimé, il avait une vie tranquille et des parents géniaux.
CHAVIRER
"À force de se penser meilleur que les autres, à force de se mettre sur un piédestal, on chute. Et la chute, en plus d'être longue, s’avère douloureuse. On se moque souvent de ces pseudo-stars de télé réalité, dont la lumière s’éteint si vite qu'elle est arrivé. Sérieusement, qui se souvient de leurs noms après six mois? Mais la vérité c'est que nous sommes pareils qu'eux. Même parfois pire. Nous nous rassurons en nous disant qu'on nous aime, nous sommes heureux quand un nouveau s’intéresse à nos vieux récits qui n'ont plus de sens, mais pour tous c'est la même chose. On était si bien dans notre gloire éphémère qu'on a tout détruit pour la garder. Certains on été jusqu'à se trahir eux mêmes. Jusqu'à détruire leurs principes, leurs rêves, leurs monde, jusqu'à briser leur dignité. J'ai fait parti de ceux la Je suis loin d'être un vieux sage. Je ne suis plus cet homme qui brisait, manipulait, trahissait, et riait. Non, je ne suis plus ça. Pas totalement une ombre, pas totalement un souvenir. Parfois la vie ne vaux pas le coup d’être vécu. C’est rare oui, mais ça arrive. Parfois vivre fait trop souffrir. La mort serait plus simple évidement. S’éteindre pour ne jamais se réveiller. Mais ce serait trop facile, trop lâche. Et puis comment connaitre les joies de la vie si l’on meurt avant de l’avoir vécu? Prendre une cuite, tester chaque goûts de chaque aliments, faire l’amour pour la première fois, obtenir des diplômes, être aimé, sauter en parachute, se disputer, chanter, rire, avoir des enfants, voyager, aimer, explorer, vieillir, et puis crever. Je veux tout voir, tout tester, tout connaitre. Je veux savoir, je veux voir. Je veux vivre. Connaitre chaque sentiment, chaque odeur, chaque son. Je veux mourir. Je veux vivre. Je veux être, tout simplement." Braeden posa son carnet. Il devait être en cours, depuis plusieurs heures. Au lieu de ça il s'était allongé dans un parc et avait écrit. Encore et encore. Il adorait ça. Ecrire était une de ses passions, avec la musique et l'histoire. Il avait apprit à l'aimer, mais était loin de suivre les cours. Il n'en avait pas besoin. Bien sur ça faisait mal à ses parents, mais ils en avaient parlé, et il leur avait expliquer son envie de musique. Son père Kenneth avait eu les mêmes, aussi il était près à tout pour que son fils lui au moins réalise ses rêves. La seule condition était pour Braeden qu'il aille en cours et passe son examen de fin d'études. Aussi, il rangea le carnet et parti au lycée. Sa prof l'adorait, elle ne dirait rien. En arrivant dans le vieux bâtiment, les yeux se posèrent sur lui. Comme toujours. Les filles l'adoraient, les garçons le trouvaient cool. Il était LE mec. Il changeait de copines assez souvent. Il vivait sans réfléchir. Il se laissait grandir, passant tout son temps avec Juliette. Il s'en foutait du reste. Jusqu'à ce jour. Il avait dix huit ans. Il était grand, élancé, bien battit. Ses cheveux bruns à l'époque lui arrivaient sur la nuque. Ils étaient quasi bouclés et ses yeux bruns profond pétillaient de malice. Il était heureux, il n'avait pas à penser. Il s'installa en classe. Mais seulement quelques minutes plus tard on frappa à la porte. La directrice de l'époque entra et lui fit signe de la suivre. Il n'avait pourtant rien fait. Inquiet, Wilde suivit la femme. Celle ci avait l'air mal. Il devait y avoir un truc. Un truc grave. Il se mit à paniquer. Qu'est ce qui pouvait être si grave... La réponse vint rapidement. Il était mort. Kenneth avait été assassiner pour son porte feuille par deux jeunes armées. Il n'avait pas survécu à ses blessures. Il était mort. Son père n'était plus. Braeden fit un pas en arrière, tremblant, puis sortit en courant. Deux semaines que son père était décédé. La foule à l'enterrement avait impressionné le jeune homme. Il savait sa famille apprécié, mais pas tant. Les commerçants étaient venu, et avaient parlé de cet homme qui venait toujours en souriant, qui aidait et qui parlait de tout, toujours amical et attentif. Les proches avaient parlé d'un ami aimant, d'un cousin parfait, et d'un mari inoubliable. Puis ce fut le tour de Braeden. Sa mère lui avait dit qu'il n'était pas obligé de parler. Mais il le voulait, il avait tant de chose à dire... Il regarda Juliette, et quelques amis à lui qui étaient venu pour le soutenir. Juliette pleurait. elle connaissait monsieur Wilde depuis toujours, et elle avait perdu un oncle. Braeden embrassa sa joue et se dirigea sur l'estrade, anxieux. Et si il bafouillait, si il racontait n'importe quoi... Lui qui écrivait tant n'avait pas pu entamer une seule ligne de son discours. Il s'approcha du micro, reprit un grande bouffé d'air, et parla. "Merci d'être venu, vous ne pouvez savoir ce que ça me fait... J'ai l'impression que tout le quartier est là, je me trompe?" il sourit, essayant de se détendre, puis se remit à parler, la voix légèrement chevrotante. "Je... on m'a dit que je pouvais parler. Parce qu'après tout, j'ai l'âge. J'ai tenté d'écrire un truc, mais j'ai pas pu. J'arrive plus à écrire.. Il me manque. Vous savez, j'ai l'impression que je ne pourrais plus avancer... ça passera, je le sais. Mais il me manque. Tout ça n'aurait jamais du arriver... La vérité, c'est que je m'en veux. Je m'en veux de ne pas lui avoir dit que je l'aimais ce matin la. Je sais, je ne pouvais pas deviner. Mais j'aurais pu... C'est con je sais. Et puis, je me sens si mal.... Mon père n'a pas pu réaliser son rêve, et il a tout fait pour que je réalise le mien. Et moi comme un con je n'ai pas dit merci. Jamais. J'ai arrêté de bosser, je suis sorti, j'ai jamais été très sympa... Jamais je ne lui ai dit que le voir se défoncer pour moi ça m'émouvait. Il bossait tout le temps, parce que moi je glandais, et je lui demandais des guitares, une voiture, des fringues.. J'ai jamais penser à le remercier. Je suis resté à un point mort sans avancer, et maintenant je m'en veux. J'ai tout foiré, je m'en veux. Mais lui, il a toujours été la pour moi. Je te le promet papa, je te rendrait fier de moi... très bientôt.." sa voix se cassa, et il pleura. Jamais, jamais encore il n'avait pleuré devant quelqu'un, et surtout pas devant autant de monde. Peut-être une fois devant Juliette, mais pas comme ça. Il était si mal. Le lendemain, il n'alla pas en cours, restant pour aider ça mère. Et cela dura longtemps. Il ne pouvait plus sortir. Tout lui rappelait son père. tout lui rappelait qu'il n'avait rien fait de sa vie. Mais il le savait, bientôt il le rendrait fier. Parce que des nouvelles étoiles brillent tout les jours pour les personnes perdus.
TREMBLER
La mort. Il l'avait tant frôlée. Elle avait hantée ses rêves. Il avait vu tant de choses. Ses amis exploser sous les bombes, tout ces innocents terrassés par des fusillades... il en avait vu des horreurs. Des tas. Cela faisait quatre ans, quatre ans qu'il était dans l'armée. Il s'était engagé à la mort de son père. Il voulait le rendre fier. il voulait être dans le feu de l'action, pour oublier. Il voulait servir à quelque chose. Il n'avait rien dit à personne sauf sa mère, et n'avait plus jamais donné de signes de vie depuis. Il voyageait avec son unité, voyait le monde, protégeait son pays. C'était tout ce qui comptait. Qu'il souffre, tant pis. Il avait été souvent blessé, mais ce n'était rien ça. Le pire était la souffrance mental. Il avait eu bien trop d'amis tués. C'est pour ça qu'il tentait de ne pas s'attacher aux hommes de sa compagnie. Mais c'était impossible. Ils étaient ensemble 24h/24, et chacun travaillait à la survie des autres. Braeden les connaissait si bien les gars de son équipe. Ils étaient ses frères d'armes ,les frères qu'il n'avait jamais eu. Quelques un étaient mort dans ses bras, les autres souffraient comme lui. Chaque jours, ils croisaient d'autres unités. Cette fois si ils avaient croisés la route des tireurs d'élites. Ces mecs étaient souvent des tarés. Pourtant Wilde parla avec un certain sergent Clarkson. Un bon gars, brun aux yeux noir. Ils auraient pu être frères, niveau du physique, même si Braed était plus grand. Ils parlèrent longtemps, et, sans vraiment de raison, Wilde garda le visage de Downy sans sa mémoire. Comme beaucoup. Et puis il continua d'avancer, de voir des gens mourir, tout les jours. Parfois, certains devenaient fou, faisaient de vrais massacres avant de se ter eux mêmes. Lui tentait de survivre dans cet enfer. Il joua de la guitare partout où il pouvait, pour détendre ses hommes. Il monta les échelons rapidement. À la fin de sa carrière, il était Capitaine. Il aurait d'ailleurs pu continuer très loin. Si ce jour là n'était pas arrivé. Son unité et lui étaient dans un avion en direction de Charikar, en Afghanistan. Tout se passait bien. Jusqu'à ce que ces satanés barbus se mettent en tête de faire exploser l'engin. Ils n'eurent pas le temps de réagir. Seul cinq hommes eurent le réflexe de sauter de l'avion. Braeden était l'un d'eux. Ils se croyaient sauvés. Ils étaient loin d'avoir raison.
MOURIR
Braeden le regarda droit dans les yeux. Il se tenait droit, un sourire mauvais au coin des lèvres. La télé devant lui ne montrait qu'une neige grise et bruyante. Le dvd n'était pas encore mit. Qu'avaient-ils donc inventés cette fois ci? Wilde regarda son ravisseur. Cela faisait 200 jours qu'il était là. Enfermé. Torturé. Questionné tous les jours. Il n'en pouvait plus. Il avait perdu tant de poids. Il était si faible. Il avait perdu espoir. Pourtant, un moment, il avait espéré. Espéré que son pays vienne le chercher. Ou que la mort le prenne. Qu'il soit libre. Mais rien n'était arrivé. Les négociations auraient du aboutir pourtant... "Toi l'étranger, ton pays est un pays fourbe. Tu n'as pas de valeurs. Alors toi mourir, comme les autres." Braeden déglutit. Il avait vu ses quatres amis se faire exécuter devant lui. Et là, ce serait son tour. Enfin. L'étranger devant lui inséra le dvd dans le magnéto, puis mis le film en route. C'était les informations, américaines. Le présentateur, qui avait changé depuis le départ de Braed, qui parlait. "... Et l'on vient de nous annoncer la mort prématuré de 5 soldats en Afghanistan. En effet l'avion des Sergents William Goyle, Frank Sadman, Hugh Enriks, Patrick O'Maley, et du capitaine Braeden Wilde a été abattu en plein vol hier, le 11 septembre 2011, par le camp ennemi. Pou..." La télé continua son babillage. Mais le son fut couvert par les cris furieux du blond. "Espèce de salopards! Vous mentez merde!! J'suis vivant! Vous nous avez abandonnés, vous les avez tous abandonnez espèce de con..." La colère laissa vite place au désarroi, et aux larmes. Furieux, il continua à marmonner, la voix cassée par la douleur "Espèce de salaud vous nous avez lâchés, vous vous en foutez..." Un coup à l'arrière de la tête le fit taire, et perdre connaissance. Il serait bientôt mort. Non, il l'était déjà. 210 jours. 210 jours de plus. Ils l'avaient abandonnés, pour de bon, il en était sur. "Toi, lèves toi et enfile sa sur ta gueule" On lui tendit sans ménagement un espèce de sac noir. Son coeur s’allégea, il allait quitter cet horrible endroit, où il manquait eau et nourriture, il allait enfin être libéré. La mort ne lui faisait pas peur, il l'avait tellement vu. Il se mit alors à marcher, sortit de la salle sombre où l'odeur des corps était abominable, et enfila le sac, cachant ainsi sa vue. Il sentit deux mains fortes l'attraper et l'emmener dans une salle ou l'air était frais. On le mit dos à un mur. Un peloton d’exécution. Il allait mourir comme mourait les traîtres à l'époques des deux guerres mondiales. Cette idée lui arracha un sourire. Il souriait face à la mort. Bien sur, les hommes ne le virent pas faire. L'un d'entre eux s'approcha de lui, et lui demanda avec un fort accent où se trouvaient les réserves fédérales d'armes américaines. Mais Braeden resta silencieux, signant ainsi son arrêt de mort. L'homme pesta, et parti dans un coin de la pièce. Puis il ordonna à ses hommes de se préparer, puis de le mettre en joue. Il allait mourir, il allait bientôt mourir. Il allait retrouver ses parents, mais aussi, et surtout, ses amis mort au combat. Ceux qui hantaient ses nuits. Le brun souffla et ferma les yeux, plus par réflexe qu'autre chose. Après tout il ne voyait rien. Il pensa un instant aux hommes dans l'autres pièces. Il en étaient à leurs trente septième jours, et n'avaient plus d'espoirs. Il s’apprêta à mourir lorsqu'une détonation se fit entendre. Les hommes, surpris, ne continuèrent pas leur besogne. Des tirs, des cris, des ordres. Braeden entendait l'agitation mais ne voyait rien. Ses main, attachées depuis peu dans son dos, se battaient avec les cordes qui lasseraient ses poignets. Qui pouvait bien attaquer le bunker? C'est alors que des ordres militaires américains se firent entendre. Ils venaient d'entrer dans la salle. Le combat semblait faire rage, Braeden entendait mais ne voyait rien. Il fut alors touché à l'épaule droite. Un gémissement de douleur traversa ses lèvres. Il n'avait pas la force d'hurler, il n'avait plus la force de lutter. Une autre balle à la cuisse le vida de son énergie, et il tomba. Il sentait son corps saigner. Il n'entendait presque plus le combat. Peu à peu, il sombra. De toute façon, il était mort.
RENAÎTRE
Il s'était réveillé dans l’hôpital ambulant du troisième régiment de l'US Army. Une balle dans l'épaule, et la tête pleine de souvenirs. Il avait souffert, et il n'était pas prêt de s'en remettre. Il préférait mourir. Non, il ne pouvait pas mourir, il l'était déjà... Il était amer. Il avait fallut 410 jours aux abrutis pour le retrouver. Il avait souffert, aussi bien physiquement que mentalement. Sa famille devait être détruite. Sa mère... D'un coup il pensa à elle. Il ne lui avait jamais donné de nouvelle. Il ne pouvait pas revenir à la maison, même avec un bouquet de fleurs. On frappa à la porte. Un infirmier qui lui annonça qu'il allait être rapatrié. Il demanda si sa famille avait été prévenu. Et la, il apprit. Sa mère était décédé quatre ans auparavant, sans qu'il n'en sache rien. Il avait hérité de out, mais il était seul. Tout le monde le pensait mort. Et ce n'est pas la lettre du président qui changea grand chose. Il était seul... Il resta un mois à l'hôpital militaire de Denver. Puis il obtint l'autorisation de sortir. Mais pour aller où. Il revendit ses biens, et avec l'argent de sa famille acheta un appartement dans Detroit. Il ne connaissait que cette ville de toute façon. La vie fut compliqué. Dix ans dans l'armée ça laisse des marques. Déjà, il n'acheta pas de voitures. Elles pouvaient être si facilement piégés. Il s'acheta une moto, et un local. L'argent de la vente de la maison et des héritages, plus son énorme pactole de salaire auraient pu le faire vivre sans travailler. Mais il préférait se changer les idées et bosser. Il acheta un vieux bâtiment et ouvrit le Mus'Off, référence en matière de musique dans la ville. Il y rencontra du monde, et notamment Hesther. La belle Hesther, la jolie fille sympa qui avait oser détruire une guitare. Depuis elle venait souvent travailler pour lui, l'aider. Ils étaient devenu de bons amis. Il avait aussi retrouvé Juliette, à qui il n'avait absolument rien raconté de ses dix ans de guerre. Ils s'étaient contenté de rattraper le temps perdu. Aucune des deux ne savaient rien de la guerre et des blessures. Et puis, il y avait Downy. Les deux garçons s'étaient retrouvés par hasard. En parlant ils apprirent qu'ils avaient vécu dans la même ville, qu'ils avaient le même age et à peu près la même vie. Très vite un lien très fort les unis. Ils étaient amis. Ils étaient frères. Même si parfois Braed se prenait à rêver de plus. Downy était attachant, marrant, il le comprenait, et il était très beau. Mais il était hétéro. Donc pas de question à se poser. Ils étaient proches, se disaient tout, se comprenaient. Ça faisait du bien à Braeden d'avoir une personne -autre que son psy- à qui parler. Downy comprenait l'homme et l'aidait à surmonter ses cauchemars et ses peurs. Braed avait pourtant menti à Clarkson. Il lui mentait, tout le temps. Sur ses sentiments, et sur son passé. Le jeune tireur d'élites allait déjà assez mal, pas besoin de raconter l'horreur qu'avait vécu Braed. Alors il ne donnait que quelques anecdotes par ci par la, rien de bien précis. Mais ça lui suffisait. Ils passaient leur temps à rire, faire les cons. C'est en allant chez Downy que la moto de Braeden cala. Adieu la journée bière et film. Tant pis, il n'était pas d'humeur à sortir. Il préféra prendre le bus pour aller au garage. Il n'avait absolument pas prévu ça. Pas prévu la prise d'otages. Pas prévu Aileen tremblante, serrant sa fille contre elle. Il n'avait pas prévu Anastasia se faisant tuer, ni Leslee gravement blessé. Il n'avait pas prévu Hesther en pleurs, terrifié. Pas prévu tout ce sang, cette souffrance, ces souvenirs... Il prit sur lui et aida, jusqu'à ce qu'en guise d'adieu, après les avoirs enfermés dans un hangar, un des ravisseurs lui tire dessus. Il s’effondra. Mort. Ou pas. La blessure, grave, fut prise en charge trop tard. Il était dans le coma. Il dormait. La durée était inconnue. Peu être ne se réveillerait-il jamais. Tant pis, il était temps pour lui de donner raison au président. Trois mois il dormit, recevant les visites de ses proches sans le savoir. Jusqu'à ce jour. Ce jour, ou il ouvrit les yeux. À nouveau.
CHOSES À SAVOIR
timide ϟ sociable ϟ aime le sport ϟ fana de musique ϟ joue de la guitare, de la basse, du piano et de la batterie ϟ n'a jamais aimé l'école ϟ fan de moto ϟ traumatisé après 10 ans dans l'armée ϟ gourmand , non GOINFRE ϟ premier baisé à 12 ans ϟ froid ϟ hyper-protecteur ϟ accro au chocolat ϟ grand gamin ϟ adore les films de super héros ϟ déteste les haricots ϟ orphelin de père ϟ dragueur ϟ les yeux noirs ϟ inculte de tout ce qui est sorti entre 2003 et 2012 ϟ déteste être touché par les inconnus ϟ déclaré mort le 11 septembre 2011 par l'état Americain ϟ romantique, mais c'est secret ϟ dur en affaire ϟ obsédé de l'ordre ϟ café corsé sans sucre ϟ grand musclé
AUTRES INFORMATIONS
Je bois et je fume, j'ai gardé ces mauvaises habitudes du champs de bataille. Je hais les vieux. J'ai pas pu assister à l'enterrement de ma mère. Je suis maniaque. J'ai toujours mes plaques milliaires autour de mon cou, pour ceux qui me manquent. J'ai pratiquement pas connu l'amour. J'ai pas eu le temps de devenir adulte, je suis allé trop jeune dans ce monde horrible, alors j'ai ce besoin d'être enfant. Je passe mo temps à manger, bosser, écrire, dessiner et faire de la musique. Je déteste parler de ce qui c'est passé en Irak puis Afghanistan.
DERRIÈRE LE PERSONNAGE
NOM : Marie. Mon pseudo créatrice est Porkii. C'est ma fille sur mon tout premier rpg qui m'appelait comme ça, alors je l'ai gardé. AGE : J'ai seize ans PAYS : La France, et même la région parisienne CE QUE VOUS AIMEZ : J'aime ce forum, le galak, Heath, Jared, Tom et Jake. Mais aussi les tortues ninja et manger, et puis mes bague chouettes et pièces, l'Irlande, manger, la musique, la photographie, écrire, écrire, écrire, m'évader, et les cours. ET Harry Potter, le seigneur des anneaux, Astérix et Obelix mission Cléopâtre, le cinéma et BBM. et Team Starkid et 30stm et MCR et Skillet et Three Days Grace. CE QUE VOUS DÉTESTEZ : Les maths, la physique, le sport, les voitures blanches, le foot, et les oignions. SÉRIES PRÉFÉRÉS : Doctor Who, surtout le docteur 11, et puis American horror Story et One upon a time. CÉLÉBRITÉS PRÉFÉRÉS : Jared Leto Heath Ledger Tom Felton Jake Gyllenhaal Matt Smith Rhys Ifans Chris Hemsworth Tom Hiddleston Michelle Williams et Matilda Ledger. OÙ AVEZ-VOUS DÉCOUVERT LE FORUM ? sur PRD, dès son ouverture. J'ai choisi ce forum parce que j'aimais le CSS et le graphisme. Les admins avaient l'air sympa, et puis c'était le tout début. Et moi je préfère m'inscrire sur des forums neuf, je n'arrive pas à m’intégrer sinon. CE QUI VOUS A POUSSÉ À VOUS INSCRIRE ? Me réinscrire plutôt non? La liste est longue. Amy, Kevin, Dorianne, Valentine, Emily, Sarah, Jess, Lyly, je continu? CE QUE VOUS PENSEZ DU FORUM ? Dois je réécrire mon message de PRD? Je l'aime, et je vous aimes. VOTRE PRÉSENCE : 76853426752572/7 AUTRES CHOSES À SAVOIR SUR VOUS : Je suis dépressive, donc j'écris peu Non mais par contre, je suis en vacances PRÉSENTATION TERMINÉE : OUI [ ] NON [ ]
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