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| Taquineries & mondanités [Olivia] | |
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| Sujet: Taquineries & mondanités [Olivia] Lun 16 Avr 2012 - 19:44 | |
| Code by Holliday ღ Christopher & Olivia ღ« On rencontre sa destinée souvent par les chemins qu’on prend pour l’éviter. » [Jean de La Fontaine]
Un dernier regard dans le miroir. Il passa sa main dans ses cheveux pour les ébouriffer un peu. Il détestait cet air propret qu’il arborait de ce costume. Il portait des costumes à longueur de journée pour avoir l’air professionnel et ce soir encore, il portait un encore plus chic pour se fondre dans le moule des riches hommes d’affaires et des artistes. Il en avait marre des soirées et des galas auxquelles ses clients l’invitaient. Y assister n’était pas si chiant, ça dépendait du contexte de la soirée, des invités présents et généralement de son humeur. Serrer des mains, saluer, prendre des nouvelles de la femme d’un tel et d’un tel, discuter art, business et politique, tant de choses plaisantes mais qui devenaient vite déplaisantes si le cœur n’y était pas. Parfois ça l’amusait et parfois au contraire ça le saoulait. Toujours faire semblant de s’intéresser à tout et à tout le monde uniquement pour décrocher des contrats devient lassant à force. Il pensait à tout ça, à toutes ces soirées auxquelles il avait déjà assisté, aux gens qu’il risquerait de croiser. La perspective de passer une nouvelle soirée de ce genre ne l’enchantait guère. Après un dernier coup d’œil dans la glace, il attrapa son manteau et ses clés et partit. Il n’avait pas besoin de claquer la porte, pas non plus besoin de fermer à clé. Il habitait dans l’un de ses immeubles super chic avec portier et ascenseur qui s’ouvre directement sur l’appartement. Du haut standing pour résumer, un petit bijou d’appartement qu’il s’était offert et qu’il avait entièrement fait rénover. Il salua le portier dans le hall et prit un taxi. Il devait se rendre à l’autre bout de la ville et n’aimait pas tellement marché.
Il consulta rapidement son téléphone une fois dans le taxi, plusieurs messages l’attendaient ainsi que quelques appels manqués. Il était constamment surbourqué, demandé de partout et même s’il aimait cette sensation d’être important, il ressentait parfois ce besoin de lâcher du lest, de tout laisser tomber pour aller se faire dorer les fesses au soleil. Il ne se souvenait même plus de ses dernières vacances tellement elles étaient loin. Il ne prenait jamais de congé, jamais de vacances et venait même parfois au bureau le samedi. Il n’hésitait jamais à faire des heures supplémentaires même non rémunérées. Son travail était devenu son refuge depuis son divorce. S’occuper l’esprit pour ne pas penser. S’entourer d’une centaine de personne toute une soirée pour se donner l’illusion de ne pas être seul même si au fond il se sentait terriblement seul.
Sourire aux lèvres, l’air sûr de lui, il franchit les portes du hall avec une assurance folle. D’emblée quelqu’un vint lui ôter son manteau. Il s’avança vers la foule de monde et plusieurs personnes vinrent le saluer. Et ce fut partie pour un tourbillon de serrage de main, de discours standardisés et de sirotage de coupe de coupes de champagne. Une soirée somme toute banale pour célébrer l’exposition d’un nouvel artiste. Il connaissait la plupart des gens présents, reconnu quelques collègues de travail et quelques collaborateurs du cabinet. La soirée avançait, les couples dansaient, les hommes d’affaires se retiraient pour fumer des cigares et l’artiste conversait sur son inspiration auprès d’un petit groupe d’orateurs attentifs. Il réussit au bout de vingt minutes de conversation à s’exiler pour aller aux toilettes. Il ouvrit le robinet et se passa de l’eau sur le visage. En relevant la tête, il vit une jeune femme s’engouffrer dans l’une des cabines de toilettes. Il se lava les mains et en se les séchant la vit ressortir. « Vous avez conscience d’être dans les toilettes des hommes ? », demanda-t-il pour taquiner cette jeune inconnue. Il sait pertinemment qu’il y a toujours plus de monde chez les dames que chez les hommes or d’ordinaire à ce genre de soirée les femmes préfèrent faire la queue plutôt que d’oser se montrer dans les toilettes de leurs congénères. Le fait qu’une jeune femme ose être chez les hommes le surprit donc et il n’hésita pas à le lui signaler. Elle ne devait pas avoir l’habitude de se rendre à ce genre de soirées ou alors, elle contenait en elle une bonne dose de folie pour oser faire ça délibérément dans un monde où les convenances sont si importantes. Quoi qu’il en soit, une petite d’ose de folie et d’extravagance ne ferait pas de mal à ce genre d’évènements …
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| Sujet: Re: Taquineries & mondanités [Olivia] Mar 24 Avr 2012 - 9:14 | |
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Une robe rouge et des talons noirs, prête pour sa soirée. La jeune femme n'avait plus qu'à gonfler ses cheveux, histoire de ne pas les avoir plat ... Ce genre de chose n'attire pas tellement l'oeil. Une fois cela fait, la jeune femme prit sa veste et sortie de son appartement. L'endroit où elle vivait n'était pas le meilleur de la ville mais elle s'en moquait. La richesse, le luxe, elle ne l'avait jamais connu, alors ce n'était pas maintenant qu'elle allait s'y habituer. Olivia était une jeune femme simple et sans strass et paillette. Elle avait été élevée ainsi. Pour elle, la famille, la simplicité et l'amusement étaient les seules choses importantes. Bien sur, elle était sérieuse, elle ne s'engaeait jamais, mais pour une bonne raison. L'amour est un bien grand mot, l'attachement est même bien pire. En s'attachant à quelqu'un, comment ne pas être sur de ne pas souffrir ? Comment pouvez vous être sur que vous ne perdrez jamais la personne ? Celle-ci ne supportait pas de vivre de cette peur. La meilleure des solutions était le désinteressement. Les sentiments sont beaucoup trop compliqués, pour se simplicifier la vie, c'est tellement mieux de les ignorer ! Bref, une fois devant l'immeuble, elle chercha ses clés partout dans son sac pendant un moment. Et oui, Oli' pouvait être une femme d'affaire et tenir son propre magasin, elle pouvait être tête en l'air quelque fois ... Et ce soir c'était encore le cas.
Une amie était venue la chercher. Pourquoi ne prenait - elle pas un taxi ou sa voiture ? Très simple, aucune envie. Oli' fonctionnait ainsi, elle vivait et faisait les choses selon ses envies. Pourquoi se forcer à faire quelque choses que l'on ne veut pas ?! Une fois dans la voiture de son amie, les deux jeunes femmes commencèrent à parler de tout et de rien. Bien sur, les femmes parlent de choses et d'autres. Les potins sont toujours les premières choses mais Oli' ne connaissait que très peu de monde pour l'instant. En allant à cette exposition, c'était le moyen rêvé pour se faire une place dans le monde d'affaire qui existait aujourd'hui. A cette soirée, de nombreux avocats, artiste, courtiers et j'en passe serait là. Si Oli' les accroche, il la recommanderait à coup sur. Alors, il ne fallait pas que celle-ci loupe son effet. Les deux jeunes femmes étaient devant le hall où se déroulait la fameuse soirée. Son amie la laissa et Oli' entra dans la fosse aux lions ....
Sourire en se forçant rien de plus simple, mais sourire par envie c'est encore plus facile lorsqu'on connait Olivia. A peine entrée, un homme vint à sa rencontre pour la débarassait de son manteau et autres choses qui la gênerait durant la soirée. Oli' ne laisse jamais son sac, et comme il est assorti à se tenue, elle ne risquait pas de faire tâche, ou du moins passe partout. Ne connaissant personne, la meilleure façon d'abordait les gens c'est d'aller à leur rencontre, non ? Olivia ne se fit pas prier. Un grand buffet avec différentes choses était placé à son opposé. Cette dernière se dirigea vers l'endroit tout en attrapant une coupe de champagne au vol. En arrivant vers le buffet, elle fit mine de chercher quoi manger tout en écoutant ce que disait les personnes à côté d'elle. Oli' était spontannée, et elle passait toujours très bien avec les gens. Celle-ci s'incrusta dans la conversation. Certes, ca les stoppa un instant, mais ensuite, il lui parlèrent comme ci elle était présente depuis le début. Une conversation en entraina une autre. Olivia sympathisa avec un charmant jeune homme. Un brillant ingénieur qui ne demandait qu'à mieux la connaitre. La jeune femme sourit. C'est le genre de petite chose qu'elle comprenait. Elle était loin d'être idiote, cette dernière savait très bien ce qu'il y avait dans sa tête. D'ailleurs, il devait assez collant ... Oli' prétendit aller au toilettes, histoire de se repoudrait un peu. Un truc de fille, vous voyez bien ? Sans faire attention ... La jeune femme se retrouva dans le coin des hommes. Qu'est-ce qu'il lui prenait encore d'agir de la sorte ? Olivia avait toujours besoin de sensations fortes, c'était comme sa façon d'avancer, de se sentir vivante et de croquer la vie à pleine dents. Ridcule ? Oui surement, mais c'était Olivia ! Quelle ne fut pas sa surprise .... Un homme en face d'elle. Pas n'importe lequel d'ailleurs. Il était charmant. En plus d'être beau, il avait de l'humour. Rare de nos jours. « Ca me rassure, je n'ai pas d'hallucination alors. Vous êtes bel et bien un homme. » Lui dit-elle en souriant. Et oui, elle aussi savait taquiner. Cette soirée n'allait peut-être pas être si ennuyeuse que ça ....
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| Sujet: Re: Taquineries & mondanités [Olivia] Jeu 26 Avr 2012 - 10:05 | |
| Ces soirées se ressemblaient toutes. Il ne comptait même plus le nombre auquel il avait insisté. A chaque fois c’était la même chose et à chaque fois il espérait être libéré de ses otages le plus rapidement possible pour pouvoir retourner tranquillement à sa vie solitaire. Sa vie était pathétique dans un sens. Certes il affichait les signes de réussite extérieure mais intérieurement il était seul, incroyablement seul. L’appartement génialissime, le salaire exorbitant, le poste haut gradé, les costumes chic, son air prétentieux, tout cela n’était qu’une question d’apparence. Les gens s’arrêtaient à cette image de mec parfait qu’il renvoyait mais en réalité, il était tout sauf parfait. Lorsqu’il rentrait chez lui le soir, il retrouvait son grand appartement vide, s’endormait seul dans son lit, faisait à manger pour un, et repensait au temps jadis où il avait quelqu’un pour partager sa vie. Elle lui manquait c’était évident mais il était trop tard. Elle était partie puis avait divorcé. Il fallait qu’il passe à autre chose, qu’il commence à reconstruire sa vie, à ressortir comme lorsqu’il était jeune. Parfois il s’imagine allant dans un bar pour célibataire et il se sent alors submergé par une vague d’angoisse. Il est tombé une seule fois amoureux dans sa vie, il était si jeune et n’avait eu qu’à la courtiser pour la faire partager ses sentiments. Il ne saurait plus s’y prendre c’est évident. Les speed-dating, les clubs de drague sont à cent lieux de ses habitudes. Tout ce monde lui est si étranger. Peut-être qu’au fond, il n’est pas encore prêt à reconstruire sa vie.
Il s’échappa quelques instants à la cérémonie proprement dite pour se rendre aux toilettes. Au moment où il se lavait les mains, il vit une jeune femme sortir de l’une des cabines. Il était pourtant sûr d’être entré chez les hommes ! Oui, oui, il était bien chez les hommes, c’était elle qui s’était trompée délibérément ou non. Il n’était pas commode lors de telles réceptions de voir une femme se tromper de porte. Les convenances bannissent ce genre de comportement. La haute société, voilà dans quel monde ils évoluent ce soir. Le monde des sourires, des discussions polies et des mondanités en tout genre. Un monde de fausseté en d’autres termes mais auquel il a apprit à s’habituer parce que ce monde fait partie de sa vie désormais. Amusé de voir une jeune femme braver les codes de bonne conduite, il l’interrogea plein de malice. Ca lui arrivait rarement de se montrer charmant et d’oser faire de l’humour mais cette soirée était pour l’instant si ennuyeuse qu’un grain de folie ne ferait pas de mal. De plus, il n’était pas au travail et pouvait se permettre de ne pas être le requin prêt à tout pour gagner une affaire. Etonnamment, la jeune femme lui répondit avec humour également. Elle le gratifia d’un charmant sourire auquel il ne fut pas insensible. Elle était jeune, peut-être même plus jeune que lui et c’est cette jeunesse qui l’amusait beaucoup. La moyenne d’âge à ses soirées est de cinquante ans alors forcément, on ne s’y amuse pas beaucoup. Elle, elle était jeune et ça se voyait dans sa façon d’agir. Elle sortait de l’ordinaire. Ayant envie d’en savoir plus à son sujet, il lui demanda de manière un peu plus sérieuse mais néanmoins très agréable : « Je ne vous ai encore jamais vu, est-ce la première fois que vous venez à l’une de ses soirées ? » Le gratin présent à ce genre de soirée est en général toujours le même or il n’avait encore jamais vu cette femme d’où sa question. De plus, il n’oublie jamais un visage or le sien lui était inconnu. Il fit quelques pas pour aller se sécher les mains. Il se rendit alors compte qu’il manquait à tout ses devoirs. Finissant rapidement de se sécher les mains, il se tourna vers la jeune femme et se présenta : « Au fait, je m’appelle Christopher Johns. » Il lui tendit sa main pour qu’elle la lui serre. « Et vous êtes ? » Pour sa part, il était totalement séduit de cette rencontre incongrue qui le sortait de son quotidien et qui donnait à cette soirée une touche d’originalité. Il allait de nouveau ouvrir la bouche pour converser seulement un homme qu’il connaissait bien fit irruption dans la pièce. L’homme qui avait la cinquantaine, était le propriétaire d’une restaurant gastronomique de la ville. Son ventre bedonnant lui donnait un aspect gentilhomme qui pourtant de correspondait pas à son véritable caractère. Outragé de voir qu’une dame se trouvait chez les hommes, il lança un regard noir à la jeune femme et proclama qu’elle n’avait pas à se trouver là. La jeune femme sortit alors précipitamment sans que Christopher n’ait le temps de la retenir. Elle quitta la pièce tellement vite qu’elle en oublia son sac à main. Etonné des manières rustre de l’homme, il ne se gêna alors pas pour dire à son ‘‘ami’’ qu’il dépassait les limites, chose dont l’homme s’offusqua. Se moquant éperdument de lui et de ce qu’il pouvait bien penser, Christopher sortit alors à son tour et se rendit dans la salle de cérémonie avec l’espoir de retrouver la jeune femme. Il regarda rapidement à droit et à gauche sans l’apercevoir. Ne la voyant nulle part, il sortit du bâtiment en ignorant le portier et la vie montant dans une voiture un peu plus loin. Il se précipita lors pour la rattraper mais la voiture démarra en trombe. Il resta alors là un moment avant de résigner à retourner à ses obligations.
(…)
La soirée l’avait complètement épuisé. Il en avait de plus en plus marre de ses apparences obligatoires. De plus, la seule personne qui sortait un peu de l’ordinaire avait disparu dans la nature. En rentrant chez lui, il déposa machinalement le sac qui n’était pas le sien sur sa table basse et partit se coucher de manière machinale. Ce n’est que le lendemain après avoir émergé du lit qu’il se rendit compte qu’il devait restituer ce sac à sa propriétaire. Jusqu’alors, il n’avait pas eu l’idée de regarder ce qu’il y avait dedans pour essayer de savoir comment faire pour retrouver sa propriétaire. Il l’ouvrit et y trouva plein de petites choses de fille. Incroyable qu’un si petit sac puisse en contenir autant. Une chance, il contenait la carte d’identité de la jeune femme comportant son adresse. Après avoir prit une douche rapide, il enfila un jean et une chemise toute simple. Le look décontracté du samedi. Il lui arrivait assez souvent de passer au bureau le samedi matin mais là, il avait une mission à mener. Il sortit de chez lui et appela un taxi. Il ne connaissait pas le lieu alors autant s’y faire déposer. Il ne savait pas vraiment pourquoi il faisait autant d’efforts, il aurait très bien pu hier soir déposé le sac à la réception qui se serait chargée de le restitué à sa propriétaire. Une fois en bas de l’immeuble, il sonna à l’interphone et attendit qu’on lui réponde …
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| Sujet: Re: Taquineries & mondanités [Olivia] Sam 28 Avr 2012 - 10:17 | |
| Oli avait toujours trouvé ce genre de soirées très drôle. Lorsqu'un de ces deux parents y assistaient, elle voulait toujours l'accompagner. En effet, l'ambiance, les gens, les regarder était toujours un immense divertissement. La haute société n'était pas son truc. Olivia était d'une simplicité à toute épreuve. La spontanéité était sa seule devise. La jeune femme respirait la joie de vivre, quoi qu'il se passe, elle prenait la vie du bon côté. Et lorsqu'elle voyait ces gens, enfermés dans leur monde, ne se rendant pas compte que la vie n'est pas que tristesse où travaille .... Ca la faisait toujours sourire. Les gens étaient faux. Tout ce qu'ils voulait c'était signer un contrat, vendre quelque chose, mais ils ne s’intéressaient jamais réellement aux personnes avec lesquelles ils parlaient. Olivia trouvait ça horrible. Utiliser ainsi les gens devrait être interdit. Ce qu'elle aimait dans son métier, c'était le contact, voir les gens devenir heureux. C'est bête, non ? Bien sur que ces derniers temps, son travail était devenu tout ce qu'il y avait de plus important mais à présent ... Le reste comptait peu. La jeune femme avait bien changé depuis qu'elle avait quitté sa ville natale. En faite, pour être honnête, depuis elle se sentait bien seule. Certes, elle c'était fait de nouveaux amis, la nouvelle ville lui plaisait beaucoup, mais ce n'est pas parce qu'on est entourés qu'on est réellement heureux, non ? Pour Olivia, c'était exactement ça. Cette dernière sentait qu'il manquait quelque chose à sa vie, qu'il y avait ce petit truc qui n'était plus là et qu'elle avait envie de retrouver. C'est un peu comme lorsque vos années lycées se terminent, c'est la fin d'un air, d'un instant de votre vie, et bien Olivia ressentait la même chose.
Les hommes collants, d'autres pressés ou encore ennuyeux, bref tout ce qui l'insupportait. Bon quelque fois, la jeune femme était trop sous pression, alors qu'elle était d'une nature calme et apaisée. A certains moments, nous pouvons être plus réceptif qu'à d'autre et là, c'était le cas d'Olivia. Celle-ci en avait marre d'être en compagnie d'hommes d'affaires, de grands avocats et j'en passe. Aucun d'eux ne s'amusaient réellement et en venant ici, elle était censée valoriser son entreprise, se promouvoir, mais là, elle n'avait pas la tête à ça au final. Cette dernière aurait préféré faire la fête se décompresser et même si ce n'était plus de son âge, faire comme ci ca n'avait aucune importance. La jeune femme était adulte, et ce genre de choses ne se faisaient que rarement à présent, voir même jamais. Pour éviter un coureur de jupon de plus qu'elle n'avait pas choisi, elle se réfugia dans les toilettes. Bon certes, pas terrible, surtout que c'était les toilettes des hommes. Mal choisi, n'est-ce pas ? Enfin, maintenant que c'était fait, au moins elle ne le croiserait tout de suite. Mais qu'elle fut sa surprise de croiser quelqu'un ... Bien sur, il fallait s'en douter, mais, la jeune femme n'avait pas réfléchit et à présent, elle se retrouvait face à je ne sais qui ... Bref, cet homme ruinerait surement toute ses chances de bien tourner ici ... Mais c'était ainsi. Quelque fois, Oli' était complètement folle, déconnectée de la réalité, en faite, c'est comme ci quelqu'un prenait le contrôle de sa vie quelque instant et lui faisait faire des choses insensées. Olivia avait toujours eu une vie sage, sans histoire, avec sa famille, avec ses amis, bref le contact passait bien avec tout le monde. La jeune femme avait cette facilité à communiquer avec les autres. Mais peut-être qu'en étant trop sage, trop parfaite ... La jeune femme manquait de quelque chose. Un brin de folie ne faisait pas de mal quelque fois. C'était Olivia, elle avait une double personnalité, c'est surement pour cela qu'elle attirait beaucoup de monde, en particulier les hommes et par conséquent la jalousie des femmes. Bref, le jeune homme fit de l'humour. C'était rare à cette soirée, tout le monde était comme crispé. « Peut-être avez vous mal regardé, qui sait ? » La jeune femme lui sourit de nouveau. Cette conversation était amusante. En faite, ce dernier semblait un habitué et pire encore, une grande personnalité. Mais il avait ce quelque chose de différent, ce petit truc qui fait que l'ennuie ne se créait pas. « Non en réalité, je viens de m'installer ici, alors cette soirée était l'occasion de connaitre du monde ... Mais je ne pensais pas m'ennuyer autant. » Dit - elle en arcant un sourcils. Olivia avait toujours des expressions du visage très drôle. C'était surement un plus pour une jeune femme. L’habitude du jeune homme la fit sourire. Il était extrêmement civilisé et surtout il connaissait les bonnes manières, ça se voyait à sa façon d'être, de parler ou encore d'agir. Il ne s'était pas présenté à elle mais il avait remarqué son erreur. Oli' n'avait jamais rencontré un tel homme. « Enchantée, Mr Johns. Tout le plaisir est pour moi. J'suppose que c'est à mon tour cette fois ... Et bien, la jeune inconnue, ca vous semble bien ?» Celle-ci avait envie de plaisanter, de se détendre, étrangement avec lui, elle ne se sentait pas obliger de jouer un rôle. Mais elle n'eut même pas le temps de rectifier le tir qu'un homme entra dans la pièce. En même temps, elle n'était pas à sa place, et l'homme lui fit remarquer avec son regard noir. Olivia comprit que sa place n'était pas ici et sans dire un mot, elle prit la fuite. Venait-elle de gâcher ses chances de construire sa carrière ? Elle n'en savait rien, mais elle ne se sentait pas à sa place ici ... Alors autant foutre le camp et vite ! Juste un regret ... Ne pas avoir pu s'excuser auprès de Christopher.
(…)
Cette soirée, cette première grande soirée avait été une catastrophe. Mais bon Olivia s'en remettra. Elle n'était pas à un choc près et puis sa carrière ne dépendait pas d'un seul homme, si ? Une carrière se construit et ce n'est pas une personne qui peut la détruire ou même vous l'offrir. Olivia croyait en son talent et créer des maisons sur mesure et en réaliser la décoration, c'était son truc, elle le savait, elle aimait ca depuis toujours. Une maison, un nid douillet, c'était le rêve de tous. Olivia était là pour le réaliser. Voilà ce qu'elle vendait, pas seulement un pavillon, une maison, un endroit douillet mais du rêve. D'ailleurs, cette dernière était passée à la réception ce matin pour récupérer son sac qu'elle avait oublié comme une idiote. En même temps, elle était partie tellement vite que ça ne l'étonnait même pas. En rentrant chez elle, la jeune femme commença à réaliser, qu'elle allait devoir refaire tout ses papiers ... Et oui, la poisse. Déjà qu'elle venait d'arriver, si en plus il fallait tout refaire et bien ... Quelle belle journée, non ? Et surtout qu'elle magnifique départ. La jeune femme sursauta lorsque son interphone retenti. Celle-ci ne demandait jamais qui était là. Elle appuyait et hop, si on voulait la voir, on montait. Quelque secondes plus tard ... Sa sonnette retenti. Ce n'était pas quelqu'un qu'elle connaissait sinon, il serait entré. Qui cela pouvait - il bien être ? Pour le savoir, pas d'autre choix, ouvrir la porte. C'est exactement ce qu'elle fit. Un sourire s'afficha lorsqu'elle vit mr le bel inconnu des toilettes sur le pas de sa porte. Elle lui sourit et dit : « Olivia Walker. Encore désolé pour hier soir. »
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| Sujet: Re: Taquineries & mondanités [Olivia] Dim 10 Juin 2012 - 9:10 | |
| Abandonné, verrouillé & archivé. |
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