Gala d'Ouverture

«Gala d'ouverture »

On dit souvent de vous que vous êtes imbu de votre personne ou encore que vous êtes modestes une fois que vous faites partie de la haute classe sociale. Ceci est totalement faut, les personnes comme Lucy aiment juste être servies à leur juste valeur. Ni trop peu ni trop intensément, que ce soit eux ou leurs ascendants, ils se sont battus pour en arriver là n'ont aucunes raisons de se priver de tout ce luxe. Ce n'est pas parce que certaines personnes les envient de ne pas avoir eu la même vie qu'eux qu'ils doivent s'en résoudre à se cacher que du contraire. C'est pourquoi Lucy accepta sur le champs de se rendre au gala d'ouverture de l’hôtel du jeune Hilton qui risquait d'être très prometteuse aussi pour le garçon que pour elle même car il y aura surement la plus raffinée des classes sociales et donc les meilleures offres ouvrables pour ses deux jobs.

Cependant, participer à un tel événement ne demande pas les mêmes préparations qu'une simple fête entres amis c'est pourquoi Lucy avait mis les bouchées doubles ce soir pour être une des plus belles si pas la plus belle et faire sensation partout où elle passe. Coiffeur, masseuse, styliste, visagiste,... Tout le monde était réuni dans son loft pour qu'elle soit détendue et fin prête pour ce soir. Le choix de la tenue fut difficile mais elle se décida enfin sur une robe bustier perlée dans les tons noirs qui faisait ressortir le teins de sa peau, les cheveux relevés et elle était prête pour aller séduire quiconque tomberait sous son charme !

Elle appela son chauffeur et lui fit savoir qu'elle était prête et qu'elle l'attendait. Il était maintenant vingt et une passé de quarante cinq minutes. Il devait déjà y avoir bon nombre de photographes et de people ce qui était parfait pour son entrée sublissime.
La route était peu longue. On voyait maintenant le tapis rouge sur lequel la jeune fille allait dans quelques minutes défiler comme à son habitude. Une fois ceci fait tel une mannequin sur son catwalk, elle aperçut son ami Charles au loin. Lui fit un signe distingué de la main et se dirigea vers le bar. La soirée risquait d'être intéressante...

Topic de groupe

« L'humilité est l'habit de gala que revêt la fierté quand elle est de sortie » - J. P Richter

Une fois de plus, une fois de trop sans doute, Heshter s'était laissé convaincre par son amie Lucy. Celle-ci avait réussi – ce qui ressemblait probablement à un miracle – à la traîner dans une soirée mondaine. Le genre de soirée que la jeune avocate avait en horreur. Le genre où tout le monde fait semblant d'être heureux d'être là, alors qu'on sait pertinemment qu'il n'en est rien. Le genre où … bref peu importe.
Pour l'heure, son regard se perdait dans le vague, observant sans vraiment les voir, les robes éparpillées à la va vite sur son lit. Que pouvait-on bien porter pour ce genre d'occasion ? Le ton était donné, il fallait clairement s'afficher. Pourquoi avait-elle dit oui ? Son extrême bonté combinée à sa gentillesse naturelle, finirait un jour par causer sa perte. Qu'on ne l'y reprenne plus, après cette satanée soirée à la mord moi le nœud. Une envie irrésistible de faire la morte, d'éteindre son téléphone et de se vautrer dans le canapé avec pour seule compagnie un pot de glace se fit ressentir. L'idée de se ridiculiser en public ne le tentait que moyennement. Hesther n'avait clairement rien à faire à ce stupide gala, en l'honneur de la réouverture d'un hôtel dans lequel elle ne mettrait jamais les pieds. Mais une promesse étant une promesse, elle ne pouvait donc plus se défiler. La poisse.
L'avocate s'empara d'une robe, la colla contre elle et admira le rendu dans le vaste miroir de plein pied lui faisant face. Non. La robe atterri aussitôt par terre, sans cérémonie. Une seconde ne tarda pas à rejoindre sa copine, suivie d'une troisième. La quatrième semblait déjà mieux convenir pour l’événement, une longue robe de couleur crème, qui n'était pas sans rappeler les vêtements que pouvait porter nos ancêtres les Romains. Parfait. Une robe toge qui ferait peut-être son effet, sans être non plus trop tape à l’œil.
C'est seule qu'elle se prépara, pas besoin de toute une armada de sbires pour cela, elle s'en sortirait bien par ses propres moyens. Un chignon, une paire de lourdes boucles d'oreilles vinrent accessoiriser sa tenue.

Le soleil se couchait petit à petit, alors qu'elle franchissait le hall d'entrée de son immeuble, nimbant au passage de ses couleurs chatoyantes – des tons de blanc, gris et pourpre - le vestibule. A couper le souffle. La beauté de l'instant présent, n'avait certainement rien à envié au faste de ce qu'elle s'apprêtait à découvrir un peu plus tard, lorsqu'elle serait au Hilton.
Sa pochette monogramme en main, elle s'engouffra dans la voiture qui attendait devant l'immeuble. Elle aurait très bien pu se passer de ce genre de service et y aller par ses propres moyens. Se faire servir, chose qu'elle n'aimait pas, ou du moins qu'elle n'aimait plus.
Alors que ses talons vertigineux foulaient le tapis rouge menant jusqu'à l'entrée de l'hôtel, elle eût un flash, un souvenir sous-jacent. Elle, défilant pour une maison de haute couture, de la musique tonitruante alors qu'elle marchait d'un pas affirmé sur le podium.
Dire que ce genre de réception faisait partie de sa vie d'avant... cela ne lui avait pas manqué. Sans la moindre ostentation elle se hâta de parcourir les quelques mètres de tapis rouge, d'une démarche vive mais assurée. Des flashs crépitèrent, sourire de mise, mais qu'on lui foute la paix après ça. Elle ne tenait pas à voir son visage placardé partout, ayant peur de perdre toute crédibilité auprès de ses clients.
Une fois à l'intérieur du Hilton et l'armada de paparazzis dépassée, elle observa l'environnement ainsi que les différents visages. Personne de connu... splendide. Les deux mains bien positionnées sur sa pochette, elle gagna le bar, s'installa sur un tabouret et pris une consommation. Le temps promettait d'être bien long. Que faisait Lucy ? Où était-elle ? Si elle ne se pointait pas d'ici quelques minutes, elle allait l'entendre.

fiche par century sex.

**Lorsque Treesh Robyn Hurringhton recut l’invitation pour la soirée d’ouverture du Hilton Hôtel de Detroit, la belle héritière sourit. Elle était assise sur le sofa de son immense et luxueuse salle de séjour en train de lire un roman à l’eau de rose lorsque son valet arriva avec son courrier. Elle s’était vite dirigée jusqu’au bureau situé dans le coin supérieur de la pièce et ouvrit à l’aide d’une lame l’enveloppe parfumée. La jeune femme avait toujours aimée les soirées, en particulier les galas d’ouverture. La surprise de recevoir ce genre de lettre par son vieil ami Charles Hilton n’y était pas. Bien qu’à la base, en choisissant Detroit comme nouvelle résidence n’avait aucun lien avec une connaissance présente. Elle s’était installée là-bas vu qu’elle devenait la directrice générale de la chaîne Hurringhton’s Mall de la ville. Ce nom restait sur les lèvres de tous les américains vu qu’on retrouvait ses luxueux centres un peu partout dans le pays. Ainsi, quelques jours avant la grande soirée, elle avait fait une rencontre intéressante. La milliardaire était tombée par un heureux hasard sur Charles Hilton, un riche héritier à son tour, elle le connaissait bien, étant un ami qu’elle avait rencontré lors de grandes soirées de la haute classe. Elle avait même été jusqu’à devenir son amante à quelques reprises, mais bon, Robyn n’était certainement pas du genre à s’enticher de quelqu’un, préférant une bonne soirée coquine qu’une relation amoureuse stable. Sa personnalité colorée ne lui permettait pas cela de toute évidence. Enfin, après avoir reçu la lettre d’invitation, Hurringhton fit quelques téléphones, fit voyager une styliste reconnue qui était en vacances à Miami jusqu’à Detroit pour recevoir une magnifique robe, digne d’une princesse lors de cette soirée qui aurait lieu dans une semaine à peine. Le soir venu, elle enfila la robe qu’on lui avait confectionné pour un total de 3577,99$ en plus de sa paire de chaussure haute gamme à talon aiguille noir, ouvert dans le bout, des bijoux qu’elle porterait pour la fête ainsi qu’une coiffure qu’elle venait d’aller réaliser chez le coiffeur. Treesh était prête. Elle fit venir sa limousine qui l’a pris à l’entrée de son gigantesque manoir et roula jusqu’au centre-ville. Dès qu’ils s’arrêtèrent devant l’entrée du Hilton, un homme vint ouvrir sa porte. Dans l’espoir de créer beaucoup de mouvement, elle ne déposa qu’un pied à l’extérieur, se laissant lever ensuite à l’aide du majordome. Treesh lui fit un grand sourire et marcha jusqu’à l’intérieur de l’hôtel. Elle regardait les somptueux décors, voyant bien que son ami avait mis le paquet, ce qui lui plaisait beaucoup. Elle accosta ensuite un serveur et lui dit en déposant sa main manucurée sur l’épaule du jeunot.**

« Excusez-moi. Je voudrais une coupe de champagne de 1960, importé d’Allemagne et si je peux me le permettre, une coupe Armsterdham du grand vitrier Lionel Sanchez et je vous demanderais de ne pas me faire trop attendre. »

**Elle lui fit un grand sourire et leva les sourcils, quelques secondes après.**

« Que dois-je dire pour que vous vous dépêchez .. ? »

**Aussitôt, l’homme quitta la pièce, en panique. Treesh afficha un grand sourire sur ses lèvres et continua sa marche à travers la grande salle de réception.**

Gala d'Ouverture

Se mêler à la foule? Peut-être bien ensuite…après tout ce n’était pas une mauvaise idée de rencontrer d’autres personnes que ce gars avec qui il travaillait en tant qu’agent immobilier… ça lui passerait le temps en plus de lui permettre de sembler ‘’normal’’ aux yeux des autres habitants de Detroit…bien que ces derniers semblaient tous autant centrés sur eux-mêmes. Il y repenserait ensuite, si réellement l’envie de se faire remarquer l’envahissait, pour l’instant il avait mieux à faire…ou à ne pas faire. Une ouverture… une grande soirée, très importante, mais oh combien stressante, non? Une soirée parfaite pour se donner la mort? Certainement. Jameson pénétrait donc par l’une des nombreuses fenêtres donnant sur l’arrière du bâtiment, là où personne bien évidemment ne l’avait vu agir, jetant un rapide coup d’œil aux alentours pour finalement s’y glisser comme un chat agile. Il commençait à avoir l’habitude de ce genre de manigances pour obtenir ce qu’il voulait, en fait ce que les gens voulaient, car lui sincèrement, il s’en balançait ; son métier lui était gratifiant pour l’unique envie de vengeance et de sensations fortes, il pouvait bien se foutre de qui pouvaient bien mourir ou vivre. Marshall se tenait donc debout désormais, fixant la personne qui en terminerait avec sa vie sous peu et qui ne verrait rien venir. Il positionna donc un pied devant l’autre, marchant lentement et pesant chaque pas sous le plancher complètement neuf de l’hôtel pour finalement hausser un sourcil en tendant les mains sur son contrat. Usant de force il réussit comme la plupart du temps à mettre K.O son adversaire, le laissant tout doucement glisser contre le sol, tenant bien sa tête pour ne pas qu’elle tombe violement. Il n’était pas mort suite à un meurtre après tout ; cet homme, riche et puissant s’enlèverait la vie, ayant beaucoup trop de pressions et de responsabilités sur les épaules… certains penseront tout autant qu’il se sentait mal d’avoir trompé sa femme avec cette petite greluche de l’accueil…qui sait? C’était le moment maintenant.

[…]

Le corps était maintenant en place et Jameson s’en lavait les mains, son boulot était chose du passé, il avait maintenant envie d’un verre de champagne…du champagne? Franchement c’était bien trop commun pour quelqu’un de réellement riche et qui appréciait ce qui avait de plus franc. Un double rhum on rock ferait vingt fois et plus l’affaire qu’une simple flûte de champagne. Entrant tel un hôte attendu, Marshall se dirigea doucement jusqu’au bar, se faufilant parmi les invités hautement importants, ne remarquant personne à son passage, tout se déroulait pour le mieux.

**L’ambiance que dégageait la salle de réception de l’hôtel Hilton était entrainante. Elle pouvait voir toute l’argent qu’on avait pu y placer. Elle trouvait la totalité de l’endroit absolument magnifique. La belle grande blonde avait participé très souvent à des soirées de ce genre et c’était toujours un réel bonheur d’assister à nouveau à une fête. Elle venait de porter sa commande à un pauvre serveur qui ne semblait pas avoir une intelligence très importante, sachant très bien qu’il avait pris plus de cinq secondes pour réagir après qu’elle aille passé sa commande. Treesh était une femme de goût, partout où elle allait et tout ce qu’elle touchait avait un sens pour elle. Elle pouvait sans aucun doute faire une demande pour la cuillère qui aurait servie à préparer le potage aux fruits de mers qu’elle avait commandé ou bien le type de détergeant qu’on avait utilisé pour récurer le plancher avant sa venue. L’exigence était son plus grand descriptif et lorsqu’on ne souhaitait pas le réaliser, la blonde sans cœur le faisait voir. Ce soir, Robyn avait prévu de passer une soirée agréable à voir des convives qu’elle connaissait depuis un moment et qui à la fois ne l’intéressait pas plus que cela. Elle avait très peu d’amis, mais ceux qu’elle avait était finement sélectionnée. Avant de sourire à un inconnu, elle devait évidemment connaître le nombre de chiffre qui permettait à cette personne de survivre. Avec le temps, Treesh avait appris facilement à reconnaître ce genre de chose, mais les caprines la gagnaient toujours régulièrement. Lorsque l’hôte de la soirée vint l’interpeller, un sourire ravi palpa son jolie visage parfaitement maquillée. La blonde était si heureuse que son ami et amant de longue date avait sélectionné la même ville de résidence qu’elle, étant de son coté, habitante de Detroit depuis quelques semaines seulement, elle savait que le hasard faisait bien les choses. Elle pourrait profiter de son ami un peu plus souvent que lors des soirées chics et des galas où ils avaient tendances d’aller tous les deux. Elle déposa ses deux mains sur les épaules de Charles et lui échangea deux baisers sur les joues, mais bien sûr, elle n’osa même pas y frôler les lèvres. Elle retira sa tête toujours avec un sourire comblé et dit.**

« Charles, c’est un réel plaisir de te voir ! Je suis ravie que tu me complimentes ainsi et si je peux me le permettre très cher, le serveur que je viens d’envoyer me chercher un verre.. si il ne réussit pas à subvenir à mes exigences, pourrais-tu avoir l’honneur de le renvoyer… j’ai horreur de ce genre d’incompétent… et pour ce qui est de l’ennui qui te guette, je suis certain que tu pourras trouver ton bonheur. Bien que toutes ses femmes ne soient pas aussi jolies et distinguées que je le suis, je t’assure que tu pourras trouver corde à ton arc ! Le décor est splendide au passage ! C’est un succès ! »

**Elle vit ensuite son voisin, Marshall au loin. Elle lui fit un sourire, levant la main en sa direction pour le saluer. C'est ensuite que le serveur arriva avec la commande qu'elle avait demandée quelques minutes plutôt.**

Le regard perdu au fond de sa coupe de champagne rosé, Hesther laissait ses pensées voguer ça et là. Activité au combien intéressante et distrayante, que d'observer les bulles de sa boisson hors de prix, monter à la surface - dans une sorte de danse très bien organisée - puis éclater en myriades en frôlant les bords du verre de cristal. Son amie Lucy, ne semblait toujours pas décidée à apparaître, elle ne lui laissait plus que quelques minutes avant de lever le camp définitivement. Relevant légèrement la tête de son verre, elle se concentra sur les différentes personnalités se trouvant alentours. Du très beau monde assurément, tout le gratin de Detroit était de sortie ce soir même. Toutefois, il n'y avait aucun visage de connu pour le plus grand désespoir de l'avocate. Que faisait-elle ici franchement ? Une chose était sûre, elle n'était pas à sa place et n'avait strictement rien à faire devant ce bar immaculé. Tournant légèrement la tête sur la droite, elle détailla furtivement l'homme qui se tenait le plus proche d'elle. Quelque chose lui dit que, lui non plus n'avait rien à faire ici. Son allure sans doute un peu rustre, qui lui mis la puce à l'oreille. Peu importe, elle ne faisait pas partie de la sécurité, ce n'était en rien son problème et encore moins ses oignons que Monsieur Tartampiontrukmuche décide de s'incruster à cette petite sauterie, qui était au passage à mourir d'ennui. Pour l'heure elle maudissait celle qui était à l'origine de sa venue. Elle allait l'entendre et pas qu'un peu. Dire qu'elle aurait pu passer une soirée bien plus intéressante, à se morfaler de la glace avec son voisin ténébreux, ou bien à traumatiser le pauvre gérant de la boutique de musique, dans laquelle elle passait beaucoup de temps ces dernières semaines. A cette pensée, un sourire naquit au creux des lèvres de l'avocate. Trempant délicatement ces dernières dans sa coupe de champagne, elle continua son inspection des lieux du regard.

**Constance Rebecca Swanson avait entendu parler de cette petite fête organisée à l’hôtel Hilton en l’honneur de l’ouverture des lieux, la belle brunette savait très bien qu’habituellement, elle n’avait aucunement les moyens de se payer une soirée comme tel, mais par chance, celle-ci était offerte par la maison, elle pourrait ainsi manger et user des commodités à sa guise durant cette petite soirée, ce qui était parfait, le seul problème était qu’elle n’avait pas reçu une invitation. Évidemment, c’était assez mal vu d’arriver à cette soirée d’ouverture sans être invitée, mais Constance n’avait pas dit son dernier mot. Elle vivait dans un appartement merdique, n’avait aucunement les moyens pour survivre, mais ce soir, elle pourrait profiter au max de cette soirée pour manger gratuitement surtout, ce qui était la principale raison qui la poussait à aller là-bas. Elle fouilla dans son garde-robe et dénicha la robe qu’elle avait gardé de son bal de finissante, il y avait plusieurs années de cela, au moins, sa mère, avant sa mort avait eu la bonne idée de l’envelopper dans un plastique protecteur, il s’agissait sans doute du morceau le plus cher de toute sa garde-robe, c’est donc cela qu’elle choisit. Elle prit une douche froide, sachant que l’eau chaude avait encore été coupée et se frisa les cheveux d’une façon des plus naturelles. La jeune demoiselle enfila une paire de ballerine et se rendit là-bas. Elle se faufila à travers la foule et à l’intérieur, elle repéra le buffet. Elle vit un serveur s’approcher d’elle accompagné d’un plateau d’hors d’œuvre. Elle fit un sourire, sauta d’un bon et attrapa un canapé en souriant.**

« Merci mon capitaine ! »

**C’est la bouche pleine qu’elle reprit son chemin, durant plus de dix minutes, elle ajouta de la nourriture avec intensité dans sa bouche, usant même de son manteau et de son sac pour en cacher, ce qui lui permettrait de bien manger pour quelques jours après, mais malencontreusement, elle fit face à Lucy et lui fonça droit dedans. Elle fit de gros yeux, se pencha pour ramasser le petit four qu’elle avait acheté et sourit maladroitement.**

« Je m’excuse… je … je m’excuse sincèrement, je ne voulais surtout pas vous importer madame… sérieusement.. désolé .. ! »

**Elle fit un sourire en zigzag et glissa de la manière la plus subtile possible le four dans sa poche, ni vue, ni connue. Elle afficha ensuite un grand sourire, démontrant très bien ses dents blanches malgré tout.**

Gala d'Ouverture

«Gala d'ouverture »

Lucy ne cessait d’admirer le cadre dans lequel la soirée s’établissait. Elle ne savait pas encore comment cela allait se terminer mais comme toujours elle ne comptait pas finir la soirée seule. C’est là qu’elle se souvint que cela ne pourrait pas se passer étant donné qu’il y a à peu près cinq heures, Lucy avait envoyé un email à son amie Hester afin que celle-ci vienne montrer sa frimousse à l’une des premières soirées mondaines de l’année, invitation qui fut acceptée au plus grand étonnement de Lucy par Hester.

Jamais en retard, elle se devait déjà être là pourtant Lucy ne la retrouvait pas. Ce n’était pas trop grave en soi, cela laissait le temps à la jeune blonde de parader dans l’espace disponible afin de montrer aux hommes disponibles ou non de la soirée ses atouts et son charme et ainsi déjà repérer avec qui elle pourrait « repartir ». Elle venait à peine de se lever qu’une jeune fille impertinente ne laissa pas le temps à Lucy de pouvoir l’esquiver qu’elle la prit de face de plein fouet. Elle pouvait donner toutes les excuses du monde cela n’expliquait pas son comportement furtif, cette tonne de nourriture qu’elle avait déjà en bouche et celle qu’elle tentait tant bien que mal dans ses mains. Par chance, la tenue de Lucy n’eut aucun impacte de graisse ou de ces aliments rempli d’on ne sait quoi. Non c’était son égo qui avait été touché car tous les yeux étaient rués sur elle comme s’ils attendaient de voir si elle était réellement une pimbêche ou si elle avait tout de même un cœur dans ce corps rempli de superficialité.

Et bien très cher, je peux savoir qu’elle est ton nom ? Enchantée. Tu auras la grâce de ne plus m’approcher de la soirée si tu ne veux pas faire la une de tous les journaux demain avec toute cette nourriture que tu as autour de toi. Je ne t’en demanderai pas plus pour le moment. On m’attend. Au revoir.



Lucy garda son calme et reprit son chemin comme si de rien était. Après tout, tout le monde ne pouvait avoir ce malheureux contretemps. Elle s’arrêta à une table haute et regarda autour d’elle. Elle n’en revenait pas, Hester était déjà là, au bar avec un verre de quelque chose qui semblait être alcoolisé sans elle. Il est vrai qu’elle avait déjà bu quelques cocktails mais tout de même, c’était étonnant. Et qui était-ce cet homme tournant le dos à Lucy qui semblait si charmant ? La jeune blonde se devait de se rapprocher afin d’en savoir plus. Charles ? Et bien Hester en mettait plein la vue à Lucy ce soir. Néanmoins, ce que la jeune fille ne savait pas c’est que de un, son amie était loin de s’amuser autant qu’elle pouvait en avoir de loin et de deux, Lucy allait passer un sale quart d’heure…

Ma chérie, tu es déjà là ? Cela fait au moins une heure que je suis au bar de l’autre côté pensant que tu n’allais pas venir ou que tu allais prendre ton temps. Oh et je vois que tu es en présence du très charmant Charles. Tu ne pers pas de temps dis donc. Charles, je suis ravie d’être là ce soir. J’espère que nous aurons l’occasion de se parler tout à l’heure afin de continuer à faire connaissance. Un cocktail « Belladona » s’il vous plait ? Vous seriez un amour !



Et Lucy gratifia du regard son ami Charles, regard signifiant tu peux t’en aller mais ne part pas trop tout de même que je te retrouve une fois seule. Et elle regarda son amie qui lui lança un regard montrant que ça n’allait pas passer avec un simple sourire ou un simple verre…

Amorçant un geste pour se lever, la blondinette fût stoppée nette dans son élan par un jeune homme, en mal de conversation assurément. Ce qui aurait pu la ravir en d'autres circonstances, mais pas là ; pas aujourd'hui, pas à cette heure-ci et surtout pas après avoir poireauté seule devant un bar, son verre d'alcool à la main qu'elle avait à peine touchée, la gorge trop serrée pour ça. Le propriétaire des lieux... cela lui faisait une bien belle jambe, cela dit elle tenta de cacher son désarroi derrière un splendide sourire, qui devait sentir l'hypocrisie à des kilomètres à la ronde. Après tout, une personne non sincère de plus ou de moins durant cette soirée ne devrait pas trop se remarquer. A y regarder de plus près, tout le monde arborait cet air de je-suis-là-uniquement-pour-me-montrer-peu-importe-si-je-m'ennuie-à-mourir. Ennui mortel quand tu t'empares de nous. De sa voix d'hôtesse de l'air, Hesther se présenta enfin.

« Enchanté M. Hilton. En effet, nous n'avons pas encore eu le plaisir d'être présentés. Elle lui tendit une main gracieuse. Hesther McFadden, tout le plaisir est pour moi. Les mots qu'elle prononça par la suite lui coûtèrent beaucoup. Charmante réception que vous avez organisé là. »

Sourire hypocrite de mise. Heureusement ou malheureusement, elle ne su trop le dire à l'instant précis, elle fût interrompue par son amie Lucy, qui avait enfin décidé de se montrer. La fusillant du regard, elle tenta toutefois de ne pas lui hurler dessus en présence de témoin, ne voulant pas s'afficher. Le ton qu'elle employa par la suite se voulait le plus neutre possible, mais elle n'y parvint pas vraiment. Telle une lame acérée, ses paroles se firent sèches.

« Je suis là oui... seule depuis pas loin d'une heure également. Pour tout t'avouer j'allais prendre congés pensant que tu ne viendrais plus, lorsque M. Hilton est venu se présenter à moi. »

N'ajoutant rien d'autre, elle avala une longue gorgée de sa boisson aux bulles rosées. Si elle avait pu s'échapper en se fondant dans le cristal du verre, elle l'aurait fait sur le champ. Force était de reconnaître qu'elle ne faisait plus du tout partie de ce monde là, qu'elle trouvait bien trop superficiel à présent. Maintenant que Lucy était là, peut-être que la soirée serait un peu plus amusante. C'est du moins ce dont elle essaya de se persuader.

On ne pouvait guère dire que cette soirée était un franc succès, du moins dans le regard de Jameson, qui pour tout dire commençait à trouver le temps long… D’un trait, il cala le verre de rhum qu’il avait commandé quelques minutes plus tôt pour ensuite épier la salle du regard. Ce qu’il vu fut quelque peu flagrant, une jeune blondinette venait de heurter une châtaine, qui semblait peu sympathique, pour y échapper plusieurs petits fours et autres hors-d’œuvre en tout genre…d’où venaient-ils? De son sac à main, de sa robe et apparemment de ses mains, alors là, Jameson n’en revenait tout simplement pas…une pique-Pocket lors d’une soirée aussi chic, il aurait tout vue! Fronçant les sourcils, il la regarda un moment, juste assez pour qu’elle ne le remarque enfin alors que la seconde femme quittait son interlocutrice d’un air ingras. Voulait-il réellement aborder cette femme? Aucune idée, simplement il trouvait cela marrant de voir comment quelqu’un pouvait autant manquer de nourriture au point de voler des buffets, au lieu de s’empiffrer subtilement tout au long de la soirée…

Morgan fit demi-tour sur son banc pour jeter un second coup d’œil en direction du barmaid pour commander la même chose qu’auparavant et le boire encore une fois, d’une unique gorgé. Allait-il être ivre en cette belle soirée? Probablement pas, Morgan était un homme dur qui savait gérer l’alcool et rare les fois où les gens réussissaient à le voir saoul!

**Au depart, en fonçant droit dans cette femme, Constance n’aurait jamais cru se faire remettre sur pied de cette manière, mais la réaction de cette petite pinbeche à deux balles l’énerva quelque peu. Elle n’arrivait pas à croire qu’on l’a regardait de cette manière. Oui, Constance avait choisis une soirée où la plupart des invités étaient riche à craquer, mais pas elle. Elle avait essayé de choisir la tenue la plus chic de sa garde-robe, ce qui était déjà pas mal, mais avec l’attitude qu’elle avait en mangeant autant, il était tout de même normal qu’on l’a regardé étrangement. La brunette se mit à sourire maladroitement, laissant même échapper quelques grains de la nourriture qu’elle avait enfouie dans le fond de sa bouche et avala de travers, ce qui lui provoqua une certaine irritation de la gorge. Elle ne voulait pas se laisser faire non plus, sachant qu’elle était directe malgré tout, mais Constance tenait à ne pas être ridiculisée aujourd’hui, elle allait donc essayer de reprendre en main la situation.**

« Je .. je .. je m’appelle.. Amy ! Ouais, c’est ça Amy, c’est bien comme ça que mes parents m’ont appellés Amy… et je m’excuse sincèrement de vous avoir foncé dedans comme ça, je ne souhaite pas non plus faire la première page du journal, surtout pas avec cette tête là… mais quand même, vous pourriez me répondre d’une manière… »

**Et avant même que Constance put conclure sa phrase, ce qui aurait sans doute créée un peu plus de vague qu’elle ne l’aurait voulu, la femme quitta les lieux vers une amie qu’elle venait de croiser. Swanson fronça les sourcils, mais aussi tout de même les épaules, accompagnée d’un sourire amusé. Elle ne s’en était pas si mal sortie finalement. Elle continua à manger sans peine.**

**Treesh Robyn Hurringhton observait toujours son bel ami avec un sourire constant. Il n’était pas excessif, mais pas serin non plus, on pourrait le qualifier sans doute de snob ou de haut placée, mais cela, la belle grande blonde s’en fichait totalement. Elle était riche, elle avait du pouvoir et de l’influence et rien en ce monde pouvait la stopper. La jolie héritière hocha la tête avec respect à son ancien amant et lui répondit avec le sourire.**

« Je suis certaine que tu as fait tout ce que tu pouvais pour cette soirée et j’approuve le fait que c’est un succès, je suis ravie de participer à cette fête, merci beaucoup de l’invitation mon cher Charles. Et je te laisse voir tes invités, de toute manière, j’ai repéré Madeline Sweetcherman là-bas ! »

**Treesh leva la main en l’air, affichant un grand sourire et lui fit un signe de salut, qui signifiait surtout un, je vais venir te voir dans quelques minutes. Elle baissa la tête ensuite vers Charles et dit. Treesh fronça les sourcils, ses traits avaient totalement changer après son petit sourire charmeur vers la femme au loin.**

« Je la supporte bien parce qu’elle a une paire de chaussure Norman Oxford que je souhaite commander, mais après cela, c’est certain que je la raye de ma liste d’invité. J’espère pouvoir discuter avec toi un peu plus tard dans la soirée mon cher Charles. »

**Elle lui fit deux fausses bises sur les joues et alla directement parler à cette femme qu’elle n’appréciait finalement pas vraiment. Treesh poussa un grand rire, les mains en l’air pour saluer sa nouvelle copine.. Elle croisa du regard Jameson, son voisin et puis Hesther, l'avocate qui s'occupait de son procès.**

Soudainement, sous les cocktails, les rires et les regards, une femme de ménage surgit en hurlant du long couloir menant jusqu'à l’ascenseur conduisant aux étages supérieurs, un suicide avait eu lieu. La pauvre dame poussa avec violence la grande porte de la salle de réception et lança d'un ton si perçant que tout le monde s'arrêta de parler et se retourna vers la pauvre dame.

IL Y A UN MORT À L'ÉTAGE !! AIDEZ-MOI !!

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