Did I say that I love you?

Deux mois de silence radio, c’était suffisamment long pour espéré que les blessures cicatrices, pour que le monde se remette à tournée normalement, sans être sans dessus-dessous. Elle avait cru que la nuit aurait pu être oublié, ce qui n’aurait pas été difficile en soit puisqu’elle ne s’en souvenait pas. Elle s’était dit que Chase recollerait les morceaux avec Caroline et qu’elle n’avait qu’à s’effacer pendant un moment. Elle avait eu tord. Réellement tord. Les choses n’avaient pas reprit leurs places. Chase n’avait pas retrouvé le confort des bras de Caroline. Elle n’avait pas pu oublier. Peut-être était-ce à cause de cette petite chose qui grandissait en elle jour après jour et qui avait cette tendance à la rendre malade? Peut-être était-ce ces rêves qui la hantait la nuit et qui possédaient plus de précision que ses souvenirs? Ou alors était-ce le fait de vivre sous le même toit que lui? Certes, ils n’étaient pas ce que l’on pouvait communément appeler un couple, il n’y avait aucun moment de réelle tendresse entre eux, que des regards de mise en garde, des moments de mal aise et des mouvements maladroits. Cette situation n’était dût qu’à cause du désir de Chase de faire partie de la vie du bébé qu’elle portait. Une envie qu’elle comprenait bien qu’elle avait du mal à l’accepter entièrement. Après tout, ce bébé n’avait pas été conçu dans les règles de l’art avec tendresse et amour. Ce bébé n’était que pêchers et esprit embrumé par l’alcool. Ça n’avait pas l’air de gêner Chase plus que ça. Ils vivaient donc sous le même toit depuis plus ou moins deux semaines et elle peinait à se faire à cette routine. Elle supportait mal son regard paternaliste qui suivait chacun de ses faits et geste et rapidement, elle en vint à apprécier le silence apaisant de l’habitacle de sa voiture ou les moments où il n’était pas là.

Pourtant elle aimait Chase. Sans doute autant qu’elle avait aimé son fiancé des années plus tôt. Elle avait simplement l’impression de trahir ce dernier, de déshonorer sa mémoire. Avait-elle le droit de fricoter avec le meilleur ami de celui qui aurait dû devenir son époux si la mort n’était pas survenue? N’était-ce pas une trahison de premier ordre? Son esprit pratique –celui de la psychiatre qu’elle était- trouvait tout cela ridicule. Il n’y avait aucune trahison, aucun faux pas. Damien était mort depuis deux ans maintenant, il n’avait plus de sentiments, plus de pensées. Il n’était que souvenir. Alors pourquoi se torturait-elle ainsi? Parce que Damien avait été le premier homme qu’elle avait réellement aimé, parce qu’elle avait mit plus d’espoir que jamais dans leur futur ensemble, parce qu’elle se sentait coupable d’avoir survécu alors que lui était simplement mort dans cet accident de voiture. Elle n’était pas sotte. C’était son métier de voir ces choses-là chez les autres, elle était capable de les décelés chez elle également. Une peur irrationnelle qui n’avait pas lieu d’être puisqu’il n’y aurait aucune crise de jalousie, aucune raison d’hurler. Du moins, de son côté à elle. Pour Chase, ça avait été tout autre chose sans doute parce qu’il était celui qui devait se marier. Mais c’était du passer tout cela, n’est-ce pas? Parce que Caroline ne reviendrait pas, parce qu’elle vivait sous le même toit que lui. Elle avait d’abord cru que Chase avait échafaudé tous cela pour me garder à l’œil, pour que je ne l’éloigne pas de la vie du bébé.

Ce matin-là, elle s’était décidée à préparer un petit déjeuné massif. La cuisine était dans un état lamentable, des ustensiles et des plats trônant çà et là, de la farine étant éparpillé sur les plans de travail les rendant blancs. Dans une assiette, des crêpes et des gaufres reposaient, des fruits coupés avaient été lancés dans un bol, des bacons pétillait dans un poêle près des œufs brouillés. Il était clair que jamais ils ne pourraient avaler tous cela en un matin. Elle s’était laisser emporter dans sa lancer et regardait maintenant le désastre avec une moue déconfite. La silhouette de Chase encadra finalement la porte et elle leva les yeux vers lui, de la farine sur la joue et dans les cheveux. Elle lui sourit, malgré tout. «Une gaufre?» Lança-t-elle nonchalante alors qu’elle se sentait soudainement nerveuse. Elle ne l’avait pas vu la veille au soir. Il avait dû travailler jusqu’à tard dans la nuit et elle s’était endormie avant qu’il ne rentre. Sans doute avait-il jeté un coup d’œil dans sa chambre en passant, veillant sur son sommeil comme elle l’avait déjà vu faire sans qu’il ne le sache. Ce n’était pas le mec le plus discret qui existait, mais tant pis. Il ne l’avait jamais été de toute façon, même gamin et elle l’avait toujours aimé pour ça. Aimer? Oh pitié, elle débloquait sur ce coup-là

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Evanna & Chase

Son bras s’écrasa contre l’autre côté de son lit deux place, vide, il était vide ce qui était encore nouveau pour lui. Il ouvrit les yeux regardant devant lui l’endroit laissé vacant depuis plusieurs mois maintenant et soupira doucement. Chase avait été avec la même femme pendant des années. Ils avaient dormis dans ce lit ensemble pendant si longtemps et aujourd’hui, il se retrouvait seul dans celui-ci. Sa relation avait éclaté en petit morceau alors que tout allait bien, enfin c’est ce qui lui croyait à l’époque, avant qu’il n’apprenne qu’elle lui était plus infidèle qu’il ne lui avait été à son égard. C’était encore très étrange pour lui de trouvé l’autre côté froid, sans vie lui rappelant du même coup la femme qui dormait dans l’autre chambre se trouvant tout au bout de son couloir. Il avait toujours cru que cette chambre serait la chambre de leur premier enfant à Caroline et lui. Non pas celui de sa meilleure amie d’enfance et aussi la mère de son enfant à naître alors qu’ils n’étaient même pas un couple, très loin de là même. Ils avaient passés une nuit, une seule nuit ensemble, chose qu’il avait rêvée plusieurs fois durant son adolescence. Le seul petit problème, enfin le gros problème dans cette histoire était que ni un ni l’autre ne se souvenaient de cette nuit, mais surtout ils étaient terriblement ivres. Il avait réalisé qu’il avait couché avec Evanna en voyant Caroline à la porte de leur chambre. Ça et les trois condoms qu’il avait trouvé sur le sol lui avait fait voir qu’ils avaient vraiment eu quelque chose avec son amie. Pendant plusieurs jours, il avait vainement tenté de rejoindre Evanna pour tenter de s’excuser au près d’elle-même s’il ne se souvenait de rien. Tous ces appels sans exceptions avaient finis sur la boîte vocale de son amie et il avait fini par se dire qu’elle préférait sans aucun doute ne plus jamais avoir affaire à lui après cette nuit. Jamais depuis des années, Chase ne s’était senti si seul. Il avait acheté cette maison un an au par avant ayant flashé complètement dessus en passant devant par hasard. C’était un bon quartier, tranquille, agréable et la maison était très belle avec sa véranda de couleur bois, sa toiture noir et son extérieur bleu-gris. Il avait longtemps rêvé d’avoir sa propre maison même si il s’était toujours plu dans son appartement avec sa petite amie. Au début, il avait bien cru que jamais elle ne le laisserait choisir la maison. Elle avait semblée ne pas être aussi emballé que lui par la demeure, mais finalement, elle avait souris et accepter qu’ils vivent ensemble comme ils en avaient si souvent parlé durant les dernières années de vie commune.

Maintenant, Caroline était loin, très loin de lui. Quelque part entre Berlin et Londres, il ne savait plus trop. Lui se retrouvait toujours dans la même ville, dans la même maison avec à peut près la même vie pour exception qu’il ne vivait pas vraiment seul. Chase se tourna sur le dos laissant glisser ces bras de chaque côté de son corps. L’air frais du matin frappait doucement sa peau alors qu’il avait le regard fixé sur le plafond de sa chambre en silence. Il pouvait entendre des bruits non loin, sans doute à l’étage du dessous dans la cuisine fort possiblement ou Evanna devait se trouver. Ils vivaient ensemble depuis presque deux semaines maintenant et s’était étrange de se lever le matin pour la trouvée assise à la table de la cuisine. Il n’était pas rare qu’ils déjeunent ensemble, enfin qu’il prenait son café avec elle parce qu’il avait toujours eu beaucoup de mal à manger le matin aller savoir pourquoi. Chase s’était montré très protecteur envers elle, sans doute trop parfois et il s’était reculé depuis quelques jours après qu’un ami le lui es conseillé. Il avait agis de la sorte en se disant qu’après tout, même s’il était le père de cet enfant, Evanna ne l’aimait pas lui. Elle aimait Damien, son meilleur ami, pas lui, non jamais lui. Il ferma les yeux un moment en soupirant se sentait soudainement très honteux de se retrouver avec la petite amie de son meilleur ami… Un meilleur ami qui savait très bien ce qu’il avait toujours rensenti pour elle. D’un côté quand Damien lui avait dit sortir avec Evanna, Chase avait été profondément blessé qu’il lui est fais ça. Pendant des semaines, il ne lui avait pas dis un mot jusqu’à temps que la nouvelle petite amie de celui-ci vienne lui touché un mot sur son comportement. Ne pouvant lui dire ce que son copain avait fait, Chase avait juste tenté d’être le plus normal en leur présence, mais ça n’avait jamais plus été la même complicité qu’autre fois et ils avaient finis par s’éloigner comme beaucoup le font en grandissant. Damien et Evanna avaient été ses amis depuis longtemps, mais après son entrer à l’université et sa rencontre avec Caroline, il avait pu se faire un autre cercle. Il se souvenait d’un jour quand Evanna lui avait demandé comment ils en étaient venus à ne plus se voir. Son être lui avait crié que c’était parce que son petit ami lui avait volé la fille dont il rêvé sans scrupule, mais avait finalement juste répondu que c’était la vie, le boulot en haussant les épaules maussade. IL avait tellement été détaché avec elle ces dernières années comme s’il avait voulu la tenir à distance, même après la mort de Damien. C’était ça manière de ne pas souffrir de ces sentiments toujours bien présents pour elle. Sentiments qui étaient revenu en force et qui le détruisait de plus en plus depuis que son ex fiancée lui avait hurlé qu’il avait mis son amie enceinte.

Il tourna la tête vers le cadran puis soupira en décidant qu’il devrait sans doute se levé et descendre après tout il ne travaillait pas aujourd’hui pour une fois. Il avait finis très tard la nuit dernière. Chase était monté se couché en passant par la chambre d’Evanna avant de venir dans la sienne. Il avait commencé à vérifier sur elle le soir après quelques jours. Elle était toujours aussi belle que dans ces souvenirs. Il se sentait toujours très mal de l’observer dans son sommeil, mais ne pouvait pas s’en empêcher. Il faisait son possible pour ne pas la réveillée sachant qu’elle avait besoin de dormir. Il repoussa les couvertures se dirigeant directement vers la chambre de bain pour prendre une douche rapide. En moins de 5 minutes, Chase descendait les escaliers habillé d’un short noir et d’un t-shirt blanc les cheveux toujours trempés. Il entra dans la cuisine et secoua la tête en voyant l’état de celle-ci. Elle avait fait un déjeuner colossal alors qu’il ne mangeait pas le matin. Bien entendu, il ne se plaindrait pas. Il ne se plaignait d’ailleurs jamais quand elle faisait la cuisine. Elle lui laissait toujours une assiette dans le frigo s’il rentrait trop tard. Caroline ne savait pas du tout cuisiner, elle détestait sans aucun doute la cuisine plus que n’importe qui alors il n’avait pas l’habitude de ce genre de petits déjeuner. Il s’approcha doucement du comptoir.

«Une gaufre?»

Il hocha doucement la tête alors qu’il regardait toujours les plats et ustensiles qui étaient éparpillés un peu partout. Il leva finalement les yeux vers elle et sourit en voyant son visage tâché par la farine. Elle était si belle et il ne pouvait jamais arrêté d’y penser car s’était la pure vérité.

« L’armée passe déjeuner avec nous ou c’est un message pour que je déjeune le matin? »

Il lui avait dis ces mots sur un ton doux, mais qui se voulait légèrement taquin. IL savait très bien qu’il devait faire très attention avec une femme enceinte. Les hormones pouvaient être littéralement un cauchemar selon certaines personnes, mais pour le moment la jeune femme avait toujours été assez égale à elle-même depuis son déménagement alors il ne pouvait pas trop se plaindre. Chase devait sans doute se douter que les saut d’humeur viendrait bien plus tard dans la grossesse.

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