«les amours, quand ils fondent sur eux avec trop de violence, n'apporte ni bonheur, ni vertu aux hommes.» Citations d'Euripide

Une longue soirée attendait le Dr Backer, interne en troisième années de chirurgie et interne très prometteur d'ailleurs. Car oui, malgré ses airs de - il faut bien le dire - branleur, Zane est un bosseur, il bosse comme un dingue pour récupérer le maximum d'opération, il voulait absolument finir le premier de sa promotion, être un chirurgien reconnue... Il avait besoin de cet objectif pour vivre, il avait promis sur la tombe de sa sœur qu'il aiderait un maximum de gens, il avait échoué avec sa propre sœur - ce qui était un traumatisme pour lui - alors il ne voulait plus connaitre le gout de l'échec... Pourtant il y a bien une citation de Samuel Beckett qui dit bien « Essayes encore, échoues encore: échec profitable » Mais il n'avait plus envie d'échouer, non c'était trop difficile à s'en remettre... Il fallait dire que le suicide de sa petite soeur avait été un véritable choc, c'est pour ça que le monsieur avait décidé de devenir le meilleur, de bosser comme un dingue pour réussir.

Alors que Zane sortait d'une consultation, quand un des responsables vint le voir, il s'agissait du Dr Offman.

- Dr Backer, attendez...

Le brun s'arrêta donc, et fronça les sourcils, qu'est ce qu'on lui voulait encore, il s'efforça de faire un sourire à son supérieur et remarqua une petite demoiselle qui semblait se cacher. Il reprit donc :

- Voici Melle Evans, elle est en stage parmi nous, elle a fait d'abord un stage aux urgences, et maintenant elle est affecter à la chirurgie, c'est une externe, ne soyez pas trop dur avec elle, vous êtes son supérieur, vous la superviserez. Sur ce, je vous la confie.

Et il s'en alla avant que le Dr Baker ait pu dire quoi que ce soit, il regarda l'externe et lui fit un sourire, il la regarda de haut en bas et ne put s'empêcher de la trouver jolie. Mais elle était la pour un stage, il devait donc penser a autre chose que la draguer.

- Le séjour aux urgences t'a plut ? Tu verras qu'ici c'est totalement différent, je me présente, Zane Backer, interne en troisième année de chirurgie... Les Urgences le mot d'ordre c'est " réparer rapidement pour maintenir en vie', mais tu verras qu'en chirurgie on essaye de réparer rapidement et proprement ce que les urgences ont pu faire grossièrement, on doit prendre en compte les urgences tout en étant très bon, on a rarement droit a l'erreur... Si jamais y'a quoi que ce soit que tu ne te sens pas de faire, comme les prises de sang, posé un cathéter ou autre, n'hésites pas à me demander, tu es stagiaire il est donc normal que tu ne saches pas... Je mords pas enfin la plupart du temps...

Il lui adressa un nouveau sourire, il allait peut être essayer de garder son calme avec elle, ça n'allait pas être facile, mais si on lui avait donner la responsabilité d'Eden c'était pas pour rien. On savait que Zane avait mauvais caractère, qu'il pouvait tout a fait se mettre en colère pour n'importe quoi... Il pouvait même se révéler violent par moment. Il avait toujours la compétition dans la peau, et c'était peut être pour qu'il arrête l'espace de quelques temps d'être si compétitif - et laisser des opérations aux autres - qu'on lui avait mis Eden dans les pattes.

- Tu connais un peu l'étage ou il faut que j'te montre ?

Il préférait même lui montrer, si jamais elle ne trouvait pas ce qu'il avait demandé et qu'il ne lui avait pas montré, il lui hurlerait surement dessus. Donc se connaissant, il préféra éviter le risque.

featuring. Zane M. Baker

« Lorsqu'un grand homme est blessé, tous ceux qui prétendent être grand doivent souffrir avec lui. »

Sortir. C'est tout ce dont elle avait envie à ce moment précis. Sortir de l'amphithéâtre et aller prendre une bonne bouffée d'air frais. Juste cinq minutes. C'est d'ailleurs ce qu'elle fit, discrètement, comme à son habitude. Elle se leva et sortit de la salle sans aucun bruit, laissant derrière elle pour seule trace,une odeur de parfum. Charmant. Personne ne la remarquait, et même si parfois cette situation lui déplaisait, il faut dire que dans certains cas elle lui était bien utile. Une fois qu'elle fut arrivée à l'extérieur, Eden inspira profondément avant de laisser s'échapper un soupir bruyant, puis, elle sortit son paquet de cigarettes et en glissa une entre ses lèvres. Elle qui souhaitait prendre l'air venait en fait pour s'intoxiquer les poumons. Paradoxal. Cette pensée lui fit esquisser un sourire pendant que la jeune femme tentait d'allumer sa cigarette en parant le vent de sa main libre. Le soleil entamait sa chute vers le crépuscule, et c'est en plissant les yeux afin de protéger ceux-ci d'une trop importante luminosité qu'elle observa la rue et ses citoyens pressés. Détroit et son rythme infernal. La médecine et sa perpétuelle course contre la montre, perpétuelle course contre la mort. Course qu'elle entamerait bientôt en tant qu'interne, si ses nerfs ne lâchaient pas d'ici là. Et une fois de plus, aspirant lentement le gaz mortel, le laissant s'introduire dans chaque partie de ses poumons et de sa trachée, la jeune femme remit tout en question. Ses études, plus particulièrement. Sa vie, plus généralement. Devait-elle continuer ? Au fond, son seul souhait était simple. Réussir. L'envie était toujours présente, l'adrénaline elle aussi, lorsque la jeune femme travaillait sur un cas. Mais le surplus de travail la décourageait ces temps-ci. Eden en avait assez de se battre, elle qui avait passé sa vie à cela, même si ce combat était pourtant sensiblement différent. Aujourd'hui, elle se battait contre la fatigue, le travail, et elle-même. La médecine n'était pas qu'une affaire de volonté, mais aussi une affaire de personnalité. Un vrai chirurgien était, dès la naissance, taillé pour cela. Un psychiatre aussi. Et Eden en doutait aujourd'hui. Était-elle faite pour ce métier ? Ce métier était-il fait pour lui ? Elle en doutait, ne savait pas, ne savait plus. Terminant tranquillement sa cigarette et écrasant son mégo sous la semelle de sa chaussure, elle revint aussi simplement qu'elle était partie dans l'amphithéâtre et laissa son professeur faire divaguer ses pensées, tout en prenant quelques notes.
Lorsque le cours fut terminé, elle prit ses affaires et sortit sans le moindre mot. Ce soir elle allait à l'hôpital. Formation, encore. Elle enfila sa veste et se dirigea vers un arrêt de bus. Une fois que l'engin fut arrivé, elle monta dedans, s'assit sur un siège très peu confortable et glissa ses écouteurs dans ses oreilles. Un homme en face d'elle lors du trajet lui fit un sourire bien plus qu'avenant, accompagnant celui-ci d'un regard qui en disait long sur ses intentions. Eden le regarda quelques secondes, puis tourna la tête en restant impassible, lassée de voir la gente masculine s'abaisser à de telles idioties. Le bus s'arrêta, devant l'hôpital et elle descendit. Elle pénétra dans l'imposant bâtiment et se dirigea vers le service de chirurgie. Elle était affectée ici, maintenant, à son plus grand plaisir. Si elle n'avait pas été tant passionnée par la psychiatrie c'est sûrement ici qu'elle aurait terminé. Du moins si elle s'en était donnée les moyens. Lorsqu'elle fut arrivée dans le service, le Dr. Offman qu'elle connaissait déjà relativement bien la prit en charge. Eden enfila une blouse et se lava les mains, puis suivit son supérieur avant qu'il ne s'arrête en interpellant un jeune homme, blond, qui devait a priori avoir le même âge qu'Eden. Tout du moins la vingtaine. Sans réellement prêter attention à leurs échanges, Evans observa ce qui allait être son supérieur pour la soirée, et peut-être même le temps de son affectation. Au premier abord, il n'y avait pas à dire, il semblait fainéant. Une fois que le Dr. Offman fut parti, l'homme en question ; Dr.Baker, interpella Eden qui jusque là n'avait pas suivit la conversation.

« - Le séjour aux urgences t'a plut ? Tu verras qu'ici c'est totalement différent, je me présente, Zane Backer, interne en troisième année de chirurgie... Les Urgences le mot d'ordre c'est " réparer rapidement pour maintenir en vie', mais tu verras qu'en chirurgie on essaye de réparer rapidement et proprement ce que les urgences ont pu faire grossièrement, on doit prendre en compte les urgences tout en étant très bon, on a rarement droit a l'erreur... Si jamais y'a quoi que ce soit que tu ne te sens pas de faire, comme les prises de sang, posé un cathéter ou autre, n'hésites pas à me demander, tu es stagiaire il est donc normal que tu ne saches pas... Je mords pas enfin la plupart du temps...

Elle esquissa un sourire face à la dernière phrase de son interlocuteur puis reprit pour lui répondre, tout en attachant ses cheveux - consigne d'hygiène.

- Enchantée Dr.Baker. Oui, le séjour aux urgences était vraiment génial, et très constructif, mais je dois avouer que j'avais hâte de venir en chirurgie. Normalement je ne devrais pas avoir de soucis, et quant au fait que vous ne mordiez pas, vous ne semblez pas méchant.

Eden suivit Baker, impatiente d'apprendre. Car ce qui l'avait mené jusqu'ici en effet était sa soif de connaissances. Elle regarda autour d'elle d'un oeil curieux avant de tourner à nouveau son regard vers lui.

- Tu connais un peu l'étage ou il faut que j'te montre ?
- Je préfère que vous me montriez. »

Elle lui adressa à nouveau un sourire. En effet elle était déjà passée plusieurs fois par le service de chirurgie sans vraiment s'y arrêter ou y prêter attention. Si jamais on lui demandait quelque chose, Evans pensait à juste titre qu'il fallait qu'elle sache sans l'ombre d'une hésitation où aller et à qui s'adresser.

Zane avait le profil du glandeur pur et dur, mais la réalité était tout autre, il était un bosseur, le genre même à piquer des opérations a ses collègues interne. Il en savait énormément sur le sujet et désirait toujours apprendre, oui Zane était comme ça. Il considéra donc la nouvelle venue et eut un sourire. Au moins on lui avait pas donné une glandeuse.

- Bien, c’est même très bien, tu vas donc être motivée, j’aime les gens motivés. Tu penses te spécialiser dans quelle spécialité ? Après tu as le temps d’y songer, mais c’est toujours bon de savoir ou tu vas.

Il lui adressa un nouveau sourire. Les apparences sont trompeuses, surtout quand elle s’était mise à sourire en disant qu’il n’avait pas l’air méchant.

- Fait gaffe, ça m’arrive de mordre quand on fait pas ce que j’dis ou alors qu’on me demande pas parce qu’on sait pas.

Il devait donc lui montrer tout, il hocha la tête.

- Allez suis moi..

Ils longèrent le couloir.

- voici les chambres de la 200 à la 230, de l’autre coté c’est de 231 a 260, faut faire gaffe a pas s’planté de couloir, ça arrive régulièrement. Ensuite, on se dirige vers les blocs, on va pouvoir y passer mais très rapidement.

Une fois arrivé au bout du couloir, le monsieur poussa la porte « personnal only » et lui montra les quatre blocs.

- Ils sont occupés, mais en gros c’est la même chose, on a un peu de temps, si tu veux on pourra allez voir une opération, au moins tu pourras dire « j’ai vu le bloc dès mon premier jour ».

Il continua d’avancer et ils arrivèrent dans une petite salle, il ouvrit donc la porte et la fit rentrer.

- voila la réserve, sur l’étagère c’est tout ce qui concerne les seringues, les scalpels etc…a coté la réserve de fauteuil roulant, cannes, etc.

Il continua de lui faire faire le tour du « propriétaire » et ils revinrent au même endroit.

- ça te dit de regarder une opération ? Après on a la visite des patients a faire mais on a encore le temps. Tu verras aussi qu’il y a beaucoup de paperasses a remplir, je pense qu’aux urgences aussi d’ailleurs. Bref, des questions ?

Il savait qu’il lui en demandait beaucoup, mais si elle avait une question a poser autant qu’elle le fasse, c’était le moment ou jamais. Il l’entraina vers la salle au dessus du bloc opératoire ou on pouvait assister aux opérations. Il s’assit sur le premier siege et lui expliqua donc.

- C’est une opération du cœur, tu vas voir, c’est fascinant, surtout quand tu peux voir le cœur battre.. même quand tu as le fameux cœur dans les mains, tu tiens une vie, quand tu le sens battre c’est magique vraiment…

C’était son propre cœur qui parlait.

featuring. Zane M. Baker

« Lorsqu'un grand homme est blessé, tous ceux qui prétendent être grand doivent souffrir avec lui. »

« - Bien, c’est même très bien, tu vas donc être motivée, j’aime les gens motivés. Tu penses te spécialiser dans quelle spécialité ? Après tu as le temps d’y songer, mais c’est toujours bon de savoir ou tu vas.
- Je voudrais me spécialiser en psychiatrie. Et je sais très bien où je veux aller. »

C'était ce qu'elle avait toujours voulu, la psychiatrie. Et même si la médecine l'aidait déjà à comprendre beaucoup de choses, Eden voulait toujours plus, toujours en savoir davantage. C'est ce qui lui plaisait dans la médecine. Chaque jour, les choses changeaient, les techniques étaient renouvelées, la recherche avançait. Ainsi l'apprentissage était infini, et l'ennui ne prenait jamais place.

« - Fait gaffe, ça m’arrive de mordre quand on fait pas ce que j’dis ou alors qu’on me demande pas parce qu’on sait pas.
- Je vais tenter d'être une bonne élève alors. »

Elle lui rendit le sourire qu'il venait de lui offrir et ils se mirent en route. Baker lui montra les chambres, et passa un peu plus de temps dans les blocs. Ils se dirigèrent ensuite vers la réserve. Lorsqu'ils eurent terminé leur petit tour, ils revinrent à l'endroit où Eden lui avait été confiée.

« - Ça te dit de regarder une opération ? Après on a la visite des patients a faire mais on a encore le temps. Tu verras aussi qu’il y a beaucoup de paperasses a remplir, je pense qu’aux urgences aussi d’ailleurs. Bref, des questions ?
- Oui bien sûr ! Et non pas de questions. »

Il l'emmena dans une salle d'observation au dessus d'un bloc, une opération du coeur se passait. Sans montrer qu'en réalité elle était impressionnée, Eden vint s'asseoir à côté de Baker et regarda silencieusement l'intervention.

« - C’est une opération du cœur, tu vas voir, c’est fascinant, surtout quand tu peux voir le cœur battre.. même quand tu as le fameux cœur dans les mains, tu tiens une vie, quand tu le sens battre c’est magique vraiment… »

Pour le coup, il avait les mots juste. Elle resta là assise, à voir une vie défiler sous ses yeux. L'expression ne pouvait pas être plus juste.

Dès que l'opération se termina, l'interne du faire avec son externe toutes les visites post opératoires avec la demoiselle, dans l'ensemble tout s'était pas trop mal passé, sauf quand la perf d'un des patients avait décidé de faire des siennes et Zane avait donc du sang partout, il était obliger d'aller se changer... Heureusement, c'était l'heure de pause, ils avaient pas trop mal travailler et le jeune médecin essayait d'en faire un maximum pour qu'Eden en apprenne un max.

- je vais me changer, a moins que tu veuilles me suivre, mais j'ai pas envie que tu soit perturbé pour la suite...

Bien sur que c'était de l'humour, mais il ne s'attendait pas a ce que la demoiselle pique un far. Eden était donc perturbée avec les hommes ? Hum c'était peut être un filon intéressant a exploité. Il se changea donc assez rapidement et arriva prêt de la demoiselle.

- Rougir comme ça, c'est mignon, on dirait une petite fille...

Oui il aimait bien la taquiner, mais c'était dans le caractère du monsieur après tout, Zane était comme ça, il était même prêt a la draguer.

- Mais tu sais, faut pas être gênée comme ça, ça mord pas un mec qui s'déshabille enfin, jusqu'à preuve du contraire...

Bon peut être qu'il abusait un poil, mais bon Zane ne serait pas Zane sinon. Puis il ne fallait pas oublier que le petit monsieur était un coureur de jupons jusqu’à preuve du contraire, il allait même jusqu'à ce faire des patients – qui sortent en général bientôt de l’hôpital – mec ou nana d’ailleurs… Oui Zane était bi, c’est ce qui lui permettait de pouvoir avoir bien plus de choix dans sa sélection. Il regarda Eden et lui dit

- Mais si t’as jamais eu de mec, on peut arranger ça, c’est facile de te trouver un mec a moins que tu sois lesbienne, dans ce cas, ça aussi ca devrait pas être facile a trouver… j’y arrive bien…

Non il n’était pas une fille, mais il était tomber sur deux lesbiennes une fois, et il se souvenait parfaitement de la soirée qu’il avait eut, il avait bien aimer… Mais il n’était pas la pour parler de sa vie sexuelle , même si il était un poil obliger d’aborder le sujet.

« Lorsqu'un grand homme est blessé, tous ceux qui prétendent être grand doivent souffrir avec lui. »
ϟ zane m. baker

- Je vais me changer, a moins que tu veuilles me suivre, mais j'ai pas envie que tu soit perturbée pour la suite...

Ne pas rougir. Faire preuve de répartie et simplement prendre sur le ton de l'humour. Trop tard. Eden sentait déjà ses joues se teinter de rouge. Elle baissa alors la tête en grimaçant un peu. Pour qui se prenait il après tout ? Il était son supérieur et donc, aucune ambiguïté ne devait être toléré. Elle n'ajouta rien, gêné par cette remarque pourtant banale. Un jour peut-être elle arriverait à être à l'aise avec les hommes, mais visiblement pas aujourd'hui. Elle n'était pas encore prête à vivre, et faire comme si rien ne s'était jamais passé. Toujours traumatisée par son enfance elle ne s'autorisait aucun faux pas. Comme si ses règles et bonnes manières pouvaient la sauver de n'importe quel danger. Elle redressa un peu la tête, et, insistant, Baker ajouta.

- Rougir comme ça, c'est mignon, on dirait une petite fille...

Elle qui pensait ne pas pouvoir devenir plus mal à l'aise qu'elle ne l'était déjà s'était trompée. Alors à nouveau, ses joues rougirent encore un peu plus et elle tourna la tête afin d'éviter le regard de Zane, qui, à ce moment, en faisait des tonnes.

- Mais tu sais, faut pas être gênée comme ça, ça mord pas un mec qui s'déshabille enfin, jusqu'à preuve du contraire... Mais si t’as jamais eu de mec, on peut arranger ça, c’est facile de te trouver un mec a moins que tu sois lesbienne, dans ce cas, ça aussi ca devrait pas être facile a trouver… j’y arrive bien…

Eden rit légèrement, amusée par l'assurance dont faisait preuve son interlocuteur. Comment pouvait-il se permettre de se comporter ainsi avec une femme qu'il ne connaissait que depuis une heure à peine ? Elle tourna la tête vers le blondinet et planta ses grands yeux bleus dans les siens.

- Je ne suis pas une petite fille, merci de vous en soucier. Mes relations ne vous regardent en rien et mon orientation sexuelle encore moins ! Maintenant dépêchez vous, j'aimerais bien écouter autre chose que votre baratin.

Clair, net, et précis. Si Eden avait bien horreur d'une chose, c'était ce genre de comportement qu'elle qualifiait de primitif. Toujours le sourire au bout des lèvres, elle laissa son regard dans les yeux de Zane afin de lui prouver qu'à son tour, elle aussi était confiante.

tiens ? la demoiselle avait du mal a comprendre que Zane rigolait ? Apparemment elle l'avait mal pris. Le jeune homme n'avait rien fait de mal, si ce n'est que de la taquiner. Vraiment, Eden n'était pas du tout pareille que ses autres " stagiaire".

- oh ça va, fais pas ta sainte Nitouche, si tu prends tout au premier degré on va pas aller loin...

Oui, elle l'exaspérait un peu, une telle mentalité. Il soupira, et se dépêcha de terminer, il sentait bien que ça allait être très long en sa présence.

- On est de nuit, donc en règle générale, y'a pas grand chose a faire la nuit, mais si tu veux aller te reposer profites en, il faut toujours essayer de dormir quand y'a un creux comme maintenant, sinon c'est trop tard, tu arrives au bloc complètement HS et t'es un bon a rien parce que t'as pas dormis. La fatigue induit beaucoup en erreur, c'est un conseil que je te donne, après tu en fais ce que tu en veux. Mais j'vais te passer un biper comme ça, si jamais tu veux te reposer et qu'il y a quelque chose, j'te bippe.

Il lui tendit le petit objet et fila ensuite faire une petite vérification dans les chambres des patients, il n'y avait rien a signaler. Cette nuit, ça prévoyait d'être calme, trèèèès calme. Une nuit ou Zane allait peut être prendre ses bouquins et réviser un peu, c'est ce qu'il faisait en général, car il désirait toujours être le meilleur de sa promo, pour lui c'était vital. Il avait fait la promesse à sa soeur Heaven après qu'elle se suicide, il n'avait pas pu la sauvée, alors il désirait sauver le maximum de personnes. C'était pour cette seule et unique raison qu'il voulait sauver des vies, qu'il se devait d'être le meilleur... Il avait échouer une fois, et n'avait pas réussis a sauver la personne la plus importante à ses yeux, alors il espérait se racheter cette fois en sauvant le maximum de personnes... Il ne savait pas si ça allait payer cette lourde dette, mais il essayait, c'était son but dans la vie.


-H.S : Désolée, c'est un peu court, mais j'pense qu'on peu clore non ? -

TERMINE ET VERROUILLE.

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