10 LIGNES MINIMUM ACCEPTÉES DANS CE SUJET UNIQUEMENT

Depuis plus d’un mois, une canicule s’était installée sur Detroit. Bien que la neige ait été présente une partie du mois de décembre et de janvier, la totalité de cet amas de flocons blancs avait rapidement disparue, laissant même l’eau du Detroit River chauffer suffisamment pour permettre aux citoyens de faire un brin de saucette. Aujourd’hui, en ce 22 mars 2012, la journée était encore une fois chaude et humide, laissant tout le monde dans un inconfort total, c’est en milieu d’après-midi que le circuit d’autobus de transport qui parcourait la ville reprit son trajet régulier. Le bus 319 prenait des gens aux divers arrêts, ne laissant rien présager de différent qu’à l’habitude.

En ce jour ensoleillé Maddisson avait l’envie forte de se balader. Elle avait besoin de partir se vider l’esprit. La belle avait un endroit favoris pour cela. Il était situé dans la ville mais il fallait bien sur s’y rendre en voiture car il n’était pas tout prêt non plus. La grande femme entrepris donc de faire démarrer sa voiture qui était en piteuse état. Et malheureusement comme elle devait s’y attendre ce maudit tas de ferraille n’avancerait pas d’un poil … Il fallait l’emmener au garage. Mad le ferait mais plus tard. Elle choisit donc de prendre le bus pour se rendre là où elle le désirait. La barmaid se rendit à l’arrêt le plus proche. L’autocar qu’elle attendait était le 319 et par chance il arrivait au même moment. La jolie monta dans le bus et acheta un ticket, qu’elle composta. Son choix pour la place se porta vars l’avant du bus car elle n’aimait pas être à l’arrière avec tous les merdeux qui foutaient la plupart du temps le bordel. Elle n’était pas d’humeur à devoir s’énerver toutes les cinq minutes. Elle préféra donc la tranquillité du premier rang. La femme s’assit et se permit d’ouvrir la fenêtre car la chaleur était assez étouffante ici. D'ailleurs la belle avait opté pour une tenue légère; débardeur, talons et short en jean. Et oui Mad n'avait pas peur de paraître provocatrice ou autre c'était dans sa nature. Maddie commença à se perdre dans ses rêveries. Le trajet promettait d’être tranquille.

En route vers l'enfer ft tout ce joyeux petit monde

Saleté de bécane. Encore et toujours en rade. Le joins de culasse avait pété. Enfin en même temps, vu l'état de sa moto, c'était pas si bizarre que ça. elle tombait en ruine. C'était une pièce de collection, ou presque. Sa moto était vieille, très vieille. Mais qu'est ce qu'il l'aimait... Sauf quand elle lui lâchait entre les mains. Dans ces cas la, il n'avait qu'une envie, virer le tas de ferraille. Mais son amour pour le véhicule avait toujours réussi à l'en dissuader. Il l'avait depuis très longtemps. Il avait appris à magner les motos sur celle là, alors qu'il n'avait que dix sept ans. Puis elle avait dormi dans l’entrepôt, avec toute les affaires de ses parents.
C'est ainsi qu'il se retrouva à chercher partout le nom d'un vendeur de pièce automobile. Il en trouva un, de l'autre coté de la ville. La flemme de marcher, il prendrait le bus. Il aimait marcher mais c'était vraiment loin, et puis comme ça il découvrirait, ou redécouvrirait le trajet. Mais cette ligne il l'a connaissait peu. Il ne savait même pas où était l'arrêt de bus. Vive internet, il se le répétait souvent. En deux clic il trouva les horaires, et les arrêts. Il fonça au plus proche de quoi payer dans la poche. Il passa les vingts minutes à l'arrêt à apprendre le nombre et les noms de chaque station. Il était arrivé trop tôt, il le faisait tout le temps. Pas de sa faute, Braeden détestait être en retard. Mais sous cette affreuse chaleur, il commençait à bouillir intérieurement. il fallait définitivement qu'il arrête ce genre de manies. Braeden détestait aussi les bus pleins. Mais celui ci était plutôt calme. Tant mieux, il pourrait choisir ça place. troisième rang, à droite, à la fenêtre. Maniaque en plus de cela? non, juste une vieille habitude qui le faisait sourire. Il aimait être prés de la sortie. Il aimait regarder les voitures arriver en face. il aimait être près du rideau. Bon compromit que cette place. il s'y installa et se mit à écouter la radio que le chauffeur passait. Dans neuf arrêts, il aurait la pièce qu'il attendait tant.

Topic de groupe

« L’essentiel en enfer est de survivre »

Le soleil était haut dans le ciel, cet après-midi là. Un soleil de plomb, répandant sa chaleur écrasante sur toute la ville de Detroit. Cette année allait battre tous les records en matière de température maximale. La vague de chaleur qui venait de s'installer depuis plusieurs semaines, était peu commune pour l'état du Michigan, surtout en cette période de l'année. Les habitants de la grande ville, souffraient largement de ce que l'on pouvait tout bonnement qualifier de canicule.
D'un geste mécanique, la jeune femme dévissa le bouchon de sa bouteille d'eau. Si elle en avait eu la possibilité, à ce moment-même, elle se serait bien renversé le contenu du récipient en plastique sur le haut du crâne, mais cela n'aurait pas fait très bon genre en pleine rue. Alors elle se contenta tout bonnement de porter l'objet à ses lèvres, avalant au passage une longue gorgée. Elle replaça la bouteille dans son son sac à main. Le fourre tout griffé monogramme était une véritable trousse de survie, plusieurs bouteilles d'eau, un brumisateur, de quoi faire pour affronter la jungle environnante et hostile. Dure épreuve qui l'attendait là, elle avait rendez-vous au centre ville même de Detroit, sur Alley District, chez un client. Celui-ci étant un peu spécial et du genre pas franchement commode, on lui avait demandé de se déplacer et non l'inverse. Il aurait pourtant été tellement plus simple que ce rapace vienne au cabinet. Mais non, Monsieur en avait décidé autrement. Des gifles se perdaient. Il était tout bonnement impensable qu'Hesther prenne sa voiture pour se rendre chez ce nouveau client, car il était presque impossible de se garer. Le Gratte ciel du cabinet Murphy & Thorthon se situant à l'opposé de celui de Monsieur Blomqvist - nom à coucher dehors au passage, ressemblant fortement à un nom d'article que l'on peux retrouver dans cette grande enseigne de couleur bleu et jaune – la jeune avocate ne pouvait pas perdre son temps à traverser tout le centre de la ville à pieds.
Quelques fines gouttes de sueur perlaient à la surface de son front alors qu'elle attendait bien tranquillement le bus, à l'arrêt se situant à quelques pas seulement, du géant de fer et de verre où elle avait son bureau. Elle cuisait sur place dans son tailleur pantalon noir, d'une grande maison de couture. Ses cheveux relevés en un chignon strict ne lui apportait guère plus de confort. Pourvu que cet après-midi se termine au plus vite, pensa-t-elle alors qu'elle apercevait le bus au bout de la rue. Les quelques passagers qui attendaient avec elle, s'engouffrèrent rapidement dans le véhicule, empruntant des directions opposées. Hesther valida son trajet à l'aide de sa carte magnétique. Un léger bruit électronique se fit entendre. Sans faire attention à ceux qui l'entouraient, elle se dirigea machinalement vers le fond du bus. Elle resta debout, s'aggripant à l'une des nombreuse barres de fer dont étaient pourvu le car. Celui-ci s'ébranla à nouveau, se dirigeant vers sa prochaine destination.

fiche par century sex.

En route vers l'enfer
« groupe »

Encore une journée chargée en perspective. Le nouveau projet était une recherche de tous les instants et la totalité des journalistes avaient été mis à contribution. Il n'y avait plus une seconde pour penser. Le bruit incessants des locaux couvraient même jusqu'au bruit des véhicules au dehors. La salle de pause avait été déserté et seules traînaient sur les tables, fiches et autres feuilles concernant le projet. Les journées étaient bien longues. Il leur fallait se lever plus tôt et se coucher plus tard. Certaines nuits, le bâtiment de la BTV restait même grandement peuplé. Il y avait toujours quelqu'un pour travailler, à la lueur des projecteurs ou des lumières de bureaux. Iseult en avait plus qu'assez de cette ambiance électrique et surchargée. Elle voulait un peu de tranquillité. Chacun des membres de son équipe venaient perpétuellement lui montrer leur oeuvre et début de projet, son avis était primordial, cela l'énervait au plus haut point. Elle avait l'impression de chaperonner des enfants à longueur de temps. Leur conseillant quoi faire et leur recommandant de ne surtout pas se charger de ceci ou cela. Ce n'était pourtant pas son rôle de diriger totalement leur travail et de leur préciser quoi faire. Ils avaient leurs affectations et elle n'était là que pour conseiller et appuyer leur décision. Et aussi, en d'autres occasions, se prendre en pleine tête, se faire reprocher les erreurs de ses équipiers. Elle était un peu le bouc émissaire … peu glorieux mais réaliste. Enfin, elle n'allait tout de même pas se plaindre. Cette affectation lui plaisait grandement. Donner les consignes, elle adorait. Monter en grade et voir le regard des autres changer, aussi. Gagner deux fois plus … voilà quelque chose qui la comblait. Ce travail était à la hauteur de ses heures de travail assidu. Elle avait tout fait pour atteindre ce poste et même au delà. Quitte à viser haut, le siège de la BTV lui convenait entièrement. On lui avait appris à ne jamais renoncer à son ambition. Elle devait au contraire en tenir compte et l'utiliser à bon escient. Elle l'avait toujours fait. Le résultat de tout cela était là, dans la pièce même.
Son appartement, suffisamment grand pour accueillir la totalité des journalistes de la BTV paraissait des plus spacieux. Les lieux mélangeaient sophistication et simplicité. Deux contraires qui donnait l'impression d'un lieu plutôt calme mais sans chaleur. Que personne n'habite véritablement en ces lieux n'étonnerait même pas. Sa manie du rangement laissait une pièce blanche et vide. Seuls quelques bibelots, peu nombreux, permettait de deviner la présence bien vivante de la jeune femme. Un appartement gigantesque, blanc immaculé ; une vie axée au travail, personne à côtoyer le soir. Elle pouvait fortement apparaître asociale, obnubilée par le boulot. C'était vrai et faux à la fois. Elle voulait une vie. Elle n'en trouvait pas le courage. Elle voulait passer moins de temps à la chaîne. Elle ne pouvait pas renoncer à l'argent. Tout était programmé pour que sa vie se déroule toujours de la même façon. Elle ne voulait plus rien qui vienne troubler sa ligne de vie, parfaitement droite et sans aspérité.
Absorbée dans ses considérations, le bruit d'un message réceptionné la fit sursauter. Elle se saisit de l'appareil sur la table, devant elle et lut rapidement le nom de l'expéditeur : son père … Pestant contre cette interruption, la jeune femme ouvrit le message et le parcourut. Elle ne travaillerait pas aujourd'hui. Il lui annonçait juste cela. Elle n'était pas indispensable au siège de la BTV ce jour. Elle aurait pu se passer de la nouvelle. Qu'allait-elle faire de la journée ? Elle n'avait pas pensé à faire autre chose. Voilà où était l'ennui d'être la bonne fille à papa. Tous les privilèges, même ceux que l'on ne voulait pas. A trente ans, il lui arrivait encore de décider de sa vie et de sa tournure. Quelques instants de plus à penser sur le sujet et elle en viendrait à l'appeler pour lui donner de nombreux noms d'oiseaux. Peu encline à se mettre le paternel à dos, elle renonça à commenter ses actes. Elle pourrait bien aller se promener … Avec un peu de chance, la journée serait de nouveau chaude et elle pourrait flâner, sans pour autant débourser. Elle finirait même peut-être par faire un tour dans ce bon vieux bar. A ce souvenir, elle sourit un peu méchamment. La barmaid, ce qu'elle pouvait aimé la narguer et la faire monter sur ses grands chevaux.
Réalisant l'heure qui défilait, elle quitta son siège, nettoya la table qui conservait les traces de sa tasse et, saisissant son sac en bandoulière fétiche, sortit de chez elle. Iseult ne prenait pas le temps de se changer, elle aimait ses vêtements décontractés et même s'ils n'étaient pas idéaux pour aller travailler, ils convenaient tout à fait avec ses projets du jour. Avançant à grandes enjambés, elle rejoignit l'arrêt de bus. Elle ne voulait pas louper le transport. Même en jour de repos, elle se trouvait presser par le temps. Elle avait déjà le programme entier de sa journée en tête et ne comptait pas être dérangée par quiconque.
Un bus s'arrêta enfin à sa hauteur. Le considérant rapidement, elle monta finalement La brune n'avait pas vraiment l'habitude d'emprunter les transports mais aujourd'hui, voulant sans doute se démarquer des autres jours, elle voulait tenter la chose. De plus , la chaleur qui régnait depuis plusieurs jours ne la motivait pas à prendre le volant. Quelques instants plus tôt, elle avait sorti du sac, ses écouteurs, laissant le son d'une musique lente paraître à ses oreilles et fit peu attention aux alentours. Elle paya rapidement un billet, grimaçant un peu de devoir dépenser pour si peu et le composta avant de se diriger vers le fond du bus. Elle ne s'assit pas. Elle voulait être prête à sortir à tout instant. Elle ne voulait pas être bloquée sur son siège lorsque le bus serait comble. Elle aimait évoluer avec liberté et régularité. S'accrochant à une barre, elle se perdit dans la contemplation de son appareil, choisissant et préparant déjà les dix chansons suivantes. Il faisait des siennes, elle maugréa d'office :

ISEULT ▬ Tu vas fonctionner oui, matériel pourri !

Aussitôt après, elle releva le visage vers une personne, l'une de celle qu'elle avait légèrement bousculé à son passage ... il s'agissait de l'avocate ! Celle-là même qui s'occupait d'une affaire la concernant. Finalement, elle n'était plus sûre de vouloir attendre dix arrêts avant de descendre ... Elle continua à fixer la jeune femme, ne pipant mot.

**Jane Julia Wellington ne devait pas travailler ce jour-là. Bien qu’à la base, l’enquête sur l’étrange mort de la Marina avait avancée, elle avait tout de même choisis de profiter de son congé. Sa présence au poste de police n’aiderait sans doute pas plus que cela les troupes qui étaient déjà bien nombreuse sur l’affaire. JJ avait ainsi appelé Leslee au magasin qui comme à ses habitudes étaient installés dans la petite pâtisserie à préparer des encas pour garnir la vitrine. Elle lui avait proposée de sortir, situation qui semblait plutôt complexe pour la rouquine qui n’avait toujours pas trouvé un employé à la taille de son café. Ce qui l’amena à l’envier de l’accompagner, si ce n’était pas cette après-midi, peut-être en soirée, mais Leslee décida de demander à la gardienne de sa fille de tenir la boutique quelques heures le temps qu’elle aille faire les courses. Il était vrai que la lieutenant n’était pas la plus grande fan du magasinage, mais pour accompagner Madison, ce serait avec grand plaisir. Elle conclut l’appel, enfila une chemise bleu, une paire de jeans trois-quarts et choisit d’attacher ses cheveux en queue de cheval. La journée était réellement chaude et elle voulait se trouver à l’aise en marchant. Julia savait très bien qu’à l’intérieur des centres commerciaux, il y avait de puissantes airs climatisées, mais le temps de s’y rendre, elle pourrait facilement mourir sous cette chaleur de mars. Arrivée au Cup&Cake, elle ne put s’empêcher de commander un café glacé, chose qui fut choisis également par son amie. Lorsque Lili, la fille de deux ans de Leslee fut prête, elles purent alors prendre chemin jusqu’à la prochaine arrêt de bus qui se trouvait seulement à deux minutes de marche de là. En fait, Wellington était complètement entichée de la belle rouquine, elle souhaitait aller plus loin dans leur relation et cela, elle ne le cachait à personne, Leslee était au courant et se voyait constamment charmer par la brunette. Peut-être qu’elle aurait pu être choquée par ce comportement, surtout que Les ne semblait pas lesbienne au départ, mais elle embarquait à chaque coup dans son jeu, ce qui plaisait beaucoup à la policière. Après une petite marche, elles attendirent quelques minutes à l’arrêt lorsque le transport se gara directement devant eux. Jane afficha un sourire et entra dans l’autobus par la porte arrière et prit la place du fond, elle laissa la chance à Leslee de choisir sa place et prit celle d’à coté, souriant à l’enfant qu’elle avait toujours dans ses bras. C’est alors qu’elle remarqua qu’elle connaissait bien des gens sur ce circuit. C’était un des risques lorsqu’on vivait à Detroit depuis toujours sans compter qu’elle adorait parcourir les fêtes et qu’elle était dans la police. Il y avait Maddison, sa bonne amie et propriétaire du Shooters, Hesther, une amie qu’elle voyait de temps en temps, femme qu’elle avait essayé de charmer à son arrivée en ville et pour finir, son regard se posa sur Braendan, celui-ci, elle l’avait croisé il y avait quelques jours à la station-service, s’était gravement emporté en sa compagnie. Elle serra les dents et fronça les sourcils, se pencha vers la rousse et chuchota.**

« Urf... Regarde celui-là, en avant, c’est lui le p’tit con qui m’a envoyé promené à la station service l’autre jour... »

Quitter la boutique un avant-midi? Pas de problème direz-vous? Simplement pour une rouquine qui n’avait toujours pas trouvée la perle rare pour quelques heures de remplacement, ce l’était moins. La rousse passait ses journées toutes entière au Cup&Cake depuis plus de 6 mois maintenant et franchement, bien qu’elle adorait son métier, cela commençait à peser lourd.

Son mal de crâne commençait peu à peu à s’estomper, alors qu’elle n’accumulait toujours pas de sommeil depuis son retour de cette sortie en boîte… sincèrement elle ne se souvenait pas de grand-chose, seulement elle avait cette sensation que quelque chose de fort c’était produit et JJ ne semblait pas vouloir lui dire ou insinuer quoi que ce soit, ce qui était…assez emmerdant.

L’heure du dîner tirait maintenant à sa fin, laissant la boutique aux teintes roses se vider peu à peu sous un soleil brûlant cognant contre la grande baie-vitrée lorsque Jane appela hasardement. Less n’avait plus tellement la tête à bosser avec cette chaleur et les fours et franchement elle avait réellement besoin de faire quelques courses de dernière minutes, tant qu’à attendre elle accepta l’invitation de la brunette, prépara la mini-rousse puis indiqua à sa gardienne, qui avait déjà vue pas mal de chose avec le temps, comment fonctionnaient la plus part des machines, dont la caisse. Ce n’est qu’ensuite que les trois têtes partirent enfin, sous cette lumière écrasante de l’après-midi pour se diriger vers l’arrêt de bus le plus près.

Une fois l’engin bleu arrivé, la rouquine attrapa sa fillette puis de sa main gauche fit sonner sa carte magnétique avant d’enfin suivre sa compagne vers l’arrière. En chemin elle remarqua quelques personnes dont cette journaliste qu’elle avait pratiquement envoyé valser lors d’une soirée où tout n’allait pas pour le mieux…remarqua aussi cette connasse du fameux Starbucks…comme elle adorait se remémorer ce fameux moment où elle lui lançait un café à la figure… nostalgique, elle lui montra son gobelet de liquide froid pour ensuite prendre place, gardant sur son nez ses grosses lunette de soleil, alors que Jane s’ouvrait déjà la trappe.
Sans réel conviction, elle n’émit qu’un simple haussement de sourcils, franchement elle trouvait ça marrant qu’un type en son genre se soit amusé à énerver un flic…en fait elle aurait fait exactement la même chose à sa place!

Topic de groupe

« En route pour l'enfer »

Etouffante. Voila comment était la journée. La météo avait annoncé de la chaleur, mais la s'en était presque insupportable. Elizabeth s'était habillé en conséquence, un short en jean et un débardeur, et elle avait même ramassé ses cheveux en queue de cheval. Cela ne l’empêchait pas d'avoir bien chaud. Toute la matinée, les clients n'avaient aspiré qu'à boire des boissons fraîches, s'installant sur la terrasse du Starbucks. Elle avait bien eu envie de faire pareil, mais son supérieur était aux aguets, et ne permettait pas que les employés occupent une place en terrasse alors qu'un client pourrait l'occuper. Elle avait donc passé toutes ses pauses derrière le café. Elle avait quand même réussi à avoir son après midi de libre en cette belle journée. Elle avait décidé de profiter du soleil pour aller bouquiner dans un parc. A l'ombre des arbres elle aurait été bien. Il lui fallait donc prendre le bus, même si cela ne lui plaisait guère. Avec cette chaleur, et si le bus était bondé, elle suerait encore plus... Mais elle n'avait pas le choix, n'ayant pas de voiture pour le moment...
C'est ainsi qu'Eli monta dans le premier bus susceptible de l'emmener à destination. Elle trouva une place près d'une fenêtre. La musique dans ses oreilles, le mouvement du bus qui la berçait, et le paysage de la ville qui défilait, la blonde ne fut pas longue à laisser son esprit vagabonder quelque peu. Elle ne faisait alors plus attention aux autres personnes dans le bus, perdue dans ses pensées...

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Pourquoi Anastasia avait-il mis un tailleur complet ce jour-là ? Elle se posait encore la question en attendant le bus. La boîte l'avait envoyé rencontré un riche client hors du centre-ville pour une affaire de stupéfiant. L'affaire allait être simple, surtout que le client avait un réseau de connaissances dans la justice non négligeable. Ana se demandait même pourquoi on avait fait appel à elle. Peut-être parce que le client en question était un immigré russe et la Russie, ça la connaissait. Elle attachait ses cheveux pour la soulager un peu de la chaleur ambiante quand le bus s'arrêta à sa portée. Elle monta à l'intérieur, paya son trajet et au moment où elle allait regarder autour d'elle, son téléphone bippa. Un sms. Elle prit son portable et s'assit à la première place de libre qu'elle vit tout en lisant son message. Sa mère adoptive voulait avoir de ses nouvelles. C'était si mignon de sa part. Mais Anastasia trouvait qu'elle s'inquiétait beaucoup trop depuis qu'elle avait repris son nom original russe. La jeune femme répondit à son message pendant que le bus repartait. Elle n'était pas contre les transports en commun, elle trouvait ça plutôt pratique en fait dans des villes comme détroit. Et puis elle connaissait les trajets par coeur à présent. Elle s'installa confortablement enfin dans son siège et ferma les yeux en soupirant, se laissant bercer par les mouvements du bus.

Le journée était chaude, les températures étaient bien en hausse ces derniers temps. C’était fort agréable! Après ses classes, Aileen pouvait emmener sa fille au parc si elle n’avait pas beaucoup de travail à préparer ou de devoirs à noter. Aussi, la condition pour cela était la parfaite attention de Lexie et un comportement exemplaire à l’école. La petite était très douée, intelligente et sérieuse, donc les règles de sa mère étaient toujours respectées. En cette journée pédagogique, l’école primaire était fermée. Aileen ne pouvait prévoir quelque chose si ce n’était une sortie avec son enfant. Cette dernière fut assez énervée, joyeuse, excitée, très tôt le matin, car elle se rappelait qu’Aileen avait promis de l’emmener dans un « endroit surprise ». Pour moins polluer la planète, Duncan avait prévu de prendre le bus. Elle détestait les transports en commun, mais pas sa fille… . Dernièrement, Aileen avait vu un ami se suicider en sautant sur les rails du métro pour se faire écraser. La rousse n’acceptait toujours pas la mort de Jason, elle était dans le déni. Il avait trop de soucis, et il n’avait pas su faire avec. Pourquoi avait-il choisi ses retrouvailles avec un proche pour mettre fin à ses jours? La police tentait toujours de comprendre la vérité. Aileen n’essayait pas de repenser à cela, c’était dans un coin de sa tête. Pendant ce temps, elle devait avancer pour sa fille et oublier l’événement traumatisant qu’elle avait observé… .

Présentement, Lexie et sa génitrice allait rater le bus. Duncan avait préparé les sacs à la dernière minute à l’abris des regards de sa fille pour qu’elle ne comprenne pas où elles se dirigeraient. Bouteille d’eau en main pour la petite, et sacs à l’épaule pour la maman: elles pouvaient y aller. Elles durent courir vers la fin pour pas que le bus parte sans elles. Dans la précipitation, Aileen ne fixa pas les gens dans le bus, bien qu’il y avait des têtes connues. Elle s’assit à côté d’un jeune homme qui semblait concentré dans la musique que le véhicule bleu passait. La femme posa les sacs entre ses pieds pour les tenir. Elle sortit de l’argent pour payer le bus. Lexie alla le faire car elle aimait cela: discuter avec autrui, elle était très ouverte pour une gamine de dix ans. Elle revint assez vite sur les genoux de Aileen. Au passage, elle avait reconnu Maddison qu’elle avait salué. Elle n’en dit pas un mots à sa mère. Elle tentait juste de l'embêter pour savoir la destination finale!

**Le trajet avait permis à divers passagers d’entrer et de sortir du bus 319, mais pour l’équipe qui avait pris d’assaut le moyen de transport, ce n’était plus le temps pour faire du bénévolat. Ils devaient débuter la partie une bonne fois pour toute. Évidemment, le chauffeur de l’autobus n’en n’était certainement pas réellement un. Il faisait partie des quatre autres qui désiraient mettre leur plan en action. Ce matin, ils avaient attaqué le pauvre chauffeur et l’avait enfermé dans le coffre arrière d’une voiture volée stationnée tout près du lieu de départ du transport 319. Enfin, le chauffeur tourna le volant et prit une direction contraire, se dirigeant vers la sortie de la ville. Ce n’était sans doute pas une situation que les passagers remarqueraient toute suite de toute manière, donc ils pouvaient facilement rouler encore quelques minutes avant de devoir dévoiler leurs jeux.**

Maddison était dans ce bus depuis déjà plusieurs minutes. Elle regardait son téléphone portable pour éviter de s’ennuyer trop longtemps et de penser au manque de drogue qui commençait à survenir. La belle était accro à ses substances maintenant et à vrai dire passer un long moment sans devenait insupportable. Ses mains tremblaient quelques peu. C’était mauvais signe. Maddie releva la tête pour voir qui montait à chaque arrêts dans ce fameux bus. Elle vit pas mal de têtes connues. Hesther qui avait été son avocate lors du procès contre ce chauffard qui avait renversé le fils de la barmaid. Cette femme était jeune avocate à l’époque et celle commençait à faire ses preuves. Mad s’y était attachée à force. Elle s’était confessée à cette brunette bien sympathique et ça avait été dur. Hesther avait été présente à un moment très pénible de la vie de Maddison. Et Iseult suivit. Mad détestait cette petite arrogante alors quand elle aperçue son visage , elle lui fit un regard des plus noirs. Limite, elle se serait levée pour lui dire de dégager de ce bus car elle n’aimait pas être dans le même endroit que cette dernière mais elle la laissa tranquille et l’attaqua juste du regard. Quand Jane monta, son amie lui dit un bonjour tout enjouée. La lieutenant au caractère bien trempée n’était pas seule. Elle était avec une jeune femme. Mais c’était Leslee ! Encore une personne que la brunette détestait à un haut point. Maddie espérait que ça ne soit pas elle cette rouquine qui plaisait tant à Jane … car là elle serait bien mal. Elle ne pourrait l’encourager avec sincérité. Ensuite, Elizabeth faisait son apparition. Cette fille chantait parfois au bar. Elle était très cool. Aileen était arrivé en retardataire avec sa petite fille. La belle n’avait pas manqué de dire bonjour à sa « copine » comme elle aimait la surnommer. Maddison aurait aimé plus converser avec la grande rousse mais comme elle était en retard elle s’était assise en 4ème vitesse, là où il y avait de la place. Elle était à côté d'un beau garçon de plus. Tant pis ça serait pour plus tard. En plus, Aileen savait le secret de la barmaid ce qui la mettait bien mal à l’aise. Voilà tout le beau monde qu’elle connaissait. Sinon, il y avait bien d’autres personnes qui montaient dans le bus. La trajectoire changea soudain, Mad le remarqua en regardant par la fenêtre, comme elle connaissait le chemin mais ne se posa aucune questions. Elle pensa que c'était voulu ou juste une déviation.

Less prenait donc place, assoyant sa mini-rousse sur ses genoux, tenant de l’autre main son café glacé, jetant quelques coups d’œil par la fenêtre alors que le lieutenant de police s’amusait à regarder d’air assez comique l’homme qui l’avait provoqué. Madison ne broncha pas, continuant à écouter ce qu’elle avait à dire, ne remarquant pas même les gens qui prenaient place dans le fameux autobus bleu. Elle leva cependant la tête lorsqu’une autre tête rousse se pointa, rapidement elle reconnue ces deux têtes qu’elle connaissait plutôt bien. Aileen était une copine de la boutique en plus d’être une maman solitaire, tout comme Leslee. En fait, elles s’étaient connue grâce à cela; deux mères monoparental, ne venant pas du coin…enfin bref, toutes les deux se cachaient quelque chose c’était inévitable, simplement elles étaient de bonnes copines et Madison ne voulait en rien mettre un terme à cette relation sympathique. La rousse se contenta donc de sourire à pleine dents à la blondinette qui l’accompagnait et qui prenait un malin plaisir à aller voir d’autres gens pour discuter, puis envoya un petit signe de main à la mère qui prenait la première place libre suite à un retard presque fatal. Sea reporta ses yeux émeraude sur la rue qui défilait à grande vitesse, ne remarquant pas que l’autobus dans lequel elles étaient déviait dangereusement de la trajectoire prévue. Dit donc...c'est pas par là le centre commercial? Questionna ensuite la rouquine qui fronça les sourcils, incertaine et surtout désorientée...franchement elle n'avait aucun sens de l'orientation. On s'est pas trompée de bus j'espère...

Les mouvements du bus la bercèrent, durant un temps seulement. Les yeux mi-clos, sa tête dodelinait en rythme avec les soubresauts de l'auto-car. Les pensées qui virevoltaient dans sa tête furent bien vite interrompues par une légère sonnerie, un tintement presque inaudible, le rappel de la réalité. Son téléphone portable, venait de la tirer de ses songes. Elle l'extirpa de son sac à main. Un message apparu alors à l'écran. La secrétaire de M. Blomqvist confirmait le rendez-vous de cet après-midi. Encore heureux, il ne manquerait plus qu'elle se déplace pour rien sous cette chaleur écrasante. Elle releva alors la tête et observa les passagers. Son regard se posa sur une de ses clientes du moment, Iseult, une véritable pimbêche, persuadée d'avoir toujours raison. Hesther fit semblant de ne pas la remarquer. Tournant légèrement la tête sur la gauche, elle pu apercevoir une de ses collègues, elle se dirigea alors vers elle, tout en se tenant afin de ne pas se retrouver le nez au sol. Tout en marchant, elle jeta un rapide coup d’œil par la vitre du véhicule, le paysage défilait à une allure modérée sous ses yeux, n'étant pas une adepte des transports en communs, elle ne remarqua même pas que l'itinéraire emprunté habituellement venait d'être modifié.
La jeune avocate arriva au niveau d'Anastasia. Celle-ci avait le nez rivé à son téléphone, alors elle lui tapota gentiment sur l'épaule pour ne pas l'effrayer. D'un ton enjoué elle s'adressa à elle.

« Re bonjour... tu es de sortie toi aussi à ce que je vois. Tu es sur quel dossier ? Ça te tentes qu'on aille boire un verre ce soir ? Je sens que je vais en avoir besoin, après mon rendez-vous avec ce client made in Ikea. »

Elle leva les yeux au ciel, le moins que l'on puisse dire, c'est que cela ne l'enchantait pas du tout de devoir rencontrer ce client, « chez lui ». Pour couronner le tout, l'affaire n'était pas des plus passionnantes, mais il fallait parfois faire avec. Machinalement elle tourna une fois de plus la tête. Ses yeux se posèrent sur Maddison, une ancienne cliente, devenue une amie. Elle lui adressa un signe de la main. A bien y regarder, la plupart des passagers étaient des visages connus, Jane, Elizabeth... Braeden. Celui-ci était en compagnie d'Aileen, elle n'osa pas le déranger. Elle reporta alors son attention sur Anastasia, avant de chercher frénétiquement, d'un geste de la main l'une de ses bouteilles d'eau, tombée au fond de se son sac. Quelle chaleur étouffante !

**Jane Julia Wellington semblait plutôt énervée de revoir cet home qui l’avait complètement envoyé promené avant de s’affaisser subitement à la station-service, quelques jours plus tôt. La belle brunette n’avait certainement pas retenue ses dires à l’égard de l’homme qui ne semblait pas comprendre que le coup de fusil qu’elle lui avait porté au visage n’était qu’un accident et qu’à la base, suite à l’impact, elle s’était excusée, situation qui n’était pas toujours facile pour la brunette rebelle. Elle le dévisagea ainsi sans dire un mot et prit place à l’arrière du bus en regardant Leslee avec un sourire qui revint rapidement. Elle usa de ses doigts pour faire rire Lili, ce qui était un miracle, vu qu’à l’habitude, la petite fille semblait intimidée par sa présence, à croire que JJ n’avait vraiment pas le tour avec les enfants. Elle les aimait, c’était un fait, mais de devoir s’en occuper, elle ne savait pas si elle pourrait. Dès qu’elle se trouvait seule en compagnie d’un d’entre eux, la situation changeait toujours bien vite, créant parfois des pleurs ou même des cris chez les enfants. Elle essayait de bien se comporter et de se faire aimer par Lili, après tout, si elle sortait avec sa mère dans un avenir proche, ce serait un bon point à mettre de son côté. Wellington se trouvait perdue dans ses pensées un moment, observant le sol furtivement jusqu’à ce que Leslee s’escalama. Jane était une habituée des transports en commun, bien qu’elle possède une voiture, elle savait très bien que ce pouvait être plus facile dans certains cas. Le trafic était très présent à Detroit et on pouvait rester coincé dans un bouchon durant un laps de temps très prolongée, ce qui l’amenait à user de ces services à peu de frais. Elle tourna les yeux de droit à gauche durant quelques secondes, voyant bien que ce n’était pas le même endroit où ils devaient aller. Elle mordilla sa lèvre instinctivement et dit.**

« Hum.. c’est vrai, le centre est dans l’autre sens, peut-être que c’est un détour… m’enfin, sans doute rien de bien grave… détends toi cupcake ! »

**Elle lui fit un sourire, rit un peu et posa sa main sur celle de la rousse. Jane s’écrasa ensuite dans son siège, sentant la sueur perlée sur son visage. Il faisait encore plus chaud dans ce bus qu’à l’extérieur. Comment une canicule aussi forte avait pu s’installer à Detroit en Mars, c’était presque impensable.**

Leslee haussa les épaules, elle s’énervait probablement pour rien, elle n’était pas très habituer de sortir en bus, elle marchait la plupart du temps, jusqu’au centre commerciale et la plus part du temps où elle s’y rendait il faisait sombre…elle n’était peut-être pas habitué à ce même trajet lors de la lumière du jour… ce devait probablement être un détour pour un nouvel arrêt, rien de bien important…simplement cela faisait plusieurs minutes et aucun arrêt de bus n’avait été repéré… la rousse avala une gorgée de son café glacé, se disant qu’il faisait atrocement chaud dans cette autobus assez remplie, une chance que le centre d’achats n’était pas trop loin!

T’es sûr qu’on est dans l’bon bus Jane? Franchement y’a un moment qu’on serait arrivé, non? D’accord, là Less commençait à sérieusement se poser des questions…elle savait pertinemment que la bâtisse où qu’elles prévoyaient se rendre n’était pas du tout dans cette direction…sans parler des maisons et autres trucs qui commençaient à se faire rares aux abords de la rue que l’autobus traversait à une vitesse qui semblait s’être amplifiée. Sourcils froncés, elle plongea sa main libre dans les cheveux de Lili qui ne semblait rien remarquer.

- J’espère qu’on ne vous dérange pas, je suis désolée pour l’encombrement et le bruit que ma fille et moi causons.

Aileen s’adressait à Braeden L. Wilde, Duncan s’était assise à côté de lui dans la précipitation. La rousse lui offrit son plus beau sourire. La femme était chargée de sacs. Sa surprise pour Lexie était une sortie à la piscine comme il faisait beau et que la gamine raffolait de cela. Aileen ne lâcha pas le morceau même si sa fille n’arrêtait pas de réclamer la surprise et de tenter de deviner. La mère de famille remarqua que le trajet que le bus bleu effectuait était bien différent de d’habitude. La rouquine pensa immédiatement à une déviation mais elle préféra s’assurer de la véracité de cette pensée auprès de Braeden:

- C’est normal que le bus prenne une autre trajectoire? Ils avaient prévu une déviation ou non? La belle était un peu inquiète mais rien de bien méchant. Lexie devenait de plus en plus impatiente donc la situation était légèrement catastrophique.

En route vers l'enfer ft tout ce joyeux petit monde

Le brun avait bien sentit un regard sur lui dans le bus. En tournant la tête il avait vu la jeune blonde qui l'avait agressé à la station service, sans raison, alors qu'il avait réagit totalement normalement. Et elle osait le dévisager dans le bus. Elle semblait accompagner d'une rousse et d'une enfant. Le petit groupe s'étaient mis bien plus loin, et Braeden était sur qu'il était une des raison de cet éloignement. Plus tôt était monté Hesther, l’écervelé qui avait bousillé ça guitare. Peu après elle, Elizabeth était monté. Braeden la connaissait un peu, l'aillant rencontré à la boutique un jour ou il faisait horriblement chaud, comme celui ci d'ailleurs. Et cette putain de fenêtre qui n'ouvrait pas, placé de toute façon trop haute pour le rafraîchir. Il stoppa son combat, et soupira. Il faisait trop chaud pour se dépenser inutilement. Aussi il continua à regarder le paysage, un peu perdu dans cette ville tant changé depuis son départ.

Apres quelques autres arrêts, une jeune femme brune/rousse plutôt jolie s'assit à ses cotés, et déposa sa fille sur ses genoux. Celle ci commença à dévisager Braeden, semblant un peu curieuse. Le brun lui sourit distraitement. La mère sembla le voir puisqu'elle se mit à parler. "J’espère qu’on ne vous dérange pas, je suis désolée pour l’encombrement et le bruit que ma fille et moi causons." "Oh non ne vous inquiétez pas, vous me dérangez pas". Il lui sourit, comme pour ponctuer sa phrase, et se remit à regarder le paysage. Ses yeux rivés sur la glace, il écoutait la discussion des deux filles à ses cotés. La petite voulait savoir où elles allaient, la grande refusait de dévoiler le secret. L'étrange était tendre. "mignon" même.

La route continua, puis le bus tourna, se dirigeant vers l’extrémité de la ville. Braeden ne s'en inquiéta pas, il ne connaissait pas le trajet. Jusqu'à ce que la jeune femme se remette à lui parler. "C’est normal que le bus prenne une autre trajectoire? Ils avaient prévu une déviation ou non? " Il était vrai qu'il n'avait pas remarqué se détour sur e plan. Il haussa les épaules. "Je n'ai pas vu de travaux pourtant.." La petite fille sur les genoux commençait à s'impatienter et gigotait pas mal, mais le brun ne s'en formalisa pas. Il était bien trop occuper à réfléchir. "Mais par où passe ce fichu bus..."

**Au depart, Jane ne prit pas vraiment conscience du changement de trajectoire, elle crut que c’était quelque chose d’habituelle, après tout, il était courant de voir des bus prendre des chemins différents lorsque le trajet restait le même, ce qui permettait de sauver un peu d’attente, surtout lorsque le trafic se mêlait à tout cela. La lieutenant avait calmé un peu sa copine, elle regardait autour d’elle, voyant que Leslee recommença à se poser des questions. Elle essayait de connaître l’endroit où ils étaient, ce qui n’était pas du tout familier pour la jeune Wellington qui pourtant, vivant à Detroit depuis sa naissance. Elle serra les lèvres en essayant de reconnaître un endroit.**

« C’est vrai… c’est bizarre, je pense que je vais aller voir ce qui se passe avec le chauffeur… »

**Dit la femme en arquant un sourcil de questionnement. Elle se leva et c’est à ce moment qu’elle constata qu’ils n’étaient plus du tout dans le même secteur. Ils avaient quitté Railway’s Place et allait vers la sortie de la ville. Elle se pencha, s’agrippant vers un rempart et regarda vers l’extérieur par l’une des fenêtres.**

« Putain de merde.. on est plus dans le bon coin du tout, on s’en va vers la sortie de la ville, c’est quoi ce bordel ? »

**Elle regarda vers l’avant, s’interrogeant réellement. Jane marcha jusqu’à l’avant, passant entres divers passagers, en raison du détournement, personnes n’avaient quittés le transport en commun, ce qui rendait le bus beaucoup plus plein qu’à la normale. Elle toucha l’épaule du chauffeur et dit.**

« Hum… monsieur, c’est moi où nous n’allons pas du tout dans le bon coin, parce que le centre commercial, c’est vers le sud… »

L’autobus de transport 319 continuait à rouler, ne tenant tout simplement pas compte des arrêts prévus du bus. Le chauffeur prit la direction inverse à son arrêt finale, il roulait depuis plusieurs minutes, sortant même de la zone très industrialisée de Detroit. Après quelques temps, les passagers se sont mis à parler et à s’inquiéter. L’homme ne réagissait pas, il attendit qu’une femme se lève et lui demande directement où ils allaient. Le conducteur se mit à rire, il leva les yeux vers son miroir et regarda la brune dans le rétroviseur et dit.
CHAUFFEUR : Vous avez raison ma mignonne.. nous avons décidé de faire un petit détour, restez calme, ce n’est rien d’alarmant !

Aussitôt qu’il eut terminé de parler, quatre hommes se levèrent d’un coup. Un était situé à coté de Jane, un autre au milieu et les deux autres vers le fond. Quelque chose de froid toucha le front de Wellington et le propriétaire de l’arme dit.

RAVISSEUR #1 : Je te demanderais de reprendre ta place… et ça va de soi pour tous !
RAVISSEUR #2 : Oui, nous demandons de la coopération de la part de vous tous, nous n’avons pas réellement envie d’user de violence.

Dès que le criminel assit à l’arrière se prononça, tout le monde fut terrifié. Il tira aussitôt un coup dans la tête d’un homme assis à côté de lui, une grande projection de sang coula le long e la vitrine, mais aussi sur le visage de trois autres passagers à proximité. La panique s’installait rapidement dans l’autobus 319.

Le jeune homme à côté de Aileen Duncan affirma que le bruit et l’encombrement ne le dérangeaient aucunement. La rousse lui adressa un sourire. Il avait du courage: supporter une petite de dix ans, extrêmement agitée, et la mère de cette dernière qui la laissait faire et qui lançait des « tu verras bien! » toutes les cinq secondes. Au bout d’un moment, quand la femme vit la trajectoire changeait et qu’elle comprit que le doute planait quant à cette initiative du conducteur: elle avoua la destination prévue à sa fille en lâchant un: « pourvu qu’on pourra rejoindre la piscine… ». Ces mots étaient légers et pourtant. Tout le monde était loin de la vérité. Des gens se dissimulaient dans le bus 319. Quand Jane Wellington, un lieutenant, se leva pour demander au chauffeur ses intentions. Le jeu changea. les ravisseurs établissaient leurs règles. Ils ne voulaient de mal à personne. Pourquoi descendirent-ils un innocent alors? A ce moment, tout le monde était tourné vers cet homme qui braquait une arme. Ils assistèrent tous au meurtre. Aileen avait caché les yeux de sa fille à temps, au moment où le type avait sorti son arme. Mais le sang et le bruit de la balle sortant du revolver et venant se loger dans le crâne (la détonation en somme) de l'inconnu n'étaient pas effaçables pour le coup.... . Les visages se crispèrent. Qu'allait-il advenir du bus 319?

Le bus n’allait vraiment pas dans la bonne direction. Là, Maddie commençait à réellement s'inquiéter. Elle avait confiance au départ mais maintenant ce n’était plus la cas. Jane aussi n’était pas très à l’aise et elle alla directement se renseigner auprès du chauffeur sur le pourquoi de cette déviation. Apparemment, il ne lui donnait pas une réponse concluante. Mad entendait tout car elle était à l’avant de ce maudit bus. Il ne faisait que la rassurer mais c’était léger … Le lieutenant gardait son sang froid. La barmaid la connaissait et elle savait qu’à un moment ou à un autre elle péterait un câble. Elle ne serait bien sur pas la seule.
La brune n’en eut pas le temps car à peine la tirade du chauffeur finie, quatre hommes se levèrent et vinrent donner du spectacle. Y en avait un qui était bien menaçant et qui ordonna à Wellington de retourner d’où elle venait. Ils étaient armés. Mad fit profil bas et ne dit rien. Elle regardait son téléphone pour faire comme ci elle n’avait rien remarqué. Un coup de feu retentit, Wight sursauta et son téléphone vola à l’avant du bus, près du chauffeur. Elle ne savait plus trop quoi faire. Le récupérer ou pas ? Valait mieux pas, ça serait trop dangereux Maddison fit comme ci de rien était pour ne pas qu’on l’interpelle.

La jeune avocate était en pleine discussion avec l'une de ses collègues, Anastasia, travaillant elle aussi pour le cabinet Murphy & Thorthon. Cette dernière devait elle aussi se rendre chez un client. Procédé un peu étrange à bien y penser. Les clients riches, quel fléau, des gens se pensant au dessus des lois, au dessus de tout, mais surtout se croyant tout permis... Comme cette très chère Iseult par exemple, qui se situait maintenant dans son dos.
Alors qu'elle relevait la tête et qu'elle fixait son regard sur la vitre du bus, voyant ainsi le paysage défilé sous ses yeux, elle pu se rendre compte que quelque chose clochait. Oui, mais quoi ? Railway Place... ce n'était pas du tout l'endroit où elle voulait se rendre. S'était-elle trompé de bus ? Que se passait-il ?
Un murmure monta alors, visiblement elle n'était pas la seule à se poser la même question, ce qui n'était pas franchement pour la rassurer.
Où est-ce que ce foutu bus les emmenaient tous ? A y regarder de plus près, il n'avait pas marqué d'arrêt depuis un certain temps. Vraiment louche. Le conducteur était-il ivre ? Au moment où elle s'emparait de son téléphone portable afin de prévenir la secrétaire de M. Blomqvist, elle aperçu du coin de l’œil que son amie de longue date, Jane, se dirigeait vers l'avant du bus. Affairé à envoyer son message, elle ne vit alors pas ce qui se tramait. Une voix s'éleva, demandant la coopération de tout le monde. Mais qu'est-ce que c'était que cette sinistre mascarade ?
La détonation lui fit lâcher son portable en même temps qu'un cri d'effroi franchissait la barrière de ses lèvres. C'était la panique complète dans le bus. Que faire ? Un homme venait d'être abattu de sang froid, alors qu'il avait été clairement défini qu'ils ne voulaient pas user de violence. Ils étaient vraisemblablement prêts à tout. A part garder son calme, rien n'était vraiment envisageable. Du pied elle poussa son téléphone portable, tentant ainsi de le ramener le plus possible vers elle. Qu'allait-il advenir des passagers ? Où allaient-ils ? Vision horrifique et sanguinolente de ce pauvre homme n'ayant rien demandé, le crâne percé d'une balle. Une angoisse sourde s'installa au creux des tripes de l'avocate.

La trajectoire déviait réellement et Jane commençait enfin à s’en rendre compte. Évidemment Leslee n’était pas le genre de femme à craindre, cependant à ce moment précis, avec sa fille sur ses genoux, elle n’était plus certaine de rien du tout…ils commençaient à sacrément s’éloigner du chemin habituel, sans parler du centre commercial, terminus de cet autobus, qui était totalement à l’opposé de ce trajet… Madison fit un mince sourire à sa compagne qui s’avança vers le chauffeur pour ainsi se mettre à son niveau et lui demander si tout allait pour le mieux…malheureusement quelque chose de totalement choquant se produisit. Quatre hommes se levèrent synchroniquement, l’un posant son pistolet automatique sur la tête de la lieutenant. Évidemment en cette journée plus qu’étouffante, JJ n’était pas en service, elle ne portait pas d’uniforme et puis Less doutait qu’elle ait son attirail pour les sortir de là…au même moment l’on entendit une détonation suivit d’un cri persan. Le sang de la rouquine se glaça, pourvu que Lili n’est pas vue ce qui venait de se produire ; Paniquée, elle planqua ses deux mains sur les oreilles de cette dernière qui se laissa étonnamment faire, échappant instantanément son gobelet de café glacé. Putain, putain, putain…oh lalala évidemment c’était le stress qui montait en elle qui lui faisait parler de la sorte, elle ne s’aurait se la fermer tant et aussi longtemps qu’elle ne se sentirait pas en sécurité, chose qui n’arriverait probablement pas dans les prochaines minutes… et il y avait cette jeune fillette, la fille d’Aileen qui avait tout entendu…Lesles se mordilla les lèvres, attendant impatiemment que JJ refasse surface à ses côtés alors que les autres hommes les fixaient tous du regard.

**Lorsque Jane J. Wellington sentit une arme froide toucher le coté de sa tête, elle sursauta de surprise, mais sentit son cœur battre à une vitesse folle. Elle était lieutenant de police et savait très bien ce que cette histoire se tramait, elle connaissait également la fin de la plupart de ses drames. La brune n’était pas en service aujourd’hui, elle n’avait ainsi une arme sur elle. Elle devait simplement faire quelques achats avec Leslee et sa petite fille de deux ans Lili. JJ ne savait pas comment réagir, elle avait souvent participé à des séminaires sur son genre de situation, mais de le vivre aussi subitement, c’était plus lourd qu’un jeu de rôle. Elle allait devoir agir convenablement et instinctivement. La brune leva aussitôt les mains dans les airs, usant même d’un sourire niais. Elle regardait autour d’elle et fixa surtout Leslee au fond du bus, tout le monde était en grande panique et ce n’était pas seulement un assaillant, mais cinq en comptant le chauffeur. Jane n’en croyait pas ses yeux, le bus roulait toujours et on ne voyait même plus les résidences, ils allaient vers le quai si elle pouvait se fier à ses connaissances. Elle dit alors.**

« Ça va, je vais jusqu’à mon siège… »

**Elle se dirigea rapidement jusque-là, ne sachant pas du tout comment s’y prendre, ils étaient beaucoup et prenait trop facilement en otage tout le bus. Lorsqu’un coup partit, un homme se fit tuer devant tout le monde, il y avait du sang partout, dont sur quelques passagers qui prirent la scène avec dégout. Jane ne pouvait pas laisser ses gens les tuer les uns après les autres. Elle regarda le tireur du fond et dit.**

« Putain, mais vous nous voulez quoi ? Laissez au moins sortir les enfants… »