NOM COMPLET: Peter Altaïr Marston AGE : 21 ans EMPLOI : Etudiant en littérature, accessoirement, perceur amateur. SITUATION AMOUREUSE : Célibataire ORIENTATION SEXUELLE : Incertain GROUPE : We are family
MON HISTOIRE
« Je ne sais pas pourquoi je me mets à tenir un journal aussi subitement, mais le psy m'a dit que ça m'aiderait à comprendre mes décisions et mieux encaisser les évènements de mon existence. Je n'ai jamais voulu consulter un psy, c'est mon père qui m'a forcé, sous prétexte que j'ai subi trop de chocs ces dernières années, alors je le fais pour lui. Je ne sais pas par où commencer, je ne veux pas me mettre à raconter toute ma vie, parce qu'il n'y a rien d'intéressant à dire. Je sais juste que mon psy va lire ce journal en entier, alors je n'ai pas le choix. D'ailleurs, si vous lisez ces lignes, Docteur Sanchez, je suis désolé d'être aussi hésitant. Je ne vous ai jamais parlé de mon enfance et de mon adolescence, vous ne connaissez rien de tout ce que j'ai pu traverser, alors je vais essayer d'être le plus clair possible. Ne vous attendez pas à une histoire extraordinaire.
Je suis né à Liverpool, le 13 octobre 1990. Mes parents, Nasreen et Keith Marston, ont toujours vécu en Angleterre, et étaient mariés depuis presque cinq ans avant ma naissance. Ma mère est d'origine arabe, c'est pour ça que je m'appelle Altaïr. Je sais, je suis loin de ressembler à un arabe, physiquement, j'ai tout hérité de mon père. Mais ça n'a pas empêché ma mère de m'apprendre l'arabe dès que j'avais la possibilité de parler. Mon père et elle étaient très amoureux, enfin je crois, c'est l'impression que j'avais, et mon père la couvrait de cadeaux, tous les jours. Des fleurs, des bijoux... on ne roulait pas sur l'or, mais mon père avait de la suite dans les idées, et son salon de tatouages pouvait lui rapporter de sacrées sommes par moment. Je ne sais pas si je peux vraiment m'étaler sur ma vie en temps qu'enfant, je ne me souviens pas grand chose, mis à part notre maison au cœur de Liverpool. Je me souviens aussi que je voyais souvent ma grand mère, elle habitait deux rues plus loin et venait souvent nous rendre visite pour s'assurer que nous allions bien. Ah, je me souviens de ma première rentrée scolaire, j'ai eu tellement peur que je n'osais pas lâcher ma mère. D'après elle, la première année fut difficile, je ne m'intégrais pas facilement et je n'osais pas aller vers les autres enfants. Ça peut arriver à tout le monde. Quand j'ai eu six ans, ma mère a mit un autre enfant au monde, ma petite sœur. Jenna. Je me souviens avoir ressenti une once de jalousie à son arrivée, comme si je craignais être rejeté, et oublié. Mais ça n'est jamais arrivé. A l'école élémentaire, je me suis enfin jeté à l'eau, j'allais plus vers les autres, je m'amusais autant avec les garçons qu'avec les filles. Je ne crois pas avoir été un garçon turbulent, ou du moins, je ne cherchais pas les ennuis. L'école, ce n'était pas mon truc, et pourtant, grâce à ma mère, j'ai réussi à trouver l'apprentissage intéressant au point de récolter d'excellentes notes au fil des années. Malgré mon intérêt pour l'école, j'avais aussi un penchant pour les distractions en tout genre, c'est comme ça que j'ai commencé à apprendre à faire du vélo, du roller, du skateboard... Les sports de glisse me fascinent aujourd'hui, si on peut compter le surf aussi, et le ski nautique. Bref, tout ça pour dire que mon enfance était banale, je n'ai pas grand chose à dire. Si on doit parler de mes chutes, de mon séjour à l'hôpital à cause d'un accident de vélo, de la mort de ma grand mère, de mon chien qui a sauté par la fenêtre du deuxième étage, de ma peur des clowns et de mon goût prononcé pour le rock... Non, je ne peux rien dire de plus.
C'est l'adolescence dont je me souviens le mieux. Bon ok, ma crise n'est pas arrivée du jour au lendemain, je ne suis pas réveillé un matin avec la sensation d'être un être méprisable que personne n'aime. Non, c'est venu au fur et à mesure. Le collège, c'était cool. Les profs, les cours, les copains... J'en ai de très bons souvenirs, mais aussi, ce fut à cette époque que j'ai eu le droit à mon flot d'évènements marquants. D'abord, j'avais une meilleure amie, Kathy, avec qui je passais beaucoup de temps. On dormait ensemble, on partait en vacances tous les deux avec nos parents, on avait beaucoup de points communs, c'était vraiment génial. Et puis pendant que moi, je me surmenais au travail, à récolter des bons résultats, elle sombrait de l'autre côté. Elle préférait traîner avec des garçons, fumer, même boire. A 14 ans, c'était beaucoup trop choquant pour moi. J'aurais voulu l'en empêcher, mais elle ne m'écoutait pas, j'étais beaucoup trop frigide pour elle, si bien qu'elle trouvait ça étonnant que je ne me sois pas encore trouvé de copine, alors que la majorité des mecs de ma classe était casée. C'est là qu'elle a lancé une rumeur qui a changé ma vie. Aux yeux de tous les élèves du collège, j'étais gay. Aucun garçon n'osait m'approcher, j'étais devenu le type à éviter. Et comme si ça ne suffisait pas, la situation à la maison était pire que jamais : mes parents n'arrêtaient pas de se disputer, et moi et ma sœur ne comprenions jamais pourquoi. Un jour, ils ont voulu nous parler, quelque chose de très sérieux. Je me souviens encore du silence pesant entre chaque phrase que prononçait mon père ce jour-là. Il a prit son temps avant de nous annoncer qu'il n'était pas celui qu'on pensait. C'est comme ça que j'ai apprit que mon père était homosexuel. Ma sœur, encore trop petite, ne comprenait pas vraiment ce que ça voulait dire, et ma mère a réussit à lui monter de fausses idées à la tête. Mon père est parti vivre à Londres, alors que moi, j'étais partagé entre ces pensées qui me démolissaient : mon père est gay, et je le suis peut-être aussi. Je n'arriverais pas à démentir les rumeurs qui pesaient sur moi, et encore moins lorsqu'un de mes camarades de classe m'a fait du charme. J'avais quinze ans, je ne sais pas s'il faisait ça pour se payer ma tête ou s'il était sérieux, mais ce que je sais, c'est qu'il m'a volé mon tout premier baiser. Je n'avais jamais embrassé une fille, ou un garçon, et je venais de franchir un cap. Un cap qui m'a troublé.
Au lycée, les choses ont changé, je ne voulais plus me laisser marcher sur les pieds, j'avais envie de montrer que j'étais un homosexuel fier qui ne voulait pas se laisser aller, et encore moins insulter. Je n'ai jamais eu recours à la violence, mais il suffisait que je me montre fort pour qu'on me laisse tranquille. L'école était toujours ma priorité, je ne voulais pas lâcher l'affaire et faire la fierté de ma famille avec mes résultats exemplaires. Mais en parallèle, c'était à mon tour de partir dans un monde de débauche, comme tous les adolescents font de toute manière. J'ai commencé par la cigarette, et ensuite, je me suis mis à l'alcool, au sexe... Je ne compte plus les garçons avec qui j'ai passé de longues nuits, ils sont nombreux, et la plupart étaient hétéros. Je ne vous raconte pas leur tronche le lendemain en se voyant sous les draps avec un mec. La plupart étaient aussi casés, avec des jolies nanas qui plus est. Et bien évidemment, dès qu'ils devaient se trouver des excuses, j'étais le fautif, l'unique, le seul. Pourquoi ? Parce que c'est tellement plus facile de faire passer l'homo pour la salope de service, le briseur de couples, le parasite. C'était difficile à supporter, mais j'ai apprit à ne pas y faire attention.
Lorsque j'ai terminé le lycée, j'ai apprit que mon père quittait l'Angleterre pour vivre à Detroit. Ça faisait trois ans que je ne l'avais pas vu, alors j'ai décidé de l'accompagner, ma mère n'a pas su me retenir, surtout quand je lui ai balancé mon homosexualité à la tronche. Elle pensait que j'avais attrapé une sorte de virus, que mon père avait déteint sur moi. Elle, bien axé dans la religion de ses parents, elle préférait me renier, et ma petite sœur aussi. Peu importe, j'ai emménagé à Detroit avec mon père, et j'ai commencé des études de littérature. Ça fait presque quatre ans que je suis ici, et je m'y plais vraiment, en particulier depuis que mon père et moi avons la possibilité de vivre comme bon nous semble. Nous prenons un nouveau départ. Docteur Sanchez, si j'accepte de vous parler, c'est pour mon père, pour lui montrer que je sais qui je suis, et que je ne suis traumatisé de rien. »
CHOSES À SAVOIR
1m75, 65kg, blond aux yeux clairs ● Il est anglais, de Liverpool plus précisément ● Il est anglais et arabe, mais a hérité du physique de son père britannique ● Il se qualifie d'homosexuel, mais n'en est pas sûr lui-même ● Il adore les sports de glisse, notamment le skateboard, le surf et le snowboard ● Il adore le rock, notamment les vieux groupes des années 70 ● Sa douceur cache son côté séducteur, qu'il ne contrôle pas spécialement ● Il n'use jamais de la violence ● Il déteste prendre des bains seuls ● Il dort souvent nu, il se sent plus à l'aise de cette façon ● Son père et lui aiment sortir pour draguer ensemble ● Il prend ses études très au sérieux ● Il cache un côté romantique et très timide derrière son côté décontracté et sûr de tout ● Lorsqu'il est prit d'un fou rire, il ne peut pas tenir debout ● Il parle en dormant ● Il connaît l'homophobie et la subit, mais il en rit plutôt qu'autre chose ● Il déteste ne rien faire ● Il fume beaucoup ● Il tient mal l'alcool et en vient rapidement à faire des choses dont il n'a pas conscience ● Il rêve d'aller en Australie ● Ses cheveux lui prennent les trois quarts de son temps le matin pour se préparer ● Il déteste les homo que l'on qualifie de "folles" et ne se range pas dans cette catégorie ● Il voue un culte à Gary Oldman et à Tim Burton.
AUTRES INFORMATIONS
« Docteur Sanchez, il y a quelque chose dont j'ai oublié de vous parler dans mes pages précédentes. Je ne pensais pas que je le ferais un jour, mais voilà, il faut bien que ça sorte. Ma relation avec ma mère est bien plus compliquée que ça. Il ne s'agit pas d'une simple dispute à cause de sa religion et de mon orientation sexuelle. Au départ de mon père, elle a perdu la raison, elle est devenue paranoïaque et pensait que le monde s'écroulait autour d'elle, si bien qu'elle s'est imaginée les pires choses, au point de me dégoûter. Lorsque je lui ai annoncé mes penchants, elle a osé penser que mon père et moi avions eu des relations sexuelles. Imaginez donc la tronche que j'ai pu tirer en entendant ça. Je lui ai dit que je la détestais, que je ne voulais plus jamais la voir, et c'est comme ça que j'ai décidé d'aller vivre à Detroit avec mon père. Elle ne me comprend pas, et elle n'a jamais cherché à me comprendre. Et puis, je ne sais pas vraiment ce que je veux. C'est vrai, je n'ai jamais touché, embrassé, ou couché avec une fille, alors comment pourrais-je savoir si je suis homosexuel ? Je ne sais pas trop quoi en penser, et je n'en ai parlé à personne, pas même à mon père. Je ne sais pas si je passe pour un abruti, ou juste une sorte de frimeur incapable de se stabiliser, émotionnellement parlant. J'ai peur de l'image que je reflète, et je ne sais pas ce que je vais devenir... »
DERRIÈRE LE PERSONNAGE
NOM : Batman AGE : 20 ans PAYS : France CE QUE VOUS AIMEZ : Plein de choses. CE QUE VOUS DÉTESTEZ : Plein de choses. SÉRIES PRÉFÉRÉS : The Walking Dead, Skins, Criminal Minds, The Mentalist... CÉLÉBRITÉS PRÉFÉRÉS : Jackson Rathbone, James Franco, Joseph Gordon-Levitt, Mitch Hewer, Gary Oldman, Alan Rickman, Johnny Depp, Ashley Greene, Kaya Scodelario, Evan Rachel Wood, Amber Heard... OÙ AVEZ-VOUS DÉCOUVERT LE FORUM ? Sur PRD. CE QUI VOUS A POUSSÉ À VOUS INSCRIRE ? Il y a l'air d'y avoir une bonne ambiance, et c'est important mine de rien. CE QUE VOUS PENSEZ DU FORUM ? On verra une fois que je me serais intégré. VOTRE PRÉSENCE : 4/7 AUTRES CHOSES À SAVOIR SUR VOUS : Pas grand-chose. PRÉSENTATION TERMINÉE : OUI [X] NON []
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