**Un claquement persistant gagna le long couloir du secteur sud de la résidence de Treesh Robyn Hurringhton. Évidemment, ce bruit ne pouvait provenir de nulle part, mise à part des talons aiguilles derniers cris que portait la propriétaire des lieux. La jeune femme venait de passer une heure à se faire peigner par l’une de ses employés. Elle avait ensuite appliquée un maquillage impeccable qu’elle s’était fait elle-même cette fois. La blonde avait ainsi attaché ses cheveux présentement frisés à l’aide d’une pince et avait opté pour une magnifique robe jaune qu’elle avait reçue dans la matinée. Une représentation unique qu’elle avait payée plus de 4 000 $ d’un couturier célèbre. La jeune milliardaire avançait avec beaucoup de charme dans le couloir de sa résidence, créant ainsi la crainte de tous ceux qui travaillait pour elle, enfin tous ceux qui vivaient présentement dans le manoir mise à part Lyam, son jeune frère. Robyn n’était certainement pas proche du jeune blondinet qui passait son temps dans les parties et à draguer un tas de fille. Ce n’était pas le simple fait que son frère se tapait un tas de nanas différentes qui l’énervait, vu qu’à son tour, elle ne s’attachait jamais à une personne, autre qu’elle-même. Elle avait un tableau de chasse assez lourd, possédait seulement de séduisants jeunes hommes, mais également riches. La grande femme qu’elle était savait très bien choisir ses cavaliers et savait s’éclater de ce côté, mais malgré cela, elle savait conserver une grâce qu’on ne lui devait pas. Treesh avait ainsi comme but de trouver son frère pour lui poser une question, mais elle ne le trouvait pas. Elle avait appelée Augusta et Marcel, deux employés à l’aide de son portable pour qu’ils essayent de le trouver, mais aucune nouvelle pour l’instant. Elle descendit ensuite les escaliers et gagna la salle à manger où elle trouva finalement son frère. Elle leva les mains en l’air, formant un triangle avec ses doigts et dit en souriant.**

« Enfin, Lyam, je te cherche depuis plusieurs minutes, je me demandais où tu étais bien passé… j’ai quelque chose à te …. »

**Soudainement, en avançant de quelques pas, elle vit, située derrière l’interface du grand réfrigérateur en inox Alma, la jeune assistante ménagère qui s’occupait seulement de la cuisine principale du Manoir Hurringhton, cette jeune femme devait avoir sans doute maximum 23 ans, mais ce qui l’a surpris plus, c’est le charme que semblait lui faire son jeunot de frère. Elle ouvrit la bouche de stupéfaction, ne la refermant pas. Elle avança de quelques pas et dit sur un ton sévère.**

« William Hurringhton Junior, mais que fais-tu avec cette jeune serveuse immigrée, tu oses lui faire du charme, tu sais très bien qu’elle est de la faible classe… c’est une moins que rien, tu n’as pas à user de mon personnel de cette manière, si elle survit à Detroit, c’est bien parce que je l’ai engagé et malheureusement, elle risque de finir dans la rue à manger des déchets par ta faute, tu es fier de toi ! Mademoiselle Holloway, je vous demanderais de partir sur le champs et de ne plus jamais mettre les pieds dans l’enceinte de ma propriété, vous êtes renvoyée et ne penser certainement pas recevoir des compliments de ma part si l’un de vos prochains employeurs désire avoir des références. Vous avez faillis à votre tâche et maintenant, ce n’est que l’enfer qui vous attend. Au revoir, je ne veux plus vous avoir sous mes yeux d’ici dix secondes… Allez Hop ! »

**Dit-il en pointant la sortie d’une main. Elle vit la femme qui éclata en sanglot et courut vers la sortie. Treesh hurla d’un coup.**

« Alma Holloway, vous désirez me voler, cet uniforme n’est certainement pas à vous… je vous demanderais de le retirer et de le déposer sur le porche, je vais demander à Bernard de l’amener à l’intérieur et de les jeter à la corbeille, mais je ne vous laisserais pas user de mon hospitalité une seconde fois ! »

**Treesh était sans pitiée. Elle fixait la jeune femme qui sortit pour de bon de la résidence, laissant ce qu’elle devait sur le paillasson. Elle prit son portable, fixant son frère avec colère et dit.**

« Toi, j’ai à te parler, petit garnement ! … Oui, Bernard, Mademoiselle Holloway viendra déposer son uniforme sur la véranda, pouvez-vous détruire celui-ci. »

**Elle ferma son portable sans même le remercier et fixa Lyam.**

Yeux envoutant, sourire charmeur, voix sensuelle, mots enjôleurs, physique d’enfer ; voilà ce que devait posséder un homme pour séduire une jolie femme. William Hurringhton Junior, préférant de loin son diminutif Lyam, avait tous cela, même plus. Depuis son adolescence, le blondinet avait une dépendance. Aucun rapport avec la drogue ou l’alcool, loin de là. Ce qui le branchait, c’était de draguer tout ce qui était du sexe féminin. À tous les emplois qu’il occupait, Lyam pouvait charmer autant la magnifique cliente qu’il venait de voir entrer, ou bien la plus sexy des caissières de l’endroit. Mais lorsqu’il vient habiter chez sa sœur Treesh, il avait fait une magnifique découverte. Pleins de nanas, partout dans la maison, travaillaient pour grande sœur. Il avait donc un terrain de chasse immense à lui tout seul. Et c’est exactement ce qu’il faisait, à ce moment même. Le jeune homme se situait dans la cuisine de l’immense palace. Une femme immigrée, travaillant bien sur pour Robyn, était collée sur l’interface du réfrigérateur en inox. Hurringhton pour sa part, était devant la charmante Alam, bras tendu sur le mur. Les yeux de la ménagère étaient perdus dans ceux du blondinet : on aurait dit qu’elle en était gaga. Le richissime garçon faisait de beaux sourires, se rapprochant de plus en plus de la demoiselle. Juste au moment où il allait poser ses lèves sur celles d’Alma, la vois de sa sœur se fit entendre. Les yeux de la ménagère s’ouvrirent d’un seul coup. Lyam enleva son bras, laissant passé Alma, qui avait les larmes aux yeux. La vilaine Treesh Hurringhton dénigrait la jeune femme, disant qu’elle n’était pas assez riche pour que son garnement de petit frère lui fasse de l’œil. Elle ordonna donc à l’immigrée de partir sur le champ. Junior ne pouvait s’empêché d’avoir un sourire sur le visage lorsque Robyn dit, d’un ton claire, à Alma, qu’elle devait lui laissé son uniforme sur le perron.

« J’peux t’aider à l’enlevé... »

Dit le jeune milliardaire, voulant terminé ce qu’il avait commencé. Mais la jeune femme n’eut pas de signe réciproc. Au contraire, elle lui tendit la main, lui indiquant de ne pas l’approcher. Le blond se tourna vers sa sœur, et lâcha un soupir. C’était, lorsque Treesh trouvait Lyam qui draguait l’une de ses jeunes employés, toujours comme ça.

« Tu m’as fait rater une prise bordel! Qu’est-ce que tu veux me dire de si urgent, qui retarde ma superbe journée en perspective? »

Car William avait toujours quelque chose de prévu, comme un party.

**Maintenant que Alma Holloway avait quitté la propriété des Hurringhton, Treesh pouvait respirer un peu mieux, elle détestait recevoir des employés incompétents au sein de son manoir et dès qu’elle constatait la moindre petite faiblesse de la part d’un d’entre eux, elle les rejetait comme de vulgaires chiffons hors de sa propriété. Il lui arrivait même de détruire complètement la vie de ses gens sans la moindre dose de compassion ou de pitié. Elle était froide et sournoise, mais ça ne lui dérangeait pas pour autant, Robyn savait très bien qu’elle était éperdument riche et que rien ne pourrait se glisser sur son passage. La riche propriétaire vivait dans ce style de vie depuis sa naissance et ce n’était pas sans surprise qu’elle aille prit les mêmes manies que ses parents, on pouvait dire que Treesh était même quinze fois pires que ses géniteurs, usant de la méchanceté dès qu’elle en avait l’occasion. La pitié, elle n’en avait pas et ça ne risquerait jamais d’arriver, la riche héritière adorait sa vie et elle n’était pas prête de changer. Il n’était que 13 heures de l’après-midi et la propriétaire des lieux venait tout juste de renvoyer la septième personne de son manoir depuis son réveil. Jamais, elle ne laissait de chance lorsqu’un employé se montrait incompétent, après tout Treesh avait très bien spécifié à son père qu’elle souhaitait les meilleures et si ce n’était pas ce qu’on lui donnait, elle n’éprouvait aucune peine à leur dire ce qu’elle pensait comme à cette ignorante de Alma. Elle ne comprenait tout simplement pas l’attitude de son jeune frère. Comment pouvait-il désirer une jeune femme de la basse classe. Elle n’était pas contre les relations d’un soir, vu qu’à son tour, Treesh Robyn n’avait jamais été très fan des relations de couple, elle n’était restée jamais assez longtemps avec un homme pour entrer dans une véritable relation amoureuse, préférant user d’un homme que pour le sexe après tout, c’était ce qui était le plus amusant et la grande blonde savait très bien qu’un seul homme ne pourrait pas la suffire. Elle regardait son frère qui venait de lancer une blague idiote sur la tenue de la serveuse, ce qui laissa Treesh perplexe. Elle fronça les sourcils en sa direction et lorsqu’elle eut fermé la grande porte vitrée de la cuisine. Elle pointa son doigt en direction de Lyam, d’un air offusquée.**

« Tu peux surveiller ton langage Lyam, je n’apprécie pas la vulgarité que tu emploies à mon égard et sache que j’ai bien fait d’intervenir, cette femme n’a sans doute même pas assez d’argent pour s’acheter les vêtements que tu portes présentement, tu penses vraiment qu’elle saurait s’y faire avec toi ? Je crains que non, combien de fois dois-je te dire de ne pas user de mon personnelle, elles ne sont pas là pour faire jolie, mais pour travailler ! Si je dois te punir en renvoyant la totalité des femmes du manoir, je vais le faire… et tu sais très bien que j’en suis capable ! »

**Treesh l’observait sans arrêt, elle n’était pas très heureuse d’apprendre cette nouvelle, trouvant le comportement de William Jr très choquant. Alma était si pauvre, elle n’avait pas à accepter de flirter avec son stupide de fraternel. La belle soupira un moment et dit aussitôt.**

« Père à appeler, il désire souper avec nous au Tidal Wave, demain soir, il arrive à bord du jet privé vers onze heures demain matin… »

Lyam Hurringhton Junior adorait plus que tout draguer les jolies jeunes femmes. Il pouvait faire plusieurs touches en une seule journée, ce qu'un garçon hors de son calibre n'arriverait jamais à accomplir. Ce qu'il détestait par contre dans ce hobby, c'était qu'il pouvait soit ; se faire vollé la fille par un mec beaucoup moins mignon que lui, ou bien se faire choppé par sa grande soeur. On pouvait dire que la dernière affirmation était la pire de toutes. À chaque fois qu'il se faisait prendre à draguer l'une des employés de la maison, Treesh se faisait un plaisir fou, et renvoyait la jeune femme, se foutant que William voulait aller plus loin. Pas dans le genre : relation qui dure des années. Non, ce cher garçon richissime n'en était pas capable. Le plus loin qu'il pouvait aller, c'était le lendemain, après une bonne nuit torride. Alors, Alma sortit de la cuisine, il ne restait plus que les Hurringhton dans l'immense salle, qui pouvait accueillir un moins une vingtaine de personnes. La blondinette, du haut de ses talons aiguilles, regardait son frangin, lui disant qu'elle n'appréciait aucunement la façon dont il lui parlait. Le son de cette voix ne faisait rien à Junior. Tout ce qu'il entendait dans sa tête était bla bla bla et bla bla bla ... Rien t’intéressant quoi. Jusqu'à ce que sa Robyn se mette à parler de femme, là le jeune homme se sentit interpellé par le sermon.

-Je la draguais pour pouvoir la revoir ce soir! Moi je ne suis pas aussi sélectif que toi soeurette. Je sais m'amuser MOI.

Dit-il, en appuyant assez sur le mot moi. Il voulait faire comprendre à son aîné que lui, comparé à elle, s'amusait à toutes heures du jour. Qu'il ne s'écroulait pas dessous la travail. Mais la ''charmante'' femme d'affaire ne fit aucune remarque concernant le commentaire de Hurringhton. À la place, elle annonça que leur père ''bien-aimé'' désirait dîné avec eux demain soir et qu'il arriverait vers onze avec le jet privé de la famille. William et William Junior n'avait pas eu, et n'auront jamais, une très bonne relation. Entre eux, un froid s'installait toujours, ce qui ne plaisait pas aux convives, lors de grands dînées.

-Suis-je vraiment obligé d’accueillir père? Tu sais que je ne parlerai pas pendant le souper.

La seule chose qu'importait leur géniteur était la réussite de Treesh. Pour lui, Lyam ne faisait que s'amuser, il ne faisait rien de bon. Je suis riche, à quoi bon me taper du travail quand je peux remplir la piscine de billets?!

**Treesh Robyn Hurringhton regardait son frère avec une pointe de dégoût. Elle n’arrivait pas à comprendre celui-ci. Pourquoi agissait-il ainsi, sachant pourtant très bien que les femmes qu’il se tapait ne possédaient sans doute pas tous assez d’argent pour prendre un bon bain une fois par jour. Elle craignait sans doute d’apprendre que le blondinet préférait les femmes poilues ou bien malpropre, ce qui dégoutait toujours Treesh qui passait toujours au peigne fin chaque amant qu’elle avait eu, aussitôt qu’un truc lui déplaisait, elle le rejetait sans hésiter et quittait la pièce aussitôt, ne revoyant plus l’individu en question. Elle avait une très bonne hygiène et ne laisserait jamais personne s’aventurer dans son jardin secret si tous les critères n’étaient guère respectés. Robyn avait beaucoup de grâce, enfin bref, Hurringhton continuait à écouter son frère déblatérer des sottises, usant même d’une manière de parler peu conventionnelle qui insultait beaucoup la maitresse des lieux. Elle fronça les sourcils, bien que cela était fait avec beaucoup de grâce et de délicatesse, ne souhaitant surtout pas obtenir des rides disgracieuses à son âge, en direction de Lyam et se lança aussitôt.**

« Je sais très bien que ton choix en matière de femmes n’est pas aussi bien sélectionnée que moi, à croire que tu serais prête à avoir une relation sexuelle avec une femme qui ne possède même pas de boucle d’oreille en diamant, juste cette idée me donne des nausées… enfin, temps et aussi longtemps que tu t’amuseras à t’occuper de mes employés, j’userais des plus laides et disgracieuses femmes que je trouverais pour convenir à mon service… il est clair que je leur demanderais de porter un masque, pour ne pas subir de traumatisme à mes invités, mais bon, tu ne me laisses pas le choix ! »

**Hurringhton roula les yeux. Elle avança quelques pas et regarda vers la fenêtre qui donnait sur un magnifique jardin. Aussitôt, la belle blonde poussa un crie de surprise. Elle ouvrit la bouche de stupéfaction et lança.**

« Doux Jésus, les pétunias roses du Maroc ont été combinés avec les Dimorphoteca, c’est horrible ! Je leur avais dit d’installer les pétunias à l’arrière du manoir près de la fontaine… dès que je vois ce Roger, il est clair que je l’envoie pourrir en enfer… »

**Elle se retourna presque rouge en direction de son frère, usant ensuite d’un sourire léger sachant très bien qu’elle entreprenait présentement une conversation avec son frère. Elle fit deux pas à nouveau vers le blondinet et dit.**

« Nous parlions de quoi mon cher.. à oui, père, je lui ai déjà confirmé notre présence au Tidal Wave, alors je considère que tu vas être là en avance pour l’accueillir, j’ai une pédicure juste avant le souper, je risque d’avoir une heure ou deux de retard de toute manière, je peux compter sur ta présence Lyam ? »

Comme Treesh l’avait bien fait remarquer, Lyam, son frère cadet, aimait s’envoyer en l’air avec des nanas. Peut lui importait qu’elle soit riche, ou bien qu’elle n’est d’argent que pour s’acheté de quoi mangé et payer ses comptes. Tout ce qu’il comptait pour lui, s’était de pouvoir s’amuser le plus possible. On n’a qu’une seule vie a vivre bébé, si tu ne peux pas vivre pleinement maintenant, je ne crois pas que tu puisses après. Alors, ça te dit? Disait-il régulièrement aux femmes, pour les attiré auprès de lui, pour ensuite les rejetés, comme de vulgaires chiffons. Ce n’était pas de sa faute, il était comme ça! Il ne rêvait pas de rencontré la femme de sa vie, de se marier, de vivre heureux et d’avoir un millions d’enfants (j’exagère peut-être un peu), mais rien de tout cela ne l’intéressait. Ce qu’il voulait lui, c’était de vivre et de croquer à pleine dent la vie qui lui était offerte. Lorsque sa sœur lui dit qu’elle allait engager les plus laides femmes pour faire le ménage de la maison, un gros frisson l’envahie. Vous en voulez pas savoir à quoi il pensait.

Soudain, changeant complètement de sujet, Robyn se mit à s’inquiété pour ses pétunias qui n’étaient pas placé dans le bon pot. William avait un blanc total, ne comprenant que charabia à ce que sa grande sœur pouvait bien raconter.

-Hein???

Lâcha le blond, ne pouvant placer d’autres mots que ce Hein??? Comme si elle n’avait jamais changé de sujet, la maitresse de maison revint sur William, le paternel. Lyam ne pouvait croire que sa ‘’douce’’ sœur venait de lui demander d’aller à un dîné en compagnie de leur géniteur. Les deux hommes n’étaient pas très proches, À la plupart des souper des Hurringhton, aucuns des deux Williams ne parlaient, attendant que l’autre ouvre le bal. Mais la goutte qui fit déborder le vase était que Treesh allait arriver une ou deux heures en retard, prétextant avoir une pédicure juste avant le dîné.

-T’es sérieuse Treesh?! J’vais péter un câble avant que tu ne puisses poser ton petit derrière sur la chaise de la pauvre dame qui devra toucher tes pieds.

Les deux jeunes gens pouvaient se lancer des insultes de ce genre sans que ni l’un ni l’autre ne se fâche. Ils faisaient cela depuis leurs jeunes années

**Treesh Robyn Hurringhton regardait son frère avec un soupçon de dégoût. Toute cette histoire de femme pauvre et sale lui avait donné en quelque sorte la nausée, elle allait sans doute repousser le souper de quelques heures, parce qu’en ce moment, l’envie de régurgiter était beaucoup plus présente que le contraire. Elle posa une main délicate sur le bord de sa bouche et essaya de penser à autre chose, au moins, tout changea lorsqu’elle fut insultée par les mélanges floraux horribles qu’on lui avait installé dans la cours près de la cuisine. Lorsque la situation fut réglée, elle fit claquer ses talons jusqu’à son frère qui se plaignait déjà du souper qui aurait lieu avec leur père le lendemain. Treesh fronça les sourcils, sachant très bien qu’ils ne pouvaient tout de même pas laisser tomber William. Il s’agissait de leur père et même si la relation père-fils n’était pas très concluante entre les deux William Hurringhton, ce n’était pas une raison d’annuler. Il devait venir à une conférence pour le centre commercial de Detroit et profitait de ce moment en ville pour voir ses enfants, ce qui n’était pas une preuve qu’il tenait à eux.. sans doute. Enfin, cela dérangeait peu Treesh de le voir, mais elle souhaitait tout de même aller à ce souper et obliger Lyam, peu importe ce qu’il en pensait. Elle posa ensuite une main compatissante sur l’épaule de son frère et dit.**

« Ne dit pas cela Lyam, Père va nous attendre là-bas à l’heure convenue et tu vas te présenter là-bas. Il n’y a pas à discuter, c’est tout de même notre géniteur et si tu ne sais pas quel sujet aborder, vous pouvez parler du Mall de Detroit, les statistiques sont très prometteuses.. Enfin, c’est ce que j’ai entendu dire il y a quelques semaines lorsque je suis allée au siège social pour chercher ma commande de chaussure, tu peux y croire toi, ils n’ont même pas acceptés de livrer au manoir vu que l’adresse n’était pas encore dans leur base de donnée… incompétent ! »

**Elle lança un soupir, tourna la tête vers l’extérieur, elle comprit que le temps était venu d’aller à son rendez-vous. Elle avait donné son annonce à son frère pour le souper de demain, elle aborda un sourire et dit.**

« Je dois me rendre à mon rendez-vous de quatorze heure chez mon couturier, si jamais nous nous ne reverrons pas d’ici demain soir, sache que tu es dans l’obligation de te rendre là-bas Lyam, je suis excessivement sérieuse et je n’ai pas oublié notre entente pour les employés du manoir, je mets tout ça en œuvre d’ici ce soir ! Je vais demander à Regis de s’en charger ! »

**Regis était l’un des employés des Hurringhton. Ils le connaissaient depuis plusieurs années et Treesh l’appréciait beaucoup, il s’occupait toujours des renvois et engagements.**

William Hurringhton Junior détestait la compagnie de son père. Ne se supportant n’y l’un n’y l’autre, les discutions étaient très rarement animées et pleines de vie. La sœur du jeune homme, Treesh Robyn Hurringhton, essayait de lui donner des sujets de conversations, disant comme argument que le vieux milliardaire, même qu’il soit particulièrement arrogant, était leur père, et que le blondinet était tenu obligé d’assisté à ce diné. Parler boulot, encore et encore... Lyam en avait assez de toujours dire les mêmes paroles ; il se croyait parfois le cousin du perroquet. Le jeune homme regardait dans tous les sens, essayant de faire comprendre à son ainée que ses paroles lui passaient par une oreille, et sortaient de l’autre.

Treesh avoua qu’elle devait partir pour son rendez-vous. Elle expliqua qu’elle mettrait, en place le soir même, les employés des plus laides pour freiner les envies de son jeune frère. Ce dernier ne me comprenait pas que Robyn ne lui laisse pas le droit de s’éclater. Et s’il payait les employés lorsqu’il les emmenait dans son lit? Mais il ne put partager cette merveilleuse idée, car sa « gentille » sœurette venait de partir.

Au même moment, Cynthia, une jolie brunette que Junior avait rencontrée pendant une soirée bien arrosé, téléphona sur son téléphone cellulaire. Oh putain! Se dit-il. Depuis cette soirée chaude et excitante, la demoiselle harcelait le jeune homme, le téléphonant quand bon lui semblait. Hurringhton répondait que très rarement, prétextant parfois être pris dans le trafic, mais en réalité, il était dans la piscine.

-Oui Cynthia. Nop, j’ai une autre nana en vue, va voire ailleurs pour aujourd’hui...

Il lui raccrocha au nez, pensant seulement à la jolie immigré qu’il avait tantôt dans son filet. Il devra faire de multiples efforts supplémentaires....

TERMINÉ & VERROUILLÉ