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 To the dark and the empty skies my love | Louis J. Waywood

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G. Lucy Warren

WELCOME TO DETROIT
G. Lucy Warren

AGE : 31
NOMBRE DE CONTACTS : 1692
ANNIVERSAIRE : 03/02/1993
EN VILLE DEPUIS LE : 31/03/2012
AVATAR : Amber Heard.




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MessageSujet: To the dark and the empty skies my love | Louis J. Waywood To the dark and the empty skies my love | Louis J. Waywood EmptyMer 26 Déc 2012 - 8:16



To the dark and the empty skies my love | Louis J. Waywood
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« Parfois je me dis que les gens aiment souffrir. Non pas que je me prenne en exemple mais je dois bien avouer que je fais partie de ce monde qui ne lâchera jamais une affaire peu importe le prix à payer, qui préférera finir vieille fille que de s’installer avec une personne qu’elle n’aimera jamais profondément, qui préférera sourire et montrer que tout va bien, qu’elle est épanouie et comblée plutôt que de montrer qu’elle a un manque certains. Oui je suis légèrement folle, oui je ne devrais pas car je mérite bien mieux que tout ça mais voilà, c’est plus fort que moi et rien n’y fait : je ne peux et ne suis plus rien depuis qu’il n’est plus là… »
Voici le genre de message que Lucy laissait régulièrement dans un petit cahier avant d’en arracher la page et de la déchirer, la brouiller et lui faire tout ce qui est possible de faire pour qu’elle disparaisse à jamais hormis la brûler (afin que l’appartement ne brûle pas avec). C’était une souffrance intenable en elle, souffrance qui faisait qu’elle se battait contre pour qu’elle disparaisse, qui faisait qu’elle se battait pour être la meilleure au boulot et de là avoir une reconnaissance pouvant combler ce qu’elle n’avait pas ailleurs. Cet ailleurs, c’était tout simplement l’amour. L’amour de celui qui sera resté le seul et l’unique depuis le premier jour où elle l’avait rencontré lors de ce cours barbant d’économie, le seul qui est resté dans sa mémoire malgré les rencontres depuis leur rupture,… Pas un jour sans qu’elle ne pense à lui, pas un jour sans qu’elle n’espère le revoir, le retrouver mais pas non plus un seul jour sans penser à l’inimaginable à son sujet. « Et s’il était marié ? Et s’il avait des enfants ? Et s’il était devenu fou allier ? Et s’il avait tout simplement changé ? … Et si, et si et si, ça ne t’arrange pas ma grande, il faudrait que tu te réveille un peu et sue tu te mettes à l’esprit que tout ses « si » sont d’actualité et que pour lui tu es le passé. » Paroles qu’elle s’est répétées bien des fois assises devant sa coiffeuse, qu’elle a pensé des centaines de fois tard le soir au coin du feu ou dans son lit mais surtout, paroles qu’elle ne parvient pas à inclure dans son mode de vie.
Pourtant, depuis deux semaines, elle ne va plus au café tous les soirs, pour boire selon l’humeur une boisson allant du simple café à la vodka, elle ne s’entêtait plus non plus à coucher et à passer des soirées interminables avec les premiers venus dans l’espoir de tomber sur quelqu’un qui lui ferait oublier cet être humain et surtout, elle reprenait une vie normale ou le travail n’était plus une préoccupation première mais un emploi qu’elle pouvait manier au gré de ses envies et des ses autres occupations. Oui, si la souffrance était toujours présente, sa vie redevenait peu à peu « normale ». Mais comme toujours, c’est quand vous avez l’impression de reprendre le cours de votre vie qu’un petit détail refait surface et que vous replongez d’un seul coup dans ce profond mal être, dans cette vive souffrance et dans cette spirale infernale. Dans ces cas là, que faire ? Reprise par ses sentiments, par ses sensations qu’elle ressentait à chaque fois qu’elle le voyait dans son bureau à l’école, depuis le jour où, comme elle l’espérait, elle le revu dans ce café, elle ne pensait qu’à lui. Certes elle fut soulagée d’apprendre qu’il n’avait plus d’enfant, mais apprendre qu’il était veuf, lui fit encore plus mal. Si sa femme n’était pas décédée elle ne l’aurait sans doute jamais revu et il ne lui aurait plus jamais prêté attention. Mais ce n’était rien, elle se devait d’être à ses côtés, telle une amie, pour l’aider à sortir de cet engrenage.
Il était quinze heures, son article était bouclé et après être passée par le starbuck du coin, elle se rendit chez Louis, café à la main, avec l’espérance qu’il ouvre la porte. Elle n’était encore jamais venue sur place, ils se voyaient toujours à l’un ou l’autre endroit. Elle avait un peu peur de tout ce qu’elle pouvait retrouver mais elle avait le profond sentiment que sa place était là, en son lieu de vie. Peu importe en serait le prix à payer… Une main dans les cheveux, un coup d’œil dans le petit miroir de poche et elle tapa trois fois à la porte et attendit avec impatience qu’il ouvre la porte.
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MessageSujet: Re: To the dark and the empty skies my love | Louis J. Waywood To the dark and the empty skies my love | Louis J. Waywood EmptyJeu 27 Déc 2012 - 7:55

••• The best love is the kind that awakens the soul and makes us reach for more, that plants a fire in our hearts and brings peace to our minds, and that's what you've given me. That's what I hope to give to you forever.

» TO THE DARK AND THE EMPTY SKIES MY LOVE | G. LUCY WARREN.

Les jours se ressemblaient. Noël, l'été, l'Independance Day ou l'aube de la fin du monde; il n'y était plus. Une heure, une minute, une seconde, une année; qu'importe. Et pourtant. Les journées douces-amères passaient comme autant de grain de sable s'écoulant vers le bas d'un sablier. Mais il semblait qu'un peu de vie le reprenne. Sortir. Mettre le nez dehors, ne plus totalement se couper de la réalité; même si cette réalité était celle qui le faisait souffrir. Atrocement. Inévitablement. Avec fatalité, il courbait l'échine face à ce poids qui l'écrasait. Et pourtant, il avait relevé le nez vers les étoiles, vers le soleil. Et si l'astre l'avait aveuglé, c'est car depuis trop longtemps il ne l'avait plus regardé en face, n'avait plus apprécié sa chaleur et sa lumière. Traîner dans les couloirs de l'Université, première fois depuis que, "pour son bien", on l'avait arrêté dans ses fonctions. Il s'était même pris à rêvasser en regardant un de ces amphithéâtres vides. Ses anciens collègues avaient semblé heureux de le voir. Mais toujours, cet air désolé se peignait sur leurs visages et derrière leurs sourires. Des mots chaleureux, des nouvelles de l'équipe. Des élèves, enfin certains. Peut-être y aurait-il une chance pour qu'il réintègre son poste à la prochaine rentrée. Mais la prochaine rentrée, c'était à des années lumières déjà... Se pelotonner dans un plaid sur son canapé, et regarder le jardin qui prenait des airs abandonnés par la baie vitrée. Il y avait des journées qu'il passait à dormir d'un sommeil qui le fatiguait, il y avait des journées où il oubliait tout et renouait son amitié destructrice avec ses whiskys. Il y avait des journées où il errait, ses pieds si souvent nus le menant dans les pièces de sa villa qu'il avait fermées à clé. Il restait, droit, devant ces pièces dans la pénombre où des draps blancs avaient été jeté sur les meubles. Ces mêmes draps blancs qu'il avait jetés sur sa vie. Le remords, chaque jour, en arrière bouche, alourdissait sa langue et son coeur. De toutes les conclusions, une seule plus que les autres s'était insérée, impitoyable, dans son crâne. Il était voué à la destruction des femmes de sa vie. Sa mère, Lucy, sa femme... leur enfant. Oh, Lucy.. Bien souvent, son souvenir l'avait tourmenté, son coeur brisé semblant plus proche que jamais du sien qui, il lui semblait, lui avait définitivement été arraché. Il l'avait vue, avait croisé son visage, avait renoué doucement avec elle depuis qu'il s'était mis à quitter un peu plus fréquemment sa villa. Et encore, elle le hantait, elle et son souvenir, leur souvenir. Il se torturait l'esprit dans de vaines élucubrations. On ne réparait pas un coeur brisé. On ne ramenait pas les morts à la vie. Trois petits coups sourds contre la porte. Le Waywood grommela. Quelle heure était-il ? Bonne question, encore. Hier soir, il avait renoué avec une bouteille de scotch en lisant des journaux traitant d'économie. On faisait comme on pouvait. Louis descendit de son canapé, loin d'être réveillé. Son regard bleu délavé erra un instant sur son monde. Il resserra autour de ses épaules les pans du plaid dans lequel il s'était blotti et endormi, sans aucun doute, la veille, écroulé sur son canapé. Se présenter ainsi, ne portant que feu son caleçon sous cette couverture épaisse dans laquelle il se resserrait, n'était pas la plus convenable des tenues de présentation. Qu'importe. Un an et quelques qu'il avait laissé mourir et l'avait voulu pour lui-même par la suite. Il n'en était pas à cela près. Traîner des pieds jusqu'à la porte. Défaire le verrou. Ouvrir. Lentement, et poser son regard sur.. elle. Ses yeux bleus, toujours un peu éteints depuis ces douze derniers mois accrochèrent les siens. Soutenir son regard, puis le baisser un instant. Elle. « Lucy... Entre. » Il se dégagea de l'encadrement de la porte, tirant sur les pans de la couverture pour s'en couvrir les épaules alors qu'elle tombait doucement.
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