NOM COMPLET: Stiles Candem Kellers AGE : 29 ans EMPLOI : Aide-soignant / Chauffeur de taxi SITUATION AMOUREUSE : Célibataire ORIENTATION SEXUELLE :Bisexuel GROUPE :So What
MON HISTOIRE
Cher Irving,
A combien de lettres en sommes-nous ? J’ai cessé de les compter, il y a bien longtemps déjà. Cela fait cinq ans et pourtant, rien, rien n’a réussi à combler ce vide. Cette lettre pourtant sera différente des autres. Il y a dix ans que nous sommes partis de la maison, dix ans que tout a basculé.
Tu te souviens comment c’était avant ça ? Comment nous étions ? Je me souviens encore de papa nous racontant le jour de notre naissance. Du temps effroyable qu’il faisait, de la galère qu’ils ont eu avec maman pour arriver à la maternité. Et puis le temps a passé. Trois ans plus tard, Joanny est arrivée. Que dire des années qui ont suivi, si ce n’est qu’elles ont sans doute étaient les meilleures de notre vie ? Maman était déjà dépressive mais aucun de nous n’a eu à en souffrir. Puis est arrivé ce fameux soir. Nous avions dix-neuf ans, Joanny, seize ans. Tu te souviens comment elle était à l’époque ? Avant ? Après, plus rien n’a été pareil. Cette pourriture lui a tout volé, nous a tout volés. Après Joanny, ce fut le tour de maman. La dépression a fini par la vaincre sans qu’aucun de nous n’ait réussi à la sauver et Joanny a continué à sombrer. Alors on a fini par partir, par fuir. Etait-ce vraiment la bonne solution ? Avec le recul, j’ai toujours des regrets, des interrogations. Notre vie serait-elle différente si nous étions restés ? Nous ne le saurons malheureusement jamais.
En dépit de tout, nous étions encore suffisamment optimistes pour croire en notre avenir. Je me souviens encore de ton sourire quand on a finalement réussi à monter notre petite compagnie de taxi. Ce n’était pas grand-chose mais c’était notre bébé. On a eu de belles années mine de rien. Toi avec Jane, moi avec Ivy. Dire qu’on était sur le point de se marier. C’est tellement loin tout ça. On aurait pu vivre heureux, peut être qu’on aurait des enfants chacun de notre côté, tu as toujours voulu en avoir. Mais tu ne pourras jamais. Il a fallu que ça arrive. La fatalité. C’était trop beau pour être vrai. On ne pouvait pas continuer à vivre ainsi pas vrai ? Ce soir-là, tu es parti en tournée comme d’habitude mais tu n’es jamais revenu. Je suis parti à ta recherche, en suivant ton circuit et je t’ai trouvé. Etendu sur le sol, défiguré, froid. Mort. On est resté là toute la nuit avant que quelqu’un ne nous trouve. Cette nuit-là, Irving, je t’ai perdu, j’ai perdu mon frère, mon jumeau. Une part de moi.
Après ça, j’ai commencé à sombrer. Seule l’idée que tu pouvais me voir comme ça m’empêchait de te rejoindre. Je sais que tu m’en aurais voulu, et je ne voulais pas que tu m’en veuilles. Même quand notre bébé a fini par couler, même quand Ivy m’a quitté parce qu’elle en avait marre de l’épave que j’étais devenu. J’ai failli ce jour-là et puis je me suis souvenue d’une de tes phrases. Si tu avais pu choisir ta mort, ça aurait été dans l’honneur. Pour avoir fait quelque chose de bien ou pour avoir servi ton pays. Alors je me suis lancé. J’ai tenté d’entrer dans l’armée au nom de ta mémoire, pour pouvoir mourir comme toi tu l’aurais voulu. Mais eux ne l’ont pas voulu. Ont-ils deviné mes véritables intentions ou jugé mon état trop pitoyable ? Dans tous les cas, ils ont refusé ma candidature. Un coup de plus. Un clou de plus dans mon cercueil. Et puis, il a eu cet accident, cet incendie. Cette femme enfermée dans sa maison. Mourir avec honneur. Mourir en sauvant une vie. Mais une fois de plus, ça ne s’est pas passé comme prévu. Je ne suis pas mort ce jour-là mais elle non plus. Alors j’ai compris. Si la mort ne voulait pas de moi, alors je devais l’empêcher d’en prendre d’autres. Je suis rentré, me suis remis à neuf et je suis entré dans cet hôpital. Mon action était alors connue, ils m’ont accueilli à bras ouverts. C’est ainsi que je suis devenu aide-soignant. D’abord bénévole, puis volontaire et enfin professionnel. Ce lieu était alors devenu ma drogue. J’ai cessé de compter mes heures. A quoi bon, puisque le sommeil ne voulait pas de moi ? Mes nuits étaient hantées par ma vision de toi cette nuit-là. Pas les bons souvenirs, pas les rires, pas les moments figés dans le temps. Juste toi, mort, étendu, défiguré. Disparu à jamais. Alors oui, j’ai commencé à fumer, à boire, à sortir quand on ne voulait plus de moi pour travailler, qu’on me revoyait chez moi. C’est un de ces soirs que j’ai rencontré Peter. Il aurait presque pu m’aider. Mais la fatalité n’en avait pas encore fini avec moi. Un soir, il s’est fait agressé. A cause de moi, de nous. Cette fois, c’est moi qui ai défiguré quelqu’un d’autre. J’étais saoul, j’étais furieux, j’étais désespéré. J’ai fini en garde à vue.
Alors j’ai arrêté l’alcool, les sorties, je n’ai gardé que le tabac. Si je pouvais mourir d’un cancer, on sait jamais. Bien sûr, j’étais seul. Les hommes, les femmes, personne ne pouvait y changer. Combien de temps, je suis resté ainsi ? Dans cet état latent, indéfinissable, dépressif ? Je ne saurais le dire. Mais même ainsi, on ne m’a pas permis de vivre. Même mon seul refuge est devenu un lieu dangereux pour moi. Le tireur fou, les heures interminables de prise d’otage, les blessés, les morts, la balle logée dans mon épaule, celle qui a suivi dans mon poumon. Même les cicatrices que j’en garde aujourd’hui n’entrainent que des souvenirs flous. Le médecin m’a eu dit alors que c’était à cause du traumatisme crânien et des semaines de coma qui ont suivi. J’ignore ce qui m’a poussé à me réveiller. Sans doute encore cette sombre et sournoise fatalité, à moins que ça ne soit la raison qui me pousse aujourd’hui à t’écrire. Je suis resté plusieurs semaines en observation, en maladie, j’ai enfin réussi à dormir pour la première fois depuis trois ans. J’ai quitté un peu les couloirs de l’hôpital et je me suis mis à l’humanitaire, à essayer enfin de sortir la tête de l’eau. J’aurais pu y arriver. Peut-être.
Quelques mois plus tard pourtant, j’ai reçu un appel. C’était papa. Il voulait me voir. J’ignorais bien pourquoi mais en arrivant, j’ai bien compris qu’il ne lui restait que moi. Il avait tellement changé en huit ans. On aurait dit qu’il avait pris trente ans et non pas seulement huit et il était malade. Très malade. Tumeur au cerveau. Stade terminal. Il avait tenté de nous retrouver tous les trois, il n’a trouvé que moi. Je suis resté avec lui jusqu’au bout, usant de mes connaissances pour m’occuper de lui, tous les jours, sans aide supplémentaire. Ça n’était plus papa mais je crois n’avoir jamais été aussi proche de lui qu’au cours de ses dernières semaines. Comme annoncé, il a fini par mourir, un soir. Sa dernière volonté est devenue le but de mon existence. Retrouver ton meurtrier et le lui faire payer, enfin. Après toutes ces années en effet, la police n’avait pas réussi à retrouver la trace de celui qui t’a anéanti, nous a anéantis.
Alors au lieu du chagrin, c’est l’esprit de vengeance qui est venu m’animer. Mes sorties à Londres mes soirs de congé m’avaient permis de rencontrer pas mal de monde, utiles aujourd’hui. J’ai mené ma propre enquête et ce que j’ai fini par trouver, a encore un sens assez flou pour moi, surréaliste. Ton meurtrier n’était pas un client insatisfait, un tordu sur qui tu aurais eu la malchance d’être tombé. Ton meurtrier était là pour toi ou plutôt devrais-je dire pour Joanny. Notre petite Joanny. Neuf ans sans nouvelles même après ta mort, même après celle de papa. Pourtant, elle était là quelque part, toujours en vie. Etait-elle vraiment ce que l’on disait d’elle ? J’ai eu besoin de savoir alors je l’ai contacté. Lui. Ce bon vieux Ethan. Mes contacts dans l’humanitaire m’ont aidé à retrouver sa trace. Nous avons fini pour nous rencontrer. Je savais que si quelqu’un pouvait espérer la retrouver après toutes ces années, c’était lui. Nous avons engagé un détective. Le meilleur. Et après des mois de recherche, nous avons fini par trouver, par la trouver. Elle vît en Amérique maintenant, à Détroit plus précisément. C’est aussi là que je me trouve aujourd’hui. Nous allons enfin peut être savoir, Irving. Je vais peut être enfin pouvoir te venger. Je vais enfin pouvoir connaître la vérité. Il le faut. Dix ans que nous ne l’avons revu Irving. Comment crois-tu qu’elle est désormais ? Je ne veux pas croire ce que les autres disent, je veux le voir. Et je le verrais. Il est temps de réunir notre famille, mon frère. Je ne comblerais jamais le vide que me laisse ton absence, je ne vivrais sans doute jamais heureux ou libre. Mais je vivrais au moins avec la satisfaction d’avoir fait ce qu’il faut pour toi. Quitte à en mourir. Car voies-tu, petit frère, il y a encore plus beau que de mourir par honneur, c’est de mourir par amour. Il m’aurait fallu dix ans pour le comprendre. Dix longues années qui n’auront pas eu raison de moi. Peut-être est-ce ça ? Peut-être est-ce l’objet de ma fatalité ? J’ignore si j’aurais l’occasion de t’écrire à nouveau, mon frère. Alors saches-le. Saches que jamais je ne t’oublierais, que jamais je ne cesserais de t’aimer, parce que sans toi, je ne suis plus moi, je ne serais plus jamais moi.
Repose en paix, mon frère, Je t’aime, à jamais Stiles
CHOSES À SAVOIR
Dépressif / Fataliste / Tolérant / Déterminé / Impulsif / Généreux / Désintéressé / Sociable / Professionnel / Protecteur /Franc / Gros fumeur / Plus d’alcool / Pas de drogues / Sens de l’honneur / Aime conduire / Se servir d’une arme / Fier de ses origines / Sort peu / Aime rendre service
AUTRES INFORMATIONS
Stiles est arrivé il y a quelques jours seulement à Détroit. Il s'est engagé comme bénévole en hôpital et comme chauffeur de taxi pour une petite compagnie de la ville. Maintenant, il ne souhaite qu'une chose retrouver la trace de sa petite soeur et du meurtrier de son frère.
DERRIÈRE LE PERSONNAGE
NOM :Iracebeth AGE : 21 ans PAYS : France CE QUE VOUS AIMEZ :Les séries, le cinéma, le trio Burton-Carter-Depp, la littérature anglaise principalement, l'histoire, le RPG CE QUE VOUS DÉTESTEZ :L'homophobie, le syndrome de la page blanche, les effets de mode entre autres choses SÉRIES PRÉFÉRÉS :How I Met Your Mother, Hart of Dixie, Merlin, Chuck, Newport Beach, The Vampire Diaries, True Blood, Revenge, Once Upon A Time, Misfits, The Big Bang Theory, NCIS LA, Supernatural, Teen Wolf CÉLÉBRITÉS PRÉFÉRÉS :Neil Patrick Harris, Heath Ledger (RIP), Garrett Hedlund, Daniel Gillies, Wilson Bethel, Jensen Ackles, Bradley James, Johnny Depp, Jake Gyllenhaal, Helena Bonham Carter, Pénélope Cruz, Olivia Wilde, Rachel Bilson OÙ AVEZ-VOUS DÉCOUVERT LE FORUM ? Sur Want More Crossover CE QUI VOUS A POUSSÉ À VOUS INSCRIRE ?Le besoin d'un nouveau personnage masculin et l'envie d'un scénario CE QUE VOUS PENSEZ DU FORUM ?Je suis totalement accro ! *___________________* VOTRE PRÉSENCE : 6/7 AUTRES CHOSES À SAVOIR SUR VOUS :Double compte de Saoirse K. Harker Blake PRÉSENTATION TERMINÉE : OUI [X] NON []
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