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La machine aux teintes métalliques émis alors un bruit moyennement sec ; un mélange d’outils et de vent, démontrant que l’eau chaude se glisserait ensuite, rapidement dans le verre double qu’avait déposé la rouquine, sous cette même attirail. Comme elle pouvait aimer ce son, qui à l’habitude énervait le plus clair du temps, tous les gens normaux qui ne vivent pas d’une addiction aussi stupide que celle du café ; la rousse remplie à nouveau ses narines de cette onctueuse odeur qui flottait dans l’air. Depuis plus de six mois maintenant, tous les matins elle s’occupait d’effectuer une fournée de petits gâteaux pour ensuite préparer le café et à chaque fois, même en cas de mal de crâne insupportable ou de totale ennui, un sourire s’installait sur son visage blême, c’était immanquable.
La rouquine effectua de nouveau un demi-cercle, faisant dos à son interlocuteur qui lui avouait avoir l’envie de se jeter devant un train plutôt que de vivre sans ces petites graines brunâtre et coûteuse, ce qu’elle comprenait parfaitement. Hochant la tête, montrant qu’elle approuvait son point de vue, la rousse attrapa le gobelet à l’effigie de la boutique pour ainsi le tendre vers l’homme qui jouait de ses mains frénétiquement. Un double rien que pour vous! Dit-elle d’un franc sourire cette fois, fière de lui tendre sa drogue quotidienne, drogue dont il s’était privé plus de quatre heure jusqu’à maintenant. Sincèrement, elle ne se souvenait pas la dernière fois où elle avait passé plus d’une heure sans cette boisson chaude, ou glacée, dépendamment de la saison et du temps qu’il faisait à l’extérieur, et franchement ne s’en souvenait royalement pas. Mouais, disons que j’ai fait en sorte que ce soir le cas… une boutique qui vend des gâteaux et du café aborant un nom qui ne veut rien dire… bah j’ai toujours trouvé ça emmerdant et puis ça n’pousse pas à nous faire entrer pour voir…c’est un peu comme ses grands restau au nom de Joe’s ou Tom’s…franchement c’est pas avec des noms pareils qu’on saura que c’est de la fine cuisine! Conclue la rouquine, parlant première du nom de son café pour ainsi terminer d’un roulement de yeux. Puis elle marqua le prix de l’encart de l’homme, relevant ensuite son regard émeraude sur ce dernier qui ne tarderait probablement pas à terminer ce grand gobelet.
. Moi? Accro au café… pfaahh S’exclama ensuite la jeune mère monoparental, attrapant par réflex son verre en Stainless qu’elle trainait peu importe son escapade, l’approchant ainsi de ses lèvres pour en prendre une bonne gorgée et continuer en riant ; J’vois pas s’qui vous fait dire ça…Elle déposa à nouveau son verre, baisant les yeux un quart de seconde sur le sol, les relevant presqu’aussitôt sur l’homme qui était juste en face d’elle. . C’est vrai que pour être proprio d’une boutique comme celle-là, il faut soit être addict au café, soit être énorme et tripper gâteaux !