La musique rythme nos pas non? Alors suis la danse, avec ou sans moi

ft. Gwenaël

Braeden se leva tôt. Comme tout les matins. Seul. Comme tout les matins. Fatigué. Comme tout les matins. Il avait du mal à dormir. Trop de soucis. Trop de cauchemars, trop de pensés sombre, trop de tout. Les seuls fois ou il avait réussi à dormir convenablement était les deux nuits passés en compagnie de Gwenaël, un homme qu'il avait fréquenté assez régulièrement depuis son retour à Detroit. Celui ci s'était pointé un jour au Mus'off et depuis il n'en partait plus. Chaque excuse était bonne pour le voir. Braeden avait assez vite comprit, puis peu à peu... Il avait succombé que voulez vous. Gwen était gentil avec lui, tendre et affectueux. Tout ce qu'il manquait à Braeden. Celui ci n'avait parler de leur relation à personne. Pourquoi? Il ne savait pas trop. Peu être par peur de ne plus pouvoir reculer. Peur d'engager. Lui qui avait présenté Downy à son meilleur ami une hure après leur premier baisé. Il soupira et se leva. Un long passage à la salle de bain, puis après avoir enfilé une tenue descente il sorti de son appartement. Il n'avait pas envi de déjeuner, ni même de manger. Il mangeait peu depuis quelques temps. Il c'était plutôt bien amaigrit, mais ça personne ne l'avait remarqué. Il ne voyait pas grand monde à part quelques proches, ses clients et son employé. Charlie, qui ne travaillait pas aujourd'hui. Il soupira. Rester seul, il détestait ça.

La journée était longue. Très longue. Bien trop longue. Pas de clients, normal vu la pluie. Et Braeden s'ennuyait à mourir. Ce qui faisait qu'il pensait. Et penser pour lui n'était jamais bon. Trop de choses. Son passé, dans l'armée. Sa dispute avec Chuck son meilleur ami. Sa soiré, avec Downy.. Ils s'étaient embrassé. Braeden n'avait pas été aussi heureux depuis pas mal de temps. Enfin... C'était compliqué. Il y avait Gwen. Gwen que Braeden avait fréquenté avant le coma. Avant ses sentiments pour Downy. Gwen avec qui tout c'était bien passé, avec qui il se sentait bien. Il l'avait évité pas mal de fois depuis le quatre juillet. Le quatre, quel soirée... Une vrai catastrophe. Dans tout les sens du terme. Bien sur il avait passé des moments fabuleux avec Downy, même si il avait fallu attendre les premières larmes pour que Braeden embrasse l'homme qu'il aimait. L'homme qu'il aimait. Quel notion à la con. Braeden aimait passé du temps avec Gwen, il aimait être avec lui, dans ses bras. C'était sur. Mais... Il fondait pour Downy. Totalement. Le sourire de son ami, ses yeux, sa façon d'être, de le regarder, d'embrasser... Il était amoureux, avec un grand A. Comment faire dans ces conditions? Il n'en savait rien. Il était techniquement avec aucun des deux. Et les deux en même temps. Une horreur. Il était vraiment perdu. Il était du genre fidèle alors ce genre d'histoire... Il fut tiré de ses rêveries par la porte qui s'ouvrit, enfin. Braeden se redressa et regarda qui venait d'entrer. Il ne fut pas déçu.

Gwenaël. Quand on pensait au loup. Braeden le regarda alors que celui ci s'approchait. Il n'y avait pas à dire, son amant était sexy. Et beau. Braeden lui sourit. Il ne savait pas trop quoi faire d'autre. Il resta derrière sa caisse regardant l'homme entrer dans la boutique. Pour quoi venait-il cette fois? Un faux cours de piano? Une fausse corde à racheter? Braeden l'avait un peu évité depuis quelques temps. Il ne savait pas quoi faire, quoi dire. Paumé. Il n'avait même pas appeler ou envoyer de texto. Pas qu'il n'en avait pas envie, mais pas le courage. "Salut, qu'est ce que tu fais là?"

Spoiler:

De la pluie, encore? Oli venait de se faire tirer de ses rêves (oh combien plaisants) par le son de l’eau frappant contre le bardeau de son appartement. Était-il complètement réveillé? Il n’aurait su dire, tout ce qu’il voulait désormais c’était un bon café pour se remettre du show de la veille au soir; Lui et son band avaient fait des heureux au bar du coin. Une bonne dizaine de filles avaient fini par se mettre complètement à poil, faisant le bonheur de plusieurs, dont lui. Évidemment il n’avait rien laissé paraître alors que sa copine assistait au spectacle. Non, avec elle il n’était pas comme ça…enfin si, seulement hors présence. Il avait donc chanté et pianoté quelques chansons, quatre pour être précis puis avait sauté de la scène les yeux brillants face à la gloire qu’écopait son petit groupe de Rock. Bien sûr il avait terminé la soirée au bar avec ses copains et Ann, autour d’une bonne vingtaine de verres de bière bien froides. Aujourd’hui, il ressentait la douleur que lui avaient provoquée toutes ces bières et surtout le raisonnement de tous les haut-parleurs qu’il y avait auprès de lui. Il avait beau être habitué au merveilleux monde de la musique et tripper à jouer comme un défoncer, jamais il ne se ferait à l’idée d’endurer ce vacarme dans ses tympans apparemment trop sensibles, mais il finirait bien sûr par moins y porter attention à la longue, du moins il l’espérait.

Le brunet tira donc sa couverture pour ensuite s’assoir dans son vaste lit vide. Comme toujours il se craqua le cou et le dos avant de se poser bien droitement sur ses deux jambes tremblotantes pour finalement marcher en direction de la cuisine où il mit en fonction la cafetière. Ce n’est une fois certain que son liquide coulerait, qu’il se dirigea vers la salle de bain où il se planta devant la glace de sa pharmacie. Pas mal pour un lendemain de veille, il s’y faisait plutôt bien… Gwen ouvrit finalement la porte de cette dernière pour y attraper un flacon de médocs; une ancienne prescription contre ses maux de têtes incessants qu’il avait autrefois et qui combattaient très bien les brosses comme il venait de prendre; il avala deux comprimés puis passa de nouveau dans sa chambre pour se vêtir rapidement. Une fois son jeans et son chandail de Jimi Hendrix enfilés, il gagna la cuisine pour y verser son café. Il ne prit pas plus de cinq minutes à trouver ce qu’il ferait aujourd’hui…

Il y était, là où tout avait commencé, là où il s’était promis de cesser de faire autant de mal à sa copine, mais aussi là où il brisa cette promesse qu’il s’était fait à lui-même. Tout de même il fallait l’avouer c’était bien plus compliqué qu’il ne l’aurait cru et pourtant, aujourd’hui il ne regrettait en rien ce qu’il avait osé faire ces trois fois où ils avaient fini dans un lit ou partout ailleurs si l’envie les prenaient. Il finit par ouvrir la porte, un sourire niais sur le visage, prêt à recevoir un peu d’attention par l’homme qu’il trouvait atrocement séduisant. Ça va ce matin? Questionna instinctivement le brunet envers l’homme qui, depuis quelques temps semblait l’éviter…

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ft. Gwenaël

Gwenaël se tenait la, devant lui, tout sourire. Pas très frais mais tout sourire. Il devait avoir fait la bringue toute la nuit. Comme d'habitude. Braeden avait rapidement comprit que l'homme n'était pas du genre à se prendre la tête. Il faisait sa musique, buvait avec ses potes, et se tapait une mec ou une nana de temps en temps. Pas vraiment terrible comme rencart. Ils étaient sortie quelques fois ensemble. Resto, cinéma, balade. Des trucs normaux. C'était Gwen qui avait fait le premier pas, en le draguant dans la boutique. Et très explicitement. Mais bon, Braeden n'avait rien pu faire. Il avait craqué des le premier sourire. Lui qui avait passé dix ans dans l'armé, dont six sans aimer jamais, sans recevoir la moindre marque de tendresse ou d'attention. Alors Gwen était tombé à point nommé. "Ça va ce matin?" Direct. À peine arrivé, il lui demandait comment il allait. Et le pire? Il avait l'air de s'y intéresser, vraiment. Et Braeden ne s'en sentit que plus mal. Il avait embrassé Downy. Il aimait Downy. Downy. "Je vais plutôt bien, comme toujours, et toi? Bien dormis? À te voir je dirais que non... Concert mouvementé je me trompe?" Il lui sourit. Comment ne pas sourire. L'homme de deux ans son aîné qui était devant lui était un ange. Un véritable ange, qui draguait un peu partout, sortait beaucoup, ne tenait pas en place. Pas terrible pour une relation. Et puis bon, c'était pas comme si ils la voulaient la relation, non?

"Tu es venu pour quoi? Tu as encore 'casser une corde' ? Tu es vraiment très maladroit, il va falloir que tu penses à te payer des cours tu sais?" Et un autre sourire, un! C'était bien trop facile de sourire quand Gwen vous regardais avec ces yeux. Mais ils étaient plus fade que ceux de Downy. Downy qui serait peu être bientôt son vrai petit ami. Ne pas avoir l'air triste. Compliqué, mais faisable. Braeden s'étira avant de se rasseoir sur son tabouret. Il ne savait pas ce que lui voulait l'homme, mais ça risquait d'être long. En attendant un se mit à la regarder. Encore et encore. Mater n'était pas interdit par la loi non? Surtout quand il y avait de quoi mater. Et la il y avait de quoi faire. Gwenaël avait encore ses cheveux un peu long en bataille. Downy lui les avait très court. Ils avaient tout deux les yeux chocolat, facteur indispensable dans ses choix. Il ressemblait aux hommes mures, ceux dont rêvent tout les jeunes. Et même si Braeden n'était plus tout jeune, il fallait avouer que ça lui plaisait bien. Surtout quand l'homme mûr vous courrait après. Et Gwen en était un exemple fou. La vérité, c'était que Braeden N'était PAS en couple avec deux hommes plus âgés. Downy n'avait que quelques mois, et Gwenaêl deux ans et quelques. Sauf que pour chacun il était le plus mature. Ce qui l’exaspérait quelque peu. Lui aussi voulait devenir un enfant, au moins une fois de temps en temps. Son enfance à lui était trop loin. Tout ça lui manquait atrocement. "Que me veux tu donc bel Apollon? En quoi puis je t'être utile?" Il croisa le bras. Il ne savait pas ce que voulait Gwen, mais il était impatient de la savoir. Peu être cela ferait passer sa culpabilité.

Passant son unique main libre dans sa chevelure mouillée, Oli continuait de sourire, s’attendant à une réponse de son interlocuteur qui le regardait avec insistance. Entre eux deux ça avait été de la sorte dès le tout début…ce devait même être ce petit détail qui avait fait fondre le bel homme qu’était Gwenaël; ce regard intense et ce sourire chaleureux, il ne pouvait le nier, ce mec lui faisait un drôle d’effet, pas comme ces mecs ou ces nanas qu’il se faisaient une fois de temps en temps par pure manque de tendresse et de chaleur humaine. Il ne couchait jamais plus d’une fois et rarement deux, mais ça s’arrêtait là ensuite; tout de même Olivier avait une réputation à tenir…ou bien des envies à satisfaire, l’un plus que l’autre bien évidemment. Dans le mile, un p’tit show au bar de la ville, qui s’est étiré et qui est ensuite devenu interminable…j’suis si massacré que ça, vraiment?
Évidemment ses dires se suivirent toujours d’un rire moqueur et d’un sourire charmeur, il avait le don de se mettre à son avantage lorsqu’il le souhaitait vraiment. Il gratta doucement sa barbe de deux jours, cette même repousse qui lui donnait l’air d’un dur à cuir, un vrai; qu’il n’était visiblement pas. Peut-être gamin ou bien coureur de jupons et profiteur, mais jamais il ne se serait qualifié de dur à cuir, ce même en étant un chanteur rock.

Non non, rien de spécial cette fois et surtout pas de corde à acheter, tu sais qu’avec moi tu risques de faire fortune, pourquoi prendre des cours…sauf si tu fais du particulier, là j’dis pas non. Avoua le beau brun tout en approchant de nouveau vers le comptoir où se tenait sur son tabouret, l’homme avec qui il avait osé coucher plus de deux fois, en plus de passer des journées sympa au ciné ou au restaurant par exemple…en y repensant c’était tout de même une première, autant d’attention pour un seul mec; même sa copine ne recevait pas tout ce chichi. Olivier posa sa tasse de café contre le comptoir transparent, faisant mine de regarder par le même fait les objets qui s’y trouvait. Puis il leva instantanément les yeux vers celui qui le regardait, les plongeant directement dans les siens. Il se senti changer…étrangement.

Pour être franc je pensais à toi. Répliqua le trentenaire tout en déposant sa main contre celle de Braeden. Il se savait bouillant, comme toujours. J’ai l’impression que tu cherches la solitude ces derniers temps, j’me trompe? Il avait été droit au but, usant même de la même fin de phrase que son interlocuteur un peu plus tôt. C’était dans ses habitudes de jouer sur les mots, il avait ça dans le sang.

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ft. Gwenaël

Braeden regarda l'homme face à lui. Celui ci venait de faire un geste très sexy. Main plus cheveux plus pluie faisaient toujours très bon effet. Sur lui en tout cas. Et il se rapprochait l'idiot. Braeden tenta de ne pas penser à la soirée qui hantait ces rêves. Ne pas penser à Downy. Penser à Gwen, qui était la tout sexy à flirter. "Dans le mile, un p’tit show au bar de la ville, qui s’est étiré et qui est ensuite devenu interminable…j’suis si massacré que ça, vraiment? " Et Braeden rit. À nouveau. Il y avait pas grand monde qui réussissait à le faire rire depuis un certain temps. De toute façon il ne se pensait pas permit de rire, avec toute cette pagaille. "Non t'en fais pas Casanova tu es loin d'être en mauvais état. Tu es même plutôt.. Beau, avec toute cette pluie." Ne pas sourire, ne pas sourire, ne pas sou.. Trop tard. En faite, le sourire ne l'avait toujours pas quitté. Il se sentait un peu bête de réagir comme ça. Un véritable ado. Qui en aimait un autre. Quel galère. Il voulait passer sa vie avec Downy. Il voulait rester auprès de Gwenaël. Et Gwen approchait, se grattant la barbe, souriant ou le regardant. Le regard, toujours et encore. De toute façon, Gwen et lui n'étaient pas ensemble, pas le moins du monde. Ils avaient flirté et coucher ensembles. Ce qui n'était pas la même chose. "Hum... Et quel genre de cours particuliers t’intéresseraient? Tu m'as déjà demandé des cours de piano la dernière fois, et tu as fini par me tripoter pendant que je jouais, ce qui est assez dérangeant pour la concentration" Et Braedy soupira, amusé par l'anecdote. Gwen savait ce qu'il voulait, et de ce qu'il en avait comprit, il le voulait lui. Et pas assit en train de faire de la musique, loin de la.
"Pour être franc je pensais à toi." Il venait de poser son gobelet de café et avait prit la main de Wilde. Wilde qui ne pouvait détacher ses yeux de ceux de son vis à vis. Que dire à cette phrase? Rien. Il le regarda un moment, avec une certaine tendresse. Un jour il lui briserait le coeur, c'était certain. "J’ai l’impression que tu cherches la solitude ces derniers temps, j’me trompe?" Premier réflexe se mordre la lèvre inférieur. Deuxième réflexe détourner le regard. Troisième réflexe parler. "Tu sais avec tout ce que j'ai vécu, un peu de solitudes parfois ça fait du bien..." Un mince sourire, une pression sur la main de l'homme face à lui. Il n'avait pas menti. Il n'avait juste pas tout dit.

Un sourire innocent s’était emparé du visage quelque peu terne du trentenaire alors que son interlocuteur le complimentait grâce à la pluie, il eut même envie de la remercier cette satanée pluie, mais se retint, ça en ferait trop et il ne voulait pas passer non plus pour un de ces cinglés…Il se contenta de continuer de le regarder alors qu’il souriait toujours autant; ce qu’il pouvait être craquant lorsqu’il était mal à l’aise…

Il repensa ensuite à cette petite aventure qu’il avait eu avec ce Braeden; le cours de piano, comme si vraiment il en avait besoin, tout de même depuis l’âge de cinq ans il savait en jouer, c’était même son métier de base, pianiste de son band…ce qu’il pouvait faire pour se retrouver seul avec un inconnu tout de même; il se remémora cette scène qu’il trouva particulièrement aguichante et motivante. Il savait qu’il n’était pas venu pour rien; il savait qu’il n’y avait pas mis autant d’effort pour se retrouver sur le derrière, non il commençait à sentir ces choses-là, à savoir quand il réussissait et lorsqu’il échouait. Dans mes souvenirs, il me semble que tu aimais bien ce que je te faisais… Répliqua d’un calme foudroyant le musicien tout en pressant un peu plus fort la main de son interlocuteur et amant. Comme les deux autres fois d’ailleurs. Ajouta en toute dernière espérance de cause le brunet alors qu’il plongea de nouveau son regard dans celui du vendeur de pièces et d’objets de toutes sortes. Il ne baisserait pas les bras.

La conversation continuait donc vaguement vers ce qu’ils avaient déjà eu le cran de faire par le passé et par ce qui le poussait à ne plus le voir aussi souvent; attitude qui pour tout dire, blessait quelque peu Oli. Obtenir toujours plus; toucher l’impossible et dépasser les limites, ça il savait faire et c’est ce qu’il voulait dans la vie, rien d’autre…en fait si, s’amuser, monter telle une étoile dans le monde du rock puis ensuite toucher l’inaccessible. Il regarda donc son interlocuteur détourner son regard; c’est là qu’il comprit quelque chose clochait. "Tu sais avec tout ce que j'ai vécu, un peu de solitudes parfois ça fait du bien..." Devait-il insister davantage? J’peux comprendre… mais c’est que moi ou bien tu cherches vraiment la solitude? Je peux disparaître si c’est ce que tu cherches, tu n’as qu’à le dire que je le ferai. C’était pratiquement un ultimatum, Oli le savait bien, mais il se devait d’empirer la situation pour que le jeune homme veule bien de lui à nouveau.

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ft. Gwenaël

Braeden regardait l'homme face à lui. Il souriait, encore et toujours. Braeden ne l'avait jamais vu autrement d'ailleurs. Mais ça ne saurait tarder. Un jour, il deviendrait lee petit ami de Downy, un jour il devrait faire face et tout dire à Gwen, lui dire qu'il ne voulait plus le voir, que tout s'arrêtait la avant qu'ils n'aillent trop loin. Le point de non retour. Les sentiments. Braeden n'éprouvait que de l'attirance, de la sympathie et de la curiosité pour l'homme avec qui il était sorti quelques fois. Il n'était pas amoureux. Il était bien, heureux comme ça. De la tendresse, de l'affection, une baise de temps en temps et des discussions. Pas d'officialisation. Pas de promesses, pas de présentations, rien. Personne ne savait qu'il le fréquentait et ça allait très bien à l'ancien militaire. Gwen était son secret, son moyen de se changer les idées. Et tout ce qu'il espérait, c'est que l'homme pense la même chose de lui. Même si bien sur Wilde savait très bien qu'il plaisait, et en tait assez fier. Il n'avait pas l'habitude de flirter, et se sentir désirer était on ne peux plus agréable et flatteur. "Dans mes souvenirs, il me semble que tu aimais bien ce que je te faisais… Comme les deux autres fois d’ailleurs." Et cet idiot restait calme, alors que les joues de Braeden prenaient feu. Quel idée de parler des cours de piano. L'un d'eux avait plutôt bien dérapé, quelques jours avant la fête national. Ils avaient fini dans la réserve, tout les deux, sur la table. Les détails ne sont pas nécessaire. Mais ce n'était pas la faute de Braeden. Bon certes, il avait passé plus de six ans sans toucher une fois à un homme -et six ans c'est long- et il avait laissé faire le brun assez rapidement. Et puis Gwenaël savait s'y prendre, pas comme les petits jeunes débile que se tapaient les hommes comme lui habituellement. "Oui c'était... C'était... enfin je veux dire c'était très bien.. Et... enfin... " Il bégayait en souriant, gêné. La honte. Il souffla et se reprit alors que l'homme face à lui serrait un peu plus sa main. "C'était bon, très bon même. mais absolument pas professionnel, surtout que Charlie bossait pas loin..." Il piqua un fard, à nouveau. Braeden en avait marre. Il était bien trop sensible à ce genre de chose. Se remettre, vite. Il souffla. Voilà.

Ils parlèrent encore un moment. Puis Gwen sortit la bombe. "J’peux comprendre… mais c’est que moi ou bien tu cherches vraiment la solitude? Je peux disparaître si c’est ce que tu cherches, tu n’as qu’à le dire que je le ferai." vrai douche froide pour le militaire. Gwen lui proposait de rompre. Enfin non, ils n'étaient pas ensemble. Mais il lui proposait d'arrêter. D'arrêter de se voir. Braeden y avait beaucoup réfléchit. C'était le mieux à faire, surtout vu sa relation avec Downy. Mais il ne pouvait pas s'y résigner. Downy ne l'aimait peu être pas vraiment, il était peu être juste curieux. Et Braeden aimait les petites attentions et la douceur de Gwen. Aussi il leva les yeux vers l'homme et se mit à parler, son regard plongé dans celui brun de son vis à vis. " Non ne disparais pas... Je... J'aime bien tout ça tu sais, toi et moi. Tu es un homme fabuleux Gwenaël, tu me fais me sentir bien, important. Je vais faire un effort, je te le promet." Et un petit sourire. En avait-il trop dit? Pas assez? Il ne voulait pas arrêter, pas maintenant. Mais il savait bien que plus ça allait, plus ça allait être dur de dire stop.

Était-ce sérieux ou était-ce simplement une mascarade sentimentale pour obtenir encore une fois ce qu’il désirait tant? Nul n’aurait su dire; Olivier semblait sincère, comme toujours d’ailleurs, c’était l’une de ses meilleures qualités en fait en matière de séduction. Toujours y mettre du vrai, y mettre du sien pour que tout avance à la perfection; Simplement avec Braeden ce n’était pas du tout pareil. Il cherchait à le séduire certes, mais il cherchait tout compte fait son approbation. Avait-il misé gros en lui demandant de faire un choix aussi difficile? Il se doutait bien que non. Oli était confiant, un peu trop même et se doutait bien que l’homme qui se tenait juste-là, face à lui, n’allait pas tout abandonner sur un coup de tête, par nécessité de solitude. En fait, Gwen l’espérait plutôt; il n’avait pas du tout envie de mettre un terme à cette histoire. Elle était bien trop…choquante, amusante et un tas d’autres adjectifs qualificatifs que n’aurait su trouver le brunet. Ce qu’il souhaitait de plus cher? Ne jamais se faire prendre et faire durer cette liaison, faire comprendre à Wilde qu’il pouvait donner son maximum, ce malgré ses vilaines manies d’aller voir ailleurs. Il voulait lui donner du temps et de l’amour, peut-être pas l’amour avec un grand A comme dans les films à l’eau de rose puisqu’il n’y croyait pas, simplement de l’amour en tant que petites attentions, petites douceurs, tout ce qui pouvait faire plaisir à l’un comme à l’autre. Ils y seraient tous les deux gagnants.

Évidemment il se doutait bien que les joues de son interlocuteur prendraient feu suite aux dires qu’il avait osé prononcés. Oli n’était pas un type gêné, loin de là. Il aimait même par-dessus tout démontrer son savoir-faire et sa manière assez éloquente de parler de sa vie sexuel; ça le provoquait en quelque sorte et il se marrait bien ensuite. Il s’était finalement mit à bégayer, ce qu’il pouvait être adorable. Qu’est-ce que ça pouvait bien faire? Charlie ne s’est rendue compte de rien après tout, tu n’as plus à t’en faire avec ça et puis tu es seul aujourd’hui. Je ne vois personne qui pourrait nous déranger, personne pour voir ton manque de professionnalisme, non? Franchement c’était assez poussé comme tactique; il avait encore une fois besoin d’assouvir quelques pulsions et savait pertinemment qu’il finirait par obtenir ce qu’il désirait. Peut-être pas tout de suite, peut-être pas même aujourd’hui, mais il aurait bien un jour ce qu’il demandait. Un sourire attendrit s’était dessiné sur son visage amoché par l’alcool de la veille au soir; il aimait bien voir ce mec sourire avec autant d’hésitation, ça le rendait simplement irrésistible.

La phrase suivante lui décrocha un franc sourire; il venait d’entendre ce qu’il souhaitait bien comprendre. " Non ne disparais pas... Je... J'aime bien tout ça tu sais, toi et moi. Tu es un homme fabuleux Gwenaël, tu me fais me sentir bien, important. Je vais faire un effort, je te le promets." c’était exactement ce qu’il désirait entendre. Braeden désirait continuer l’aventure et faire des efforts. Encore une fois, tout passait sur son dos à lui, Gwen s’en lavait les mains, habitué de laisser les autres venir à lui de la sorte, il lâcha la main de son compagnon pour finalement prendre une gorgée de son café désormais tiède. Une fois sa gorgée bien avalé, il déposa sa tasse sur le comptoir, juste à côté de la trace d’eau qu’elle avait laissé au préalable pour finalement ajouter; Parfait alors, te voir heureux c’est tout ce qui m’importe Braeden, c’est tout ce que je te souhaite. Et c’était vrai.

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ft. Gwenaël

Braeden était tombé amoureux trois fois dans sa vie. La première fois arriva alors qu'il avait dix sept ans. Le véritable amour? Peu être pas. Mais il ressentait de profond sentiments. Pour son meilleur ami Chuck. Il ne lui avait dit qu'une semaine avant de partir pour le camp d'entrainement militaire, et ne l'avait pas regretté. Il avait oublié bien vite ces sentiments, heureusement. La deuxième personne pour qui son coeur avait battu s’appelait Arthur. Un militaire venu de Californie. Un an à s'aimer plus que tout. Puis un jour, Arthur avait explosé devant Braeden, marchant sur une mine. Un de ces trucs si puissants qu'il ne reste plus rien. Plus rien qu'une fine pluie rouge. Sept mois à ne rien dire. Aucune larme. Don't ask, don't tell de toute façon. À quoi bon se plaindre. L'homme qu'il aimait avait explosé devant lui. Aucun au revoir. Il avait réussi à récupérer une plaque, une seule. Il la gardait autour du coup. Avec les siennes. Il avait toujours ses plaques, comme un vrai bon petit militaire. La troisième personne dont il était tombé amoureux, c'était Downy. Downy avec qui il construirait peu être un avenir. Gwenaël ne faisait pas parti de la liste. Il aurait pu au fil du temps, mais Wilde savait désormais qu'il n'y avait aucune chance. Il voulait Downy. Il allait l'avoir. Il l'avait déjà quasiment. Une histoire de flirt.

"Qu’est-ce que ça pouvait bien faire? Charlie ne s’est rendue compte de rien après tout, tu n’as plus à t’en faire avec ça et puis tu es seul aujourd’hui. Je ne vois personne qui pourrait nous déranger, personne pour voir ton manque de professionnalisme, non?" "Vil chenapan n'essaye même pas, c'est non, et puis t'es un client alors professionnellement c'est très très mal" Et Braeden sourit à son amant. Le pauvre, il tentait tant bien que mal de le mettre dans son lit. Wilde ne savait pas trop si il n'était qu'une conquête de plus dans son lit, ou que Gwen l’appréciait tout de même un peu. L'un comme l'autre ça ne changeait rien. Il était la pour s'amuser. Enfin quasiment. Gwen était... un vent tiède dans ses cheveux. Un massage. Une musique douce. Une échappatoire. Un voyage ailleurs quand il en avait besoin. Avec Gwenaël Braeden n'était pas le même. Et celui ci eu un si grand sourire que Braeden se demandé un instant si il ne s'était pas fait avoir en promettant. Surtout que celui ci lâcha sa main histoire de boire un peu, et de tout dégueulasser sur son passage. Pour un maniaque comme Braed, ce fut difficile de ne pas nettoyer après. Mais il réussit. Il préféra regarder Gwen quand celui ci lui répondit. "Parfait alors, te voir heureux c’est tout ce qui m’importe Braeden, c’est tout ce que je te souhaite." Ça, c'était définitivement trop mignon. Même si Downy lui avait dit la même chose. La phrase prononcé par le rockeur eu moins d'effet que celle prononcé par l'ancien militaire. "Vraiment? ME voir heureux? Et ta copine? Et tes groupies? Je ne suis pas assez bête pour croire que je suis le seul tu sais?" Il le regarda. Il savait bien que Gwen était du genre coureur de jupons. Mais Braeden n'y pensa pas plus longtemps. Il préféra se lever enfin de son siège et passer de l'autre coté du comptoir. Il sourit à Gwen et commença à ranger un peu. Il n'allait pas tarder à fermer, peu être. Il n'en savait rien. Il voulait passer un peu de temps avec Gwen. Voir, avoir les deux exemples, pour pouvoir choisir. Que des deux hommes le rendraient heureux. Celui qui se lançait bien sur, celui qui se battrait. Le problème? Ils étaient tout les deux du genre à attendre le premier pas de l'autre pour avancer.

Un rire rempli délicieusement la pièce; d’accord, Oli n’avait pas lésiné sur les moyens alors qu’ils devaient apprendre le piano ensemble, mais il ne regrettait en rien cette petite aventure qu’ils avaient eu par la suite, juste derrière la boutique à peine quelques mètres plus loin de Charlie, l’employée de Braeden. Avait-il eu peur de se faire prendre? Bien sûr que non, il connaissait Charlie tout aussi bien que le propriétaire maintenant et puis il savait pertinemment qu’il pourrait la faire taire si elle osait s’ouvrir la trappe. Il n’aurait qu’à tout nier de toute façon si jamais Ann venait à l’apprendre de la bouche de quelqu’un d’autre; elle le croyait sans plus attendre, c’était ça une relation de couple dévouée. Oli reposa ses yeux sur son interlocuteur; "Vil chenapan n'essaye même pas, c'est non, et puis t'es un client alors professionnellement c'est très très mal" J’suis qu’un simple client à tes yeux, mho allez Braeden on s’en fiche que ce soit très très mal professionnellement parlant, ce qui serait véritablement mal c’est que je sois non consentant, ce qui est tout le contraire je peux te l’assurer. Sa main se reposa sur celle du jeune homme qui se leva pour traverser le comptoir et ranger quelques trucs par-ci et par-là; Olivier ne put faire mieux que de regarder l’homme en action, ne se gênant pas pour baiser quelque peu le regard, juste au bon niveau.

Il savait pertinemment que ce qu’il faisait était mal, mais qui était-il pour juger le mal du bien. Ce qu’il voulait c’était s’amuser, vivre sa vie à fond pour ne pas regretter lorsque son heure viendrait enfin… il ne voulait pas se recroqueviller dans un coin à attendre ce jour et ensuite se dire la fameuse phrase : « et si…» comme tant de gens pouvaient le faire rendu à ce point. Il aimait sa vie de Rockeur et il adorait plus que tout flirter avec Braeden, il ne souhaitait en rien que cela ne s’estompe avec le temps…même s’il y a avait Ann, prénom qui le sorti de ses pensées osées. Mais oui je veux ton bonheur! Répliqua alors de vive voix l’homme alors que visiblement son interlocuteur lui reprochait de voir d’autres gens. D’accord il n’avait pas tort, mais Oli détestait se faire pister, encore moins par les gens avec qui il couchait, merde c’était pas un flic et lui encore moins un criminel; baiser n’était pas un crime. Lâches moi avec ça tu veux, Ann est là certes, mais t’es là aussi… merde et mes groupies…on s’en fiche, crois-tu vraiment que je me tape tout ce qui bouge Braeden? D’accord il avait osé élever un tantinet la voix, mais c’était pour une bonne cause.

La musique rythme nos pas non? Alors suis la danse, avec ou sans moi

ft. Gwenaël

"J’suis qu’un simple client à tes yeux, mho allez Braeden on s’en fiche que ce soit très très mal professionnellement parlant, ce qui serait véritablement mal c’est que je sois non consentant, ce qui est tout le contraire je peux te l’assurer" Et Braeden regarda l'homme en riant. Il était un peu obsédé sur les bords. Enfin non. Il était obsédé, avec lui. Ce qui plaisait beaucoup à l'ancien militaire. Plaire était un luxe qu'il aimait pouvoir se payer. Jeune déjà il s'était amusé à plaire, beaucoup. Comme chaque jeune homme de son age qui se savaient désirable. "Bien sur que si, tu es un simple client très sexy et tout bonnement adorable avec qui je ne coucherais pas pour l'instant" Il lui fit un clin d'oeil. Il pouvait se permettre de taquiner l'autre homme. Il adorait ça. Mais en attendant il rangeait. Braeden rangeait oui. Il passait son temps à faire le ménage ou à tout remettre en ordre. Maniaque, il n'y pouvait rien. Il avait l'habitude de tout ranger avant de fermer. Ce à quoi il était moins habitué, c'est le regard qu'il sentait dans le bas de son dos. Et même un peu plus bas. Il sentait les regards, habitude de militaire. Et il rougit, à nouveau. Quel idée de foutre un pantalon taillé si proche. La mode qu'ils disaient, mon oeil. Braeden se dépêcha de se retourner et fit comme si de rien n'était.

Et ils se remirent à parler de la vie de Gwen. Braeden voulait bien l'avouer ,il était un peu triste de ne pas être seul dans l'esprit de l'autre homme. Il n'était qu'un choix parmi tant d'autre. Ce n'était pas LUI qui comptait, mais ses soirées libre et son corps. Ce qui faisait assez mal. " Lâches moi avec ça tu veux, Ann est là certes, mais t’es là aussi… merde et mes groupies…on s’en fiche, crois-tu vraiment que je me tape tout ce qui bouge Braeden? " " Ann et moi c'est absolument pas pareil. Je ne sais pas pourquoi tu perds ton temps avec moi, tu as une copine et assez de numéros dans ton téléphone pour m'oublier bien vite. Je ne crois pas que tu te tapes ce qui bouge Gwen, je crois surtout que tu aimes bien trop ton style de vie comme ça. Sérieusement je comprends pas ce que tu fais la à perdre ton temps avec moi. T'es la rock star qui fait rêver, tu peux avoir ce que tu veux alors que je ne suis qu'un vendeur de gratte, un ex militaire totalement barge!" Braeden le regarda, un peu énervé, un peu blessé. C'était qu'un amant, après tout. Un avant qui était la au cas où, si Downy... Non, ne pas penser à lui, ça n'avait rien à voir. Pour l'instant le problème était Gwen. "Et puis même, comment je peux te faire confiance hein? Tu trompes ta copine, tu trompes certainement ton amant. Tu ne sais pas te satisfaire d'un peu. Toi tu veux tout, tu veux tout le monde. Je ne suis pas un jouet."

"Bien sûr que si, tu es un simple client très sexy et tout bonnement adorable avec qui je ne coucherais pas pour l'instant" C’était peut-être un peu trop, Oli devait l’avouer; il poussait légèrement trop sur le bouchon qui risquait d’exploser s’il s’amuser en ajouter des couches. Son but n’était pas d’uniquement coucher avec lui, pour coucher avec quelqu’un, il n’avait qu’à passer chez sa petite amie ou bien à prendre son téléphone et composer n’importe quel numéro qui se trouvait dans son bottin personnel, c’était ça être une rock star. Il avait compris et se terrait pour le moment, de toute manière sa chance finirait bien par passer de nouveau dans les parages, il pouvait se contenir pour le moment. Qu’ajouter de plus à cette phrase qui démontrait clairement qu’on était rien l’un pour l’autre? Il était qu’un simple client; en temps normal il se serait exclaffer de rire et aurait ajouté quelque chose du genre « bah ouais chacun son client » ou un truc qui démontre clairement qu’il ne s’attendait à rien en retour, simplement avec lui c’était tout autre, personne n’aurait su dire pourquoi et pourtant…

Puis il y eu cet air de déjà vu… une conversation sur sa petite amie et sur tout ce que cela comportait; il avait beau aimer la vie, aimer son métier et aimer sincèrement le sexe, personne ne semblait comprendre que tout être humain pouvait ressentir des sentiments; des sentiments, était-ce qu’il ressentait à l’égard de Wilde? Il hocha la tête furieusement, il n’avait pas envie de se disputer pour des raisons pareil; leur liaison était justement ça, une liaison et Braeden ne s’en était jamais plein, jusqu’à maintenant. Sérieusement je comprends pas ce que tu fais la à perdre ton temps avec moi. T'es la rock star qui fait rêver, tu peux avoir ce que tu veux alors que je ne suis qu'un vendeur de gratte, un ex militaire totalement barge!"C’était comme un coup de poing sur la gueule; il en vint même à se demander pourquoi il se tenait encore debout, il n’avait pas à endurer ce genre de reproche et pourtant il ne bougeait pas. Je n’ai pas l’impression de perdre mon temps… Se contenta de répliquer en bougeant les bras, l’homme quelque peu désorienté. Mais la suite fut malheureusement bien pire, il n’avait pas encore tout vue. Apparemment aucune confiance ne s’était établie entre eux; il ne saurait se satisfaire de peu, Braeden avait bien raison, mais Oli préférait croire qu’un de ces jours peut-être il le pourrait, il l’avait bien réussi avec Ann…jusqu’à ce que ce mec ouvre son stupide magasin de musique oui…avoir su, il n’aurait jamais tenter un nouvel endroit pour la collection de ses guitares, il serait passé à côté d’un gros morceau de sa vie, mais jamais il n’aurait eu à endurer ça. Premièrement fâché d’entendre de tels choses à son sujet, Gwen se tourna, attrapa son café qu’il redéposa. Il n’était pas venu jusqu’à pied ici, sous la pluie battante pour se faire retourner de bord, il prendrait les choses en mains, que Wilde le veule ou non. Il lâche son café qui manqua de se renverser puis marcha d’un pas décidé vers son interlocuteur pour attraper son visage et l’embrasser fougueusement. Il se détacha de lui pour le regarder directement dans les yeux. Maintenant il pouvait partir.

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Ça se passait plutôt mal. Et Braeden savait que que c'était ce qu'il voulait au fond de lui. Comment mettre fin à tout cela sans être méchant? Il adorait, vraiment, Gwenaël. Mais Downy était l'homme qu'il aimait. Downy qui avait faillit mourir dans ce foutu bateau. Braeden avait risqué sa vie pour lui, parce que tout ce qui comptait c'était l'ancien militaire. Il en avait voulu à Chuck. C'était de sa faute si Downy était parti la dedans. Si il avait frôlé la mort. Et Braeden était la à flirter encore avec le rockeur. Il se dégoûtait. Mais il était accro. Non pas à Gwen, mais aux attentions, à la tendresse et au romantisme de l'autre homme. Il avait passé tant de temps sans aucune affection, Gwen était un ange tombé du ciel. Mais il n'était pas Downy. Braeden ne savait même pas si il serait heureux avec le professeur, il ne savait pas si il retrouverait le même style de vie qu'avec Gwen. Il avait peur d'être déçu. Surement la raison pour laquelle il n'osait faire partir Beauchamp. Et puis les deux hommes n'étaient absolument pas pareil. Le rockeur fou et l'es militaire hanté par son passé. Tout les deux des qualités, des défauts. Tout les deux, par exemple, avaient apparemment du mal avec son humour. Enfin sa façon de dire les choses. Gwen ne rajouta rien après que Braed lui ai dit qu'il n'était qu'un simple client. Bien sur que non il ne l'était pas. Il était.. Il était quoi? Pas le petit copain, non il ne voulait pas d'officialisation comme ça sans sentiments. Pas l'ami, ils étaient bien trop ambigu pour ça. Peu être l'amant. La fréquentation. Le rendez vous. Mais pas plus, pas moins. Braeden soupira, son amant semblait un peu déçu. "Gwen... Bien sur que non t'es pas un client comme les autres. Tu es... Tu es Gwenaël c'est tout. Tu es Gwen, mo... Gwen." Il avait bien faillit dire mon Gwen. La boulette. Même avec ces amants il avait besoin d'être possessif et jaloux. L'enfer. Alors que lui avait couché avec Gwen et Zane, avant de déclarer sa flamme à Downy.

La discussion continua sur un ton assez... Froid. Gwen s'énervait, Braeden aussi. Wilde se sentait vraiment inutile. Il ne comprenait absolument pas ce qu'on pouvait lui trouver. Depuis longtemps. Il avait des yeux très banales, des cheveux bouclés impossible à coiffer, il était plutôt carré et taillé. Il n'était même pas beau. Ni drôle. Et bien trop torturé pour être intéressant. Gwen perdait son temps, il serait bien mieux avec n'importe qui d'autre que lui. "Je n’ai pas l’impression de perdre mon temps… " "Et tu le perds, tu serais si bien avec un homme qui te mérite, un homme qui soit beau et sain d'esprit, pas un torchon qui ne sait pas prendre soin de lui, qui fait que des conneries, comme... moi" Et il baissa la tête. Il avait une grande confiance en lui quand il s'agissait de combats, d'armée et d'ordre. Mais avec les autres et surtout par rapport à lui toute sa confiance s'envolait. Il se sentait bien nase. Mais Gwen ne faisait pas attention, il semblait si mal. Braeden ne remarqua rien, préférant regarder ses pieds. Il sentit les mains de Gwen se poser sur ces joues, remonter son visage, puis ses lèvres venir presser les siennes. Le baisé avait un gout.. Amer. Et pas à cause du café de Gwen. Braeden se sentait vraiment mal. Parce qu'il aimait embrasser Gwenaël, qu'il trouvait ces lèvres douces. Mais parce que la seule pensé cohérente qui le hanta fut: Ce n'est pas Downy. Ce n'était pas son Downy, son amour, l'homme qu'il aimait. Il se laissa faire avant de regarder l'autre homme droit dans les yeux. Il était beau. Mais Braeden lui en voulait. Lui en voulait d'être lui même, le mignon gentil dragueur et tendre Gwen. Parce qu'il n'avait pas envie de faire du mal à ce Gwenaël la. Il regarda l'homme droit dans les yeux et commença à parler de ce qui le hantait. "Gwenaël... Gwen je suis désolé mais... Il y a cet homme, et..." il n'avait pas les mots pour ça, pour briser le coeur de Gwen, sans même le savoir.

Le temps semblait s’être arrêter un instant, les laissant là en suspens, les yeux dans les yeux…tout était si beau; lui était si beau, si séduisant et charmant… Gwen s’était emporté, encore heureux de n’avoir rien balancé au bout de ses bras, il avait préféré transféré sa colère imminente dans un baiser divin, simplement ce moment, aussi bien avait-il été s’était déjà envolé, perdu dans le passé.

Il n’était pas idiot, il avait bien vu que Braeden faisait l’impossible pour se détâcher de lui, bien là la raison de sa visite… rien à voir avec les doux moments qu’ils avaient passé l’un avec l’autre que ce soit au cinéma, au restaurant ou bien juste ici, au magasin complètement désert…ils avaient eu leur jours de gloires, apparemment c’était chose du passé. Pourquoi? Gwen n’aurait su dire. Pour une fois il était resté lui-même…pour une fois il n’avait pas dépassé les limites, si ce n’est celles d’Ann et encore. Pour une bonne et unique fois il s’était laissé aller et avait donné plutôt que de profiter à recevoir. Il avait bien vu qu’il s’était reprit aussi, il ne fallait pas être médium pour le deviner d’ailleurs. "Gwen... Bien sur que non t'es pas un client comme les autres. Tu es... Tu es Gwenaël c'est tout. Tu es Gwen, mo... Gwen." Le mo… Gwenaël était persuadé qu’il finirait sa phrase un sourire suspendu aux lèvres, seulement ça avait été tout autre. Ça venait de toucher fortement son égo et pourtant il se tenait encore là à espérer qu’il se trompait en bout de ligne. Prêt à croire qu’il parviendrait à encore gagner la partie. "Et tu le perds, tu serais si bien avec un homme qui te mérite, un homme qui soit beau et sain d'esprit, pas un torchon qui ne sait pas prendre soin de lui, qui fait que des conneries, comme... moi" Ce qu’il pouvait détester quand il parlait de la sorte; aucune confiance en lui, tout le contraire d’Olivier apparemment… Il avait tellement envie de le reprendre, mais ce petit jeu avait trop duré et il le voyait bien. Jamais Braeden ne se verrait comme le type mignon et intelligent, il ne voyait que son passé qui le hantait et qui forgeait sa carapace…c’était difficile à encaisser, même pour le simple amant d’occasion.

Leur baisé fut donc ce qu’il était; magnifique et plein de passion comme à chaque fois, seulement déjà envolé et le silence de même par la voix mélodieuse du propriétaire des lieux. Il était trop tard, il l’avait deviné et maintenant ses craintes étaient réalités… "Gwenaël... Gwen je suis désolé mais... Il y a cet homme, et..." Un autre homme. Cet homme. Celui qui apparemment rendait Braeden bien plus heureux. Oli s’en remettrait un de ces jours, il n’avait pas le choix après tout… il se recula donc, baisant les bras puis se dirigeant vers son verre de café qui n’avait pas, par chance, taché le sol puis le ramassa. Il ne se retourna pas même pour regarder une dernière fois ce qu’ils avaient été. Il se contenta de sourire, comme si de rien n’était. … Il avait envie de lui souhaiter du bonheur…voir si le cœur lui en disait qu’il espérait qu’il se trompe, mais rien ne voulait sortir de sa bouche, ses pensées se bousculaient dans sa tête. C’était réellement la fin? Olivier n’avait justement pas dit son dernier mot.

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Et ils s'embrassaient. Presque comme un couple. Ce qu'ils n'étaient pas. Braeden se haïssait pour être tombé amoureux de Downy, parce qu'il semblait faire tant de mal à Gwen. L'homme n'était pas sensé se sentir mal. Ils ne s'aimaient pas. Ils se voyaient pour passer du bon temps. Ils auraient pu être heureux, mais Braeden préférait suivre son coeur plutôt que sa raison. Puis ils se séparèrent et Braeden lui avoua. Pas tout pas complètement, mais il lui annonça l'essentiel. Il y avait "cet" homme. Downy. Braeden ne savait même pas à quoi s'attendre. C'est vrai quoi, il perdait les attentions de Gwen, sa gentillesse, son obsession des câlins, sa tendresse et son humour. Il perdait l'homme presque parfait pour l'homme qu'il aimait. Presque parfait. Parce que Braeden ne connaissait pas assez Gwen, mais qu'il le savait dragueur, bourreau des coeurs. Il voulait tout. Il avait un long moment couru après Wilde et il l'avait eu, vainqueur de cette course à l'amour ou à l'appréciation. Mais voilà, c'était fini. Braeden était amoureux. Et il regardait son presque ex prendre son café et s'éloigner. Ce qui déchira Braeden. Il s'était peu à peu attaché à l'homme face à lui. À leur complicité, à leur relation. Ils n'étaient pas un couple, ils ne l'avaient jamais été. Ils étaient des précurseurs dans une autre relation. Braeden ne pouvait laisser l'autre partir comme ça, sans savoir. "Gwen... Je suis désolé. J'aurais adoré que toi et moi... Qu'on aille plus loin qu'un simple flirt, j'aurais été si heureux avec toi. Même si il y a Ann... Si nous nous étions aimé, tu l'aurais quitté, et nous nous serions aimé au grand jour. On aurait été heureux. J'aurais réussi à te faire perdre tes habitudes de célibataire dragueur, tu m'aurais rassuré dans mes cauchemars. Nous aurions été bien ensemble. Mais tu ne m'aimes pas, et lui.. Downy m'aime, je le sais. Il est hétéro mais... Mais il m'aime. Et je l'aime tout autant. Et quand je t'embrasse la seule chose à laquelle je pense c'est "qu'est ce que dirais Downy"et je ne peux plus continuer comme ça... Je te le jure, rien n'aurait été pareil si tu m'avais aimé. Je sais pas mais je pense que tout aurait été différent. Mais tu aimes Ann, et tu vas la rendre heureuse. Et essayes de ne plus être infidèle, certes tu lui fais du mal mais c'est surtout à quoi que tu fais du mal... Tu mérites le bonheur, sérieusement Gwen, j'aurais aimé que l'on ressente des sentiments, mais ce n'est pas le cas."

Braeden n'osait pas regarder l'autre homme. Il se sentait bien trop mal. Bien trop perdu. Bien trop haïssable. Il avait fait un choix sans connaitre sérieusement les possibilités. Et si Downy ne l'aimait pas? Et Si il ne le rendait pas heureux? Et si c'était lui que n'aimait pas Downy? Si il préférait Gwen? Ou Zane avec qui il avait passé quelques nuits depuis sa sortie de coma? Ou bien une femme tien. Oui Braeden le militaire gay allait se trouver une copine. Quel idée ridicule. Mais toute les possibilités étaient envisageable, non? Peu être aussi que Braeden serait heureux avec Downy. Peu être que si il ne quittait pas Gwen il s'en voudrait; Peu être que si il restait avec Gwen il serait très heureux avec lui, peu être qu'il serait malheureux et qu'ils se sépareraient très vite. Peu être que c'était de Downy qu'il se séparerait. Peu être que Gwen et Downy se rencontrerait sans savoir qui est l'autre et qu'ils s'aimeraient comme des fous.. Non ça c'était pas possible. Hors de question. Braeden ne pourrait pas supporter cette vision. Plutôt mourir. Et alors que Gwen s'éloignait, Braeden continua à penser à son futur et ses choix tout en regardant ses chaussures.

Oli marcha jusqu’à la porte. Il posa même l’une de ses mains bien définie sur la poigné de la porte, prête à pousser pour passer le cap et ne plus se retourner. Il était évident que de rester le démangeait, il voulait essayer le tout pour le tout avec cet homme…il était probablement premier mec qu’aimait sincèrement Gwen, seulement il s’en était rendu compte bien trop tard…il y avait cet autre homme maintenant…ce gars. Olivier ferma les yeux alors que son interlocuteur reprenait la parole; il n’avait plus envie d’entendre ces conneries parlant d’amour, de fidélité et blablabla, bien trop souvent on lui avait des reproches de la sorte, il en venait à se détester, à détester tous les autres qui avaient le culot de lui reprocher sa façon d’être alors que plusieurs d’entre eux étaient pire que pire…il se mordit la lèvre supérieur. Il lui laisserait s’expliquer. Une explication sur comment il était tombé amoureux d’un autre mec? Il y repensa deux fois puis poussa la porte délicatement…simplement il ne put se résoudre à partir comme un voleur, pas cette fois.
" Si nous nous étions aimé, tu l'aurais quitté, et nous nous serions aimé au grand jour. On aurait été heureux. J'aurais réussi à te faire perdre tes habitudes de célibataire dragueur, tu m'aurais rassuré dans mes cauchemars. Nous aurions été bien ensemble. Mais tu ne m'aimes pas, et lui.." Voilà, maintenant il se sentait plus que mal. S’il aurait eu le cran de savoir ce qu’il ressentait réellement…à cause de sa manie d’aimer s’amuser, il se devait de dire adieu à une vie qu’il aurait probablement adoré. Il devait dire adieu à toutes ces belles pensées. À toutes ces utopies qu’il venait de lui balancer à la figure. C’était trop tard. Il avait compris que perdre quelque chose était la seule façon de comprendre bien des choses.

Il se contenta d’ouvrir à nouveau les yeux et de rétorquer doucement, sans même se retourner ; Oui, c’est ça… Il ne pouvait plus lui dire maintenant, sa chance était passée. Try again. " Downy m'aime, je le sais. Il est hétéro mais... Mais il m'aime. Et je l'aime tout autant. Et quand je t'embrasse la seule chose à laquelle je pense c'est "qu'est ce que dirais Downy"et je ne peux plus continuer comme ça... Je te le jure, rien n'aurait été pareil si tu m'avais aimé. Je sais pas mais je pense que tout aurait été différent. Mais tu aimes Ann, et tu vas la rendre heureuse. Et essayes de ne plus être infidèle, certes tu lui fais du mal mais c'est surtout à quoi que tu fais du mal... Tu mérites le bonheur, sérieusement Gwen, j'aurais aimé que l'on ressente des sentiments, mais ce n'est pas le cas. " Le seul élément clé qu’il retenu fut des plus claires, il se retourna, laissant la porte se fermer derrière lui… Il est hétéro, mais il t’aime, waouh courage Brae ça risque d’être difficile de vivre avec lui, de te montrer au grand jour, de … Il s’arrêta là. Braeden venait de faire un choix et Olivier se sentait franchement mis à part. Il se retourna de nouveau alors que ce dernier lui disait clairement qu’il ne ressentait rien, absolument rien pour lui. Un sourire narquois se noya sur son visage alors qu’il poussait de nouveau la porte pour y sortir. Tu as raison, ce n’est pas le cas.

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ft. Gwenaël

Et Oli partait. Comme ça. C'était fini, c'était la fin. Oli quittait sa vie pour laisser la place à Downy. Et Braeden se sentait mal. Un pincement, indescriptible. Il était triste, triste de quitter Gwen. Mais comment lui expliquer. Comment lui dire qu'il voulait qu'il se batte. Il ne pouvait pas faire le choix lui même, sa vie avec Gwen était facile, tendre. Downy c'était l'aventure, le flou total. Gwen le rendrait heureux il le savait. Mais il n'était pas amoureux. Pas encore pensa-t-il. Il savait bien qu'il ressentirait quelque chose au fil du temps, sinon jamais il ne se serait autant impliqué. Braeden avait apprécié chaque instant avec cet homme plus vieux mais bien plus immature. L'homme presque parfait. Un peu volage, pas sur de lui, mais la, romantique et attachant. Et il partait. Et il semblait si mal. Si triste. si blessé. Il ne devait pas l'être. Il avait Ann. Il avait sa petite cours, il avait son charme fou et ses fan. Charme fou qui avait tant plus à Braeden. Cette assurance, cette malice, ce sourire. Gwen était vraiment la bonne personne. Mais l'amour sans amour n'est pas vraiment de l'amour. Et Downy... Downy c'était... C'était Downy. C'était comme ça. Tout était de la faute de Braeden. Il aurait préféré ne pas aimer l'autre militaire. Il aurait préféré Gwen. Mais il serait heureux avec Downy. Peu être. Gwenael ne sortit pourtant pas. Pas de suite. Braeden lui fit un beau discours, et la simple réponse de l'autre homme fut une moquerie. "Il est hétéro, mais il t’aime, waouh courage Brae ça risque d’être difficile de vivre avec lui, de te montrer au grand jour, de … " Jaloux. Il était jaloux. C'était sur, sur et certain. Et il avait raison. Dit comme ça c'était risible. Il était risible. Ridicule. Crédible. Amoureux. Et Gwen en souffrait. Il semblait si... attacher? Il n'était pas sensé l'être. Être attacher voulait dire être amoureux. Et il ne l'était pas. Sinon il se serait battu. Sinon il n'aurait pas laissé faire. On ne laissait pas fuir l'homme qu'on aimait quand celui ci partait pour l'inconnu, avec un risque énorme de s'en prendre plein la gueule. Et Braeden savait bien que si sa foirait, il ne pourrait pas revenir en arrière. Gwen ne le permettrait pas. La vie était trop compliqué. Bien trop faite de choix. Choix que détestait Braeden. Il voulait tout, il voulait tout tout de suite. Mais dans cette ville on ne pouvait pas tout avoir, il fallait en payer le prix. Et Gwen sortit, après avoir dit cette phrase. Avec une voix déçu, résigné.. étrange. "Tu as raison, ce n’est pas le cas. " Il cachait quelque chose. Il cachait quelque chose, et c'était trop tard pour changer tout ça. Et ce soir la Braeden ferma la magasin, des questions pleins la tête et une affreuse boule au ventre.

FIN