Je me souviens il me semble ft Jane j. Wellington

Blanc. Rouge. Vert. Bleu. Blanc. Un cri. Rouge. Des mouvements. Rouge. Le désert. Rouge. La panique. Blanc. La fin. Rouge. Des pas. Des vies. Des morts. Deux lieux. L'hôpital. Le champs de bataille. "Ou suis je" Une main sur son épaule. "On va s'occuper de vous monsieur...?" "Wilde. Breaden Wilde" "ou suis je?" Des cris. Des protestations. Un vide. Un flou. Perdu. Il était irrémédiablement perdu. Il était dans le petit hôpital de Detroit, saignant abondamment de sa cicatrice ouverte. Une infirmière lui posait des questions. Jane, qui l'avait emmenée, parlait au médecin. Elle semblait gêné. Il avait mal. L'infirmière s'occupait de sa blessure au front. Puis elle lui retirait son t-shirt. Detroit. USA. En sûreté. Hôpital. Personnel sûre. Pays tranquille. Une simple cicatrice ouverte.
Bagdad. Des cris. Rouge. Bleu. Rouge. Beaucoup de rouge. Des coups de feux. On court partout. Des mouvements. Beaucoup de monde. Des blessés. Du sang. Rouge. Bleu. Blanc. "Ou suis je?" Perdu. Detroit. Bagdad. Le sang lui coulant sur le torse, le bras. Des ennemis. Des innocents. Comment etait il arrivé la? Une unité spéciale les avaient sauvés. Lui et les cinq autres. Dans le camion, des hommes s'affairent. Ils essayent de le maintenir en vie. Lui. Les autres vont bien. Ils sont faibles. Ils vont bien. Deux balles. Le véhicule blindé fonce a la base fédérale. Un lit dans l'hôpital de fortune l'attend. Du sang. Il perd beaucoup trop de sang. Des tirs au loin. Puis le vide. Le noir. Comment est il arrivé la? Où est-ce, là? Une main. Une main sur sa plaie. Il sursaute. Il est a l'hôpital de Detroit. Physiquement. Il est a Bagdad, mourant, dans le véhicule. Mentalement. Comment est il arrivé la.

FLASHBACK
Après s'être confortablement installé dans le véhicule de la jeune flic, Braeden avait commencé a s'agiter. Elle l'emmenait a l'hôpital, pas de quoi paniquer. Tout irait bien, ils allaient juste le recoudre. Quel idée avait elle eu de triturer sa cicatrice fragile aussi. Jamais il n'aurait du faire le plein. Mais qu'il était con. Et puis s'en prendre a une flic... Chapeau. Il était le roi des idiots. C'était sur. Il savait pourtant qu'elle n'avait été que maladroite, et qu'il ne risquait rien de plus qu'une bosse. Mais braeden détestait l'incompétence. Et la maladresse. Et la pitié. Il n'avait jamais aimé grand chose en faite. Mais peu importait non? Elle s'était excusé et cette tête de mule de militaire a la retraite avait cherché la petite bête. Et il l'avait trouver. Et maintenant il était en sang dans la voiture de la policière, se mordant littéralement les doigts d'avoir voulu jouer ce petit jeu. Parce qu'elle l'emmenait a l'hôpital. Il detestait les hôpitaux. Être militaire laisse des marques. Être blessé de guerre laisse des marques. En dix ans, il en avait accumuler des marques. Il ne supportait plus la vue du sang. Il avait une horreur profonde des films de guerres. Il ne pouvait plus manger un steak. C'est pour dire. Tellement de choses lui rappelaient l'horreur qu'il avait vécu. Et être dans des urgences, entre les personnes blessés et le sang, il ne pouvait le supporter. Il avait tenté de faire changer d'avis la femme. "Non mais ça va aller, c'est pas si grave c'est bon" qu'il lui avait dit. Mais la flic l'avait embarquée. Elle ne savait pas pourquoi il saignait, et semblait légèrement paniquée. Elle ne savait pas qu'elle avait rouvert une vieille plaie en la pressant. Les fils étaient récent et fragiles. Il avait fait recoudre ce morceau de peau tant de fois en trois mois. A chaque fois le médecin le reprimendait. Et Braeden plaisantait, racontant qu'il aimait les lieux et vivrait aux urgences des qu'il pourrait. La vérité était que tout lui rappelait l'horreur de son passer. Alors, pour ne pas trop y penser, il s'était mit le plus confortable possible, avait allumé et choisit la radio, l'avait mise a fond et s'était mit a chanter a tue tête malgré les regards lourd de reproches de la flic. C'était marrant de la faire chier. Ça lui changeait les idées. La voiture roulait assez vite. Ils seraient a l'hôpital rapidement. Le calvaire allait commencer.

FIN DU FLASHBACK

"Attention ça va piquer un peu" d'un coup, Braeden senti la blessure se réveiller d'une douleur vive. Il serra les dents. Son esprit était occupé. Il ne délirait pas non. C'était pire. Il était plongé dans ses souvenirs. Il était perdu dans son passé, dans sa terreur. La cicatrice lui faisait mal comme si la balle venait d'être tirée. Les images devant ses yeux semblait si réels. Il avait peur. Il avait mal. Il savait au fond de lui que tout etait faux. Mais son corps etait pris de spasmes. Ses muscles ne lui obeissaient plus. Ses yeux affolés exploraient la salle des urgences. Un homme c'était coupé assez profondément avec un couteau a pain. Un petit garçon malade crachait du sang. Une femme attendait patiemment qu'on vienne voir son mollet ou on pouvait voir de petites morsures laissant penser a la visite d'un chien. Ils étaient tous blessés, quoi que assez légèrement pour beaucoup. Mais tout ce que voyait braeden était la chair et le sang. Et l'odeur. Cette horrible odeur âcre. "Comme dans le bunker..." Son coeur fit un saut. Il devait se calmer. C'était vital. L'infirmière lui parlait. Il n'entendait rien. Il lui fallut un moment avant qu'il comprenne qu'elle lui proposait un calmant. Sa gorge était sèche. Aucun son de sortait. Elle soupira et alla chercher la flic qui tentait alors de partir. L'infirmière lui expliqua qu'il fallait calmer le militaire, qu'il était dans un sale état. Qu'elle ne comprenait rien. Qu'il n'avait besoin que de quelques points. "J'aimerais juste que vous lui parliez un moment pour que je le recouse. Vous l'avez emmené, c'est un proche?" Elle regardait Jane, attendant la réponse de celle ci. Pendant ce temps la, Braeden regardait son t-shirt tâché, en boule près du lit sur lequel il était assis. Son souffle était court. Son regard perdu. Son esprit ailleurs. Pour seulement quelques gouttes de sang. Traumatisé, dans le même état a chaque fois que sa plaie se rouvrait. Qu'il était blessé. Qu'il allait a l'hôpital. Oh ça oui, Braeden haissait plus que tout les hôpitaux. Et les hôpitaux le lui rendaient bien.

**Jane Julia Wellington regardait le jeune homme toute en conduisant sa voiture, elle essayait de libérer la route grâce à sa sirène, ce n’était peut-être pas aussi important qu’un meurtre ou un blessé grave, mais bon, après tout, ce mystérieux inconnu était tout de même dans un sale état, il était si blême qu’elle craignait qu’il tombe complètement dans les pommes d’ici quelques minutes. La policière réussit en vint à atterrir dans le stationnement de l’hôpital de Detroit. Depuis sa naissance, la jeune brunette avait régulièrement fait des tours là-bas, sans compter qu’elle y était née et les examens globaux qu’elle y passait. Elle avait été là lorsque son père s’était fait poignardé, ensuite en tant travaillant dans la police, elle se devait d’assister à plusieurs scènes sanglantes. Jane passait au moins une fois par semaine là-bas, ainsi, elle connaissait quelques personnes, mais encore là, l’hôpital était grande et ça ne permettait pas à JJ de connaître tous les départements. Elle atterrit à l’urgence où on amena une chaise roulante pour conduire l’homme, mais il fit une chute. Depuis quelques minutes, Braeden s’était mis à se comporter étrangement, comme si il avait une véritable phobie des hôpitaux, ce qui semblait amusé d’un côté la brunette, mais de l’autre la rendre nerveuse. Elle regarda l’infirmière qui lui posa des questions, c’est à ce moment qu’on réussit à trouver l’identité de l’homme lorsque celui-ci réussit à ouvrir la bouche. Jane arqua un sourcil en entendant ce nom, mais elle n’arrivait pas à le replacer vite comme ça, elle sentait l’émotion lui parcourir l’esprit, mais ce n’était pas la première fois qu’on lui citait ce nom complet. Braeden Wilde… où avait-elle entendue cela. Elle était près de l’homme qui paniquait réellement. Jane ne savait pas comment réagir, vu qu’elle avait en quelque sorte provoquée cela, elle l’avait frappé, mais cela n’était pas du tout de sa faute. Bra avait une plaie par balle sur le corps, rien à voir avec le petit coup qu’elle lui avait fait sur la tête, ce qui laissa JJ souffler un peu. Un faible sourire parvint même à gagner son visage durant l’espace d’un instant. Elle revenue ensuite sur terre, regardant l’infirmière qui lui avait parlé à nouveau.**

« Hum.. non du tout ! Je ne le connais pas, je suis lieutenante de police, il s’est mis à faiblir après une légère interaction… »

**Elle serra les dents, s’approcha de l’homme, elle devait tout de même lui porter secours. Elle lui toucha le bras et dit.**

« Putain… tiens le coup merde ! Tu vas pas mourir pour ça, essaie juste de te calmer …. Ça va bien se passer…. T’inquiète pas Wilde ! »

**La réconfortante Jane avait fait tout en son pouvoir, elle n’était pas forte sur les mots dans ce genre de situation.**

Abandonné, verrouillé & archivé.