Mardi matin…journée où rien de bien spéciale ne se produisait, où les gens ne se pointait pratiquement pas pour déguster un superbe muffin au chocolat ou bien pour boire un onctueux café au lait… non, le mardi était le mouton noir de la famille ; le lundi étant la pire des journées de la semaine, le vendredi la meilleure et les autres, ainsi de suite…le mardi était réellement ennuyeux et franchement Leslee en avait marre d’attendre à son comptoir après avoir nettoyer tous les fours et après avoir pratiquement tout avalé le contenu de la première machine à expresso… enfin bref, elle attendait qu’une heure sonne enfin….manière de parler puisqu’évidemment ça ne sonnerait pas…simplement elle avait bien hâte que sa nouvelle protégée pose les pieds dans la boutique, faisant résonner la petite clochette énervante, qui sur le coup deviendrait celle du bonheur. Madison leva les yeux au ciel, personne depuis maintenant plus d’une heure d’affilée. Certes, il y avait eu des petits jeunes, des cons comme aime si bien le dire Less, qui s’amusaient bien plus à regarder tous les dessins qu’elle créait sous leurs yeux que d’acheter ou bien même que de s’assoir à une table pour prendre un verre de chocolat chaud, rien du tout…en fait c’était bien plus des vautours que des cons, mais que voulez-vous, en acceptant d’ouvrir un commerce, la jolie rouquine acceptait tous les désagréments qui venaient avec, qu’ils soient plus nombreux que les bénéfices n’importait peu dans ce métier.

Baillant à grande bouche, la rouquine se frotta ensuite les yeux d’une main tendue ; elle ne dormait pas tellement ces derniers temps, il faudrait peut-être qu’elle remédie à cette situation…simplement elle sortit enfin de ses pensées lorsque cette fameuse sonnette retenti…d’un trait, elle porta attention à sa montre, c’était impossible, il n’était pas déjà 1h tapante? Apparemment non, Leslee avait beau rêver éveillée, il n’était pas encore temps de se plonger dans son lit, là où sa petite fillette allait venir la maltraiter… c’était simplement un client comme un autre…une minute de boulot pour une autre demi-heure d’attente interminable…comme elle détestait les mardis ! Blasé, la rouquine afficha de nouveau son immonde sourire sur son visage aux traits tirés ; Bonjour! Elle était réellement experte dans l’art de feindre, c’était plus qu’évident.

Il y a des jours où il vaudrait mieux rester au fond de son lit. Des jours où l’envie de passer une bonne journée reste définitivement éteinte. Des jours où la seule et unique chose que l’on souhaite le plus fort au monde, c’est de rester enfermé chez soi, dans le noir, le téléphone coupé, avec pour seule compagnie les images de vieux souvenirs qui viennent vous hanter à votre insu. Tel des spectres, qui emprisonnent les songes dans une spirale infernale, un cercle vicieux, pour rappeler à chacun la souffrance d’une vie qui n’est de toute évidence jamais rose. Jamais. La vie est un mot bien compliqué, impossible à cerner, même pas toutes les sciences du monde. La mort également. Ces deux choses, ces deux mots qui semblent totalement opposés sont pourtant similaires. La vie possède un début, et une fin. Tout comme une belle ou une mauvaise histoire. Tout comme un roman, une série télévisée ou bien un film, qui parfois vous laissent de marbre tant les choses sont différentes de celles qu’on avait pu imaginer. La vie ne se déroule jamais comme on peut le souhaiter. Il faut savoir composer avec ces seuls éléments, pour espérer être heureux.

Le réveil posé sur la table de chevet affichait en lettres numériques sept heures et dix minutes. Dans un bruit sourd et visiblement puissant, l’alarme démarra, faisant violemment sursauter la personne qui se trouvait à proximité de l’engin. Le souffle court, la personne en question tendit le bras avec difficulté, frappant sans aucune douceur sur l’objet afin de le faire retourner dans sa catatonie initiale. Le jeune homme poussa un premier soupir, avant de se jeter en arrière, la tête enfoncée dans l’oreiller. Je veux dormir. Le silence régnait à nouveau dans la pièce. Seul la conscience de l’américain, ou pour être exact, ses pensées, résonnaient à l’intérieur de sa tête. Depuis quelques années, Travis était un adepte des longs monologues intérieurs. Chose qui, parfois, l’encoublait plus qu’autre chose, puisqu’il se mettait à réfléchir sans même le vouloir. Un second soupir s’éleva dans la petite chambre, dont les murs étaient d’un blanc éclatant. Après avoir renifler une dernière fois l’odeur familière de son oreiller, le garçon dégagea sa couette, laissant l’air refroidir son corps encore endolorit par toutes ces heures d’un sommeil profond. Il mit un pied en bas du lit, et se frotta délicatement les yeux, espérant ainsi faire partir le voile flou qui s’installait là tous les matins. La tête dans les nuages et les cheveux comparable à un champ de bataille, Travis commença son petit rituel du matin. C’est-à-dire passage éclair dans la salle-de-bain, prendre les premiers vêtements qui passent sous la main puis, le plus délicieux moment de la journée : le café du matin. Sauf qu’aujourd’hui, un petit détail allait contrarier cette routine : pénurie de café. D’ailleurs, l’information ne mit que quelques secondes à pénétrer à l’intérieur de l’esprit du jeune homme. Plus de café… Plus de café… Plus de… Merde, ça fait chier !. C’est à ce moment précis que Travis réalisa avec effroi qu’en plus de ça, il allait être en retard pour sa première séance photo du jour. Ce qui signifiait explicitement : pas le temps d’aller chercher un café tout de suite. Eh bien, cette journée s’annonçait fabuleusement bien… L’américain avait une furieuse envie de se frapper la tête contre un mur. Son manque de « drogue » le rendait sur les nerfs, furieux et parfois même violent. Il secoua vivement la tête. C’est officiel, le matin me déteste. Dans sa tête, il se mit à énumérer à quel point il détestait les matinées tout en préparant ses affaires. À vrai dire, il y avait de quoi vouer de la haine à cette partie de la journée : dans son cas, il n’arrivait jamais à s’endormir avant trois heures du matin. Depuis cet accident qui avait ravagé soudainement sa vie, il était devenu insomniaque. L’addiction à la caféine était venue à partir de ce moment précis, vers seize ans, lorsqu’il n’arrivait plus à suivre en cours. Puis s’était rajoutée la cigarette pour calmer ses angoisses, pour l’apaiser. Caféine et nicotine, voilà les deux substances qu’il considérait comme vitales. Et forcément, ce matin, pour combler le manque de caféine, il allait devoir compenser en fumant plus que d’habitude. Quelle connerie.

Heureusement, la vie avait décidé de lui faire une fleur aujourd’hui, en lui permettant de finir beaucoup plus tôt que d’habitude. Ce n’est que vers onze heures que le jeune homme fût libéré de sa séance photo, qui en plus s’était très bien déroulée. En rejoignant sa vieille Chevrolet, cadeau de son oncle, Travis n’eût plus qu’une seule chose en tête : boire un café géant. Voire même plusieurs café d’affilés. Il termina une énième cigarette et se précipita au volant de son bolide. Au bout de quelques minutes, après s’être garé, une enseigne se démarqua des autres, attirant tout de suite les yeux couleur noisette du jeune homme. Il pénétra doucement à l’intérieur de cette « boutique ». Le manque de caféine se faisait ressentir de plus en plus, lui offrant sur un plateau une humeur exécrable. Une fois à l’intérieur, l’odeur qui flottait dans l’air lui rappela une fois de plus son addiction. Lentement, il s’approcha du comptoir, puis offrit un sourire à la personne qui se trouvait-là. Bonjour… Sa voix devenue cassée et rauque par l’excès de nicotine s’éleva dans l’air. Serait-il possible d’avoir un café double ?. Nouveau grand sourire. Ordinairement, Travis ne souriait jamais. Ce qui, d’ailleurs, le surprit quelque peu. Travis, franchement… Faudra penser à se faire interner, un de ces quatre.. Peut-être que le manque de caféine lui montait à la tête, c’était tout à fait probable. Pour palier avec sa nervosité apparente, le jeune homme tripotait son briquet, le tournant et le retournant, impatient. J’aime beaucoup le nom de cet endroit. … Qu’est-ce que t’es con, des fois. Pourquoi tu tapes la causette à une parfaite inconnue qui n’en a probablement rien à faire ? Crétin. Travis se passa distraitement une main sur la nuque, cherchant quelque chose de beaucoup plus intelligent à dire, histoire de paraître moins… Ailleurs. Désolé, je dis tout ce qui me passe par la tête, manque de caféine.

[HJ : J'espère que ma réponse ira :3 S'il y a quoique ce soit à rajouter, no problemo !]

Le Cup&Cake était l’un des endroits les plus chaleureux de Detroit selon Leslee… d’accord, le fait qu’il s’agissait de sa propre boutique arrangeait beaucoup les choses, mais sans être arrogant, la rouquine trouvait les couleurs parfaites, les assortiments de meubles impeccable, sans parler de la forte odeur de café qui régnait, odeur qu’elle appréciait depuis déjà fort longtemps et qu’elle ne pourrait jamais se passer. En fait, lorsque Less avait accepté, à contrecœur, d’ouvrir la boutique, elle avait opté pour une couleur quelque peu criarde; un bleu turquoise et des bandes blanches au beau milieu des quatre murs…simplement après mure réflexion, la rousse s’était dit que pour vendre du café et des muffins, il fallait être dans les mêmes teintes, la tournant alors vers les bruns et les beiges, ajoutant une fine touche de rose, couleur qu’elle détestait cependant en temps normal, pour le logo, l’insigne ainsi que les murs de cette petite bâtisse accueillante. En d’autres termes, elle était franchement fière du travail qu’elle avait réussi à accomplir avec ce petit immeuble qu’elle avait acheté pour premièrement rendre service à l’ancien propriétaire qui avait dû mettre les voiles une année auparavant.

Simplement, l’endroit avait beau être la plus accueillant du monde, cela n’arrangeait pas la solitude du moment. Madison avait préparé plus de cupcakes qu’à l’habitude justement pour passer le temps un peu…ça n’avait pas tellement avancer les choses, en une vingtaine de minutes elle avait terminé la décoration de toutes ces petites merveilles qu’elle entreprit ensuite de positionner sur le présentoir à l’avant; autre point plus que remarquable, la nourriture était toujours fraîchement préparé et puis le café, peu importe la sorte, était toujours changé au dix à quinze minutes…que faisait-elle s’il n’était pas tout à fait terminé par les clients? Facile, elle se faisait une joie de le boire à grande gorgées, dans sa fameuse tasse de Stainlees steel, qu’elle trainait pratiquement partout.

C’était justement ce qu’elle faisait lorsqu’enfin un client se montra le bout du museau. Après s’être fait retourné son bonjour d’un magnifique sourire, l’homme en question prit commande. Un double café, oui c’est faisable je pense bien. Alors là elle en avait vu des demandes de la sorte en pratiquement sept mois de services. Les gens semblaient adorer les grands formats…seulement ils ne semblaient pas les boires à moitié! C’était arrivé bien des fois où Less avait été dans l’obligation de jeté des berlingots de café à peine entamés, qui trainaient sur les tables de la boutique…des amateurs! Merci beaucoup, je n’ai pas cherché bien loin en fait. Répliqua presqu’aussitôt la jeune mère suite au commentaire agréable de son interlocuteur, alors qu’elle se reculait pour attraper un gobelet de carton blanc, portant le logo du magasin pour ensuite s’approcher de la première machine à café qu’elle venait à peine de remplir. Y’a pas d’mal à ça…et puis j’te comprends tellement! Ajouta d’un souffle la jeune rouquine, levant les yeux au ciel; vivre une journée ou même une demi-journée sans cette liqueur chaude (ou froide, selon les saisons) c’était impensable. Depuis son plus jeune âge, Less ne s’était jamais arrêté de boire et elle ne pensait jamais être apte à le faire un de ces quatre, ce même si c’était vital pour soigner une maladie quelconque. Le café…c’est une réelle drogue, franchement une chance qu’elle est légale celle-là! Plaisanta la rousse, activant le bouton ON de la machine grise et noir aux reflets métalliques.


[HJ: c'était absolument parfait ; idem de ton côté, si y'a quoi que ce soit ^^]

Le soleil avait fait acte de présence, aujourd’hui. Ce qui aurait pu sembler étonnant puisque Detroit sortait à peine de l’hiver, passant doucement au printemps. Tout le monde s’efforçait donc de s’adapter aux températures et aux caprices de dame nature, chacun à son propre rythme. Quoiqu’en ce moment, les choses semblaient s’être beaucoup accélérées. La température extérieure s’adoucissait lentement, laissant derrière elle l’intense froideur de l’hiver. La neige avait également plié bagage, permettant donc à la verdure de se régénérer tout doucement. Et pour accompagner en douceur ce changement de saison, le soleil était là, lui aussi, faisant profiter aux citoyens de ses doux rayons, bien qu’encore un peu frais. D’ailleurs, en ce mardi matin tout à fait ordinaire, ce dernier était présent, traversant les vitres du Cup&Cake, éclairant mieux certains endroits de cette jolie boutique. Bien qu’à cet instant, Travis ne s’attardait pas tant que cela sur la beauté des paysages. Il n’en avait vraiment rien à faire, d’ailleurs. Ce qui le préoccupait beaucoup, en revanche, c’était l’odeur de café qui lui rentrait agréablement dans les narines, lançant à son cerveau quelques piques, lui rappelant à chaque instant le manque qu’il ressentait. Calme-toi, Travis… Respire… Pour une fois, le jeune homme tenta tant bien que mal d’écouter ses pensées. Pourtant, ce dernier ne pouvait s’empêcher de mâchouiller frénétiquement l’arrière de son briquet, le regard à l’affût de tous les gestes qu’effectuait la jeune femme derrière le comptoir. Heureusement pour lui, cette dernière sembla être compatissante, ne faisant pas vraiment attention aux phrases sordides qu’il pouvait sortir. Lorsqu’elle commença à préparer son café double, Travis avait cette étrange impression d’être au bord de l’explosion, comme si son cerveau se préparait à éclater en morceau tant l’attente était insoutenable. Les addictions, l’américain connaissait plutôt bien. Il était tombé dans le piège de la caféine en étant jeune, même si ce n’était pas bien grave, juste énervant à la longue lorsque le manque ne peut être toujours comblé. Puis, ensuite, après cet accident, la nicotine venait soulager une partie de sa colère, l’apaisant énormément. Mais à force d’enchaîner cigarette sur cigarette, sa voix s’était considérablement modifiée. Et il y avait bien sûr ces fameux médicaments, dont il gardait bien secrètement les boîtes cachées dans un recoin de son appartement. Ces médicaments destinés à calmer ses « angoisses » extrêmement présentes. À force, Travis devenait presque hypocondriaque. Ou, du moins, c’était l’excuse qu’il se donnait pour se donner bonne conscience, afin de ne pas regretter d’avaler à tort ces petites pilules. Lorsque la voix de la rousse s’éleva à nouveau dans la boutique, le garçon releva la tête, un minuscule sourire nerveux aux coins des lèvres. L’avantage, c’est que le nom de l’enseigne est explicite. Ça attire tout de suite l’estomac. Il n’allait pas avouer qu’en réalité, en plus du fait que l’enseigne l’avait beaucoup attiré, il aurait été chez n’importe qui, du moment qu’il pouvait y trouver sa dose de caféine. Travis se força à ranger son briquet à l’intérieur de sa poche, histoire de ne pas sembler trop… Nerveux. D’être tout simplement normal, en fait. Ah ? J’imagine que vous êtes également accro à la caféine, pour dire cela… Maintenant qu’il n’avait plus son briquet pour s’apaiser, le jeune homme se vengea sur ses mains, qu’il bougeait non-stop dans tous les sens. Je suis d’accord. Si par malheur le café devait être interdit, je préférerai probablement sauter d’un pont. Rien qu’à voir, je viens de passer quatre heures au boulot sans boire une seule gorgée de café… C’était un véritable supplice. Travis se racla la gorge. Lui qui, habituellement ne parlait pas, c’était étonnant qu’il parvienne à parler à une parfaite inconnue. Mais là, il rejetait la faute sur cette pénurie de café. Il ne pouvait véritablement pas s’en passer. Et quand il venait à être en manque, il faisait tout et n’importe quoi, cherchant probablement à s’apaiser comme il le pouvait. Pour cette fois, le jeune homme avait même de la chance d’être tombé sur cette boutique, puisqu’il ne semblait pas vraiment déranger la jeune femme qui se tenait derrière le comptoir. Une chance, car il n’était pas en mesure de supporter quoique ce soit, surtout à cet instant. Et un Travis en manque, il fallait tout de même admettre que c’était dangereux pour les personnes qui l’entouraient. Très dangereux, même.

La machine aux teintes métalliques émis alors un bruit moyennement sec ; un mélange d’outils et de vent, démontrant que l’eau chaude se glisserait ensuite, rapidement dans le verre double qu’avait déposé la rouquine, sous cette même attirail. Comme elle pouvait aimer ce son, qui à l’habitude énervait le plus clair du temps, tous les gens normaux qui ne vivent pas d’une addiction aussi stupide que celle du café ; la rousse remplie à nouveau ses narines de cette onctueuse odeur qui flottait dans l’air. Depuis plus de six mois maintenant, tous les matins elle s’occupait d’effectuer une fournée de petits gâteaux pour ensuite préparer le café et à chaque fois, même en cas de mal de crâne insupportable ou de totale ennui, un sourire s’installait sur son visage blême, c’était immanquable.
La rouquine effectua de nouveau un demi-cercle, faisant dos à son interlocuteur qui lui avouait avoir l’envie de se jeter devant un train plutôt que de vivre sans ces petites graines brunâtre et coûteuse, ce qu’elle comprenait parfaitement. Hochant la tête, montrant qu’elle approuvait son point de vue, la rousse attrapa le gobelet à l’effigie de la boutique pour ainsi le tendre vers l’homme qui jouait de ses mains frénétiquement.

Un double rien que pour vous! Dit-elle d’un franc sourire cette fois, fière de lui tendre sa drogue quotidienne, drogue dont il s’était privé plus de quatre heure jusqu’à maintenant. Sincèrement, elle ne se souvenait pas la dernière fois où elle avait passé plus d’une heure sans cette boisson chaude, ou glacée, dépendamment de la saison et du temps qu’il faisait à l’extérieur, et franchement ne s’en souvenait royalement pas. Mouais, disons que j’ai fait en sorte que ce soir le cas… une boutique qui vend des gâteaux et du café aborant un nom qui ne veut rien dire… bah j’ai toujours trouvé ça emmerdant et puis ça n’pousse pas à nous faire entrer pour voir…c’est un peu comme ses grands restau au nom de Joe’s ou Tom’s…franchement c’est pas avec des noms pareils qu’on saura que c’est de la fine cuisine! Conclue la rouquine, parlant première du nom de son café pour ainsi terminer d’un roulement de yeux. Puis elle marqua le prix de l’encart de l’homme, relevant ensuite son regard émeraude sur ce dernier qui ne tarderait probablement pas à terminer ce grand gobelet.

. Moi? Accro au café… pfaahh S’exclama ensuite la jeune mère monoparental, attrapant par réflex son verre en Stainless qu’elle trainait peu importe son escapade, l’approchant ainsi de ses lèvres pour en prendre une bonne gorgée et continuer en riant ; J’vois pas s’qui vous fait dire ça…Elle déposa à nouveau son verre, baisant les yeux un quart de seconde sur le sol, les relevant presqu’aussitôt sur l’homme qui était juste en face d’elle. . C’est vrai que pour être proprio d’une boutique comme celle-là, il faut soit être addict au café, soit être énorme et tripper gâteaux !

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