**Constance Rebecca Swanson avait passé une fin de semaine plutôt tordue. La belle brunette n’était pas de service au Shooter, ce qui lui avait donné la chance d’aller à une de ses soirées pour étudier sur le campus universitaire, bien que la jeune aille laissée tomber ses études de Médecines il y avait plus d’une année de cela, Becca avait tout de même conservé quelques amitiés dans le milieu, c’est pourquoi elle s’était ramassée à cette petite sauterie, ce qui lui ferait un bien fou. Depuis l’arrêt de ses études, Constance n’avait plus la possibilité de faire ce qu’elle désirait réellement. La femme savait plus que quiconque que l’argent était important et qu’il fallait l’économiser, mais après l’arrêt de ses études, les dettes lui avaient tombée droit sur la tête, la rendait à un stable si pauvre qu’elle ne pouvait même pas manger à tous les jours. La pauvre habitait dans un minable appartement et à chaque fois qu’elle souhaitait obtenir un nouvel emploi, elle se faisait renvoyée pour divers raisons, retards consécutifs, vols, indiscrétions etc. Elle n’était pas faite pour cela, mais c’était important qu’elle se trouve de quoi. Au moins, présentement, la gentille Maddison Wight avait accepté sa demande d’emploi et Constance pouvait facilement obtenir un bon pourboire pour subvenir sans trop de peine à sa semaine. Elle avait également postulée pour un job de babysitters chez Aileen Duncan, à voir pour la suite. Enfin bref, cette fin de semaine-ci, Constance avait surtout eue envie de tout oublier pour une fois, elle se rendit là-bas et passa une soirée d’enfer, enfin, c’était ce qu’elle avait préjugée. La jeune Swanson s’était réveillée sur le sofa de son appartement, accompagnée d’un puissant mal de crâne, mais surtout un blackout complet, elle n’avait aucun souvenir de cette soirée, mais une chose est certaine, elle n’avait pas été sage. Elle se sentait plutôt confuse, mais bon, que pourrait-elle faire de plus. La femme retourna au boulot et Mercredi, durant la journée, elle eut un réel besoin d’un tuyau pour sa plomberie qui lui donnait un tas de problème à tous les jours, la belle n’aurait pas à payer pour cette achat, vu qu’il s’agissait d’un achat payé par le propriétaire de l’immeuble, ce qui était déjà ça, sachant combien il pouvait être merdique cet homme. Enfin, elle prit une petite marche et se rendit jusqu’à la quincaillerie, ne doutant pas du tout qu’elle ferait une rencontre embarrassante. Elle était vêtue d’un t-shirt mauve et d’une jupe, accompagnée d’une paire de chaussure de sport, la jeune femme se pencha, en feuilletant les modèles de tuyau, ne prenant pas du tout la peine de réfléchir aux gens derrière elle qui devait lui mater le derrière sans gène, particulièrement le gros propriétaire vicieux, Monsieur Rodriguez.**

Le week-end de Noah Davis avait été, pour tout dire, fortement mouvementé. Il avait fait soirées sur soirées, et cela n'était pas déplaisant, au contraire. Il avait l'habitude d'emmener des filles chez lui pour le reste de la soirée, mais étonnement, il ne le faisait plus depuis quelques semaines. Non, il préférait rester sage, ne pas trop boire, ne pas toucher à l'alcool. Car en effet, depuis qu'il avait rencontrer Alexane, il ne pensait qu'a elle, et cela l'empêchait de coucher avec d'autres filles, car il ressentait un "blocage" physique. Mais pourtant, la soirée de la veille, dont il se rappelait tous les détails, avait été plutôt mouvementée. Il avait bu, et avait terminer avec une fille à l'étage. De ce qu'il se souvenait, c'était un assez bon coup, et il ne serait pas contre pour recommencer avec elle.

Tout cela, le brun se le remémora en restant assit sur son lit, puis il se leva et alla prendre une longue douche. Un fois bien lavé, il se coiffa rapidement, enfila son éternel pantacourt rouge et sa marinière, puis partit déjeuner. Tandis qu'il buvait son jus d'orange, Noah voulu ouvrir un tiroir mais resta malencontreusement avec la poignée dans la main. Poussant un léger soupir, il finit son jus d'orange, et tenta d'ouvrir son tiroir, sans succès. Attrapant la poignée cassée en deux, il enfila ses chaussures et partit vers la quincaillerie, le seul endroit ou, selon lui, il pouvait trouver une poignée.

Une fois arrivé dans cet endroit si peu familier pour lui, il se dirigea vers le vendeur et lui désigna la poignet avec un sourire. L'homme l'emmena vers les poignée, et Noah se mit à farfouiller en cherchant la "bonne" poignée. Soudainement, une femme entra, et cette dernière lui rappela quelqu'un. Tout en la dévisageant sans gêne, il se souvint de la nuit dernière et sourit. Oui, c'était bien avec elle qu'il avait coucher.

**Constance R. Swanson regardait les morceaux de tuyau depuis plusieurs minutes, elle n’était certainement pas douée en quincaillerie, mais bon, elle savait se débrouiller et fouiller par elle-même, après tout, Constance avait été élevée sur une ferme, elle savait parfaitement comment faire avec ses moyens, c’est après quelques minutes de recherches qu’elle finit par trouver le morceau qu’elle cherchait. La jeune femme poussa un petit cri de joie, attrapa le bout noir et se releva. La femme marcha quelques pas dans le magasin et s’arrêta devant un présentoir qui offrait quelques accessoires de décoration plutôt agréable, elle les contemplait avec le sourire, sachant tout de même très bien qu’elle n’aurait pas les moyens de les acheter, mais à ce même moment, un homme un peu plus jeune qu’elle lui fit un sourire. Constance ne comprenait pas vraiment pourquoi, mais de manière sympathique, elle lui retransmit sur le champ. Elle continua à relooker encore les objets sur les tablettes, mais constata que le jeune garçon l’observait toujours, l’air pensif. Constance arqua un sourcil, tourna la tête et lui fit un sourire bêtement, un peu maladroit, mais surtout questionneur.**

« Hum... Bonjour ? On se connait ? »

**Demanda t-elle sur le coup, elle essayait de se remémorer toutes les connaissances qu’elle avait en ville, mais aucune lui vint à l’esprit sur le coup. Elle ne savait pas ce qu’elle pourrait réellement penser de cela, mais bon, peut-être ce jeune homme lui souriait seulement de manière polie ou bien l’a regardait-elle peut-être juste pour son physique, ce qui était dans la mesure du possible, sachant qu’elle avait opté pour une tenue un peu plus simple et légère. Depuis quelques temps, il faisait incroyablement chaud à Detroit et plus que les jours avançaient, plus que ça ne se calmait pas, elle espérait réellement que le changement de température arriverait bientôt. Elle mourrait de chaud dans son petit appartement sans air climatisé. Rebecca prit en même temps un petit bibelot de céramique et fixa l’homme en attente d’une réponse.**

Noah trouva enfin son bonheur et admira la poignée avec un certain plaisir. Il la fit tourner dans sa main, la trouvant parfaitement identique, puis attrapa quelques vis pour la fixer. Subitement, la femme qui j'avais détailler quelques minutes plus tôt s'approcha de moi, et me demanda si nous nous connaissions. Un petit sourire vint éclairer mon visage, tandis que je me remémorais toutes les scènes de la veille, qu'elle avait visiblement oublier. Ne lui répondant pas pour le moment, il se surpris à la détailler encore. Légèrement plus petite que lui, Constance, il venait de se souvenir de son prénom, était vraiment une très belle femme. Il lui sourit, un sourire irrésistible et charmeur.

- Bonjour. En fait, je crois bien que oui.

Il donna la poignée neuve ainsi que les vis au vendeur, se dirigea vers la caisse et paya ses achats, avant de prendre le sac plastique que lui tendait l'homme. Puis il revint naturellement vers sa compagne d'une nuit avec un sourire. Il avait décidé de jouer un peu avec les souvenirs de la jeune femme pour le moment, amusé de la situation. Il voulait voir si elle se souvenait de leur nuit ensembles, avant qu'elle ne s'enfuie comme une voleuse.

- Nous nous sommes vus à la soirée d'hier. Vous ne vous souvenez pas ?

**Constance Rebecca Swanson continuait à attendre dans la petite quincaillerie pas trop loin de sa résidence. Elle espérait seulement que l’attente ne soit pas trop longue, les néons du magasin lui donnait incroyablement mal à la tête. La pauvre avait tellement but à cette petite sauterie la veille qu’elle ne se souvenait même plus d’y avoir été. La belle brunette avait retiré ses lunettes de soleil en entrant dans l’édifice, mais elle commençait à regretter de l’avoir fait. Une chose était bien, lors de son court entretien chez Aileen Duncan, Constance avait fait un bref passage à la salle de bain et lui avait dérobé quelques aspirines, par chance, cela l’aidait beaucoup à atténuer son vilain mal de crâne. La barman passa une main dans ses cheveux frisés et regarda le jeune garçon qui le fixait depuis toute à l’heure. Après lui avoir demandé s’ils se connaissaient en usant d’un petit sourire, l’homme lui répondit, le rire aux lèvres. Elle leva d’un bond rapide les sourcils de manière interogative. Elle ne comprenait pas vraiment pourquoi usait-il de ce ton, mais bon, elle laissa passer. Ils se connaissaient, c’était ce que le gamin venait de lui dire, mais comment ? Becca ne s’en souvenait tout simplement pas. Elle baissa la tête un moment, fixant le plancher toute en réfléchissant à l’endroit où elle aurait bien pu l’avoir croisé, mais en vain. Elle aurait désiré lui demander, mais il paya, laissant Constance dans un silence solitaire, pour ne pas déranger le caissier. Swanson paya à son tour et lorsqu’elle eut terminée, l’inconnu revint lui parler. Elle tourna la tête, agrippant au passage le sac de plastique blanc et dit.**

« Ah oui ? … disons que je n’ai pas gardé grand souvenir de cette petite fête… est-ce qu’on s’est parlé beaucoup ou bien on s’est juste croisée ? Désolé… mais de me rappeler quelques moments de cette foutu soirée, ça m’aiderait peut-être un peu… déjà que je dois me balader avec ce foutu mal de tête… »

**Elle plissa les lèvres de dégoût, mais également avec humour. Elle passa une main à nouveau dans ses cheveux, sachant très bien qu’elle n’était pas coiffée pour une soirée, mais ce n’était tout de même pas bien grave, elle était naturellement jolie, ce qui était un avantage qu’elle retenait de sa défunte mère. Constance croisa les bras et s’appuya contre le mur du magasin en attendant une réponse. Elle lui demanda spontanément ensuite.**

« Au fait, moi c’est Constance… mais bon, si vous m’avez rencontré, il y a des fortes chances que vous le sachiez… et vous, votre p’tit nom ? c’est…. ? »

Abandonné, verrouillé & archivé.