« Si tu savais... »

Alex emmena sa femme dans un magasin de décoration et il pouvait voir qu'elle ne comprenait pas bien ce qu'il se passait. Mais elle comprit quand elle vit le lit et elle se laissa faire. Son homme put lui faire l'amour, avec passion, mais surtout avec amour. Il la regardait et prenait soin d'elle comme au début de la relation. Il garda un rythme rapide pendant de longues minutes avant de s'effondrer sur lui.

« Tu devais crier mon prénom... »

Grogna-t-il mécontent qu'elle ne se soit pas fait plus bruyante pendant leur câlin. Il aimait l'entendre et aujourd'hui ça n'avait pas été le cas, pourtant il l'avait senti prendre du plaisir sous lui. Un peu déçu, il ne lâcha pas l'affaire et se mit à cajoler sa poitrine par dessus le tissus de la robe. Alex voulait l'entendre. Il voulait qu'elle le supplie d'arrêter. Ou de continuer. Il n'en savait rien.

« Arrêtes de me résister ! »

Il s'impatientait. Il n'aimait pas quand elle lui résistait, il aimait, mais dans certaines limites. Là il voulait qu'elle craque. Il voulait qu'elle soit à lui totalement ! Et pour ça, comme ses caresses sur sa poitrine ne fonctionnait pas, il lui donna un coup de reins. Un puissant qui la ft bouger vers la tête de lit. Il la regarda avec un air carnassier et remit son bassin en route. Plus en forme que jamais.

« Crie mon prénom ! »

Il ne lâchait pas. Il ne comptait pas arrêter de lui donner des coups de reins tant qu'elle ne crierait pas son prénom. Il avait une idée en tête et il n'abandonnerait pas.

Apparemment le fait qu'elle ne porte plus de sous-vêtement lui plaisait beaucoup. Elle ne pensait pas que ce serait un truc qui le brancherait mais maintenant qu'elle était au courant, elle le referait, juste pour jouer un peu. Mais pour l'instant il lui faisait l'amour dans ce magasin de décoration. Ils étaient tendre et amoureux, c'était comme lors de leurs tout premiers ébats et elle adorait ça. Elle gémissait, sans rien retenir. Elle prit du plaisir et c'est le sourire aux lèvres qu'elle le regarda quand il se mit à lui caresser la poitrine.

_ Je ne contrôle pas dans ces moments là.

Quelques fois elle criait son prénom, mais c'était rare. Le plus souvent elle se contentait de prendre son plaisir en gémissant. C'était le cas aujourd'hui. Masi ça ne semblait pas plaire à son homme qui la fit crier quand il lui donna un coup de rein un peu trop brutal à son goût.

_ Vas-y mollo...

il y allait trop fort alors elle le poussa pour passer sur lui. Là, c'est elle qui prit les commandes. Elle ne le quittait plus du regard et les gémissement reprirent de plus belle. Elle lui soufflait des mots doux également tout en se penchant sur lui pour l'embrasser en même temps qu'elle continuait ses déhanchements. Elle était encore dans le moment tout tendre et elle avait bien envie d'y rester encore un peu. Surtout que le plaisir n'était plus très loin.

Alex avait parfois un peu trop de testostérone en lui et il venait de faire mal à sa belle. Ça le refroidit d'un coup et même si Erin reprit le dessus, il n'avait plus trop envie de faire quoi que se soit. Il la regardait se déhancher sans un mot, sans un souffle. Il était juste là pour le plaisir de la rouquine. Un plaisir qu'elle réussit à atteindre. Et il n'attendit pas plus longtemps pour s'écarter d'elle et de se rhabiller. Bien. En essayant de remettre son costume parfaitement.

« Tu veux rentrer à la maison maintenant ? »

Parce qu'après lui avoir cassé le bras, il lui avait fait mal en lui faisant l'amour. Tendu, il s'assit sur un lit d'enfant exposé à côté de la chambre où ils avaient fait l'amour. Une chambre qui aurait été parfaite pour Lucas, mais qui pour le moment lui offrait un refuge.

« J'arrive vraiment plus à rien. »

Depuis qu'il était revenu d'Irak, il avait du mal avec son couple. Pour tous les petits trucs du quotidien, pour lui faire l'amour, pour la rendre heureuse, pour s'occuper des enfants. Il s'énervait souvent à cause de ça et aujourd'hui il essayait que non parce que c'était la Saint Valentin. Ça aurait été mal vu de se mettre à frapper quelque chose.
Erin était toujours sur le lit, elle ne devait pas trop comprendre ce qu'il se passait. Comme souvent depuis deux mois. Elle en voyait de toutes les couleurs en ce moment. Il se fit violence et alla s'assoir sur le lit auprès de la rouquine, les yeux vers le bas et pas fier de lui. Alex s'allongea à côté d'elle et ferma les yeux pour ne pas montrer à quel point il se sentait stupide pour son comportement.

« C'est surement pas la Saint Valentin que tu voulais. »

Erin lui demanda de se calmer un peu quand il y alla un peu trop fort à son goût. Les rapports brutaux, ce n'était pas trop son truc. Elle prit alors les commandes et se retrouva sur lui à se déhancher. Elle ne prit même pas la peine d'enlever sa robe. Tout était bien comme ça et puis il avait encore son uniforme alors c'était vraiment l'idéal pour elle. Elle réussit à atteindre son plaisir et cette fois-ci, elle souffla son prénom dans ses gémissements. Mais Alex ne semblait pas dans l'ambiance, d'ailleurs à peine eut-elle son plaisir qu'il la repoussa et se leva. Il n'avait pas prit de plaisir et elle s'en rendit compte.

_ Maintenant ?

Elle replaça bien sa robe mais resta sur le lit, assise à le regarder. Il replaçait parfaitement bien son uniforme. Il était beau, élégant mais distant et elle n'aimait pas ça. Elle le regarda s'asseoir loin d'elle sur un lit d'enfant.

_ Je ne comprend pas. Ce n'était pas bien pour toi c'est ça ?

Elle n'avait pas fait son job d'épouse. Il n'avait pas prit de plaisir et elle oui. Sans parler du fait qu'il avait perdu toute érection sans même prendre de plaisir. Ça en foutait un coup à l'égo de la rouquine mais elle n'en parlait pas. Fort heureusement il revint vers elle et elle n'eut qu'à s'allonger à ses coté. Bien qu'elle retrouva vite ses bras et qu'elle se mit sur ses coudes pour pouvoir bien le regarder.

_ C'est encore mieux que ce que j'espérais. Je voudrais juste savoir pourquoi ce n'est pas une super saint valentin pour toi. Qu'est-ce qui ne va pas ?

Alex ne voyait pas les choses comme Erin. Elle essayait toujours de voir le bien dans le mal, alors qu'il ne voyait que le mal. Il sentait bien qu'il n'était plus à la hauteur, mais il ne voulait pas l'abandonner. Seulement les semaines passaient et il n'avait pas l'impression de s'améliorer. Et pour la première fois depuis son retour, elle lui demanda ce qui n'allait pas en étant directe, sans lui laisser le choix de ne pas répondre.

« Tu te souviens quand on s'est rencontré, fin même après que les petits soient nés, j'étais quelqu'un de bien pour toi. Je prenais le temps pour te faire plaisir et je voyais bien que tu adorais ça. Maintenant je n'y arrive plus. La seule chose que je peux t'offrir c'est le sexe et parfois ce n'est même pas comme tu aimes. J'ai l'impression d'être un mauvais mari. »

Il se disait déjà mauvais papa pour avoir loupé plus de la moitié de la vie de ses enfants, mais ce soir, il avait vraiment l'impression d'être un mauvais mari. Et c'était surement le pire parce que sa femme était la pierre à laquelle il se raccrochait pour ne pas couler. Il était à deux doigts de couler. Surtout depuis la mort de Zora. Mort qu'il n'avait toujours pas réussi à digérer.

« Je me suis mariée à la femme parfaite, elle m'a attendu trois ans, peu de femme l'aurait fait, et pourtant... Mais c'est maintenant que j'ai le plus peur de la perdre parce que je suis différent. J'ai peur que tu prennes la fuite en te rendant compte que ton mari n'est plus le même. Tu aurais le droit, mais je ne te laisserai pas partir aussi facilement. Pas que je vais te forcer à rester, mais je t'aime et j'aimerai retrouver l'ancien moi pour te rendre heureuse. »

Le militaire qui avait sa femme dans ses bras la serra un peu plus fort en l'embrassant sur le front. Et doucement, l'idée qui était dans sa tête descendit dans sa bouche et il la dit.

« On pourrait faire un troisième, ou acheter un chien, ma dernière chance de me rattraper... »

Il n'allait pas bien et elle le voyait. Même là, sans les enfants, dans un moment en tête à tête, il arrive quand même à se renfermer. Il n'est pas méchant, distant et violent comme le disent certaines femmes de militaires revenus du combat. Non, Alex a juste un peu de mal à reprendre une vie normale. Et pour ça, elle était prête à l'aider. Mais il devait lui parler alors elle lui demanda directement. Au moins elle sera fixé.

_ Tu n'es pas un mauvais mari.

C'était dit sincèrement, avec un léger sourire rassurant. Elle le pensait vraiment. Chaque couple a ses problèmes, le plus important c'est d'en parler et de faire en sorte d'arranger les choses. Ce qu'il était prêt à faire puisqu'il lui parlait là.

_ Je ne suis plus la même non plus tu sais. En trois ans, on a évolué chacun de notre coté et je pense que ça doit être normal d'avoir un peu de mal. C'est un peu comme si on devait s’apprivoiser de nouveau. Mais je partirais pas. J'ai attendu trois ans sans rien, je pense avoir fait le plus difficile !

Bah oui, là, ils doivent juste réapprendre à vivre ensemble. Ce qui n'est pas évident puisqu'ils ont prit chacun leurs habitudes de leur coté. Il avait l'air de se calmer un peu. Elle eut droit à un bisou sur le front qui la fit sourire et il lui dit une demande qui la surprit mais la fit rire.

_ Te rattraper de quoi ?

Un troisième, elle n'était pas pour. Un chien, elle accepterait tout de suite. L'amour des animaux a toujours été là. Ils pourraient même en prendre deux que ça ne la gênerait pas.

Alex n'était pas fier, mais dans les bras de sa compagne, il se sentait bien. Il pouvait parler et il savait qu'elle l'écoutait, prête à le corriger et à le rassurer. Cependant il vit bien qu'elle ne voulait plus de troisième, elle voulait un chien. Alors chien se serait.

« De tout. »

C'était un de ses grands défauts, il ne se faisait pas de cadeau. Quand il avait l'impression de faire quelque chose de mal, il ne réfléchissait pas, il se punissait et se rattrapait. Sauf qu'avec sa famille, c'était différent. C'était dur de savoir quand il faisait bien ou non.

« On ne prendra pas une chienne comme Zora, il faut qu'elle soit différente sinon ça fera trop mal. »

Il était encore très secoué par le décès de sa chienne, alors même s'il faisait un pas en avant, c'était un pas méfiant. Il ne voulait pas tomber comme lorsque la bête était partie. Il ne voulait plus frapper sa femme... Ni la tromper. Mais ça allait surement être une promesse d'un soir et dès demain il serait à nouveau à la recherche de la maitresse parfaite. Il n'avait pas encore trouvé. Il était très pointilleux sur les femmes qu'il voulait dans son lit.

« Je laisserai les enfants choisir la race. »

Mais pas le chien, parce que ça allait être le sien. Comme Zora l'avait été. Et il allait s'en occuper seul, ou presque, l'entrainer et faire de cette nouvelle bête un compagnon à la hauteur de sa prédécesseur. Si c'était possible...

Erin se faisait tendre et puis finalement, il lui parlait enfin. Ça faisait du bien de prendre le temps de discuter comme ça. Elle était contente et surtout elle faisait en sorte de le rassurer. Il semblait très peu sur de lui depuis son retour. Surtout avec les enfants et elle. Il se reprochait plein de truc alors qu'il avait juste besoin de retrouver quelques repères.

_ Tu es trop dur avec toi.

Elle lui colla un petit bisou réconfortant et ils se mirent à parler d'un nouveau chien. Erin se fichait de la race, elle les aime tous. Tout ce qu'elle veut c'est qu'il soit bien éduqué pour ne pas être dangereux avec les enfants et pour ça, il n'y a pas meilleur éleveur que son mari.

_ On le choisira tous ensemble. Ça sera notre premier chien à nous tous. C'est chouette.

Bah oui, Zora a toujours été son chien à lui. Même si pour les enfants, c'était le leur. Bah oui, pendant trois ans, c'est eux qui on joué avec la chienne. Ils l'ont surement un peu trop fatigué pra moment d'ailleurs.

_ au fait, je t'ai pas remercié pour ta petite carte... c'était super mignon.

Bah oui, il lui offre une carte de saint valentin, ça vaut quand même la peine qu'elle l'en remercie. Ça lui avait fait très plaisir.

Alex fit la grimace quand elle lui dit que ça allait être leur premier chien de famille. Ce n'était pas ce qu'il voulait. Même s'il ne voulait pas une deuxième Zora, il voulait la sienne. Une chienne bien à lui qu'il ne partagerait avec personne.

« On en prendra deux alors. Un pour moi et un pour les enfants. »

Presque comme un gamin il ne voulait pas partager. Et ça allait surement faire rire sa femme. Parce qu'elle savait qu'il était un peu comme ça. Il n'avait jamais aimé partager Zora avec les enfants et quand il était parti à la guerre, il leur avait demandé d'en prendre soin, mais ça l'avait travaillé. Il aurait aimé prendre sa chienne avec lui plutôt que de la laisser avec sa famille.

« La tienne aussi m'a fait plaisir. »

Reparler de la Saint Valentin le fit sourire et il se pencha pour embrasser sa femme. C'était un bon moment qui allait de mieux en mieux. Il se détendait et oubliait qu'il n'était pas parfait. Parce que sa femme était géniale. Alors dans la bonne humeur, il se leva et la souleva du matelas. Ainsi dans ses bras, il la porta dans les différentes allées, s'arrêtant là où il voyait des trucs qu'il aimait.

« Tu veux qu'on se choisisse une nouvelle chambre ? »

Lui murmura-t-il à l'oreille. Il venait de voir un lit intéressant. Un lit avec une tête en forme de cœur, une étiquette indiquait qu'il était vibrant. Ça l'intéressait vraiment beaucoup cette histoire. Il s'assit avec elle sur le bord du lit et choppa la télécommande pour faire vibrer le lit. C'était agréable et il s'allongea avec elle, il se détendit immédiatement.

« On devrait en prendre un comme ça. Je suis sur qu'on s'amuserait bien. »

Un petit chien, ça mettra un peu de gaité dans la maison, ça ne pourra pas faire de mal. Et puis ça pourra le rapprocher des enfants d'en choisir un avec eux. Mais monsieur est exigent et personnel. Il lui faut son chien pour lui tout seul, ce qui fit rire la rouquine.

_ Et pourquoi t'aurais droit à un chien pour toi tout seul ?

Elle le taquinait. S'il veut deux chiens, ils en auront deux. Seulement elle ne veut pas qu'il fasse trop de différence entre les bêtes. Elle le remercia ensuite pour sa petite carte de saint valentin. Elle avait été agréablement surprise et elle en était encore toute contente. Elle répondit à son baiser puis elle se leva avec lui. Enfin elle se retrouva plus exactement dans ses bras. Ça lui plaisait, même si elle avait les fesses à l'air sous sa robe. Peu importe il n'y a personne de toute façon.

_ Elle ne te plait pas notre chambre ?

C'était celle qu'ils avaient depuis leur mariage. Ça la fit sourire parce que le lit qu'il regardait était parfait pour une nuit de saint valentin. Mais quand elle se retrouva assise dessus et qu'il le mit en mode vibreur, elle ne put que sourire.

_ S'amuser surement. En tout cas c'est intéressant d'être assise là dessus sans porter de sous-vêtement.

Bah oui, ça faisait un jouet géant. Les sensations étaient juste très agréable pour la rouquine.

« Parce que je n'aime pas partager. »

Dit il avec un sourire enfantin. Il savait que ce n'était pas un bon exemple pour les enfants, mais il en avait vraiment envie. Bon après il allait peut être trouver moyen de se raisonner un peu et de n'en prendre qu'un, avec sa famille. Pour ne pas faire de différence, mais aussi pour partager avec eux.

« Si on en prend qu'un, je veux qu'elle puisse courir avec moi tous les matins. »

Le jeune homme souleva sa femme et l'emmena jusque sur un lit qui vibrait. Ça l'amusait jusqu'à ce que sa femme se mette à parler. Elle prenait du plaisir rien qu'en étant assise sur le lit vibrant. Comme avec un sex toy géant. Alex était jaloux. Jaloux d'un lit alors il coupa tout en jetant un regard un peu froid vers l'entrejambe humide de sa femme.

« Si tu n'as plus besoin de moi, peut être que je peux te laisser avec ton nouvel amant. »

Il ne plaisantait qu'à moitié. Il ne voulait pas qu'elle prenne du plaisir sans lui maintenant. Pendant qu'il était à la guerre, les sex toy passaient. Maintenant aussi, mais que quand il jouait avec elle. Ce lit, il ne l'aimait plus. Boudeur, il prit sa femme dans ses bras, en princesse, et l'amena sur un lit très basique, sans fioritures. Beaucoup mieux parce que ça ne vibrait pas et qu'elle ne pouvait pas prendre de plaisir sans lui. Ils allaient finir par tester tous les lits. Ce n'était pas comme ça qu'il avait pensé utiliser un centre commercial vide. Surtout avec sa femme accro au shopping.

« Je préfère ce lit. Il te rend moins humide. »

_ T'imagines si les enfants font comme toi ? Faudra prendre trois chien.

Il était gamin par moment et là il ne pouvait pas faire mieux, surtout avec son petit sourire en coin. Il arrivait à l'amuser quand même. Un chien oui, deux pourquoi pas mais trois non. Ça fera beaucoup trop à gérer à la maison.

_ Aucun soucis, tu pourras courir avec elle autant que tu le veux.

Bah oui, ça ne peut faire que du bien à une chienne. Évidemment il faudra prendre une race assez sportif. Pas prendre un caniche ou ce genre de chien très foufou mais pas très obéissant. Mais pour ça, elle savait qu'Alex arriverait à faire choisir n'importe quel chien aux enfants.
Elle se retrouva ensuite sur un lit assez spéciale. Ça vibre et comme il lui avait prit ses sous-vêtement, bah ça donnait plus de sensation qui l'amusait. Elle rit même un peu quand son homme se montra jaloux.

_ C'est toi qui l'a mit marche ! J'ai rien demandé moi.

Bah oui, c'est lui qui a la télécommande. Elle s'amusait de la situation et elle se retrouva de nouveau dans un autre lit. Beaucoup plus basique cette fois-ci. Elle resta contre son homme, souriant à ce qu'il disait.

_ Qui te dit qu'il me rendait humide ? J'ai juste dis que c'était intéressant.

Les deux amoureux passaient de lit en lit, les essayant et surtout en testant leurs spécificités. Il y en eut une qui lui déplut beaucoup. Le matelas vibrant. Pour lui c'était comme avoir un métro qui passait à côté, pour elle, c'était plus comme un sex toy géant. Ça l'énervait et il la fit changer de lit très rapidement. Ce soir il était le seul à pouvoir lui donner du plaisir.

« Je l'ai vu, puis je reconnais quand tu prends du plaisir. »

Alex avait pu voir l'intérieur des cuisses de sa femme, brillant de moiteur. Elle ne pourrait pas lui faire changer d'avis. Jamais ils n'auraient un matelas vibrant. Du moins pas de son vivant. Puis ils étaient mieux sur ce lit tout simple, un peu comme le leur en fait... Le jeune homme arrêta de bouder, d'agir comme un gamin pour être à la hauteur de la soirée pour sa femme.

« Tu veux bien rester seule ici pendant cinq minutes ? »

Le militaire ne lui laissa pas vraiment le choix. Il l'embrassa et se leva avant de partir en courant pour aller chercher tout ce dont il avait besoin. Il passa prendre une petite nuisette noire pour sa femme, puis quelques paquets de sucreries, avant de rentrer dans une grande librairie et de chopper deux grands livres sur les pays du monde. Fin, un sur les pays du monde et l'autre sur le pays préféré de sa femme. Il voulait l'emmener en vacances et il voulait qu'elle choisisse là où elle voulait aller. En revenant à ses côtés, il savait qu'il avait mis plus de cinq minutes alors il s'excusa, mais il se remit quand même contre elle pour venir l'embrasser.

« Je veux qu'on regarde ensemble pour nos prochaines vacances. »

Il n'osa pas dire sans les enfants, parce qu'ils n'étaient jamais partis sans les enfants depuis qu'ils étaient là. Mais après ce soir, il voulait un peu plus de temps avec sa femme en tête à tête. Il voulait une deuxième lune de miel et on n'allait pas lui en vouloir pour ça.

Alex semblait jaloux d'un lit et rien que ça, ça amusait la rouquine. C'était marrant de le voir un brin jaloux. Il faut dire qu'elle n'y était plus habituée. Ça fait trois ans qu'elle fait ce qu'elle veut, qu'elle parle à qui elle veut et qu'elle n'a pas à subir sa jalousie. Quoi que subir est un bien grand mot. Alex n'est pas très jaloux en général. En tout cas il ne l'était pas avant.

_ J'ai pas prit de plaisir c'était juste... chatouilleux on va dire.

Elle jouait avec les mots et puis elle s'amusait de la situation, comme toujours. En tout cas, elle était contente de sa soirée en tête à tête avec son homme. La première depuis son retour. Et pour la saint valentin c'est encore mieux.

_ Pourquoi ? Tu vas où ?!

Elle s'était redressé mais il était partit en courant. Elle lâcha un soupir en se laissant retomber dans le lit. Quoi qu'elle se releva après une ou deux minutes. Elle replaça bien sa robe puis regarda un peu autour d'elle. Ce magasin n'était pas super, quoi qu'elle trouva un lit en forme de voiture qui plairait bien à Lucas. Elle alla voir de plus près mais son homme revint avec tout un tas de truc. Elle se retourna alors et alla le retrouver sur le lit.

_ Tu veux partir en vacances ?

Ça la surprenait un peu parce qu'il était tout juste rentré. Mais pourquoi pas. Elle n'est plus partit en vacances depuis l'arrivée de Lucas dans la famille. Mais elle trouva la nuisette et elle se mit à genoux sur le lit pour la mettre devant elle en souriant.

_ Ça fait partit du voyage ça ?

Alex avait fait quelques magasins rapidement pour ramener tout ce qu'il voulait pour sa femme. En revenant il vit qu'elle était devant un lit pour enfant. Ce n'était pas quelque chose qui lui échappa, il allait revenir le lendemain pour le prendre, ça ferait plaisir à Lucas. Il l'attrapa et la ramena sur le lit ou il lui montra tout ce qu'il avait ramené.

« Je veux des vacances avec toi. »

C'est vrai qu'après trois ans en Irak, il n'avait pas vu grand chose à part le désert. Maintenant il voulait une plage déserte et sa femme en bikini. Mais pour ça elle allait devoir choisir l'endroit où elle voulait aller et après il organiserait tout pour que se soit parfait. Sauf qu'elle s'arrêta en voyant la nuisette.

« Non, c'est ce que je veux comme cadeau. »

Tout à l'heure il n'avait pas réussi à trouver un cadeau à la hauteur, mais en repassant devant la boutique, il avait craqué. Il l'avait prise et lui avait ramené. Et maintenant qu'elle la tenait devant elle, il voulait qu'elle l'enfile. Il lui fit donc signe d'aller la mettre pendant qu'il s'allonger sur le lit avec un paquet de bonbon dans les mains.

« Va la mettre ma puce, j'ai envie de voir ce que sa donne sur toi. Après on pourra choisir nos vacances. Si j'arrive à ne pas te sauter dessus... »

La laissant partir se changer, il baissa les yeux sur les bonbons, sauf qu'elle se mit à se déshabiller là devant lui et qu'il se mit à la regarder avec un grand sourire. Elle voulait jouer et il allait s'amuser. Elle se déshabillait... Et il ouvrait sa chemise en réponse. Mais toujours pas question de retirer son uniforme parce que c'était ce qui la rendait dingue.

« C'est toi qui a tes sous vêtements ? »

Il les avait dans sa poche, mais il voulait qu'elle croit qui ne les avait pas et qu'il les avait perdu durant leurs folies dans le centre commercial. Il voulait la voir paniquer et la faire devenir tout sensible.

Erin venait de repérer un lit très cool pour son petit prince. Il en a déjà un mais celui là lui plairait à coup sur. Mais bon, elle n'était pas là pour ça et dès que son homme revint, elle alla le rejoindre sur le lit en regardant tout ce qu'il avait amené. Il parlait voyage et ça intéressait la rouquine qui avait bien besoin de soleil.

_ Juste nous deux ? Sans les enfants ?

C'est surement ce qu'il avait voulu dire mais elle demandait confirmation quand même. Ils n'étaient plus partit rien qu'à deux depuis l'arrivée de Zoé, ça ne leur fera pas de mal. Mais en même temps, partir avec les enfants ça pourrait les rapprocher aussi. Les deux étaient intéressant. Mais pour l'instant elle était plus intéressé par la nuisette qu'il avait ramené. C'était sexy et super joli, elle aimait beaucoup. Elle eut un sourire quand il lui dit que c'était le cadeau qu'il avait choisit puis elle se leva pour l'enfiler quand il le lui demanda. Sauf qu'elle n'alla pas plus loin. Elle retira ses chaussures puis fit glisser sa robe jusqu'à ses pieds avant d'enfiler la nuisette et de se tortiller devant lui.

_ Alors ? Le cadeau te plait ?

Elle avait le sourire parce qu'il venait d'ouvrir sa chemise mais qu'il n'alla pas plus loin. Tant mieux, elle n'avait pas envie qu'il quitte son uniforme. Mais il réussit à l'interpeller quand il parla de ses sous-vêtements.

_ Nan c'est toi qui les a.

Elle ne savait pas s'il rigolait ou s'il disait vrai. en tout cas s'il les avait paumé, elle fera tout le centre commercial pour les retrouver.

« Oui, bien sur qu'il me plait. »

Oh lala, bien sur qu'il aimait. La nuisette était magnifique sur le corps de sa femme. Il l'observait mais il attendait surtout le moment où il pourrait la lui retirer. Sauf qu'avant ça il voulait jouer avec elle, comme elle l'avait fait. Il lui dit qu'il n'avait pas ses sous vêtements et elle se mit à paniquer. Sa se voyait dans ses yeux alors toujours en mangeant des bonbons, il se fit tout sérieux.

« Non, je te les ai rendu... Tu ne les as pas ? »

La rouquine se mit à regarder partout et même s'il avait envie de continuer son petit jeu, il ne put s'empêcher de rigoler. Et d'un coup il dégaina l'ensemble de lingerie noire.

« Je les ai, maintenant vient manger quelques bonbons. »

Le jeune homme lui montra le paquet de bonbon en tapotant la place à côté de lui. Il ne comptait pas la laisser s'échapper maintenant. Alors il attendit patiemment et la fit venir sur lui, à califourchon pour apprécier de plus près la nuisette. Il avait vraiment bien choisit pour le coup. Il était fier. Doucement, il lui glissa des bonbons dans la bouche. Et l'embrassa. Elle était sucrée et tout douce. Mais ses mains restèrent sur ses hanches. Pas question de déballer le cadeau tout de suite.

« Tu veux aller où alors ? Brésil, Australie, Italie, France... »

Il lui mit le livre devant elle pour qu'elle choisisse. Pour une fois qu'il pouvait partir seul avec elle, il voulait une belle destination. Au soleil de préférence, avec la plage et un bon cocktail.

« Choisit vite parce que j'ai envie de jouer. »

Erin se trémoussait devait lui pour qu'il apprécie son cadeau et elle était contente qu'il dise aimer. Mais il se mit à parler de ses sous-vêtements et là elle rigola beaucoup moins. Elle se mit à regarder partout alors que lui ça ne semblait pas l'inquiéter du tout. Au contraire, il mangeait tranquillement ses foutus bonbons.

_ Nan tu ne m'as rien rendu du tout ! Bouges-toi un peu, faut les retrouver !

Elle regardait un peu partout mais il se mit à rire et quand elle se retourna, il avait tout en main. Elle eut alors pour réflexe d'attraper un oreiller sur le lit d'à coté et de le lui balancer.

_ Crétin !

Mais bon, ce n'est qu'une blague et puis il a des bonbons alors elle sauta dans le lit à coté de lui avant de s'installer sur lui à califourchon. Elle mangea quelques bonbons mélangés à quelques bisous puis il reparla de voyage.

_ Pas la France. Je veux du soleil et une plage !

Bah oui en france c'est pas top pour le soleil. Elle regarda un peu le catalogue qu'il lui donnait mais elle sourit quand il lui dit de choisir vite. Elle le regarda alors amusé.

_ Et si je te laissais choisir ? Tu n'as qu'à me surprendre.

Le jeune homme était bien content à l'instant. Il regardait sa femme qui était sur lui dans une nuisette très sexy et il mangeait des bonbons. Il n'aurait pas pu demander mieux pour la Saint Valentin. Sa petite transe au paradis fut coupé lorsqu'elle refusa de choisir leur prochain lieu de vacances. Pourtant il voulait vraiment qu'elle choisisse. Que se soit son séjour de rêve.

« Je veux que tu choisisses. »

Lui ouvrant un livre, il lui ordonna à nouveau de regarder et de choisir. Seulement il connaissait sa belle. Sans pression, elle ne se bougerait pas, juste pour l'embêter.

« Si tu ne choisit pas, on va en Alaska. »

Il y avait le soleil et la plage là bas, mais il faisait froid. Ce n'était pas ce que sa femme voulait. Elle allait donc devoir choisir et vite parce que son mari commençait à nouveau à jouer avec elle. Il mâchouillait des crocodiles en gélatine tout en glissant ses mains sur elle, sur ses hanches, sa poitrine. Il la titillait gentiment.

« Vite vite ma belle... J'ai très envie de jouer avec toi et l'Alaska... Tu vas aimer l'Alaska. »

La patience n'avait jamais été un point fort d'Alex alors quand il se mit à l'embrasser dans le cou, elle ne dut pas être trop surprise. Il vira le livre et prit un dernier crocodile avant de poser ses mains sur les joues de sa belle. Il la regarda en souriant, l'empêcha de réfléchir pour qu'elle choisisse un coup de cœur pour leurs vacances.

« Je suis sur que tu aimeras faire l'amour au milieu des glaciers. »

Il lui demandait de choisir leurs vacances mais la rouquine préférait qu'il choisisse lui même. Elle savait qu'il choisirait bien de toute façon. Il aime le soleil tout comme elle. Mais monsieur ne voyait pas les choses comme ça et il lui ordonna de choisir. Au risque de se retrouver en Alaska. Et ça, c'est clair que ça ne sera pas des vacances de rêve !

_ Tu partiras tout seul en Alaska !

Bah oui, il arrivera jamais à la faire partir là bas. Mais bon, ils rigolaient, s'amusaient et puis il avait les main baladeuse alors ça plaisait à la rouquine qui dévorait tout un tas de bonbons en même temps. Elle regardait quand même pour choisir les vacances mais elle avait du mal à se décider.

_ Arrêtes avec l'Alaska !... pis on choisit pas deux minutes comme ça, c'est important.

Elle en lâcha un petit rire, surtout parce qu'il la fit basculer et qu'elle en lâcha les bonbons qu'elle avait en main. Elle souriait et ça même s'il reparlait de ce pays d’eskimos qu'elle ne voulait pas voir. D'ailleurs plutôt que de répondre enfin la destination, elle joua encore.

_ Tu devras me faire l'amour avec ma doudoune parce que je déshabillerais pas là-bas !

Le jeune homme était joyeux, souriant, tout plein de vie maintenant que les tensions étaient loin. Il croquait dans les bonbons et touchait sa femme qui était terriblement sexy dans une nuisette noire. Seulement elle ne voulait pas choisir leur endroit de vacances et il se retrouvait à jouer plus qu'à la séduire. Il arriva à un point où il se mit à la titiller en lui mettant gentiment la pression. Sauf qu'elle avait de la répartie. Et il l'avait un peu oublié après trois ans.

« C'est un défi ? Parce que si c'est un défi on va aller en Alaska et te prouver que je peux te faire l'amour au milieu des glaciers toute nue. Je te tiendrai chaud. »

En rigolant. Parce qu'ils n'iraient pas en Alaska. Détroit était déjà trop au nord. Lui voulait du soleil, peut être les Bahamas ou Cuba, Bora Bora, Hawaï, Tahiti... Quelque chose qui vend du rêve. Ou il fait chaud. Et où il y a la climatisation. Car faire l'amour dans une fournaise ce n'était pas son truc. Il y avait eu droit en Irak et c'était exténuant. Surtout pour lui qui mettait toujours beaucoup de cœur pour prouver qu'il était le meilleur dans le domaine. Et oui, toute une histoire d'égo.

« Mais si tu ne veux pas partir en vacance, peut être qu'on a pas besoin de s'entrainer pour nos longues nuits de passions. On peut juste manger des crocodiles en parlant de tout et de rien. »

Il la menaçait de s'allonger sur le lit et de manger en l'abandonnant seule à ses envies. Et cela des se soir. Alex savait qu'il pourrait faire semblant deux trois minutes de ne plus avoir envie d'elle, mais pas plus. Puis cette histoire de vacances était sensée être fun, alors pourquoi elle ne voulait pas choisir.

« On va aller au Bahamas si tu ne choisis pas. Je veux les Bahamas. Hop c'est choisi tu n'a plus le choix. »

Alex était d'humeur joueuse et elle aimait beaucoup ça. Ça lui rappelait le tout début de leur relation quand ils passaient leur temps au lit à jouer et plaisanter. Et là c'était le sujet des vacances qui tournait à la dérision. En Alaska elle ne voulait pas y aller, il ferait trop froid et ça ne sera pas intéressant pour elle. Mais elle ne se laissait pas démonter, la rouquine a toujours eut réponse à tout et ça n'a pas changé en trois ans.

_ Et tu crois que t'arrivera à trouver la bête dans le froid polaire ? Il fera tellement froid que c'est moi qui devra te réchauffer.

Elle rigolait en disant ça parce qu'elle attaquait sa virilité. Après tout c'est bien connu, le froid fait rétrécir certaine partie du corps et ça, ce n'est pas pour mettre un homme à son avantage. De toute façon, ils ne partiront pas là-bas. Elle veut du soleil et une plage. De la chaleur tout simplement.

_ Juste manger des crocodiles ? Arrêtes je suis certaine que tu vas craquer le premier.

S'il voulait jouer, elle pouvait le faire. Mais elle ne craquerait pas la première. Elle souriait sans arrêt, c'était une super soirée. Ils étaient complètement coupé du monde et ça faisait un bien fou.

_ C'est super les Bahamas ! Le soleil, la plage de sable fin... les surfeurs !

Le rendre jaloux, ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas pu essayer de le faire. Il ne l'est pas vraiment alors c'est toujours dur d'y arriver mais bon, de toute façon, sur une plage, il est évident que lui aussi matte tout ce qui bouge.

S'il y avait bien un truc qu'Alex ne supportait pas, c'était qu'on essaye de le rendre jaloux. Il était déjà de nature jalouse et quand on allait le taquiner, même gentiment avec ça, il n'arrivait jamais rien de bon. Et encore une fois ce fut le cas.

« Je pourrais me taper une locale tant qu'on y est. »

Dit il amer en réponse à sa femme avant de la repousser et de se lever. Il se rhabilla et cette fois l'ambiance de la soirée était foutue. Il ne voulait plus parler vacance ou être romantique, il voulait rentrer et s'éloigner d'Erin à tout prix. En même temps il l'avait cherché, il lui avait proposé la plage...

« Rhabille toi, on rentre ! »

Lui, referma sa chemise et retira sa veste, il avait chaud à cause de la colère qui montait en lui. Ahhhh ce qu'il détestait ça qu'on le rende jaloux... Et le pire était qu'elle le savait. Pendant 14 ans, il le lui avait répété. Il n'était pas prêteur, surtout pas de sa femme, même si ce n'était que quelques minutes en pensée.

« T'as le don pour tout gâcher. »

Le temps de quelques heures, ils s'étaient amusés, avaient fait abstraction de leurs problèmes de couple, pour finir là comme ça. Il rageait, bouillonnait et partit devant parce qu'il savait qu'il allait exploser d'ici quelques minutes. Et mieux valait que ce ne soit pas sur sa femme. Pas encore une fois. Toutefois avant de partir il la regarda froidement.

« Dépêche toi, je n'ai plus envie d'être ici. »

Une plage de sable fin, un cocktail à la main et la mer comme horizon, c'est le paradis. Et forcément dans tout ça, il y a de beaux mecs à mater. Erin n'est jamais la dernière à regarder ce qu'il y a de beau. Alex le sait et puis elle ne faisait que plaisanter mais monsieur le prit très très mal. Elle avait réussit à le rendre jaloux. Elle en était tout autant fier que coupable.

_ Je n'ai jamais dit que je me taperais un surfeur !

Bah oui, elle aussi est jalouse. Pas question qu'une autre femme mette la main sur lui. Enfin c'est déjà fait depuis longtemps mais ça elle l'ignore. Elle le regarda se rhabiller un peu déçue qu'il le prenne aussi mal. Mais elle se releva quand même.

_ C'était juste pour rigoler, ne le prend comme ça.

Bah oui elle tentait de se rattraper. Ce qui bien entendu était trop tard. Mais bon, il voulait qu'elle se rhabiller alors elle allait le faire, mais il lui manquait quelque chose d'important. Ses sous-vêtements. Il était froid et elle n'aimait pas sa façon de la regarder. Elle lui lança un regard dur elle aussi, par pur vengeance.

_ Rends moi mes sous-vêtement si tu veux que je me rhabille.

Alex était très jaloux, presque trop alors quand elle poussa le mauvais bouton, il démarra au quart de tour et fut tout à coup très froid. Il la regardait durement et voulait rentrer. Ou du moins partir d'ici. Et elle était très lente à se rhabiller. Une lenteur... Mais apparemment c'était de sa faute par ce qu'il avait ses sous vêtements. Il ne se fit pas prier pour les lui balancer.

« T'en auras plus besoin quand tu iras te taper la moitié des voisins. »

Dit il glacial. Il ne savait pas pourquoi il disait ça parce qu'elle lui avait promis qu'elle n'avait pas eu d'aventures durant ses trois années. Contrairement à lui. Elle avait eu des occasions, mais jamais elle n'avait couché avec un autre homme. Mais cette histoire de surfeur... Qu'est ce que ça voulait dire ? Qu'elle avait besoin de quelqu'un de plus jeune ? De plus sportif ? Beau ? Il n'en savait rien et de toute façon il ne voulait pas y penser parce qu'il était en colère. Il était en train de sortir du magasin quand il passa à côté d'un tableau représentant un surfeur prenant une vague. Petite blague du destin ? En tout cas le tableau vola et s'abima au contact d'un mur et il sortit. Sans attendre sa femme il descendit jusqu'à l'étage du bas et sortit dehors. L'air frais le surpris, et il remit sa veste, mais ça lui fit le plus grand bien. Alors il attendit là sa femme, regardant autour de lui.

« Rentre, je vais aller à la base. »

La base militaire n'était pas loin et il savait qu'il n'allait pas dormir avec elle ce soir alors autant se séparer tout de suite pour la nuit. Surtout ce soir... Elle avait réussi à tout gâcher alors qu'il avait fait un super effort. C'était agaçant !