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 Quadrupède au dîner ! | Nathaniel&Penny

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Penny S. Ribbs

WELCOME TO DETROIT
Penny S. Ribbs

AGE : 30
NOMBRE DE CONTACTS : 546
ANNIVERSAIRE : 01/01/1994
EN VILLE DEPUIS LE : 18/11/2012
AVATAR : Amanda Seyfried




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MessageSujet: Quadrupède au dîner ! | Nathaniel&Penny Quadrupède au dîner ! | Nathaniel&Penny EmptyLun 19 Nov 2012 - 12:40



QUADRUPÈDE AU DÎNER ! feat Nathaniel E. Waters

Humide et aérien, tel était le premier ressenti de la journée. Un bras ballant pendant dans le vide, l’autre soutenant ma tête, ce fut la sensation d’humidité qui parvint à me tirer entièrement du sommeil réparateur auquel je m’étais adonnée et qui me fit réagir brusquement. La chaleur du loft réapparut alors. « Merci Dani vraiment … je me demande encore pourquoi j’ai acheté ce réveil. » En effet, depuis son achat l’appareil n’avait jamais pu me faire entendre son petite mélodie, mon cher chien faisant office de réveil. Ma boule de poil husky-ienne, sûrement contente de me voir bouger entreprit de glisser sa truffe sous mon bras, me forçant à faire contrepoids. Bataille amicale entre le maître et son chien. Dani s’en ressortit vainqueur et je reposais lourdement ma tête sur l’oreiller appliquant une caresse aussi légère qu’une plume sur le museau de l’adorable quadrupède tout en somnolant de nouveau. « Encore un peu … » murmurais-je en m’enfonçant sous la couette. Ce choix ne sembla pas plaire à mon ami qui jappa discrètement et posa sa tête sur le bord du lit à quelques centimètres de la mienne en reniflant calmement. Je savais qu’il en était fini de ma nuit… J’émergeais rapidement des draps, sautant à coté de Dani qui s’activa soudainement, sautillant jusqu’à la cuisine. Les quadrupèdes et leur estomac, je vous jure ! Les yeux levés au ciel, signe de mon grand désespoir, je lui versais sa ration du matin avant de mettre en route le café. Passage obligé par la salle de bain pour démêler mes ficelles blondes qui riaient de moi chaque jour puis retour dans la pièce à manger où Dani m’attendait sagement, le ventre déjà plein. « Tu n’manges pas, tu t’empiffres ! Tu vas finir aussi épais que la voisine et vous pourrez faire un concours de roulade dans les escaliers bientôt, c’est ça que tu veux ?! » Conversation à sens unique. Simple remarque à l’égard de la bête au regard intelligent qui semblait me sourire effrontément tandis que je prenais ma tasse de café chaud. « Toi mon grand, tu payes rien pour attendre ! » Sadique je pouvais l’être et contente de ma nouvelle idée, j’approchais de mes lèvres le breuvage indispensable à tout bon matin qui se respecte.

« Non, non, trop tard pour pleurer, fallait y penser avant de t’enfiler les derniers gâteaux de ta jumelle la voisine ! » Tirant sur la laisse comme une forcenée, je tentais de faire avancer Dani qui avait fermement planté ses pattes dans le sol boueux. « Et je te préviens que si tu salis le parquet, tu seras à la diète le reste de la semaine, c’est clair ? » Du jamais vu, pire qu’un gosse ! J’avais un chien très mal élevé qui se permettait de me tenir tête. Oui … non mais il y a cru ? C’est encore moi qui suis armé et là j’ai la gâchette qui me démange. J’avais rendez-vous au stand de tir pour onze heures et le sac à puce ici présent risquait fort de me faire rater ma séance. « Tu auras le droit à la descente de lit pendant un mois mais pitié Dani, bouges ! » C’était incompréhensible, il m’avait suivi comme un bon chien pendant toute l’heure, attendu lorsque j’étais passée à la pharmacie et à la librairie et voilà qu’il refusait de rentrer. « Tu prends racine vieux ! … Mais bouges ! » Je me retenais d’employer un langage plus châtier mais nous étions encore en plein centre-ville, près des hauts buildings et si je pouvais éviter de me faire remarquer, je ne m’en porterais que mieux. Mais tout de même ! Il avait fallu que la bête s’asseye dans le seul petit carré de boue à un kilomètre alentour ! La journée s’annonçait brumeuse si je ne parvenais pas à me distraire en compagnie de mon Beretta. « Avances bordel ! » Impatiente à l’idée de rejoindre autre chose que l’arrière train de l’animal, je tentais cependant de le pousser en soufflant plus fortement qu’un bœuf. Aucune pitié pour les braves gens … il resta fermement scotché au sol, comme si mes efforts lui avaient tout juste ébouriffé le poil. A la limite de la rupture d’anévrisme et surtout à la limite d’un élan monstrueux d’énervement, je retentais ma chance en tirant sur la laisse, ancrant mes pieds dans le sol. Je devais me faire violence pour ne brutaliser la bête, chose que je me voyais incapable de faire cela dit. Mes mains glissantes sur le visage en signe d’accablement, un éclair fugace d’espoir jaillit et j’abandonnais là Dani dont le stoïcisme m’était incompréhensible. J’avais cru le voir. Un mirage ? Mon ami me manquait sans doute trop. Nos conversations pimentées face à certaines autres plus émotionnelles me manquaient et peut-être tout simplement sa présence rassurante. Le contact était toujours facile avec lui et si je me retenais souvent de trop m’étaler, je savais que je pouvais me livrer sans crainte lorsque c’était nécessaire et inversement. C’était sans doute ce qui faisait la richesse de notre amitié. Certaines fois, nous ne nous voyons que pour un café, que pour quelques mots échangés et quelques nouvelles prises l’un sur l’autre. D’autre fois, nous en venions à des sujets plus profonds et moins faciles à aborder. Sauter du coq à l’âne en évitant brillamment la chute sans ressentir de gêne et sans marquer la coupure, passer d’un sujet à l’autre sans véritablement faire de lien, c’était un peu tout le secret d’une conversation entre nous. Les paroles n’étaient bien sûr pas décousues mais quelques fois, on se passait des formalités pour en venir à l’essentiel sans pour autant que l’autre ne prenne la mouche.
Un regard aux passants et je sus que non, je n’avais pas rêvé. « Nathaniel ! » Peu importait le stand de tir maintenant, j’avais bien mieux de prévu s’il avait du temps de libre. Et si, en plus, il pouvait m’aider à bouger ce tas de graisses qu’était Dani, ça m’arrangerait ! « J’aurai besoin de tes muscles si possible. » Belle entrée en matière. J’étais assez fière de moi. Trottinant vers le jeune homme, je l’entraînais à ma suite, direction le quadrupède. « J’espère que tu n’es pas pressé mais j’ai besoin d’un gars fort comme toi pour faire remuer le légume que tu vois assis là. J’ai bien pensé à l’éviscérer sur place pour le dîner mais je me suis dit que ça ferait moins de vannes si je pouvais au moins le ramener à la maison. » Adorable plaisanterie de ma part … et très appétissante surtout. Nathaniel connaissait Dani, suffisamment bien pour qu’il sache que mes attentions étaient plus humaines que cela mais c’était ma façon de parler, sans langue de bois, quelques fois abruptement et sèchement, d’autres fois cynique et railleuse. Un défaut gênant dans certains cas de figure cela dit. Une chance pour moi, Nathaniel avait appris à décoder le langage « Penny Ribbs » et ne se formalisait plus, du moins je le pensais.
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WELCOME TO DETROIT
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MessageSujet: Re: Quadrupède au dîner ! | Nathaniel&Penny Quadrupède au dîner ! | Nathaniel&Penny EmptyMar 20 Nov 2012 - 16:38


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Penny & Nathaniel





Il fallait l'avouer, je n'étais certainement pas du matin. J'arrivais à me lever, mais le plus souvent du pied gauche et ça ne s'arrangeait que quand mon estomac était plein et que j'avais pris une bonne douche. Enfin estomac plein oui, mais de café. Avaler quelque chose de consistant était pour moi une épreuve de force alors j'avais bien vite abandonner en voyant que tout les matins c'était le même cinéma pour que je mange. Ce matin n'échappait pas à la règle. Je me levais, mettait le café en route et allais prendre ma douche. L'eau chaude me réveilla presque instantanément mais je réussis à grogner quand le savon me tomba des mains, quand je me cogna le pied dans un meuble, et quand j’enfilai des chaussettes trouées... Mais ça c'était avant de boire une bonne tasse de café chaud ! Bon le monde ne devint pas tout rose non plus, mais au moins j'arrêtai de grogner pour un rien. J'arrête de dire que je grogne aussi, on va croire que je suis un chien sinon. Bref, j'étais prêt pour une nouvelle journée, mais mes cours ne commençaient que dans l'après-midi. J'avoue, j'aurais très bien pu faire la grasse matinée mais j'avais cette pile de dissertations à corriger... J'avais déjà fait le tiers dans la soirée d'hier mais il m'en restait encore pas mal ! Je m'y attelais pendant une ou deux, ingurgitant un peu plus de caféine et commentant chaque copie à voix haute.

Une douzaine de copies corrigées en plus, je m'étira dans mon siège. J'avais mal au fesses, les yeux en compote, et la main endolorie. Il me fallait une pose, ça devenait obligatoire la ! De toute façon, j'avais l'impression de toujours lire la même chose et ça ne m'aidait pas dans ma correction. Je me leva, emportant ma tasse vide avec moi que je mis dans l'évier. J'avais envie de me dégourdir les jambes, une sortie à l'extérieur s'imposa dans mon esprit. Une fois mes chaussures mises, je descendis de chez moi et me retrouva dans la rue. Je n'avais pas de destination en tête, juste le besoin de marcher. A peine eus-je fais quelques pas que j'entendis quelqu'un crier mon nom. Je relève la tête et vois Penny venir vers moi. Penny, une blonde au franc-parler que je connais depuis l'enfance. Nous vivions dans le même quartier avant qu'un drame se produise et qu'elle s'éloigne géographiquement parlant. Notre amitié n'a jamais faiblit, et c'est même renforcé au fil des ans.
Je n'eus même pas le temps de placer un mot qu'elle m’entraîna à sa suite et je me retrouvais devant son chien, un husky assez imposant. Si j'avais tout bien compris, l'animal refusait de bouger, ce qui énervait sa maîtresse... La pauvre bête ! Mais fais attention, si tu le mange tu risque de tomber malade! dis-je avec un sourire. Penny n'est pas du genre à faire du mal aux bêtes, et encore moins à Dany qui doit être le chien le plus adorable quand il ne devient pas aussi têtu qu'une mule. Je m'accroupis devant l'animal et le caresse derrière l'oreille tout en lui parlant : Je suis sur que tu fais ça exprès pour embêter ta maîtresse hein ? Il semble apprécier les câlins mais pas sur que la blonde debout à coté de moi apprécie que je me place plus du coté du chien que du sien. Je me relève et lui lance : Tu voudrais que je soulève la bête, c'est ça ? Mon expression lui dit bien pas question ! Il pèse une tonne ce chien, et il est plein de boue en plus ! Moi je dis qu'il vaut mieux attendre qu'il se décide à bouger non ?




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MessageSujet: Re: Quadrupède au dîner ! | Nathaniel&Penny Quadrupède au dîner ! | Nathaniel&Penny EmptyDim 30 Déc 2012 - 10:10



QUADRUPÈDE AU DÎNER ! feat Nathaniel E. Waters

Nathaniel, il me semblait que cela faisait des siècles que nous nous connaissions… Au moins une décennie cela dit. Nous avions presque grandi ensemble. Eloignés certes mais ensemble. Rien n’avait pu faire cesser notre correspondance et j’étais heureuse d’avoir persévérée dans l’envoi de ces courriers. Son amitié était importante pour moi et j’aurai été mal avisée que d’y mettre un terme par un manque de réponse. Maintenant que nous étions sur la même partie du continent et dans la même ville, nous pouvions espérer rattraper les années éloignées. Cela commençait par de longues discussions et une complicité évidente. Deux bons amis qui se retrouvaient et pouvaient bien se confier sans crainte. Indispensable, Nathaniel l’était pour moi. Je ne me voyais pas, même dans un futur lointain m’éloigner à nouveau de mon ami mais je ne pouvais prétendre savoir de quoi serait fait le futur. Je pouvais juste profiter du moment présent. Et actuellement, l’apercevant et le prenant à parti, j’espérais qu’il me vienne en aide. Dani verrait ce qu’il verrait, foi de Ribbs ! Si je ne pouvais avoir l’emprise nécessaire sur lui pour que nous rentrions et que je m’enfuis vers le stand de tir, j’espérais que Nathaniel puisse y faire quelque chose. Première raison pour laquelle je l’avais interpelé. La seconde, la plus égoïste était que je pensais pouvoir passer du temps avec mon ami s’il n’avait rien de programmé.

Il ne parut même pas surpris de me voir lui foncer dessus et l’entraîner près de Dani. Le pauvre devait être habitué à mes arrivées tonitruantes et furibondes. Aucunement le temps de répondre à mon appel, je parlais de nouveau, bavarde jusqu’à ce que la mort m’emporte ! Je pouvais en fatiguer plus d’un en cela et pourtant je n’avais eu pratiquement aucune remarque de la part du professeur de littérature française. Il fallait croire que mon côté exacerbé complété son calme apparent, la plupart du temps.
Face à Dani, j’entendis Nath répliquer enfin et souris en pensant qu’il savait toujours répondre à mes phrases les plus saugrenues. « C’est bien pour ça qu’il n’est pas encore dans mon assiette, qu’est-ce que tu crois ! » Je jouais les femmes suffisantes et certaines. Un rôle qui ne m’allait pas mais qui laissait simplement ressortir mon côté mauvaise comédienne qui s’ignore. Continuant à faire les clowns en toute occasion, je laissais à Nathaniel le soin de ramener le sérieux qui semblait me manquer. Doux avec les animaux, je le vis se mettre à la hauteur de Dani pour lui adresser directement quelques mots que je m’empressais de commenter, levant les yeux aux ciels et prenant mon air désespéré. « C’est ça … traitre. Ne lui donne pas des idées pareilles ! Je te jure que s’il n’obéit pas très vite, je te considérerais comme unique responsable et tu découvriras tous les bienfaits des bains de boue ! » Sourire sincère, je préférais prendre un air menaçant pour appuyer mes dires. Entreprise vaine, je rigolais rien que de l’imaginer couvert de boue, la substance brune dégoulinant de ses beaux cheveux.
Soulever la bête ? Quelle question. C’était un homme et comme tout homme fort j’espérais en effet qu’il est utilité de ses muscles. « Pitié. Si je dois encore rester une heure avec cet abruti de chien, le derrière collé au sol, je vais devenir folle. Et tu sais ce qu’une femme folle et armée peut faire ?! » Regard implorant, j’espérais que cela servirait à quelque chose mais rien n’était moins sûr. « Et pas d’idée lubrique, j’ai mon quota avec les collègues. » Je trouvais judicieux de rajouter cela avant que les pensées purement masculines dérivent sur des continents lointains, c’était des pensées incontrôlables et toujours inattendues, qui avaient le don de trouver du retord dans chacune de mes phrases. « Aide-moi à faire bouger ce tas de graisses et je te paie un café ou … un verre, au choix. » Dernier recours après ça, je devrais coller une balle entre les deux yeux de Dani pour pouvoir espérer le faire bouger.
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