Première d'un film

Sachant combien Detroit est en pleine expansion, la fin du tournage du film d'action before the end, tourné dans notre belle grande ville, attire la population, l'équipe de production et les acteurs. Pour ce faire, la grande première est lancée directement à l'Hôtel Hilton. Habillez-vous chic et venez passer une belle soirée sans oublier rencontrer les membres de l'équipe.

participants
ϟ Helen S. Connelly
ϟ G. Lucy Warren
ϟ Joey Daniels
ϟ Treesh R. Hurringhton
ϟ Autumn L. Savannah
ϟ Alex N. Curtis
ϟ Marlon Gray

Dès qu’une soirée huppée approchait, il était évident qu’une invitation était glissée au manoir Hurringhton. La belle et riche présidente du Hurringhton’s Mall de Detroit faisait partie des êtres les plus influents de la ville – et sa famille du monde – ce qui démontrait comment elle était puissante. Malheureusement pour la fine population, Treesh était une vrai salope. Elle était sans pitié, sans cœur et surtout très complexe. Elle avait de grandes exigences et personne ne pouvait rien lui refuser. Enfin, dès qu’on l’invita à la première du film, Robyn accepta sans attendre. La belle blonde passa ainsi dès le matin plus de 6 heures à la préparation de son entrée. Le magasinage de ses vêtements, son bain, sa coiffure, son maquillage, sa manucure et plus encore. Lorsque l’heure arriva, la belle claqua des doigts et deux petites secondes plus tard, son chauffeur débarqua devant la porte d’entrée de son manoir et elle entra dans la limousine à l’aide de ce dernier. Elle roula une bonne trentaine de minutes jusqu’au centre-ville de Detroit. Arrivée, la belle déposa un pied devant l’autre et se leva. Beaucoup de photographes étaient présents ainsi que divers fans qui restaient derrière les filets. Treesh afficha un petit sourire et marcha jusqu’à l’intérieur, ne jetant même pas un simple regard aux habitants de la ville. Elle tenait son porte-monnaie sur le haut de son corps et ajusta une démarche des plus glamours. Treesh entra dans la salle et attendit qu’on vienne l’interpeller. « Vous ! » Elle s’approcha d’un valet. « Je suis Treesh Hurringhton. Sans doute l’invitée la plus importante que vous aurez le chance de voir dans toute votre vie. J’exigerais qu’on me trouve trois serveurs pour me servir tout au long de la soirée. J’exige vos meilleurs, si l’un d’eux est imparfait, je vous le ferais savoir et sans doute payer ! » Et Hurringhton laissa tomber sa conversation avec cet individu et continua sa marche jusqu’à la salle principale.

Première d'un film à l'hôtel Hilton

Sujet de groupe

Honnêtement, la protection rapprochée, dans un lieu pareil, avait ses bons côtés. Par contre, ça restait un boulot vraiment merdique : des heures et des heures, passées à scruter des caméras et à rester vigilant à tout, pour s'assurer que ce politicard véreux ne paye pas dans le sang son arrangement avec la Justice. S'il y avait eu ne serait-ce qu'une moitié de bon sens dans ce monde, on lui aurait tiré les vers du nez, et laissé pourrir, avec un gros chèque, à l'étranger. A la place, l'état avait déjà dépensé dix fois plus que ce qu'un chèque surévalué aurait coûté, et bien cent fois plus que ce qu'aurait coûté la protection d'un citoyen lambda, pour la protection de ce pourri. Marlon l'avait observé des jours durant. Il lisait, la plupart du temps ; quand il ne lisait pas et ne dormait pas, il recevait des amies séduisantes qui ne restaient que le temps de satisfaire une de ces bénédictions naturelles dont certains hommes semblent incapables de faire abstraction plus de douze heures d'affilée. Lui pouvait tenir presque 24h sans décrocher son téléphone et en appeler une nouvelle, ce qui était franchement au-delà de la patience de pas mal de ses collègues.
Soit il était un peu gêné de se sentir observé, soit il avait vraiment du mérite sur ce point - ou presque, et ce serait bien le seul point sur lequel il en aurait eu. Lorsqu'il était dans l'armée, Marlon se souvenait qu'on parlait très peu politique. La politique, on n'en voulait pas dans les rangs, on se contentait d'obéir. Les politiciens passaient, le devoir restait. Par contre, tous les gars, ou presque, étaient d'accord sur un point : quand venait l'heure de prouver qu'on avait les couilles de servir la nation, ces vieux grigous venaient bons derniers.

Ce soir-là, en rendant son quart, le marshal eut quelques mots avec ses collègues. On lui apprit qu'une avant-première d'un film était sur le point d'avoir lieu. C'était Before The End, cet affreux long-métrage qui avait bloqué une partie de la ville, par roulements, des mois durant. On se demandait pourquoi certains cinémas n'avaient pas été choisis. Il semblait bien que l'équipe de production voulait faire dans le bling, mais qu'elle voulait aussi pouvoir contrôler les personnes présentes. On n'entrait pas dans cet hôtel comme dans un moulin, c'était vrai ; ils pourraient tranquillement refouler les badauds inopportuns comme les critiques qui avaient osé écorner leur petit bébé. Smart move ...
Comme il était déjà à l'intérieur et qu'il avait besoin de se réveiller, Marlon choisit de s'y pointer ; quitte à faire tache, quitte à croiser Helen la vilaine, de son gentil sobriquet, la propriétaire de ce bel établissement, quitte à devoir supporter une bande de riches pourris gâtés. Il était curieux.
Sur ce dernier point, il ne fut pas déçu. A peine arrivait-il dans le hall qu'il vit une blonde à l'allure de wasp parfaite et sans problèmes haranguer un serveur pour lui poser ses exigences. Combien de crétins de bourgeois allaient présenter le même genre d'exigences ? Comme toujours, ce serait le personnel qui paierait leurs caprices et les pots cassés. En regardant, autour de lui, les grooms déjà débordés, et le mépris qu'on leur adressait parfois, Marlon se prit à penser qu'un jour, ils finiraient par tous les égorger, comme ça avait déjà été fait par le passé.
Il fut un temps où on l'aurait arrêté pour propos communistes, et incarcéré dans un établissement pour aliénés. Le marshal n'y voyait que du bon sens. Il n'y avait pas d'humanité dans cette mascarade. Il se servit, alors, lui-même un verre de bourbon, qu'il vida directement, avant de s'en servir un autre. Il se sentirait plus d'attaque pour se focaliser sur l'essentiel : ce film qu'il était venu découvrir.

" Et bien, mon vieux Marlon, je crois que tu as sauté à pieds joints dans la quatrième dimension. "

Alors qu'il se disait cela à lui-même entre ses dents, d'autres personnes arrivaient en tenues de soirée. Il allait vraiment se faire remarquer, avec son accoutrement des plus simples - encore qu'ils étaient enjoints à faire de sérieux efforts pour la protection en ces lieux - un peu froissé par les huit heures de surveillance.

Autumn avait été sélectionnée pour participer à la première d’un film à gros succès. En fait, ce n’était pas tellement son genre de regarder un gros film d’action, seulement son métier l’obligeait à y assister et franchement, elle ne pouvait pas manquer une fête pareil! La brunette avait donc enfilé une robe noire toute simple, mais qui laissait entièrement son dos à nue, ne voulant pas non plus se pointer à une soirée huppée avec une guenille… enfin bref, une fois le morceau de tissu enfilé, elle se maquilla légèrement, préférant mettre l’accent sur les bijoux cet fois; enfilant finalement un bracelet assortie de diamants et un colliers presque semblable. Autumn resplendissant et pour une fois, se trouvait franchement à la hauteur. Lorsqu’enfin sa toilette fut chose faite, la douce quitta son petit appartement, son matériel de photographie en main pour se rendre en voiture à l’hôtel tant convoité. À son arrivé, un homme en costard l’accueilli, moyennant un pourboire pour stationner sa voiture; preuve qu’il s’agissait bien d’une soirée mondaine. Savannah se laissa donc guidé jusqu’à l’intérieur, prenant quelques clichés entre-temps et saluant certaines personnes qu’elle avait eu la chance –ou la malchance- de côtoyer lors de divers autres soirées en ce genre. Enfin à l’intérieur, elle ne mit pas longtemps à remarquer la jeune –plus tant que ça maintenant- Treesh Hurringhton, une peste de première qui semblait encore une fois râler sur tout et n’importe quoi. Elle se passa donc d’aller la saluer et se dirigea expressément au petit bar pour prendre un verre de champagne.

Première d'un film à l'hôtel Hilton

« Comment ? C’est quoi cette avant première ? Et je peux savoir pourquoi je ne suis pas sur le coup ? A pour tester vos tables rondes aux hommes farfelus je suis forte, pour les expositions et les choses dont les autres ne veulent pas… C’est fini ça ! Je veux être sur place… » Son patron n’eu guère autre choix que d’accepter sans trop comprendre pourquoi la jeune fille avait eu une telle réaction. Ce n’était pas la première fois après tout et puis en général elle n’avait pas besoin du boulot pour être invitée. Bingo. Le problème était là ! Elle n’avait reçu aucune invitation en tant que mannequin. Sans doute était-elle trop vieille pour représenter l’agence. Une chose de sur, cela ne lui plaisait absolument pas et il fallait changer ça ! Après avoir arpenté sa plus belle tenue, elle prit donc la route vers l’hôtel Hilton, elle ne savait le titre du film, elle ne savait les invités sur la liste mais elle savait une chose : elle devait se faire repérer peut importe le prix. En attendant, une coupe de n’importe quoi ou un bon cocktail ne lui ferait pas de torts. Le monde était déjà bien présent et tous ne devaient pas avoir compris que pour des soirées de la sorte le smoking était de mise, d’autres ont du se croire dans un endroit de basse classe vu les tenues extravagantes voir même provocante… En attendant en sirotant son verre tranquillement assise à une table haute, elle regardait les invités arriver, notait quelques mots sur son mini calepin et espérait croiser des gens qu’elle connaissait car lorsque vous n’êtes pas invité quelque part, vous vous retrouvez vite seule…

Alex profitait un peu de son temps libre pour se socialiser, autant dans sa vie civile que militaire. Alors quand il avait entendu parler d'une avant première, il s'était dit que ça pouvait être une sortie agréable avec sa femme. Elle le tannait pour sortir, romantiquement parlant, alors il s'efforçait de l'écouter. Puis elle était en arrêt en ce moment, ce n'était pas comme si les activités se multipliaient. Du coup, il lui avait juste dit qu'ils sortaient ce soir et avait bien précisé qu'elle devait être sur son trente et un. Même s'il n'avait pas trop de crainte à avoir de son côté parce qu'elle était toujours jolie sa rouquine.

« Tu es belle ma puce. »

Le jeune homme lui prit la main et l'emmena jusqu'à la voiture. Il voulait absolument arriver en avance pour ne pas passer sous les flashs des photographes. Alex avait pour idée d'aller découvrir l'endroit où se passait l'avant première et faire le con. Il avait très envie de s'amuser et de faire rire sa compagne. En embêtant les autres invités - toujours très gentiment -, en rigolant un peu trop fort. Et il n'allait pas avoir de limite pour le champagne. Romantique ? Oui, il avait déjà oublié ça car il était déjà pas mal fier d'avoir trouvé une sortie à faire avec Erin.
Arrivé dans le grand bâtiment, il n'y avait pas encore beaucoup de monde, alors il entraina sa rouquine pour se promener, repérer les lieux. Ils étaient dans un hôtel après tout et le grand gamin était parfois un poil lubrique dans sa tête. Mais peut être pour après le film. Pour le moment, ils avaient un film à regarder. Ou bien un buffet. Il n'en était plus vraiment trop sur. Pourtant il n'avait pas encore touché au champagne. Mais il avait bu quelques verres à la maison. Et à présent il était joyeux. Pauvre Erin...

Alex lui avait dit de se mettre sur son trente et un pour le soir même. Il ne lui avait dit où ils allaient, simplement qu'ils y allaient que tout les deux, en amoureux. Une sortie sans les enfants, c'est tout ce qu'elle voulait alors elle appela la baby-sitter et se prépara toute l'après-midi. Elle avait constamment Zoé sur son dos pour regarder sa tenue ou son maquillage. La fillette adore voir sa maman se faire belle et elle adore donner son avis sur tout. C'était plaisant ces échanges mère fille et puis comme ça Erin avait un avis sur sa tenue. Elle avait fait plutôt sobre, une petit robe blanche, ses cheveux en chignon et quelques bijoux. Elle était élégante à souhait. Et elle fut ravie du compliment de son homme. Elle l'en remercia en un petit bisou puis ils partirent ensemble, main dans la main. Ils firent le chemin en voiture et ils arrivèrent un peu en avance. Erin remarqua rapidement ce qu'étais cette sortie. La première d'un film, ça pourrait être intéressant. Cela dit elle aurait aimé être sous les flash, mais peu importe. Elle aimait le lieu, tout était magnifique et puis elle se retrouvait à visiter avec son homme. Ne quittant pas sa main, ils parcouraient les couloir en regardant un peu partout.

_ Ça doit couter une fortune de passer une nuit ici.

Tout semblait luxueux ici. Elle aimait beaucoup cette sortie, surtout que son homme était de très bonne humeur. Mais à force de tout visiter, elle se rappela quand même que la soirée ne se déroulerait pas dans l'une des chambres.

_ On rejoint la grande salle ? J'ai vu un buffet et je suis certaine qu'il doit y avoir du bon champagne, autant en profiter.

Bah oui, tant qu'à faire, autant gouter à tout ce qu'il y a.

HJ: la tenue d'Erin

Spoiler:

Spoiler:

Le marshal aux allures de cowboy avait bien entamé son deuxième verre lorsqu'il fut pris à parti par un journaliste. En voyant sa dégaine, il avait dû croire que Marlon était un type de l'organisation, passé voir comment cela se passait ; mais pas du tout, et le bourbon un peu vite descendu l'avait déjà assez chamboulé en dedans. Tout étourdi, il resta coi, fixant le journaliste avec des yeux ronds sans trop comprendre. L'interlocuteur répéta sa question, puis se tut, attendit. Marlon finit tout de même par comprendre la situation, et improvisa, ouvrant la bouche, pointant une direction au hasard, essayant de trouver un moyen de dire ça. 'Je ne suis pas celui que vous cherchez' aurait été parfait, au lieu de quoi il enchaîna quelques voyelles laissées en suspens. Un grand moment de solitude et de gêne partagée qui le convainquit de battre en retraite, le journaliste ne le regardant même pas partir. Non loin de là, alors qu'il rentrait dans le grand hall, où se trouvait le buffet, il faillit entrer en collision avec un couple de personnes qui semblaient ... et bien ... aussi familières du milieu et/ou des lieux que lui. Saisissant l'opportunité, il s'excusa rapidement pour atténuer son vertige, se raccrochant au contact social.

" Oh ... Euh ... Désolé, m'sieur dame, je ... euh ... Je ne sais pas vraiment où me mettre, ici, on dirait que ce n'est pas mon jour. Je ne vous ai pas fait mal, au moins ? "

Ce faisant, il rajusta son stetson et vérifia que lui ne s'était rien renversé sur lui-même. Tout allait bien. Sa veste n'avait probablement pas coûté dix fois moins que celles qu'on voyait par ici, mais elle était quand même très jolie, et il aurait été très peiné de l'abîmer.

Autumn marchait donc autour du buffet, ne sachant pas tellement par où commencer avec toutes les personnes présentes. Un bon verre de champagne bien froid la détendrait pour l’instant, ensuite viendrait les millions de photos de toutes sortes et les obligations relations, travail. Enfin, la brunette but une gorgée de son liquide à bulles pour ensuite admirer la petite scène qui se déroulait non loin de son emplacement. Un homme –qui semblait ivre d’où elle était- venait de foncer, ou bien de bousculer un jeune couple qui semblait franchement pas des plus habitués dans ce genre de soirée. Un sourire narquois sur ses lèvres, Autumn se raprocha un peu dans l’espoir de surprendre une conversation épicée ou bien un détail sur les acteurs du film, en somme quelque chose de bien qui lui donnerait une possibilité foudroyante de faire des photos uniques!