Depuis quelque temps, William Hurringhton Junior le 3e avait demandé une voiture de marque Ferrari à son très cher père. Il avait tant rêvé de cette voiture! En fait, il en avait déjà deux chez ses parents, une jaune et une rouge, mais il lui en manquait une chez sa sœur. Le blondinet ne voulait pas faire emmener l’une des deux voitures jusqu’à la résidence où il vivait maintenant. Sa mère, qui ne refusait jamais rien à son fils adoré, avait accepté à la demande de son jeune enfant. Lyam détestait monter en limousine, ce n’était pas comme cela qu’il aimait démontrer sa fortune. À bord d’une Ferrari, il se sentait masculin, viril et en contrôle. C’est comme cela qu’un samedi après-midi, le jeune blond prit place derrière le volant de sa voiture orange, flambant neuve. Ne portant aucun chandail, montrant son corps musclé, il roulait à toute allure. Il roulait vers le sud de Détroit, voulant quitter pour une journée entière cette ville. Il avait besoin d’être en compagnie de nanas qui n’habitait pas le même palace que lui. Peut-être allait-il rencontré LA fille qui allait faire sa soirée?

Ayant roulé une heure sans voir de voiture de polices dans les environs, Lyam atteignait le 140 kilomètres / heures. Le son dans le tapis, il n’avait aucunement remarqué qu’un policier l’avait flashé. Lâchant de gros jurons, Hurringhton se gara sur la chaussé. Il baissa ses Ray-Bans sur son nez, regardant dans son rétroviseur. Il aperçu une femme, descendant de la voiture de patrouille. Cette dernière portait une chemise rose, des pantalons noirs et des talons. La chevelure au vent, on dirait un ange descendu du ciel juste pour moi, pensa le blondinet.

-Bonjour mademoiselle l’agent! Vous m’arrêté parce que je suis canon c’est ça? J’le savais.

Comme toujours, Lyam avait la fâcheuse habitude de parler aux femmes, comme si elle voulait toutes être avec lui. Mais il allait découvrir que ce n’était pas toutes les nans qui le désiraient...

**Aujourd’hui, Jane laissait tomber l’enquête du meurtre à la Marina pour un travail un peu moins sympa, celui de patrouilleur de route. Un collègue était malade, ce qui l’avait laissé seule face à cette job qu’elle n’appréciait pas nécessairement. JJ adorait l’action, lorsque tout bougeait et ce n’était pas trop son genre d’attendre dans une voiture sous un soleil battant durant des heures pour emmerder les gens avec des contraventions, mais tel était le système et elle s’était tenue de le respecter. Wellington attendait à l’intérieur de sa camionnette noire, les fenêtres levés, usant plutôt de l’air climatisé que du peu de vent qu’on retrouvait présentement à l’extérieur. Julia regardait la route toute en hurlant à tue-tête les paroles d’une chanson de Justin Timberlake qui passait présentement à la radio, un vieux succès qu’elle n’appréciait pas tant que cela, mais ça lui permettait de passer du bon temps malgré l’ennuie qui l’avait gagnée depuis un bon moment déjà. La lesbienne aurait bien préférer passer du temps auprès de Leslee, la sexy rousse qui tenait le CUP&CAKE près de chez elle. Depuis un moment, elle passait beaucoup de temps en sa compagnie, ce soir, elle avait prévue de sortir, mais malheureusement, la mère de famille était prise avec ses occupations, ce qui l’a laissait seule en plan pour cette soirée où l’alcool allait surement couler. Jane avait besoin de cela pour se sortir de cette journée de merde, sachant très bien qu’elle devait retourner bosser sur ce cas étrange qui l’a tenait en rogne depuis quelques jours maintenant. Elle allait sans doute faire un arrêt au Shooter, passer une bonne soirée avec sa vieille copine, la propriétaire Maddison Wight. Ainsi, perdue dans ses passées, Jane ne vit pas au départ la belle voiture de sport rouler à une vitesse excellant sans aucune hésitation la limite permise, mais au loin, elle l’avait constatée. Elle sursauta d’un coup, ferma la radio, s’installa rapidement contre son siège et alluma la sirène. JJ roula et réussit à accoster le pauvre chauffeur. Elle descendit et vit que le jeunot qui s’y trouvait était blond, musclé, mais surtout sans t-shirt. Elle abaissa à son tour, les lunettes de soleil qu’elle portait au visage, Elle racla sa gorge et dit sur un ton direct.**

« Hey, le morpion… si tu penses vraiment que tu pourras me faire des beaux yeux pour que je déchire cette putain de contravention, tu rêves mon homme, la mademoiselle est pas intéressée ! alors sors moi tes papiers du véhicule et ton permis… »

**Balança la lieutenante avec un soupir découragé. Elle passa tout de même la langue sur ses lèvres pour les humecter, avec une chaleur pareille, elle ne pouvait pas parler sans se rafraichir un peu. Elle s’appuya contre le véhicule, en attendant les demandes qu’elle venait de prohiber à l’inconnu, beaucoup trop fendent.**

Le blondinet adorait faire de la vitesse. Lorsqu’il habitait à Los-Angeles, il voulait absolument posséder une piste juste pour lui, et il l’avait obtenu. Ce qui pouvait paraître bizarre pour une personne de classe moyenne, était que la mère de Lyam disait toujours oui à tout ce que fiston pouvait bien dire. Ce n’était pas différent concernant sa sœur, Treesh, seulement, la maternel le faisait presqu’à contre cœur. On a de l’argent, alors d’accord. Imaginez si la famille Hurringhton n’avait pas eu autant d’argent! Non, ce n’est pas la peine d’essayer, car ça n’aurait et n’aura jamais lieu.

C’est donc comme cela que Junior se fit prendre, dans sa toute nouvelle voiture d’une couleur qui pouvait être agressante pour certain. Lorsque que le jeune homme vit que le policier était une plutôt une femme, il se mit toute de suite en tête de la séduire. C’était le petit côté de Junior qui faisait son charme...ou pas! Malheureusement pour lui, la demoiselle n’était pas attirée par les hommes, préférant de loin le corps doux d’une femme. Mais ce n’est pas ce qui empêcha Lyam de faire son plus beau sourire. Étant torse nu, ce dernier croyait que n’importe quelles nanas tomberait raide morte pour lui. Il obtempéra, à la demande de l’inspecteur, lui donnant les papiers et son permis de conduire. Il adorait la photo sur ce bout de plastique. Il avait fier allure. Cheveux quelque peu ébouriffé, teint quelque peu bronzé par ses longues journées passé près de la plage (à reluquer les filles bien évidement). La policière alla jusqu’à sa voiture, avec une démarche naturellement sexy. Comme à son habitude (rien ne pouvait arrêter cela), il siffla un bon coup.

-Très jolie derrière!

Peut-être poussait-il le bouchon trop loin? Oui, William avait reçu plusieurs fois des gifles en pleine figure. Ça lui faisait mal à son égaux de mâle de constater qu’une femme ne le désirait pas... Que voulez-vous, c’est la vie. Cette fois, il allait découvrir, encore une fois, cette leçon jamais à ce jour compris. Cela aura peut-être des répercutions? Pendant que la demoiselle s’afférait de fignoler la contravention du blondinet, Hurringhton prit son cellulaire, qui était avait comme sonnerie : The scene and s’cene. C’était l’une des nombreuses filles qu’il avait ramené à son palace, ou plutôt celui de sa sœur. Elle est collante celle là. Se dit le jeune homme, qui ne pouvait s’empêcher de lâcher un soupir à l’idée d’être suivi par cette Cynthia

**Jane Julia Hansley regardait le jeune fautif avec un regard découragé. Elle connaissait très bien l’attitude désobligeante de la gente masculine. Par chance pour elle, elle était lesbienne et ne devait pas se sentir obliger ou à la limite ensorcelée par la magie de ses dragues à deux balles. En étant du côté des femmes, Jane pouvait sans trop de peine user de quelques trucs de ce genre lorsqu’il était question de drague. Elle était très persuasive et lorsqu’elle souhaitait quelqu’un, elle savait s’y prendre. Elle était très tetue, ce qui l’amenait à désirer la personne un peu trop. Cela lui rappela son aventure avec Hesther. La belle avocate l’avait rapidement tapée dans l’œil, mais malheureusement pour elle, McFadden ne trouvait aucun intérêt envers elle. Elle avait tout fait pour l’amener dans ses filets, mais en vain, ce fut un véritable échec. Elle s’en était remise depuis le temps, mais à tout coup, elle souhaitait toujours ne pas replonger dans une histoire aussi merdique que celle-ci. En ce moment, avec Leslee, ça semblait bien se passer. Elle pouvait ouvertement lui faire du charme et jamais la belle rouquine ne l’a repoussait réellement. Elle se voyait très bien entreprendre une relation amoureuse avec la patissière, ce qu’elle essayait depuis plus d’un mois maintenant. À tous les matins, JJ se rendait au Cup&Cake pour commander un café et parfois une petite friandise, ce qui lui donnait la chance de discuter avec la belle propriétaire. Leur relation s’améliorait de jour en jour et Jane s’y plaisait beaucoup. Enfin, aujourd’hui, elle aurait bien préféré être en sa compagnie plutôt que de devoir s’envoyer des contraventions sur le boulevard en dehors de la ville. En ce moment, ce petit voyou avait semblé être à la limite trop matcho pour accepter l’homosexualité de la lieutenante, ce qui lui décrocha un petit sourire. Elle entendit le commentaire qu’il lança à son derrière, mais Jane n’ajouta rien pour le moment. Elle se sentait à l’aise avec son corps et de recevoir un compliment la rendait heureuse peu importe la personne. Elle remplit quelques trucs à sa voiture et revient après quelques minutes. Elle lui tendit le paquet et dit avec le sourire.**

« Voilà mon jeunot… une belle petite contravention, tu risques de recevoir ça par la poste dans les jours à venir ! Et pour le commentaire de toute à l’heure, sache que j’ai fait un complément juste pour toi, un beau petit boni pour outrage à un agent de police… bien sur, dans une autre situation, j’aurais bien pu le prendre en souriant, parce que tu as tout à fait raison blondinet, j’ai un de ses culs, mais là, pour t’emmerder .. j’ai opté pour la façon amusante ! »

Se faire rejeté par une femme, voilà ce qui blessait profondément le jeune homme ; Rien de tel pour te montrer que tu n’es pas à la hauteur. Lui avait dit l’un de ses nombreux amis à Los-Angeles. Mais Lyam ne reculait devant rien. Il avait toujours d’autres charmes à exploiter. Cette fois, la jolie policière, appuyer contre la voiture de marque Ferrari, ne répondait pas aux avances faites par le jeune homme. Il pouvait bien montrer son torse nu, lui faire de l’œil ; rien ni faisait, la demoiselle restait de glace. Ai lieu de lui proposer, de façon subtil, d’aller au restaurant, ou de finir ça sous la couette après son quart de travail, la brune colla une contravention au délinquant. Pour Junior, une contravention, quelle quel soit, n’était qu’une penaute contrairement à la classe moyenne. Il prit les boutes de papiers que tendait la jeune femme. Cette dernière lui expliqua qu’elle lui avait collé, en plus de la première, une autre contravention pour outrage sur un agent de police. Lyam n’en revenait tout simplement pas. Il n’avait pourtant rien dit de mal ; le richissime garçon avait seulement complimenté la policière. Habituellement, grâce à cela, William avait droit à un bon moment dans le lit de la femme. Cette fois, la demoiselle avait dépassé les bornes. Comment avait-elle put faire une chose pareil à Lyam Hurringhton Junior? On ne pouvait refuser à ce jeune homme important... D’accord, il n’était pas si important pour la population terrienne, car il est un garçon qui aime faire la fête, mais s’il n’était pas présent, il y aurait beaucoup de femme non satisfaites du côté de leurs désires. Il prit la deuxième contravention, plutôt arraché et la fourra elle aussi dans le coffre à gant. Le blond fit un sourire narquois à l’inspecteur, replaça ses lunettes Ray-Ban sur son nez et démarra en trombe, laissant que poussière derrière lui.

-Salope va!

Jamais William n’était fâché contre les magnifiques créatures que Dieu lui avait envoyé. Mais cette fois, c’était autre chose... Si je revois cette femme, se sera sa fête! Oui, lorsque Junior avait de la rancœur envers un être humain, cela n'était pas très beau à voir. Dans son adolescence, il avait frappé, d,un fort coup de poing, le copain d'une adolescente. Cette dernière avait adoré tout de suite le blondinet, car il l'avait débarrassé d'un imcompétant . Mais dans la situation actuelle ; premièrement, il ne défendait aucune nana et deuxièmement, la personne qu'il détestait était une nana. Que de nouveau pour l'héritier.

**Après avoir laissé la contravention au jeune home qui ne parraissait pas seulement riche et arrogant, mais qui semblait l’être réellement, Jane le fixa avec colère. L’homme ne lui avait pas seulement manqué royalement de respect, situation qu’elle aurait bien pu accepter dans une autre occasion sachant très bien comment elle était à son tour, le jeune blondinet avait également quitter les lieux en l’envoyant carrément promener. JJ était lieutenante et elle pourrait très facilement retrouver ce petit garnement, ce qu’elle risquerait de faire dans un avenir proche. La brunette avait sa plaque d’immatriculation et les informations le concernant dans son petit calepin. Wellington n’avait guère oublié le visage de ce snobinard macho et ça ne changerait sans doute pas. Elle eut la cruelle envie de lui balancer un doigt d’honneur en sa direction, mais elle était tout de même de service. Comment les passants auraient réagis face à un tel manque de professionnalisme, enfin, JJ ne se laissa tout de même pas faire sans rien dire, elle hurla d’un coup.**

« Je vais te retrouver putain d’enfoiré de gosse de riche ! »

**Elle fronça les sourcils et tourna talon. La brunette savait très bien que son vocabulaire n’était pas approprié face à la situation, mais la colère lui avait permis de se défouler un peu plus qu’elle ne l’aurait fait en temps normal lorsqu’elle était au travail. Après tout, elle était sur la grande route et peu importe ce qu’elle avait hurlé, aucun passant n’aurait pu entendre ces paroles contrairement à un signe distinctif. Bref, Jane retourna à sa voiture et continua durant une petite heure à faire le repérage de vitesse sur la grande route hors de Detroit. Wellington passa ensuite à l’histoire de meurtre de la Marina et conclut au Shooter, soirée qui allait lui réserver quelques surprises.**

TERMINÉ ET VERROUILLÉ, SUITE AU SHOOTER.