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| Étrangère aux allures bien connues ! | Heather&Penny | |
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WELCOME TO DETROIT Penny S. Ribbs AGE : 30 NOMBRE DE CONTACTS : 546 ANNIVERSAIRE : 01/01/1994 EN VILLE DEPUIS LE : 18/11/2012 AVATAR : Amanda Seyfried
| Sujet: Étrangère aux allures bien connues ! | Heather&Penny Mer 2 Jan 2013 - 7:09 | |
| ÉTRANGÈRE AUX ALLURES BIEN CONNUES feat Heather S. Spencer La période de Noël. C’était bien beau, merveilleux, magique ou tout ce que vous voulez, mais je n’aimais pas cette période. La raison était plutôt simple. Durant cette période, tout le monde ne faisait que rappeler le caractère familial de la fête : « Noël, c’est la période où toute la famille est réunie » « la période où on est avec les gens qu’on aime » « le début de la conception de famille avec la naissance de Jésus ». C’était géniale une famille, mais quand on n’en avait plus vraiment, un peu comme moi… Avec mes deux parents de partis, mon oncle qui ne passait jamais par les Etats-Unis et une autre famille du côté de mon père que je n’avais vu qu’enfant, ce n’était pas vraiment le schéma familial idéal. Alors la célébration de Noël et tout ce qui en découlait ne faisait que me rappeler que je n’étais pas comme les autres rien qu’à cause de ma famille et des malheurs qui l’entourait. Pour couronner le tout, je n’avais absolument personne avec qui passer les fêtes et cela faisait de moi l’agent qui allait être de garde le soir du réveillon. Passer les fêtes au bâtiment central du fbi, assise dans un bureau sans n’avoir rien d’autre à faire que de lancer des fléchettes, manger le repas préparer et tourner dans le fauteuil ne m’enchantait pas le moins du monde, sans compter que je ne pouvais pas jouer les pères noël en distribuant leurs cadeaux à mes amis. Depuis plusieurs jours, je repoussais l’échéance des achats de noël, tant je redoutais la foule et leur empressement navrant. Mais il fallait bien s’y mettre un jour. Foi de Ribbs, j’y arriverai ! « Je vais au centre commercial. Pas de bêtises c’est clair ! » Annonçais-je à mon fidèle compagnon en faisant les gros yeux. Je savais qu’il serait sage mais il valait mieux prévenir que guérir.
Je me glissais doucement dans le froid hivernal qui était tombé sur la ville de Détroit depuis un moment déjà. Si je pouvais, je serais restée tranquillement chez moi… Le centre commercial n’était pas très loin, dans la marina, près du port, mais je marchais tellement vite qu’elle en aurait bien pour une demi-heure de marche. Une fois dans les galeries, la je décidais de faire vite et de ne pas me prendre la tête sur mon choix de cadeau. De toute façon, ne disait-on pas que c’est l’intention qui compte ? Ce fut sur cette pensée que je commençais doucement mes emplettes. J’avais un bon budget cadeau mais je ne comptais pas non plus dépasser les 300£, il ne fallait pas rêver non plus. Vuitton, Chanel, et compagnie, il n’y avait rien de mieux, mais pour mon porte-monnaie, c’était à peine si je pouvais me payer une paire de chaussettes. Quoique c’était bien des chaussettes, c’était bien le truc fétiche de Dobby, alors pourquoi pas celui de Nathaniel, hein ! Je rentrais alors dans la boutique où tout marquait le luxe – ce qui faisait un contraste déconcertant avec les autres marques bas de gamme qu’on pouvait trouver dans le centre commercial – et payais presque aussitôt. Je remerciais le vendeur avec mon sourire charmeur que je n’arborais que trop facilement, heureuse de toujours voir le petit effet que je pouvais avoir sur la gente masculine, et sortis presque satisfaite de mon achat. Malheureusement pour moi, ce n’était pas vraiment mon jour de chance. Je sentis tout juste mes jambes se dérober sous moi tandis qu’un choc me poussait plus fortement à la rencontre du sol. Je tombais à la renverse, aussi facilement que si j’étais devenue une vague poupée de chiffon. Pour couronner le tout, je sentis quelque chose de visqueux couler dans mes Tout en moi criait et pleurait la douleur soudaine ressenti du côté de mon fessier du moins, jusqu’à ce que je vois que la personne qui avait osé me rentrer dedans alors que j’étais en possession d’une arme et d’un permis de tuer n’était autre qu’une adorable jeune fille toute penaude qui me tendait une main pour m’aider à me relever. Elle s’excusait et je finis par lui dire que ce n’était rien même si je grimaçais en sentant la boisson sucrée qu’elle avait en main me couler à présent dans le cou. Puis ce fut la folie, la boisson dont une bonne partie s’était retrouvée au sol devint la seule cause de quelques chutes et pertes d’équilibre, les clients semblaient tous pressés et aucun n’avait vu la marre de jus sucré. A coup sûr, l’employé qui téléphonait actuellement appelait le gérant qui serait sans doute plus à même de régler le souci et de compenser la perte de plusieurs cadeaux, éclatés au sol dans l’enceinte de la grande surface.
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WELCOME TO DETROIT Heather S. Spencer AGE : 41 NOMBRE DE CONTACTS : 110 ANNIVERSAIRE : 01/05/1983 EN VILLE DEPUIS LE : 04/11/2012 AVATAR : Teresa Palmer
| Sujet: Re: Étrangère aux allures bien connues ! | Heather&Penny Mar 22 Jan 2013 - 23:10 | |
| Toutes mes excuses... j'ai tellement manqué de temps !
Penny & Heather Étrangère aux allures bien connues !
Le temps des fêtes est la période la plus rentable pour les différents commerce. Ça et le Thanskgiving. Une affluence d'acheteurs à toute heure, peu importe. Une foule le matin, une foule en avant midi, à midi et jusqu'à la fermeture. De la marchandise à mettre sur les tablettes en tout temps, s'assurer que tout est clean, pallier aux absences spontanées des employés et évidemment, répondre à toutes les insatisfactions. Ça, c'est bien le pire. Des tas de gens insatisfait. Il n'y a plus la couleur qu'ils désiraient. Ils ont vu le produit moins cher ailleurs. Finalement, elle n'aime pas la robe, qu'elle a visiblement porté toute une soirée. Des sous-vêtements retourné, bien que l'endroit ne reprend jamais les sous-vêtements. Les gens s'essaie toujours et ils croient sans doute que puisque nous sommes débordés, nous allons capituler. Pas question. Je suis intransigeante et je me fiche de froisser les gens s'ils exagèrent. Ils ont qu'à se plaindre à mes supérieurs s'ils sont pas content.
Depuis vingt minutes, c'est calme. Très calme. J'ai eu le temps de commencer à penser planifier les horaires de la semaine suivante. Je pense prendre une pause bien méritée et aussi voir le détail de ce que j'ai remplacé et remboursé aujourd'hui, quand j'entends mon titre, ou presque, à la grandeur du centre. Pas de gérant ce soir. Il n'y a que moi. L'assistante gérante. Titre bien balèze pour signifier pas grand chose. C'est en gros le même boulot que le gérant, à la différence que j'ai toutes les plages horaire les plus moches et il gagne la moitié plus que moi. Tâche ingrate. Le commis me raconte, d'un ton presque cédant à la panique ce qui se passe, mais je me dis que je ferais mieux d'aller voir par moi-même.
Et lorsque le constate, je me dis qu'il a bien fait de m'appeler. J'arrive au moment où les gens commencent à se quereller parce qu'un a marché sur l'autre et qu'ils (donc moi) sont mieux de les rembourser parce que ce prix pour un truc comme ça c'est exagéré. Je demande au commis, qui m'attends en se torturant les mains d'aller cherche la serpillère et de nettoyer tout ça. J'avise les deux damoiselles au service à la clientèle qu'elles devront rembourser tout ceux à qui j'aurai donné un billet signé. Elles ont déjà eu vent de ce qui se passe et elles savent déjà qu'elles vont en baver quelques temps. Je leur propose d'afficher un sourire rayonnant comme si c'était la meilleure journée de leur vie. Je leur fait une démonstration. Elles n'ont pas l'air convaincues. Je les encourage malgré le fait qu'elles n'ont pas le choix. Et moi, je me dirige vers l'hécatombe de marchandise.
Avant même d'y arriver vraiment, je suis assaillie par les gens qui veulent se faire rembourser. J'ai mes billets en mains et nous en signons toujours un peu d'avance. Dans ce cas-ci, c'est pratique. Je leur sourit, et je leur dit que je vais parler à tout le monde en même temps. Je demande tout d'abord s,il y a des blessés. Personne ne répond et personne ne me désigne un blessé. Tout va bien de ce côté. Je me présente rapidement, de toute façon, mon badge me nomme H. Spencer, et j'informe les gens ayant abîmés leurs trucs qu'ils peuvent se rendre au service à la clientèle. Je remet à chacun un billet. Je prend aussi le temps de demander s'ils veulent remplir un rapport d'accident, tandis que la serpillère arrive. En cas de pépin, c'est notre assurance qui paie, selon les blessures. La plupart déclinent. Les dégâts sont matériel et non physiques. Tant mieux. Je demande aux gens de s’écarter et de circuler, pour ceux qui ne font que regarder et qi n'ont rien à faire ici, le temps de nettoyer tout ça. Enfin, c'est surtout pour empêcher que ça colle, parce que la plupart des gens ont le plus gros du dégâts sur leurs vêtements. Dont une femme en particulier. Blonde, plus jeune que moi, elle a visiblement épongé plus de jus que les autres. À côté, une petite fille avec sans doute la source du raz-de-marée sucré.
- Ça va petite ? elle me fait signe que oui. Où sont ta parents ? Elle me pointe vaguement de l'autre côté des caisses. Bon, d'accord, prend ce billet et demande au type là-bas de t'en offrir un autre et de t'aider à rejoindre tes parents.
La gamine prend le billet et s'éclipse rejoindre l'agent de sécurité qui a guette de loin la situation. Faut bien l'occuper. Je reporte mon attention sur la jeune femme.
- Vous voulez un endroit plus calme pour vous nettoyer un peu ? elle ne semble pas trop de bonne humeur. Vous avez abimé un de vos achats ? Vous vous êtes fait mal ?
Dernière édition par Heather S. Spencer le Ven 8 Mar 2013 - 18:55, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Étrangère aux allures bien connues ! | Heather&Penny Dim 27 Jan 2013 - 15:30 | |
| ÉTRANGÈRE AUX ALLURES BIEN CONNUES feat Heather S. Spencer Il fallait vraiment que ça tombe sur moi. Malchance ou mauvais sort ? Je venais à croire que la mama vaudou qui était venu tempêter au bureau fédéral suite à l’arrestation de sa fille pour deal de substances illicites avait véritablement lancé son maléfice. Si c’était ça, je n’avais plus qu’à me jeter du haut d’un pont parce que vraisemblablement, le sort était tenace. Mais peu ouverte aux esprits et magie quelconque, j’en arrivais juste à la conclusion que ce n’était pas mon jour, que c’était la malchance et que j’avais été au mauvais endroit au mauvais moment. Tout un tas d’excuses bien plus valables qu’un mauvais sort. J’étais pragmatique et terre à terre, hors de question de porter le moindre crédit à tout cela.
En attendant, ma patience et mon self-control s’écaillait à vue d’œil et je n’avais plus qu’une seule idée : rentrer chez moi, oublier noël, oublier les cadeaux, oublier ces fêtes débiles. Pour une fois, j’étais en colère, véritablement en colère. Je n’avais personne à qui me confier sur cela, je ne voulais pas de la pitié des gens et pourtant, je voulais une famille moi aussi. J’aurai bien aimé. Mais avant d’avoir ces idées de grandeurs, fallait-il encore que je trouve un homme volontaire et je doutais fort que mes conquêtes d’un soir soit de la partie. Sans compter qu’à bien y regarder, je ne voulais aucun de ceux-là dans ma vie ou tout du moins, dans les moments importants de ma vie. Des hommes pour passer le temps, des hommes pour oublier, des hommes pour me perdre dans le plaisir, d’accord. Pour le reste, je n’avais pas encore trouvé la perle rare. Je me contentais donc d’amis précieux et d’acharnement au travail. On aurait presque pu dire que je ne pensais qu’à cela, qu’au travail mais malgré tout, ce qui comptait le plus pour moi n’était pas le travail mais ce qu’il pouvait m’apporter : des réponses, le meurtrier de mes parents. J’étais à la limite de l’obsession et ça me bouffait la vie mais je savais que, bientôt, l’enquête serait ré-ouverte et je pourrais enfin dormir en paix. La vengeance était décidément un plat qui se mangeait froid pour moi et j’espérais bien faire souffrir ce salaud. Mais l’instant n’était pas vraiment à la vengeance mais plutôt au pardon. Pardonner une petite fille qui n’avait pas du tout fait exprès que de renverser toute sa boisson sucrée.
Mes cheveux étaient collants et je sentais déjà mes vêtements me rafraîchir considérablement. En plein hiver … quelle sensation agréable avouons-le ! J’étais devenue une boisson sucrée à moi toute seule et resserrait les pans de mon manteaux qui devait me réchauffer. Discutant une petite minute avec l’enfant désolée pour ce désordre, j’aperçus une jeune femme qui semblait remettre un peu d’ordre dans ce chaos soudain. Sans doute la gérante. Elle paraissait jeune et j’eus comme une impression de déjà-vu même si je ne saurais dire d’où je la connaissais. Celle-ci s’approche alors de la petite et s’occupe de lui offrir de quoi compenser la perte de sa boisson. Un geste sympathique venant du magasin ou de la jeune femme elle-même, je ne savais trop. Passant une main dans ma tignasse blonde je grimaçais en sentant mes doigts s’agripper dans les multiples nœuds créés par le sucre et tentais un sourire à la gérante de son nom, Spencer, qui engageait la conversation. « Si possible, ce serait super. Ce foutu sucre est plutôt désagréable. » Je grimaçais dans un sourire, faisant comprendre que je ne tenais rigueur à personne de ce qui venait de se passer. « Non, ne vous inquiétez pas, j’ai le derrière solide et les cadeaux sont bien emballés. » Je jetais un regard bref à mon sac de courses et jugeait l’état des emballages acceptables. L’intérieur devait l’être tout autant. « J’ai juste peur de sentir le jus de fraise à vie maintenant. » Petite blague, je préférais amener la légèreté plutôt que de m’énerver sur la jeune femme face à moi qui semblait appliquée et concernée par son travail. J’aurai été vraiment mauvais de m’énerver alors que ce n’était en définitive, la faute de personne, tout au plus la faute de l’inattention de chacun, moi la première.
Me dirigeant vers un endroit calme où se trouvaient sans doute les toilettes et un bon robinet pour nettoyer mes cheveux, je détaillais H.Spencer, nom indiqué sur son badge en cherchant au fin fond de ma mémoire où est-ce que je l’avais déjà vu. « Est-ce que par hasard, vous auriez dans un recoin de votre magasin une serviette plutôt utile dans un tel cas ? » J’espérais bien nettoyer tout ça et une serviette était impérative par ce temps. « J’irai acheter un t-shirt de rechange tout à l’heure... Baah, quelle horreur, je déteste les vêtements qui collent. » Et voilà, j’étais passée de la cliente compréhensive en la cliente chiante et bavarde en un instant. Je passais sans doute pour une folle à lier mais qu’importe ! De toute manière, je n’avais rien à ne prouver à personne.
Je pouvais tout de même me montrer aimable et serviable, pour une fois, ça ne me ferait pas de mal tout de même ! « C’était gentil de votre part pour le jus de la petite. » Et je n’avais rien d’autre à dire que cela. Bizarrement, je me sentais gênée avec la jeune femme. C’était un drôle de sentiment indéfinissable et j’étais persuadée que si je parvenais à mettre un nom mais surtout une situation de rencontre sur son visage, je saurais ce qui causait mon trouble. « Dites, on ne se serait pas croiser quelque part, auparavant ? C’est bête mais vous me rappelez quelqu’un mais je ne saurais pas dire qui. »
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| Sujet: Re: Étrangère aux allures bien connues ! | Heather&Penny Dim 27 Jan 2013 - 21:34 | |
| Penny & Heather Étrangère aux allures bien connues !
L'effet du jus sucré dans le cou et les cheveux, surtout maintenant que ça sèche, ce doit être très désagréable. Je vois bien à son air qu'elle se retient de péter un plomb. Elle joue la fille raisonnable, mais elle est furieuse. Je suis pareil. Je connais bien ce ton de voix, j'adopte le même. Je sais bien que c'est pas des manières de vouloir frapper les murs et d'éclater un miroir, alors je me force à sourire et j'essaie de parler joyeusement. D'ailleurs, je souris également, parce que je finis de travailler dans moins de deux heures et que j'ai ma journée dans le corps. Mais j'affiche un visage aussi joyeux que si j'en étais à ma première heure.
- Oh oui, venez avec moi, je vais volontiers vous trouver une serviette.
Si mon patron me voyait, il ne serait pas content, parce que je ne guide pas la cliente vers la toilette publique, mais bien vers la salle de toilette des employés. Je ne vais quand même pas la laisser se nettoyer avec tout le reste de la clientèle. Moi je n'aimerais pas ça et j'aime pas vraiment traiter les autres comme j'aimerais pas me faire traiter. Et puis je m'en fiche de ce qu'il ce connard. Déjà qu,il est furieux parce que j'ai prit un sans solde de deux semaines durant les fêtes. Du coup, c'est lui qui devra le faire et ça le met en rogne. Je m'en fiche, c'était une condition d'embauche. J'ai deux semaines de congé sans solde à Noël et ses supérieurs ont accepté. Mais comme ça l'agace, il m'emmerde. On va voir combien de temps ça va durer avant que je ne remette ma démission.
Avant de passer à la salle de toilettes, je vais jeter un coup d'oeil dans la réserve et je met la main sur une serviette propre. Et en même temps, mes yeux se posent sur les t-shirt neufs que le magasin fournit aux employés. J'ai un bref instant d'hésitation et j'en prend un. Ils sont moches, ils sont d'un jaune pâle et originalement délavé, mais ce sera toujours mieux qu'un t-shirt mouillé et collant, même si c'est juste le temps d'en trouver un autre. Et puis, c'est pas comme si un seul t-shirt allait ruiner le centre. Personne ne les paie de toute manière. Et puis bon, je m'en fiche. J'escorte la jeune femme vers la salle de toilette et je jette tout d'abord un coup d'oeil, question de voir si tout est en ordre. Ce serait répugnant de voir que ces toilettes sont aussi horrible que les publiques. Ah, non, c'est pas si mal. Heureusement. J'aurais fait un sacré sermon aux employés.
- Et voilà. Prenez votre temps. Voici la serviette. Et voici un t-shirt sec. Au moins, vous serez au sec et pas collante pour aller en acheter un autre. Ou pas. Dites-vous que c'est le centre qui vous l'offre, dis-je avec un sourire, tout en me disant que le centre est ringard avec ce jaune poussin décoloré. Oh, ce n'est rien, je vois ça tous les jours. Les parents en ont plein les bras avec les emplettes de Noël, alors pour éviter que la gamine ne demande des trucs en plus, ils lui disent de rester sagement loin de l'allée des jouets, dis-je avec beaucoup de sympathie pour la gamine et peu pour les parents. Déjà que la petite se sentait trop coupable du dégât, je me suis dit que ses parents allaient se poser des questions si elle gardait cet air coupable. Elle se serait fait réprimander tandis qu'au fond, c'est eux qui n'avaient qu'à ne pas la laisser toute seule.
Oh, bravo Hetty, tu fais la morale aux parents. J'espère que tu sais, Hetty, que cette femme a peut-être des enfants. Oh, oui, je sais tout ça. Mais si ça peut la faire réfléchir pour qu'elle ne fasse pas ce genre de trucs, eh bien voilà. Mais elle ne porte pas vraiment attention à ma leçon de morale. Elle me regarde, mais je dénote un trouble chez elle, sans trop savoir à quoi il se rapporte, jusqu'à ce qu'elle m'en fasse part. Je reste une seconde surprise et je lâche un petit rire bref. Je la regarde à mon tour et à moi, elle ne me dit rien du tout. Mais quand on travaille dans un centre commercial, on voit tellement de gens tous les jours que si nous nous sommes croisées avant ou ailleurs, je n'en sais rien.
- Euh... non, je crois pas... enfin, je suis navrée, mais si nous nous sommes croisées quelque part, je ne me souviens pas du tout. La ville est grande. Vous venez souvent ici ? Je suis assistante gérante depuis quelques mois déjà. Ou peut-être est-ce dans un autre endroit, j'ai travailler à de nombreux endroits.
Et je risque de devoir m'en trouver encore un autre si ce crétin de Philips me tape sur les nerfs. Mais j'ai beau regarder la jeune femme, je ne sais pas du tout qui elle pourrait être. Son visage ne me dit rien du tout.
Dernière édition par Heather S. Spencer le Ven 8 Mar 2013 - 18:55, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Étrangère aux allures bien connues ! | Heather&Penny Dim 3 Fév 2013 - 12:08 | |
| ÉTRANGÈRE AUX ALLURES BIEN CONNUES feat Heather S. Spencer Durant le temps que dura le trajet jusqu’aux toilettes du centre, j’en profitais pour me calmer et trouver un angle de conversation qui m’éviterait de me laisser emporter vers un instant de colère à l’encontre de n’importe qui. Dans ces moments-là, je pouvais autant m’en prendre à la porte du coin comme au jeune homme innocent qui faisait ses emplettes. Des fois, je me demandais si ce n’était pas un début d’hystérie … mais c’était avant tout un épuisement physique et mental combiné à un acte peu agréable. Il y avait un tout. Une chance que la gérante Spencer ait réussie à me calmer avant même que je ne m’énerve. Et puis, avoir face à moi, une jeune fille toute penaude d’avoir renversé son jus de fraise avait su m’attendrir. C’était tout moi, m’attendrir devant un enfant ou un chiot perdu. Dani en était la preuve.
De retour dans le présent, je notais que l’on se dirigeait plutôt loin les toilettes habituelles. Je ne fis toutefois aucune remarque, comprenant que la jeune femme m’entraînait vers ceux des employés. Une gentillesse de sa part. Il était vrai que je préférais me nettoyer tranquillement plutôt que de devoir guetter une quelconque arrivée.
D’ailleurs en parlant de se nettoyer, j’avais vu la jeune femme s’éloigner puis revenir, une serviette et un t-shirt jaune simple et pas particulièrement esthétique. Je ne peux m’empêcher de dire à cet instant que je suis tombé dans le bon magasin, ou plutôt qu’on m’a fait tomber dans le bon magasin. A un autre endroit, je ne pensais pas que j’aurai eu le droit au même traitement gentil et désintéressé. C’était rare. Il fallait alors remarquer que ce qui était rare n’était sans doute pas le magasin mais H. Spencer. J’avais eu de la chance, beaucoup de chance. Mais tout de même, en faisant cela, je pouvais craindre qu’elle ait des ennuis plus tard. Ça n’aurait pas été étonnant. Il était toujours facile de bombarder de reproches les employés quel qu’ils soient plutôt que de regarder ce que l’on faisait de sa propre entreprise. J’espérais qu’à cause de moi, elle n’ait aucun souci de la sorte. Je pourrais toujours bien intervenir et jouer de mon badge mais ce n’était pas mon genre et je préférais autant que possible ne pas y avoir recours. Comme lisant dans mes pensées, la jeune femme parut me rassurer même si elle paraissait sceptique sur la qualité du cadeau. C’était vrai que le jaune n’était pas une couleur très fameuse pour un vêtement quel qu’il soit. Mais je ferais avec. Je n’avais aucune envie de rester vêtue avec cette chemise qui me paraissait presque pestiférée. Je n’étais pas particulièrement dans la coquetterie en faisant toujours attention à ma tenue alors ce ne serait pas un simple t-shirt qui me dérangerait.
Je trouverais charitable de la part de la jeune femme qu’elle ne fasse pas plus d’histoire. Sa façon de voir les choses également, me rappelait bien souvent ce que je pensais des jeunes gens qui finissaient par faire des bêtises irréparables. A leur âge, on pouvait sans doute reprocher à leurs parents un manque d’encadrement. « Tout à fait d’accord. Dans mon métier, on retrouve bien souvent de très jeunes personnes qui en viennent à faire des choses peu acceptables du point de vue de la société. Je me fais alors un plaisir de rappeler aux parents qu’ils ont plus qu’une part de responsabilité dans tout cela. Il est un peu facile je trouve de reprocher à l’enfant d’être bagarreur et alors de se déresponsabiliser des actes de violence qu’il peut faire. » C’était un véritable débat tout cela. Et la question méritait d’être abordée plus en profondeur par les politiques du coin et je jugeais qu’il serait bon que je ne m’emporte pas pour un sujet que je n’étais pas sûre de maîtriser jusqu’au bout. Et puis, même si la jeune femme semblait d’accord, peut-être que certains détails nous mettraient en désaccord et je n’avais pas particulièrement envie de me mettre à dos la gérante du magasin, surtout qu’elle paraissait bien gentille, ça aurait été dommage. « En tout cas, le jour où je devrais faire mes propres expériences et élever un enfant, je compte bien retenir toutes les erreurs que j’ai pu voir pour ne pas les reproduire. On a tellement vite fait de commettre une erreur fatale. »
En dehors de tout cela, je note rapidement qu’elle a remarqué mon regard insistant. Ce n’est pas très poli mais ça me perturbe énormément d’avoir l’impression de l’avoir déjà vu … J’ai l’impression de la connaître et je déteste ne pas savoir mettre un nom et une situation sur un visage. Le plus perturbant dans tout cela est sans doute qu’elle, elle ne me reconnaît pas. J’ai bien l’air bête moi ! « Ce n’est rien. J’ai sans doute du vous croiser au hasard du magasin et m’imaginer que je vous connaissais d’autre part. C’est une drôle d’impression que j’ai eu tout à coup mais puisque vous me certifiez ne pas me connaître, ça doit être juste la fatigue. »
Je rentrais finalement rapidement dans les toilettes en me dépêchant tout autant de nettoyer ce foutu jus, lavant comme je le pouvais mes cheveux, faisant des nœuds parmi les nœuds. Je nettoyais ensuite rapidement ma chemise bien tâchée et enfilais le t-shirt. J’avais l’impression de ressembler à un poussin sortis de l’œuf : cheveux dorées, bien qu’à l’instant brunis par l’humidité, chemise jaune … Sortant comme un pingouin des toilettes, je souriais en me sentant mieux sur moi-même. J’avisais la gérante Spencer. « Merci beaucoup. Je dois dire que ça fait du bien de ne plus me sentir collante. » Une simple réalité. « Ma curiosité m’emporta sans doute un jour mais vous avez dit être passée par plusieurs endroits différents. Qu’est-ce qui vous a poussé à changer et rechanger ? Vous ne trouviez pas ce qu’il vous fallait ou il s’agissait de petits contrats ? » J’étais curieuse, c’était un bien vilain défaut, je sais je sais. « Au fait, tant qu’on y est, je m’appelle Ribbs, Penny Ribbs. »
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| Sujet: Re: Étrangère aux allures bien connues ! | Heather&Penny Dim 3 Fév 2013 - 18:18 | |
| Penny & Heather Étrangère aux allures bien connues !
Heureusement, cette fille semble penser à peu près comme moi au sujet des parents. Enfin, relativement, puisqu'il ne s'agissait d'une seule facette du rôle de parents. Je savais que ce n'était pas toujours facile avec le boulot et les enfants demandent beaucoup d'attention, mais je crois bien que j'avais eu le bon exemple avec les miens. Ils n'étaient certes pas mes parents biologiques, mais ils avaient été, selon moi, de bon parents, même si durant l'adolescence, je les aurais renié sans remords. Mais maintenant que j'étais adulte, je les aimais aussi fort qu'une fille indépendante comme moi peut adorer ses parents. Je les appelais fréquemment et j'allais les voir plusieurs fois par mois, même si ce n'était pas régulier. Ils venaient aussi me voir souvent.
- Je vous ai peut-être simplement oubliée, je ne suis pas très douée pour reconnaître les gens. Et les noms, ne m'en parlez pas. Je travaille pourtant très fort pour tenter de retenir les noms. Mais voyez-vous, j'ai déjà rencontré un type qui m'a raconté des bouts de ma vie très précisément, mais je n'ai aucune idée de qui ça peut être. Ma mère a finit par me dire que c'est un de ses cousins. Mais je ne savais pas du tout qu'elle avait un cousin !
Je la laisse faire son brin de toilette. Tout en réfléchissant sérieusement où est-ce que j'aurais pu croiser cette femme. Elle ne me dit rien, rien du tout. Dans l'histoire du cousin de ma mère, j'avais une vague idée, son visage me disait quelque chose, mais elle, rien. J'ai tellement bougé de boulot depuis ces dernières années. Qui sait, c'est peut-être une ancienne collègue ou une cliente d'un ancien boulot. Je cherche encore quand elle quitte la salle de toilette. Je lui sourit et elle me remercie. Et elle continue de m'interroger. Je répond de bon coeur, parce que je répond souvent de bon coeur. Et puis ça m'est égal.
- Moi, c'est Heather Spencer. Enchantée. Oh, c'est seulement que je n'ai pas encore trouvé ma voie, je suppose. Alors je vivote entre les boulots, du plus amusant, au plus payant. J'ai eu beaucoup de court contrat, aussi. Mais je dois avouer que j'ai des projets à court terme qui vont changer la donne un peu. Sans vouloir me plaindre, dis-je, bien que c'était exactement ce que je faisais, je crois bien que ce boulot d'adjointe n'est pas pour moi.
Je suis bavarde. Je suis très bavarder et sans trop savoir pourquoi, je me sens très à l'aise avec cette jeune femme. Bon, en fait, je me sens à l'aise avec presque tout le monde, mais quand même, je sens un déclic entre nous, sans trop savoir ce que ça signifie. C'est peut-être ce qui explique qu'elle pense me connaître. Elle a peut-être la même impression que moi, mais elle le prend différemment. Je ne pense pas l'avoir déjà vu ou que ce soit. Ou du moins pas assez pour avoir entretenu une conversation ou un échange quelconque. Je la ramène, tout en bavardant, vers la partie publique du centre.
- Oh, et vous faites quoi comme métier ?
Dernière édition par Heather S. Spencer le Ven 8 Mar 2013 - 18:57, édité 2 fois |
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WELCOME TO DETROIT Penny S. Ribbs AGE : 30 NOMBRE DE CONTACTS : 546 ANNIVERSAIRE : 01/01/1994 EN VILLE DEPUIS LE : 18/11/2012 AVATAR : Amanda Seyfried
| Sujet: Re: Étrangère aux allures bien connues ! | Heather&Penny Lun 4 Fév 2013 - 15:19 | |
| ÉTRANGÈRE AUX ALLURES BIEN CONNUES feat Heather S. Spencer J’avais la sensation d’être chanceuse. Très chanceuse. Malgré l’incident du jus de fraise, tout ce qui était survenu aujourd’hui paraissait être un coup de chance. Même si faire des achats de noël était désagréable, la rencontre avec la gérante était pour moi, un coup de chance. Surtout un coup de chance que de tomber sur une jeune personne sympathique, qui me comprenne et dont certaines idées différaient peu des miennes.
Il y avait toujours cette histoire de ressemblance avec quelqu’un et je devais admettre que ça me troublait fortement mais puisque je ne pouvais rien y faire pour changer cette situation, que rien ne me revenait et que manifestement, je ne disais rien à la jeune femme, je n’avais plus qu’à m’habituer à cette situation. Revenue de la séance nettoyage et après quelques questions et une présentation, la gérante qui se nommait Heather, d’où le H. Spencer épinglé sur son badge, répondit à tout cela. Je trouvais amusant et surtout intéressant d’avoir une conversation avec une totale inconnue, parce qu’à vrai dire, même si elle me paraissait familière, je ne la connaissais pas. L’avantage était sans doute que je pourrais appliquer la phrase d’une personne dont j’avais oublié le nom : « nous avons les conversations les plus personnelles et intenses avec de parfaits inconnus. » Et alors, si c’était vrai, j’aurai du avoir peur de me livrer mais au final, je savais que je resterais discrète sur ma vie. Je saurais me taire quand il le faudrait et cela, même si je n’avais rien à craindre avec Heather, je le sentais. « Alors vous devriez le quitter immédiatement. Je suis sûre que vous aurez l’opportunité qu’il vous faudra en cherchant à nouveau un emploi qui vous irait mieux. J’ai fait l’erreur de m’embarquer dans un boulot uniquement pour avoir de l’argent en plus et je l’ai regretté chaque jour, je le regrette encore d’ailleurs. Ne faites pas l’erreur de vivre pour le boulot ! Le boulot doit vous faire vivre mais avant tout vous convenir c’est capital. » Conseillère d’un jour, dans le domaine je pouvais sans doute l’être. Avant d’obtenir ma place au bureau fédéral, j’avais enchaîné un même boulot qui ne m’avait apporté que de la honte. Ce n’était peut-être pas tout à fait le même contexte. Il n’y avait aucune honte à être gérante d’un magasin mais il était tout de même question de voie et du boulot idéal. « Je travaille pour le fbi et pour le coup, je crois pouvoir dire que j’ai trouvé ma voie. »
En parlant de ça, je vérifiais presque instinctivement la présence de mon arme de service que je n’aurai jamais dû avoir sur moi. Mauvaise idée, ce fut la panique total dans mon esprit. Je ne sentais rien. Strictement rien. L’arme avait disparu. Merde, double merde ! Je me stoppais net et me jetais littéralement sur mon sac et le sac de courses à la recherche de l’objet perdu. Je passais une main stressée sur mon visage et me retenais de ne pas courir à travers le centre commercial. Calme et pragmatisme. « Fais chier ! » J’avais connu mieux. Mais je n’étais pas la femme la plus douce et au langage le plus courtois qui soit dans ce genre de situation. Bon, il fallait que je fasse le plan de mes déplacements. Revenir sur mes pas. Prévenir Heather Spencer ? Ça aurait été : paniquer l’agneau ! « Je … J’ai oublié quelque chose… En fait non … mon arme a dû tomber quand je me suis retrouvée par terre tout à l’heure et elle a … disparu. Avant de paniquer, je vais aller vérifier qu’il n’est simplement pas dans un recoin. » Je ne savais pas trop si je parlais à la jeune femme ou à moi-même mais j’étais légèrement en panique et toute rationalité était bonne à prendre. Regard et moue d’excuse à Heather, je revenais sur mes pas.
code par (c) eylika.
[hj:c'est pourri désolée.]
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WELCOME TO DETROIT Heather S. Spencer AGE : 41 NOMBRE DE CONTACTS : 110 ANNIVERSAIRE : 01/05/1983 EN VILLE DEPUIS LE : 04/11/2012 AVATAR : Teresa Palmer
| Sujet: Re: Étrangère aux allures bien connues ! | Heather&Penny Sam 23 Fév 2013 - 13:39 | |
| Penny & Heather Étrangère aux allures bien connues !
Décidément, j'aime bien cette fille. Elle me semble tout à fait sensée et elle semble penser un peu comme moi. Mes parents auraient préféré que je me trouve un boulot payant et stable, mais la stabilité et surtout le boulot que demande avoir un gros salaire ne m'intéresse pas. Je préfère le défi et les essaies, même si le risque d'échec est grand. J'ai toujours dit que les échecs prouvent qu,on a au moins tenté quelque chose. J'ai des projets, je sais que mes parents le trouveront risqués, parce que je 'ai aucune expérience là-dedans, mais j'ai envie de le tenter. Et je le ferai.
- Vous avez tout à fait raison. Sans vouloir dénigrer cet emploi, je ne l'occuperai pas longtemps encore. J'ai eu une proposition pour reprendre une librairie sur Woodward Avenue et je suis presque persuadée de me lancer. Il ne me manque que le crédit, mais je crois que ça ne me retardera pas trop. Je roule des yeux et rigole. Mes jours sont comptés au Hurrington's Mall.
Je ne sais pas trop pourquoi je lui en raconte autant. Je lui fais confiance, semble-t-il. Sans en savoir la raison, je me dis que je me sens si à l'aise avec elle qu'elle a peut-être raison. Peut-être que nous nous connaissons, mais je n'arrive pas à me rappeler. Elle m'informe qu'elle est du FBI et j'hoche la tête. Ça peut peut-être expliquer pourquoi elle croit m'avoir déjà vu.
- Mon père était flic, lorsqu'il était jeune, dans la brigade K9. Mais il a plutôt finit comme étant éleveur de bergers allemands pour la brigade K9, justement. Peut-être avez-vous assisté à une de ses conférence, j'y participe souvent, pour les démonstrations avec les chiens et...
Elle me coupe en lançant un "Fait chier" bien sonné. J'ai bien remarqué qu'elle était fébrile depuis quelques secondes, mais je me rend rapidement compte que ce n'est pas de la fébrilité. Ça s'annonce plutôt comme un début d'énervement. Bizarrement, je le sens mal. Elle commence par me dire qu'elle a oublié un truc. J'hausse un sourcil, puis elle avoue qu'elle a égaré son arme de service. Je met une seconde à saisir l'ampleur de cet aveu. J'avoue que j'ai peut-être pâlit, un instant. J'ai l'imagination fertile et j'imaginais déjà une potentielle hécatombe dans le centre d'achat. Non, elle a raison, pas de panique. Elle s'excuse et elle rebrousse chemin. Je lui emboîte le pas.
- Je suppose que c'est pas une arme d’apparat et qu'elle était chargée ? Allons voir dans le maille, c'est sans doute tomber quand la jeune fille vous a heurté.
Je chasse mes idées de drame dans le maille. Je prend sur moi et j'essaie d'être efficace. Je précède Penny et je me dirige vers la sortie du centre, là où tout à commencé. Il y a encore beaucoup de gens et j'espère que personne n'a prit l'arme.
- Il était dans un étui ou non ?
Tout d'abord, savoir ce que je dois chercher. Et ensuite, tenter de la voir à travers la foule. Je garde les yeux au sol, parce que je doute que ce soit en l'air. J'espère le trouver rapidement, ou que Penny et moi soyons les premières à mettre la main dessus. Oh bon sang, j'imagine que ce sera pas réjouissant pour Penny si l'affaire s'ébruite. Pourvu que nous soyons les premières à le voir.
- Oh, je crois qu'il est là !
J'avise la tache noire sur les dalles pâle du maille. Visiblement, il a été poussé dans un coin.
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