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 My bones ache, my skin feels cold, and I'm getting so tired and so old | STILES

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My bones ache, my skin feels cold, and I'm getting so tired and so old | STILES Empty
MessageSujet: My bones ache, my skin feels cold, and I'm getting so tired and so old | STILES My bones ache, my skin feels cold, and I'm getting so tired and so old | STILES EmptySam 29 Déc 2012 - 12:32

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« My bones ache, my skin feels cold, and I'm getting so tired and so old »

Downy & Stiles




Six heures du matin, matin de Noël. Noël et son réveillon. Réveillon désastreux. Désastreux au point où il s'était fait tabasser. Tabasser au point d'en avoir la colonne replacée. Replacée, ce qui faisait que ses jambes avaient retrouvées sensations. Sensations. Sensations douloureuses. Douloureuses, telles étaient chaque parcelles de son corps. Même ses jambes. La plus folle des idées. Si il en était ainsi, le père Noël avait une bien drôle de façon de distribuer ses cadeaux. Car c'était plutôt les ecchymoses, les coupures et les blessures qui avaient été distribuées sur son corps. Downy serra les dents. Dans la pénombre de sa chambre, désespérément seul. Il ne savait même pas où étaient passés Ysmael et Jaymes. Et son crâne.. oh son crâne le faisait souffrir, mal de tête lancinant. Il avait sûrement dû somnoler quelques instants, mais maintenant qu'il revenait entièrement à lui-même, il sentait la douleur. Ironiquement, pourtant, ses jambes qui le faisaient souffrir le martyr le rendaient heureux. Tout, mais plus, oh non, plus cette absence lancinante et insupportable de sensations. Downy souriait, d'un sourire crispé, regardant le bout de ses doigts de pieds qu'il faisaient lentement bouger. Retour inattendu d'une motricité qui l'avait quitté quelques mois plus tôt. Il y avait des mystères du monde, de la nature, et du corps humain à résoudre, mais jusque là, Clarkson s'en moquait de savoir comment ses jambes lui étaient revenues. Seul comptait le résultat. Et le résultat, c'était que, aussi porteur de souffrance cela soit-il, il semblait que la paraplégie ne soit plus de son lot quotidien. Mais même sourire le faisait ressentir une douleur sourde. Si il avait eu un miroir, il aurait vu l'étendu des dégâts. Nez cassé. Arcade en compote. Ecchymoses générales. Lèvre entaillée. Oeil au beurre noir. Et son corps n'était pas en reste. Aucune fracture à déplorer sur ses membres pour une fois, mais les ecchymoses, énormes, viraient et prenaient des couleurs singulières, poches de sang sous sa peau claire.

Attraper la sonnette. Oh, il avait déjà connu nombres de douleurs. Il suffisait de serrer les dents, d'avoir un peu de force de caractère, et l'on outrepassait. Pas ce jour-là. Et ce n'était pas la magie de Noël ou une connerie comme ça qui ferait passer la pilule. Il avait une enclume à l'arrière du crâne qui lui pesait, et un marteau-piqueur s'était rajouté à cela histoire que le chantier de sa tête ne soit que douleur généralisée, il fallait croire. Downy reposa la tête sur l'oreiller et se massa les paupières. Ils allaient devoir le gaver de paracétamol ou d'aspirine pour faire passer cela. Quel bordel n'était-ce pas. Malgré sa souffrance de corps, son esprit voguait entre l'euphorie et bien trop de sentiments indistincts et incertains. Lui qui commençait à peine la rééducation, se voyait récupérer sa motricité. Cette fois, la rééducation aurait un autre goût. Ses jambes étaient trop dénuées de muscles, muscles qui avaient fondus en quelques mois, pour qu'il n'ait la force de se lever seul, et de marcher, comme un homme. Mais du muscles, ce n'était rien. On le récupérait, rapidement. Facilement. Avec un peu de force et de volonté. Downy déglutit. Encore, le goût de rouille du sang lui restait en arrière-bouche, pesant sur sa langue. Il aurait fallu qu'il mange un peu. L'estomac vide, il n'arrivait qu'encore moins à éluder ses membres perclus de vieilles douleurs. Il se sentait vieillard, à ainsi serrer les dents à chaque mouvement... Enfin, on toqua à sa porte. Et celui qui entra, cet homme, il le connaissait déjà. Certes, il connaissait beaucoup de personnes dans cet hôpital, à y traîner si souvent, notamment dans le coin du service des Urgences. Mais l'homme en question, n'était pas que membre du corps médical. Et c'était peu de temps après un autre réveil, que l'ex-militaire avait fortuitement fait sa connaissance. Détruire la vitre arrière de son taxi. Stiles Kellers.


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