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 Do you hate me now ? But i won't stop now. ϟ Luisa & Ezra

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MessageSujet: Do you hate me now ? But i won't stop now. ϟ Luisa & Ezra Do you hate me now ? But i won't stop now. ϟ Luisa & Ezra EmptyMar 13 Nov 2012 - 15:26


Do you hate me now ? But i won't stop now.
Ft. Luisa B. Gomez & Ezra P. Evans
I’m not sure what I see Cupid don’t fuck with me ! Are you telling me this is a sign ? She’s looking in my eyes, now I see no other guys . Are you telling me this is a sign ? La musique résonnait plus forte que de raison de ce petit appartement d’un des immeubles gris de West Street. Une cigarette se laissait lentement consumer dans le cendrier, tandis qu’Ezra Evans était affalé de tout son long sur le canapé. Difficilement, il émergeait, il ne se souvenait même pas avoir allumé la chaine hifi, ni la télévision. Merde et la facture d’électricité alors ? Il était encore rentré à pas d’heure après le boulot, et il avait dut se laisser aller à faire n’importe quoi, comme il avait l’habitude de le faire tous les soirs, ces derniers temps. Ce qu’il lui prenait ? Il n’en savait rien, il s’agissait seulement de ses vieux amis les démons qui revenaient lui tenir compagnie. Etrangement, et il ne savait si c’était à cause des effets de la drogue ou non, Evans s’en fichait royalement, et il avait l’impression que rien n’était grave. Revenir sur cette histoire avec Amy-Lee, ne lui servirait à rien, ce qui était fait était fait, et se lamenter sur son propre sort ne lui apporterait rien de bon. S’étirant avec lassitude, il se frotta les yeux et constata qu’il était toujours habillé. L’odeur de cigarette qui parvint alors à son nez lui fit alors prendre conscience qu’il ne devait pas être rentré il y avait si longtemps que cela, étant donné que la cigarette venait à peine de finir de se consumer. Huit heures ? Non, c’était beaucoup trop tôt, et pourtant il fallait qu’il soit propre et frais pour cette après-midi. Il allait de nouveau être de service au manoir, et il avait déjà eut un avertissement de la part du majordome, un deuxième et c’était la porte. I bring the fire, I can take you higher, let it rock, let it rock..C’est deux heures plus tard qu’Ezra se réveilla à nouveau. Putain ! Remuant la tête au rythme de la musique qui tournait encore, il se dirigea vers la salle de bain, la démarche maladroite, mais étonnamment énergique étant donné le peu de sommeil qu’il avait emmagasiné. Une fois douché et séché, il enfila un boxer et un jean propre, et c’est en trainant ses pieds nus sur le parquet qu’il se rendit à nouveau dans le salon. C’est alors que sur l’écran de sa télé dysfonctionnelle, il pu apercevoir un visage qu’il était sur d’avoir déjà vu quelque part. Se ruant sur la chaine hifi pour l‘éteindre , il saisit la télécommande de la télévision pour augmenter le son de la dite télé. Mais où est-ce qu’il avait déjà bien pu la voir, bon sang ? Un spot publicitaire pour une marque de vêtement apparemment, suivit de quelques secondes de publicité pour une sorte d’association à la noix. Mais ne voulant pas faire l’erreur de laisser passer sa chance. Il se précipita sur un feutre qu’il trouva par là et nota le nom du mouvement sur une boite de céréale qui trainait. Une association féministe ? Pourquoi pas, surtout qu’il était le premier à revendiquer l’égalité des sexes. Du moins, avoir une sœur jumelle avait très certainement eut une influence sur son jugement, il le savait.

La fille de Tijuana. Oui c’était elle, il avait reconnut son timbre de voix assuré, et ses traits sévères qu’il avait trouvé particulièrement jolis, cette nuit où il l’avait vu. C’était ce soir là qu’il avait vécu le plus dur de ses combats. C’était contre un espagnol, nommé Ysmael, qui était aussi réputé que lui dans le monde des combats clandestins. Et cela avait été un réel challenge pour lui, un vrai choc des titans, qui l’avait conduit à la défaite. Même si elle avait été mince et à quelques minutes près , il n’avait pas encaissé le fait de perdre, et les cicatrices sur ses poings étaient les pathétiques témoins de son acharnement ridicule . Il se souvenait avoir parlé avec cette jeune fille, il avait toujours été physionomiste, et oui, son visage lui était resté ancré dans sa mémoire. Même s’il n’était plus tout à fait certain de son prénom, Lisa ? Lucia ? Luisa ? Ou quelque chose dans le genre. Il n’y connaissait pas grand-chose, alors sans prendre le temps d’enfiler son t-shirt, il sortit son ordinateur portable, et tapa l’adresse qu’il avait noté sur internet. Luisa Gomez. C’était donc son nom, et il résonnait dans sa tête comme une mélodie perpétuelle. Il fallait qu’il aille voir ce qu‘il en était , c’était plus fort que lui. Il ne connaissait pas grand-chose à la mode contrairement à elle et selon les différents clichés qu’il avait pu voir. Mais il s’y connaissait en fille, et l’association de la jeune Gomez, lui permettrait de créer un lien avec elle, à coup sur. Après avoir éteint tous les appareils électroniques de son appartement, il enfila un t-shirt noir et ses chaussures puis sa veste en cuir dans laquelle il glissa ses clés et son précieux paquet de cigarette. Un QG qui se trouvait se trouvait stratégiquement dans Landmarks Boulevard.

C’était assez loin, mais il s’en fichait, il avait l’habitude de courir sur des distances beaucoup plus longue d’habitude. Après quelques minutes, il arriva à destination, et le moins qu’il pouvait dire, c’est qu’il était chanceux, parce que c’est Luisa qu’il vit, concentrée dans son travail, à superviser l’affichage de grandes affiches. Ezra inspira une dernière bouffée de nicotine et écrasa sa cigarette par terre. C’est en s’éclaircissant la gorge qu’il s’approcha stratégiquement de la brune avant de sourire bêtement, « Salut ! T’es Luisa c’est ça ? J’ai vu ta pub à la télé !  On s’est déjà vu je crois. », s’exclama-t-il d’un ton assuré. Ce n’était pas son genre d’aller vers les filles, c’était toujours elles qui avaient l’habitude de lui courir après. Mais, d’après ce qu’il avait pu se souvenir de là-bas, elle n’avait pas l’air d’être une midinette, loin de là.
© Belzébuth
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MessageSujet: Re: Do you hate me now ? But i won't stop now. ϟ Luisa & Ezra Do you hate me now ? But i won't stop now. ϟ Luisa & Ezra EmptyDim 18 Nov 2012 - 21:22


Do you hate me now ? But i won't stop now.





The opposite of love is not hate, it's indifference ▬ Le froid commençait à engourdir ses mains – s'insinuant dans la moindre petite parcelle de son être - tandis qu'elle répétait inlassablement les mêmes mouvements mécaniques, mêmes gestes de robot : tremper le pinceau dans la colle, badigeonner les affiches, puis les placarder et enfin s'assurer qu'elle ne tombe pas. Se mettre de la colle un peu partout dans les cheveux et sur les habits au passage, après tout, Luisa n'était pas du genre à avoir peur de mettre la main à la pâte et encore moins de se salir. En la voyant ainsi, ses parents auraient certainement fait un arrêt cardiaque. Vous vous rendez compte, bousiller des habits de ce prix, mais surtout de cette marque ? Ceux-là même qu'elle était obligée de porter sur ces stupides podiums qui lui faisaient dresser les cheveux sur la tête. Pour elle, défiler revenait presque à faire le tapin ; être obligée de s'afficher devant tous ces lubriques pervers, qui la regardait comme si elle n'était qu'un vulgaire bout de nuggets dénué d'âme et d'intelligence, la rebutait au plus haut point. Chose qu'elle ne manquait pas de faire remarquer vigoureusement à sa génitrice lors de chaque défilés ou chaque événement de la marque Gomez. A bien y réfléchir cette petite mascarade arrangeait bien ses affaires, puisque grâce à son nom, elle arrivait à faire passer certains messages beaucoup plus facilement que la plupart des habitants de cette maudite ville. Comme en ce moment même, ou prenait forme cette nouvelle campagne visant à promouvoir les plannings familiaux, mais surtout la contraception et la dénonciation des violences contre les femmes. Le féminisme, un mouvement qui lui tenait à cœur et pour lequel elle serait capable d'en venir aux mains s'il le fallait ! Des images un peu choc commençaient à s'ériger ça et là le long de la rue où se trouvait son appartement. Choquer s'il le fallait, marquer les esprits, tel était son credo dans la vie de tous les jours, alors pourquoi changer ce qui constituait l'essence même de sa personnalité ? Marche ou crève, celui qui n'était pas d'accord avec cela n'avait pas qu'à passer son chemin.

En parlant de râler, l'un des bénévoles commençait à marmonner entre ses dents qu'il faisait froid et blablabla. Laissant tomber son pinceau dans le seau de colle se trouvant juste à côté d'elle, Luisa alla se poster directement aux côtés du type en question. « Un problème chiffe-molle ? Tu veux p't'être une chaufferette pour tes pauvres petites mains ? » « Oui, ce serait bien, parce que ça pèle vraiment là ! » Les yeux de Luisa s’agrandirent de surprise, ce mec croyait au père noël apparemment. Son sang ne fît qu'un tour. « Je t'ai pas torturé pour que tu vienne m'aider putain de merde ! Si t'es pas content et si tes mains de princesse qui pète des bulles ne peuvent pas supporter ce léger froid, tu prends tes affaires et tu t'casses fissa, avant que ton comportement de mauviette ne m'énerve vraiment, et que tu termines avec le pinceau que tu tiens dans les mains enfoncé dans un endroit que je vais éviter de citer, pour ne pas heurter ta sensibilité de Cabron ! » Certes il ne faisait pas très chaud, mais comme elle venait de le souligner, elle n'avait forcé personne à donner un coup de main, chaque personne ici présente était venue de son plein gré. Une plainte de plus et la personne finirait encastrée dans le premier mur venu. Plutôt petite et menue, mais pas pour autant dénuée de force, Luisa était capable de se défendre toute seule et plutôt très bien, grâce à son cousin Ysmael qui lui avait appris quelques rudiments du self défense. Pestant intérieurement contre cet homme qui n'était pas foutu de prendre sur lui, durant quelques heures pour lutter contre la morsure du froid, l'espagnole retourna coller l'affiche qu'elle avait abandonnée deux minutes plus tôt.

Perdue dans ses pensées, tout en chantonnant et en sautillant sur place : « Holy Diver. You've been down too long in the midnight sea. Oh what's becoming of me.Ride the tiger. You can see his stripes but you know he's clean. Oh don't you see what I... », la brunette ne vit pas ce jeune homme se rapprocher pour venir lui parler. Elle tourna la tête d'un geste vif en direction de cette voix qui s'éleva soudainement, perturbant au passage sa tranquillité. Elle ne put s'empêcher de froncer les sourcils, le visage de ce minet lui disait bien quelque chose, mais quoi ? Impossible de mettre un prénom sur cette figure. Elle le détailla des pieds à la tête, comme s'il s'agissait d'un extraterrestre, avant de décrisper la mâchoire. « Ouais c'est moi... c'est pour quoi ? Pour donner un coup de main ? Si non, tu peux passer ton chemin... » elle se retint d'ajouter qu'elle ne ressemblait en rien à cette fille qu'il avait déjà vu à la télévision, qu'elle ne signerait pas d'autographes ou ce genre de connerie, d'ailleurs, le ton plutôt dur qu'elle venait d'employer était à des années lumières de celui avec lequel elle s'exprimait sur les évènements Gomez.


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MessageSujet: Re: Do you hate me now ? But i won't stop now. ϟ Luisa & Ezra Do you hate me now ? But i won't stop now. ϟ Luisa & Ezra EmptyMar 4 Déc 2012 - 20:15


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Ft. Luisa B. Gomez & Ezra P. Evans
Malgré le froid qui lui raidissait les membres, Ezra se contenait et évitait d’y penser surtout qu’il avait pu entendre la dite Luisa la furie s’acharner sur l’un de ses assistants à ce sujet quelques secondes auparavant, alors qu’il s’était arrêté pour terminer tranquillement sa cigarette. Il ne put s’empêcher de froncer les sourcils d’un air déconcerté lorsqu’elle le coupa brusquement dans son élan. Dans ses souvenirs oui, il lui semblait qu’elle avait été également de nature assez directe. Quoiqu4il ne se souvenait pas vraiment de cette période, même s’il avait toujours eut une bonne mémoire, cela faisait tout de même un bout de temps. Et puis il lui avait parlé pendant combien de temps ? trois quart d’heure ? C’était peu probable qu’elle le reconnaisse d’ailleurs, mais en réalité il s’en fichait, ce n’était qu’un détail. Un sourire s’afficha néanmoins sur le visage du jeune homme, puisqu’elle le proposait si gentiment. « Oui c’est pour ça que je viens en vérité… si il reste de la colle pour moi. » D’un geste, il referma la fermeture éclair de sa veste en cuir et s’avança vers le seau de colle ainsi que les affiches que le gars de tout à l’heure avait visiblement abandonné. Tout en commençant à disposer une affiche sur le mur, il observa la jeune fille à ses côtés du coin de l’œil. Mais qu’est-ce qu’il était en train de faire ? Il n’allait quand même commencer par lui parler du Mexique comme ça de but en blanc. Surtout, qu’elle n’avait pas eut l’air de se souvenir de lui, ni de leur conversation. Et d’un côté cela ne lui facilitait pas la tâche, elle n’avait pas vraiment l’air facile à aborder.

« Hmm… c’était du Dio que tu chantais hein ? Ils sont vraiment pas mal, même si je préfère Last in line à Holy Diver. », lâcha-t-il tout en restant concentré à étaler de la colle sur le mur. Paroles inutiles du jour bonjour ! En réalité c’était la première fois qu’Ezra avait du mal à trouver les mots face à une fille, d’habitude c’était simple, facile, c’était elles qui venaient vers lui, il n’avait jamais rien à faire. Et c’était comme ça depuis qu’il avait quatorze ans, donc pour une première c’était une première. Donc, il décida d’arrêter de vouloir la draguer et d’engager la conversation comme s’il était en train de parler à un vieil ami puisqu’apparemment cette fille là n’était pas du genre minette brushingé. Parler de musique était naturel, ce n’était pas forcé, et ca semblait moins faux, ce qui était une bonne chose en soi parce que cela montrait qu’elle s’y connaissait en matière de musique. Néammoins il décida quand même de jouer carte sur table. « On s’est déjà rencontré, au Mexique. Ca fait un moment, mais je t’ai reconnu dans la publicité. C’était le soir ou je me suis battu contre quelqu’un que tu connaissais, ton copain ou ton frère je sais plus trop… » Ezra partit tout à coup dans ses pensées. Il avait perdu à la dernière minute, au temps. Cela avait été le plus long et éprouvant combat qu’il n’avait jamais fait, et le seul qui n’avait pas finit par K. O. Aucun des deux adversaires n’avait flanché, cela avait été mémorable. Le jeune Londonnien s’autorisa tout de même à détailler Luisa quelques secondes, elle n’était pas comme les autres, avec sa colle dans les cheveux, et il était inexplicablement attiré par elle, comme une connexion.
© Belzébuth
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MessageSujet: Re: Do you hate me now ? But i won't stop now. ϟ Luisa & Ezra Do you hate me now ? But i won't stop now. ϟ Luisa & Ezra EmptySam 8 Déc 2012 - 21:15


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The opposite of love is not hate, it's indifference ▬ Une légère bourrasque vint ébouriffer ses cheveux ; froid mordant annonciateur de la suite des évènements, comme une mise en garde de cette entité incontrôlable. Incontrôlable, tout comme elle pouvait l'être. Ce n'est certainement pas ses parents ou bien encore ce pauvre imbécile qui venait de prendre la poudre d'escampette qui dirait le contraire. Pourquoi était-elle comme ça au juste ? Peut-être bien pour se protéger tout simplement. Carapace faite de bric et de broc aux bords tranchants pour pouvoir mieux se défendre. En parlant de défense, c'est plutôt d'un mauvais œil qu'elle vit apparaître dans son champ de vision cet énergumène qui ne lui semblait pas si étranger que cela. Enfin elle n'allait certainement pas cracher sur une hypothétique aide supplémentaire, surtout qu'il allait maintenant falloir terminer le travail de cet empaffé, qui avait abandonné son poste à cause du froid. Toujours sans se départir de son expression pour le moins lugubre, la jeune espagnole ne se laissa pas démonter et ne perdit pas une seule seconde. A peine l'aide était-elle proposée, qu'Ezra se retrouva avec un pinceau et un seau de colle dans les mains. « Tiens, c'est pas compliqué, même un attardé pourrait s'en sortir... tu badigeonnes les affiches de colle et tu les placardes comme ça ! » lança-t-elle en joignant le geste à la parole. « J'espère que t'es pas du genre à te plaindre comme ce pauvre type qui vient de partir, parce que je te préviens de suite, je risque d'être moins sympa cette fois... j'aime pas vraiment perdre mon temps si tu vois ce que je veux dire ! » Le ton était donné, il ne pourrait pas dire qu'il n'avait pas été prévenu. La jeune femme n'était pas là pour s'amuser, mais bel et bien là dans un but réel, chose qu'elle allait lui faire remarquer, lorsqu'il en vint à évoquer l'air qu'elle fredonnait quelques instants plus tôt. Ainsi donc cet individu n'était pas totalement dépourvu de tout sens artistique. Connaître, mais surtout apprécier Dio étant une chose plutôt rare, elle dû reconnaître que cela l'étonna et ne la laissa pas de marbre.

« Je dois dire que t'as plutôt bon goûts, leur second album est à se damner ! C'est bizarre mais j'aurais plutôt pensé que t'étais du genre à écouter des trucs populaires, du genre Justin Timberlake, ou pire... » Elle s'interrompit là en se mordant la lèvre pour ne pas éclater de rire. Oui, il est vrai qu'au premier regard elle l'aurait plus imaginé écoutant un tout autre registre, le genre un peu cliché, vu son allure générale. Comme quoi, l'habit ne fait pas le moine. Même s'il venait de marquer un point – et pas des moindres – en citant l'un des albums de son maître spirituel, l'envie de rire de Luisa s'envola bien vite. Ainsi donc il n'était pas là par hasard. Méfiance étant mère de sûreté, elle se retrancha à nouveau derrière sa jolie rempart. Pourquoi lui parlait-il du Mexique au juste ? Comme s'ils avaient élevés les cochons ensemble. « Tu m'as reconnu dans la publicité... c'est pour ça que t'es venu me parler du coup, pas parce que t'es intéressé par la cause féministe ? », demanda-t-elle quasi instantanément, avant de relever son erreur peut-être un peu grossière. Après tout, ce n'était pas comme si elle en avait quelque chose à faire. La brunette ne se rappelait plus bien du comment du pourquoi de leur rencontre, mais il venait d'éclairer sa lanterne sur cette impression de déjà vu. Le Mexique, une période bien sombre dans la vie de son cousin, qui se rappela soudainement à son bon souvenir. « C'était mon cousin... », comme s'il était important de le souligner « ... ouais maintenant ça me revient en mémoire ! Je me disais bien que j'avais déjà vu ta tête quelque part ! D'ailleurs elle est un peu moins amochée que ce fameux soir ! » Souligner qu'elle se rappelait d'une époque peu glorieuse de la vie de l'interlocuteur, très important, dans quel but elle ne savait pas franchement, mais elle était comme ça, toujours à chercher la petite bête et à ne pas hésiter à appuyer là où ça pouvait faire mal. Un manque de tact flagrant certainement, il faut dire que les personnes avec qui elle faisait la conversation en temps normal, ne trouvaient jamais rien à redire et ne se plaignaient jamais, cela devait sans doute jouer en sa défaveur.


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MessageSujet: Re: Do you hate me now ? But i won't stop now. ϟ Luisa & Ezra Do you hate me now ? But i won't stop now. ϟ Luisa & Ezra EmptyMer 26 Déc 2012 - 17:52


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Ft. Luisa B. Gomez & Ezra P. Evans
Nouveau sourire amusé qui s’étira lentement sur ses lèvres. Ezra se contenta de continuer à placarder et coller les affiches machinalement, il commençait à cerner la jeune fille. Cela faisait-il de lui un manipulateur ? Peut-être. Il avait l’habitude d’observer les personnes et leur comportement, il avait eut tout le loisir de le faire lorsqu’il avait soudainement décidé de devenir muet en entrant à l’orphelinat. Une tête brulée qui ne sortait pas un seul mot, mais qui bouillonnait de l’intérieur, pensant trop fort. Oui, il avait prononcé quelques mots, mais doucement, des chuchotis, adressés à Eden, dans l’espoir qu’elle puisse l’entendre en dépit de leur séparation physique. Etrange, lui qui n’arrivait jamais à laisser les autres en placer une avant qu’il soit arraché à son foyer. Mais il n’avait jamais voulut jouer les martyr, parce qu’il s’était mit tout seul dans cette situation, ou plutôt c’était lui qui avait embarqué sa propre sœur dans ce cauchemar. Il ne regrettait rien de ce qu’il avait pu faire, mais il aurait vu faire tout ça correctement, il n’avait jamais vraiment réfléchit à leur devenir à l’époque. Le jeune homme fut interrompu dans ses pensées tout à coup par la voix de Luisa qui lui répondait suite à sa remarque musicale. « Ouais, je suis carrément d’accord avec toi ! Justin Timberlake ? Pourquoi j’ai l’air d’écouter ce genre de truc ? C’est ma coupe de cheveux c’est ça ? », dit-il en plaisantant. Léger rire qui camoufla en réalité qu’il voyait que la jeune fille avait vu juste. Il s’était fait réveillé ce matin par Justin et Snoop Dog, mais ca il allait se garder de le dire. Cela voulait dire quoi exactement « du genre à écouter quelque chose » ? Pour sa part, il avait toujours varié les styles, mais pour le moment il allait se contenter de rester discret à propos de ca, histoire de ne pas ruiner ses chances et de passer pour un espèce de bobo branché à deux sous.

« Non, enfait j’avais déjà entendu parler de l’association parce que j’avais vu les prospectus dans ma boite aux lettres. Mais je ne savais même pas à quoi tu ressemblais alors… non c’était pas pour ça. J’aimerais bien t’aider, j’ai des raisons personnelles qui font que je voudrais participer. », reprit-il d’un ton assuré. Baratineur et menteur. Bravo Ezra c’est de mieux en mieux. Il pensa dans sa tête que l’essentiel était qu’elle le croit, pour la suite il se débrouillerait. Le jeune homme savait très bien qu’il n’y avait aucun autre moyen de l’atteindre, et ce n’était pas ce petit mensonge de rien du tout qui allait créer un drame, surtout qu’elle ne le saurait sûrement jamais. La suite de la conversation lui fit ravaler son rire nerveux. Point positif, c’était son cousin, pas son petit-ami et elle se souvenait enfin de lui. Point négatif, elle se souvenait de son arcade fracassée et de son œil enflé, en lui rappelant cette période douloureuse par la même occasion. Pour le coup dans la subtilité elle pouvait repasser, mais il se doutait bien qu’elle n’avait volontairement pas prit de gants avec lui. Pour une fois qu’il pouvait parler franchement avec une fille munie d’un caractère bien trempé, cela lui faisait du bien. Les pimbêches pendues à son coup, très peu pour lui, dorénavant. « J’ai envie de dire heureusement ! Et un peu moins c’est léger, j’ai du faire de la chirurgie esthétique pour retrouver un nez potable ! » Il marqua une pause avant d’ajouter en souriant, « Je plaisante hein, je préfèrerais rester avec un nez de travers plutôt que de me laisser charcuter par ces psychopathes ! » Redevenant sérieux, il trempa à nouveau son pinceau dans son seau de colle, « Non mais j’étais dans un piteux état, enfin… tu m’as parlé alors que j’étais complètement alcoolisé, et couvert de sang, donc normal que tu ne m’aie pas reconnu tout de suite. » Pensif, il examina le mur plein d’affiche et regarda Luisa, « Est-ce que tu te souviens de notre conversation ? » Des bribes, il lui avait parlé de tout sous l’effet de l’alcool, d’à quel point il était désespéré et d’à quel pont il voulait s’en sortir. Parfaite inconnue à qui il avait déballé sa vie, seul sujet qu’il réussissait à taire : sa sœur, toujours elle.

© Belzébuth
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