| Sujet: Re: Families are like fudge - mostly sweet with a few nuts ϟ James Dim 30 Déc 2012 - 7:45 | |
| James sentait la réalité lui revenir peu à peu de plein fouet dans la figure, et le retour au réel n’était définitivement pas ce qu’il avait connu de plus agréable au cours de ce long repas de famille. C’était sans doute ce qui expliquait qu’il avait été incapable de tenir plus longtemps sans commencer à craquer. Parce qu’il y avait, en ce moment même, trop de choses qui se passaient dans sa tête sans qu’il n’arrive à avoir sur elles, aucun contrôle. Il ne se connaissait plus et ne se contrôlait plus, et c’était sans doute ce qui était le plus effrayant. Et s’il était incapable de se contrôler lorsqu’Anne aborderait à nouveau le sujet ? Le résultat serait probablement dévastateur et il n’avait aucune envie que ça n’arrive. Il fut quelque peu rassuré par le contact de la main de Dean sur la sienne, mais ce sentiment fut de courte durée et déjà, sa fiancée était de retour. Elle était plus méfiante qu’à l’habitude et il le sentait. Il faudrait qu’ils fassent attention à leur façon d’agir l’un avec l’autre. La moindre erreur suffirait à confirmer les soupçons de la future mariée, et c’était tout ce qu’ils ne voulaient pas. Dans le fond, peut-être que c’était comme ça pour la plupart des mariages que l’on voyait durer dans le temps, une incartade de la part de l’un des deux amoureux qui le forçait à devenir le mari ou l’épouse idéale pour que l’autre n’ait jamais plus de soupçons et n’apprenne jamais ce qui avait pu se passer… Mais le problème n’était pas uniquement là, ce n’était pas une tromperie comme il en arrivait dans de nombreux couples. Il avait laissé son beau frère, et l’avait même encouragé à le mener au septième ciel, et ce n’était pas particulièrement moral, si tant est qu’une tromperie puisse être morale, que de tromper une femme avec son frère. C’était même particulièrement immoral. Mais il ne fallait pas qu’il pense à ça maintenant, se voir comme un parfait salaud qui ne savait que faire preuve d’immoralité n’était pas la solution. Pas dans l’instantané, sinon, il ne tarderait pas à craquer. Ne plus penser à ce qui s’était passé à la salle de bain, le temps qu’ils étaient ici, et qu’Anne était proche de lui. C’était le mieux qu’il pouvait avoir à faire et c’est ce qu’il aller s’efforcer de faire.
Il s’était aussi efforcé de répondre au baiser de sa fiancée, après tout, il l’aimait depuis des années, et il avait toujours aimé leurs baisers, il n’y avait absolument aucune raison que cela ne change. Elle embrassait toujours aussi bien, peut-être un peu moins fougueusement que son frère, mais elle embrassait toujours aussi bien, et il n’y avait aucune raison qu’il n’apprécie plus ça. Il fallait qu’il s’y simplement qu’il se réhabitue à ça… Alors ils avaient pris le chemin du salon familiale, et Anne s’était blottit contre lui, l’air ravie de passer un bon moment en famille, et sans doute soulagée par ce que son fiancé lui avait dit. Elle avait pleine confiance en lui, et savait que ce qui s’était passé avec son premier petit ami n’arriverait jamais avec un homme aussi bien et aussi honorable que le jeune médecin. Alors qu’ils savouraient ensemble le gâteau préparé par Mme Crawford, son époux jugea que le temps était venu de parler de la prochaine génération, J ames fut cependant soulagé de voir que sa fiancée était aussi gênée que lui à l’évocation de la procréation. Ils avaient sans doute déjà abordés le sujet, mais ni James, ni Anne n’était encore prêt à devoir jouer le rôle de parents avec un bébé, et James ne pu s’empêcher de se dire, que pour une fois, c’était plutôt une bonne chose de ne pas s’être projeté à ce point. « Oh oui, encore une preuve que tu me connais très bien, moi qui adore les enfants. » James ne pu s’empêcher d’esquisser un petit sourire amusé. Il ne s’était pas tellement attendu à une autre réponse de la part de son futur beau frère, et il était quelque peu soulagé de voir qu’il ‘avait aucune envie de le voir, sa sœur et lui, avec un bambin après ce qui venait de se passer. « C'est différent quand ils font partis de ta famille, tu verras bien en temps voulu. » Le temps voulu était plutôt à conjugué au futur, et il espérait simplement que sa fiancée serait du même avis que lui. J'espère que ce temps n'arrivera jamais. »Il déglutit un peu trop bruyamment, se sentant soudainement un peu plus mal à l’aise qu’à l’habitude. Il fallait qu’il se détende, c’était la seule solution. « Pitié, on pourrait changer de sujet ? » James fut soulagé et reconnaissant à Anne d’avoir eu la bonté d’esprit de proposer cela. Il jeta un petit sourire doux à sa future femme comme pour la remercier de les avoir sortis de cette conversation pour le moins gênante. « Si je peux me permettre, votre cognac est délicieux M. Crawford. Je me ferais un plaisir d’en noter le nom, je suis certain que mon père en serait fervent amateur ! » Lancer le sujet de l’alcool pour parler avec son beau frère et son beau père pendant que sa fiancée faisait la conversation avec sa mère, était une bonne solution. Cela éviterait les silences gênés, et le risque de quiproquo, après tout, c’était à peu prêt ainsi qu’avait tournée la conversation pendant tout le repas.
La conversation tourna bon train, et Anne lui fit bientôt signe qu’il était temps pour eux de rentrer chez eux. Il se leva doucement du canapé, et serra rapidement la main du père de famille, avant d’embrasser rapidement la mère de sa fiancée en la remerciant à nouveau pour la qualité du repas qu’elle leur avait servit. Il entendait qu’Anne finisse de dire au revoir à ses parents en tenant le manteau de la jeune femme sur son avant bras, et il vit son futur beau frère s’approcher de lui, et l’entendit dire : « Je passerai la semaine prochaine. » Il acquiesça simplement en le regardant. Il était évident qu’il fallait qu’ils se revoient seuls à seuls pour en parler, et il fut soulagé de voir que l’américain était du même avis que lui. « Anne part du vendredi midi au dimanche soir… » Il n’eu pas le temps d’en ajouter davantage, il ne voulait pas qu’Anne ne se fasse d’idées, et il vint doucement prendre le bras de sa douce, en lui tendant son manteau alors que Dean était déjà sorti. Ils prirent doucement la sortie pour rentrer chez eux. La soirée se déroula simplement, même si l’insomnie vint doucement le saisir alors qu’Anne s’endormait dans ses bras…
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WELCOME TO DETROIT Helen S. Connelly AGE : 36 NOMBRE DE CONTACTS : 573 ANNIVERSAIRE : 13/01/1988 EN VILLE DEPUIS LE : 13/12/2012 AVATAR : Stana Katic
| Sujet: Re: Families are like fudge - mostly sweet with a few nuts ϟ James Lun 31 Déc 2012 - 12:31 | |
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