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 Families are like fudge - mostly sweet with a few nuts ϟ James

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MessageSujet: Families are like fudge - mostly sweet with a few nuts ϟ James Families are like fudge - mostly sweet with a few nuts ϟ James EmptyLun 26 Nov 2012 - 18:04

Dean n'avait pas revu James depuis la dernière fois qu'il était allé chez lui. Il avait préféré le laisser tranquille pour quelques jours, autant par envie de le laisser mijoter un peu que par précaution, il ne voulait pas le pousser, il ne voulait pas prendre de risque. Il se rendait compte qu'il le traitait comme une proie mais c'était plus fort que lui, il avait peur que James ne craque et n'aille tout raconter à Anne, et s'il le faisait, il aurait tout perdu. Il n'avait pas encore obtenu ce qu'il voulait, en partie parce qu'il n'était pas certain de ce qu'il voulait exactement. Tout ça avait commencé de façon assez innocente – si on oubliait le fait qu'il voulait piquer le fiancé de sa soeur dans son dos – il avait juste voulu jouer un peu, profiter un peu de lui, goûter une fois à ses lèvres pour essayer au moins. Il avait été tellement craquant quand il avait débarqué chez eux avec Anne la première fois, Dean n'avait pas su résister. Mais maintenant, après quelques mois, il avait avancé bien sûr mais il n'avait toujours pas obtenu plus qu'un simple baiser volé, et ça, c'était assez nouveau pour lui. Il était sûr qu'il aurait très bien pu profiter largement plus que ça de James, mais quelque chose l'en avait empêché et il n'était pas certain de savoir exactement quoi. Il aurait dû pouvoir se contenter d'un simple bon moment avec lui, il ne demandait généralement pas beaucoup plus, mais quelque chose lui disait que cette fois-ci, ce ne serait pas suffisant. Alors tant qu'il n'avait pas mis un peu plus d'ordre dans ses idées, tant qu'il ne saurait pas exactement où il voulait en arriver, il allait falloir qu'il continue à avancer doucement et précautionneusement. Enfin, ça ne voulait pas dire pour autant qu'il n'allait pas profiter un peu du déjeuner en famille qui s'annonçait.

Il s'était réveillé relativement tôt le matin parce qu'il savait que ses parents l'attendaient bien avant le déjeuner. Ils avaient toujours peur qu'il arrive en retard, sans compter qu'ils voulaient un peu profiter de leur cadet. Dean s'était donc habillé rapidement et avait pris le métro jusqu'à la maison de ses parents. Il n'était que onze du matin quand il frappa à la porte, il alla s'affaler sur le canapé du salon, alluma la télé et attendit patiemment que James arrive avec sa soeur. Quand ce fut à leur tour de venir frapper à la porte, Dean ne prit même pas la peine de se lever ni même de détourner les yeux du poste, en fait, il les ignora royalement, seul signe qu'il était même conscient de leur présence : le petit sourire en coin qui était venu étirer ses lèvres. Quelques secondes plus tard, Anne était passée derrière le canapé et venait lui donner une tape à l'arrière du crâne. « Eh ! » Il se tourna alors seulement vers sa soeur, un air faussement outragé au visage. « Tu pourrais dire bonjour, petit con va. » Le ton d'Anne était amusé, et Dean se contenta de lever les yeux au ciel et de se lever pour aller déposer un rapide bisou sur la joue de sa grande soeur. « Satisfaite ? » « Parfaitement. » Répondit-elle d'un ton insolent qui aurait dû agacer Dean mais qui en réalité l'amusait plus qu'autre chose.

« La politesse tu connais ? Va dire bonjour à James au lieu de rester planté là. » Il dut se mordre la lèvre pour s'empêcher de rire. Anne ne se rendait probablement pas compte qu'il n'attendait que ça. « C'est toujours un plaisir de te revoir. » Il leva les yeux au ciel et attendit qu'Anne soit partie rejoindre leurs parents dans la cuisine pour se rapprocher de James qui attendait encore en plein milieu du salon. Il se mit sur la pointe des pieds, posa doucement sa main sur la nuque de son beau-frère et vint déposer un rapide baiser sur ses lèvres, un air malicieux toujours au visage. Il se recula à peine quelques secondes plus tard, l'air particulièrement fier de lui. « Comment ça va depuis la dernière fois ? » Demanda-t-il d'un ton provocateur avant de jeter un coup d'oeil vers la porte qui menait à la cuisine pour vérifier que personne n'allait débarquer dans le salon dans les prochaines secondes. Il se tourna ensuite vers James, son sourire malicieux toujours au coin des lèvres. « Je ne t'ai pas trop manqué j'espère ? » Il passa lentement sa langue sur ses lèvres en fixant intensément James, ça lui avait manqué ces derniers jours d'avoir l'occasion de le titiller un peu, il avait bien l'intention de profiter d'aujourd'hui. Il leur restait encore un petit quart d'heure avant de commencer l'apéro.
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MessageSujet: Re: Families are like fudge - mostly sweet with a few nuts ϟ James Families are like fudge - mostly sweet with a few nuts ϟ James EmptyJeu 29 Nov 2012 - 8:54

James n’avait pas revu Dean depuis la dernière fois qu’il était venu chez lui. Il était resté quelque peu honteux après son départ, et puis Anne avait fini par rentrer du travail, et ils avaient passés une soirée cosy, dans le canapé, à regarder un film qu’il lui avait laissé choisir, c’était à cette vie là qu’il se destinait, et à aucune autre, il était hors de question de gâcher des années de romantisme et d’amour pour Dean. Dean était un idiot, un homme qui aimait s’amuser et qui s’amusait surtout à coucher avec des gens sans que cela n’ait les moindres importances. Anne méritait plus que ça, elle ne méritait pas qu’un homme ne la laisse de côté pour coucher avec son frère. Elle ne méritait pas ça, alors il ne le ferait pas. Il avait bien fait de ne pas laisser les choses aller trop loin, et heureusement, Anne avait appelé au bon moment pour que rien n’aille trop loin, et pour qu’il ne puisse regretter quoi que ce soit. Ces simples baisers avaient déjà été beaucoup trop pour qu’il ne se le pardonne aussi simplement. Quand Anne venait l’embrasser, il ne pouvait s’empêcher de repenser au parfum de la peau de Dean et à la saveur de ses lèvres, tellement plus masculines, et si agréable… Alors e ce moment, il se cantonnait à lui offrir de petite baiser, pas monstrueusement fougueux et pas monstrueusement passionnés, mais Anne mettait ça sur le compte de sa timidité maladive, et peut-être sous le compte du stress en vue des préparatifs du mariage qui commençait à se concrétiser, chaque jour davantage dans l’esprit de la future mariée. Comment était-il sensé gérer cette situation alors qu’Anne avait chaque jour un peu plus, l’esprit au mariage, à la robe blanche, et aux fleurs en sucres sur le gâteau. Il aurait aimé être capable d’en vouloir à Dean de l’avoir fourré dans une situation pareil, mais il n’y arrivait même pas.

« James ? Chéri, tu n’as pas oublié qu’on dînait chez mes parents aujourd’hui ? » La question était plutôt, comment aurait-il pu parvenir à oublier cette information ? Il savait parfaitement que Dean allait profiter de cette occassion pour le mettre mal à l’aise, et il n’était pas certain de vouloir ça, alors qu’Anne et ses parents seraient dans la même pièce ou presque. Il s’était donc levé, avait enfilé un costume gris anthracite et une chemise. Il posa un baiser sur les lèvres de sa fiancée avant de rentrer dans la maison familiale. « James, détends toi. Ca va aller, ils te connaissent maintenant, et ils t’aiment beaucoup. » Il savait qu’elle avait raison, et c’était de là que venait le problème. Dean l’appréciait peut-être un peu plus que ce qu’il aurait voulu… Il était entré derrière Anne et avait offert un beaucoup de fleur à Mme Crawford, et une bonne bouteille de vin à son beau père, en essayant de ne pas porter attention aux échanges entre le frère et la sœur. Voir la complicité qui les liait l’un à l’autre ne lui rendrait les choses que plus difficiles. Il n’avait pas eu le droit de poser ses lèvres sur celle de Dean alors qu’il était fiancé à sa sœur. Sœur qui, malgré les événements passés, semblait toujours aimer son frère…

« La politesse tu connais ? Va dire bonjour à James au lieu de rester planté là. »Son attention revint se poser vers sa fiancée et il la vit disparaître dans la cuisine alors que Dean lui répondait au même moment :[colod=cadetblue]« C'est toujours un plaisir de te revoir. »[/color] Il venait de s’approcher de lui dangereusement, et James fut trop figé pour réussir à éviter ce qui se passa ensuite. Dean avait déjà saisi sa nuque pour venir l’embrasser rapidement. Il leva les yeux au ciel en soupirant, peut-être autant de découragement que de déception. « Comment ça va depuis la dernière fois ? » Il glissa lentement les mains dans ses poches de pantalon, sachant pourtant qu’il s’en voudrait en voyant l’air déformé que prendraient ses poches… « Je ne t'ai pas trop manqué j'espère ? » Il leva à nouveau les yeux au ciel en entendant la voix de son beau frère. Il détestait qu’il ne parle comme ça alors qu’Anne et ses parents étaient à côtés, ou presque. « Je vais bien… Anne aussi. Merci de t’en soucier. » Rester froids étaient l’une des seules techniques qu’il avait trouvé pour résister, ou du moins essayer de résister à l’Américain. « Ne te surestimes pas… Anne veut que tu m’accompagnes pour le choix des costumes pour le mariage. Tu le feras n’est-ce pas ? » Il devait bien ça à sa sœur n’est-ce pas ? L’idée d’observer ses lèvres lui vint alors à l’esprit, et il se raidit quelque peu, se souvenant de l’Etat dans lequel il l’avait laissé la dernière fois… Terminer seul avait été frustrant. Surtout alors que la seule image qui lui venait avait été Dean, et non pas sa fiancée…
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MessageSujet: Re: Families are like fudge - mostly sweet with a few nuts ϟ James Families are like fudge - mostly sweet with a few nuts ϟ James EmptyDim 9 Déc 2012 - 10:02

Dean avait pu sentir dès les premières secondes que sa seule présence suffisait à mettre James mal à l'aise, et peut-être que ce n'était pas spécialement gentil de sa part, mais ça lui faisait particulièrement plaisir de voir l'effet qu'il avait encore sur lui. Il baissa brièvement les yeux et essaya de dissimuler le sourire malicieux qui était venu étirer à nouveau ses lèvres. Il n'arrivait pas à croire que le fait de voir James aussi mal à l'aise puisse lui procurer autant de plaisir, il avait définitivement un problème. Il releva finalement la tête pour ne pas rater une miette des réactions de son futur beau-frère. Apparemment James essayait de se montrer froid à son égard, mais c'était bien loin de le décourager, au contraire, il savait exactement ce qu'il était en train de lui passer par la tête, et il s'était attendu à ce que le jeune homme réagisse comme ça. Il était ici avec Anne et les parents Crawford étaient eux aussi présents, il n'allait pas se comporter naturellement avec Dean, surtout après ce qu'ils avaient fait la dernière fois. Le jeune homme passa lentement sa langue sur ses lèvres en y repensant, souriant de plus bel alors qu'il voyait les yeux de James se poser une nouvelle fois sur lui. Il adorait voir que le jeune homme ne pouvait pas s'empêcher de lever les yeux au ciel, d'un autre côté, après avoir passé plusieurs jours sans le voir, il était prêt à profiter de toutes les réactions que James voudrait bien lui donner. Il força un sourire sur ses lèvres en entendant finalement la réponse de son futur beau-frère, non, il ne se souciait pas de savoir comment sa soeur allait, il savait que si elle n'allait pas bien il aurait été le premier à l'apprendre de toute façon. Dean laissa échapper un léger rire en entendant finalement la requête de James. Sérieusement ? Anne voulait qu'il aide son futur mari à préparer le mariage ? Elle lui faisait définitivement trop confiance, ou bien elle le sous-estimait, dans les deux cas elle avait tort, et le fait de se rappeler que sa soeur n'avait aucune idée de ce qui se tramait dans son dos lui fit perdre son sourire l'espace de quelques secondes. Il aimait moins la situation quand il se souvenait qu'elle allait faire souffrir Anne, c'était inévitable. C'était pour ça qu'il préférait ne pas se concentrer sur ça.

Malgré la froideur affichée par James, Dean pouvait sentir qu'il n'était définitivement pas à l'aise, la façon dont ses poings étaient serrés dans les poches de son pantalon, le petit frémissement qu'il avait observé du coin de l'oeil alors qu'il avait tourné la tête vers lui. Non, il n'avait définitivement aucune envie de se retrouver tout seul avec Dean en ce moment. « Je ne peux rien refuser à Anne. » Répondit-il d'un ton légèrement sarcastique avant de lancer un petit sourire en coin à James. Oui, il allait le faire, mais pas par simple gentillesse, simplement parce que ça lui donnait une occasion de plus de se retrouver seul avec le futur marié. Plus il y pensait, plus il était persuadé qu'il allait falloir qu'il fasse quelque chose pour empêcher ce mariage. Il n'y avait pas pensé plus que ça avant, mais le fait qu'ils commencent réellement à préparer la cérémonie l'inquiétait, il ne tenait pas à être dans l'assemblée alors que James décidait d'épouser sa soeur. Il retint le frisson qui menaçait de le parcourir rien qu'en y pensant. « Et puis l'occasion de te voir bien habillé avant le grand jour, je ne raterais ça pour rien au monde. » Vu la façon dont James s'habillait quasiment tous les jours, il avait hâte de voir les efforts qu'il ferait pour le jour censé être le plus important de toute sa vie. Son sourire s'élargit encore un peu plus et il avait ouvert la bouche pour recommencer à titiller James quand la voix de sa soeur l'interrompit dans son élan. « Ah James, tu lui as demandé alors ? » Anne vint poser sa main sur l'épaule de son frère, Dean quant à lui, ne quittait pas le jeune médecin des yeux, se forçant à reprendre une expression un peu plus neutre. « Oui, t'inquiète pas va, j'irai avec lui. Comme si j'avais que ça à faire... » Il souffla, feignant d'être particulièrement peu motivé pour rendre ce service à sa soeur. Il ne tenait pas à lui montrer à quel point elle lui rendait au contraire service. Il leva les yeux au ciel et s'écarta finalement alors que ses parents appelaient tout le monde à table pour le déjeuner. Son père et sa mère prirent place aux deux bouts de la table, Anne s'assit à côté de son fiancé et Dean prit la place restante en face des deux amoureux.

La mère de Dean demanda à tout le monde ce qu'ils voulaient boire pour l'apéritif et elle fronça les sourcils, un air désapprobateur au visage, quand son fils lui répondit qu'il prendrait bien un whisky. « Quoi ? Je te signale que je tiens mieux l'alcool que la plupart d'entre vous ici. » Il lança un coup d'oeil appuyé à James, comme pour lui rappeler l'épisode de la dernière fois. Il se doutait bien que l'alcool y avait joué un rôle, et il était sûr que James non plus ne l'avait pas oublié. Il passa rapidement sa langue sur ses lèvres avant de reporter son attention sur sa mère. « Je t'ai à l'oeil. » Répondit-t-elle, un sourire pourtant amusé au coin des lèvres. Elle amena les boissons de tout le monde avant de se rasseoir. Dean, ne réussissant pas à résister à l'occasion, leva son verre en fixant James en face de lui. « Au mariage qui arrive. Vous avez de la chance de vous vous être trouvés. » Déclara-t-il d'un ton légèrement sarcastique. Il détourna juste rapidement les yeux alors qu'Anne venait déposer ses lèvres sur celles de James et que ses parents levaient à leur tour leur verre pour rejoindre le toast de Dean. « Aux amoureux. » Dean trinqua avec ses parents, puis avec Anne et finalement avec son futur beau-frère, un sourire malicieux toujours au coin des lèvres. Il allait bien s'amuser, il pouvait le sentir. Il but une gorgée avant de déposer son verre sur la table. Non, il ne comptait pas lui laisser un seul moment de répit.

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MessageSujet: Re: Families are like fudge - mostly sweet with a few nuts ϟ James Families are like fudge - mostly sweet with a few nuts ϟ James EmptyDim 9 Déc 2012 - 13:36

James aurait aimé avoir l’air complètement à l’aise, il savait bien qu’aux yeux de sa fiancée et de ses beaux parents, il avait l’air tout à fait normal, peut-être un peu tendu parce qu’il ne voulait pas se planter avec la famille de sa future femme, mais normal, en revanche, il était certain que Dean sentait le malaise dans lequel il se trouvait, il le sentait parce que c’était lui qui le causait, et qu’il savait ce qui s’était passé la semaine précédente. Il aurait voulu être complètement à l’aise, parce que cela aurait probablement signifié qu’il ne s’était rien passé entre eux, mais ce n’était pas le cas, et c’était bien ça le problème dans le fond. Il voulait être froid avec cet homme qui lui faisait un peu trop d’effet. Aucun homme ne l’avait jamais troublé de cette façon, c’était bien là la preuve qu’il n’était pas de ce bord, contrairement à Dean. En revanche, ce qui était certain c’est que Dean savait comment jouer à la provocation, et que James était très mauvais à ce jeu, il ne savait ni quel coup faire, ni quelle réaction adopter face aux actions de son adversaire. Il savait que le risque de perdre la partie était élevé. Un peu trop élevé pour qu’il accepte de le prendre, mais il n’avait pas le choix. Tant que Dean avait décidé de jouer de cette façon avec lui, il n’avait pas d’autres choix que celui de jouer lui aussi. Il avait donc décidé de garder cet air détaché, comme si rien ne pouvait l’atteindre, alors que tout le reste de son attitude laissait deviner qu’il n’était pas à l’aise, seul face au jeune américain. Anne n’aurait pas dû le laisser seul, il ignorait pourquoi elle avait cette fâcheuse tendance à aller aider ses parents seule. Elle aurait pu lui demander de venir aider, il l’aurait fait sans poser de question et sans contester du tout, mais elle préférait aller aider seule et le laisser sympathiser avec son frère. Il n’était pas certain qu’elle soit en mesure d’imaginer ce que son frère entendait par le mot « sympathiser » et d’ailleurs, il préférait qu’elle ne l’imagine pas, il refusait d’imaginer sa réaction. Nul ne pouvait douter qu’elle en souffrirait, et ni James ni Dean n’avaient envie de faire souffrir la jeune femme. Il inspira doucement pour garder son calme, et détourna le regard du corps de son beau frère, posant les yeux sur l’aquarium qui se trouvait dans l’entrée de la maison familiale. Ces poissons étaient bien tranquilles loin de tous ces problèmes.

« Je ne peux rien refuser à Anne. » Bien sûr, la bonne excuse, encore une fois, Anne ne devait probablement pas réaliser qu’elle envoyait son petit ami dans la gueule du loup. Il n’était pas certain de vouloir imaginer comment agirait Dean le jour du choix du costume, et il était même certain que cela ne lui plairait pas, ou du moins n’améliorerait pas la situation dans laquelle il se trouvait. [color=indigo] « C’est bien. Elle sera ravie. Ca compte pour elle je crois. Qu’on s’entende bien… »[ /color] Il ne pu retenir un petit sourire en coin en pensant à sa fiancée, comme lui, elle avait tendance à vouloir que tout aille pour le mieux dans le meilleur des mondes, et pour elle cela passait entre autre par la bonne entente entre eux son frère et son futur mari. « Et puis l'occasion de te voir bien habillé avant le grand jour, je ne raterais ça pour rien au monde. » Il leva doucement les yeux vers lui, ne réalisant son erreur que trop tard. Dean avait de très beaux yeux et il aurait dû le retenir depuis la dernière fois, mais cela lui semblait une évidence de venir croiser ses yeux. Comme s’il s’agissait d’un acte inéluctable contre lequel il ne pouvait montrer aucune résistance. Il détourna immédiatement ce regard, sans avoir le temps de répondre à Dean en entendant la voix de la jeune femme. « Ah James, tu lui as demandé alors ? » Un sourire plus détendu apparu doucement sur son visage en venant chercher la main libre de sa chère et tendre. « Bien entendu. Je fais toujours ce que tu me demandes non ? » Il vint lui poser un petit baiser sur la joue, hors de question de lui offrir plus devant ses parents et devant Dean, allait savoir ce qui le gênait le plus dans ces deux arguments, ne pas être correct devant les yeux de ses beaux parents, ou embrasser sa fiancée devant un homme dont il avait apprécié les baisers une semaine auparavant. « Oui, t'inquiète pas va, j'irai avec lui. Comme si j'avais que ça à faire... » Les parents des deux Crawford étaient finalement revenus et James se dirigea doucement vers la table en tenant la main de la jeune femme. Il s’installa à côté d’elle, se trouvant presque face à Dean.

Le jeune médecin demanda un verre de whisky lui aussi, mais cela passa curieusement mieux aux yeux de la mère de famille que lorsque son fils lui demanda la même chose. « Quoi ? Je te signale que je tiens mieux l'alcool que la plupart d'entre vous ici. » Il déglutit doucement, en baissant les yeux en sentant le regard du jeune américain se poser sur lui. Il savait parfaitement de quoi il voulait parler, et il n’avait aucune envie que le sujet ne vienne sur le tapis aujourd’hui. Pas alors qu’il s’agissait d’un repas de famille. « Je t'ai à l'œil. »Il commençait à se sentir définitivement mal et de nouveau, ses yeux vinrent se river vers le fond de son verre de whisky que sa belle mère venait de servir. Il redressa doucement les yeux vers le reste de la famille, en offrant un sourire serein aux parents de la jeune femme, et à son frère, avant de croiser le regard de Dean qui ne pu se retenir de dire : « Au mariage qui arrive. Vous avez de la chance de vous vous être trouvés. » Il déglutit cette fois, en prenant la main de sa fiancée en offrant à la jeune femme, le sourire le plus serein qu’il pouvait lui offrir et saisit lui aussi son verre d’un air ravi. « Aux amoureux. » Il vint faire résonner son verre contre celui de son beau frère avec un petit sourire qu’il aurait voulu inexistant, mais une chose semblait irrévocable, il ne parvenait pas à décoller les yeux de ceux de son beau frère lorsqu’il les croisait. « Et à cette famille que Anne m’a apporté ! » Le repas serait probablement long, mais il sentit bientôt la jambe de sa petite amie venir se frotter à sa jambe gauche, lui arrachant par la même occasion un petit sourire.
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MessageSujet: Re: Families are like fudge - mostly sweet with a few nuts ϟ James Families are like fudge - mostly sweet with a few nuts ϟ James EmptyVen 14 Déc 2012 - 19:03

Dean ne manqua pas une miette de la réaction de James quand il répondit à sa mère. Il était sûr que le jeune homme repensait aussi à leur petite incartade du début de semaine et il n’avait vraiment pas besoin de lire les pensées du jeune homme pour ne pas en douter. Vu la façon dont il avait rougi et baissé les yeux sur son verre de whisky, vu le regard qu’il lui avait lancé quand il avait enfin réussi à le regarder en face… Non, le doute n’était pas permis, et Dean était particulièrement fier de lui pour réussir aussi facilement à le mettre dans l’embarras. Il ne manqua pas non plus la façon dont James semblait avoir du mal à détacher ses yeux de ses lèvres, il ne savait pas comment ses parents ou Anne faisaient pour ne pas le remarquer, ça lui donnait lui aussitôt envie de faire des choses totalement indécentes en public à James et il n’était pas encore sûr d’avoir une assez bonne raison de retenir ses pulsions. Il finit par boire une petite gorgée de whisky après avoir trinqué et il reposa son verre sur la table, souriant toujours aussi largement alors qu’il voyait James commencer à se détendre. Pas trop vite, s’il pensait ne serait-ce que l’espace d’une seconde que Dean allait arrêter de le titiller, il se fourrait le doigt dans l’œil, et jusqu’à l’omoplate. Le jeune homme n’était venu qu’avec une seule idée en tête, celle de s’amuser au maximum avec son futur beau-frère, sans compter que ce dernier lui avait quand même tendu le bâton pour se faire battre. Il ne comptait pas révéler son petit secret – ou plutôt leur petit secret – à toute la famille, mais ce n’était pas quelque chose qu’il était obligé d’avouer à James, il avait bien envie de s’amuser un peu avec lui, de lui faire peur. Il se doutait que James serait particulièrement gêné dès qu’il ferait la moindre mention de ce qu’il s’était passé entre eux la dernière fois et il comptait bien en profiter.

Il écarquilla légèrement les yeux en entendant le toast de James. Sérieusement ? Il était plutôt flatté, même s’il ne pouvait pas s’empêcher de penser que James s’était montré ironique en disant ça. Il ne pouvait pas sérieusement être content de l’avoir rencontré, pas après tout ce qu’il avait et allait lui faire subir. Peut-être que si, après tout il avait l’air tellement gentil et tellement soucieux de plaire à tout le monde. Dean passa lentement sa langue sur ses lèvres, ne quittant pas James des yeux tout en s’exécutant. Ses parents avaient commencé à discuter avec Anne mais il ne les écoutait pas le moins du monde. Il était trop occupé à fixer James et à décider à quelle sauce il allait le manger exactement. « Vous avez choisi une date déjà ? » Demanda-t-il finalement de but en blanc en se tournant vers Anne. Sa sœur fronça légèrement les sourcils et reposa son verre de vin blanc sur la table. « Le 15 Mars prochain. » Répondit-elle avant de se tourner vers James et de déposer un léger baiser sur ses lèvres. Dean ne les quitta pas des yeux, légèrement agacé par la façon dont elle ne pouvait pas s’empêcher de venir l’embrasser, ce qui était complètement irrationnel puisqu’ils étaient fiancés. C’était à elle d’être agacée, pas à lui. « Est-ce que ça te dérangerait que j’organise une petite fête pour ton fiancé ? Une sorte d’enterrement de vie de garçon quoi… » Il passa lentement sa langue sur ses lèvres avant de dévisager James pendant quelques secondes. Il savait qu’il prévoyait largement en avance, mais il ne pensait pas honnêtement qu’ils en arriveraient un jour jusque là de toute façon, il voulait juste profiter de l’occasion de faire stresser James un peu plus. Anne n’avait pas l’air convaincue alors Dean s’empressa d’ajouter : « Si ça peut te rassurer, je te promets que je ne laisserais aucune fille l’approcher. » Il ne prit même pas la peine de se tourner vers James cette fois-ci, mais le sourire en coin qu’il affichait en disait long. « C'est pas ça qui m'inquiète. Tu ne pourrais pas garder tes mains dans tes poches. » Dean fit semblant d’être offensé avant de prendre une nouvelle gorgée de whisky. Il reposa son verre sur la table et posa ses coudes dessus, les yeux fixés sur sa sœur. Sous la table il enleva son pied de sa chaussure et l’avança tranquillement vers James. Il commença à caresser doucement sa cheville, toujours en refusant obstinément de se tourner vers lui et en regardant Anne dans les yeux, sans ciller. « Je suis vexé, tu sais que tu peux me faire confiance pourtant. Et sans vouloir vexer ton fiancé, c’est pas tellement mon type. » Il se força à grimacer tandis qu'il remontait lentement sa jambe le long du mollet de James. Il ne tarda pas à venir glisser son pied sur son genou et à le faire remonter sur sa cuisse, encore et encore, jusqu’à venir le caresser le plus naturellement du monde entre les jambes. Le pire, c’était que son visage restait complètement impassible, et s’il y avait eu quelqu’un d’autre en face de James, ce dernier aurait presque pu penser que Dean n’était pas le véritable coupable tellement il avait l'air innocent. « Dean ! » Le jeune homme leva les yeux au ciel, trouvant assez ironique le fait qu’Anne s’offusque qu’il ait insulté son fiancé alors qu’il lui avait déjà fait largement pire que ça, et qu’il continuait en ce moment même.
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MessageSujet: Re: Families are like fudge - mostly sweet with a few nuts ϟ James Families are like fudge - mostly sweet with a few nuts ϟ James EmptySam 15 Déc 2012 - 5:34

Les repas de famille devenaient de plus en plus difficiles à tenir pour le jeune médecin, et il savait pourtant qu’il ne pouvait décemment pas les refuser alors qu’il allait bientôt se marier avec Anne. Elle tenait beaucoup à sa famille, et contrairement à James, dont la famille vivait encor en Angleterre, elle vivait proche de chez eux, autant dire que ça démultipliait par mille les chances de devoir passer de longs moments avec eux. Quelques mois auparavant, lorsqu’il avait rencontré ladite famille, cela ne l’aurait pas dérangé, mais depuis que son beau frère avait décidé d’être sur son dos, et semblait même décider à venir, littéralement se placer dans son dos. Il ne pu retenir un soupire et porta son verre à ses lèvres, il devait se forcer à ne pas vider son verre d’un coup, ça serait probablement mal vu par les parents Crawford, et pourtant, ce n’était pas l’envie qui lui manquait, ça et l’envie d’aller se cacher, pour ne plus devoir affronter Dean et son regard trop provocateur pour être honnête. Se détendre était définitivement la meilleure chose à faire, et finalement, Anne était bien la meilleure personne pour ça, elle le connaissait mieux que quiconque et le baiser qu’elle venait de lui offrir avait suffit à lui faire réaliser que dans le fond, personne d’autre que Dean ne savait ce qui s’était passé, et que cela ne changerait pas, alors mieux valait-il qu’il se concentre sur Anne et qu’il ne croise plus le regard, ni les lèvres de son frère, pas que cela ne risque de lui faire de l’effet, mais simplement qu’Anne méritait définitivement toute son attention, et que puisque c’était ce qu’elle méritait et qu’elle demandait c’était ce qu’il lui donnerait, il avait toujours fonctionné ainsi, c’était probablement ce qui le rendait aussi gentil et touchant aux yeux des gens, et c’était probablement ce qui le rendait aussi facile à emmerder et à gêner aux yeux du jeune Américain, peut-être aurait-il mieux fallut qu’il soit dur et ferme avec Dean pour être tranquille … Mais c’était contre sa nature.

Ce toast était sincère. Du moins il l’était fondamentalement. Anne lui avait apporté une famille Américaine, qu’il n’avait strictement jamais eu, sa famille était toujours restée très Anglaise et ne vivaient d’ailleurs plus sur le nouveau continent depuis bien longtemps, mais comme dans de nombreuses familles, il y avait peut-être des choses moins agréables que d’autre. Les avances de Dean faisaient parties de ces choses moins « agréables » qu’il avait rencontré en même temps que cette famille. Il s’efforçait de ne pas regarder la langue de l’américain, dont la pointe venait caresser doucement sa lèvre inférieur, et lui rappelait le contact qu’elle avait eu sur les siennes… « Vous avez choisi une date déjà ? » Il releva brusquement les yeux, quittant enfin le liquide ambré du regard, et posa son attention sur Anne, il savait que c’était elle qui allait répondre, elle prenait très à cœur tout ce qui tenait à leur mariage, et s’il en était de même pour lui, il avait tendance à s’échapper un peu de tout ces préparatifs. « Le 15 Mars prochain. » Il esquissa un petit sourire doux en sentant les lèvres de sa fiancée venir capturer les siennes dans un baiser très tendre. « Anne a choisi cette date pour que notre anniversaire soit le même jour que le votre M. et Mme Crawford. » Il esquissa un petit sourire doux. Ils avaient tout du couple idéal et c’était peut-être ce qui était le plus agaçant aux yeux des gens qui leurs étaient extérieurs, mais les parents Crawford semblaient plutôt trouvés ça mignon. « C’est adorable chérie… » Il se retint d’ajouter qu’Anne était toujours adorable, il savait qu’il avait tendance à tout magnifier en ce qui concernait la jeune femme et n’avait pas envie de paraître comme un idiot aveuglé par les sentiments qu’il portait à sa fiancée. « Est-ce que ça te dérangerait que j’organise une petite fête pour ton fiancé ? Une sorte d’enterrement de vie de garçon quoi… » James sursauta presque, et dû se retenir de ne pas recracher le whisky qu’il était en train de boire. Anne dirait non, il n’était pas possible qu’elle accepte. Il n’avait aucune envie qu’elle accepte. C’était trop risquer. « Si ça peut te rassurer, je te promets que je ne laisserais aucune fille l’approcher. » Le médecin n’avait même pas pensé à ça, et il doutait qu’Anne soit simplement convaincue par cet argument. Son frère lui avait quand même piqué son petit ami une fois… « C'est pas ça qui m'inquiète. Tu ne pourrais pas garder tes mains dans tes poches. » Elle y avait pensé. Dieu merci, elle y avait pensé, et il priait pour qu’elle ne se laisse pas convaincre du contraire. Il se détendit alors quelque peu mais son repos fut de courte durée lorsqu’il sentit un pied, trop grand et trop masculin pour être celui de sa fiancée, venir lui caresser la cheville. Il s’efforça de garder un air détaché en terminant son verre. « Je suis vexé, tu sais que tu peux me faire confiance pourtant. Et sans vouloir vexer ton fiancé, c’est pas tellement mon type. » Ca c’était presque gênant au vu de ce qui était en train de se passer sous la table. Le pied montait doucement le long de sa jambe, et il se tendait au fur et à mesure, tout en s’efforçant de garder contenance face à sa belle famille. Dean n’avait aucun scrupule, et il ne se rendait pas compte que peut-être, James ne serait pas capable de tenir de cette façon. « Dean ! » Il se leva finalement brusquement lorsque le pied vint effleurer son entre jambe, provocant trop de décharge électrique dans son bas ventre pour qu’il ne laisse faire. Il mima un petit sourire d’excuse à l’attention des parents Crawford et de sa fiancée et réalisa qu’il devait s’expliquer. « Excusez moi, j’ai oublié de rappeler mon père, il a besoin d’un conseil pour son traitement… Je reviens. » Il pris le chemin du couloir et attrapa son téléphone. Son père n’attendait pas du tout son appel mais il n’avait pas d’autre choix maintenant. Il avait surtout besoin de reprendre son calme.
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MessageSujet: Re: Families are like fudge - mostly sweet with a few nuts ϟ James Families are like fudge - mostly sweet with a few nuts ϟ James EmptySam 15 Déc 2012 - 17:49

Dean prenait un plaisir tout particulier à torturer James de la sorte, mais encore plus parce qu'il se rendait compte que malgré tous ses efforts pour passer pour le fiancé parfait, il était loin de trouver ça aussi désagréable qu'il semblait vouloir lui faire croire. Il en avait largement eu la preuve la dernière fois qu'il était passé chez lui à l'improviste, si Anne ne les avait pas interrompu avec son appel, qui sait jusqu'où ils seraient allés. Dean n'aurait pas autant insisté s'il n'avait pas été persuadé, au fond de lui, que James le voulait autant que lui. Au fond, il lui rendait presque service, il devait avoir envie d'essayer, et c'était quelque chose qu'il ferait mieux de faire avant d'être marié, ça n'allait pas simplement le quitter s'il s'efforçait de ne plus y penser, ce genre de désir ne fonctionnait pas comme ça. Bien au contraire, plus il essayait de le réprimer et plus le désir allait grandir, et plus il allait l'oppresser jusqu'à ce qu'il finisse par craquer. C'était inévitable, au final, Dean lui offrait la possibilité de satisfaire sa curiosité sans qu'Anne ne soit jamais au courant, mais de toute évidence James ne le voyait pas comme ça. C'était aussi parce que ce n'était pas comme ça que Dean voulait qu'il le voit, il n'avait pas simplement envie de goûter une fois à son beau-frère, il ne savait pas exactement ce qu'il voulait pour le moment, mais il savait que ça ne faisait pas partie des possibilités qu'il appréciait. En fait, il n'aimait aucune des possibilités où James finissait par épouser sa soeur.

Il ne put réprimer un petit sourire amusé en voyant le jeune homme se relever brusquement, n'ignorant pas que ça avait un rapport avec l'endroit où son pied avait fini par arriver. Il reprit pourtant son sérieux bien vite, soucieux de ne pas attiré les soupçons. Il lança un regard faussement interrogateur au jeune médecin, un peu comme tous les membres de sa famille d'ailleurs. Tout le monde avait arrêté de parler et tous les regardait d'un air surpris, attendant qu'il explique sa réaction. Oh oui, Dean avait vraiment hâte d'entendre ça. Il remit discrètement son pied dans sa chaussure pour éviter de se faire repérer bêtement et il leva les yeux au ciel en entendant l'excuse de James. Il n'avait pas trouvé mieux ? Il le regarda sortir, feignant toujours la surprise. « Qu'est-ce qui lui a pris ? Je ne savais même pas que son père était malade. » Dean ne put réprimer un nouveau sourire, tout aussi bref que le précédent. « Moi non plus. » Ajouta-t-il d'un ton terriblement convaincant avant de prendre une nouvelle gorgée de whisky. Anne semblait particulièrement ennuyée et n'arrêtait pas de jeter des coups d'oeil vers l'endroit où était parti son fiancé. Si Dean n'avait pas trouvé la situation aussi drôle il aurait presque pu avoir pitié d'elle. Presque. Et elle lui donna bientôt raison de ne pas avoir décidé de s'apitoyer sur son sort quelques secondes plus tard. « Dean tu fais chier. J'espère que t'es fier de toi. » Le jeune homme n'eut pas besoin de feindre la surprise pour être convaincant cette fois-ci. De quoi elle parlait encore ? Il passa aussitôt sur la défensive en se demandant si elle avait finalement compris ce qu'il se passait, il en doutait, mais c'était toujours une possibilité. « Tu l'as vexé. Tu peux pas t'empêcher de dire des conneries tout le temps ?! » Dean leva les yeux au ciel, légèrement soulagé que ce soit tout ce qu'Anne ait à lui reprocher. Il savait de source sûre qu'il ne l'avait pas vexé, James aurait été stupide de penser que Dean ne le trouvait pas attirant, et il savait parfaitement pourquoi le jeune médecin était parti aussi soudainement. « J'ai rien dit c'est bon là, c'est pas de ma faute s'il est susceptible. » Il leva les yeux au ciel, légèrement agacé par les accusations de sa soeur. Au fond, elle n'avait pas tort, et elle s'attaquait à la bonne personne mais elle était tellement à côté de la plaque sur les raisons qui avaient mis son fiancé mal à l'aise que ça énervait Dean.

« Dean va t'excuser. » « Pardon ? » Il se tourna vers sa mère, l'air de plus en plus mécontent. « Tu as très bien entendu. » Il termina son verre de whisky et le reposa bruyamment sur la table avant de se lever quasiment aussi brutalement que James tout à l'heure. « Vous allez pas bien. » « Rappelle-toi à qui tu parles Dean. » Le jeune homme leva les yeux au ciel et se mordit l'intérieur de la joue pour s'empêcher de répliquer. Il ne tenait pas à s'engueuler avec ses parents, tout ça pour un truc aussi con. Il avait bien déconné, mais il n'aimait pas qu'on lui reproche quelque chose qu'il n'avait pas fait. Il était responsable oui, et il savait que c'était con d'être agacé, mais il ne pouvait pas s'en empêcher. Il attrapa son manteau et l'enfila rapidement. « C'est bon j'y vais. » Souffla-t-il d'un ton résigné tout en sachant parfaitement qu'ils auraient pu trouver pire comme punition que de l'envoyer passer du temps seul avec son futur beau-frère. Il n'avait pas pris le chemin attendu mais il en était arrivé au même point, c'était ça le plus important. Il pénétra dans le couloir où James s'était réfugié tout à l'heure, se doutant qu'il avait dû tout entendre de leur petite dispute. Il sortit un paquet de cigarettes de la poche de son manteau et se dirigea directement vers James. Un petit sourire malicieux ne tarda pas à réapparaître sur son visage quand il se rappela la façon dont il avait forcé son futur beau-frère à s'enfuir tout à l'heure. Il baissa les yeux pour venir les poser entre ses jambes, assez curieux de voir ce qu'il avait réussi à provoquer comme réaction chez James. « C'est dommage que tu sois parti, juste quand je commençais à m'amuser. » Il se rapprocha du jeune homme, le forçant à reculer jusqu'à ce qu'il soit adossé au mur du couloir. Il vint se glisser entre ses jambes, relevant les yeux vers lui, un sourire provocateur toujours aux lèvres. Il glissa sa main le long du torse de James, l'empêchant de bouger. Il laissa ses doigts continuer leur descente jusqu'à venir caresser à nouveau l'entrejambe du jeune homme. Il s'amusa pendant quelques secondes avant de reculer finalement et de coincer une cigarette entre ses lèvres, son visage ne trahissant absolument aucune émotion. Son sourire avait légèrement disparu alors qu'il fouillait ses poches à la recherche de son briquet. « Tu ferais mieux d'y retourner, ils vont finir par croire que je t'ai vraiment fait fuir. » Il leva les yeux au ciel et sortit de la maison de ses parents par la porte d'entrée. Il la referma derrière lui et alluma sa cigarette, profitant de la sensation de tranquillité. Il savait qu'elle n'était pas faite pour durer, dans cinq minutes il devrait y retourner.
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MessageSujet: Re: Families are like fudge - mostly sweet with a few nuts ϟ James Families are like fudge - mostly sweet with a few nuts ϟ James EmptyLun 17 Déc 2012 - 6:28

James savait parfaitement qu’il réagissait exactement comme l’attendait son beau frère, mais il était incapable d’agir autrement, c’était comme si, quelque chose en Dean, exerçait sur lui, une force indéniable et terriblement forte. Certains auraient probablement assimilés cela à du désir, mais il refusait de l’imaginer. On pouvait ressentir du désir à l’égard de la personne que l’on aime, dans son cas, pour Anne, mais on ne pouvait décemment pas y penser lorsqu’il s’agissait de son beau frère, et ce pour trois raisons : cela ferait souffrir Anne, il était un homme, et il était son beau frère. C’était ces trois éléments qu’il s’efforçait de garder à l’esprit pour résister, pas parce qu’il le voulait, ça faisait bien longtemps qu’il ne savait plus ce qu’il voulait, mais parce que dans le fond, il le fallait. Il allait se marier dans quelques mois, et il était hors de question de prendre le risque de faire souffrir Anne. Ils étaient amoureux depuis plusieurs années, et la venue de Dean depuis quelques mois à peine, ne suffirait pas à faire tout basculer. Il était un homme raisonnable, et il en avait toujours été ainsi, alors il ne pouvait pas se laisser pousser vers la déraison par un petit irresponsable comme Dean, c’était prendre le risque de faire la plus grosse bêtise de sa vie, et il ne pouvait définitivement pas se le permettre. Lui n’en souffrirait probablement pas tant que sa future femme, mais elle, ne méritait pas ça. Elle l’avait toujours aimé comme il était malgré leurs disputes et il refusait de lui faire mal, ou de lui causer du chagrin. Il détestait au moins tout autant l’idée qu’elle puisse le haïr pour ce qu’il pourrait faire…

Se lever et s’éloigner, par la même occasion, du pied de l’américain avait été la seule chose qui lui était venue à l’esprit, plutôt comme un réflexe que comme une décision mûrement réfléchie d’ailleurs. Il inspira doucement, après s’être redressé, il devait définitivement donner ne raison qui pourrait avoir l’air valable, même si dans le fond, il était certain que sa justification paraîtrait bancale. Il s’était levé pour prendre direction du couloir, sans rien ajouter d’autre, il n’était pas question qu’il se décrédibilise encore davantage. « Qu'est-ce qui lui a pris ? Je ne savais même pas que son père était malade. » Forcément que la famille d’Anne n’en savait rien ; son père était bien malade, mais pas gravement, pas suffisamment pour qu’un appel de son fils puisse tout faire basculer en tout cas ! « Moi non plus. » Dean savait beaucoup mieux mentir que lui, et il se disait qu’un jour, il finirait par être obligé de lui donner des cours, parce qu’il ne serait pas capable de mentir à Anne, en restant crédible, bien longtemps. Il était beaucoup trop sincère et elle le connaissait beaucoup trop pour que le mensonge puisse perdurer encore longtemps. Il continuait à marcher en long et en large dans le couloir, tenant son téléphone à son oreille et lâchant quelque mots pour être sûr que son excuse puisse avoir l’air, au moins un peu, crédible. « Dean tu fais chier. J'espère que t'es fier de toi. Il entendit sa fiancée prononcer ses mots et commença à paniquer, son pas se faisant plus rapide et plus angoissé. Avait-elle pu comprendre ce qui venait de se passer sous la table ? Il ne parvenait pas à y croire. Il allait tout perdre… « Tu l'as vexé. Tu peux pas t'empêcher de dire des conneries tout le temps ?! » Il lâcha un long soupire, et fut surpris que ses jambes soient encore capable de le tenir debout après un si gros coup de stress. « J'ai rien dit c'est bon là, c'est pas de ma faute s'il est susceptible. » Il soupira de nouveau de soulagement, au moins, Dean ne l’avait pas volontairement grillé auprès de Anne. Il n’était pas certain qu’il aurait tenu le coup dans le cas contraire. Il inspira doucement en fouillant dans sa poche pour sortir son briquet avec lequel il commença à jouer nerveusement. « Il a peut-être un peu de moral dans le fond… » Il fixait ses pieds d’un air inquiet. Il fumait très peu, mais avait une sacré envie de tabac d’un seul coup…

« Dean va t'excuser. » « Pardon ? » James se redressa cette fois, n rangeant son téléphone dans sa poche, il ne tenait pas à avoir l’air complètement ridicule devant Dean, qui avait probablement compris qu’il n’était pas question de la maladie de son père. « Tu as très bien entendu. » La mère des deux jeunes Crawford cherchait définitivement à lui causer des problèmes. Comment était-il sensé gérer tout ça ? Elle offrait à son fils l’occasion parfaite de le piéger. « Vous allez pas bien. » Oui, c’était ça, qu’il se défile était la meilleure chose qui puisse lui arriver. Il aurait ainsi le temps de se calmer et de reprendre son calme seul, sans que son beau frère ne vienne le déranger. « Rappelle-toi à qui tu parles Dean. » C’était définitif, les parents Crawford devaient le haïr d’une façon ou d’une autre, puisque sans le savoir, ils venaient de lacer le pire des pièges qu’il soit. « C'est bon j'y vais. »Son heure était finalement venue, et il allait devoir affronter son futur beau frère. Dean auraient probablement pu avoir mille fois plus d’effet sur lui sil ne s’était pas levé aussi brusquement sous le contact du pied de l’américain avec son entrejambe, mais heureusement pour lui, le contact avait été trop bref pour que Dean puisse apercevoir l’effet qu’il avait pu lui faire. Il se tourna doucement vers lui en entendant ses pas. « C'est dommage que tu sois parti, juste quand je commençais à m'amuser. »S’amuser n’était pas vraiment l’expression qu’il aurait employé pour parler de ce qui s’était passé. « Tu es complètement cinglé. Si ta sœur avait vue quelque chose… Je ne préfère pas y penser. » Mais trop tard, Dean avait décidé de le rendre complètement fou et venait de le pousser contre le mur du couloir contre lequel il était maintenant adossé. Son regard se fit fuyant, mais fini par croiser celui de Dean. La jambe du jeune Américain vint se coller entre les siennes, et il se raidit quelque peu. Ses yeux descendirent doucement vers la main de Dean qui semblaient avoir décidé de lui faire perdre son sang froid. Il sentit la main de Dean se perdre sur son entrejambe et sa réaction fut immédiate… Il attrapa doucement le t-shirt de Dean dans son dos comme pour l’empêcher de le lâcher. Sa raison revenant au triple galop, sa main relâcha immédiatement Dean et son visage commença à rougir alors que ses yeux se rivèrent sur leurs pieds. « Tu ferais mieux d'y retourner, ils vont finir par croire que je t'ai vraiment fait fuir. » Il inspira doucement en le regardant sortir, il savait que son beau frère avait raison, qu’il reste ici ne ferait qu’éveiller la curiosité de sa chère et tendre, et il n’était pas question de lui donner l’occasion de lui oser des dizaines de questions. Il reprit le chemin de la salle à manger et vint se rassoir aux côtés de Anne. « Vous savez, Dean n’était pour rien dans ma réaction… Tu sais je t’en ai parlé Anne, mon père a un nouveau traitement qui est en cours de régulation… Il m’avait demandé de l’appeler avant 14 heures… Voilà tout. Il offrit un petit sourire à sa fiancée en posant la main sur la sienne qui était sur sa cuisse.
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MessageSujet: Re: Families are like fudge - mostly sweet with a few nuts ϟ James Families are like fudge - mostly sweet with a few nuts ϟ James EmptyJeu 20 Déc 2012 - 12:05

Dean était énervé par le comportement de ses parents, il savait qu'il avait abusé et qu'il avait eu tort, mais ça, ses parents ne le savaient pas. Ils se montraient injustes envers lui, l'obliger à aller s'excuser alors qu'il n'avait rien dit, autant il se serait montré vraiment insultant, il aurait pu comprendre, mais là il n'avait rien dit. Oh et puis merde, ils le saoulaient tous autant qu'ils étaient, il avait besoin d'air, d'air et d'une cigarette surtout. Il arriverait bien mieux à les supporter tous après s'être calmé pendant quelques minutes, il ne fallait pas qu'il perde son sang-froid, c'était la pire chose qui aurait pu lui arriver. Il ne tenait pas à avouer quelque chose sous le coup de la colère, après, on ne pouvait jamais revenir en arrière, et il en avait des squelettes au placard qu'il n'avait nullement l'intention de faire sortir aujourd'hui. Il aurait très bien pu balancer à Anne ce qu'il avait fait avec son fiancé, ça le tentait assez vu la façon dont elle le faisait chier, mais il savait qu'il n'aurait rien eu à y gagner et il ne tenait pas à faire une erreur stratégique. C'était une information qu'il préférait garder pour lui tant qu'il n'avait pas obtenu exactement de James ce qu'il voulait. Même si le jeune homme lui-même avait le don de l'énerver aujourd'hui, il aurait aimé que quelqu'un prenne son parti pour une fois, mais bien sûr, il avait été bête d'imaginer que James aurait pu le faire. Pourquoi l'aurait-il fait après tout ? Il ne faisait que lui pourrir la vie depuis le début, et d'ailleurs, il comptait bien continuer. Il vint se coller contre beau-frère, ne manquant pas la réaction du jeune médecin sous ses caresses, ni la façon dont il avait initialement voulu l'empêcher de s'écarter. Ça lui faisait plaisir, mais Dean ne pouvait y gouter qu'amèrement, encore énervé par sa dispute avec ses parents et par la façon dont James venait en rajouter encore un peu. « C'est bon là, arrête toi aussi. Elle ne t'aurait rien reproché à toi. Elle n'aurait probablement pas apprécié le fait que tu sembles aimer ça, mais elle ne t'en aurait pas voulu parce que je m'amusais avec toi. » Expliqua-t-il d'une manière relativement sèche. Le numéro d'ingénu de James c'était très mignon mais ça ne prenait plus. C'était un peu trop facile de rejeter entièrement la faute sur lui alors qu'il en avait autant envie que lui.

Il ne tarda pas à abandonner et à sortir pour fumer tranquillement, claquant la porte au passage. Il pouvait presque entendre ses parents râler contre lui et son sale caractère, ou bien peut-être qu'il ne pouvait pas s'empêcher d'imaginer leur voix dans sa tête à force de les entendre. Il alluma sa cigarette et commença à tirer dessus, se sentant déjà un peu mieux que quelques minutes auparavant. Il n'avait plus envie de rentrer, en fait, il avait juste envie de tous les planter là. Ça arrangerait bien tout le monde de toute façon, non ? Ses parents et Anne seraient plus tranquilles, sans parler de James qui avait probablement envie qu'il lui foute la paix. Il tira une nouvelle fois sur sa cigarette avant de passer lentement sa langue sur ses lèvres. Pendant un petit moment, il hésita sincèrement à rentrer à nouveau dans la maison et il eut d'ailleurs le temps de fumer une deuxième cigarette avant d'avoir pris sa décision. Il aurait pu les laisser vivre leur petite vie tranquille et bien rangée, oui, il aurait pu les laisser profiter de leur repas en famille chiant comme la mort et bien sous tout rapport, mais il n'avait pas envie de laisser James s'en tirer comme ça. Il avait envie de le forcer à admettre qu'il ne le laissait pas entièrement indifférent, il en avait déjà eu la preuve plus d'une fois, mais il avait envie que le jeune médecin arrête de tout lui mettre sur le dos. Il était là, certes, il le cherchait, mais ce n'était pas de sa faute si James réagissait comme ça. Il ne l'avait jamais forcé à répondre à ses baisers ou à le prendre dans ses bras.

Il jeta sa deuxième cigarette par terre et l'écrasa rapidement avant de rentrer à nouveau dans la maison, faisant bien exprès de souffler sa fumée à l'intérieur. « Ah Dean, James nous a expliqué c'est bon. » Le jeune homme ne prit même pas la peine de baisser les yeux vers sa mère, se contentant d'aller se rasseoir en silence à sa place, se mordant l'intérieur de la joue pour s'empêcher de répliquer. Il n'avait pas envie de recommencer à se montrer insolent, mais c'était comme une seconde nature chez lui. « J'ai l'habitude va. Et vous excusez pas surtout, je sais que ça vous arracherait la gueule. » Il lança un sourire bien sarcastique à ses parents avant de se resservir un fond de whisky. « Dean, c'est bon. » Coupa son père d'un ton sévère et après lui avoir lancé un regard probablement un peu plus insolent et provocateur que nécessaire, le jeune homme haussa les épaules et prit une gorgée de whisky. C'est ça, ça n'avait pas d'importance. Il termina rapidement le verre de whisky qu'il s'était resservi et il récupéra la bouteille pour se servir un nouveau fond, juste histoire de dire qu'il s'était resservi. Sa mère lui lança un regard réprobateur mais n'osa rien dire, pas après la scène à laquelle elle venait d'avoir droit. L'ambiance était déjà assez tendue comme ça. Dean quant à lui, remplit à nouveau le verre de James, un petit sourire malicieux au coin des lèvres, ignorant royalement la conversation qui s'était relancée principalement entre Anne et leurs parents. Après quelques minutes, la mère Crawford amena le déjeuner et ils commencèrent véritablement à manger. Dean commençait à trouver qu'il avait laissé un peu trop de répit à son beau-frère et après avoir terminé son verre, il enleva son pied de sa chaussure et recommença à caresser tranquillement la cheville de James, gardant un air toujours aussi neutre sur le visage. « Hâte de faire officiellement partie de la famille alors, James ? » Demanda-t-il d'un ton malicieux en continuant tranquillement à faire du pied au jeune médecin, faisant attention à ne pas pousser le bouchon trop loin trop tôt cette fois-ci. Il avait juste envie de le mettre mal à l'aise, pas le pousser à s'exiler une nouvelle fois.
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MessageSujet: Re: Families are like fudge - mostly sweet with a few nuts ϟ James Families are like fudge - mostly sweet with a few nuts ϟ James EmptyJeu 27 Déc 2012 - 12:29

James savait que dans le fond, Dean avait toute les raisons d’être en colère contre ses parents et même contre sa sœur. Il était responsable de la sortie de table de leurs gendres, mais il savait que la famille du jeune homme avait été injuste avec lui. Il aurait sans doute eu envie de le serrer dans les bras et de lui dire qu’il n’était pas responsable de ce qui s’était passé. C’était du moins ce dont le fond de son cœur avait envie, mais en réalité, il valait mieux le laisser s’auto gérer, essayer de lui montrer qu’il ne lui en voulait pas ne ferait probablement que rendre la situation encore plus compliqué, et ne ferait probablement qu’énerver davantage le jeune américain. Après tout, il n’était jamais agréable de se faire serrer dans les bras de quelqu’un qu’on essayait de séduire, pour que, la seconde d’après on ne le repousse en disant qu’on ne voulait pas de cette situation, c’était cruel, et ce n’était clairement pas dans le caractère du jeune médecin que d’en faire autant. Il se contentait d’essayer d’avoir l’air sincère, et se cherchait sans doute des dizaines d’excuses. Une fois que Dean fut coller à lui, il eu l’impression de perdre toute capacité à réfléchir et à trouver une excuse valable. Il détestait cette sensation qui l’envahissait doucement des pieds à la tête, celle qu’il perdait davantage pied à chaque seconde, et qu’il perdait en même temps, le contrôle de la situation. C’était dans ce genre de situation qu’il disait les choses les plus stupides possibles. . « C'est bon là, arrête toi aussi. Elle ne t'aurait rien reproché à toi. Elle n'aurait probablement pas apprécié le fait que tu sembles aimer ça, mais elle ne t'en aurait pas voulu parce que je m'amusais avec toi. » Il baissa doucement les yeux, c’était probablement vrai. Elle ne lui en aurait probablement pas voulu et aurait mit toute la peine sur les épaules de Dean, mais il avait déjà eu trop de mal à se regarder dans le miroir lorsqu’elle était rentrer de travail après la visite de son frère chez eux… Pardon… Je voulais pas t’énerver davantage… C’est vrai qu’ils n’ont pas été justes avec toi et c’est ma faute… Pardon. » Il releva doucement les yeux vers lui sans avoir le temps de rajouter et le vit simplement sortir en claquant la porte. James secoua doucement la tête. Il n’avait jamais voulu que les choses deviennent aussi compliquées…

Il était tout simplement dans l’incapacité d’expliquer à a famille Crawford ce qui s’était vraiment passé, et il avait pourtant ressentit le besoin de leur dire que ce n’était pas Dean le responsable, comme s’il avait peur que cela ne puisse compliquer la situation familiale, mais surtout, parce qu’il avait peur que Dean ne soit véritablement en colère et dans le fond, cela le peinait vraiment, il savait que ce n’était pas normal, que ce n’était pas ce qui aurait dû se passer dans sa tête, qu’il aurait simplement dû en vouloir à son beau frère de s jouer de lui de la sorte, mais il n’y arrivait pas et c’était là tout le problème. Il avait envie de le pousser contre ce même mur contre lequel il s’était retrouvé coller quelques minutes avant et de li dire qu’il fallait qu’il arrête parce qu’il ne tarderait pas à devenir complètement fou. Mais il était omis qu’une telle chose n’arrive alors qu’il était fiancé à la sœur du jeune américain… Il avait donc fallut qu’il réunisse ses esprits, et qu’il se décide à rejoindre la famille Crawford, mais une chose était certaine, c’était le cadet de la famille Crawford qui inondait ses pensées. Il se raidit doucement en se rasseyant à table, répondant vaguement au baiser que sa fiancée vint lui poser sur les lèvres pour le remercier d’avoir excuser son frère auprès du reste de la famille. Comment pouvait-il gérer les attirances dont il souffrait alors même que l’ainée tenait tellement à on frère et que l’inverse semblait être tout aussi vrai ? Il ne savait tout simplement plus comment agir et il détestait cette perte de contrôle dont il devenait peu à peu victime et qui causerait plus de mal que de bien autour d’eux….

« Ah Dean, James nous a expliqué c'est bon. » Il garda les yeux rivé vers son assiette. Il n’était pas certain que cela ne suffise à se faire pardonner auprès de Dean, mais il se mordit doucement la lèvre extérieure en espérant que cela ait au moins calmé un peu le jeune homme. « Je n’ai fais que rétablir la vérité madame Crawford… » Il esquissa un petit sourire à l’attention du regard bienveillant de la mère de famille. Elle lui offrit un sourire gentil qui ne tenait qu’à montrer combien elle lui était reconnaissante de veiller à la bonne entente de la famille. « J'ai l'habitude va. Et vous excusez pas surtout, je sais que ça vous arracherait la gueule. » Il jeta un rapide regard en coin au jeune américain, le seul qui avait à d’excuser dans cette pièce c’était sans doute James lui-même, du moins était-ce ce qu’il pensait. « Dean, c'est bon. » James s’étonnait même que le père Crawford accepte si facilement la remarque de son fils. Son père à lui l’aurait tout simplement mis dehors de la salle à manger, voir peut-être même de la maison. Il reporta doucement son attention vers le cadet de la famille, en espérant qu’il se soit quelque peu calmé afin que le repas puisse se dérouler dans les meilleures circonstances possibles. Il regretta rapidement d’avoir rediriger son attention sur Dean en croisant son regard et son sourire malicieux. Ils commencèrent à manger le délicieux plat que venait de servir la mère de famille, en écoutant, avec un sourire, sa future épouse parler de leur mariage futur, acquiesçant parfois avec un petit sourire doux. C’était comme ça que se déroulait toujours les préparatifs de mariages, de longues discussions pleines de sourires et de joie en avance, et James savaient que c’était ce que désirait Anne. Il dû cependant retenir un petit sursaut en sentant le pied de l’américain revenir à la charge. Il ne pouvait pas paniquer cette fois. Deux fois, ça ne passerait pas. « Hâte de faire officiellement partie de la famille alors, James ? » Il attrapa doucement la main d’Anne sur la table alors qu’elle le regardait avec un sourire bienveillant et attendrit. « Bien entendu. J’épouserais la plus merveilleuse des femmes, et je rejoins une famille merveilleuse. Je pense que je suis un homme heureux… » Sa jeune fiancée lui caressa doucement la joue et vint poser un baiser bref sur ses lèvres, alors qu’il frémit de tout son long. Le baiser n’y était pour rien, le pied du frère de sa fiancée, en revanche, y était pour beaucoup, et comme par réflexe, la jambe de James vint se coller davantage contre le pied de Dean.
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MessageSujet: Re: Families are like fudge - mostly sweet with a few nuts ϟ James Families are like fudge - mostly sweet with a few nuts ϟ James EmptyVen 28 Déc 2012 - 8:23

Dean ne pouvait pas cacher le fait qu'il était encore passablement agacé par les réprimandes auxquelles il avait eu le droit, et surtout par le fait que personne n'avait fait l'effort de s'excuser à part James, la seule personne qui ne lui devait pas d'excuses. C'était lui qui l'avait poussé à s'enfuir, il n'avait fait que se défendre, sa soeur et ses parents en revanche avaient été tellement prompts à lui tomber dessus... Et quand James leur avait expliqué que ce n'était pas de sa faute, ils avaient réussi à admettre leur erreur, certes, mais ils n'avaient pas pris la peine de lui demander pardon. Au fond, il savait qu'il ne le méritait pas, mais eux, ne le savaient pas, et s'ils n'avaient pas cherché à s'excuser, c'était uniquement par orgueil, et ça, il n'appréciait pas du tout. Enfin, étant donné que son père fit l'effort de ne pas recommencer à l'engueuler pour son impertinence, Dean réussit à se calmer légèrement et à reprendre le contrôle de la situation. En tout cas un peu mieux qu'il y a quelques minutes. Il se frotta vigoureusement le visage et se servit un verre de vin avant de commencer à manger. Il fallait qu'il se calme, il ne pouvait pas se permettre de perdre le contrôle, pas alors qu'il avait une occasion en or de torturer un peu James. Toute la famille était réunie, il pouvait s'amuser à le rendre dingue, sans compter qu'après s'être enfui la première fois aussi brutalement, il n'avait plus cette option désormais, enfin pas s'il voulait que sa belle-famille le prenne un jour au sérieux ou ne le prenne pas pour un fou. Cette réflexion le fit sourire, il venait de se rendre compte que James était encore plus piégé que tout à l'heure, et c'était assez pour le remettre de meilleure humeur. Ce fut pour ça qu'il n'attendit pas très longtemps après le début du repas pour recommencer à faire du pied à son futur beau-frère, serrant légèrement les dents en voyant le jeune médecin prendre la main de sa soeur. Il n'essayait pas de le repousser, c'était déjà ça, mais il aurait eu du mal à le faire en étant discret de toute façon, alors ce n'était pas comme s'il avait le choix. Enfin, il n'avait pas spécialement l'air d'avoir envie que Dean arrête, surtout vu la façon dont il était en train de rapprocher encore un peu plus sa jambe du pied du jeune homme. Il en redemandait ou quoi ? Dean haussa un sourcil, un sourire malicieux au coin des lèvres, alors qu'il essayait de comprendre la réaction du jeune médecin. Il cherchait quoi là ? Il n'essayait pas de le repousser, bien au contraire, il était donc tellement facile à faire craquer ? Dean n'allait pas tarder à le découvrir quoiqu'il arrive.

Il ne put réprimer un léger rire en entendant James répliquer d'un ton mièvre qu'il épousait la meilleure femme au monde. Et puis quoi encore ? Il n'avait pas l'air aussi impatient que ça de l'épouser en ce moment même. « Oh James, vous êtes vraiment adorable. » Déclara la mère Crawford d'un ton charmé, ses joues rosissant légèrement alors qu'elle reprenait une petite gorgée de vin. De toute évidence, James avait réussi à convaincre tout le monde qu'il serait le mari et beau-fils parfait, et bien pas Dean. « Oui, vraiment adorable. » Répéta le jeune homme sans chercher à cacher l'ironie dans sa voix, heureusement, aucun des Crawford ne sembla le noter ou en tout cas s'en formaliser. Son sourire malicieux s'intensifia encore un peu plus alors qu'il recommençait à faire remonter tranquillement son pied le long de la jambe de James, caressant tranquillement son mollet, son genou et finalement l'intérieur de sa cuisse. Il le fixait désormais, plongeant son regard dans le sien comme s'il le défiait d'essayer de le repousser ou même de détourner le regard. Il savait qu'il appréciait le contact probablement autant que lui, si ce n'est même plus, et il aurait beau tenir la main de sa fiancée et essayer de se convaincre du contraire autant qu'il voulait, ça ne changerait pas les faits. Dean but une nouvelle gorgée de vin et passa lentement sa langue sur ses lèvres, posant d'ailleurs ses yeux sur celles de James. Il commençait peu à peu à avoir de plus en plus envie de lui sauter dessus, la position de son pied ainsi que l'alcool qu'il avait bu n'aidant en rien, il devait bien l'avouer.

Il continua d'ailleurs à remonter son pied, caressant l'intérieur de la cuisse de James au passage et refusant à présent de le quitter des yeux. Il finit par le glisser tranquillement entre ses jambes, ne tardant pas à recommencer à le caresser, bien conscient que James aurait bien du mal à s'en sortir cette fois-ci. Il allait peut-être bien être obligé de subir la douce torture que Dean lui imposait. « Ça fait plaisir de vous voir tous les deux aussi... Heureux, en tout cas. » Lâcha-t-il doucement tout en lançant un regard sans équivoque au jeune médecin. Heureux, ce n'était pas forcément le mot qu'il aurait choisi pour décrire l'état d'esprit présent de son futur beau-frère, mais il n'avait pas l'air d'être si malheureux que ça non plus. Ses parents, ou Anne, peu importe, avaient recommencé à discuter tranquillement, ignorant au passage sa remarque, tous parfaitement inconscients de ce qu'il se passait sous la table. Dean pourtant ne les entendait pas le moins du monde. Il était trop occupé à regarder l'expression de James changer au fur et à mesure qu'il continuait à le caresser.
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MessageSujet: Re: Families are like fudge - mostly sweet with a few nuts ϟ James Families are like fudge - mostly sweet with a few nuts ϟ James EmptyVen 28 Déc 2012 - 9:56

James avait été élevé dans le savoir vivre des vieilles familles anglaises, et cela se sentait à chacun de ses mots, comme à chacun de ses gestes. On lui avait appris à avoir l’air courtois et polis et permanence et c’était sans doute ce qui avait construit, au fil des visites en famille, son image de gendre idéal. En apparence, Dean et lui étaient d’ailleurs des opposés parfaits. L’éducation des Crawford n’était probablement pas en cause, après tout, Anne n’était pas comme Dean, mais il avait l’impression qu’il y avait un réel décrochage entre la famille Crawford et leurs cadets. Comme si au fil des conneries de Dean, ils avaient peu à peu perdus confiance en lui, et ne cherchaient tout simplement plus à l’aider ou à essayer de le voir comme meilleur que ce qu’il laissait paraître, et cela rendait James triste, d’une certaine façon. Pas triste comme on peut l’être quand on voit quelqu’un mourir dans ses bras, mais d’une tristesse semblable à celle qu’on ressent quand on peut voir les petits chiens tristes derrière les vitres des animaleries alors qu’ils font tout pour essayer d’obtenir votre attention. Peut-etre que c’était à ça que jouer Dean dans le fond. Peut-être qu’il essayait simplement d’obtenir son attention pour que quelqu’un réalise qu’il était plus que ce qu’il semblait être. C’était l’explication la plus plausible qu’avait trouvé James pour s’expliquer le comportement de son beau frère. Peut-être parce qu’à ses yeux, Dean ne pouvait juste pas simplement vouloir faire du mal à sa sœur en le draguant. Pourtant ce n’était certainement pas simplement cela qui préoccupait James. Ce n’était pas la légère tristesse qu’il ressentait à l’égard de Dean qui lui avait donné envie de coller sa jambe, encore davantage au pied du jeune Américain. Ca n’avait rien avoir, ce qui avait poussé sa jambe contre son pied, c’était un réflexe dû au plaisir. La sensation que provoquait le pied de Dean en lui, ne lui donnait qu’une envie, celle d’en avoir plus, et il était forcé de se convaincre du contraire, mais ce n’était pas ce que disait son corps. Il se mordit un peu plus la lèvre, comme pour se retenir d’en demander davantage. Il inspira profondément en portant son verre de vin à ses lèvres. Se concentrer sur deux choses, Anne, et le repas, c’était la seule chose qui lui permettrait de ne pas craquer, et il ne pouvait décemment pas se permettre de craquer pour Dean devant le reste de la famille Crawford. D’ailleurs, il ne pouvait simplement pas se permettre de craquer pour lui, devant la famille ou pas, peu importait. C’était tout ce qui allait à l’encontre de son éducation…

« Oh James, vous êtes vraiment adorable. » Il laissa apparaître sur son visage un petit sourire gêné devant le compliment de la mère Crawford. Elle était visiblement convaincue du fait qu’il soit le mari idéal pour sa fille, et c’était peut-être ce qui comptait le plus dans cette visite chez les Crawford… « Oui, vraiment adorable. » Il lança un regard surpris à Dean. Il allait leur causer des ennuis s’il continuait à être aussi ironique, mas il fut pourtant, vraisemblablement le seul à l’avoir remarquer. « Je suis sincère… » Et il l’était vraiment ! Le problème redoubla alors lorsque le pied de Dean commença à remonter le long de sa jambe. Ses dents revinrent se planter dans sa lèvre pour retenir un léger soupire exprimant probablement autant son plaisir que sa surprise. Il était dans l’incapacité totale de le repousser, et il n’en avait d’ailleurs aucune envie, du moins, ce fut ce qu’il réalisa lorsque son regard croisa celui de Dean en même temps que son pied vint lui caresser l’intérieur de la cuisse. « Excusez moi madame Crawford, pourrais-je avoir un verre d’eau ? » Fraiche l’eau pensât-il. La mère Crawford lui versa doucement un verre d’eau et la prise de James sur la main de sa fiancée se resserra en voyant la langue de Dean caresser cette lèvre à laquelle il avait goûté une semaine auparavant et dont il se souvenait encore parfaitement, de l’arôme qui avait été teinté par le whisky. Il déglutit bruyamment en se passant finalement, lui aussi, la langue sur la lèvre. Il ne pouvait pas céder. Il n’avait pas envie de lui. C’était son inconscient qui le tester. Il n’avait jamais été attiré par les Hommes, et ne pouvait pas être attiré par Dean.

Il vint doucement desserrer sa cravate d’un geste précis. Il allait finir par mourir de chaud si Dean continuait comme ça, et même si cela semblait beaucoup amuser l’américain, ce n’était pas correct. C’était même particulièrement incorrect. Il déglutit cependant à nouveau en sentant les caresses appuyées de son beau frère sur son entrejambe. C’était particulièrement vil de la part de Dean de le forcer à en supporter autant. « Ça fait plaisir de vous voir tous les deux aussi... Heureux, en tout cas. » A cet instant précis, ce n’était probablement pas sa fiancée qui le rendait le plus heureux, c’était plutôt le pied de l’américain qui commençait à lui faire un peu trop d’effet à son goût. « Je… suis … ravi que tu sois heureux… Pour …nous. » Le reste des convives du repas semblaient leur porter attention. Un nouveau mouvement de Dean eu l’effet d’une décharge électrique, et il se redressa sur sa chaise. Sa main passa doucement sous la table et il tira légèrement sur son pantalon pour ne pas s’y sentir mal à l’aise, pourtant, sa main passa doucement sur le pied de James, et y déposa comme une caresse. « Où sont… Les toilettes ? J’ai…. Oublié… » Mais les parents et la fille Crawford semblaient être trop occupés à discuter et la mère de famille lâcha un : « Dean ? Tu conduis James au toilette s’il te plait ? Ceux du rez de chaussé sont en travaux. Allez à l’étage. » James déglutit, lançant un regard presque effrayé à son beau frère. Il n’avait pourtant plus le choix, et il se leva de table, s’apprêtant à le suivre.
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MessageSujet: Re: Families are like fudge - mostly sweet with a few nuts ϟ James Families are like fudge - mostly sweet with a few nuts ϟ James EmptyVen 28 Déc 2012 - 10:58

Dean était ravi de voir l'effet que ses gestes avaient sur James. Il n'avait encore quasiment rien fait et le jeune homme était pourtant déjà en train de réclamer un verre d'eau à la mère de Dean. Le jeune homme était particulièrement satisfait de voir qu'il avait l'air bien mal à l'aise mais n'essayait pour autant pas de le repousser. Soit il ne voyait pas comment et il était coincé, soit il n'en avait pas envie, dans les deux cas, c'était une très bonne nouvelle pour Dean, et cela ne fit que l'encourager à aller encore plus loin. Il n'hésita pas une seule seconde, sans chercher à lui donner le moins répit, avant de remonter sa jambe et de recommencer à caresser son entrejambe. Il pouvait sentir les réactions du jeune médecin sous ses caresses et il adorait ça, il pouvait voir la façon dont il ne pouvait pas s'empêcher de se mordre la lèvre comme s'il avait peur de laisser échapper quelque chose, comme s'il avait peur de faire un bruit suspect ou de se surprendre à demander à Dean d'arrêter. Quand il essaya de répondre poliment, Dean ne put s'empêcher de remarquer qu'il avait le souffle légèrement court, de toute évidence, il lui faisait de l'effet, c'était toujours bon à savoir, et pour toute réponse, Dean se contenta d'accentuer encore légèrement la pression qu'il exerçait entre les jambes de son futur beau-frère. Il finit par baisser les yeux cependant, quand James sursauta quasiment. Il n'arrivait pas à réprimer son sourire amusé et il ne tenait pas à ce que sa soeur le voit, elle serait capable de comprendre ou de le soupçonner, et ce n'était pas du tout ce qu'il cherchait. Il passa une nouvelle fois sa langue sur ses lèvres et se força à reprendre contenance alors qu'il sentait la main de James venir caresser rapidement son pied. Ça avait dû être involontaire, même Dean n'osait pas espérer que le jeune homme ait pu essayer de l'encourager, il commençait à le connaître mine de rien et il ne le voyait franchement pas essayer de le pousser à continuer comme ça alors que sa fiancée se tenait juste à côté de lui.

Dean n'essaya pas de cacher le sourire amusé qui vint étirer ces lèvres cette fois-ci. James avait finalement décidé de s'en aller, encore une fois. Comme quoi, il devait vraiment avoir du mal à se contrôler, Dean préférait le voir comme ça. Heureusement en tout cas, le plan de James se retourna légèrement contre lui quand la mère Crawford demanda à son fils d'aller montrer le chemin à son futur beau-fils. « Pas de problème. » Répondit-il d'un ton parfaitement calme et maîtrisé, comme s'il n'avait pas été en train de toucher James quelques secondes à peine auparavant. Il le regarda se lever de table et ne put s'empêcher de jeter un coup d'oeil en-dessous de sa ceinture pour vérifier de ses propres yeux l'effet qu'il avait eu sur lui. Il baissa les yeux et se mordilla légèrement la lèvre avant de se lever à nouveau, n'oubliant pas de glisser rapidement son pied dans sa chaussure auparavant. Il ne prit pas la peine de remettre sa chaise en place et se dirigea rapidement vers la porte du salon. Il s'était fait prendre à son propre jeu, il avait cherché à titiller James mais maintenant qu'il avait un peu joué avec lui, il avait lui-même envie d'en profiter un peu. Sentir les réactions de James sous ses caresses lui avait quasiment autant fait d'effet qu'au jeune médecin et il avait hâte d'être sorti de cette pièce et d'être de nouveau seul avec le jeune homme. « Suis-moi. » Glissa-t-il au jeune homme, un petit sourire malicieux au coin des lèvres alors qu'il sortait finalement de la salle à manger et se dirigeait vers les escaliers. Les toilettes du rez-de-chaussée étant effectivement en travaux, il avait l'excuse parfaite pour s'éloigner encore un peu plus du salon. Il monta les escaliers rapidement, se tournant régulièrement vers son futur beau-frère pour vérifier que le jeune homme le suivait bien.

Il préférait attendre d'être le plus loin possible du salon avant de faire quoique ce soit, en plus d'avoir moins de chance de se faire entendre, James était capable de penser qu'il allait simplement lui montrer les toilettes bien gentiment et retourner ensuite au salon. Il serait probablement un peu moins méfiant, ce qui lui faciliterait légèrement la tâche. Il fit quelques pas dans le couloir du premier étage avant de s'arrêter et de se tourner vers le jeune homme, son sourire malicieux refusant désormais de quitter ses lèvres. « Elles sont un peu plus loin. » Expliqua Dean en s'adossant à la balustrade des escaliers, tout en désignant le bout du couloir d'un vague coup de tête. Il attendit que James se rapproche finalement de lui pour se diriger vers les toilettes pour s'écarter rapidement de la balustrade et venir se coller à nouveau contre lui. Il posa ses mains sur la taille du jeune homme pour l'empêcher de s'éloigner et vint doucement plaquer son bassin contre le sien. Il pouvait très bien sentir qu'il n'était pas le seul à être excité, et ça devait aussi être le cas de James vu leur proximité. Il ne laissa pas au jeune homme le temps de protester ou d'essayer de se libérer et il vint déposer ses lèvres sur les siennes. Il ne fit pas preuve d'énormément de finesse et il passa sa langue sur les lèvres du jeune homme avant de venir caresser sa langue avec la sienne. Il agrippa encore un peu plus fermement le jeune homme et le força à se rapprocher légèrement de lui. Il se fichait complètement de savoir qu'Anne et ses parents étaient juste à l'étage du dessous et que n'importe lequel d'entre eux aurait pu les surprendre à n'importe quel moment, il avait trop eu envie de faire ça pour avoir le courage de se retenir et tant pis si ça ne plaisait pas à James. Il savait que le jeune médecin allait essayer de le repousser et c'était cette seule connaissance qui le poussait à s'empêcher de le déshabiller là et maintenant.
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MessageSujet: Re: Families are like fudge - mostly sweet with a few nuts ϟ James Families are like fudge - mostly sweet with a few nuts ϟ James EmptyVen 28 Déc 2012 - 12:02

James était totalement effrayé de voir l’effet que les gestes de Dean avait sur lui. C’était à croire que son corps n’attendait que ça, alors qu’il n’aurait dû attendre qu’une chose, un seul, un regard ou une caresse de la part de sa chère et tendre. Il ne parvenait pas à le repousser. Il ne savait ni comment se sortir de cette situation, ni comment est-ce qu’il pouvait faire comprendre à son corps qu’il ne s’agissait que d’un malentendu. Après tout, son corps n’avait jamais été touché par personne d’autre qu’Anne depuis des années, et peut-être que pour ce qui était des réactions physiques, son corps était quelque peu confus au sujet de l’identité de la personne qui le touchait. Mais en tant que médecin, il savait que c’était faux, que son corps, comme son esprit savait que c’était un homme qui le touchait, et que c’était son beau frère, et nul autre personne. Son souffle commençait à être court, et il allait devenir difficile de cacher l’état dans lequel il se trouvait. Les gestes de Dean avaient de plus en plus d’effet sur lui, et il ne parvenait plus à contrôler la situation du tout. Se concentrer sur quelque chose de pas du tout excitant, c’était bien l’une des méthodes qu’on donnait aux gens qui avaient ce genre de problème. S’il s’y essaya, cela fut sans effet, et la seule chose à laquelle il parvenait à penser était le pied de son beau frère qui appuyait un peu trop sur son entrejambe pour qu’il ne puisse passer outre. La caresse de James avait été involontaire, mais il savait que Dean saurait le tourner à son avantage, et alors que sa main essayait de froisser un peu son pantalon pour cacher ce qui se passait à l’intérieur, il se força à avaler quelque chose qui se trouvait dans son assiette pour avoir quelque chose dans lequel mordre qui serait autre chose que sa lèvre, qui allait bientôt finir par saigner si le jeu de Dean continuait de la sorte. Il fallait qu’il pense à Anne. C’était ce qui l’avait toujours tenu dans la raison depuis qu’il avait rencontré son beau frère, il n’y avait pas de raison que cela ne suffisse pas aujourd’hui. L’amour qu’il portait à Anne suffirait à lui éviter des bêtises, il en était certain. En tout cas, il l’espérait.

Fuir avait encore semblé être la meilleure technique, mais il n’avait pas pensé une seule seconde que sa fuite puisse être contrecarrée par sa belle mère. S’il la voyait comme une mère idéale, il avait presque envie de la gifler pour le piège qu’elle venait de lui tendre, et ce sans même s’en rendre compte. « Pas de problème. » Il aurait été fort étonnant qu’il ne refuse une telle occasion, et Anne ne sembla pas se méfier de son frère cette fois ci. « Merci… » Il tira délicatement sur son pantalon afin d’éviter que les parents de la future mariée ne se fasse des idées quand aux pensées de leur gendre. Il fallait qu’il quitte la pièce avant que son comportement ne commence à avoir l’air ambigüe mais pour cela, il dû attendre que Dean ne se lève, un peu trop lentement au son goût d’ailleurs. Il le suivit jusqu’à la porte du salon, sans un mot de plus. Ils quittèrent la pièce ensemble, et James fut surpris de voir que Dean ne tentait rien pour le moment. Peut-être qu’il n’était pas aussi mauvais que ça et qu’il allait avoir pitié de lui, et lui montrer les toilettes, comme n’importe qui de normal l’aurait fait. Il n’en avait pas espérer tant, mais peut-être que c’était finalement aussi simple que cela. « Suis-moi. » Il acquiesça simplement en lui emboîtant le pas, jetant un œil à son propre pantalon pour être certain de ne pas se griller lui-même. Il était hors de question qu’Anne puisse en venir à croire que son frère lui faisait de l’effet. Elle aurait vraisemblablement raison de le croire au vu de l’entrejambe de James, mais c’était un autre problème. Un problème qu’il devait régler avec lui-même. « C’est gentil de ta part. Merci. » Toujours trop poli, mais toujours aussi charmant.

Ils montèrent l’escalier qui menait au premier étage et James restait derrière son beau frère, sans un mot. Dean se tourna alors vers lui, et James lui offrit un regard surpris. « Elles sont un peu plus loin. » Au fond, il semblait bel et bien disposé à être simplement serviable. Il lui offrit un petit sourire gentil et commença à s’avancer pour lui passer devant alors que l’américain s’était adosser à la balustrade. C’est lorsqu’il fut à sa hauteur que Dean revint se coller contre lui, les collant contre le mur qui se trouvait en face de la balustrade. C’était de la folie pure, les Crawford pouvaient les voir d’une seconde à l’autre. Pourtant, James se retrouva rapidement maintenu par les mains de l’américain qui se trouvaient maintenant sur ses hanches. Être si proche de lui dans cet était était trop dangereux et c’est ce qu’il sentit lorsque leurs bassins furent coller l’un contre l’autre, et qu’il ne parvint pas à étouffer un soupire. « Hm… Faux… Pas… » Difficile de trouver qu’il était vraiment convaincu par ce qu’il disait. Sentir que Dean était aussi excité que lui, ne l’aidait pas vraiment à se concentrer, et il eu bientôt le plaisir de goûter à ses lèvres, se surprenant lui-même à laisser sa langue venir caresser celle de Dean avec un peu trop d’envie alors qu’il se rapprochait encore un peu de Dean, sous la pression que l’américain exerçait sur lui. Il vint doucement aggriper le dos du jeune homme avant de se reprendre et de le relâcher brusquement, comme si quelque chose de brûlant lui était tombé dessus. Il ne pouvait pas faire ça. « Lâche moi Dean… Je vais… Je peux pas d’accord ?! » Il semblait presque prêt à s’énerver, et c’était suffisament rare pour être surprenant. Il inspira profondément et le repousse de quelques millimètres à peine. « Laisse-moi aller aux toilettes. Je ne peux pas redescendre dans cet état… » Ses yeux prirent la fuite et vinrent se planter vers le sol. Il se sentait pourtant toujours aussi peu capable de s’éloigner davantage de Dean.
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MessageSujet: Re: Families are like fudge - mostly sweet with a few nuts ϟ James Families are like fudge - mostly sweet with a few nuts ϟ James EmptyVen 28 Déc 2012 - 13:13

Dean ne fut pas le moins du monde convaincu par le sursaut de remord de James. Il ne fallait pas ? Et pourquoi donc ? Et ça n'allait pas l'empêcher de faire quoique ce soit, que ce soit bien ou pas il s'en fichait encore plus que d'habitude en ce moment, il avait envie de faire ce qu'il voulait, rien de plus. Il n'était même plus en train de calculer, il avait juste envie de James et il comptait premièrement le lui faire savoir, et deuxièmement, s'occuper de ce petit problème. Il s'attendait à ce qu'il fasse quoi ? À ce qu'il le lâche, hoche la tête bien gentiment et le laisse repartir sans chercher à en obtenir plus ? C'était à croire qu'il ne le connaissait pas du tout, ou en tout cas qu'il était complètement naïf. Ça ne servait à rien d'essayer de le raisonner, il n'avait pas envie de se montrer raisonnable, et très certainement pas maintenant. James aurait dû se rendre compte que ce n'était pas ce qui intéressait Dean en ce moment. Il n'hésita donc pas le moins du monde avant de venir s'attaquer aux lèvres du jeune médecin, ne tardant d'ailleurs pas à remarquer que le jeune homme ne le repoussait pas, bien au contraire même. Il répondait au baiser avec assez de fougue pour encourager Dean à continuer. Il laissa échapper un léger soupir d'appréciation en sentant la langue de James venir caresser la sienne et il dut se retenir pour ne pas commencer à le déshabiller dans le couloir. Il ressentit une nouvelle légère vague d'espoir l'envahir en sentant James agripper son dos, mais cet espoir fut tué dans l'oeuf. Son geste sembla au contraire réveiller le jeune médecin et le forcer à tenter de se ressaisir. Et merde. Dean ne chercha pas le moins du monde à cacher son agacement et sa déception, il avait juste envie de passer du bon temps avec son futur beau-frère, c'était si dur que ça à comprendre ? Si James avait réfléchi deux secondes, il aurait compris qu'il aurait rendu service à tout le monde en cédant maintenant, Dean lui aurait foutu la paix et ils auraient tous les deux eu ce qu'ils voulaient. Au fond de lui, le jeune Crawford savait que c'était faux, depuis le début il n'avait pas cherché à simplement se faire James, il ne savait toujours pas ce qu'il voulait, mais même si le jeune médecin lui donnait ce qu'il voulait, il ne lui ficherait pas la paix pour autant, il n'était plus sûr d'en être capable à vrai dire.

Dean haussa un sourcil en entendant James hausser légèrement le ton. Il ne recula pas pour autant, se contentant de se mordiller la lèvre inférieure d'un air gêné, comme s'il se demandait si le jeune homme était aussi sérieux qu'il avait l'air de l'être. Dean avait tendance à dire que oui, il ne s'énervait quasiment jamais alors le jeune homme savait qu'il ne rigolait pas, mais d'un autre côté, James n'avait pas non plus véritablement essayé de le repousser. Il savait qu'il aurait probablement mieux fait d'abandonner et de lui obéir pour changer, il ne tenait pas à le traumatiser non plus, ce n'était pas ça qu'il avait en tête, mais il avait trop envie de rester là où il était pour en bouger volontairement. Si James ne voulait plus qu'il soit contre lui, il n'avait qu'à le repousser. Il regarda le jeune homme détourner les yeux et venir finalement les poser sur le sol, une moue perplexe sur le visage. Il ne savait pas pourquoi mais il se sentait presque coupable tout à coup, il n'avait jamais voulu le forcer à quoique ce soit, et il avait plutôt tendance à respecter ses demandes quand il voulait qu'il le laisse tranquille, mais il avait aussi cette impression tenace que le jeune ne faisait que protester pour la bonne forme. Après tout, il était encore contre lui, non ? Et Dean pouvait très bien sentir la preuve que le jeune homme n'avait pas envie de bouger non plus, sans compter qu'il n'avait pas réellement essayer de le forcer à s'en aller. Au final, ce furent ses désirs qui prirent la décision pour lui, il n'allait pas le laisser s'en tirer aussi facilement, il n'avait pas l'air de rigoler certes, mais Dean non plus. Quand il reprit, ce fut d'un ton légèrement moqueur, un petit sourire amusé au coin des lèvres et son sourcil toujours haussé qui lui donnait encore l'air légèrement perplexe. « C'est bizarre, j'ai du mal à être totalement convaincu. Tu vas pas me dire que tu n'es pas capable de me repousser, si c'est vraiment ce que tu veux, tu n'as qu'à me forcer. » Il ne fallait pas non plus se foutre de la gueule du monde, Dean n'était pas aussi fort qu'il l'aurait voulu et James était probablement capable de le gérer physiquement, s'il voulait qu'il lui foute la paix, il pouvait très bien le forcer.

Enfin, pour montrer sa bonne volonté, Dean finit par s'écarter de lui-même, levant cependant les yeux au ciel pour bien manifester son agacement. Il ne resta pas bien longtemps éloigné du jeune médecin, il agrippa doucement son poignet, le caressant au passage, et l'entrainant avec lui vers la salle de bains où se trouvaient les toilettes en question. Ils seraient bien plus tranquilles là-bas, et ils risqueraient moins de se faire surprendre à n'importe quel moment. Ce serait probablement suspect qu'on les trouve tous les deux à l'intérieur, mais ça, Dean s'en fichait comme de sa première chemise. Il ouvrit la porte de la salle de bains et poussa gentiment James à l'intérieur avant de rentrer à son tour et de fermer la porte doucement derrière lui, bien décidé à ne pas trop faire de bruit. Il lança un regard malicieux au jeune homme avant de se rapprocher à nouveau de lui, doucement, pas à pas, comme s'il avait peur de l'effrayer, ou plutôt comme s'il prenait tout son temps pour savourer la chasse. Sa démarche était effectivement quasiment féline à ce niveau là. Il plaqua tranquillement James contre l'un des murs de la salle de bains et vint glisser l'une de ses jambes entre celles du jeune homme. « Ne t'inquiète pas, je n'ai pas l'intention de te laisser redescendre dans cet état. » Répondit-il finalement dans un murmure séducteur, même s'il n'était pas sûr que sa réflexion soit fait pour rassurer James. Il ne tenait probablement pas à ce que Dean soit celui qui s'occuperait de son petit problème, mais ça, le jeune homme s'en fichait aussi.

Il frotta légèrement son bassin contre celui du jeune homme, appréciant lui-même le contact et laissant échapper un léger murmure appréciateur. Il n'avait aucunement l'intention de le laisser s'en tirer aussi facilement cette fois-ci, et s'il voulait qu'il lui fiche la paix et qu'il arrête de le toucher, il allait falloir qu'il le force. Ou en tout cas qu'il se montre un peu plus convaincant. « Vois plus ça comme un service que je te rends. Ou alors est-ce que tu préfères vraiment que je te laisse tout seul maintenant ? » James pouvait le virer et régler son problème tout seul, ou alors il pouvait enfin céder et leur donner tous les deux ce qu'ils voulaient. C'était ridicule de continuer à se battre comme ça, ils en avaient tous les deux envie, non ? Et pourtant, le ton avec lequel Dean avait posé sa dernière question était nettement moins assuré que le reste, comme s'il avait sincèrement peur que James le repousse encore une fois. Il avait vraiment envie de rester, il avait vraiment envie de lui, et il n'aurait pas du tout apprécié que James le rejette encore une fois, tout ça pour ses principes à la con.
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MessageSujet: Re: Families are like fudge - mostly sweet with a few nuts ϟ James Families are like fudge - mostly sweet with a few nuts ϟ James EmptyVen 28 Déc 2012 - 14:14

Commet James aurait-il pu en vouloir à Dean de ne pas être convaincu par ce qu’il disait ? Lui-même avait du mal à être totalement convaincu. Il savait que si, par le passé, Dean ne l’avait jamais forcé à rien, il n’était pas du genre à se décourager pour des raisons en demie teinte et sans véritable fondement, et il savait que les quelques remords qui lui restaient n’étaient pas suffisant. Ils ne suffiraient pas à prouver qu’il était foncièrement contre ce qui était actuellement en train de se passer. Il savait parfaitement tout cela, mais il essayait de garder à l’esprit cette once d’espoir qui les sauverait peut-être tout les trois, Dean, Anne et lui. Il avait lui aussi, et même si c’était pour lui, difficile à admettre, commencé à réaliser qu’il n’avait pas du tout envie de le laisser s’éloigner de lui, et c’était probablement ce qu’il y avait de plus effrayant. Sa langue était revenue jouer avec celle de Dean, et il n’avait plus envie de la libérer. Rapidement, ses dents virent même la mordiller délicatement sans lui faire mal. Il n’aurait tout simplement pas dû répondre à ce baiser, mais maintenant qu’il avait commencé, il se sentait incapable d’arrêter. Comme si Dean avait sur lui, l’effet d’une drogue qui rendait le junkie accro en une seule prise. Il avait l’impression d’avoir besoin d’air, de chaque seconde davantage, mais respirer l’aurait forcé à lâcher ses lèvres, et il ne le fit que lorsqu’il réalisa ce qu’il était en train de faire. Il remarqua l’agacement dans le regard de Dean, et c’est ce qui le força à détourner le regard. Il refusait d’affronter ce qu’il lisait dans le regard du jeune américain, il détestait être à l’origine de tout cela. Il inspira profondément, ses yeux rencontrant leurs bassins avant de se concentrer sur le sol. Ils semblaient en avoir tout autant envie l’un que l’autre, mais il était tout simplement hors de question qu’il ne cède à ses envies. Ce n’était pas comme ça qu’agissait un homme bien et il désirait plus que tout - ou peut-être pas - continuer à être un homme bien. Dean devait simplement le comprendre, après tout, il était adulte lui aussi, et il devait être capable de comprendre qu’à leurs âges, on ne pouvait pas, simplement, céder à tout les désirs que l’on pouvait avoir. Il ne pouvait pas être le père laxiste qui cède aux caprices de son fils. En se faisant cette remarque, il la chassa rapidement de son esprit. Il n’y avait rien de paternel dans leur relation au vu de l’effet qu’il se faisait l’un à l’autre.

Il fallait qu’il se montre ferme et sérieux, et s’il fallait qu’il s’énerve pour que Dean comprenne il le ferait. Pourtant, si sa colère était réelle, il ne parvenait pas à repousser complètement l’américain. Comme s’il avait peur que ce refus ne devienne celui de trop, celui qui suffirait à ce que Dean n’arrête et qu’il ne signe la fin de ce qui était en train de se passer, au fond, il n’avait pas envie que cela ne s’arrête, et c’était ce qui le mettait le plus en colère. Dean remettait en question tout ses principes alors qu’ils avaient été, durant toute sa vie, inébranlable. L’américain ne l’avait jamais forcé à quoi que ce soi, et pourtant, au fil du temps et de ses avances, James avait commencé à laisser faire, et même lors de quelques moments d’égarement, à y répondre. Pouvait-il se marier alors que les avances de son beau frère commencer à l’ébranler ? Bien sûr que oui. Dean n’était qu’une passade, dès qu’il se serait repris, il épouserait Anne, et ils seraient heureux ensemble pour le restant de leurs vies. C’était comme ça que devait se dérouler les choses, pas comme Dean le voulait, mais comme il était prévu que cela ne se passe. « C'est bizarre, j'ai du mal à être totalement convaincu. Tu vas pas me dire que tu n'es pas capable de me repousser, si c'est vraiment ce que tu veux, tu n'as qu'à me forcer. » Il releva doucement les yeux jusqu’au visage de Dean, et son regard s’attarda quelques secondes de trop sur ses lèvres, avant d’enfin venir retrouver les yeux foncé de l’homme. « Tu as raison… Je vais le faire. Je dois le faire non ? » Il fallait qu’il le fasse avant de craquer à nouveau, et nul doute qu’il craquerait vite s’il n’agissait pas maintenant. Il approcha doucement son visage de celui de Dean, ses yeux faisant des allés retours entre ses yeux et ses lèvres. Il n’était pas humain d’être aussi tentant, James était humain, il était apparemment incapable de résister. Pourtant, il le savait, il le fallait. C’était ce qu’il y avait de mieux à faire : le repousser pour de bon, pour que Dean arrête enfin, et qu’ils reprennent tout les deux leurs vies normales. C’était ce qu’il allait faire. Ou plutôt était-ce ce qu’il aurait du faire s’il en avait été capable. Mais force était de constater que c’était au dessus de sa volonté.

Heureusement pour eux deux, Dean semblait enfin avoir décidé d’être raisonnable pour eux deux, pour une fois. Alors que James laissa un soupire, sans doute aussi déçu que soulagé lui échapper, il sentit la main de l’américain se saisir de son poignet. Il jeta un regard presque inquiet à Dean en se faisant entraîner vers la porte qu’il lui avait désigné en arrivant à l’étage. Personne ne viendrait le sauver de là cette fois… Il ne pu cepend ant s’empêcher d’esquisser un petit sourire amusé en sentant Dean le pousser à l’intérieur. Il y avait quelque chose de terriblement cinématographique dans ce qui était en train de se passer. Ils étaient enfermés, seuls, dans cette pièce, et quelque chose, peut-être sa conscience, lui susurrait qu’il ne serait plus si facile de fuir cette fois-ci. Le regard malicieux de Dean lui arracha un sourire tout aussi malicieux qu’il aurait nié si son beau frère le lui avait fait remarquer. Être seul dans cette pièce qui les coupait complètement du salon semblait presque l’avoir rassurer. Cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas eu ce genre de sourire pour une autre personne que sa fiancée. Laissant Dean décider, James se retrouva rapidement plaquer contre le mur de la salle de bain et se raidit davantage en sentant la jambe de son beau frère venir appuyer sur son bassin. Il se mordit la lèvre pour retenir un soupire. « Ne t'inquiète pas, je n'ai pas l'intention de te laisser redescendre dans cet état. » Il fit de grands yeux cette fois. Dans l’esprit de James, il y avait un grand pas entre se laisser plaquer contre un mur et laisser l’américain régler son problème… « Déconnes pas Dean. Tu devrais me laisser et je … Je le ferais… » Il fallait avouer que ça promettait d’être nettement moins agréable, mais il ne devait pas laisser son beau frère s’occuper de ça. Céder maintenant, c’était ouvrir la porte à trop de chose…

Il frémit pourtant de tout son long en sentant le bassin de Dean venir se frotter contre le sien. Il vint faire taire ses soupirs appréciateurs dans le cou de Dean, dans un geste, tout sauf raisonnable. « Vois plus ça comme un service que je te rends. Ou alors est-ce que tu préfères vraiment que je te laisse tout seul maintenant ? » Ses dents se plantèrent doucement dans le cou du jeune américain alors que ses mains revinrent agripper son t-shirt pour le serrer contre lui. Il fallait que sa conscience se réveille et l’empêche d’aller plus loin. Mais pas maintenant. « Me laisses pas… » soufflât-il au creux de l’oreille de Dean avant de revenir l’embrasser dans le cou. Ce qui l’avait fait basculer ? C’était une bonne question. Même lui ne savait pas à quel moment est-ce qu’il était tombé dans cet état de laissé faire et de désir… « Je vais m’en vouloir à un point que tu n’imagines même pas Dean… Mais… Pas maintenant. » Son ton était à mi chemin entre la plainte et la supplication, et pourtant, ses mains descendirent doucement dans le dos du jeune américain pour venir agripper sa ceinture et le ramener davantage contre lui. « Je devrais vraiment pas faire ça… » Non. Il n’aurait pas dû faire ça, mais sa langue vint pourtant doucement caresser les lèvres de Dean avec envie.
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MessageSujet: Re: Families are like fudge - mostly sweet with a few nuts ϟ James Families are like fudge - mostly sweet with a few nuts ϟ James EmptyVen 28 Déc 2012 - 16:32

Dean ne put s'empêcher d'afficher un petit sourire malicieux quand James lui demanda de le laisser s'occuper de lui-même tout seul. S'il pensait pendant même une seule seconde que Dean allait volontairement le laisser maintenant il se trompait lourdement, au contraire même, l'imaginer en train de se faire plaisir tout seul donnait encore plus envie à Dean de rester. Le jeune homme sentit James frémir contre lui et son sourire s'élargit encore un peu plus, il avait beau essayer de le convaincre qu'il ne devait pas, ou même qu'il ne voulait pas, Dean avait de plus en plus de mal à le croire, sans compter qu'il avait aussi de moins en moins envie d'accéder à ses demandes. Il laissa légèrement tomber sa tête sur le côté pour laisser un peu plus de liberté de mouvement à James en sentant ses lèvres dans son cou. Ce fut à son tour de frémir cette fois-ci et il vint glisser ses doigts dans ses cheveux avant de savoir ce qu'il était en train de faire. Il laissa échapper un léger soupir de satisfaction avant de se mordre la lèvre inférieure. Il fut d'ailleurs heureux de l'avoir fait quand il sentit les dents du jeune médecin venir s'enfoncer doucement dans sa peau, ça réussit à l'empêcher de laisser échapper un nouveau murmure appréciateur. Il n'essaya pas non plus de lutter le moins du monde quand le jeune homme attrapa son t-shirt et le ramena vers lui. Il pouvait sentir sa volonté de résister mincir au fil des secondes et il adorait ça. Il ne voulait pas le brusquer mais vu la façon dont il avait l'air de ne plus pouvoir se décoller de lui, Dean pensait pouvoir se permettre deux trois petites choses sans prendre de grands risques. Il déglutit avec difficulté et passa sa main qui ne caressait pas les cheveux de James dans son dos, essayant de le rapprocher à son tour de lui. Les supplications du jeune médecin lui faisaient un effet fou, il se sentait coupable, mais d'un autre côté, la façon dont James semblait incapable de lui résister, malgré toute la volonté qu'il y mettait, lui donnait encore plus envie de profiter de la situation. Il soupira doucement en sentant James recommencer à venir déposer des baisers dans son cou, bien obligé d'arrêter de se mordre la lèvre par peur de commencer à la faire saigner.

Dean baissa les yeux malgré lui quand le jeune homme continua. Il lui faisait presque de la peine désormais, et il ne voulait pas le mettre dans une situation impossible, vraiment, il l'aimait bien au fond, mais il n'avait pas le choix non plus. Ça faisait bien longtemps qu'il ne s'était pas senti aussi attiré par qui que ce soit et il n'était pas sûr que même avec la meilleure volonté du monde, il aurait été capable de le repousser maintenant. Ce n'était pas son rôle de toute façon, si ? Si James pensait vraiment qu'il allait regretter ça, il n'avait qu'à s'arrêter de lui-même, Dean quant à lui, était certain de pouvoir vivre avec ce qu'il aurait fait, alors autant en profiter avant que James ne change d'avis, non ? Et pourtant, il ne put s'empêcher d'hésiter l'espace de quelques secondes. Il n'aimait pas la façon dont James avait l'air aussi sûr qu'il ne voulait pas qu'ils aillent plus loin, et même si Dean se doutait bien qu'il se disait ça en partie pour essayer d'avoir bonne conscience, ça ne l'empêchait pas de douter un minimum. Il savait qu'il allait finir par le faire quand même, il n'était pas du genre à se laisser dicter sa conduite par ses remords, n'empêche qu'il n'avait pas spécialement envie non plus de pourrir la vie de James, il voulait passer un peu de temps avec lui, pourquoi est-ce qu'il devrait se sentir coupable pour ça ? Toutes ses hésitations s'envolèrent finalement en fumée quand le jeune médecin vint agripper sa ceinture et le rapprocha encore un peu plus de lui. Si la symbolique du geste en elle-même n'avait pas suffi, Dean aurait de toute façon été incapable de s'éloigner après avoir senti aussi bien le contact du jeune homme contre lui. Il se mordit brièvement la lèvre juste pour s'empêcher de laisser échapper le moindre bruit, c'était une question d'honneur. Il laissa James venir passer sa langue sur ses lèvres et après quelques secondes, il vint la caresser avec la sienne, tranquillement, prenant tout son temps dans un premier temps. Il ne tenait vraiment pas à le brusquer, pas cette fois-ci, non il n'accepterait pas de tout foutre en l'air sur un malentendu ou une bêtise. Il n'avait pas non plus oublié que son futur beau-frère n'avait probablement jamais rien fait de tel avec un homme et il ne comptait pas le traumatiser à vie. Il aurait pu choisir un meilleur endroit pour ce qu'ils s'apprêtaient à faire mais tant pis, Dean savait qu'il ne comptait pas s'arrêter là de toute façon. « Détends-toi. » Souffla-t-il tout doucement en relevant les yeux vers James. Il était presque désolé de ne pas le forcer à s'arrêter, il savait que James allait s'en vouloir après coup, mais il n'avait pas la volonté de s'arrêter. James aurait tout intérêt à arrêter de se prendre la tête pour les quelques minutes à venir, ça ne servirait à rien d'être trop tendu. Enfin avec la main qui caressait toujours les cheveux de James, le jeune homme le força à rapprocher tranquillement son visage et il retourna s'attaquer à ses lèvres, avec un peu plus de fougue et d'ardeur cette fois-ci. Il pouvait sentir le corps du jeune médecin contre le sien et le contact le rendait fou, il avait besoin d'en avoir plus, toujours plus et à présent qu'il était tranquillement en train de goûter aux lèvres du jeune homme, il se demandait comment il avait fait pour s'en passer pendant aussi longtemps.

Il plaqua brutalement James contre le mur de la salle de bains contre lequel il se trouvait déjà en rapprochant sans la moindre retenue son bassin du sien. Il avait l'impression qu'ils étaient littéralement collés l'un à l'autre et la friction à cet endroit là était plus que la bienvenue. Il commença d'ailleurs à frotter doucement ses hanches contre celles de James, observant un rythme calme et posé pour commencer, juste parce qu'il n'était pas capable de s'en empêcher. C'était un désir tellement primaire, et pourtant c'était tout ce dont Dean avait envie pour l'instant, sentir le jeune homme contre lui et la pression de son entrejambe contre le sien. Finalement, toujours sans reculer son visage et, continuant à l'embrasser sans la moindre retenue, il récupéra ses deux mains et les glissa rapidement le long du torse du jeune homme. Leur temps était plus ou moins compté et Dean n'en avait que trop bien conscience, ils pouvaient difficilement restés ici pendant bien longtemps avant de risquer que quelqu'un ne monte à l'étage voir ce qu'ils fichaient. Il ne voulait absolument pas risquer ça, il préférait aller droit au but maintenant, en profiter tant qu'il en était encore temps. Il continua donc à faire descendre ses mains tranquillement et il ne tarda pas à défaire le pantalon de costume de son futur beau-frère, glissant ensuite l'une de ses mains sous ses sous-vêtements directement et commençant à le caresser. Il augmenta rapidement le rythme, comme dit précédemment, il avait trop conscience du peu de temps qu'ils avaient et il ne comptait pas gâcher une seule seconde. Il pouvait sentir James réagir sous ses doigts et ça ne faisait que l'encourager un peu plus, il était trop tard pour qu'il puisse faire demi-tour désormais et il ne faisait plus que prier pour que personne ne vienne les interrompre et pour que James ne change pas d'avis. Il n'avait pas envie de s'arrêter, vraiment pas, et pourtant il n'était pas assez stupide pour ne pas se souvenir qu'il allait falloir qu'ils redescendent après tout ça, et s'il continuait sur cette voie là, il n'allait pas être en mesure de le faire sans que ça se voit. Il aurait aimé pouvoir en profiter autant que James, mais ce ne serait pas pour cette fois, pas vu les circonstances. Il recula donc finalement son visage, au prix de grands efforts et releva brièvement les yeux vers James. « Fais-moi confiance, s'il-te-plait. » Souffla-t-il le souffle court pour essayer de couper court à toute éventuelle question. Il aurait le temps de les poser une autre fois, ils étaient déjà partis depuis un peu trop longtemps pour que ce ne soit pas un minimum suspect, et Dean ne tenait pas à mettre James dans la merde à cause de ça. Il déposa un rapide baiser sur les lèvres du jeune médecin avant de s'écarter légèrement de lui, juste histoire de se détacher de lui. Il récupéra ses deux mains et descendit légèrement le pantalon et les sous-vêtements de James, juste assez pour avoir accès à ce qui l'intéressait. Il n'hésita pas une seule seconde avant de se mettre à genoux, levant les yeux vers le jeune homme une dernière fois, comme pour vérifier qu'il n'avait pas l'air trop paniqué. Il ne prit pourtant pas la peine de lui demander son avis avant de poser ses lèvres sur lui, recommençant à le caresser à l'aide de sa langue cette fois-ci.
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MessageSujet: Re: Families are like fudge - mostly sweet with a few nuts ϟ James Families are like fudge - mostly sweet with a few nuts ϟ James EmptyVen 28 Déc 2012 - 18:07

Il aurait fallut que Dean ne le laisse gérer son problème tout seul et redescende afin de faire disparaître les soupçons que pourraient bientôt commencé à ressentir le reste de la famille Crawford, mais comme d’habitude, Dean n’en faisait qu’à sa tête, et pour une fois, il fut surpris de ne même pas le regretter. La réalité était ainsi, le problème ce n’était pas qu’il ne voulait pas, d’ailleurs sa volonté n’avait jamais vraiment compté à ses yeux, la seule chose qui avait jamais compté était le devoir. Et ils ne devaient pas agir ainsi. Pas alors qu’il se marierait le 15 Mars prochain. Mais la réalité est toujours différente des principes, et le devoir ne suffisait vraisemblablement plus à empêcher que cela n’arrive. Il ne pu se retenir de sourire contre la peau de Dean en le sentant frémir. Il s’était imaginé que les choses seraient à l’opposé de ce qu’il avait pu connaître avec Anne, mais en réalité, le fait de sentir l’effet qu’il lui faisait était loin d’être déplaisant, c’était même particulièrement excitant. Il ne s’était pas cru capable de faire autant d’effet au jeune américain, mais pourtant, force était de constaté que c’était le cas, et que d’ailleurs, Dean ne semblait pas en reste en matière de sensation, et cela arracha un sourire appréciateur au jeune anglais. Il n’était pas si mauvais finalement. Il avait l’impression d’avoir perdu toute once de raison et de conscience depuis qu’il avait commencé à couvrir le cou du jeune Crawford de baiser. En même temps, nul doute n’existait quand au fait qu’il n’aurait pas agit de la sorte s’il n’avait pas été aussi excité, et si le jeune américain ne lui avait pas fait tant d’effet. Il le mordit encore un peu plus en le sentant soupirer sous ses gestes. Vraisemblablement, il n’était lui non plus, plus en mesure de rester totalement impassible devant ce qui était en train de se passer. Il n’était d’ailleurs médicalement pas certain que rester insensible devant ce genre de situation soit quelque chose de possible, à moins qu’il ne s’agisse d’une pathologie très peu agréable pour l’homme qui en souffrait. Il mourrait d’envie de laisser sa trace sur le corps de Dean, et ce fut ce qu’il fit, venant déposer un petit suçon sur le bas de la gorge l’américain afin qu’on ne puisse le voir sans qu’il n’y ait eu besoin de tirer sur son col.

James aurait probablement été encore plus frustré que son beau frère ne se décide à être raisonnable maintenant. Il lui avait fallut trop de temps pour devenir déraisonnable, et si Dean réagissait maintenant, pouvait être certain qu’il n’aurait plus jamais ce genre d’opportunité. James en resterait marquer et il ne prendrait plus le risque d’en arriver si loin avec le jeune américain. Dans le fond, peut-être que céder à leurs envies à tout les deux résoudrait le reste de leurs soucis. Dean n’aurait plus envie de lui après l’avoir eu, et il n’aurait plus qu’à éviter soigneusement de mentionner cet incident à sa fiancée. Mais il s’arracha un soupire à lui-même. A qui ferait-il croire ça ? Il ne s’agissait pas d’un acte héroïque, ni même d’un quelconque sacrifice. Il avait envie de Dean, et il ne parvenait plus à penser à autre chose qu’à avoir son corps toujours plus proche du sien, et personne ne pourrait trouver cela justifiable, mais dans le fond, il penserait à la justification ensuite, pour l’instant il était trop occupé à vivre l’instant présent et son cerveau baignait trop dans les hormones pour qu’il ne pense à rien d’autre que Dean et l’effet qu’ils se faisaient mutuellement l’un à l’autre… Il s’en voudrait probablement immédiatement après avoir fait ce qu’ils s’apprêtaient à faire, lorsqu’il faudrait redescendre pour rejoindre le reste de la famille, mais aussi lorsqu’il se coucherait au côté d’Anne cette nuit… James n’avait tout simplement jamais ressentit ce genre de chose pour un homme, et ce depuis toujours, et pourtant, dans l’immédiat, rien ne lui semblait plus simple ou plus instinctif que ce qui était en train de se passer actuellement. Pourtant, et ce même s’il savait que c’était inutile, il ne pouvait s’empêcher de ressentir cette espèce de crainte de la première fois, la crainte de ne pas être à la hauteur, de ne pas savoir comment agir et à quel moment. Il se sentait aussi ridicule qu’un gamin de 17 ans qui se retrouve face à sa petite copine nue pour la première fois. Mais la langue de Dean qui vint rencontrer la sienne le rassura quelque peu, comme si elle était devenue quelque chose qu’il connaissait, qu’il savait aimait, et qui avait quelque chose de doux, dont il voulait savourer chaque saveur. « Détends-toi. » C’était plus facile à dire qu’à faire. S’il était particulièrement tendu au niveau de l’entrejambe, il avait surtout l’impression d’être de moins en moins détendu au fur et à mesure que les choses se concrétisaient entre Dean et lui. James savait pourtant qu’il avait raison, et il inspira doucement pour essayer de reprendre son souffle et de se détendre, au mieux. Même si cela avait disparu, loin dans son esprit, il ne demeurait pas moins possible que quelqu’un entre dans cette salle de bain, où ne vienne au moins y frapper, et il savait que ce serait probablement le pire qui puisse arriver. Et son égoïsme le forçait à avoir envie que cet instant ne soit qu’à eux. Personne, et pas même les remords, ni les scrupules, n’avaient le droit de venir leur voler leur moment. Ils en avaient mis trop de temps pour en arriver là pour que cela ne puisse être gâché aussi simplement et bêtement. Tout cela fut de nouveau enfouit dans son esprit, devancé par ses hormones lorsqu’il sentit les lèvres de Dean revenir sur les siennes. « J’essaie… Jte jures… » Il ferma doucement les yeux pour se concentrer, mais ne pu retenir un murmure appréciateur.

James n’eu pas le temps de réfléchir davantage et ne pu retenir un petit sourire malicieux en se faisant plaquer, encore davantage, contre le mur de la salle de bain. Le bassin de l’américain revint se coller contre le sien, et il ne pu retenir un nouveau soupir. Les hanches de Dean commencèrent à se frotter aux siennes, et il vint chercher ses lèvres pour retenir de nouveaux soupirs. Il ne pouvait pas se permettre d’être bruyant. Il sentait l’entrejambe de son partenaire venir porter une pression contre la sienne, et il tira doucement sur la ceinture de Dean pour venir renforcer cette sensation. Il ne voulait pas être le seul à prendre son plaisir dans cette histoire, et il avait envie de lui faire autant d’effet qu’il ne lui en faisait. Il se concentra sur leurs langues, qui continuaient à se caresser l’une l’autre, alors que les mains de Dean descendaient, bien trop lentement et langoureusement à son goût. Les mains de Dean continuaient à descendre, et il pencha doucement la tête en arrière en frémissant par la même occasion. Il se passait bien trop de chose, et il avait perdu tout contrôlé de lui-même et de la situation. « T’es sûr ?... Jveux dire… » Il ne parvenait même plus à faire une phrase correcte en sentant les mains de son partenaire venir défaire son pantalon de costume. Il se raidit tout entier en sentant ces mêmes mains commencer à le caresser. Il avait définitivement perdu pied, et le rythme des caresses s’accélérant ne l’aider pas vraiment à reprendre le contrôle de lui-même. Ses mains revinrent attraper le t-shirt de Dean, le cramponnant d’ailleurs un peu trop, comme pour lui permettre de faire ce qu’il voulait de lui. Dans le fond, c’était de ça dont il avait maintenant envie. Il avait envie que Dean puisse faire tout ce que bon lui semblait de lui, et qu’il ne le libère jamais de cette douce torture qu’il lui infligeait maintenant depuis plusieurs longues minutes. « Fais-moi confiance, s'il-te-plait. » Il ouvrit doucement les yeux, croissant le regard de son ami et y cherchant une réponse aux nombreuses questions qui se précipitaient dans son esprit. Il ne savait plus à quoi est-ce qu’il était sensé s’attendre, ni même si cette phrase était sensé le rassurer réellement, mais ils étaient pressés par le temps, et depuis qu’il avait arrêté de se poser toutes ces questions, il n’avait pas eu d’autre choix que celui d’accorder son entière confiance à son futur beau frère, alors, il ne pouvait pas la lui refuser cette fois ci. James inspira profondèment et répondit doucement à son baiser, dans quelque chose d’un peu plus tendre. Il inspira profodèment en sentant les mains de Dean faire descendre son pantalon, et reprit une profonde inspiration en le voyant s’agenouiller devant lui. Il n’était pas né de la dernière pluie et savait parfaitement ce que cela signifiait. Il offrit un regard un peu panniqué, mais plein d’envie avant de fermer les yeux sous la sensation de plaisir qui vint doucement l’envahir sous le contact des lèvres de l’américain. Même sa future femme n’avait jamais fait ça, et il s’était jugé trop bien élevé pour lui en parler. Il se mordit furieusement la lèvre en venant caresser les cheveux de Dean. « J’ai l’impression que…. mon cœur…. va exploser tu sais ?.... Qu’est ce que … Jdois faire ?... » Il vint doucement renforcer sa prise dans les cheveux de Dean pour se concentrer sur autre chose. Il ne s’attendait pas à avoir de réponse, mais nul doute que l’américain pouvait sentir qu l’effet qu’il lui faisait n’avait de cesse de grandir et qu’ils n’auraient pas besoin de plus de temps que ce qui leur était accordé.
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MessageSujet: Re: Families are like fudge - mostly sweet with a few nuts ϟ James Families are like fudge - mostly sweet with a few nuts ϟ James EmptyVen 28 Déc 2012 - 18:59

Dean pouvait presque sentir le sang battre contre ses tempes, et il était dans un tel état qu'il avait l'impression de ne plus du tout contrôler ses propres mouvements. Ses faits et gestes étaient entièrement dirigés par son désir, et il aurait été bien incapable de se retenir de faire quoi que ce soit, même si James l'avait supplié d'arrêter. Fort heureusement pour eux, il n'en fit rien. Il ignora ses doutes et ses questions, c'était normal qu'il soit nerveux et qu'il ne sache pas quoi faire, ce n'était pas la première fois que Dean faisait ce genre de choses avec des types qui n'avaient jamais touché à un autre homme, et il savait bien comment ils réagissaient généralement. Il était bien décidé à rendre la situation la plus facile possible pour lui, du moment qu'il le pouvait bien sûr, ce fut pour ça qu'il chercha à le rassurer et à le pousser à lui faire confiance avant de se mettre à genoux. Lui, il savait parfaitement ce qu'il faisait. Il n'arrêtait pas de relever les yeux vers le jeune médecin tandis qu'il laissait sa langue faire son travail. Il voulait profiter un peu des expressions sur le visage du jeune homme, il voulait voir la façon dont il perdait peu à peu le contrôle, dont il allait probablement être obligé de se mordre la lèvre pour ne pas faire trop de bruit, surtout avec la famille Crawford qui déjeunait tranquillement juste en-dessous d'eux. Il posa ses mains sur les hanches de James en sentant le jeune homme venir poser une main dans ses cheveux. Ça ne lui posait pas de problème que le jeune médecin veuille pouvoir contrôler son rythme, c'était naturel comme réaction, alors il ne chercha pas à le forcer à le lâcher. Il s'y prenait assez doucement en fait, presque trop, comme s'il avait peur de lui faire mal ou de le vexer. Dean allait devoir lui expliquer qu'il ne fallait pas qu'il ait peur de l'utiliser comme ça, enfin, une autre fois, il prendrait une autre opportunité pour lui expliquer ce qu'il n'aimait et n'aimait pas, enfin s'il en avait un jour une autre. Il ne préférait pas se concentrer sur ça maintenant, et comme pour compenser, il glissa ses lèvres encore un peu plus sur James, son nez touchant à présent quasiment le bas du ventre du jeune homme.

Il ne put réprimer un léger sourire amusé en entendant les réflexions et les questions du jeune médecin. Il voulait vraiment qu'il lui réponde ? Maintenant ? Parce que ça risquait d'être compliqué, on lui avait également appris à ne jamais parler la bouche pleine. Il releva les yeux vers le jeune homme et continua ce qu'il était en train de faire sans prendre la peine de s'arrêter, passant tendrement sa langue sur le jeune homme comme pour essayer de lui faire comprendre qu'il n'avait rien à faire, il n'avait qu'à profiter du moment. Il ne savait pas si James avait l'habitude de se voir offert ce genre de choses, il ne connaissait pas sa soeur de cette façon là, mais il devait être un minimum familier avec le principe, il devait se douter qu'il n'avait pas besoin de faire quoique ce soit. En plus de ça, c'était sa première fois avec un homme, non ? Il aurait pu se douter que Dean n'attendait rien de sa part, il avait beau être un vrai salaud, il n'était pas con et il n'avait jamais eu l'intention de faire du mal intentionnellement à James, surtout pas comme ça, il savait à quel point ça pouvait être traumatisant. Il ne s'abaissa donc pas à répondre à la question du jeune médecin, il comprendrait bien tout seul. À la place, il se concentra à nouveau sur ce qu'il faisait, il pouvait sentir le corps du jeune homme réagir de plus en plus intensément et ça ne faisait que l'encourager à continuer. Il laissa échapper un léger murmure appréciateur quand James resserra légèrement sa prise sur ses cheveux. Il releva à nouveau les yeux vers le jeune homme, un léger sourire amusé venant étirer difficilement ses lèvres. Toujours soucieux de ne pas rester ici trop longtemps, il finit par accélérer le rythme, intensifiant ses va-et-vient et profitant au maximum de l'effet qu'il était en train de produire chez James. Il n'allait pas tarder à craquer complètement, il pouvait le sentir. Il garda le même rythme pendant encore un petit moment et laissa glisser ses lèvres le plus bas possible quand il sentit le jeune homme se rapprocher encore un peu plus de la fin. Il s'efforça de ne pas trop bouger et surtout de ne pas s'étouffer alors que son futur beau-frère atteignait finalement l'orgasme, ses lèvres toujours autour de lui. Il caressa tranquillement les hanches du jeune homme à l'aide de ses pouces, restant à genoux pendant quelques secondes, laissant le temps à James de remettre un peu d'ordre dans ses idées. Il finit par reculer tranquillement son visage, ne réussissant pas à s'empêcher de le caresser une dernière fois avec sa langue avant de se relever. Il s'essuya rapidement la bouche d'un revers de la main et remonta les vêtements de James pour essayer de gagner du temps. Il ne prit pas la peine de refermer son pantalon pour lui, il pourrait le faire lui-même.

Il vint ensuite se coller doucement contre lui, juste le temps de déposer un nouveau baiser sur ses lèvres. Il ne pouvait pas s'empêcher de sourire, parce qu'il avait obtenu ce qu'il voulait certes, et qu'il était particulièrement satisfait de l'état de débauche complet dans lequel il avait réussi à mettre son futur beau-frère. Son entrejambe commençait à le titiller par contre, mais il avait bien encore deux trois minutes devant lui pour s'en occuper, il y avait déjà pensé quand il était revenu à l'attaque tout à l'heure. Il ne laissait que rarement les choses au hasard, surtout dans ce genre de circonstances. « Tu devrais redescendre avant qu'ils ne viennent te chercher d'eux-même. » Souffla-t-il en décollant à peine ses lèvres de celles de James. Il se recula quelques secondes après ça par contre, ne voulant pas lui donner l'impression qu'il était encore en train de le chercher ou d'essayer de le faire sortir de ses gonds. Le jeune homme risquait d'être assez sur les nerfs comme ça, mais il n'allait pas avoir le temps de péter une durite maintenant, ça allait devoir attendre un peu s'il ne voulait pas que sa fiancée les trouve dans cette situation. « Dis-leur que je devais passer aux toilettes aussi, j'arrive dans deux minutes. » Il ne pouvait pas décemment descendre avec une bosse aussi évidente dans son jean, sans compter que descendre quelques minutes après James leur donnait un alibi pas trop mauvais. Il attrapa doucement le poignet du jeune homme et le força à se décoller du mur et à se diriger vers la porte. « Allez, ils vont t'attendre. » Il fallait qu'ils se bougent s'ils ne voulaient pas se faire griller. Il garda ses doigts autour du poignet du jeune médecin encore quelques secondes. Il passa lentement sa langue sur ses lèvres, légèrement gêné par la situation au final. Il n'avait pas envie que James réagisse mal, ce n'était pas pour ça qu'il avait fait tout ça. « Ne t'en veux pas trop. » Souffla-t-il finalement avant de le lâcher et de s'écarter. Voilà, c'était dit, il savait que ça n'allait rien changer, mais il avait tenu à le dire. Vu ce que le jeune médecin avait dit tout à l'heure, il était sûr qu'il allait être pris par les remords. Enfin, maintenant il n'avait plus qu'à attendre que James s'en aille pour qu'il puisse s'occuper de son petit problème tranquillement.
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MessageSujet: Re: Families are like fudge - mostly sweet with a few nuts ϟ James Families are like fudge - mostly sweet with a few nuts ϟ James EmptySam 29 Déc 2012 - 7:25

Son corps et son cœur allaient finir par exploser si Dean continuait ce qu’il était en train de faire, et même si le médecin qui était en lui savait que c’était physiologiquement impossible, l’homme qui était en lui avait l’impression que c’était l’unique fin possible à ce qui était en train de se passer, et dans le fond, cela aurait l’avantage d’anéantir les remords qu’il éprouverait bientôt. Mourir entre les lèvres du jeune américain règlerait en effet bien des soucis, mais il savait qu’il n’y aurait rien d’autre qu’une petite mort comme on dit. Il ne savait plus comment est-ce qu’il devait agir, et pourtant, cela ne semblait pas réellement inquiété Dean, alors sans doute que cela ne devait pas l’inquiéter non plus. Dans une certaine mesure, il lui en était très reconnaissant, il aurait littéralement paniqué à l’idée de devoir faire quelque chose ici et maintenant et Dean avait su se montrer suffisamment rassurant. Il se sentait terriblement égoïste de profiter de ce que son futur beau frère voulait bien lui faire, sans rien savoir, ni pouvoir lui offrir en retour. Il sentait parfois le regard de son ami se relever vers lui, et il ouvrit, le temps d’une seconde, les yeux, pour les rencontrer et lui montrer que tout allait bien. Il les referma pourtant bien vite. Il fallait qu’il se concentre s’il ne voulait pas qu’on les entende. Sa main vint se perdre dans les cheveux de Dean, les caressant doucement, l’agrippant parfois plus fermement au fur et à mesure qu’il se raidissait. Il n’était pas certain que ressentir autant de plaisir avec le frère de sa fiancée soit très sain, mais il ne pouvait pas y penser pour l’instant. Il ne voulait plus penser d’ailleurs, il voulait simplement profiter de ce que Dean lui offrait, et du plaisir qui l’envahissait peu à peu. Il n’osait rien lui demander, ni d’aller plus vite, ni même de ne plus hésiter, de peur que cela ne soit pas ce qu’il fallait faire. Il préférait le laissait faire comme il le voulait, peut-être que s’il n’allait pas plus vite c’était parce qu’il n’en avait pas envie ou qu’il n’aimait pas vraiment ça. Ils ne se connaissaient pas suffisamment dans ce domaine pour qu’il s’autorise à prendre des libertés et à exprimer ses souhaits à son ami. Il sentit les lèvres du jeune homme avancer sur son corps et ne pu retenir cette fois, un soupir appréciateur.

Il se fit remarquer sa propre stupidité. Poser des questions à Dean alors qu’il ne parvenait même pas à imaginer que les lèvres de l’homme ne le libèrent. Les caresses se firent plus tendres et il pencha la tête en arrière sous leur effet. Il ne pouvait, et ne devait rien faire d’autre que profiter apparemment, et dans le fond, le temps de quelques instants, cela n’était pas vraiment pour lui déplaire. James n’aurait probablement pas su quoi lui offrir en retour, il n’avait jamais eu à réfléchir à la façon dont un homme pouvait procurer du plaisir à un autre homme et dans un sens, il lui était reconnaissant de ne pas lui en demander trop aujourd’hui. Il avait déjà suffisamment de choses à gérer actuellement, il aurait le temps d’y réfléchir pour la prochaine fois. L’idée que son esprit envisage d’ailleurs une prochaine fois n’était d’ailleurs pas réellement pour le rassurer dans le fond, mais c’était encore quelque chose auquel il penserait plus tard. Il ne pu se retenir de se mordre la lèvre à nouveau, au point que du sang ne commença à perler sur sa lèvre, et qu’il dû y passer rapidement sa langue pour le retenir. Il croisa le regard malicieux de son partenaire alors que sa prise sur ses cheveux se resserrait, il espérait simplement ne pas lui faire mal, mais cela ne semblait pas le déranger tellement après tout. Le rythme s’accéléra pourtant et l’effet s’ensuivit immédiatement. Il se raidissait de plus en plus, et avait l’impression que Dean finirait par le tuer de plaisir. Il soufflât d’une voix faible et saccadé : « Dean… Jvais …. Jvais venir…. » Il n’était même pas certain que cela ait été audible, et il n’était pas certain non pus que l’américain ait réellement eu besoin de cette précision pour se rendre compte dans l’état dans lequel il se trouvait alors que ses lèvres étaient toujours sur lui. Il atteignit finalement l’orgasme plus rapidement qu’il ne l’aurait pensé d’ailleurs. Il espérait que cela n’aurait pas dérangé le jeune homme, mais ça n’avait en tout cas, pas l’air d’être le cas. Il garda les yeux clos quelques minutes, essayant de reprendre son souffle et ses esprits. Il sentait les caresses tendres du jeune homme sur ses hanches, et il ne pu retenir un sourire apaisé d’apparaître sur son visage. Ses yeux étaient toujours clos, alors que Dean s’éloignait doucement, et un petit rire amusé lui échappa en sentant la langue de son ami revenir une dernière fois sur lui. Il avait l’impression que son cœur ne ralentirait jamais, et pourtant, sa raison revenait au triple galop, lui hurler qu’ils n’avaient plus de temps, et qu’en plus, il allait bientôt avoir le bonheur d’être rongé par le remord. Il n’était pas certain d’avoir envie de sortir de cette salle de bain, sachant ce que ça signifierait. Il fallait qu’il rouvre les yeux, et qu’il revienne brutalement à la réalité, c’était en quelque sorte, inévitable.

Il rouvrit doucement les yeux en sentant Dean venir se coller contre lui. Ses mains se pressèrent pour remettre son pantalon. Il répondit au baiser plus tendrement que ce qu’il aurait voulu. « Tu devrais redescendre avant qu'ils ne viennent te chercher d'eux-même. » Il ferma les yeux, quelques secondes encore, avant de le laisser s’éloigner. Il rouvrit doucement les yeux. Il avait raison, et il le savait dans le fond, mais sa raison était déjà en train de revenir au grand galop, « Tu as raison. Je vais y aller. » Il baissa doucement les yeux. Les remords surgissaient déjà à l’idée de rejoindre sa fiancée qui était encore dans la salle à manger, et il porta doucement sa main dans sa nuque, la frottant nerveusement. Il ne se sentait actuellement pas en de redescendre, mais c’était inévitable, et il le savait à l’instant même où il avait commencé à répondre aux gestes de son futur beau frère. « Dis-leur que je devais passer aux toilettes aussi, j'arrive dans deux minutes. » Il ne pu se retenir d’éprouver un peu de culpabilité pour ça aussi. Il aurait fallut que ce soit lui qui s’occupe de Dean, mais il ne s’en sentait même plus capable, et il était omis qu’ils restent seuls dans cette pièce encore plus longtemps sans que cela ne devienne clairement louche. « Ok…. Je… Désolé de pas l’avoir fait…. » Il baissa doucement les yeux vers le sol, en sentant finalement la main de Dean venir attraper son poignet. Il se décolla doucement du mur de la salle de main, et commença à marcher vers la porte, sans oser regarder l’américain. « Allez, ils vont t'attendre. » Ils avaient d’ailleurs déjà commencé à l’attendre, et c’était pour ça qu’il fallait qu’il agisse avant que cela ne devienne trop suspect. Il fixait la main du jeune homme sur son poignet, et ne pu s’empêcher de relever les yeux timidement en entendant la suite. « Ne t'en veux pas trop. » Il lui offrit un sourire triste et ouvrit doucement la porte, avant de se tourner vers lui pour lui répondre, d’une voix plus triste qu’il ne l’aurait voulu. « Trop tard. Le pire c’est que je ne sais pas pour quoi est-ce que je m’en veux le plus… Pour l’avoir fait. Ou pour ne pas l’avoir fait comme… Laisse tomber.» Il quitta la salle de bain, refermant la porte derrière lui. Il fallait qu’il se reprenne avant de descendre, et qu’il affiche le même air heureux et détendu que tout à l’heure. Il passa longuement ses mains sur son visage, remettant ses cheveux en places, mais, malheureusement pour lui, pas ses idées.

Il reprit doucement le chemin de la salle à manger, s’efforçant d’afficher un petit sourire heureux pour ne pas paraître suspect et rejoignit la tablée. « Voilà. Excusez-moi encore. Votre salle de bain est magnifique Madame Crawford. Nous pourrions en aménager une comme ça chérie. Non ? » Il lui offrit un petit sourire détaché en s’asseyant à nouveau sur sa chaise, et porta doucement son verre de vin à ses lèvrs. « Où est Dean ? » James offrit une petite moue détachée et ajouta d’une voix tout aussi détachée, et peut-être un peu trop, même si personne ne sembla le remarquer. « Il m’a dit devoir passer au toilette lui aussi. Je suppose qu’il ne va pas tarder à redescendre… » Il ne savait plus où se mettre, et n’osait plus croiser le regard de sa fiancée, comme si la regarder dans les yeux lui permettrait de voir en lui ce qui venait des se passer, et il sursauta presque lorsqu’elle vint lui prendre la main qui était posé sur sa cuisse, pour la poser sur la sienne.
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MessageSujet: Re: Families are like fudge - mostly sweet with a few nuts ϟ James Families are like fudge - mostly sweet with a few nuts ϟ James EmptySam 29 Déc 2012 - 8:57

Dean ne put réprimer un petit sourire amusé quand James s'excusa pour n'avoir rien fait. Il n'avait pas besoin de s'excuser pour ça, il aurait dû le savoir quand même, ça lui paraissait tellement évident. Si ça lui avait posé un problème, il lui aurait fait remarquer depuis longtemps maintenant, il n'était pas du genre à garder ses plaintes pour lui. Enfin, il trouvait ça particulièrement adorable de la part de James de s'excuser pour ça, il était tellement mignon... Oh mon Dieu, il avait vraiment un problème, il n'était pas censé le trouver mignon. Il était fiancé à sa soeur, et il était certain que rien n'allait changer même après ce qu'ils venaient de faire, James voudrait toujours épouser Anne et ils allaient finir par le faire. Il grimaça malgré lui, essayant de chasser cette image de sa tête, il voulait profiter de quelques secondes de répit qu'il avait encore avant que James ne redescende et qu'ils se retrouvent à nouveau plongés dans la dure réalité. Il ne s'était jamais senti aussi... Vide. Pas après s'être amusé comme ça en tout cas, il n'avait jamais eu à se poser de questions, et là, il se sentait un peu perdu, comme s'il ne savait plus comment agir avec James désormais. Il n'avait jamais pensé qu'après il allait être obligé de continuer à le côtoyer, enfin, c'était trop tard désormais, il allait bien être obligé de continuer à le voir. Il fronça les sourcils en voyant le jeune médecin s'arrêter soudainement sur le seuil de la porte, sa surprise ne faisant qu'augmenter au fur et à mesure que James en rajoutait. Il regrettait quoi au juste ? Il déglutit avec difficulté, ouvrant la bouche pour dire quelque chose avant de se rendre compte qu'en fait, il n'avait strictement rien à ajouter. Il n'était pas sûr d'avoir compris exactement ce que James avait voulu dire, il avait peur de prendre ses désirs pour des réalités. Et merde, depuis quand est-ce qu'il se souciait de ce genre de choses ? Il avait toujours su qu'il voulait un peu plus qu'un coup d'une fois avec James, mais il n'avait pas anticipé ce qu'il était en train de ressentir. Il n'était pas censé s'en soucier autant, même si ça lui faisait plaisir d'imaginer qu'il n'était pas le seul à vouloir en rester là.

Il regarda le jeune homme sortir et referma doucement la porte derrière lui. Il passa sa main dans ses cheveux et laissa échapper un long soupir. Il ne se sentait pas aussi bien qu'il aurait voulu, quand il avait imaginé cette scène dans sa tête (et il l'avait fait plus d'une fois, vous pouvez me croire), il avait toujours imaginé qu'il se sentirait satisfait. Et en pratique, c'était un peu différent. Enfin, il n'avait pas le temps de se prendre la tête trop longtemps, il avait encore un problème dont il allait devoir s'occuper. Il ne perdit donc pas de temps et il termina ce qu'il avait commencé tout seul, ses dents enfoncés dans sa lèvre inférieure pour s'empêcher de faire le moindre bruit. Il se rhabilla rapidement, se lava les mains et passa de l'eau sur son visage pour essayer de se calmer. Il ne voulait absolument pas que sa famille se doute de quoique ce soit, il n'était vraiment pas prêt à leur faire face, et il ne voulait pas non plus mettre James dans l'embarras (même si l'idée de le forcer à rompre ses fiançailles était assez tentante). Il passa une dernière fois sa main dans ses cheveux avant de sortir des toilettes et de descendre les escaliers doucement. Il n'était pas spécialement pressé de revenir pour être parfaitement honnête. Il avait perdu en assurance depuis quelques minutes et il n'aimait pas ça du tout. Il allait falloir qu'il fasse attention à ce qu'il disait maintenant, il avait probablement autant à perdre que James, sans compter qu'il n'était pas sûr de ce qu'il devait dire et faire avec lui désormais. Il allait probablement retourner dans les bras de sa chère et tendre et il voulait sûrement qu'il lui foute la paix. Dean, quant à lui, ne savait même pas ce qu'il voulait. Il alla se rasseoir à sa place de tout à l'heure et s'éclaircit la gorge avant de reprendre son déjeuner sans ajouter un mot. Il pouvait sentir le regard de sa soeur sur lui, et il fit son possible pour garder un air impassible et nonchalant. De toute évidence elle aurait bien aimé savoir pourquoi exactement ils avaient mis autant de temps à descendre, mais elle n'osait pas. Après tout, vu qu'ils étaient tous les deux censés être passés aux toilettes, la question aurait pu paraître déplacée, et Dean remercia silencieusement sa bonne étoile que sa soeur n'ose pas lui demander ce qu'ils avaient fichus, il aurait été incapable de répondre normalement.

Il prit une nouvelle gorgée de vin et releva les yeux vers James, détournant quasiment aussitôt le regard. Merde, c'était à lui de se sentir embarrassé, pas à Dean. Il n'avait rien fait, ce n'était pas lui qui était fiancé. Alors pourquoi est-ce qu'il était aussi gêné ? Il avait tout prévu depuis le début, il l'avait manipulé pour le faire arriver exactement où il voulait, il avait tout planifié pour qu'ils en arrivent ici, et maintenant qu'il avait eu ce qu'il voulait... Il ne savait plus tellement où aller, comme si le manque d'objectif à atteindre le paralysait complètement. Qu'est-ce qu'il était censé faire maintenant ? « Ça va pas Dean ? » Lui demanda Anne et le jeune homme releva brutalement les yeux vers sa soeur, avalant ce qu'il avait dans la bouche avant de passer sa langue sur ses lèvres. « Si, très bien pourquoi ? » Il ne savait pas si c'était lui qui était complètement parano ou bien s'il avait raison de se méfier, mais il avait vraiment l'impression qu'Anne avait une idée de ce qu'il s'était passé, en tout cas elle avait l'air d'avoir des soupçons. Il baissa les yeux malgré lui et recommença à manger, essayant d'agir le plus naturellement possible. Seulement c'est toujours plus difficile d'agir de manière naturelle quand on essaye, et il se doutait que sa soeur, qui le connaissait comme sa poche, devait bien pouvoir voir qu'il était tendu. « T'as pas l'air dans ton assiette, c'est tout. » Et cette fois-ci, Dean en était sûr, le ton de sa soeur était légèrement suspicieux, ou en tout cas clairement intrigué. Il se mordit la lèvre inférieure et se força à relever les yeux vers elle. « Ça va je t'ai dit. » Répliqua-t-il probablement un peu plus sèchement que nécessaire, mais il était légèrement sur les nerfs et il n'était pas d'humeur à répondre aux accusations de sa soeur. Il osa à peine regarder James dans les yeux avant de baisser à nouveau la tête et de recommencer à manger. Quand il releva les yeux, il vit Anne souffler quelque chose à l'oreille de son fiancé en lui lançant un regard légèrement interrogateur, et Dean ne pouvait qu'imaginer qu'elle était en train de lui demander à lui ce qu'il s'était passé pour que son petit frère ait l'air aussi gêné. Il avait envie de taper du poing sur la table et de lui dire d'arrêter, mais il se doutait que ça aurait l'effet inverse de celui désiré. À la place, il fit donc semblant de n'avoir rien vu et se tourna vers sa mère, retrouvant peu à peu l'aplomb dont il faisait généralement preuve. « On attaque le dessert ? » Les assiettes de tout le monde étaient vides à présent et Dean avait plutôt hâte de se casser d'ici, sans compter que ça ne pouvait que leur rendre service à James comme à lui de changer de sujet.
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MessageSujet: Re: Families are like fudge - mostly sweet with a few nuts ϟ James Families are like fudge - mostly sweet with a few nuts ϟ James EmptySam 29 Déc 2012 - 10:33

S’excuser, c’était la seule chose qu’il arrivait à faire, et plus le temps passait, plus il avait l’impression que c’était la seule chose qu’il savait faire. Vraisemblablement, il n’était même plus capable d’être fidèle à sa fiancée, alors c’était sans doute la preuve qu’il n’était pas un homme aussi bien que ce qu’il aurait voulu. Il savait que ses grands principes avaient toujours eu le don d’agacer son futur beau frère, mais il se sentait minable. Il n’avait même pas été capable de respecter ses principes, et le charme, et les avances de Dean avaient suffit à les mettre en miette. N’avait-il alors été pour lui qu’une vaste illusion ? Il s’était construit sur les principes que son père avait passé des années à lui enseigner, et il avait toujours essayé d’être un petit ami, et ensuite un fiancé, exemplaire, et finalement tout venait de s’écrouler en moins de dix minutes, dans cette salle de bain. Il ne valait finalement pas grand-chose. Finalement, le plus gros problème qu’avait éveillé ce qui venait de se passer, ce n’était ni celui de devoir mentir à Anne pour le restant de leur vie ensemble, ni même de ne plus être capable de regarder Dean dans les yeux, ou de ne plus savoir être détendu en sa présence. Le véritable problème, c’est qu’il n’était même plus certain d’être capable de se gérer lui-même. C’était un problème entre lui et lui, et tant qu’il ne l’aurait pas régler, il ne réussirait probablement à régler le reste. Il aurait voulu se jeter dans une douche, dont l’eau aurait été glacée. A défaut de régler ses problèmes, cela lui aurait probablement permis de ne pas penser à ce qu’il devait affronter. Il avait toujours été un homme bien, qui avait confiance en lui, et dans les autres, qui savait ne jamais perdre le contrôle de lui-même, et finalement, tout s’était brutalement envolé et briser en milliers de morceaux par la simple volonté du jeune américain. Mais ce n’était probablement pas la question. Le problème c’était qu’il n’était même pas certain d’être capable d’en vouloir à son beau frère. Il n’était plus certain de pouvoir lui en vouloir pour quoi que ce soi et la seule personne à laquelle il parvenait encore à en vouloir, c’était lui-même. Il s’en voulait d’avoir céder, d’avoir trahis Anne, et d’avoir envie que Dean ne l’embrasse en lui disant que ça allait aller…

Il n’était pas resté longtemps seul, sur le palier de l’étage, mais il en avait eu besoin. Comme si ça allait rendre les choses plus faciles. Il se passa une nouvelle main dans les cheveux en descendant les escaliers. Le pire était qu’il n’avait même pas le temps de s’en vouloir ou de s’énerver contre lui-même, ou même contre Dean, il fallait qu’il redescende, qu’il affronte le reste de la famille, et qu’il ait l’air naturel, d’un homme qui est simplement allé aux toilettes. Il espérait qu’Anne ne remarquerait rien, qu’il parviendrait à avoir l’air totalement normal, et pourtant il en doutait. Il n’avait jamais été un bon menteur, et il se contentait, lorsqu’il devait mentir, de ne pas en parler, ou de ne rien dire. Le repas avait donc repris, sans Dean, et Anne avait laissé la main de James sur sa cuisse, qui n’osait pas la retirer de peur qu’elle ne se rende compte qu’il n’avait pas véritablement envie de cela. Le frère de sa fiancée réapparu doucement dans l’encadrement de la porte, et James releva doucement les yeux, une demie seconde, ne s’attardant pas, de peur de croiser son regard et de perdre cet air détaché qu’il s’efforçait d’afficher aux yeux d’Anne et de ses parents. Il ne pouvait pas se permettre de risquer qu’on ne se rende compte de son état, et il savait qu’Anne le connaissait vraiment très bien et qu’elle se rendrait rapidement compte que quelque chose clochait dans le comportement de sa fiancée. Il osait juste avoir foi dans le savoir vivre de sa fiancée, et il était certain qu’elle n’aborderait probablement pas le sujet à table devant leurs parents. Peut-être qu’elle le trouverait bizarre, le soir, en rentrant chez eux, mais il se débrouillerait, après tout, il n’avait plus d’autre choix. « Ça va pas Dean ? » James redressa les yeux, au moins aussi rapidement que Dean, mais sans sursauter. Il n’était pas certain qu’un sursaut serait vraiment pour rassurer sa fiancée. « Si, très bien pourquoi ? » Il lui jeta un rapide regard en coin, comme pour le supplier d’être un bon menteur. Ils auraient besoin d’en reparler ensemble, mais il ne pouvait pas remettre en cause son mariage comme ça. Il n’était d’ailleurs pas capable de pouvoir rompre ses fiançailles comme ça. Anne trouvait louche qu’ils aient passés autant de temps aux toilettes, et il ne pouvait que le comprendre, mais leurs alibis tenaient la route. James avait été long, et Dean devant allait aux toilettes, il avait dû attendre que James ne sorte. Il n’y avait rien de louche là dedans. Mais comment aurait-elle pu avoir confiance avec ce qui s’était passé dans le passé ?

« T'as pas l'air dans ton assiette, c'est tout. » Il releva doucement les yeux, portant son verre de vin à ses lèvres d’un air détaché et il fit même une remarque au père de famille quand à la qualité du vin pour ne pas avoir l’air de faire attention à ce que disait Anne. « Ça va je t'ai dit. » Il n’eu pas le temps de continuer sa conversation avec le père Crawford, que déjà, sa petite amie l’avait déjà tiré vers elle pour lui parler au creux de l’oreille. « Il y a un problème avec Dean ? Vous avez été long… » James haussa les épaules en continuant son repas de façon tout à fait naturel. Il n’avait jamais été bon menteur et il le savait, mais il fallait qu’il lui réponde, et qu’il soit le plus convaincant possible. Il revint doucement vers l’oreille de sa fiancée : « J’ai rappelé mon père pour savoir si les cachets lui avait fait du bien, alors j’ai tardé un peu. Il a simplement attendu que je sorte. » Son sourire se fit alors rassurant, et il s’efforça de venir l’embrasser, regrettant déjà de perdre au passage, la douce saveur des baisers de son beau frère. Elle semblait quelque peu rassuré, et il reporta son attention sur le repas, après un bref échange de regard avec Dean, comme pour lui dire que tout irait bien. « On attaque le dessert ? » Il releva doucement la tête, se décidant à reprendre son rôle de gendre idéal. « C’était délicieux Mme. Crawford. » Anne se leva doucement de table pour aider sa mère à débarrasser et à servir le dessert. « Nous allons passons au salon. Je vous serre un digestif James ? » James se redressa doucement en se tournant vers le père de famille avec un petit sourire. « Un cognac ne serait pas de refus ! » Le père Crawford se leva de table s’éloignant vers le salon pour servir les digestifs. Les deux hommes se retrouvèrent de nouveau seul à table, et James baissa les yeux en se passant à nouveau les mains sur le visage. Il se sentait prêt à pleurer, et profita du bruit en cuisine et du manque d’attention du père pour lâcher d’un air triste. « Je crois que je ne me suis jamais sentis aussi prêt à pleurer…. Je suis vraiment désolé Dean… Je suis… Vraiment pas un homme bien apparemment… » Il sortit doucement son briquet de sa poche, jouant nerveusement à le faire tourner dans sa main. Les yeux rivés sur la nappe, et la tête tremblante, comme secouée par les larmes qu’il tentait de refréner.
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MessageSujet: Re: Families are like fudge - mostly sweet with a few nuts ϟ James Families are like fudge - mostly sweet with a few nuts ϟ James EmptySam 29 Déc 2012 - 11:12

Dean savait qu’il était censé être rassuré par le petit sourire que James lui avait lancé, mais il n’arrivait pas à se détendre des masses. Il fallait dire aussi que le jeune médecin n’avait jamais été un très bon menteur et que Dean avait du mal à croire que ce soit lui qui ait finalement réussi à rassurer Anne en expliquant leur comportement étrange. Ça heurtait aussi un peu sa fierté de penser que ce n’était pas lui qui les avait tirés de là, c’était son rôle après tout, c’était tout ce qu’il savait faire. Manigancer et manipuler les autres. Enfin, il s’efforça de laisser ça dans un coin de son esprit et de partir du principe que James avait bel et bien réussi à rassurer Anne et qu’elle ne viendrait plus les embêter avec ça. Il se doutait bien que ça finirait par ressortir un jour ou l’autre, mais il préférait prendre les choses comme elles venaient : un problème à la fois s’il-vous-plait. Et pour l’instant, le problème dont il voulait s’occuper, c’était le déjeuner en lui-même. Il avait besoin d’être seul, ou à la limite avec James histoire qu’ils puissent parler de ce qu’il venait de se passer et mettre les choses au clair. Ne serait-ce que sur l’attitude à adopter par la suite. Il y avait toutes les chances qu’Anne revienne à la charge, têtue comme elle était, et il serait bon pour eux deux de chanter la même chanson tant qu’à faire. Enfin, Dean détourna les yeux rapidement en voyant James venir embrasser sa fiancée, ça n’aurait pas dû l’énerver autant, le fait qu’il semble particulièrement impatient de revenir à une situation plus normale avec Anne, c’était normal après tout et c’était ce qu’il avait attendu, mais ça l’agaçait quand même prodigieusement. Il n’avait pas l’habitude d’être de ce côté du miroir, enfin, c’était lui qui utilisait les autres, rarement l’inverse, et quand on l’utilisait, c’était toujours réciproque. Cette fois-ci… Eh bien, il se rendait compte que c’était un peu moins agréable d’être celui dont on se sert et qu’on ignore ensuite. Enfin, il n’allait pas non plus en faire un fromage, il s’en remettrait bien assez tôt, ce n’était qu’un petit béguin de rien du tout, il avait eu ce qu’il voulait, il allait pouvoir avancer maintenant. Il soupira silencieusement, même lui n’y croyait pas.

Il essaya de changer de sujet et ne fut pas malheureux pour une fois, son père proposa un cognac à James, le médecin accepta et bientôt la mère de Dean partit avec sa fille débarrasser les assiettes, les couverts et les plats. Ils se retrouvèrent bientôt à nouveau seuls à table, c’était à croire que toute la famille complotait dans leur dos pour les pousser à se retrouver l’un avec l’autre. Il serra les dents malgré lui et finit son verre de vin rapidement. Il n’avait plus faim pour être honnête, mais il allait bien devoir manger un dessert puisqu’il en avait réclamé un. Il releva les yeux vers James brutalement, les sourcils froncés. Il rêvait là ? Il avait l’air au bord des larmes, et Dean regarda autour de lui, comme s’il s’attendait à voir la réponse à toutes ses questions écrites sur le mur de la salle à manger. Bien sûr, il ne trouva rien, mais ça eut au moins l’avantage de le forcer à vérifier que ses parents et sa sœur n’étaient pas en train de revenir dans la salle à manger, ils allaient encore lui tomber dessus s’ils pensaient qu’il était en train de faire pleurer le jeune médecin. Il avait envie de lui en coller une, qu’il se reprenne bon dieu, il était adulte oui ou merde ? Il avait fait une connerie, bon, ça arrivait, il n’allait pas se flageoler pendant des mois non plus, il fallait qu’il avance. Ce qui est fait est fait, il ne pouvait pas changer ce qu’il s’était passé dans la salle de bains, mais il pouvait au moins faire en sorte qu’Anne ne le découvre jamais. Ce qu’on ne sait pas ne peut pas nous faire de mal, c’était d’ailleurs l’un des dictons préférés de Dean, et terriblement véridique. Avant d’avoir compris ce qu’il faisait, il avait donné un léger coup de pied dans le tibia de James sous la table. Il pouvait difficilement se lever, si ses parents revenaient à ce moment là ils auraient pu se demander ce qu’il était en train de faire à étrangler James de ses propres mains. « Pas un homme du tout, même. » Répliqua-t-il légèrement agacé. « C’est bon là arrête, reprends-toi bordel ! » Ça ne servait à rien de chialer, et l’attitude du jeune homme avait le don de l’énerver au plus haut point. Il était stressé, et ils étaient tous les deux dans la merde, et ce n’était pas en se comportant comme ça et en craquant bêtement qu’ils allaient s’en sortir. Enfin même lui se rendait bien compte qu’il aurait pu faire preuve d’un peu plus de délicatesse que ça, après tout, il aurait bien dû s’attendre à ce que ce soit dur pour James, enfin, il avait espéré que le jeune homme aurait pu tenir un peu plus longtemps que ça quand même. Ce n’était pas à lui de le consoler, merde.

Il se mordilla la lèvre inférieure et baissa les yeux, essayant de se calmer. Il vérifia que sa sœur et ses parents étaient toujours dans la cuisine et il se pencha en avant pour se rapprocher de James. Il ne savait même pas quoi dire, il n’avait pas l’habitude de ce genre de conversations. Il était censé faire quoi ? Le rassurer ? Il n’en savait rien, mais il finit par se lancer, se rendant bien compte encore une fois qu’ils n’avaient pas énormément de temps devant eux. « Arrête de t’excuser, c’est pas à moi que tu dois des excuses. » Eh bah ça commençait bien hein, il était en train d’enfoncer le couteau dans la plaie là et rien de plus. Il soupira à nouveau et se frotta vigoureusement le visage, essayant de remettre de l’ordre dans ses idées et de trouver enfin quelque chose à dire qui pourrait l’aider. Il se pencha encore un peu plus et vint poser doucement sa main sur celle de James, plus pour l’obliger à relever les yeux vers lui qu’autre chose. Il se sentait parfaitement ridicule dans ce rôle, ça ne lui allait définitivement pas. « Allez, arrête de dire ça, tu sais très bien que c’est pas vrai. Si t’étais pas un homme bien tu t’en voudrais pas autant. Le plus important maintenant c’est qu’Anne n’apprenne rien, alors ressaisis-toi, sinon t’auras vraiment des raisons de t’en vouloir. » Il serra doucement la main de James avant d’entendre des bruits de pas dans la cuisine. Il la lâcha aussitôt et se rassit normalement dans son siège, jouant nonchalamment avec son verre. Anne s’était apparemment pressée pour revenir dans la salle à manger, elle ne devait pas avoir envie de laisser son fiancé seul avec son petit frère trop longtemps, et Dean ne pouvait pas réellement lui en vouloir. « Vous venez tous les deux ? » Le jeune homme se releva, lançant un petit sourire timide à sa grande soeur avant d'imiter son père et de se diriger à son tour vers le salon.
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MessageSujet: Re: Families are like fudge - mostly sweet with a few nuts ϟ James Families are like fudge - mostly sweet with a few nuts ϟ James EmptySam 29 Déc 2012 - 15:43

Il ne savait pas s’il se sentirait un jour capable de se pardonner, Dean aurait beau minorer ce qui s’était passé, et lui dire que ce n’était qu’une simple petite erreur, ça ne suffirait probablement pas et il le savait. Anne finirait probablement par être rassurée, mais entre lui et l’américain, c’était lui qui venait de faire basculer le reste de sa vie de couple. C’était lui qui n’avait plus d’autre choix que de vivre dans le mensonge, ou au moins dans la cachoterie. Pour Dean, ça n’avait probablement été qu’un coup d’un jour, et il serait probablement ravi d’avoir réussi à faire valser tout ses principes. C’était peut-être ce qu’il avait cherché depuis le début après tout. James avait du mal à y croire, et il n’en supportait pas l’idée, mais pourtant, il ne pouvait s’empêcher de croire que ce serait ce qui se passerait. Dean n’avait été jamais sérieux sur le plan sentimental, sa fiancée le lui avait déjà souvent expliquée, et il avait été naïf de croire, le temps de leur pause dans la salle de bain, que ce qui se passait durerait encore alors qu’ils avaient rejoint le reste de la famille. Il baissa doucement les yeux à cette pensée. Sans doute-avait-il bel et bien réussi ce en quoi il prétendait être le meilleur. Peut-être n’avait-il fait que le manipuler… Il n’aurait pas dû regretter ça autant. Il aurait simplement du se dire que s’était ce qui pouvait leur arriver de mieux. Une pause où ils avaient tout les deux céder, puis plus rien. Ensuite la vie redeviendrait normal, pour Dean en tout cas, probablement, car pour James, c’était plutôt le début d’une vie d’inquiétude et de crainte. Il craignait qu’Anne ne le découvre, et qu’elle découvre qu’encore maintenant, lorsqu’il regardait les lèvres de James, il avait envie d’en prendre procession. Il ne pouvait pas penser comme ça. Il allait se marier en Mars, Anne ne découvrirait jamais ce qui s’était passé, et les deux hommes l’oublieraient. Ou essaieraient en tout cas. Il n’avait plus aucune envie d’oublier ce qui s’était passé, mais il le faudrait, alors il le ferait. C’était ça, ou se vouer à une vie particulièrement malheureuse. Il ne pu retenir un petit soupire de déception, la situation n’était définitivement pas mieux maintenant qu’ils avaient cédé à leurs envies…

James remercia intérieurement son beau frère d’avoir eu la grande idée de changer de sujet, mais il ne pu se retenir de maudire le reste de la famille. Bien entendu il avait envie de se retrouver seul avec Dean, pour pouvoir parler librement, et mettre les choses aux claires, mais pas comme ça, pas alors que le reste de la famille était encore trop proche d’eux et qu’ils pouvaient encore être entendus. Il n’avait pas sentit les larmes monter, et se forçait à les retenir. Il ne pouvait pas se permettre de pleurer aujourd’hui, pas ici, ce soir sous sa douche peut-être. Mais pas maintenant. Le problème c’est que ce n’était même pas la trahison qu’il venait de faire qui le rendait profondément triste, et il n’était même pas certain d’être réellement triste. Il avait juste l’impression d’être totalement vidé, et de ne plus se connaître lui-même et de ne plus être qu’un inconnu. Ce n’était pas la faute de Dean, il était le seul responsable. « Pas un homme du tout, même. » Dean avait définitivement un vrai talent pour remettre les gens d’aplombs. Il porta ses mains à son visage en fermant les yeux dans ses mains, sursautant légèrement sous le coup de pied de son futur beau frère. « C’est bon là arrête, reprends-toi bordel ! » Il releva doucement le visage en se recoiffant au passage. Ses yeux étaient encore un peu humides, mais il déglutit doucement en essayant de reprendre ses esprits. Même s’il n’était pas la personne la plus délicate, Dean avait raison. Il fallait qu’il se reprenne sinon, ils ne tarderaient pas à se faire griller par Anne. « Ouai… T’as raison… Désolé je… J’ai du mal à géré ce qui se passe dans ma tête là tout de suite… » Il inspira profondément, chassant comme il le pouvait, les traces d’eau qui avaient pu apparaître dans ses yeux. Il croisa doucement le regard du jeune américain, sans pouvoir s’empêcher d’y rester un peu plus longtemps que ce qu’il aurait fallut. Il lui offrit un petit sourire qui se voulait rassurant. Il savait qu’il l’agaçait, mais ils avaient ceci de fort qu’ils étaient totalement différent, sans doute était-ce ce qui les avait attiré l’un vers l’autre. « Jsuis pas comme toi ok ?... J’arrive pas à zapper les choses comme ça… C’était pas… un coup parmi d’autre pour moi… » Il s’en voulait déjà d’avoir dit ça, mais il était certain que Dean devait le savoir dans le fond. Il devait bien se douter que ce n’était pas vraiment son genre de prendre du plaisir avec un homme, en trahissant sa fiancée… Et qu’il n’avait jamais non plus été du genre à coucher à droite à gauche.

James s’approcha doucement de lui, en se penchant sur la table. Le médecin ne trouva pourtant pas la force d’affronter les yeux de son, apparemment, nouvel amant. « Arrête de t’excuser, c’est pas à moi que tu dois des excuses. » James ne fit que fixer ses pieds, encore davantage. Il devait des excuses à sa fiancée, mais il ne pouvait même pas les faire. La seule chose qu’il pouvait encore faire, c’était se taire et s’efforcer de ne pas lui faire mal alors qu’elle misait tant sur leur mariage. « Je sais tu sais … Jsuis pas complètement con… » Du moins pas encore. Il releva pourtant les yeux, en sentant la main de Dean venir se poser sur la sienne. Comme dans un reflexe, il vérifia autour d’eux qu’ils étaient encore seuls. Il croisa de nouveau les yeux de son futur beau frère en l’entendant répondre. « Allez, arrête de dire ça, tu sais très bien que c’est pas vrai. Si t’étais pas un homme bien tu t’en voudrais pas autant. Le plus important maintenant c’est qu’Anne n’apprenne rien, alors ressaisis-toi, sinon t’auras vraiment des raisons de t’en vouloir. » Il savait qu’il avait en partie raison, mais tout autant tort. Il se redressa doucement, et s’efforça d’avoir l’air d’aller parfaitement bien. Il ne pouvait pas se permettre de les griller. Ils avaient beaucoup à y perdre, tout autant l’un que l’autre, et il refusait d’être à l’origine de tout ça. « Jm’en veux de... De plus savoir… Je… On en parlera ?.... » Ils n’avaient pas le temps de s’attarder sur le sujet aujourd’hui. Pas alors qu’Anne venait de rentrer, comme il le comprit en sentant la main de Dean relâcher la sienne. « Vous venez tous les deux ? » Il afficha un sourire de circonstance, se levant après que Dean en ait fait de même. Il suivit doucement sa fiancée qui vint lui attraper la main, et lui posa un baiser sur les lèvres. « Tu sais qu’ils t’adorent ? Maman a hâte d’être au mariage ! » A croire que c’était de famille de savoir comment le faire se sentir coupable. « Moi aussi… Moi aussi. » Il lui offrit un petit sourire en s’asseyant à ses côtés sur l’un des canapés. « Alors James, après le mariage, nous pourrons compter sur vous pour nous offrir des petits enfants ? Dean serait ravi de devenir tonton ! N’est-ce pas ? » Il ne pu retenir un petit rire gêné en se passant la main dans la nuque. Avoir gêné dans ce genre de moment n’était pas totalement anormal si ?
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MessageSujet: Re: Families are like fudge - mostly sweet with a few nuts ϟ James Families are like fudge - mostly sweet with a few nuts ϟ James EmptySam 29 Déc 2012 - 17:53

Dean s'en voulait un peu de s'être montré aussi dur avec James, surtout que c'était un peu de sa faute s'ils en étaient arrivés là. Bon d'accord, quasiment entièrement de sa faute. James avait pris sa décision, il ne pouvait pas le nier, mais Dean l'y avait bien poussé quand même, ça aurait été mentir de le nier après tout ce qu'il avait fait pour mettre James dans son lit. Il n'avait d'ailleurs toujours pas réellement réussi, enfin ce serait pour plus tard, il ne comptait définitivement pas en rester là. Il fronça les sourcils malgré lui quand le jeune médecin lui expliqua qu'il n'était pas comme lui, qu'il ne pouvait pas simplement aller de l'avant, que pour lui ça n'avait pas simplement été un coup d'une fois. Dean fut doublement vexé par sa remarque, premièrement il se doutait bien que ça n'avait pas été totalement anodin pour le jeune homme, il n'avait pas pensé le traiter spécialement à la légère tout à l'heure dans la salle de bains, même s'il se retint de le lui rappeler de peur que quelqu'un ne l'entende. Deuxièmement, il était légèrement insulté que le jeune homme suppose tout de suite qu'il ne voulait pas recommencer, et que maintenant qu'il avait obtenu ce qu'il voulait, il allait simplement abandonner. Il savait que c'était un peu con de sa part de lui en vouloir pour ça étant donné que c'était le genre de choses qu'il faisait couramment, Anne avait bien dû prévenir son fiancé avant de les présenter après tout, et c'était donc normal qu'il pense ça de lui. Mais pour une fois justement qu'il n'avait pas envie d'en rester là, il était un peu vexé que James suppose directement qu'il était juste un parmi d'autres. Ce n'était pas le cas, enfin, Dean n'eut pas le temps de le contredire, la conversation prenant rapidement un autre tour et Anne finissant par les interrompre avant qu'ils aient eu le temps de dire la moitié de ce qu'ils avaient à se dire. Dean acquiesça rapidement quand sa soeur arriva, pour bien signaler à James qu'il était d'accord et qu'ils allaient effectuer discuter. Une autre fois, il passerait quand sa grande soeur serait au yoga, ou autre, et ils pourraient prendre le temps de discuter de tout ça, à tête reposée en plus.

Dean se leva donc de table et suivit sa grande soeur, grimaçant dans son dos quand elle attrapa la main de son fiancé et déposa un baiser sur ses lèvres. Ça lui donnait la nausée de voir ça, et il avait comme l'impression que James ressentait un peu la même chose que lui, enfin lui, c'était probablement juste la culpabilité qui parlait. Il n'était pas fiancé avec Anne pour rien, enfin, c'était un terrain miné où il ne voulait pas spécialement s'aventurer, imaginer James avec Anne... Des frissons le parcoururent des pieds jusqu'à la tête rien que d'y penser. C'était assez traumatisant comme image, et il avait hâte de la chasser de son esprit. Malheureusement pour eux, une fois qu'il fut assis et avec son dessert dans la main, son père en rajouta une couche. Il ne savait pas que ce n'était pas une question qu'il était censé lancé comme ça ? Surtout alors que Dean avait la bouche pleine. Il faillit s'étouffer avec sa part de gâteau et il ne put s'empêcher de tourner les yeux vers son futur beau-frère, remarquant bien vite que lui non plus ne semblait pas particulièrement à l'aise. Il se sentait au moins un peu moins seul, même Anne semblait rougir légèrement et elle lançait un regard meurtrier à leur père, comme s'il avait touché un point sensible. « Oh oui, encore une preuve que tu me connais très bien, moi qui adore les enfants. » Répliqua Dean du ton le plus sarcastique possible tout en lançant un regard désespéré à son paternel. Il pensait sincèrement qu'il allait être content quand Anne aurait son premier enfant de James ? Brr, il ne voulait même pas y penser, c'était le sujet d'un de ses pires cauchemars et il n'osait même pas imaginer que ça puisse devenir réalité. Il ne les laisserait pas se marier de toute façon, il en était absolument hors de question. « C'est différent quand ils font partis de ta famille, tu verras bien en temps voulu. » Dean leva les yeux au ciel et ne put s'empêcher de répliquer. « J'espère que ce temps n'arrivera jamais. » Son père lui lança un regard glacial tandis qu'Anne venait s'asseoir à côté de lui. « Pitié, on pourrait changer de sujet ? » Elle n'avait de toute évidence pas non plus envie de parler d'éventuels enfants, et Dean ne pouvait pas s'empêcher de se demander pourquoi. Ils avaient tellement l'air de former le couple parfait, il savait déjà que ce n'était pas le cas du côté de James en tout cas, mais il savait également que sa soeur n'était pas d'une nature facilement domptable et elle avait l'air un peu trop maitrisée et sage avec James. Qui sait, peut-être que ça cachait quelque chose ? Ou bien peut-être qu'il prenait encore une fois ses désirs pour des réalités.

Il se contenta de secouer la tête pour revenir à la réalité et fit un effort pour participer à la conversation le plus naturellement du monde tandis qu'ils profitaient tous de leur dessert et/ou de leur digestif. Le reste du déjeuner se passa dans une atmosphère étonnamment détendue, vu comment il avait commencé, et après un petit quart d'heure, le couple ainsi que Dean s'apprêtaient à partir. Le jeune homme embrassa rapidement ses parents, à contre-coeur. Il profita du moment où Anne leur disait au revoir à son tour pour venir murmurer doucement près de James, alors qu'il enfilait son manteau : « Je passerai la semaine prochaine. » Ils allaient bien falloir qu'ils discutent vu qu'ils n'en avaient pas eu l'occasion aujourd'hui, et il ne tenait pas à ce qu'il y ait de malentendu de ce côté là. James avait déjà l'air de penser qu'il allait bien vite l'oublier, Dean tenait à lui prouver que ce n'était pas le cas. Il lui lança un rapide sourire avant de sortir, sans prendre la peine d'attendre Anne et son fiancé. Il alluma rapidement une cigarette et prit le chemin de son appartement, au final assez satisfait du petit moment en famille qu'il avait passé.
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