Des points communs autour d'un verre

Déjà deux mois; deux mois qu'Adèle travaillait au Shooter, deux mois qu'elle était arrivée dans cette nouvelle ville, à Détroit. Elle s'y plaisait d'ailleurs beaucoup. L'ambiance qui y régnait était beaucoup plus agréable qu'à Paris, et la jeune femme se sentait pratiquement chez elle. Si au départ, elle était partit à Détroit pour se détacher de sa famille; elle pensait, et espérait même qu'ainsi ses parents prendraient plus souvent de ses nouvelles, qu'ils s'interesseraient à ce qu'elle faisait, si elle trouvait un travail dans le domaine de l'art qui la passionnait ... Malheureusement ses espoirs étaient vains, et d'ailleurs cela faisait pratiquement deux semaines qu'elle ne les avait pas eu au téléphone. Tout ceci la torturait, mais elle ne voulait rien laisser parraître devant qui que ce soit, elle partit donc pour son travail, son service commençait à 18h, et Maddison la patronne du bar ne serait pas présente ce soir ci. Il faisait froid dans la rue, Adèle fut heureuse d'entrer dans le bar, elle passa la clé dans la serrure, ouvrit la porte puis se mis à tout préparer rapidement pour qu'il soit pret pourl'arrivée des clients quelques minutes plus tard. C'était la fin des vacances scolaires, le temps était maussade, le bar était donc tous les soirs plein jusque minuit ou plus, Adèle devait donc être prete à répondre à toutes les commandes à une vitesse parfois éffrénée. Ce petit job lui plaisait car elle voyait beaucoup d'habitants de Détroit passer devant son comptoir.
La soirée commençait à peine, le Shooter était déjà plein; des habitués du bar étaient assis au fond de la salle, Adèle ne leur demandait même leur commande : un demi, un whisky coca (chacun) et parfois ils demandaient un bourbon pour faire passer le tout. A penser que certaines personnes n'avaient que le Shooter, le soir comme occupation ... Avec son sourire qu'elle gardait en toute circonstance, la jeune femme enchaînait les commandes et les brèves discussion avec les clients. Elle se reposait quelque instant lorsqu'elle apperçut un jeune homme, d'une trentaine d'années qui venait de s'assoir devant le comptoir. Elle s'approcha doucement vers lui et lui addressa :

"Bonjour, de quoi avez vous besoin en cette agréable soirée ? "

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Ft. Adèle & Ian

 

Je venais d'avoir 28 ans, et ça devait bien faire deux ans que je n'avais aucune nouvelle de mes géniteurs. Même pas à mes anniversaires. Je n'avais pourtant pas changé de numéro de téléphone mais c'était trop compliqué de joindre son fils entre deux fêtes mondaines. Je finissais par ne plus rien ressentir, j'avais perdu mes parents, ma soeur elle me demandait toujours de mes nouvelles dès qu'elle le pouvait, heureusement que je l'avais. Mais ce soir j'étais d'humeur mélancolique, un peu perdu et je n'avais pas envie de rester enfermer une minute de plus dans mon loft ou j'avais passé la journée à recevoir des clients dépressifs, maniaques. Stop, il me fallait briser ce cercle vicieux. J'avais entendu parler d'un bar sur West Street, le Shooter. Un endroit ou l'on pouvait passer inaperçu en sirotant ou plutôt en avalant des tonnes et des tonnes d'alcool jusqu'à en être imbibé et rentrer chez soi en titubant. C'était comme ça que je voyais cette soirée en tout cas.

Je préférais alors m'y rendre en taxi plutôt qu'en voiture de peur de ne pas pouvoir prendre le volant et de la laisser toute seule toute la nuit. J'arrivai rapidement à hauteur de l'établissement et m'y glissai timidement. Les gens grouillaient de partout, le niveau sonore était à la limite de l'acceptable. Je fonçais de suite au bar pour commencer ma descente aux enfers. Après m'être assis sur un de ces tabourets haut perché, je m'étais déconnecté l'espace de deux minutes, mais une voix claire m'avait rappelé à la réalité

"Bonjour, de quoi avez vous besoin en cette agréable soirée ? "

j'avais relevais la tête surpris que l'on me porte attention. Une jeune femme à la crinière dorée portait un large sourire et attendait une réponse quelconque de ma part. Je pris alors la parole un peu deboussolé " J'aurais besoin d'une recette contre les pensées intrusives " je ne souriais pas, ce n'était pourtant pas dans mon habitude. " Excusez moi, je ne suis pas agréable ce soir, je vais vous prendre une bière pour l'instant " Je tapotais à présent le comptoir du bout des doigts rythmant une mélodie que j'avais entendu dans le taxi tout en attendant ma boisson avec impatience.

© Belzébuth

Des points communs autour d'un verre

Le jeune homme, assis face à Adèle avait la tête vers le bas regardant ses mains, et ne semblait pas très enjoué. Il était seul, seul avec son esprit. Souvent des gens venaient lorsqu'ils étaient désenparés et semblaient chercher une solution devant ce comptoir, en buvant des verres et des verres d'alcool. Lorsque la serveuse addressa une parole brève au garçon il parrut comme surpris. Adèle venait apparament de le sortir brusquement de ses pensées. Il regarda la regarda droit dans les yeux sans addresser même un léger sourire et répondit calmement.
"J'aurais besoin d'une recette contre les pensées intrusives ."
Une réponse, à vrai dire peu commune qui confirmait son premier ressenti. Intuitive ce soir ? Sans doute. Mais ce garçon intriguait vraiment la serveuse.Il enchaîna d'un ton tout aussi neutre:
" Excusez moi, je ne suis pas agréable ce soir, je vais vous prendre une bière pour l'instant "

Elle lui sourit une nouvelle fois, puis sans répondre partit préparer la commande; puis sans perdre une seconde repartit devant ce personnage et lança en guise de réponse :

"Vous savez nous avons chacun nos moments de mélancolie; si ce verre peut vous apporter réconfort, pourquoi pas.."

Elle s'arreta un instant... Et en reprenant un léger souffle, elle reprit sa phrase.

"Mais il ne faut jamais abuser dans ces moments ci vous savez"

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Ft. Adèle & Ian

 

La jeune femme ne sembla pas destabilisée par mon manque de tact et prépara ma commande avec le sourire "Vous savez nous avons chacun nos moments de mélancolie; si ce verre peut vous apporter réconfort, pourquoi pas.." me lança t'elle avant de glisser la chope de bière devant moi. Je n'attendais pas du réconfort ce soir, comme quoi le monde était encore peuplé de bonnes personnes. J'attrapais mon grand verre quand celle ci reprit de plus belle "Mais il ne faut jamais abuser dans ces moments ci vous savez" je souriais enfin et ranger mon masque déprimant. " Vous êtes trop aimable, ne perdez pas votre temps " comme à mon habitude je n'aimais pas que l'on me porte trop attention et préférer aux premiers abords renvoyée la personne qui s'intéresser à moi là ou elle devait être c'est à dire : loin. " Qui vous dit que je n'ai pas tué quelqu'un et que je viens ici avec des remords " bien sûr je blaguais mais la jeune femme pourrait bien me prendre au sérieux avec mes conneries.

" Je rigolais hein, n'appelez pas la police " j'avalais une autre gorgée de cette bière délicieuse tout en fixant cette inconnue de mes yeux sombres. " Vous travaillez ici à ce que je vois, c'est temporaire ? " quitte à oublier ma vie misérable autant s'intéresser aux autres.

© Belzébuth

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La bière apportée au garçon, ce dernier sourit à Adèle. Elle fut agréablement surprise. En effet, décrocher un sourire d'une personne semblant à première vue éloignée de tout sentiment ne serait-ce que sympathique apportait une pointe de satisfaction à la jeune serveuse.
"Vous êtes trop aimable, ne perdez pas votre temps ", lui dit -il. Elle sourit simplement, tout en prenant un chiffon pour nettoyer grossièrement son comptoir. Il enchaîna alors :
" Qui vous dit que je n'ai pas tué quelqu'un et que je viens ici avec des remords ".
Cette phrase sortit presque naturellement de la bouche du jeune homme. Comment devait-elle interpreter cela ... Une blague pour tenter de parraître moins mélancolique ? C'est avec les yeux légèrement rieurs, qu'Adèle leva la tête vers son interlocuteur et pris son souffle pour répondre lorsqu'elle aperçut un groupe de personne entrer dans le bar. Elle fit un signe de la tête montrant qu'elle devait s'y rendre. Après avoir passé la commande, elle revint aux abords du garçon, toujours son petit chiffon à la main en nettoyant le bar. " Je rigolais hein, n'appelez pas la police " .
Elle retorqua aussitôt :
"Je n'oserai pas; par peur que l'on doive changer la serveuse du bar d'ici peu ..."
Elle laissa ces mots en suspent, avec un petit sourire en coin en espérant une réponse de la personne assise en face d'elle. Elle se servit un grand verre d'eau, oui elle ne voulait pas boire ces soirées où le bar était totalement plein.
" Vous travaillez ici à ce que je vois, c'est temporaire ? "
Il semblait s'interesser à la jeune femme, ou était-ce une solution pour tenter de masquer ce qui l'énervait.
"J'espère que ça l'est; mais vous savez... Trouver un job dans le domaine qui nous plait de nos jours, est plus que compliqué.
[...]
Et vous ? Que faites vous appart venir plonger vos remords dans un verre après avoir tuer quelqu'un..."
dit-t'elle d'un ton sérieux, tout en laissant voir qu'il s'agissait d'une (légère) plaisanterie

Des points communs autour d'un verre
Ft. Adèle & Ian

 

La jeune demoiselle avait l'air seule ce soir pour gérer le bar. Après l'avoir taquiné gentiment sur mon hypothétique passé de tueur en série celle ci s'exécuta à la tâche lorsqu'un groupe de personnes entra dans l'établissement. Puis elle revenue et poursuivit dans ma plaisanterie "Je n'oserai pas; par peur que l'on doive changer la serveuse du bar d'ici peu ..." la blondinette sourit légèrement et se servit un verre d'eau. Ce métier devait être épuisant autant sur le plan physique que psychique, certains clients pouvaient se montrer mécontents et dans ces cas là il fallait improviser. Les épaules frêles de cette jeune fille me faisais peur et pourtant elle était là et s'en sortait plutôt bien. Après lui avoir demandé ce qu'elle faisait la et si elle comptait faire ça toute sa vie elle me répondit "J'espère que ça l'est; mais vous savez... Trouver un job dans le domaine qui nous plait de nos jours, est plus que compliqué. " J'avais grandi une cuillère d'argent à la bouche alors je n'osais pas m'aventurer sur ce terrain, car pour moi ma voie était toute tracée et je n'eus pas grand mal à trouver quoique ce soit. "Et vous ? Que faites vous a part venir plonger vos remords dans un verre après avoir tuer quelqu'un..." enchaina t'elle à moitié sérieuse. Je gloussais rapidement, m'éclairci la voix et finis par lui avouer mon activité " Vous êtes bien curieuse ! Je plaisante, je suis psy…Comme on dit les cordonniers sont les plus mal chaussés " je faisais ici référence à mon état mental "déplorable"

" J'ai une question si tu veux boire un verre tu dois payer ou c'est gratuit pour le personnel ? " après tout elle avait besoin de souffler un coup et je me porterais volontier pour lui payer un verre. Sa gentillesse me réchauffer un peu en cette soirée morose. " Et je suis malpoli quel est ton prénom, moi c'est Ian " je lui avais tendu la main pour me présenter et l'avait au passage tutoyer mine de rien.

© Belzébuth

Des points communs autour d'un verre

La voix du jeune homme devenait peu à peu plus amicale. Peut-être que la jeune fille devrait se reconvertir en psy, après tout derrière son bar elle voyait passer du monde et souvent les clients venaient lui compter leurs mots; mais il était vrai que cela faisait longtemps que quelqu'un ne l'avait pas intrigué comme ceci. Elle plongea son regard dans les yeux très sombres du garçon après lui avoir demander ce qu'il faisait dans la vie. Il esquissa un sourire sur son visage puis dit d'un ton avenant:
" Vous êtes bien curieuse ! Je plaisante, je suis psy…Comme on dit les cordonniers sont les plus mal chaussés "
Intérieurement, Adèle était légèrement surprise, il n'avait pas, à première vue l'air d'un psy... Mais après tout, pourquoi pas. Quelqu'un d'extérieur qui nous aider à regler nos problèmes, voila une vision des choses quelque peu spécial, mais pourquoi ne pas changer d'opinion ce soir ? Elle voulut répondre au garçon, cependant le jeune homme ne semblait pas vouloir s'éterniser sur sa vie, il enchaîna rapidement:
" J'ai une question si tu veux boire un verre tu dois payer ou c'est gratuit pour le personnel ? "
Sans réfléchir un instant, elle répondit sur un ton, comme à son habitude sympathique et enjoué:
"Normalement ce n'est pas vraiment permis mais, étant donné que ma patronne n'est pas là ce soir ...".
Voyant que pour le moment, aucun client n'entrait et que personne ne l'appelait; elle pris une chaise haute et s'assis en gardant son verre d'eau non loin d'elle. C'est alors que le garçon lui tendit sa main et lui addressa :
" Et je suis malpoli quel est ton prénom, moi c'est Ian "
Adèle lui serra délicatement la main; et ajouta:
"Effectivement nous ne nous sommes pas présenté, je suis Adèle".
Il avait tutoyé la serveuse, elle ferait sûrement de même. En effet, son travail exigeait qu'elle soit poli et qu'elle vouvoie les clients, comme dans tout commerce.
"Je ... te remercie d'être venu ce soir car je vois toujours les mêmes têtes ici et ça change un peu de servir un psy meutrier devant son comptoir."
Elle devait cesser avec ses allusions ironiques aux premiers mots du garçon assis devant elle. Mais c'était plus fort qu'elle ce genre de phrases sortaient seules de sa bouche..

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Ft. Adèle & Ian

 

La jeune barmaid m'expliqua rapidement qu'en temps normal il n'était pas permis de consommer mais qu'en l'absence de sa patronne elle pourrait surement faire une exception. Elle attrapa un tabouret et s'assit près de moi pour poursuivre notre petite discussion. Après m'être présenté celle ci en fit de même toujours aussi chaleureuse "Effectivement nous ne nous sommes pas présenté, je suis Adèle". elle accepta ma poignée de main et peina pour la suite. Le tutoiement avait l'air de la gêner, c'était amusant de voir les gens galérer en matière de codes sociaux "vous", "tu" au fond nous étions tous des êtres humains, et il valait mieux être à l'aise de suite plutôt que de mettre des distances. "Je ... te remercie d'être venu ce soir car je vois toujours les mêmes têtes ici et ça change un peu de servir un psy meutrier devant son comptoir." décidément cette soirée s'annonçait bien plus attrayante qu'il y'avait quelques minutes. J'esquissais un sourire à la jeune demoiselle avant de lui répondre avec un air taquin " J'avoue que ça doit te changer, c'est pas tous les jours que l'on a un psychopathe à son comptoir, enfin tu l'ignores peut être mais ce type derrière par exemple a très bien pu tuer sa femme ce soir " j'avais légèrement pointé un de mes doigts autour de mon verre en direction d'un homme barbu au crâne rasé qui n'inspirait pas confiance avant de pouffer de rire et de reprendre un bonne gorgée de bière. " Je te préviens je risque de roter à tout moment "

À la voir de plus près cette jeune femme devait atteindre la vingtaine à tout casser alors que moi je m'approchais de la trentaine à grand pas, je me voyais vieillir de plus en plus et malheureusement je continuais a côtoyer des gens bien plus jeune que moi, un jour ou l'autre les forces de l'ordre me le feront rappeller … " Sans indiscrétion tu as quel âge ? Et tu es né dans cette ville ? " lui demandais je sans hésitation avant de plonger mon regard dans le sien, qui était au passage d'un bleu limpide.

© Belzébuth

Ian & Adèle

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Le garçon avait vraissemenblablement rangé ses soucis dans un coin de sa tête et était plus enjoué qu'en début de soirée. Si elle avait pû contribuer à ceci, Adèle en était fière. Le garçon, qui s'appelait Ian sourit un instant, avec des yeux rieurs et lança:
" J'avoue que ça doit te changer, c'est pas tous les jours que l'on a un psychopathe à son comptoir, enfin tu l'ignores peut être mais ce type derrière par exemple a très bien pu tuer sa femme ce soir "
Il pointait discrètement un homme installé quelques mètres plus loin. Cet homme, la serveuse le connaissait bien car il venait très régulièrement boire des litres et des litres, de tout ce qui était suceptible de se boire dans un bar ... Ian se mit à rire et repris une gorgée de sa bière. La serveuse, si elle avait aussi envie de rire, se controla; elle voulait rester un minimum sérieuse dans ce travail qui l'aiderait à payer se formation d'architecte. " Je te préviens je risque de roter à tout moment " . Ce garçon, qui lui avait parrut à première vue assez froid ne l'était en fait pas et cette soirée était moins longue que celles qu'elle avait l'habitude de passer seule à gerer le bar lorsque Maddison n'était pas présente. En regardant brèvement la pendule, qui annonçait 21h. Elle balaya d'un regard le bar entier pour voir si personne n'avait besoin d'elle et addressa à son interlocuteur:
"Si je connaissais tous les crimes qu'avaient commis les clients, je crois que je ne travaillerais plus ici."

Quelques instant plus tard, le garçon demanda, d'un ton neutre à la jeune fille :
" Sans indiscrétion tu as quel âge ? Et tu es né dans cette ville ? "
On lui posait régulièrement cette question à son abord, était-ce si important de savoir l'âge. Ou était-ce la première question qui venait à l'esprit des gens lorsqu'ils rencontre une personne.
"J'ai 21 ans et aurais 22 en début d'années prochaine. Et en fait je ne suis arrivée à Détroit que depuis deux mois. Avant j'habitais en France avec ma famille. Et toi, monsieur Ian; tu viens de Détroit ?"
Ian devait avoir environ la trentaine, ou un peu moins; mais il était possible que la jeune femme se trompe, elle n'était pas vraiment douée pour évaluer l'âge des personnes assises en face d'elle... En voyant que le bar se vidait quelque peu, elle se servit un vers de wisky coca, et se rassit; prête à continuer la discussion, et en ajoutant à Ian:
"Ce n'est pas tout les soirs que je trouve quelqu'un à qui parler ici, alors profitons en ! Et toi, tu voudras autre chose ?"

Abandonné, verrouillé & archivé.