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 DOWNY ♣ When you come to the end of your rope, tie a knot and hang on.

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MessageSujet: DOWNY ♣ When you come to the end of your rope, tie a knot and hang on. DOWNY ♣ When you come to the end of your rope, tie a knot and hang on.  EmptyMar 23 Oct 2012 - 18:54





«When you come to the end of your rope, tie a knot and hang on. »

«The difference between perseverance and obstinacy is that one comes from a strong will, and the other from a strong won't.»


La journée s’annonçait des plus routinières pour Aurélie qui avait mit son cadran, comme tous les samedis, à 7h30 AM. Elle travaillait à l’hôpital situé dans le quartier à côté du sien en tant que réceptionniste à l’étage de la réadaptation. Comme toutes les fins de semaine, elle commençait à neuf heures du matin. La brunette s’était donc, comme à son habitude, levé un peu après l’aube afin d’aller prendre une longue douche pour démarrer sa journée. Une quarantaine de minute plus tard, la jeune femme démarrait sa voiture, ayant mangé, coiffé ses cheveux mi-long ondulé, et ayant revêtu son uniforme au couleur peu attrayante de l’hôpital.

La route semblait plutôt calme en ce matin d’octobre. Les habitants de Detroit sans doute encore couché dans leur couverture bien chaude, profitant de ce matin d’automne. Le vent sifflait fortement contre les fenêtres de la voiture de la jeune femme, alors que les feuilles orangées et rouge voltigeaient à l’extérieur. Le chemin jusqu’à son boulot passa plutôt rapidement. Donc c’est à huit heures et cinquante précise qu’elle arriva à son travail. Elle monta rapidement à son étage, posa ses sacs et son petit manteau dans son casier puis alla se chercher un café avant de rejoindre son poste.

Lorsqu’elle arriva devant son bureau, elle regarda l’agenda du département, plusieurs rendez-vous étaient prévus pour la journée. Elle devait retourner quelques appels et s’occuper de contrôler les visites. La journée s’annonçait assez calme. Elle salua ses quelques collègues et prit place à son bureau, abordant un sourire forcé, mais crédible. Elle n’avait pas un long chiffre de travail, elle finissait à midi cette journée là, car c’était l’anniversaire de décès de son père et qu’elle n’avait pas trop la tête à travailler dans ses conditions. Sans parler que dans le cadre de son emploi, elle ne cessait de voir des familles rendre visite à des proches souffrant de cancer similaire à celui de son père ou autre maladie dégénérative. C’était assez difficile, mais la jeune femme essayait de ne pas trop y penser. Après-tout, ne pas sourire et avoir un air d’enterrement ne le ramènerait pas.

Le début de la journée se déroula sans anicroches, bien que les minutes ne passaient que très lentement. Aurélie regardait son téléphone toutes les cinq secondes dans l’espoir de voir sa journée se terminer. Depuis ce matin, elle avait vu trois familles venir visiter l’un des leur atteint de maladie grave. Habituellement, cela ne la bouleversait pas autant. Mais aujourd’hui c’était différent. Cela faisait maintenant 9 ans que son aimant père de famille était décédé d'un cancer pulmonaire. Cet homme si souriant et fort qui avait su resté positif même dans les pires moments et qui, même à l’aube de sa mort, réussissait à faire sourire sa jeune fille.

Bref, dès qu’il sonna midi, la brunette attrapa ses clés et fila au vestiaire afin d’enfiler une paire de jean gris et un chandail en laine rouge ainsi que son petit manteau d’automne en cuir noir puis sorti rapidement. C’est à ce moment qu’elle remarqua qu’elle avait oublié son téléphone cellulaire sur son bureau. Elle revient donc à son point de départ et remarqua à ce moment Downy, un des patients de la réadaptation qui après avoir subit un accident avait perdu l’usage de ses jambes. Mais il avait toujours espoir de remarcher un jour. Il n'avait pas eu la vie facile, mais Aurélie croyait en lui.

La jeune femme avait toujours voulu être là pour le soutenir, mais ce dernier, amer, refusait l’aide de quiconque et criait haut et fort n’avoir besoin de personne. M’enfin, on passera… Downy était devant l’ascenseur à se débattre avec ce dernier, essayant d’appuyer sur le bouton, mais sa chaise roulante ne lui permettant pas de l’atteindre. Le jeune homme se débattait et refusait l’aide de ceux qui la lui proposait, l’air d’être à bout de nerf. La brunette, qui en avait franchement plus qu’assez de voir le jeune homme repousser tout son entourage finit par soupirer agacé puis s’avança vers lui.

« Tu vas continuer à te débattre comme ça longtemps avant d’avoir la maturité de piler sur ton orgueil et d’accepter l’aide de quelqu’un ? » Dit-elle d'un ton sec en appuyant sur le bouton mettant l’ascenseur en marche.

Ses paroles étaient sorties toutes seules, mais la jeune fille ne les regrettait pas. Elle était fatigué de voir cet homme décliner l’aide offerte par tous et chacun. Ce qu'il vivait était, sans aucun doute, terrible. Mais à cet instant précis, Aurélie avait l’impression que de voir un homme ayant des chances reprendre le cours de sa vie normal, de remarcher à nouveau, de pouvoir se sentir maître de son corps, agir de façon si négative faisait honte à l’image de son père. Qui lui, malgré sa maladie mortel avait toujours sur resté positif, même à ses derniers instants. C'était égoïste et injuste de la part d'Aurélie, mais s'était plus fort qu'elle.


(c) Spinelsuns
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MessageSujet: Re: DOWNY ♣ When you come to the end of your rope, tie a knot and hang on. DOWNY ♣ When you come to the end of your rope, tie a knot and hang on.  EmptyMer 24 Oct 2012 - 12:55

«When you come to the end of your rope, tie a knot and hang on. »
Downy & Aurélie

Douze octobre. Deux petites journées. Deux petits jours, et il pourrait s'évader de cette prison immaculée. Downy rongeait son frein en silence, ou bien exprimait assez violemment ses opinions, depuis que l'envergure de ses blessures lui avait réellement été dite. Il pouvait passer des heures, le regard vide, assis dans son fauteuil derrière une baie vitrée. Il pouvait passer des heures, aussi, à grommeler, envoyer chacun sur les roses et s'en vouloir pendant le reste de la journée... Enfin, parfois. Trois semaines que déjà, Downy avait pu rattraper un semblant de liberté, même si les médecins avaient hésité au début. Rester coincé dans un fauteuil ou dans un lit, Downy avait vite fait son choix. Maintenant, il avait réellement des airs de fauve en cage, tournant en rond, affaibli par la captivité, mais brillant toujours par son orgueil instinctif. Encore deux jours, oui, et Downy sortirait enfin du cadre hospitalier. Retrouver son chez-soi, un autre monde que celui où les repas étaient sans goût et les infirmiers trop aimables. Il n'était que sept heures du matin, mais Downy s'était déjà éclipsé de sa chambre. Tout seul, comme un grand. Il prenait aussi l'habitude de narguer les infirmiers et les internes qui, chaque matin depuis, venaient le voir pour l'aider à s'installer dans son fauteuil, se laver, faire le point. C'était dégradant. Toujours se remettre aux autres. Ne plus rien faire seul, toujours avoir besoin d'aide. Downy esquivait alors souvent, quand il se levait un peu plus tôt que de coutume. Il était débrouillard, avait vite pris ses marques avec ce corps qui lui échappait encore parfois quelque peu, comme le faisait son fauteuil. Il se levait seul, se sortait seul, se débrouillait tout bonnement. Il préférait alors pouvoir foncer jusqu'à la machine à café, boire un petit noir bien serré, bien fort, et puis reprendre son cirque d'homme limité, frustré, refusant de se faire aider et préférant tout simplement se démerder par lui-même... Après tout, n'était-ce pas ce qu'il avait toujours fait ?

Il venait de sonner midi quand le jeune homme décida de sortir un peu. Tenez, ça aussi, depuis quelques temps, il ne demandait pas à ce qu'on l'aide pour qu'il le fasse. Il sortait, point. En prenant parfois, quand même, la peine de prévenir quelqu'un à l'accueil du service sur sa destination. Les ascenseurs, l'accueil, les couloirs, le parc, l'air libre. Il aimait beaucoup cette partie-là de sa journée, aussi. Il atteignait les ascenseurs quand il cru s'étaler par terre et du se rattraper de justesse. Il tenta de faire rouler son fauteuil. La saleté dans laquelle on l'avait condamné à s'asseoir était bloquée. Génial. Il leva les yeux au ciel, et son regard chocolaté se posa sur le bouton d'appel. Mis à bonne taille pour qu'une personne dans son genre puisse l'atteindre avec facilité.. Quand son seul et unique moyen de transport marchait d'une façon digne de ce nom. Il tendit le bras, forçant pour essayer d'atteindre le bouton... Qui le narguait, à cinq pauvres centimètres de ses doigts. Il valait mieux que personne ne vienne le déranger en cet instant, sinon il allait sévèrement passer ses nerfs dessus. Il était déjà bien gentil de ne pas être en mode dépressif comme l'équipe médicale s'attendait peut-être à le voir, vu son passé dans le genre. Peut-être que son petit-ami, son seul espoir, était parti, et peut-être qu'il se retrouvait paralysé ; C'était la colère qui dominait en lui, une colère sourde, qui l'avait infecté d'une façon caractéristique. Il l'entendit arriver, et tourna automatiquement le visage vers elle. Il serra les dents. Humilié. Il n'en pouvait plus. « Tu vas continuer à te débattre comme ça longtemps avant d’avoir la maturité de piler sur ton orgueil et d’accepter l’aide de quelqu’un ? » Et elle appuya sur ce bouton pour lequel Downy se débattait depuis quelques minutes parce que son foutu fauteuil s'était bloqué. Réflexe naturel, il lui répondit, sèchement : « Qui dit que ce "quelqu'un" c'est toi ? Je vais pas "piler sur mon orgueil" pour la simple et bonne raison que ce fauteuil de merde est bloqué, si ?! »► Captain Cornflakes

« Not a lot of people know what it feels like to be angry, in your bones. [...] Then they want the angry little kid to do something he knows he can't do, move on. So after awhile they stop understanding. [...] I figured it out too late. You gotta learn to hide the anger, practice smiling in the mirror. It's like putting on a mask. » ► JOHN BLAKE
Code by AMIANTE
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Jane J. Wellington

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Jane J. Wellington

AGE : 32
NOMBRE DE CONTACTS : 4616
ANNIVERSAIRE : 13/10/1992
EN VILLE DEPUIS LE : 09/03/2012
AVATAR : Jennifer Carpenter




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MessageSujet: Re: DOWNY ♣ When you come to the end of your rope, tie a knot and hang on. DOWNY ♣ When you come to the end of your rope, tie a knot and hang on.  EmptyJeu 6 Déc 2012 - 15:40

« Bonjour,
Nous avons constaté que le sujet suivant n'a pas reçu de réponse depuis un moment, nous vous laissons jusqu'au 14 novembre 2012 sinon, le sujet sera verrouillé.
Merci de votre compréhension. »
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http://dirty-laundry.forum-canada.net


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MessageSujet: Re: DOWNY ♣ When you come to the end of your rope, tie a knot and hang on. DOWNY ♣ When you come to the end of your rope, tie a knot and hang on.  EmptyVen 14 Déc 2012 - 8:27

Topic abandonné & verrouillé.
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MessageSujet: Re: DOWNY ♣ When you come to the end of your rope, tie a knot and hang on. DOWNY ♣ When you come to the end of your rope, tie a knot and hang on.  Empty

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