**Angie entra dans la quincaillerie en tenant une liste assez large de choses qu'elle souhaitait acheter. Elle n'avait pas souvent de congé d'école et de travail dans une meme journée, mais dès qu'elle en avait une, la rouquine en profitait pour faire ses achats. Elle se dirrigea vers la rangée des pots de peintures dans l'espoir de trouver le bleu parfait qu'elle voulait mettre dans sa nouvelle salle de bain et le beige-crème de rêve pour son salon. La rousse commença à regarder les milliers de teintes différentes que présentait le rayon et poussa un soupir de découragement; comment allait elle réussir à trouver la couleur qu'elle désirait? Smith recula de quelque pas afin de mieux comptapler la rangé de sa vue d'ensemble, mais habile comme elle l'était, Angie recula dans une pyramide de petit pot de peinture vert pomme. Avant de s'appercevoir ce qui se passait, Smith était déjà sur les fesses des pots de peinture tout autour d'elle. Elle s'appressa de regarder dans les alentours, afin de voir si beaucoup de personnes l'avaient vu perdre la face et du constater quand effet plusieurs personnes riaient d'elle ou bien essayait de sans empêcher. La rouquine passa vite de la honte à la colère, car aucune personne ne se montrait assez aimable pour lui venir en aide. La jeune rousse entreprit donc de refaire la pyramide de son mieux en maudissant les personnes qui passaient et qui la regardaient avec ricanement ou avec pitié... Angie essaya de voir le bon côté des chose, comme elle le faisait tout le temps avec son naturel optimisme, c'était certain qu'elle banissait le vert pomme pour toute les pièces de sa maison sans exception!**

Il était reconnu qu’Aaron Thomas Middleton était un bon samaritain, mais quelqu’un de très enthousiasme aussi. Il avait beaucoup de talent, mais personne ne l’appréciait à sa juste valeur. Le rouquin passait souvent pour un fou ou un homme efféminé. Combien de fois lui avait-on demandé s’il était homosexuel ? Plus d’un million de fois sans doute. Le pauvre ne savait plus quoi penser de tout ça, mais il gardait toujours le reste et une joie en la vie bien profonde. Aujourd’hui, il avait prévue de refaire la peinture de sa clôture. Celle-ci longeait l’arrière de sa propriété près d’une magnifique et parfaite haie de cèdres. Elle avait été défraichie avec le temps, alors pourquoi ne pas la remettre à jour avant l’arrivée de la neige ainsi que l’hiver. L’homme se contenta d’aller à la quincaillerie directement en voiture. Il ne voulait pas trainer tous ses pots de peinture jusqu’au métro ou au bus. L’homme était très écologique, mais il n’était pas non plus superman. Alors, le roux se rendit à Hardware. Il posa une main sur sa hanche toute en contempla les couleurs. Évidemment, ce n’était pas un geste très masculin, mais il s’en fichait. Il trouva le blanc ivoire qu’il souhaitait et entendit aussitôt un bruit percutant. Aaron ne comprit pas aussitôt. Il posa à la première seconde les mains sur les oreilles et se retourna. Une pauvre femme venait de tomber sur le sol, Ouille, cela devait faire mal pensa-t-il. Il serra les dents, se retournant, ne voyant pas où il pouvait laisser sa couleur. Alors, il décida de l’enfoncer dans la poche de son jeans et s’accourut vers la pauvre rousse. Il lui fit un petit sourire et dit. « Oh mademoiselle, vous allez bien ? J’espère que vous ne vous êtes pas fait mal ! Je vais vous aider, je trouve ça désolant tout ça, j’espère que vous allez bien sincèrement ? »

**Angie était toujours acroupit à genoux en replassant de son mieux les pots de peintures quand enfin une aide qu'elle n'attendait plus vraiment arriver. Cela appaisa aussitôt sa colère quand elle vit que l'homme en question n'était pas là pour se moquer d'elle, mais bien pour l'aider. Elle souria gentiment à l'homme, un sourire plein de remerciment et de reconnaissance, tout en disant.**

Merci! Je vous remercie de votre aide et je vais plutôt bien!

**La rousse avait bien au le gout de faire un commentaire sur le fait que la plupart des gens n'avaient fait que la regarder avec pitié ou en se moquant, mais elle s'était raviser avant de dire une bêtise, elle ne voulait pas que son sauveur la laisse au beau milieu de sa catastrophe. Smith remit donc bien tranquillement sa langue dans sa bouche et mit un terme au silence qui venait de s'installer.**

Je suis d'une gaffeuse!! Ça ne peux arriver qu'à moi ce genre d'incident... Désoler de vous faire perdre votre temps, mais sachez que votre aide est vraiment précieuse!!

**La rouquine était vraiment ravis de son aide et elle voulait vraiment lui montrer que même si elle avait les deux pieds dans la même bottine, elle avait des bonnes manières!**

Aaron Middleton avait toujours aimé aider son prochain. Il ne savait certainement pas comment s'y prendre la plupart du temps. Le rouquin était très gaffeur à son tour. Une chance qu'en médecine, il pouvait se débrouiller. L'homme était spécialisé en consultation et ne pratiquait pas souvent la chirurgie - bien qu'il aille la possibilité de le faire - Jamais il n'avait tué de patient, mais il avait toujours préféré aider les gens que de jouer à travers leur entrailles. Le jeune médecin pouvait donc respirer sans trop de pression. Thomas continua donc à aider la pauvre femme en replaçant les pots de peintures qui s'étaient ramassés sur le sol. Le roux rougit légèrement lorsqu'elle le remercia, il ajouta avec beaucoup d'intensité. « C'est un plaisir de vous aider mademoiselle ! Je m'appelle Aaron Thomas Middleton au fait, mais Aaron convient bien sur ! Je ne suis pas méchant, ne vous inquiétez pas, j'aime beaucoup aider les gens ! Je suis médecin au fait ! Je me spécialise dans la médecine générale ! » Son sourire démontrait la passion qu'il gardait de son emploi. Il avait toujours été fier de ses réalisations. Le rouquin timide avait poussé longuement ses études et aujourd'hui, il avait tout ce qu'il désirait. « Vous n'êtes pas la seule, je suis également très gaffeur moi aussi ! ça m'arrive souvent de tomber, de briser des trucs et de me ramasser dans des situations abracadabrantes ! Et de vous aider, ça me plait beaucoup ! Vous êtes à Detroit depuis longtemps ? La ville est grande je sais, mais je ne vous ai jamais croisé. Moi j'y suis né, j'ai déménagé à Helena dans un ranch lorsque ma mère s'est mariée avec un autre homme, mais lorsque j'ai terminé le lycée, je suis revenu vivre à Detroit pour étudier en médecine à l'université d'ici ! J'adore cette ville ! C'est pas la plus merveilleuse des États-Unis, mais moi je m'y sens bien ! »

**Angie continua machinalement de replacer les pots de peinture correctement, en écoutant le jeune homme serviable qui l'aidait. Elle souria quand l'homme finit de parler, elle voulait lui répondre, mais ne savais aucunement par quoi commencer vu tout ce que l'homme lui avait défiler en quelque minute seulement. Smith n'avait également pas envie d'ennuyer celui-ci avec ses histoires triste, mais en même temps c'était ça la réponse au pourquoi elle avait emménager elle décida donc de lui dire la vérité, mais en évitant les détails.**

En effet je ne suis pas d'ici... En gros mon frère à été frapper par un chauffeur saoul, ce qui lui a couter la vie...et le chauffeur sans est tirer plutôt bien à mon grand désespoir. Je suis donc venu m'installer à Détroit pour m'éloigner des mauvais souvenirs et étudier en droit, afin de bien faire appliquer la justice!

**La rouquine espérait n'avoir pas trop tombé dans le dramatique, car en s'écoutant parler ainsi un peu plus et une chanson triste allait se faire entendre. La rousse poussa une mèche de ses cheveux couleurs de feu derrière son oreille et ajouta tout sourire.**

Je viens de San Diego en fait! l'océan, la plage ça me manque un peu, mais Détroit, même plus froid, est très intéressant à découvrir

Aaron T. Middleton avait un grand cœur, c’était plus qu’évident et malheureusement pour lui, souvent, on aimait bien jouer à lui enfoncer des couteaux dedans. Il était souvent méprisé par ses collègues et cela ne remontait guère sachant qu’il était ainsi à l’époque de l’école primaire. Pourquoi les gens étaient si cruels ? Il ne le savait pas, mais Middleton tentait de vivre sa vie du mieux qu’il ne le pouvait. En voyant une femme en détresse comme l’était Angie face à cette chute de pots de peintures, il s’était aussitôt porté volontaire pour l’aider. Elle était seule face à un amas de pots et ce boulot serait sans doute complexe à remonter sans l’aide de personne. Il avait également remarqué le visage qu’elle faisait aux passants qui ne s’occupaient pas d’elle. En remontant quelques barils, l’homme entreprit une charmante conversation avec la jeune rousse. Il ne l’a connaissait pas, mais trouvait toujours sympathique de faire une nouvelle rencontre. Son histoire était triste et horrible et cela brisa le cœur du rouquin. « Oh non, c’est affreux toute cette histoire, j’ai presque envie de pleurer à attendre ça ! Vous tenez le coup ? En tout cas, je comprends pourquoi vous avez quitté votre ville natale ! C’est triste ! » Avoua l’homme en essuyant ses yeux. Il se pencha pour continuer à replacer les pots de peintures en compagnie de la femme. « Oui ! Detroit c’est plus froid, mais c’est génial la neige quand même ! » Avoua l’homme tel un gamin. « Vous vivez où ? » Demanda-t-il.