NOM COMPLET: ysmael Julio Gomez AGE : 28 ans EMPLOI : à définir SITUATION AMOUREUSE : célibataire ORIENTATION SEXUELLE : hétérosexuelle... à voir. GROUPE : So What
MON HISTOIRE
Lâcher prise. Ne pas se retenir, et être qui nous sommes réellement. C'était tout ce que je voulais. Être qui j'étais. Même si je devais détruire, brûler, et blesser. Mes amis, ma famille, et même mes propres parents. Etant jeune ils parlaient de sang chaud. Lorsque je suis devenu adolescent ils se sont vite rendus compte que c'était plus important. J'avais laissé dans ma chambre des traces de mon passage. Des trous. Sur tous les murs. De la taille d'un poing. Incapable de gérer quoi que ce soit j'avais frapper, préférant un mur à la propre figure de ma famille. Vous devez sûrement vous demander pourquoi. À vrai dire, moi aussi. Je n'ai jamais compris. Et même s'il ne me reste que de très vagues souvenirs de cette chambre, je saurai encore aujourd'hui vous dire le jour où j'avais commencé. Le 7 septembre 1990. Imaginez donc la scène. Des cris, des pleurs, de la violence. Un père violent. Une mère couverte de bleus et écorché vive, dans son coeur comme sur son corps. Et vous l'apercevez, ce minuscule gamin espagnol haut comme trois pommes au fond de la pièce ? Il semblerait que ce soit moi. Tout du moins, dans mes souvenirs, j'ai toujours pensé que c'était moi. Ysmael, 6 ans. Futur monstre. Et j'étais simplement monté dans ma chambre. Puis avait frappé, en pleurant. Evacuer. C'est tout ce qui importait. S'exprimer. D'une manière étrange, certes. Mais simplement se faire comprendre. Cependant jamais ils ne sont venus, et jamais ils ne s'en sont mêlés. De tout ça. Mon père me regardait d'un oeil bienveillant, tandis que celle qui m'avait porté semblait terrifiée. Ses grands yeux d'un noir profond mais cependant pétillant l'indiquaient. Je crois qu'elle avait peur de moi. J'en suis même certain. Et moi j'avais peur d'eux. Enfermé dans un cercle vicieux, mutisme que je m'infligeais à moi même lors de mes soirées noires, dès mon plus jeune âge il semblait que j'étais quelqu'un de torturé. Paradoxal n'est-ce pas ? À présent tout cela me fait esquisser un sourire, sarcastique que je suis. Dénoncer des faits réels sur une note d'humour, tel est le maître mot de ma vie. Vie qui ne commença jamais réellement. 2010, Ysmael, Argentine.
Silence radio. Paysage qui défile à vitesse grand V. Maman portait un pantalon, et un t-shirt à manches longues. Elle avait un peu forcé sur le maquillage afin de cacher un de ses bleus sur les joues, mais moi je la trouvais quand même jolie. Sa chevelure brune tombait tout juste sur ses épaules, et parfois j'avais l'impression que ses yeux et son esprit se perdaient sur les plaines éclairées par ce soleil si doux. Papa quant à lui, regard vif et agressif posé sur la route, volant bien en main. Chemise blanche décontractée et pantalon en lin. Lui aussi avait de l'allure. Bien qu'il semblait beaucoup moins agréable. Moi, j'étais souriant. Aujourd'hui nous nous rendions à un repas familial, et j'allais enfin revoir mes cousins. Serena, Elija, et les autres... J'étais heureux. Très heureux même. Nous allions simplement manger, jouer à trappe-trappe, puis papa et maman me ramèneraient à la maison. Ca, c'était ce qui était sensé se passer. Nous arrivâmes dans la grande demeure d'un membre de la famille, lieu des festivités et de suite je rejoignis les autres enfants. Nous jouions jusqu'à ce que nos mères respectives nous appellent pour le déjeuner. Je vis alors ma mère et mon oncle quitter la table. Curieux que j'étais alors à l'époque, je les suivis et écoutai la conversation qu'ils eurent à travers un entre-baillement de porte. - Nunca debería haber sucedido. - Tal vez, pero tiene 6 años, y nuestro hijo es Ysmael. 7 septembre 1990.
- Sans ces médicaments, en une journée, vous flanchez direct. Je crois que ce fut la dernière recommandation d'un médecin un peu trop stressé. Ils avaient fini par réagir. Etant devenu plus grand et plus fort, les dégâts évidemment, avaient grandis avec moi. À défaut d'avoir su s'occuper de moi correctement, ils me bourraient de médicament afin de me garder inactif et totalement inoffensif. Un le matin, un le midi, un le soir. Durant des années ce fut ainsi, et toute cette haine cessa un peu. Je crois que c'est à cette période là que je compris, durant mon adolescence. Trop abruti pour pouvoir bouger ne serait-ce qu'un seul membre, je cogitais alors tous les soirs dans mon lit. Et cette conversation m'était apparue évidente lorsque j'avais grandi et accepté cette histoire de famille. Je n'étais pas à ma place. Tout du moins, je n'étais qu'à la moitié de ma place. Et je grandissais loin de mes frères et soeurs, sans que personne ne se doute de rien, si ce n'était les principaux intéressés. Ils gardaient cependant ce secret bien au chaud dans leur esprit, craignant le jour où quelqu'un comprendrait. J'avais compris. Et ils ne se doutaient de rien pour le moment. Jusqu'au jour où la vérité éclaterait. Jusqu'au jour où j'éclaterai. Ysmael, 2010, Uruguay.
La vérité. Démon des familles. Ennemi de la paix. Prétendre être honnête pour ne pas faire de mal, et en réalité, répandre le feu et la souffrance sur son passage. La vérité. Avoeux ayant pour but de soulager sa propre conscience et non partager son savoir avec les autres. La vérité. Egoïsme pur. Il suffit d'un jour. 3 petites pilules en moins, pour que " le monstre " revienne, et implose. Avant de tout d'exploser. 8 juin 2005. Des larmes, du désespoir. Un père encore plus violent que d'habitude, se battant contre son propre fils qui lui, essayait de défendre sa mère des coups qu'il lui portait après avoir avoué qu'il savait. Oui, je savais. Et je venais de détruire ma famille, qui n'en avait jamais été une. " Je sais tout. " 3 petits mots. Assez pour détruire 25 ans de mariage. Mariage qui depuis toujours, tenais sur un fil, et surtout sur la crainte de ma mère, qui serait partie depuis bien longtemps si elle n'avait pas eu peur de son mari. Si son sang ne coulait pas dans mes veines, en revanche, à force de le voir, j'avais fini par devenir comme lui. Violent. Et destructeur. Thèse du modèle parental : peu importe s'il s'agit de ses vrais parents ou non, un enfant imitera toujours ses parents. Parce qu'il a besoin de croire en quelque chose, que ce soit juste ou non. Bien, ou mal. J'aurais préféré ne rien garder de lui. Certainement pas cette haine, ni même cette manière qu'il avait de frapper ses doigts contre sa tasse lorsqu'il buvait son café. Non plus ce tic de froncer les sourcils dès qu'il se concentrait un peu. Mais j'avais tout hérité de lui. Qu'il soit mon père, ou non. Qu'il me plaise. Ou non. 21 ans, majorité. Après avoir royalement foutu ce bout de la famille en l'air, je partis. Tout simplement, et sans me retourner ne serait-ce qu'une seule fois. Abonnant ma mère à une probable mort que j'imaginai chaque soir en regardant les étoiles à travers la fenêtre de ma voiture. Fierté paternelle blessée. Il avait sûrement du la frapper jusqu'à ce qu'il se sente soulagé, la laissant se vider de son sang en bas des escaliers dont il venait de la pousser sans ciller une seule seconde. Aucun remord. Mon hypothèse ne fut cependant jamais confirmé. Après avoir quitté le continent européen pour l'Amérique du sud, je n'eus plus aucun moyen de communiquer avec qui que ce soit. Je me contentais de rouler. Partant du sud de l'Argentine, où commença la plus belle partie de ma vie. Sans mes médicaments. Cependant, plus le temps passait, et plus j'arrivai à me contrôler. Je le devais. Je passais mes journées à rouler, m'arrêtant de temps à autre lorsque mon estomac criait famine et qu'une famille à l'âme généreuse m'acceptait à sa table. Mon espagnol natal me servit alors grandement. Je découvris bien plus durant cette période que durant le reste de ma vie. Les pays que je traversai m'apprenaient chaque jours un peu plus. Comme si durant toute ma vie j'avais été ignorant, comme si j'étais né avec des oeuillères devant les yeux, ou simplement comme si on avait voulu me cacher l'existence de ces vies pourtant bien plus riche. J'appris alors. Enormément de choses. Parce que je souhaitais apprendre, et qu'ils m'apprenaient en retour. En toute simplicité. En toute générosité. Ysmael, 2010, Détroit.
C'est lorsque je rentrai sur le continent nord en novembre 2010 que je revins à mes racines, en retrouvant ma vraie famille. Argent. Luxe. Mondanité. Tout ce que je pu apprendre durant cette traversée s'évapora devant les dollars, comme si cela n'était jamais arrivé. Et ainsi je redevins Ysmael. Le portrait craché de son père. Sans ses médicaments. Et surtout, seul. Je ne sus jamais vraiment pourquoi j'avais tant changé en revenant en ville, bien que quelques hypothèses me traversaient parfois l'esprit. Etait-ce parce que je souhaitais être ce que le monde avait toujours attendu de moi ? Etait-ce parce que je côtoyais à nouveau des gens que j'avais connu auparavant ? Ou étais-ce simplement parce que je redevenais moi même ? Comme si ces cinq années passées en exil en réalité ne m'avaient en rien changé. Je n'eus jamais de réponse à ces questions, à nouveau bien trop torturé pour y penser. Alors je repris ce que j'avais commencé en Espagne. Détruire. Enchaîner les conquêtes, les combats clandestins et les soirées trop alcoolisés. Devenir comme eux, mais en était cependant sensiblement différent. Sensiblement agressif. Sensiblement violent. Malgré tous mes efforts je ne parvins pas à redevenir calme, et durant de longs mois chaque jours je dus faire attention à chaque fait et geste, dans le but de ne pas blesser. Je n'étais pas foncièrement méchant. Bien souvent d'ailleurs suite à un combat non pré-médité je rentrai chez moi et m'effondrai dans le canapé en cuir, une bouteille de whisky à la main. Devenir ce que j'avais toujours détesté. Devenir mon pire cauchemar. Ysmael, 2011, Détroit.
S'abrutir encore. Supporte cet état de léthargie sans cesse. Et sourire quand même, parce que je n'étais pas à plaindre. J'avais fini par refaire un séjour en psychiatrie. Et ils avaient fini par me remettre sous médocs. Parce que sinon j'étais dangereux. Tout du moins c'est ce qu'ils pensaient. Dangereux pour la société. Un monstre, comme ma mère m'appelait étant enfant. Voilà ce qu'ils avaient crées grâce à leurs coucheries non catholiques. Dieu leur rendait la monnaie de leur pièce, et je prenais à leur place. Un monstre. Voilà ce que j'étais. Ni plus ni moins. Incapable de se contrôler. Incapable tout court. Reprendre ce récit au présent. Rien n'a changé. Je suis toujours sous médicaments, mais je pense arrêter. Parce que je n'en peux plus. Ce truc m'empêche d'avoir les idées au clair. Ce truc me pourri la vie. Et puis... Et puis merde ! Je blesserai si il faut ! J'veux juste être moi même, putain ! Ysmael, 2012...
CHOSES À SAVOIR
sympathique ϟ drôle ϟ indépendant ϟ colérique ϟ capricieux ϟ impulsif ϟ ferait tout pour sa famille ϟ charmeur ϟ manipulateur ϟ attachant ϟ sûr de lui ϟ optimiste ϟ protecteur ϟ distant avec les personnes qu’il ne connaît pas ϟ froid ϟ menteur ϟ fier ϟ têtu ϟ égoïste ϟ impatient ϟ parfois violent ϟ vaniteux ϟ frimeur ϟ fêtard ϟ avare ϟ sportif ϟ superficiel ϟ facilement agacé ϟ cache très bien ses sentiments ϟ très intelligent ϟ insouciant ϟ courageux bien qu’il n’ait pas vraiment l’occasion de le prouver ϟ mystérieux ϟ franc ϟ curieux ϟ méfiant ϟ observateur ϟ mature ϟ lucide ϟ se laisse facilement déborder par ses émotions ϟ déterminé ϟ obtient toujours ce qu’il souhaite ϟ jaloux ϟ possessif ϟ ne se fixe aucune limite ϟ excessif ϟ ne se prend jamais au sérieux avec ses quelques proches ϟ provocateur ϟ d’origine espagnole ϟ ne parle pas beaucoup de lui ϟ parle en espagnol lorsqu’il s’énerve ϟ a un accent plutôt prononcé ϟ enjoué ϟ joue de la guitare et de la batterie ϟ fasciné par les choses anciennes ϟ voyageur ϟ sous médicaments ϟ parfois dangereux
AUTRES INFORMATIONS
Ysmael est le demi-frère caché de Serena, Elija, et leur frères et soeurs. En effet, il résulte d'une aventure entre le père de ces derniers et la femme de son frère, qui est donc, sa mère.
DERRIÈRE LE PERSONNAGE
NOM : Manon AGE : 14 ans PAYS : France CE QUE VOUS AIMEZ : le chocolat côte d’or, mon lit, les chats, lire, le cinéma (même si j’y connais rien haha), stalker behati prinsloo, la musique, PERFECT EVIDEMMENT, le théâtre, le dessin, la peinture, ect ect ect… CE QUE VOUS DÉTESTEZ : les araignées, le noir, les lits simples, les serpents, les coupures internet (geek powa), le taboulé, le café, les vf, les cours, ect… SÉRIES PRÉFÉRÉS :himym, tvd, gg, skins, pll… CÉLÉBRITÉS PRÉFÉRÉS : BEHATI PRINSLOO, lindsay ellingson, JGL, GH, KSTEW, RG, ash stymest, mila kunis, blake lively, emma stone, keira knightley, carey mulligan, adam levine, meganHOTfox, ed westwick, jon kartarajena, jamie strachan, erin heatherton, GAINSBOURG, brigitte bardot, somerhalder, di caprio, cotillard (hééé ouais, moi je l’aime BIEN), charlotte free, didonato, … OÙ AVEZ-VOUS DÉCOUVERT LE FORUM ?ici-même CE QUI VOUS A POUSSÉ À VOUS INSCRIRE ? ambiance et puis l'histoire de fou qu'on a trouvé avec Serenou CE QUE VOUS PENSEZ DU FORUM ?mais vous le savez déjà, voyons le design, l’accueil, les membres, itou itou VOTRE PRÉSENCE : x/7 (tout dépend des semaines, mais relativement régulièrement) AUTRES CHOSES À SAVOIR SUR VOUS :… J’EN AI DEJA TROP DIT D’ABORD, BANDE DE VOYEUX VICIEUX èé (et messieurs les hispanisants, pardonnez les fautes dans les dialogues j'ai fait du google trad *que la honte s'abatte sur moi*) PRÉSENTATION TERMINÉE : OUI [x] NON []
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