Constance R. Swanson avait rejoint Lizzy quelques minutes après avoir fait un arrêt dans les vestiaires pour reprendre les vêtements qui lui appartenait. Ce qui l’a surpris, ce fut la moto que possédait la jeune rouquine. Jusqu’à présent, Constance n’avait jamais monté un engin de ce genre, mais malgré les quelques réticentes qu’elle avait, elle tenta le coup, pourquoi pas après tout, elle n’avait qu’une vie à vivre. La brune roula à l’arrière, serrant avec beaucoup de pression la rousse jusqu’au Dinning Room, petit fast food où Lizzy avait prévue de lui payer son repas. Swanson débarqua à destination, retira son casque et fit un court sourire à la jeune femme. « Wouah, c’est vraiment débile ce tour de moto, j’en avais jamais fait et je ne regrette pas d’avoir accepté de t’accompagner Lizzy ! Merci beaucoup et pour le lunch que tu comptes me payer aussi en fait ! » Elle souriait pleinement, passa ses deux mains dans ses cheveux en bataille. Ainsi, Constance entra dans le petit restaurant où le menu lui faisait terriblement envie. La brune tourna le regard vers sa nouvelle amie et ajouta. « Tu comptes prendre quoi ? En tout cas, le milkshake à la fraise, c’est certain qu’il va finir dans ma commande ! » Elle tapa des mains de manière insistance et se mit à rire, se tenant près de la rouquine en attendant qu’elle fasse son choix pour se décider.

La rouquine enfourchât sa fidèle bécane et incitât la brune qui ne s'y attendait apparemment pas à monter à son tour. Elle lui tendit l'unique casque, histoire de la rassurer un peu. Elle, elle tacherait de faire attention, pour une fois.
La jeune femme resserra les jambes, comme une cavalière l'aurait fait avec son cheval. La moto démarra en trombe, dans un bruit digne d'un hennissement. Sentant les bras de Constance se resserrer désespérément autours de sa taille, la française ne sachant pas vraiment comment la rassurer préféra encore étouffer en silence que de dire une connerie qui ne ferait que l'effrayer plus encore. Le voyage se passât sans encombre. Pourtant la brune ne daignât pas relâcher la rouquine qui à force de chercher son air commençait à devenir à peu près aussi rouge que ses cheveux.
Enfin la moto se gara devant le Dinning-Room et la fausse Juanita relâcha enfin son emprise.
La jeune journaliste aspira goulumment l'air environnent, haletante. C'est que le manque de ce fabuleux gaz se faisait vraiment sentir à force de rester en apnée. L'oxygène : la première drogue de l'homme et le besoin de cet oxygène : une vraie vacheries de la nature.
La brune, enthousiaste, profita de ce moment de silence pour remercier la rouquine pour le petit tour et le lunch gratuit. Celle-ci se contenta de hocher la tête en souriant, encore incapable de dire quoi que se soit.
Les deux demoiselles entrèrent dans le petit restaurant; le fast-food en fait, déjà très fréquenté à cette heure matinale. Constance lui avouât vouloir pas dessus tout un milk-shake saveur fraise, et la questionnât sur ce qui pourrait lui faire envie. La jeune femme se tapotât la lèvre du bout du doigts, indécise.

- Mmmmmmmh... j'arriverai pas à avaler grand chose tout compte fait. Le manque de nicotine me coupe vraiment l'appétit. Je vais seulement prendre un grand verre de Coca.

Une jeune serveuse, à gros potentiel sexy il faut bien le reconnaitre, passa tout près des deux (nouvelles) amies. La rouquine ne pût s'empêcher de suivre son fessier bien sculpté du regard.

- Dieu que la nature est bien faite. Ou plutôt que la FEMME, est bien faite. Tu ne trouves pas ? s'extasiât elle

Elle sourit avec innocence à la brune sans doute tous ce qu'il y a de plus hétéro.

Constance Swanson voyait bien que sa nouvelle amie était une ancienne fumeuse. La brunette ne savait pas vraiment ce qu’elle devait faire de cette information, la brune avait déjà été fumeuse, mais à son tour, elle avait laissé tomber cela pour la santé et surtout pour ne pas s’endetter encore davantage. La barmaid n’avait pas d’envie en ce moment, surtout qu’elle serait vraiment dans la merde si elle en reprendrait. « Oh, une ancienne fumeuse, ça explique le chewing gum.. ! J’ai été fumeuse dans le passé aussi, mais avec mon portefeuille.. c’est vraiment pas le temps que je replonge ! J’ai pris de la drogue il y a peu pour essayer et je me suis ramassé à l’hospi ! Une chance, j’ai une amie sympa qui m’a payer mon lavage d’estomac, parce que sinon, j’aurais sans doute vécue dans la rue pour le reste de l’année.. sachant que l’hiver approche en plus ! » Elle rit malgré le découragement de la situation qui s’offrait face à elle. Bien que Lizzy ne commande pas grand-chose, ce ne fut pas le cas de Rebecca. Elle commanda ce qu’elle voulut, prit place à une table et engloutit une partie de sa commande. Elle se mit à rire voyant la serveuse qui s’approcha d’elle. La rousse fit un commentaire sur le physique de la gente féminine, ce qui l’a fit sourire. « Ouais, je suis plus intéressée par les hommes, mais quand même, je ne dirais pas le contraire ! » Lança-t-elle avec un sourire amusé, sans malaise, sachant que Constance était très ouverte.

(HJ: Désolé du retard :/ )

La rouquine répondit pas un sourire goguenard. Elle avait aussi scrupuleusement écouter les informations fournis par la brunette auparavant, mais ne revint pas sur le sujet pour l'instant.
Pour elle, femme ou homme, cela n'avait que peu d'importance au fond. Seule la qualité de la "marchandise" comptait à ses yeux.
Elle ne pouvait nier son attirance pour les silhouettes bien dessinés, athlétiques.
Les plastiques parfaites, mais sans l'aide de la chirurgie ou des maquillages criards. Elle s'amusait à tester toutes les nuances de la beauté du corps, les éprouver à sa manière. Mais la plupart du temps elle se lassait vite. Pour vraiment la séduire encore fallait il qu'il y est quelque chose, à l'intérieur de leur sublime petite tête. Car oui, Lizzy aimait tout autant les gens intelligents que les gens beaux. Voir plus. Mais elle les aimait différemment.
Pas physiquement mais... intellectuellement.
Et par intelligents, elle ne pensait pas à ceux qui croient l'être en prononçant quelques mots d'esprits qui n'ont aucun sens. Les vantards se croyant au dessus du lot n'avaient aucun intérêt à ses yeux. D'ailleurs, admettre qu'on ne sait rien ou très peu de choses, c'est cela la première vraie preuve d'intelligence ne croyez vous pas ?
Et puis dès la prime jeunesse ont prend les enfants qu'on modèle comme de la pâte à modelé pour leur donner la forme de la société. On leur bourre le crâne d'informations inutiles en en leur faisant croire que sait ça, d’être intelligent : connaitre le théorème de Pythagore sur le bout des doigts ou savoir situer le COD dans une phrase . Mais on ne commence même pas par
l'essentiel...
Qui leur apprend comment exploiter leur créativité ? Profiter de la vie et être capable de s'envoler par le simple biais du cerveau ? Personne.
L'école ne ressemble à rien d'autre qu'à une machine pour "mettre à la norme".
En fait, l'esprit, le corps, la rousse a trouver son juste milieu.
Mais elle n'a jamais réussi à trouver les deux en même temps. Des fois elle se dit qu'elle est trop exigeante, qu'elle devrait baisser ses critères. Et puis... non.
Les deux nouvelles amies allèrent chercher leur commande respective, puis s'installèrent à une table pour deux près de la fenêtre.
La journaliste aspira bruyamment son soda à petites goulées. Elle jugea le moment propice pour en revenir à Constance.

- Alors... tu as pris de la drogue dans le passé ? Hmmmm, cette merde c'est vraiment très dur d'arrêter pas vrai ?

Elle s'arrêta un instant, mâchouillant distraitement sa paille, le regard dans le vide. Elle n'attendait pas réellement de répons mais elle en aurait bien voulue une au fond.

- J'ai déjà eu affaire a pas mal de camés dans mon quartier. Eux pour le coup étaient tellement accros à la coc' que même s'ils avaient souhaité arrêter de tout leur cœur ils en auraient été incapables. Je trouve vraiment ça triste, c'est du gâchis.

Quand elle y repensait, c'était vraiment ça. Du gâchis pur et simple, des mecs et des femmes qui foutent leurs vies en l'air pour un peu de poudre blanche.
Puis se rendant compte que ses propos avaient pus blessé la brunette, elle releva son regard émeraude sur son interlocutrice et se ravisa.

- Dit, tu ne l'as pas mal pris j'espère ? J'ai vraiment pas pour habitude de garder la langue dans ma poche et du coup... 'Fin, excuse moi c'était pas très malin.

En fait elle ne se sentait pas si coupable, mais ça l'aurait ennuyée que la brunette se sente mal à cause de ça...

Sans doute qu’en discutant avec cette femme, Constance lui avait révélé des informations un peu faussés. Oui, elle avait testé la drogue, mais ce n’était qu’une fois et récemment. On pouvait dire qu’elle avait fait cela au début de l’été, avant l’incident du 4 juillet. La belle n’avait pas réellement envie de cela, mais elle souhaitait tenter le coup. Elle avait volé le sachet de médoc à sa patronne après l’avoir trouvé, trainant dans son sac. Peut-être voulait-elle punir Maddison d’avoir été aussi salope avec elle, elle ne pourrait le dire, mais bon. Elle sourit à Lizzy et ajouta. « En fait non, je n’ai pas été drogué longtemps, c’était juste un test, j’avais envie de m’amuser un peu et on m’a … proposé cela. Alors, en essayant, j’ai fait aussitôt un mauvais trip et j’ai fini à l’hôpital ! » Elle fronça les sourcils et piocha dans son assiette un peu maladroitement. Un sourire gagna son regard, mais elle l’arrêta aussitôt. Évidemment, elle n’irait pas tout révéler à cette femme sur la manière dont elle s’était procuré cette drogue. « Mais je sais bien que pour certains, c’est impossible de s’en défaire ! » Elle but une gorgée sans rien ajouter. Lorsque Lizzy lança un commentaire sur la femme qui venait de passer, Constance lui répondit avec beaucoup de franchise pour une fois, mais malgré cela, ses propos semblèrent un peu choquant, ce qui n’était pas ce du tout ce qu’elle souhaitait amener en répondant à sa nouvelle copine. Elle ouvrit la bouche aussitôt et dit sur un ton élevé. « Oh non ! Lizzy, c’est pas du tout choquant pour moi ! J’accepte totalement cela, c’est juste que c’est pas mon truc ! Mais j’accepte totalement ce que tu penses et tu peux continuer, j’ai aucun problème avec ça ! »

- Ah, bon ok alors... dit elle avec un haussement d'épaules

Elle croisa ses jambes sous la table et se mit à détailler un peu son acolyte. A part son grand sourire parfaitement blanc et ses fossettes au coin des lèvres. Rien que ne rentrerai dans les annales.D'ailleurs Lizzy aussi les avait, ses fossettes. A part ça Constance avait les cheveux plutôt longs et bouclés oscillant entre le châtain et le brun, dans les tons acajou. Des yeux bleus très clairs qu'on pourrait aisément croire gris. Une peau rosée et puis... que dire d'autre ? Rien du tout.
Elle était plutôt... pas banale mais... commune. Mais il fallait tout de même reconnaitre qu'elle était très jolie avec son petit air cute.
En même temps, Lizzy ne lui demandait pas d'être extraordinaire. Et puis elle croisait rarement des gens au physique plus "remarquables" qu'elle. Il faut dire qu'avec ses cheveux roux façon poil de carotte, ses tâches de rousseur et ses grands yeux verts on la remarquait de loin. Même de nuit...
Bon, ce n'est peut être pas le physique le plus facile à assumer. Parce qu'il n'est pas vraiment commun justement. Mais se démarquer des autres, c'est parfois très favorable. Surtout que la rousse était très fière de sa rousseur; justement. Ceux qui traitent les rousses de laides sont des abrutis complets !
La jeune fille connaissait très bien ses points forts mais ses points faibles...
Elle savait se faire désirer, elle savait se rendre charmante et intéressante. Par contre elle pouvait très rapidement s'énerver, devenir violente et ça, sans rien contrôler...
Elle tentait bien de limiter ses "sautes d'humeur" autant que possible, mais jusqu'ici le résultat n'avait pas été... comment dire ? Pas très probant.
La rouquine joua négligemment avec ses lèvres.

- Bon ! Et si on abordait un sujet un peu moins... enfin un peu plus fun quoi !

Elle se rehaussât dans son siège avec un sourire qui signifiait à peu près : "Je sais pas de quoi parler alors dis quelque chose s'il te plait."

Constance Rebecca Swanson observait la jeune rouquine avec un petit sourire. La situation ne l’a gênait pas du tout, elle assumait ses choix totalement, elle aimait les femmes, c’était son choix et la belle avait une grande liberté d’esprit. Elle ne savait pas si sa réaction avait choqué la belle ou quoi que ce soit, mais bon, elle profitait de son repas, continuant à manger ce qu’elle venait tout juste de prendre. Son milkshake était excellent, comme elle les aimait. Elle dit alors à Lizzy d’un air plutôt léger. « Pas de prob’ Lizzy ! » Elle se mit à rire et enfonça une frite dans sa bouche. Après l’avoir manger elle lui répondit. « Tu fais quoi dans la vie ? Et ça fait longtemps que tu vis à Detroit ? » Elle ne savait pas si c’était des sujets intéressants, mais elle aimerait bien en apprendre plus sur la jeune rouquine. Elle ne connaissait pas une masse de personne ici contrairement à Spring Harrow, là où elle venait. La belle brune aimait être entourée. Elle était sociable et divertissante, alors pourquoi rester dans l’ombre. Elle était fauchée jusqu’à la dernière cenne, mais elle restait une humaine. Elle bougea un peu la tête, observant autour d’elle. Disons qu’il n’y avait pas beaucoup de population dans ce petit restaurant en cette matinée, sans doute parce qu’ils faisaient principalement des repas rapides, mais Constance dévorait ce qu’elle avait choisis. « Tu es sur que tu voulais rien ? Tu peux piger dans mes frites, si tu veux ! Ne te gêne pas ! » Constance sortit la langue en riant.

Reprenant une gorgée sucrée au possible de soda, elle répondit, le regard dans le vague :

- Ça doit faire à peu près.... un an que je vis ici. J'ai trouvé un job de journaliste au Detroit News.

La rouquine sourit, elle s'attendait bien à ce que la brune soit étonnée de cette information. Après tout, à vingt et un an seulement, elle aurait encore dû se trouver dans une école de journalisme. Mais voilà, passer par la case "école" pendant les dix huit premières années de sa vie lui avait suffit. Ou plutôt, ça c'est ce qu'elle préférait se dire quand elle se voilait la face. Elle aurait pu continuer des études, ça ne l'aurait pas gainée. Mais on avait pas voulu d'elle. Alors, avec un beaucoup de persuasion et une grosse dose de charme féminin, elle était passée directement au terrain. Ce n'était pas plus mal après tout, ça lui faisait même gagner quelques années. Et puis si les grandes écoles n'avaient pas voulu d'elle, alors tant pis pour elles...
Constance lui proposa gentiment de piocher dans ses frites, mais à la simple vue de cette nourriture grasse au possible elle eu un haut le cœur. En tant normal elle en aurait volontiers mangé une demi-tonne mais là son appétit était à moins quinze...
Quelle saloperie la nicotine quand même !
Elle ouvrit tranquillement son soda et commença à piler distraitement les glaçons avec sa paille. Activité somme toute difficile mais d'autant plus amusante quoique très gamine...
Elle reposa un instant son regard sur les frites et leur accompagnement ketchup.

- Sans façon vraiment... je pourrai pas supporter...

Elle détourna très vite les yeux, commençant à se sentir mal, et se concentra plutôt sur la brunette.

- Sinon toi, tu travailles quand même ?

Constance Rebecca Swanson écoutait la jeune femme qui se dévoilait un peu plus. Elle lui souriait et continuait à avaler sa frite comme si elle n’aurait pas mangé depuis des lustres. Enfin, elle avait mangé quelques heures plus tôt à l’hôtel, mais avant cela, elle ne se souvenait plus du moment où elle avait eu la chance de manger plus qu’une petite portion. Lorsque la rouquine lui avoua être journaliste, la bouche de Constance changea de forme, risquant même de tout recracher ce qu’elle avait en bouche. « Hum.. d’accord, mais tu m’assures que je ne ferais pas la première page du journal de Detroit pour avoir piquer de la bouffe à ce luxueux brunch ? » Demanda-t-elle pour en être certain. Après tout, cette mise en scène aurait bien pu être véridique. La brunette se sentait un peu maladroite après cela, mais elle continua à manger rapidement. Lorsqu’elle lui demanda si elle travaillait, Swanson réfléchit. Oui, elle avait un poste au bar, mais elle détestait ce boulot, encore plus sa patronne Maddison qui était une vrai peau de vache. Elle souhaitait uniquement pouvoir retrouver quelque chose de mieux. Elle avait déjà été renvoyé de chez Aileen Duncan pour avoir voler dans l’armoire de pharmacie et être arrivée en retard un peu trop souvent malheureusement, mais cela, Lizzie ne devait pas être au courant. Déjà qu’elle entrait au Hilton sans être invitée pour manger tout à fait gratuitement, il ne fallait pas en rajouter une couche. « Je suis serveuse au Shooter sur West Street, tu connais ? »

A l'évocation du métier de la rouquine, Constance changea radicalement d'expression.
Ses yeux affichaient une pointe d'inquiétude. Sans doute pensait elle, qu'éventuellement, elle avait pu se faire piégée pas une journaliste peu scrupuleuse.
A cette pensée la jeune française esquissa un sourire. Non, ça n'était pas son genre. Et d'ailleurs, elle n'aurait pas été jusqu'à inventé le bobard de sa vie... du moins, pas pour un petit article comme celui-ci.
Tranquillement, la rousse aspira les restes de glaçons pilés à moitié fondus avant d'entreprendre de rassurer la brunette. Elle posa solennellement la main sur son cœur.

- Je te jure sur la tête du grand manitou de l'écriture que je n'ai aucune intention de te nuire
, surjoua à t-elle à moitié.

Ses lèvres s'étirèrent un peu plus, dans un sourire ironique laissant ressortir deux grandes fossettes aux coins de sa bouche. Elle reprit :

- Le Shooter ? Ouais, je connais comme ça...

Soudain la jeune femme sentit des vibrations tout contre sa cuisse. Priant Constance de l'excuser, elle sortit du fast-food pour répondre à l'appel.
De l'intérieur du restaurant, on ne percevait rien de la conversation, si ce n'est les hochements de tête successifs de la rouquine. Elle ne tarda pas à revenir à l'intérieur.

- Désolée Constance, faut que j'y aille. On reste en contact ?

Sur ce, elle déposa un ou deux billets sur la table (un peu plus que le prix, dans le doute elle avait laissé assez pour que Constance puisse se payer un taxi) , ainsi qu'un numéro de téléphone rapidement griffonné sur un bout de papier froissé.
Puis, accordant un dernier "salut" à la brunette , elle s'éclipsa rapidement, chevauchant sa moto dans les rues animées de Détroit.

[HRP : je boucle là ou bien tu veux faire une dernière réponse ?]

TOPIC TERMINÉ & VERROUILLÉ.