11h27... Et je suis là en train d'attendre que les clients viennent à la caisse. C'est quand même pas si compliqué quand on y repense. Accueillir, encaisser, aider. Comme quoi même si c'est pas le métier de mes rêves, c'est pas non plus un travail si compliqué que ça. Mais qu'est-ce que c'est ennuyeux.. Je sais pas, on pourrait pas faire des trucs pour attirer la clientèle comme je sais pas moi, des offres promotionnelles ! Ouais ça pourrait être super intéressant et on ferrait des bénéfices ! Enfin je dis, mais ça fait seulement 3h29min que je travaille, donc fais-toi déjà bien voir par le patron et tout ira bien après. Et si tu veux tu peux proposer deux trois projets par ci, par là. Mais ce travail il est trop important pour moi je peux pas faire mauvaise impression, encore moins pour le premier jour de travail. Pff mais pourquoi je continue à me mettre la pression ? Ca va bien se passer, tout va bien se passer, c'est pas un travail compliqué, les collègues ont l'air plutôt sympathiques. Tout va bien. Tout va ... bien. Tout... va .... bien... Mouais.

Perdu dans mes pensées, voilà ce qui se passait. Cela fait déjà un petit bout de temps qu'une femme, environ la quarantaine, voire la cinquantaine, attend avec son panier à courses devant la caisse.

Cliente : Vous êtes ouvert Monsieur ?
Kevin :Oh, oui excusez-moi madame, je réfléchissais à... Non rien désolé.

La cliente commence à poser ses courses sur le tapis, tandis que moi je commence à les passer à la caisse.

Cliente : Vous êtes nouveau ici ? Je ne vous ai jamais vu aupravant
Kevin :Oui... c'est mon premier jour ici... Ca vous fera 19$ et 78cents s'il vous plaît.

Elle me donne un billet de 20$ et je lui rends ses 22 cents.

Cliente : Allez bon courage fiston !

La femme s'en va. Elle était gentille, souriante, aimable. Je pense que je la reverrai d'ici peu. Pendant que les autres clients font le tour des rayons, je décide de quitter mon poste pour aller ranger quelques rayons, le rayon apéritifs, le rayon conserves... Pendant ce temps, deux trois personnes ont fait leur entrée dans le magasin. Mais je m'en fiche un peu, je m'en occuperai quand je retournerai en caisses.

Finalement, je regrette plus trop d'avoir fait tout ce chemin, pour ce job. C'est un petit job pour commencer mais je suis sûr que je pourrais faire de grandes choses ici. En plus, le quartier a l'air paisible,j'ai pas encore vu de crimes, de délits, d'infractions. Pourtant ça fait déjà quelques jours que je suis ici. Ça change vraiment de Pittsburgh.. Mais Pittsburgh me manque quand même. Enfin, pas spécialement la ville de Pittsburgh, mais le fait de devoir se réveiller tous les matins, voir sa famille et ses amis proches, profiter de la vie, tout ça me manque beaucoup. J'espère y retourner en visite bientôt pour pouvoir voir ma famille, Marvin, Jenny et leurs enfants, Maria, Warren, et surtout Maman. De tous c'est elle qui me manque le plus. J'arrive pas à me faire à l'idée que je ne vais pas les voir pendant un long moment. Ca m'attriste mais il faut faire des choix, et parfois les choix qu'on fait sont les plus compliqués...

Encore une fois, je m'étais laissé emporté par mes pensées, je ne réfléchissait plus trop à ce que je faisais. Je me suis mis à ranger les chips avec des cacahuètes. Je m'aperçois de cette erreur et me dépêche de tout ranger. Le nombre de clients commençait à augmenter je devais donc retourner en caisses.

Jane Julia Wellington avait eu sa dose de malheur. Elle était lieutenante de police à la criminelle, mais malgré toutes les histoires qu’elle avait eu, ces derniers temps, le crime était en hausse. Elle avait été la passagère d’un autobus qui avait été détourné par une bande de cinglé qui avait tué la moitié des passagers. La brunette avait ensuite participée à plusieurs enquêtes sanglantes et souhaitait voir la paix gagner la ville, mais malheureusement, ce ne serait pas encore le cas. La jolie brunette s’était levée tôt, sachant qu’elle n’avait pas de boulot à faire en cette journée, ce qui était une bonne chose, la lieutenante passa au cup&cake où sa petite amie Leslee y était. Elle lui passa un baiser, discuta une bonne heure avec elle avant de prendre le métro jusqu’au quartier Ralway Place où elle comptait acheter quelques trucs. JJ entra dans le supermarché, prit un petit panier et commença à le remplir. Elle arriva dans une rangée où elle vit un homme installer des cannes et de la nourriture sur les tablettes. Wellington hocha la tête de manière amicale, après tout, elle était dans la police, elle devait bien se comporter avec les inconnus, si ceux-ci ne lui avait rien fait pour l’énerver. C’est à ce moment qu’elle entendit un coup de feu dans le supermarché et une retombée de poussière via le plafond au loin. Jane se pencha aussitôt et toucha sa ceinture, mais elle n’avait pas son révolver. La belle serra les dents. « Merde.. » Et elle fit un signe au jeune employé de se pencher. « Baissez-vous bordel ! Ça doit être un hold up ! » Dit-elle de manière rapide, mais à voix basse. Jane ne voulait pas être méchante envers l’homme, mais elle était vulgaire de nature. Elle n'était pas au boulot aujourd'hui, mais elle était en train de se dire que c'était tout comme. Elle lança un long soupir, tentait de regarder ce qui se passait.

Kevin : Putain....

Ben voilà, il fallait que ça arrive. Un coup de feu vient de retentir dans le magasin. Pour mon premier jour je suis servi. Je me tourne vers les clients en leur demandant de garder leur calme quand l'une me dit : "Baissez-vous bordel ! Ça doit être un hold up !". Je m'exécute aussitôt. La jeune femme se décale pour voir ce qui se passe. Quant à moi, j'essaie tant bien que mal que de convaincre les clients de garder leur calme mai ce n'est pas chose facile. Beaucoup d'entre eux sont terrifiés, ils ont même l'idée de ne plus revenir ici, pour leur sécurité qu'ils disent. Je me mets derrière la jeune femme discrètement et essaye d'apercevoir ce qui se passe. Je n'arrive pas bien à voir ce qui se passe mais je ne pense pas que ce soit tout rose. Je suis la jeune femme qui a l'air de s'y connaître. Ça doit sûrement pas être la première fois que ce genre de trucs arrive. Elle doit sûrement y être habitué. Deux clients décident de nous suivent, mais je les stoppe et leur ordonne de rester où ils sont, ça pourrait être trop dangereux.

Franchement qu'est-ce qui pouvait m'arriver de pire.. Pour mon premier jour, un hold-up ! Manquerait plus que je me fasse virer ! Mais putain mis qu'est-ce qu'il veut ! S'il veut de l'argent crois-moi mon vieux c'est pas ici que tu vas en trouver ! Il aurait pas pu choisir un autre endroit pour faire un putain d'hold-up de merde ? Qu'est-ce qu'on va faire maintenant ? Et moi qui pensait que ce job était ennuyeux.. Je commence à regretter ce que j'ai dit moi... Si on y survit j'veux une augmentation de la sécurité dans ce supermarché ! Non mais sérieux, c'est quoi ce supermarché où t'as même pas un vigile ? A Pittsburgh, t'avais quasiment un vigile par caisse ! Vivement que ça se termine...

Avec cette cliente, nous nous déplaçons pour bien voir la scène. Un homme pas très grand, aux cheveux châtains, avec une veste noire et une jeans bleu, tient un revolver dans sa main et le pointe sur quasiment tout le monde. Je regarde la scène puis me tourne vers la cliente.

Kevin : A ce que je vois vous avez l'air de vous y connaître en matière d'hold up ! On fait quoi maintenant ?

(HJ: Il faut juste que tu écrives à la troisième personne )

Jane J. Wellington regardait devant elle. Elle ne savait pas combien ils étaient, mais une chose était certain, il y avait eu un coup de feu et le coupable de tout se vacarme était en train d’hurler à tout le monde de se calmer et de ne rien faire de compromettant sinon il n’hésiterait pas à tirer. La policière fronça les sourcils, ne sachant pas top ce qu’elle devait penser de la situation, était-ce vraiment à prendre ou ce n’était qu’un étudiant en manque d’argent, boutonneux et sans intérêt. Elle devait regarder avant tout, elle leva les yeux vers le vendeur qui s’excusa, ce qui provoqua un soupir chez la lieutenante qui s’avança à travers l’allée, mais en petit bonhomme. Arrivée au bout, elle regarda la scène. L’homme était menaçant, c’était une chose, elle ne savait pas si elle pourrait lui parler ou pas, elle n’avait pas d’arme, ni de gilet par balle, c’était mieux d’attendre. Elle regarda le vendeur et dit en souriant bêtement. « Je suis flic, alors oui, je sais comment faire capitaine... Mais sinon, je vais appeler l’escouade, je ne pense pas pouvoir agir seule sans arme.. Pour le moment en tout cas.. » Elle ouvrit son portable et téléphona. « Putain Parker... Je suis au supermarché de Railway Place.. Il y a un Hold Up, un jeune connard.. Mais il est armé et j’ai rien ici... Oui oui, j’attends et je vous tiens au courant si je le peux.. Bye ! » Elle tourna les yeux vers l’homme. « Ils vont arriver le plus vite possible, mais là, il faut empêcher la panique et surtout .. Il ne doit pas avoir de victime .... Vous pensez que les caissières vont donner ce qu’ils veulent au tireur ? » Elle posa une main sur son menton et fixa toujours la scène sans dévier le regard une seconde. Le tueur hurlait toujours, elle espérait qu’il n’aurait pas les tripes pour tirer réellement.

Kevin : Flic ? finalement j'ai peut-être de la chance...

Kevin continue d'observer attentivement la scène tout en prenant garde à ce que les clients ne bougent pas. Il se tourne vers quelques clients qui sont dans un même rayon. Il essaie de se diriger discrètement sans se faire remarquer vers eux pour tenter de les calmer. Lorsque cela est fait, toujours discrètement, il retourne vers la policière. Celle-ci vient d'appeler ses collègues pour avoir de l'aide, étant donné qu'elle n'a pas de quoi se protéger. Kevin continue d'observer la scène quand la policière dit : "Ils vont arriver le plus vite possible, mais là, il faut empêcher la panique et surtout .. Il ne doit pas avoir de victime .... Vous pensez que les caissières vont donner ce qu’ils veulent au tireur ?" Kevin regarde la scène attentivement, lui même n'en savait rien ; pourraient-elles céder. En tout cas, c'est pas ce qui est mieux.

Kevin : Je ne sais pas exactement, je ne les connais pas trop bien c'est mon premier jour, donc je sais pas si elles sont du genre à céder facilement ou à ne pas lâcher. J'espère en tout cas, qu'elles ne feront pas de conneries.

Le ravisseur continue de crier comme un malade sur les clients. Bizarrement, il ne voulait pas s'adresser aux caissières, il préfère menacer les clients en pointant son flingue sur eux. Apparemment, il est seul vu que personne d'autre n'a l'air dangereux et qu'il n'a pas fait appel à qui que ce soit dans le supermarché.

Kevin : Je vais essayer de voir de plus près s'il menace les caissières. Essayez de raisonner les clients je reviens tout de suite.

Kevin s'approche petit à petit de l'endroit où se tient le ravisseur. Il est à proximité des caisses, en train de terroriser une pauvre vieille dame. Kevin regarde attentivement et essaie de faire signe à la caissière de ne pas paniquer et de ne pas céder, sans se faire voir par le ravisseur, ce qui n'est pas tâche facile. Vu qu'il n'y arrive pas, il se cache derrière les tablettes et retourne discrètement vers la flic.

HJ : Ok je ferais attention

La lieutenante ne s’attendait surtout pas à ce genre de cas en venant faire les courses, mais elle était présente et devait agir en tant que policière. La femme avait de l’expérience avec ce genre de cas, justement, elle avait vécu le détournement violent et sanglant d’un autobus de passager il y avait quelques mois de cela. La belle brunette ne s’attendait pas à un drame aussi grave, surtout que l’individu était seul, en tout cas, selon ce qu’elle voyait, il le semblait. À croire que Detroit était réellement une de ses villes très dangereuse. La femme écouta les propos du caissier et lança un grognement. « Vous avez de la chance vous, mais je ne pourrais pas dire ça de mon côté putain. Je suis tombé sur le p’tit nouveau, mais bon, on va faire avec. Vous pouvez tenter de faire signe à ces femmes, mais surtout ne vous faite pas prendre sinon, vous mettez votre vie réellement en danger. » JJ fit signe aux quelques personnes au loin de venir les rejoindre discrètement dans la rangée, ce qui fut un succès sachant que le tueur était occupé avec la vieille dame et les caissières. Wellington regarda ensuite l’homme qui revient vers elle. « Alors, elles semblent avoir compris ? » Elle regarda sa montre et constata que le temps ne passait pas assez vite avant l’arrivée des policiers. « Il faut vraiment calmer les choses. » Soudainement, les syrènes se firent entendre. « Fuck, il était temps » Mais le tueur se retourna rapidement vers l’assemblée.
« Merde les flics, le premier qui lève le petit doigt, je tire, vous êtes prévenue, monsieur, oui vous ! Aller verrouiller la porte ! Je vous regarde, alors aucun faux pas ! » Dit le tueur. Évidemment, il disait cela à Kevin. Jane fit de gros yeux surprise, elle se leva. « Je vais m’en charger ! »

Kevin revient vers la policière, malheureusement les caissières n'arrivaient pas à comprendre un seul mot qui sortait de sa bouche. Elles étaient surtout terrorisées et c'était pour cela qu'elles ne pouvaient comprendre ce que disait Kevin. Lorsqu'il retourne à sa cachette, Jane l'interroge : "Alors, elles semblent avoir compris ?". Kevin se rassoit à ses côtés. "Non rien du tout j'ai l'impression qu'elles sont trop terrorisées pour voir ce qui se passe autour d'elles..." Kevin regarde autour de lui, il voit des clients affolés, d'autres qui veulent faire les courageux et aller affronter le ravisseur en face à face. Le caissier les appelle discrètement pour les empêcher de faire un bêtise ça pourrait leur coûter cher. C'est là qu'une des caissières commence à vider la caisse sous la pression du ravisseur. "Et merde, j'en étais sûr. Bon maintenant il a l'argent je pense qu'il voudra se tirer.. En espérant qu'il n'ait pas une folie meurtrière et qu'il ait envie de tuer quelqu'un comme ça." Kevin continue d'observer la scène. La jeune caissière n'a pas encore rempli le sac de tout l'argent que des sirènes se mettent à retentir. Les collègues de Jane venaient d'arriver et forcément, le ravisseur l'avait remarqué ! Il se met à s'énerver, il crie sur la caissière pour qu'elle se dépêche, puis il se tourne vers le reste des personnes qui se trouvaient là. "Merde les flics, le premier qui lève le petit doigt, je tire, vous êtes prévenue, monsieur, oui vous ! Aller verrouiller la porte ! Je vous regarde, alors aucun faux pas !" Kevin regarde le ravisseur qui pointe son arme sur lui. Il décide de se lever quand Jane se leva elle aussi. "Je vais m’en charger ! " Kevin se retourne très vite vers la policière. "Non faites pas ça, ça pourrait mal tourner ! Ce que vous allez faire vous allez essayer discrètement de rejoindre un employé pour qu'il vous montre la sortie de derrière. Comme ça vous pourrez amener vos collègues par là. Moi je me charge de faire ce qu'il dit." Kevin se retourne alors et se dirige vers la porte d'entrée. Il récupère la clé à la caisse et va verrouiller la porte d'entrée. Il essaie de perdre un peu de temps pour attirer l'attention du ravisseur qui ne se gêne pas pour gueuler sur le jeune caissier. "Arrête de perdre du temps ! Dépêche toi ou je tire sur un des clients ! Allez grouille !" Il pointe son arme sur une pauvre vieille qu'il traumatise depuis le début tout en regardant Kevin qui finit par verrouiller la porte. "Maintenant tu retournes à ta place et tu discutes pas !" Kevin recule lentement en fixant le ravisseur, les mains en l'air. En espérant qu'elle ait réussi à trouver la sortie de derrière...

Jane Julia Wellington voyait bien que la situation était délicate. Elle avait toujours aimé avoir le dessus, mais en ce moment, le tireur semblait réellement atteint et si elle bougeait ou agissait un peu trop vite, cela pouvait facilement dégénéré. La policière connaissait un tas d’astuce, mais en ce moment, elle ne savait que faire. Le cinglé repéra Kevin, ce qui n’était pas une bonne chose. Les caissières du fond n’avaient pas remarqués les signes du garçon précédemment, alors elles donnèrent de l’argent sans trop faire attention, trop en panique pour réagir. C’était bien, elles écoutaient le tueur, ce qui l’empêchait de tirer sur quelqu’un. Ainsi, avant cela, l’homme réussit à lui donner un plan qui semblait beaucoup mieux que d’aller se jeter dans la gueule du loup comme Jane souhaitait le faire pour sauver la peau davantage de personnes. La brunette fronça les sourcils. Elle n’aimait pas qu’on lui dise quoi faire, elle était une sacrée tête de cochon lorsqu’elle le voulait alors elle dit. « Non, mais putain de merde, tu te prends pour le président ou quoi… ? » Mais l’homme laissa son commentaire de côté et il lui expliqua son plan qui n’était pas si mal finalement. Elle serra les dents et hocha la tête. « D’accord, je vais faire ça, alors prend ton temps mec et surtout fait toi pas tirer une foutu balle dans la tête, sinon je vais m’en vouloir en maudit ! » Elle leva les sourcils pour lui montrer qu’elle était prête et se rua vers le fond de la rangée. Elle suivit les coordonnées qu’il venait de lui fournir et atteint la sortie arrière, elle usa de la clé que le vendeur lui avait donné et déverrouilla celle-ci. Elle fit signe à quelques clients. « Sortez discrètement par là.. » Et Jane retourna vers l’avant du magasin. Elle vit les polices encerclés le magasin et une bande de sa brigade firent un tour par l’arrière. Elle agrippa le flingue qu’on lui donna et le pare-balle. JJ hurla. « Les mains en l’air ! Vous êtes encerclés ! » Et Wellington fit un léger signe à Kevin pour qu’il quitte le champs de vision discrètement du cinglé.

• Kevin était retourné à sa place. Les flics ont réussi à encercler le magasin, et Jane a récupéré ses affaires. Elle hurle au ravisseur "Mains en l'air ! Vous êtes encerclés". Kevin a vu le signe de la policière et fait de son mieux pour se barrer discrètement vers la sortie. Pendant ce temps, JJ était toujours en train de pointer son arme sur le ravisseur. Mais celui-ci n'a pas l'air de vouloir capituler. Il recule sans vouloir baisser son arme. D'un coup il se met à crier comme un taré. "Vous m'aurez jamais ! Vous m'aurez jamais !! Vous m'aurez pas je vous dis !" Il regarde autour de lui, il sait qu'il n'a pas d'autre solution. Son regard s'arrête sur le caissier qui a fermé la porte, à savoir Kevin. Il pense pouvoir attirer l'attention vers le caissier pour pouvoir se tirer. "T'as pas intérêt à te faire la malle toi !" Le ravisseur tire en direction de Kevin Jones ! Heureusement, Kevin a eu le réflexe de foncer vers le fond du supermarché pour éviter les balles. Il va se réfugier derrière un rayon pour essayer de se cacher du tireur. Mais ce dernier avait autre chose en tête, il se met à tirer dans tous les sens. Il ne regarde pas il tire par inadvertance, créant la panique dans le magasin, tous les clients se mettent à courir dans tous les sens. Quelques policiers commencent à avancer, avec Jane à leur tête. Kevin fait tout son possible pour rejoindre la sortie de derrière. Mais alors qu'il s'approche de plus en plus de la sortie, une balle a failli l'atteindre ce qu'il l'oblige à s'arrêter. Il se cache derrière des stands dans le fond du supermarché. Il regarde autour de lui, rien ne peut le protéger, il n'y a que des jouets pour les enfants. L'armada de policiers s'avancent vers le ravisseur, il se retrouve cerné et Kevin peut enfin rejoindre la sortie. Sa seule préoccupation était de faire sortir les clients, ses caissières, il commence à crier pour faire venir les gens, ceux-ci se hâtent de sortir du magasin par la porte arrière. Pensant que tout le monde est sorti, il va faire un tour dans le magasin pour voir si tout le monde était bien sorti. Une des caissières n'était pas encore sorti étant dans le champ de vision du ravisseur. Les choses se compliquaient un peu plus.

Jane Julia Wellington avait cru que la situation serait en contrôle. Il y avait une équipe de policier autour du tueur dans divers positions, alors s’il agissait, il pourrait se faire prendre à tout moment, mais la brunette comprit que ce ne serait pas une partie de plaisir. L’homme tenta de tirer sur Kevin, le caissier, alors JJ tenta de pointer son arme vers le cinglé, mais elle n’y arrivait pas, il tirait partout et il y avait beaucoup trop de gens dans les environs pour faire quoi que ce soit, alors les coups partaient dans tous les côtés. JJ tenta de se glisser près d’une rangée de cannage et de garder l’homme dans sa ligne de mise. Elle attendit un moment, sans doute que certains avaient été touchés, c’était la folie furieuse dans le centre d’achat. Wellington serra les dents et lorsque le tueur fut seul, elle réussit à le viser et à lui balancer une balle directement dans la jambe pour le faire arrêter, mais celui-ci se reprit rapidement en tomba sur le sol. Jane se mit à courir vers le sol et frappa d’un coup violent l’homme au visage qui tomba à nouveau au sol. Il saignait beaucoup, mais la brune réussit à le neutraliser. Elle se retourna et lança l’arme au sol. « Ça y est, vous pouvez approcher, le tueur est neutralisé ! Bon mon cowboy, tu ne croyais pas pouvoir t’en sortir, enfoiré ! » Elle avait envie de lui cracher au visage, mais elle se retient. Elle se retourna vers les gens affolés. « Gardez votre calme.. » Elle fit signe à Kevin d’approcher. Pendant ce temps, elle pouvait voir une caissière dans une mare de sang près de sa caisse au loin et un homme atteint, étendue dans un piteux état sur le sol. « Oh merde… »

• Kevin avait assisté à toute le scène. c'était une simple boucherie. L'homme tirait dans tous les sens ! Alors que les policiers l'encerclaient, Kevin a pu voir que Jane, avait trouvé un moyen pour garder le fou à bout portant. Kevin lui était toujours caché derrière son rayon en essayant de voir si la caissière manquante allait bien, il jetait des coups d'oeil mais ne la voyait pas. Elle était sûrement cachée sous sa caisse pour éviter les balles du ravisseur. Soudain, le ravisseur tombe au sol, il avait reçu une balle dans la jambe, apparemment celle de Jane. D'ailleurs cette dernière se met à courir vers le ravisseur et lui donne un grand coup au visage. C'était enfin fini. Il n'y avait plus aucun danger, le cinglé était enfin neutralisé. Cet homme qui sortait de nulle part avait enfin été mis au sol, par la policière. Kevin était dans son coin en train de remercier Dieu de lui avoir sauvé la vie. Mais il aperçoit Jane qui lui fait signe de venir. Il se lève donc et va voir quelques clients qui n'avaient pas pu sortir du magasin car ils étaient en face du criminel et ils pouvaient facilement être tués. Il va les réconforter et leur indique la sortie. Il se retourne et voit Jane. Cette dernière est abasourdie, mais Kevin ne comprend pas ce qui se passe exactement. Il va donc vers la policière. "Qu'est-ce qu'il se passe ? Il y a un prob..?" Il s'est tu aussitôt. Il a compris pourquoi Jane ne bougeait pas et pourquoi elle était choquée, d'ailleurs il l'était lui aussi. Un homme était gravement blessé, à l'agonie. Il n'en a sans doute plus pour longtemps, on ne sait pas s'il peut s'en sortir ou pas. Kevin se dirige vers cet homme et appelle Jane. "Prévenez une ambulance ! On peut encore sauver cet homme ! Je crois que son coeur bat toujours et il ..." Le visage de Kevin a tout de suite changé d'expression, lorsqu'il est passé de l'espoir à la surprise, une mauvaise, très mauvaise surprise. L'homme qu'il tenait entre les mains n'était pas le plus à plaindre. Il vient d'apercevoir la caissière qu'il cherchait depuis quelques minutes, celle qui manquait au lot, celle qui était dans le champ du vision du ravisseur et qui ne pouvait rejoindre ses collègues. Elle était là, allongée juste devant sa caisse, les yeux vides, elle baignait dans une grosse flaque de sang, sûrement le sien. Elle ne bougeait plus. C'est sûr, elle n'était plus de ce monde. Kevin l'a compris très rapidement. Dès qu'il l'a vue, il a compris que l'homme l'avait tuée. Elle venait tout simplement gagner sa vie, et le destin en a décidé autrement. Sur le coup, Kevin est à genoux, en train de réfléchir. Certes, il ne la connaissait pas énormément, il n'était pas son meilleur ami, mais ils étaient collègues, et ça fait un gros coup au moral. Il se relève, regarde une dernière le corps de cette pauvre femme défunte et sort du supermarché. Il va déverrouiller la porte qu'il avait verrouillé précédemment. Il va vers ses collègues et leur annonce la tragique nouvelle. Plusieurs d'entre eux se mettent à pleurer, ils étaient tous sous le choc. Kevin lui est là au milieu de ces personnes qui pleurent la disparition de leur collègue. Un moment assez dur à vivre; Kevin décide de retourner à l'intérieur pour aider les policiers à remettre de l'ordre dans le supermarché.

Jane Wellington ne s’attendait certainement pas à cela en allant faire ses courses. Il fallait croire que son frigidaire resterait vide encore quelques jours. Elle n’avait pas nécessairement envie de payer ses dues et d’aller chez elle. De toute évidence, bien qu’elle ne fût pas de service en ce moment, JJ se devait de participer à cette enquête. Elle était la seule policière qui avait participé à la fusillade, alors elle se devait de rester calme et de participer. Elle regardait tous ses blessés dont l’assassin qui n’avait pas eu le temps de s’enlever la vie comme le faisait la plupart des responsables de fusillade. Elle lui avait tiré dessus et c’était fini. Enfin, l’homme baignant dans son sang à son tour. La brunette s’approcha ensuite des policiers pour leur faire une déposition rapide et prendre l’enquête sous sa charge. Elle revit quelques minutes plus tard Kevin entré à nouveau dans le supermarché. Elle s’approcha de lui et lui fit un léger sourire, posant une main sur son épaule. « Vous allez bien ? Je suppose que cette femme fût une amie à vous, j’en suis navré. Est-ce que vous savez si elle va s’en sortir ? » Elle souhaitait seulement paraitre gentille et obtenir des informations sur l’état compromettante de cette innocente. « Au passage, moi c’est le lieutenant Wellington, enfin Jane… ou plutôt JJ si vous préférez ! » Elle lui tendit la main dans l’espoir de recevoir un petit sourire. Elle n’était pas du genre très émotionnelle, mais tenait quand même à connaître le prénom de cette homme qui avait partagé cette tragédie avec elle.

• Kevin se dirige près d'une caisse et ne fait qu'une chose il regarde. Il regarde les dégâts causés par cette fusillade. Il ne peut que regarder. Il n'y a plus rien à dire. Cet homme avait causé le chaos dans ce petit magasin. La question reste toujours : pourquoi ? Quelle était sa ou ses motivations ? Personne ne le sait et encore moins Kevin. Il regarde autour de lui, les secours qui viennent prendre soin de cet homme qui avait été sérieusement blessé par le ravisseur. Il espère quand même qu'il s'en sortira. Mais le plus dur à vivre pour lui, et c'est bien compréhensible, c'est la mort de sa collègue. Il ne s'attendait peut-être pas à ce que cela finisse ainsi, pour cette jeune femme. Il se dirige vers le corps de cette pauvre femme. Il attend que les secours viennent le transporter. Il regarde avec attention tout mouvement qui se passe autour de lui, comme si c'était un film ou une série avec une énigme où il faut tout regarder avec attention. Mais là il n'y a pas d'énigme, pas de mystère, pas d'enquête. Juste des faits. Juste des évènements qui se sont déroulés mais qui n'auraient jamais du arriver. Kevin continue de regarder tout ce qui se passe dans le magasin. Il a participé à la scène, donc il doit être présent au cas où la police voudrait l'interroger. D'ailleurs, en parlant de police, il y avait une policière qui a fait partie de cette fusillade. Cette dernière se dirige vers Kevin. Il sent une main se poser sur son épaule et se retourne vers la policière. Il l'écoute et lui répond : "Ben, c'est pas la grande forme, j'aurais connu des jours meilleurs. Cette femme.. Oui et non comme je vous l'ai dit je ne fais que commencer ici donc je ne connais pas encore tout le monde. Mais pour elle, c'est fini je pense, d'après ce que j'ai compris elle a été touchée en plein dans le torse. Le temps qu'on neutralise le ravisseur, son coeur a lâché." Kevin regarde par la porte l'ambulance partir. Un soupir de désespoir émane de sa bouche lorsque la lieutenante reprit la parole. Kevin regarde sa main et la serre. "Enchanté. Kevin Jones. Mais Kevin c'est plus simple."

Jane J. Wellington avait fait son travail de flic en cette journée de congé au supermarché. Il était vrai qu’avoir une arme l’aurait peut-être aidée dans ce genre de situation, mais elle était sauve et le tireur était hors de portée de danger maintenant. JJ savait que cette scène n’avait pas donné le plus parfait des résultats, mais le bain de sang n’était pas à un niveau écœurant. La lieutenante avait fait sa disposition à ses collègues et devait rejoindre les quartiers de la police pour remplir quelques formalités et ainsi clore de son côté cette histoire. Elle tenait tout simplement à se présenter à Kevin et savoir si tout allait bien pour lui. La vulgaire femme lui tendit la main, le sourire un peu branlant sur les lèvres. Elle ne prenait pas un plaisir à avoir participé à une fusillade, mais elle tenait à paraitre sympathique auprès de ce brave homme. « Enchanté Kevin. En tout cas, vous êtes un putain d’héros mon cher ! Vous êtes un homme brave et j’ai apprécié votre colaboration. J’espère avoir le plaisir de te recroiser ! » Elle opina en souriant. « Bon, j’ai des foutus papiers à remplir moi, le boulot m’appelle ! Bonne fin de journée surtout. » Et Jane quitta le petit supermarché à bord de sa voiture noire jusqu’au département de police situé dans le plein centre-ville de Detroit. La belle fit ce qu’elle devait faire avant de pouvoir prendre finalement une journée de congé, bien qu’à la fin, son garde-manger était toujours bien vide.

TERMINÉ & VERROUILLÉ