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 Chuck & Serena :: Never let me go

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MessageSujet: Chuck & Serena :: Never let me go Chuck & Serena :: Never let me go EmptyMar 19 Juin 2012 - 10:20

Never let me go
Chuck & Serena



La fenêtre filtrait les minces rayons du soleil qui éclairaient le visage à demi éveillé d’une certaine brune, qui avait l’air de ne pas avoir beaucoup dormit. Serena se réveilla et regarda sa montre posée sur sa table nuit, 13:20 , elle poussa un soupir en se levant avec difficulté et s’étira de tout son long se laissant tomber sur son lit. N’allez pas croire que Serena était le genre de fille à dormir toute la journée, elle était même l’une des rares filles de son âge qui avait pour habitude de se lever tôt. Non, en réalité la jeune fille avait voulu rattraper son sommeil de la veille, cela avait été une nuit assez tumultueuse. Et encore une fois, non ce n’est pas ce que l’on peut croire, Serena avait finit son service et avait donné sa démission ce qui n‘avait pas été une mince affaire, le patron du club avait vraiment tenu à ce qu‘elle reste. Elle n’avait quasiment pas dormit du tout. Depuis quelques temps, elle se sentait fatiguée, c’était le mot. Fatiguée de faire n’importe quoi, fatiguée de lutter contre ses parents, fatiguée d’être amie avec des personnes qui n’en valaient pas la peine. Elle ne blâmait personne, sa vie avait tout ce qu’on pouvait qualifier de « paradisiaque », appartement de luxe, piscine sur toit, voiture, carte de crédit illimitée.. Mais ce n’était plus son truc dorénavant, cela l’était il y avait encore deux semaines de cela, mais c’est quand elle est allée chanter dans ce bar qu’elle s’est rendue compte qu’elle appartenait à un autre monde. Chanter ? C’était son vœux le plus cher, mais aucune de ses soi-disant amies actuelles n’étaient au courant excepté Jo.

Serena se leva en grimaçant pour s’habiller ou plutôt enfiler une tenue décente pour sortir en ville. Des habits ? Elle en avait des tonnes. Son style vestimentaire avait changé du jour au lendemain, enfin c’était depuis que Chuck était partit. Cela avait été comme un électrochoc, bien sur Serena avait toujours été très impulsive et provocante mais seulement envers ses parents. Elle était passée de la fille qui enfile vite fait un sweat-shirt, un jean et des converses, à la fille jamais sans talons dans la rue. La brune chercha des habits dans le fond de son dressing et dénicha un débardeur blanc trop large ainsi qu‘un pantalon noir. Serena se regarda dans le miroir de son immense salle de bain, elle en fut presque désolée. C’était fou à quel point les choses changeaient lorsqu’on prenait conscience de quelque chose. C’était en ce moment qu’elle n’arrêtait pas de se remettre en question. La jeune fille s’habilla rapidement, se brossa les dents, passa rapidement ses cheveux et descendit les escaliers qui menaient à l’entrée. Ses parents étaient absents, ils étaient occupés à mettre sur pieds de nouveau modèles pour la marque. Quand à ses frère et sœurs, ils devaient être aux étages au dessus. Justement, c’est une veste rouge de la collection de son père qui n’était pas encore sortit que Serena attrapa et enfila tout en n’oubliant pas de mettre son portable et ses clés dans sa poche.

Elle avait besoin de prendre l’air, justement l’animation de la ville lui ferait du bien. L’appartement , ou plutôt le quasi immeuble, des Gomez se trouvait directement en ville rien de tel pour sortir. Serena commença à marcher et pris une cigarette car bien sur elle n’avait pas oublié de prendre son paquet. Elle la mit dans la bouche et s’apprêtait à l’allumer quand une silhouette bien plus que familière apparut un peu plus loin en face d’elle. Non, cela devait être une hallucination, elle s’était fait ce film tellement de fois dans sa tête. Et pourtant, elle était sure que c’était lui , son élégance naturelle, sa démarche charismatique, son visage enjoliveur, elle le connaissait par coeur.
Le sang de Serena ne fit qu’un tour quand elle le vit marcher dans sa direction, elle enleva rapidement la cigarette de sa bouche et la remit dans sa poche sans prendre le temps de la remettre dans le paquet. Pourquoi faisait-elle ca ? De toute façon, il l’avait laissé, et si cel ase trouvait ce n’était même pas lui, du moins elle espèrait le contraire intérieurement.
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MessageSujet: Re: Chuck & Serena :: Never let me go Chuck & Serena :: Never let me go EmptyMar 19 Juin 2012 - 11:52


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Chuck était de retour à Détroit depuis plusieurs semaines désormais mais il n’avait pas encore l’impression d’avoir totalement atterri. Il avait eu tellement de choses dont il avait du s’occuper entre son appartement, ses affaires, son père qui essayait de lui confier le plus de boulot possible parce qu’il ne croyait que moyennement aux promesses de son fils de ne pas essayer de revoir Serena… Et il avait raison de se méfier. Malgré tous les efforts que le jeune homme avait faits pour essayer de trouver du temps de libre, il n’avait pas encore eu l’occasion de revoir la jeune femme. Il aurait probablement pu décaler un rendez-vous ou encore vivre à l’hôtel en attendant d’avoir le temps de s’occuper de son appartement… Mais la vérité, c’était qu’il essayait de repousser encore un peu plus cette échéance. Ils ne s’étaient pas quittés en très bons termes et Chuck redoutait un peu de revoir Serena. Il avait toujours été du genre à réfléchir pendant des semaines avant de passer à l’action quand il s’agissait de quelque chose ou de quelqu’un d’important et maintenant qu’il était finalement proche de son but, plus proche de revoir Serena qu’il ne l’avait été en un an, il avait comme le trac. Parce que qu’est-ce qu’il ferait si jamais il allait la revoir et qu’elle lui claquait la porte au nez ? Ou qu’elle acceptait de le revoir mais qu’elle s’était trouvé quelqu’un ? Ou encore si ses parents la surveillaient de tellement près qu’il était impossible qu’il réussisse à l’approcher ? Tant qu’il n’essayait pas de la revoir, il pouvait se raccrocher au rêve qu’ils pourraient se passer quelque chose entre eux dés qu’il aurait la possibilité de la revoir.

Assis à son bureau il fut tiré de ses pensées quand sa secrétaire entra en lui rappelant qu’il avait un meeting cet après-midi. Il se massa doucement les tempes et acquiesça pour signaler à Jessica qu’il avait bien entendu et bien compris. Le reste de sa matinée fut des plus communes, coups de fil urgents, signatures requises sur tel ou tel dossier, employés défilant dans son bureau avec tel ou tel question. Quand il eut finalement un moment de libre pour aller déjeuner, il était plus de 13h déjà et il commençait à mourir de faim. Il attrapa son téléphone avant que celui-ci n’ait eut le temps de sonner.

« Jessica, je vais déjeuner, je serai de retour pour la réunion. Si jamais il y a une urgence, vous avez mon numéro de portable. » Il raccrocha en priant pour qu’elle n’en ait pas besoin. Il avait besoin de s’aérer un peu la tête et de se changer les idées. Il contempla le paquet de cigarettes sur son bureau auquel il ne touchait que très rarement – en cas de dépression aigüe ou bien lorsqu’il était complètement bourré – et décida de ne pas le prendre. Il avait juste besoin d’un bon bol d’air frais. De Détroit. Il sortit de son bureau avant qu’il ne change d’avis ou ne tombe sur quelqu’un d’autre qui avait une bonne raison de le retarder encore plus pour son déjeuner.

Il erra dans la rue pendant quelques minutes, hésitant sur l’endroit où il voulait déjeuner. Le quartier avait quelque peu changé en un an et il avait bien envie d’essayer un petit restaurant qu’il avait repéré la semaine dernière. Les mains dans les poches, il regardait les gens pressés se bousculer dans la rue quand il remarqua soudainement une personne au visage légèrement familier qui se tenait immobile à cinq mètres devant lui. Il s’arrêta lui aussi brutalement, la fixant pour essayer de se persuader que c’était bien elle ou bien qu’au contraire il se trompait, il n’en était pas encore sur. Il regarda tout autour de lui, bêtement, pour vérifier que personne ne le regardait. C’était un réflexe stupide, il y avait peu de chances que quelqu’un qui le connaisse arrive à le distinguer de la masse compacte de gens qui se trouvaient dans la rue à ce moment là. Il baissa les yeux et finit par s’avancer vers Serena, puisqu’elle n’avançait pas elle-même vers lui.

« Salut. » Lâcha-t-il bêtement parce que vraiment, dans ce genre de situations qu’est-ce qu’on était censé dire ? Je suis de retour à Détroit, je suis désolé que les choses se soient passés comme ça entre nous, je n’arrive pas à t’oublier et toi est-ce que tu as quelqu’un en ce moment ? Non. Il lui lança un petit sourire en coin et remarqua finalement le changement dans le look de la jeune femme. Elle avait un peu grandi, mais ça ne devait être que d'un centimètre ou deux. Elle faisait en tout cas plus mature, et également beaucoup moins naturel, ce qu’il aimait un peu moins. Enfin, ce n’était pas comme si l’opinion qu’il avait d’elle allait importer, hein ? « Tu as changé. » Déclara-t-il, faute de mieux.

Une chance pour Serena, il avait été trop pris de court pour remarquer la cigarette qu’elle s’était empressée de cacher dans sa poche. S’il l’avait vu, il lui aurait probablement fait la morale, ce qui au final, était plutôt une bonne nouvelle pour tout le monde. Un million de questions se bousculaient dans son esprit, il mourrait d’envie de savoir comment elle allait, ce qui avait changé chez elle depuis un an, comment ses études se passaient… Alors pourquoi la seule question qui sortit de sa bouche fut la suivante ? « Tes parents ne sont pas là au moins ? » Il laissa échapper un petit rire nerveux avant de s’arrêter. « Désolé, ce n’est pas drôle. » Pour ne pas être drôle, ce n’était pas drôle. Les parents de la jeune femme lui avaient plus ou moins fait vivre un enfer l’année dernière et il supposait qu’ils en avaient fait de même avec leur fille, volontairement ou pas d’ailleurs.


Dernière édition par Chuck L. Davis le Mar 19 Juin 2012 - 18:54, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Chuck & Serena :: Never let me go Chuck & Serena :: Never let me go EmptyMar 19 Juin 2012 - 16:06

Never let me go
Chuck & Serena



La jeune fille était restée immobile, incapable d’avancer, ni même de reculer d’ailleurs. Oui, c’était bien Chuck, le Chuck, la seule personne dont Serena était tombée amoureuse dans ses 19 années de vie. Leur rencontre avait été une des meilleures choses qui lui était arrivée dans sa vie, et malgré tout l’encre que cette relation avait fait coulé, elle regretterait jamais ce qu’elle avait fait. La jeune fille resta stoïque, elle ne souriait pas mais intérieurement elle bouillonnait, des milliers de questions bourdonnaient à l’intérieur de sa tête. Pourquoi t’as laissé tombé ? Est-ce que c’était vrai que tu ne m’aimais plus ? Tu t’es marié à une fille plus mature que moi c‘est ça ? Vous allez avoir des enfants n’est-ce pas ? Elle devenait complètement paranoïaque et le pire c’est qu’elle ne laissait rien transparaitre du tout. Seul la moiteur de ses mains ou les battements beaucoup trop rapides de son cœur pouvaient témoigner de ce qu’elle ressentait émotionnellement à cet instant là. Chuck s’était avancé près d’elle et lui avait lancé un simple salut ». La jeune fille regarda alors le jeune homme, elle devenait toujours très émotive quand on en revenait à lui, c’était stupide, elle ne pleurait jamais du moins jamais en présence de quelqu’un. Si elle s’était écoutée elle se serait jetée sur lui et l’aurait serré dans ses bras de toute ses forces. Mais Serena savait qu’elle était plus digne que ça , après tout il l’avait laissé tomber et était partit. Elle s’était retrouvé toute seule. « Salut. », avait-elle dit après s’être raclé la gorge. La vérité c’est qu’elle était submergée par les émotions, colère, amour, rancœur, tristesse, cela faisait un moment qu’elle ne les différenciait plus.

La jeune fille examina discrètement Chuck de haut en bas. Il devait être seulement sortit de ses bureaux puisqu’il portait un costume, c’était simple mais vraiment charmant. Il était toujours pareil, toujours aussi élégant, toujours aussi beau. Oui, il fallait le dire, Serena qui n’avait jamais été très facile avec les garçons avait complètement été subjugué par l’allure du jeune homme, et ce n’était pas seulement à cause de ses beaux yeux bleus. Elle ne savait pas trop comment réengager la conversation malgré le fait qu’elle ait des millions de questions à lui poser et de choses à lui dire. C’est lui qui brisa le court silence en lui disant qu’elle avait changé, «  Toi pas à première vue. », lança-t-elle, se pinçant les lèvres par la suite. Maintenant qu’il était là en face d’elle, elle avait tellement honte de ce qu’elle était devenue. Même lui alors qu’il venait de la revoir seulement depuis quelques minutes l’avait remarqué. Personne ne comprenait, et ne pourrait jamais comprendre pourquoi elle avait tant changé en 1 an. Elle avait rejeté en bloc tout ce qui pouvait d’une façon ou d’une autre la rapporter à Chuck. Y compris la stabilité, l’équilibre, le bonheur, la simplicité. Serena jouait nerveusement avec les mèches de ses cheveux comme elle avait toujours eut l’habitude de le faire. C’est à ce comment que Chuck lui lança un « Tes parents ne sont pas là au moins ? » La jeune fille arqua un sourcil le regardant rire nerveusement et ajouter «  Désolé, ce n’est pas drôle », malgré le fait que sa remarque était carrément maladroite elle ne put s’empêcher de sourire à sa remarque, et à laisser échapper un petit rire, il avait le don pour faire des gaffes sur des sujets sensibles.

« Non, il ne sont pas là. Rien à craindre. » Serena avait pris un air faussement désintéressé comme elle l’avait toujours fait quand elle ne voulait pas qu’on puisse la considérer comme acquise. Bien sur avec Chuck ce n’était pas du tout la même chose, elle n’avait jamais eu à faire cela avec lui, il avait toujours été beaucoup trop gentleman pour la voir comme telle. « Comment ca se fait que tu sois ici ? », lança-t-elle avec la franchise qui la caractérisait si bien. Après tout, c’était vrai que venait-il faire à Detroit ? Et vu la façon dont-ils s’étaient quittés ce n’était forcément pas pour elle. De plus, les parents de Serena avaient été très content du départ de Chuck, répétant sans cesse que c’était la meilleure chose qui aurait pu arriver à leur fille. Tu parles, le début de l’enfer oui. Son regard évita un peu celui du jeune homme, malgré son fort caractère, Serena redevenait toujours beaucoup plus vulnérable en sa présence.
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MessageSujet: Re: Chuck & Serena :: Never let me go Chuck & Serena :: Never let me go EmptyMar 19 Juin 2012 - 18:52


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Chuck baissa les yeux, un léger sourire aux lèvres, quand Serena lui rétorqua que lui n’avait pas changé. Lui, il avait arrêté de grandir il y a longtemps, mais il préférait ne pas laisser son esprit s’étendre sur le sujet, à chaque fois qu’il le faisait il revenait automatiquement à l’éternel problème de la différence d’âge entre eux et surtout au fait que Serena puisse encore être considérée comme une enfant, aux yeux de la loi comme aux yeux de son entourage. Relevant les yeux, Chuck essaya de comprendre en quoi la jeune femme avait changé. Elle avait légèrement modifié son apparence mais ce n’était pas comme si le changement était si flagrant que cela, il n’avait jamais été du genre à faire vraiment attention à ce que les autres portaient de toute manière. Alors qu’est-ce qui avait changé chez elle ? Il ne le savait pas, sans savoir pourquoi elle paraissait juste… Différente. Peut-être plus mature, mais là encore, peut-être n’était-ce que son imagination qui lui jouait des tours, après tout on ne voit que ce que l’on veut voir n’est-ce pas ?

Détournant souvent les yeux, il avait du mal à affronter son regard. Il avait peur, de quoi ? Il n’était pas sur de bien le savoir. Après tout il était revenu pour la revoir non ? Mais il ressentait toujours cette hésitation naturelle qui vient toujours nous hanter quand on sait que l’on est sur le point de commettre une erreur. Une année avait passé et il n’avait aucune idée de quoi parler. Eux qui avant cet incident s’entendaient si bien, eux qui ne manquaient jamais de sujet de conversation, ils étaient désormais trop gênés pour parler de quoi que ce soit. Et puis ce n’était pas comme s’ils pouvaient vraiment commencer à parler de la pluie et du beau temps, ils avaient dépassé cette étape depuis bien longtemps.

« Tant mieux, tant mieux. » Répondit-il maladroitement avec un sourire quand elle lui assura que ses parents n’étaient pas là. Il réussit quand même à se décontracter un peu plus maintenant qu’il savait qu’il ne risquait pas de se faire embarquer par la police et injurier par des beaux-parents furieux dans les cinq prochaines minutes. Quand finalement Serena posa la question à laquelle Chuck s’était attendu, le jeune homme reprit un air plus sérieux. Il croisa les bras sur sa poitrine et se força à regarder la jeune femme dans les yeux, ne serait-ce que pour quelques secondes. Il s’en voulait toujours de la façon dont les choses s’étaient terminées la dernière fois qu’ils s’étaient vus, et même si sa réaction était plus que compréhensible – elle était même des plus raisonnables – il savait qu’elle lui en voulait probablement.

« Euh, des affaires à régler qui nécessitaient que je sois à Détroit. » Expliqua-t-il en se défilant. Il venait de passer un an loin de Serena et il y avait bien une raison à cela, et même si une partie de lui avait terriblement envie de la prendre dans ses bras et de reprendre là où ils s’étaient arrêtés, une autre se rendait compte que faire ça maintenant reviendrait à foutre en l’air l’année de sacrifice qu’il venait d’accomplir. Alors oui, il était revenu pour la voir, et oui il voulait toujours être avec elle… Mais il y avait toujours cette voix au fond de sa tête qui ne cessait de lui répéter que c’était une mauvaise idée. En plus de ça, Serena agissait de manière relativement calme et neutre. Elle n’avait que 17 ans quand ils s’étaient séparés, elle grandissait encore, elle avait probablement rencontré quelqu’un d’autre, ou bien elle l’avait tout simplement oublié. C’étaient des choses qui arrivaient, surtout quand on avait son âge.

Alors bien sur, au lieu de lui poser la question, il préféra se conforter dans l’idée qu’elle ne voulait pas de lui, parce que c’était plus simple comme ça, parce que ça le forçait à ne pas prendre de décision. Il lui lança un petit sourire forcé et décroisa finalement les bras. S’il avait été totalement honnête avec lui-même, ça aurait probablement été le moment où il lui disait à quel point ça lui avait fait plaisir de la revoir avant de s’en aller déjeuner tout seul. Il serait remonté dans son bureau plus tard, aurait recommencé à travailler et aurait probablement fini par tourner la page. Seulement voilà, s’il existait un homme sur Terre qui était honnête avec lui-même, ce n’était pas Chuck. « Tu n’as pas déjà déjeuné, si ? » Il vérifia l’heure sur sa montre et se rendit compte que vu l’heure, il devait être la seule personne de Détroit à ne pas avoir encore eu le temps de déjeuner.

« Ecoute, je… Je m’en veux pour la façon dont les choses se sont déroulées l’an dernier… Laisse-moi t’inviter à déjeuner, histoire de me faire pardonner ? » Il lui lança un sourire en coin, celui qu’il avait l’habitude d’utiliser quand il ne voulait pas qu’on lui refuse quelque chose. Il ne savait pas du tout ce qu’il était entrain de faire, s’il n’avait pas l’intention de se remettre avec Serena, il aurait probablement mieux fait de s’éloigner, et vite; de réaménager à New-York même. Mais voilà, même s’il n’était pas prêt ou pas encore sur de pouvoir revenir avec Serena, il n’avait pas non plus le courage de couper les ponts entièrement, pas après l’avoir revu. Alors voilà, il avait décidé de couper la poire en deux, et c’était probablement la moins bonne décision possible pour son propre bien et surtout pour sa santé mentale.
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MessageSujet: Re: Chuck & Serena :: Never let me go Chuck & Serena :: Never let me go EmptyMer 20 Juin 2012 - 18:57

Never let me go
Chuck & Serena



Lorsque Chuck lui répondit qu’il était revenu à Detroit pour des affaires, Serena ne put s’empêcher de faire une légère grimace. Après tout qu’est-ce qu’elle croyait ? Qu’il allait lui répondre qu’il était revenu pour elle ? La jeune fille avait donc vu juste il était revenu ici pour des affaires. Quelle belle idiote elle faisait ! Elle avait du mal à reconnaitre qu’elle ait pu penser être la raison de son retour, en réalité elle l’avait pensé un milliers de fois dans sa tête depuis qu’elle l’avait vu. Serena savait très bien qu’il était partit parce qu’il ne supportait plus toute cette histoire. Elle avait aussi toujours su que cela avait été Chuck le plus responsable dans tout ça, si il n’avait pas mit de distance entre eux l’année suivant leur rencontre, elle n’aurait pas réfléchit deux fois avant de l’embrasser après peu de temps. « Oh, très bien alors. » laissa échapper la jeune fille. Non, c’était loin d’être très bien mais que pouvait-elle dire d’autre ?

Si elle avait eu moins de sentiments pour lui, elle lui aurait collé un poing dans la figure et Chuck savait très bien de quoi elle était capable quand elle était en colère. Seulement là ce n’étais pas de colère, c’était plutôt une déception. Le genre de déception que l’on ressent quand on à tendance à s‘imaginer trop de choses merveilleuses parce qu‘on regarde trop de films romantiques à la télévision. Oui, Serena malgré son fort caractère, restait une fille sentimentale qui pleurait devant des films en mangeant de la glace. Et elle avait carrément vidé tout un stock de boite de mouchoirs et de pots géants de glace Ben & Jerry’s. Si, elle en était resté à ce point là, peut-être que maintenant elle serait devenue obèse mais au moins elle serait heureuse et n’aurait pas fouttu un an de sa vie en l’air, à devenir plus que superficielle, travailler dans un club de strip-tease et à passer son temps à chercher toutes les choses opposées à Chuck et donc, nuisible à son existence.

Le jeune homme lui demanda si elle avait déjà déjeuné. En réalité cela faisait un certain moment que Serena ne déjeunait plus, elle n’avait presque jamais faim. La cigarette peut-être ? Elle n’en savait rien, la plupart du temps elle mangeait sur le pouce sans prendre le temps de déjeuner. Le seul moment de la journée où elle prenait le temps de manger était le petit-déjeuner, au moins là personne ne venait la déranger. Par contre le soir elle ne mangeait jamais rien, la nuit était comme une seconde journée pour elle et elle ne voulait pas en perdre une miette. Serena hocha la tête négativement, si il lui posait la question c’était soit pour faire la conversation, soit pour lui proposer d’y aller avec lui, elle le connaissait par cœur.

C’est à se moment là qu’il lui annonça qu’il était désolé de la tournure qu’avait prise les choses l’année dernière et qu’il invita Serena à déjeuner pour se faire pardonner. Serena regarda Chuck et son sourire en coin qu’il avait toujours eu l’habitude de faire quand elle n’était pas d’accord. La jeune brune étouffa un rire moqueur. Un déjeuner ne suffirait certainement pas pour tout pardonner, mais maintenant qu’il était là, elle n’allait pas le laisser en plan et de toute façon elle ne pouvait pas le blâmer, il n'était pas fautif. Sa seule faute avait été son départ, c'était tout. « Je pense qu’il faudrait plus qu’un déjeuner pour ça, tu ne crois pas ? », rétorqua - t’elle regrettant immédiatement sa phrase. D’abord elle voulut s’excuser mais ne le fit pas, tant qu’a faire il fallait assumer. Contre toute attente Serena, sourit à Chuck, du sourire qui le faisait toujours céder elle voulait quelque chose, « Mais pourquoi pas . », annonça la jeune brune. En acceptant sa proposition Serena savait qu’elle faisait une erreur et qu’au moment même où il la quitterait pour rentrer chez lui, elle sombrerait à nouveau et cette fois-ci, elle n’était pas vraiment sure de pouvoir remonter à la surface.
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MessageSujet: Re: Chuck & Serena :: Never let me go Chuck & Serena :: Never let me go EmptyJeu 21 Juin 2012 - 9:36

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Chuck baissa les yeux en entendant la réflexion de Serena. Un léger sourire amusé aux lèvres, il ne pouvait pas s'empêcher de penser qu'elle avait raison. Il avait l'intime conviction d'avoir tout fait pour ne pas faire empirer la situation, et il savait que s'il était resté, les choses auraient fini par mal tourner, pour lui, pour Serena, pour tout le monde. Et pourtant il ne pouvait pas s'empêcher de prendre toute la responsabilité sur ses épaules, après tout, il était l'adulte ici, c'était lui qui était entièrement responsable de tout ce qui découlait de sa relation avec Serena, même si ce n'était pas toujours directement sa faute.

Quand il releva la tête, Serena était entrain de lui lancer son fameux sourire, celui auquel elle savait parfaitement bien qu'il ne pouvait pas résister, et ça l'amusait. Étant donné qu'il était celui à lui avoir proposé, elle n'avait pas spécialement besoin d'essayer de le convaincre d'accepter. « Commençons déjà par un déjeuner. » Répondit-il, se maudissant quasiment tout de suite après de recommencer à flirter avec elle. Il n'arrivait pas à croire à quel point il se laissait entrainer dés qu'il se trouvait avec Serena, il avait l'impression que son cerveau lui dictait de bien se tenir mais que ses muscles refusaient d'obéir.

« Il y a un petit restaurant chinois au bout de la rue que j'avais envie d'essayer, si ça te tente. » Chuck était riche oui, mais il n'avait pas l'habitude de manger dans des endroits luxueux, surtout pas avec Serena. Il y avait certaines habitudes dont il était dur de se débarrasser. Il désigna d'un léger coup de tête le bon chemin à prendre avant de l'emprunter lui-même, s'assurant que la jeune femme le suivait bien. Ils commencèrent à marcher en silence, côte-à-côte. Chuck ne mit pas longtemps à se rendre compte que certaines personnes leur lançaient des regards un peu trop insistants, ou interrogateurs. C'était comme au bon vieux temps. Il avait perdu l'habitude de devoir ignorer le regard de certaines personnes dans la rue, mais comme à l'époque, ce n'était pas si gênant que ça quand il se souvenait que Serena était avec lui.

Il lança un regard en coin à la jeune femme, comme pour vérifier si elle s'en était rendue compte elle-même ou pas. Il décida de les ignorer purement et simplement et bientôt ils se trouvèrent devant le fameux restaurant. Il ouvrit la porte pour Serena – encore une de ces habitudes qui avaient la vie dure – et entra après elle. Il salua d'un signe de tête les gérants du restaurant et ils lui indiquèrent une table au fond de la salle principale. Il y conduit Serena et ils s'asseyèrent l'un en face de l'autre.

Chuck n'avait aucune idée de ce qu'il était entrain de faire en ce moment avec Serena, il était quasiment certain que c'était une mauvaise idée, mais il ne savait pas du tout où il allait. Il y avait tellement de choses qu'il avait envie de dire qu'il ne savait pas par où commencer. Il finit par jouer avec le menu du restaurant pendant encore une minute avant de le reposer sur la table et de concentrer son regard sur Serena. « Alors... Comment tu vas? » Il lui lança un nouveau sourire en coin et il se força à adopter une attitude naturelle. Pourquoi est-ce que tout était devenu compliqué entre eux? Il n'arrivait même plus à agir normalement quand il se trouvait avec elle, il détestait ce sentiment de gêne qu'il ressentait.

« Qu'est-ce que j'ai raté depuis la dernière fois? Raconte-moi. » Ils avaient du temps à rattraper, ça c'était sur. Ils n'avaient pas été le moins du monde en contact pendant la dernière année et Chuck devait bien avouer qu'il avait passé plus de temps que nécessaire à se demander ce qui était entrain d'arriver à Serena pendant que lui était encore exilé à New-York. Alors maintenant, il avait envie de tout savoir, ce qui l'avait rendu heureuse surtout, si les choses s'étaient arrangés avec ses parents, si elle avait trouvé quelqu'un d'autre parce qu'au fond, elle méritait probablement mieux que cette relation trop compliquée qu'il pouvait lui offrir... Il avait envie de rattraper tout ce temps qu'ils avaient perdus pendant qu'ils étaient loin l'un de l'autre, même si c'était purement amical.

Un serveur arriva à leur hauteur et ils commandèrent des apéritifs ainsi que leur plat principal. Serena était encore trop jeune pour pouvoir commander de l'alcool mais Chuck la laissait toujours boire ce qu'il avait commandé. C'était encore une de ces habitudes qu'il n'avait jamais vraiment oublié. Alors quand sa bière chinoise arriva, il en versa une partie dans son verre et fit glisser la bouteille sur la table pour qu'elle soit à portée de main de Serena.
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MessageSujet: Re: Chuck & Serena :: Never let me go Chuck & Serena :: Never let me go EmptyJeu 21 Juin 2012 - 18:57

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Chuck lui avait proposé d’aller dans un restaurant chinois. La situation était assez étrange, d’un côté son fort intérieur lui criait de lui dire d’aller se faire voir et de retourner dans sa bulle de dépression. Seulement voilà malgrès tout ce qu’elle pourrait dire ou faire, elle l’aimait et ne pouvait rien faire contre cela. Ils se mirent à marcher, Serena suivant le jeune homme en silence, c’était une impression de déjà-vu et différente à la fois. Avant, quand ils marchaient main dans la main dans la rue, ils n’arrêtaient jamais de parler, et se taquinaient tout le temps, c’était un joli manège. Là, ils n’osaient même pas se regarder et ils marchaient côte à côte comme des personnes qui venaient de se rencontrer. La jeune fille regarda les personnes qui passaient en les dévisageant, cela ne la surprenait pas, c’était comme cela la plupart du temps, elle se souvenait qu’à l’époque ils se faisaient toiser sans arrêt mais cela faisait un moment qu’elle avait cessé d’y prêter attention. Serena fixa alors les personnes en retour ce qui avait pour résultat de leur faire détourner le regard. Elle ne put s’empêcher de sourire, ces personnes en les regardant ne pouvaient pas se douter une seule seconde de ce qui se passait réellement. Personne ne voyait qu’elle était malheureuse. Personne ne voyait qu’en même temps elle n’aurait pas pu être plus heureuse qu’a cet instant.

Arrivés près du restaurant chinois, Serena passa la première, comme elle avait eu l’habitude de le faire, Chuck avait toujours été, et cela dans n’importe quelle circonstance, très galant et gentleman. Alors qu’ils avaient été directement dirigés vers une table au fond de la salle principale et s’assirent l’un en face de l’autre. C’était difficile, et la jeune fille regarda Chuck jouer avec le menu qui était posé sur la table. Elle se rendait compte qu’elle ne lui félicitait pas la tâche, du moins elle n’était pas vraiment réceptive, mais c’était voulu. Serena enleva sa veste qu’elle posa sur le dossier de la chaise et secoua ses cheveux. C’est lui qui rompit le silence en lui demandant comment elle allait. Quelle blague, oui elle était en pleine dépression depuis un an mais a part ça ca allait. Elle croisa ses bras sur sa poitrine et le regarda sourire. Mais qu’est-ce qu’il essayait de faire ? Enfin ce n’était pas le fait qu’elle ne veuille pas lui parler, loin de là. Mais elle n’arrivait pas vraiment à déterminer s’il faisait cela par pitié, pour se sentir moins coupable, ou parce qu’il en avait envie. Elle penchait plus pour la première et la deuxième option. « Tout va vraiment.. bien, et toi ? » Elle avait accentué sur le « bien » , elle avait fait exprès de le dire sur un ton ironique, peut-être qu’elle voulait qu’il comprenne que c’était faux.

Elle avait baissé les yeux puis les avaient relevé pour les plonger dans ceux de Chuck qui lui avait demandé ce qu’il avait raté de puis la dernière fois. En résumé, elle était tombée en dépression après son départ, elle avait recommencé à fumer, à boire, elle s’était faite embaucher comme serveuse dans un club de strip-tease parce qu’il savait bien qu’elle n’était pas du tout douée en pôle dance et elle avait couché avec des mecs qui étaient sont extrême opposé. Et c’était seulement maintenant qu’elle se rendait compte à quelle point sa vie était un rassemblement de conneries en tout genre, qu’elle buvait et fumait pour oublier tout ça. Mais sinon il n’avait rien raté du tout. « Tu as raté l’explosion de joie de mes parents, ma cérémonie de diplôme, ah oui et Kim Kardashian sort avec Kanye West. », dit la jeune fille en souriant un peu à la fin de sa phrase. « Et toi ? Tu as du vivre pleins d’histoire trépidante dans la capitale non ? », ajouta-t-elle.

Le serveur arriva et pris leur commande et quand il apporta les boissons, même si Serena avait pris un soda, vu que « normalement » elle n’était pas censé commander d’alcool Chuck se servit un verre de sa bière et fit glisser la bouteille vers la jeune fille. Elle regarda la bouteille, si elle commençait à boire même un peu elle savait qu’elle allait commencer à trop parler. L’habitude aurait la rendre plus apte à supporter l’alcool, là c’était le contraire. La jeune fille secoua la main négativement et baissa la tête, elle n’était pas sûre de ce qu’elle était sur le point de faire. « On continue à faire semblant en parlant de tout et rien ou on commence à être honnête ? » Elle n’avait pas dit cela sur un ton énervé, mais plutôt calme et posé comme si elle lui avait demandé l’heure. Elle n’en pouvait plus de faire semblant, il fallait casser cette gêne insupportable qu’elle ressentait parce qu’elle n’osait rien lui dire.
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MessageSujet: Re: Chuck & Serena :: Never let me go Chuck & Serena :: Never let me go EmptyJeu 21 Juin 2012 - 20:38

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Chuck commençait à regretter sa décision. Toutes les décisions qu’il avait prises depuis plus d’un mois en fait. Il avait été stupide de vouloir revenir à Détroit pour revoir Serena. Il avait été stupide de ne pas écouter son père quand il avait essayé de lui faire comprendre qu’il n’était pas dupe et qu’il savait très bien pourquoi il était parti de New-York. Il aurait du faire semblant de ne pas voir Serena tout à l’heure dans la rue et il aurait du continuer son chemin bien tranquillement. Et finalement, il n’aurait jamais du l’inviter à déjeuner aussi naturellement que ça, comme si c’était anodin, parce que ça ne l’était pas. Il n’aurait jamais du essayer de rentrer en contact avec elle à nouveau. Pourquoi regrettait-il tout ce qu’il avait fait de cette façon ? Parce qu’il voyait très bien que la jeune femme ne lui avait pas pardonné et qu’elle faisait tout pour le mettre mal à l’aise. Ou en tout cas qu’elle ne faisait rien pour lui faciliter la tâche. Il avait envie de lui expliquer qu’elle avait tort de se comporter comme ça avec lui, qu’il ne faisait qu’essayer de faire ce qu’il fallait, comme toujours. Mais voilà comme toujours, quand il essayait de satisfaire tout le monde, il finissait par ne rien faire correctement.

Il baissa les yeux quand elle lui répondit – son ton plein de sarcasme – qu’elle allait bien. Il n’aimait pas rester là à constater à quel point elle lui en voulait encore, mais il n’avait pas le choix. Après tout, il espérait toujours qu’ils pourraient rester amis, et il n’allait pas se faire pardonner en l’interrompant ou en lui demandant d’arrêter son petit jeu. Elle avait le droit d’être en colère, et il devait garder ça bien en tête. Quand elle continua, Chuck détourna les yeux à nouveau. Il n’aimait pas le sarcasme et l’amertume dans sa voix, ce n’était pas ce qu’il aimait en elle, et rien que de penser que c’était de sa faute si elle le traitait de la sorte maintenant… Il avait vraiment du mal à le supporter. Il essayait de se dire qu’elle ne se comportait comme ça qu’avec lui, qu’il n’avait pas bouleversé sa vie en partant du jour au lendemain, mais il n’arrivait pas à réellement s’en convaincre.

Il ignora sa dernière réflexion, il n’avait aucune idée de qui elle parlait, il ne suivait pas du tout l’actualité people, ça n’avait jamais été tellement son trip. Enfin, elle continuait à le chercher, ou en tout cas c’était comme ça qu’il le ressentait. Comme si elle cherchait absolument à le faire réagir, à lui faire abandonner son masque d’indifférence, et oui, bien sur, il avait envie de lui répliquer que non, il ne s’était pas spécialement éclaté à New-York, qu’elle n’avait pas le droit de lui dire ça parce que lui aussi il avait passé un an loin d’elle et que pour lui aussi cette dernière année avait été insupportable. Elle, elle avait pu diriger sa rage vers Chuck, lui, il n’avait pu que s’en vouloir à lui-même. Il avait du écouter ses parents lui rappeler à quel point il avait été chanceux d’avoir échappé à des poursuites judiciaires et tout ce qu’il avait eu envie de leur dire c’était qu’il se sentait tout sauf chanceux.

Au lieu de ça il répliqua platement : « Pas vraiment, je n’ai fait quasiment que bosser pendant toute l’année, enfin tu me connais. » Oui, Chuck était quelqu’un qui travaillait beaucoup, mais il avait une lourde responsabilité sur les épaules et ça n’avait jamais posé problème, il trouvait toujours le temps nécessaire quand il voulait le passer avec Serena. Enfin tout ça, bien sur, c’était avant.

Chuck ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel quand Serena se décida enfin à parler de ce dont elle voulait réellement parler. Étonnamment, il préférait presque ça. Il n’avait pas tellement envie de faire remonter tout ces souvenirs, de remuer le passé et de remuer un couteau déjà bien enfoncé dans la plaie, mais si c’était ce qu’elle voulait, si ça pouvait l’aider elle, alors il essaierait. « Écoute Serena… » Commença-t-il en se penchant sur la table avant d’être interrompu par le serveur qui leur apportait leur plat. Il s’écarta de la table pour lui laisser la possibilité de tout déposer sur la table et le remercia d’un signe de tête. Il attendit que le serveur soit parti pour concentrer à nouveau son attention sur la jeune femme.

« Ne rends pas la situation plus compliquée qu’elle ne l’est déjà, s’il-te-plait. De quoi exactement est-ce que tu veux qu’on parle ? » Il la regarda dans les yeux pour l’une des premières fois depuis qu’ils s’étaient revus, et le regretta immédiatement. Il se sentait à présent obligé de continuer à parler, de commencer les véritables explications en quelque sorte. « Peut-être que t’inviter à déjeuner était une erreur, mais, crois le ou pas, je l’ai juste fait parce que je tiens à toi. Je sais que tu m’en veux d’être parti, et tu as le droit d’être en colère, mais si tu crois que ça a été facile pour moi… »

Il s’en voulait de ramener inconsciemment la conversation vers lui, mais après tout, elle attendait bien quelque chose de lui non ? Seulement il ne savait pas quoi. « Alors quoi ? Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? Que je continue à m’excuser jusqu’à ce tu me pardonnes ? Dis-moi ce que tu veux que je dise, parce que je n’ai pas envie que tu continues à m’en vouloir. » Lui non plus n’avait pas du tout haussé le ton de la voix, au contraire, il avait plutôt déclaré tout ça d’un ton… Las. C’était bien de la lassitude qu’il ressentait à ce moment là, parce qu’il avait passé un an à se convaincre qu’il avait pris la bonne décision et même s’il savait qu’il avait bien fait de s’en aller, avoir Serena en face de lui apparemment incapable de le lui pardonner… Il commençait à se demander s’il n’avait pas eu tort de partir quand il l’avait fait.

« Je suis désolé que les choses n’aient pas été faciles pour toi non plus, Serena, et si je pouvais faire quelque chose pour réparer ça, crois-moi, je le ferais. J’espère juste que tu pourras me pardonner, j’aimerais qu’on reste amis. » Il but une gorgée de sa bière et plongea à nouveau ses yeux dans ceux de la jeune femme. Il avait au moins l’intention de lui faire comprendre qu’il était honnête et qu’il pensait vraiment ce qu’il disait.
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MessageSujet: Re: Chuck & Serena :: Never let me go Chuck & Serena :: Never let me go EmptyVen 22 Juin 2012 - 13:29

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Serena resta silencieuse pendant que Chuck parlait, elle se rendait compte au fur et à mesure qu’ils n’avaient pas le même perception de ce qui s’était passé. Visiblement, il se sentait coupable, mais il ne l’était pas, du moins pas pour la bonne raison. Elle l’avait écouter parler, lui demander de ne pas rendre la situation plus compliquée qu’elle ne l’était déjà, et ce qu’il pouvait bien pouvoir dire pour qu’elle lui pardonne. Elle n’avait pas vraiment cherché à ce qu’il s’excuse et elle s’en voulait tout à coup de l’avoir fait passer pour le « méchant » dans l’histoire. En le voyant ainsi, elle se sentit mal, apparemment cela n’avait pas été facile pour lui non plus mais qu’est-ce qu’elle en savait après tout ? Serena percuta sur le mot « ami » qui lui fit l‘effet d‘une douche froide. Ami ? Ils voulait qu’ils soient amis ? Elle ne savait pas si elle arriverait à le supporter parce que même en admettant qu’elle essaye, en restant amie avec lui elle serait témoin de ce qui se passe dans sa vie, et par la même occasion de ces nouvelles rencontres ou autre si ce n’était pas déjà fait. Lorsqu’il eut finit, la jeune fille décroisa ses bras, elle était restée dans rien dire pendant tout ce moment, elle avait voulu le laisser finir. Maintenant, elle allait pouvoir expliquer ce qu’il en était vraiment. « Ecoute moi, je ne te blâme pas. La seule chose pour laquelle tu devrais t’en vouloir c’est la façon dont tu es partit. » Elle marqua une pause et reprit, «  Tu aurais pu m’expliquer un peu pourquoi t’es partit à ce moment là. Je veux dire, on avait déjà supporté cela avant.»

Elle ne savait pas comment s’exprimer, elle n’avait jamais été vraiment en colère contre lui, elle avait seulement été tellement triste et.. Seule . Elle avait du supporter son entourage qui était à la limite d’ouvrir une bouteille de champagne après le départ de Chuck, avait passé des journées enfermée dans sa chambre, après tout comment vouliez-vous qu’elle réagisse ? A 18 ans et elle ne savait pas ce qu’il en était pour les femmes plus âgée mais elle avait toujours tout pris vraiment à cœur. Et en clair tout ce qu’il y avait de raisonnable en elle était comme partit en même temps que lui. « Mais à quoi après tout, ce qui est fait est fait. », dit-elle en étouffant la fin de sa phrase. Depuis le début, tous ses sentiments avaient toujours été plus intenses quand elle était avec Chuck. Elle l’aimait intensément, elle oubliait tout ce qui pouvait il y avoir autour d’elle, et puis quand elle était triste ou émue face à lui, elle pleurait instantanément alors qu‘elle ne le faisait jamais. C’était même l’une des seules personnes à l’avoir déjà vu pleurer. Là, elle en avait clairement envie, mais cela le ferait passer pour un homme cruel et elle ne voulait pas donner cette impression. Elle en voulait pas non plus le faire avoir pitié d’elle, alors elle ravala les larmes de ses yeux embués même s’il il allait être difficile de dissimuler cela. « Fouttue poussière », s’empressa-t-elle d’ajouter en se frottant l’œil. Pour parler, elle évita de le regarder dans les yeux cette fois, et baissa la tête. « Il n’y a rien à pardonner, c’était pas ta faute.  C’est moi, je n’ai pensé qu’a moi, sans penser aux conséquences. » Serena joua avec sa fourchette, regardant le plat devant elle, elle n’avait pas vraiment faim mais elle mangerait rien que par politesse si du moins la situation ne dégénérait pas.

« Je ne sais pas si je pourrais être amie avec toi Chuck. » Devant la mine déconfite du jeune homme Serena s’empressa de continuer, ce n’était pas cela qu’elle voulait dire. « On ne l’a jamais été, du moins moi, je ne t’ai jamais considéré comme un ami. Toi tu l’as fait au début, ca à toujours été toi qui me freinait. » Les mains de la jeune fille tremblait, elle les posa alors sur ses genoux histoire qu’on ne les voient pas. « Est-ce que tu pourras toi être ami avec moi ? Sachant que j‘ai carrément ruiné une partie de ta vie ? » Sa voix était un peu confuse maintenant, il s’était rendu compte trop tard qu’elle n’était pas la fille qu’il lui fallait, qu’une femme plus mature et plus âgée lui conviendrait mieux. Ce qu’elle voulait qu’il dise ? Qu’il était revenu pour elle et que ce qu’il avait dit avant son départ était un mensonge mais il avait été clair il lui avait dit qu’il n’avait plus de sentiments. « Je sais pas pour toi mais moi.. J’avais pris notre histoire très à cœur. Mais si du coup tu as tourné la page, j’en suis contente pour toi. » Elle se rendait compte qu’indirectement elle lui avouait qu’elle avait encore des sentiments pour lui, mais tan pis. Elle savait que Chuck avait toujours été honnête, mais peut-être que de son côté il avait pu penser à autre chose, elle se sortir Serena de la tête. Peut-être qu’avec le temps elle s’y ferait mais il lui fallait beaucoup de temps.
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MessageSujet: Re: Chuck & Serena :: Never let me go Chuck & Serena :: Never let me go EmptyVen 22 Juin 2012 - 20:06

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Chuck s’en voulut quasiment aussitôt d’avoir lâché le mot « ami ». Il savait qu’il était probablement entrain d’en demander trop, il savait qu’elle allait probablement refuser net l’idée. Après tout, c’était toujours ce qu’on disait après une rupture, c’était juste une formule de politesse, une norme sociale qui était censé apaiser la douleur de la séparation. Chuck n’y avait même pas pensé avant de lui demander s’ils pouvaient rester amis, il savait juste que s’ils repartaient chacun de leur côté après qu’il l’ait revu maintenant, il n’arriverait pas à le supporter. Il se maudissait à présent de ne pas avoir attendu un peu plus longtemps pour prendre sa pause déjeuner, il s’en voulait d’être revenu à Détroit, il avait essayé de faire au mieux et encore une fois, il avait juste réussi à faire souffrir tout le monde.

Chuck déglutit avec difficulté quand Serena lui expliqua la véritable raison pour laquelle elle lui en voulait. Il baissa les yeux et posa ses coudes sur la table. Aucun des deux n’avait encore touché à son repas et Chuck, qui n’avait rêvé que d’avaler quelque chose depuis plus d’une heure, avait désormais perdu tout appétit. « Serena, tes parents auraient pu porter plainte tu sais, je suis toujours surpris qu’ils ne l’aient pas fait d’ailleurs. C’était différent cette fois-ci, ce n’était plus juste un regard de travers qu’on nous lançait dans la rue. » Il se souvenait encore de la dernière conversation qu’ils avaient eu. Il lui avait expliqué qu’il n’avait plus de sentiments pour elle, que tout devenait trop compliqué et qu’il serait mieux pour tout le monde qu’ils arrêtent de se voir. Il avait menti, bien sur, il avait juste pensé que si elle ne se raccrochait pas au fait qu’il l’aimait encore, elle finirait par tourner la page.

Tout ça lui paraissait à la fois très lointain et beaucoup trop proche, en tout cas, ça paraissait futile d’en parler maintenant, De l’eau avait coulé sous les ponts et même si Chuck était encore amoureux de Serena, il aurait préféré oublier tout ce qui leur était arrivé l’année dernière. Il acquiesça donc quand la jeune femme remarqua que ce qui était fait était fait, qu’il était trop tard pour changer leur passé. Il but une nouvelle gorgée de bière et hésita à commencer son repas. Son estomac était cependant bien trop noué pour ça, même la bière avait du mal à passer. Il reposa ses couverts sur la table, abandonnant momentanément l’idée.

Il était trop perdu dans ses pensées pour remarquer dans un premier temps ce qui se passait avec Serena. Il finit cependant par relever les yeux et remarqua immédiatement que ses yeux étaient humides. Il détourna le regard, il la connaissait assez pour savoir qu’elle détestait qu’on la voit pleurer, et leur relation était bien trop ambiguë pour qu’il puisse se permettre d’essayer d’aller la réconforter. Il serra la mâchoire et attendit que la jeune femme s’essuie les yeux discrètement. « Ne dis pas ça, rien de ce qui est arrivé n’est de ta faute. » Et voilà qu’à présent ils allaient se battre pour savoir qui avait eu le plus tort entre eux. Chuck et Serena décidèrent heureusement d’un accord silencieux de ne pas débattre du sujet.

Il l’écouta ensuite calmement. Il essaya de ne pas montrer trop clairement sa déception en entendant Serena lui expliquer qu’elle n’avait pas envie d’être amie avec lui, après tout, elle avait ses raisons. Il encaissa, essayant de se raisonner. Il avait été égoïste de lui demander ça, surtout qu’il comprenait à présent que malgré la colère qu’elle avait pu ressentir à son égard, ça ne l’avait pas empêché de continuer à l’aimer. Il détourna les yeux, se maudissant de plus en plus d’être revenu, détestant plus que jamais le fait de devoir être raisonnable pour eux deux une fois de plus. Il aurait pu lui dire la vérité, attraper la perche qu’elle lui tendait, lui expliquer qu’il n’avait pas tourné la page, pas le moins du monde, que c’était pour ça qu’il était là, qu’il essayait juste d’être raisonnable et d’éviter que les parents de Serena ne le jette en prison en apprenant qu’il recommençait à tourner autour de leur fille. Mais voilà, c’était plus facile de prétendre qu’il était passé à autre chose, parce qu’au moins comme ça, Serena pourrait, elle, avancer, au lieu d’aller provoquer une nouvelle crise familiale. Alors, certes, il prenait la décision pour eux deux sans l’accord de la jeune femme, mais il pensait vraiment prendre la bonne cette fois-ci.

« Tu n’as rien ruiné du tout. Si c’était à refaire, je referais exactement la même chose, je ne pourrais jamais regretter de t’avoir connu, je pensais qu’au moins tu savais ça. » Il essaya de réprimer un petit rire nerveux, sans grand succès. « Je suis désolé. Te revoir aujourd’hui, ça m’a rappelé tous les bons moments qu’on avait passé, et je suppose que j’ai juste voulu qu’on en passe d’autres, même si ce n’était pas exactement comme avant. » Il but une gorgée de bière, essayant de masquer son embarras. « Enfin, je comprends, ne t’inquiète pas. Je me contenterais du fait que tu ne me détestes pas entièrement. » Il lui lança son fameux sourire en coin avant de recommencer à jouer avec ses baguettes, toujours sans la moindre intention de manger. Il finit par prendre un peu du riz qu’il avait commandé – il était déjà tiède – et reposa ensuite ses baguettes. Manger lui donnait juste la nausée pour l’instant.

Il posa sa main sur celle de Serena qu’elle avait remis sur la table. « Je veux juste que tu sois heureuse, s’il-te-plait. » Il se rendait compte qu’il devait paraître tout droit sorti d’une comédie romantique américaine à deux ronds, mais elle avait tendance à faire ressortir ce côté-là chez lui. C’était à présent à lui de devoir faire des efforts pour s’empêcher de pleurer. Heureusement pour lui, il était plus doué pour ce genre de choses que Serena. Il finit par se rasseoir proprement sur sa chaise, récupérant au passage sa main. Il reprit un ton plus naturel, du moins il l’espérait, et détourna vaguement les yeux. « Si ce n’est pas moi qui te rends heureuse, quelqu’un d’autre le fera, crois-moi. » Il lui sourit à nouveau doucement avant de baisser les yeux.

Il avait imaginé des centaines de fois ses retrouvailles avec Serena, il n’avait jamais pensé que ça se passerait comme ça. Il n’avait jamais pensé qu’il serait celui qui s’en irait une fois de plus. Il n’aurait jamais pu imaginer que ce serait encore plus dur cette fois-ci.
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MessageSujet: Re: Chuck & Serena :: Never let me go Chuck & Serena :: Never let me go EmptyDim 24 Juin 2012 - 15:30

Never let me go
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Quand Chuck avait posé sa main sur celle de la jeune fille, elle avait eut un frisson. Pourquoi fallait-il qu’il l’ait quitté ? Elle avait tellement besoin de lui. Elle avait bougé légèrement son pouce sur celui de Chuck puis, il avait retiré sa main au grand regret de Serena qui n’aurait jamais voulu rompre le contact. Quand il évoqua le fait qu’il pourrait se contenter de savoir qu’elle ne le détestait pas totalement, elle fronça les sourcils. « Je ne te détestes pas. Pas du tout. » Elle avait été calme pendant tout le temps de la discussion mais là elle commençait à devenir un peu hystérique. Elle l’avait ensuite écouté lui dire qu’il voulait qu’elle soit heureuse et que quelqu’un d’autre que lui pourrait le faire. La jeune brune hocha la tête négativement à tout ce que le jeune homme lui disait. Elle repoussa son assiette et détourna la tête. Il ne voulait plus d’elle, il lui servait cet éternel cliché du « c’est pas toi c’est moi », « je veux que tu sois heureuse. » Elle ne pouvait tout simplement pas être heureuse sans lui, le seul problème, c’était qu’elle était née 5 ans trop tard, oui 5 ans. Si elle était née 5 ans plus tôt, elle l’aurait rencontrée à 21 ans, ils auraient pu être un couple normal, comme tout les autres, ils seraient restés ensemble, auraient fait des projets, leur parents n’y auraient pas vu d’inconvénients, tout aurait été parfait. Seulement voilà, elle n’était qu’une gamine, une simple gamine trop égoïste pour comprendre que Chuck devait vivre sa vie d’adulte et qu’il n’allait pas perdre son temps à attendre qu’elle soit majeure.

Sa respiration fut saccadée tout à coup et elle plongea son regard dans celui du jeune homme. «  Je ne peux simplement pas être heureuse sans toi ! » Elle avait un peu parlé trop fort, parce que les gens des tables voisines se retournèrent avec des regards interrogateurs. Elle se mit à respirer moins fort et serra les dents, ses larmes, elle ne pouvait plus les retenir tout à coup. Mais qu’est-ce qu’elle était en train de faire ? Il venait carrément de lui dire qu’il ne voulait plus être avec elle, et la voilà qui lui faisait un espèce de discours d’adolescente capricieuse. « Chuck, je suis tellement désolé, d’être égoïste à ce point mais.. Je suis juste.. Je n’arrive pas à imaginer la continuité de ma vie sans toi avec moi. » Les larmes roulaient sur ses joues, elle les essuya rapidement même si à présent elle ne pouvait plus rien cacher. « Je suis contente que tu sois heureux et que tu aie pu éviter tout ces ennuis. » Serena pris sa veste en main sans la remettre tout de suite. « Il va me falloir du temps pour te voir sans être avec toi. On pourra essayer, mais tu sais bien qu’il faudra se cacher. » Elle esquissa un triste sourire à la fin de sa phrase. C’était vrai après tout même amis, ils n’auraient pas interêt à se faire voir.

Elle n’avait aucune envie d’être spectatrice de la vie de Chuck, mais si c’était le prix à payer elle essaierait. De plus, elle avait fait beaucoup de mauvaises choses cette dernière année, qu'est-ce qui se passerait si jamais Chuck l’apprenait ? Il aurait une bien piètre opinion d'elle, mais de toute façon ils n'étaient plus ensemble cela importait peu. Il avait toujours été tellement classe et bien élevé, elle ne le méritait même pas. Serena prit sa fourchette en main, étant donné ses piètres performances en maniage de baguette et se força à goûter un peu de riz, qui était tiède à présent.
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MessageSujet: Re: Chuck & Serena :: Never let me go Chuck & Serena :: Never let me go EmptyDim 24 Juin 2012 - 21:05

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Chuck sentait que la conversation avait prise une toute nouvelle tournure, ils étaient à présent complètement rentrés dans le vif du sujet et si l’atmosphère n’était pas électrique comme il aurait pu l’imaginer, elle était en tout cas étouffante. Il détestait le rôle qu’il se sentait à présent obligé de jouer, il détestait voir Serena malheureuse à cause de lui, surtout quand il savait qu’il n’avait qu’une petite décision à prendre pour lui donner ce qu’elle voulait. Il n’était tout simplement pas prêt à prendre ce risque, mais parfois, quand il voyait la lueur de tristesse dans les yeux de Serena, il oubliait pendant quelques secondes pourquoi il continuait à les rendre misérable tous les deux.

Il baissa les yeux quand Serena lui assura qu’elle ne pouvait pas être heureuse sans lui. Il ne supportait pas d’entendre la jeune femme parler comme ça, même s’il continuait à penser que c’était faux. Elle ressentait peut-être encore ça maintenant, mais avec le temps, ça finirait par lui passer. C’était une fille géniale, elle finirait par rencontrer quelqu’un qui la rendrait heureuse, tout simplement, sans ajouter les complications inutiles qu’il était sur de lui apporter s’ils se remettaient ensemble. Il avait également du mal à supporter de voir Serena pleurer, il avait juste envie de la prendre dans ses bras et de la bercer jusqu’à ce qu’elle se sente mieux. Il regarda dans la salle autour d’eux et se rendit compte que plusieurs personnes les regardaient à présent de travers, il leur lança un regard indifférent avant de retourner son attention sur la jeune femme.

Il acquiesça quand Serena lui rappela que même en tant qu’amis seulement, ils allaient devoir se faire discret. Après tout, si jamais les parents de la jeune femme – voire même de Chuck – venaient à les surprendre, ils ne se poseraient pas la question, ils supposeraient juste qu’ils étaient de nouveau ensemble et là, les choses pourraient redevenir très compliquées. « Je n’ai pas envie de te perdre. Pas définitivement. Et s’il faut se cacher, ça me va, on fera avec. » Déclara-t-il doucement, s’autorisant pour quasiment la première fois du déjeuner à être honnête avec Serena sur ce qu’il ressentait. Il n’avait rien déclaré de très clair, mais il ne pouvait pas non plus lui faire croire qu’il ne ressentait plus rien à son égard, pas vu la tournure que la discussion avait prise. « Merci d’essayer pour moi. » Il lui lança son fameux petit sourire en coin avant de repousser son assiette et de boire une nouvelle gorgée de bière. Il vérifia rapidement que personne n’avait cherché à le joindre et il éteint son portable, il ne voulait pas prendre le risque que quelqu’un l’appelle pour une urgence, ils pourraient se débrouiller sans lui pour une fois.

Il regarda Serena fixer son repas sans avoir l’air d’avoir l’intention de vraiment y toucher et il récupéra sa veste de costume sur le dossier de la chaise. « Tu veux prendre l’air ? » Il commençait à se lasser des regards qui se tournaient régulièrement vers eux et comme ils n’avaient ni l’un ni l’autre l’intention de manger leur repas, ils pouvaient tout aussi bien sortir et parler dehors. Il se releva et enfila sa veste. Il se dirigea vers le comptoir et régla l’addition. Il tendit sa main à Serena comme par réflexe et quand il s’en rendit compte il était déjà trop tard. Il sortit, tenant à nouveau la porte pour la jeune femme et ils s’arrêtèrent quelques mètres après l’entrée du restaurant chinois.

Ils avaient probablement besoin de lui au bureau, il ferait mieux de remonter et de commencer à préparer la réunion de cet après-midi. Il n’en avait absolument aucune envie, il n’avait jamais été aussi moins motivé qu’aujourd’hui à retourner au travail. Il baissa les yeux et plongea son regard dans celui de Serena, il n’avait pas envie de la quitter maintenant, pas alors qu’il n’avait aucune idée de quand il allait la revoir. Il détestait ce côté faible qu’il avait dés qu’il était avec la jeune femme, pourquoi ne pouvait-il pas tout simplement tourner la page ? On aurait pu penser qu’un an d’éloignement aurait eu raison de ses sentiments, apparemment non. Il préférait ne rien dire, parce que c’était dans sa nature d’essayer de se montrer raisonnable, surtout avec Serena. Mais le regard qu’il lançait à la jeune femme devait en dire long sans qu’il le veuille.

Il se rapprocha et passa ses bras autour d’elle. Il la serra contre lui doucement, involontairement enivré par son parfum. Il avait rêvé des dizaines de fois de faire ça quand il était encore en exil à New-York et il pouvait sentir son cœur battre la chamade dans sa cage thoracique. Il était trop envoûté pour se rendre compte qu’il n’était entrain d’aider personne, mais encore une fois, tout ce qu’il faisait depuis le début les mettait tous les deux dans une situation difficile. Pour une fois, il n’avait au moins pas à débattre intérieurement de la dangerosité de ce qu’il faisait, il n’avait même pas senti qu’il avait le choix pour être honnête. C’était comme si la prendre dans ses bras avait été la seule chose à faire à ce moment là. « Tu m’as manqué. » Dit-il simplement, serrant Serena un peu plus contre lui. Ce n’était pas juste qu’il soit revenu de New-York en étant encore amoureux d’elle et qu’elle n’ait pas tourné la page non plus, ce n’était pas juste qu’ils se retrouvent dans cette situation où quelque soit la décision qu’ils prenaient, ils allaient faire du mal à quelqu’un et causer des problèmes à tout le monde.

Il s’écarta finalement de Serena et s’assura qu’il était à une distance socialement acceptable de la jeune femme. Il détourna un peu les yeux, légèrement gêné. « Tu as quelque chose à faire cet après-midi je suppose ? » Lui-même n’était pas sur de ce qu’il essayait de lancer comme sujet en lui demandant ça. Il allait probablement le découvrir sous peu.
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MessageSujet: Re: Chuck & Serena :: Never let me go Chuck & Serena :: Never let me go EmptyLun 25 Juin 2012 - 14:41

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Chuck venait de lui demander si elle voulait prendre l’air, après tout c’était une bonne solution, elle n’avait pas faim du tout mais elle se sentait malgré cela désolée qu’il ait eu à payer un plat qu’ils n’avaient pas mangé. Après avoir réglé l’addition, Chuck avait tendu la main à Serena. Au début, elle l’avait regardé sans vraiment pensé à ce qu’elle devait faire. Mais cela faisait un moment qu’elle avait perdue la notion du devoir, c’est pour cela qu’elle glissa naturellement sa main dans la sienne. Le contact de sa main, la fit se sentir comme si c’était la première fois qu’elle lui tenait la main, c’était étrange et plaisant à la fois. Il la laissa passer en tenant la porte et quand ils furent enfin dehors, Serena récupéra doucement sa main. Quand elle était avec lui, elle était toujours très émotive comme elle avait pu déjà le constater auparavant. La jeune fille se balançait d’un pied à l’autre, elle en savait plus quoi dire, ni quoi faire à présent. Enfin si elle savait ce qu’elle avait envie de faire, mais l’option n’était pas envisageable pour le moment. Serena regarda Chuck dans les yeux, il ne voulait pas la perdre, mais elle n’arrivait pas à cerner ce qu’il voulait réellement, elle voulait le savoir mais elle ne savait pas comment elle allait s’y prendre.

Quand Chuck se rapprocha et passa ses bras autour d’elle, elle fut d’abord très surprise, elle ne s’attendait pas à cet élan d’affection de sa part,. Puis elle passa finalement ses bras autour de lui et posa sa tête contre sa poitrine. Il avait toujours été beaucoup plus grand qu’elle mais après tout c’était dans la normalité des choses. Elle resta accrochée à lui de toute ses forces, comme si elle ne voulait pas le laisser partir. Il lui avait tellement manqué ! Elle se sentait toujours en sécurité quand il la prenait dans ses bras, comme si rien ni personne ne pouvait l’atteindre. Elle l’entendit dire qu’elle lui avait manqué, et elle se contenta simplement de répondre, « Tu me manques. » C’était vrai, elle ne l’avait pas tout à fait retrouvé, il lui manquait même en ce moment, les choses qu’ils avaient l’habitude de faire lui manquait, sa façon qu’il avait de lui parler lui manquait. Il s’écarta enfin, au grand regret de la jeune fille et supposa qu’elle avait quelque chose à faire cet après-midi. « Non, j’avais l’intention de trainer en ville, tu sais bien que mon emploi du temps est beaucoup moins chargé que le tien. », dit elle en souriant. De toute façon même si elle avait eu quelque chose à faire elle aurait dit que non, pour être préparée à n’importe quelle chose que Chuck lui proposerait. « Et toi ? Réunions et tout le tralala ? », ajouta-t-elle.

Elle regarda autour d’elle et vit que la rue commençait à être plus animée, elle eut soudain peur qu’on la voie avec Chuck, ou encore qu’ils fassent une mauvaise rencontre qui risquait de gâcher leur retrouvailles. « Suis-moi », lança-t-elle au jeune homme. Elle pris par la main et l’entraina un peu plus loin derrière un bâtiment, une place qui n’offrait pas de vue directe sur la rue. Elle ne savait pas vraiment ce qu’elle était en train de faire, mais elle le regarda et mit ses mains des deux côtés de sa tête. « Je ne veux pas te perdre non plus…  encore.», dit Serena en se rapprochant de Chuck. « Mais tu sais très bien que dans n’importe quel cas, ou n’importe quelle situation il va falloir se cacher.. Que l’ont soit amis ou amants. » Elle le regardant puis esquissa son fameux sourire auquel il n'avait jamais résisté, il ne fallait pas qu’il recule, elle voulait savoir ce qu’il peinait à dire, elle était sure et certaine qu’il lui cachait quelque chose. Cependant, soit cela serait négatif dans le cas où Chuck serait déjà engagé ou un truc du genre, soit positif dans la mesure où il voulait plus qu’une simple amitié. Serena se haussa légèrement sur la pointe des pieds, ses lèvres n’étaient qu’a quelques centimètre de celles de Chuck, elle ne voulait pas l’embrasser tout de suite, elle voulait qu’il lui donne son feu vert.
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MessageSujet: Re: Chuck & Serena :: Never let me go Chuck & Serena :: Never let me go EmptyLun 25 Juin 2012 - 17:07

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Chuck ne savait même pas pourquoi il avait demandé à Serena si elle était libre cet après-midi ou non, il n’était pas libre quoiqu’il arrive. Il pouvait toujours ne pas retourner au bureau mais il ne préférait même pas imaginer la réaction de son père en apprenant qu’il avait raté la réunion prévue. Surtout qu’il risquerait de se méfier quant à la raison qui aurait pu pousser son fils à ne pas venir au travail pour la première fois depuis qu’il avait commencé à bosser pour l’entreprise familiale. Il baissa les yeux et repoussa ce problème dans un coin de sa tête, il n’en était pas encore là, Serena allait probablement être occupée, et même si elle ne l’était pas, il n’était pas encore sur de ce qu’il allait faire. Il se sentait emporté par l’élan de ces retrouvailles et il n’avait pas envie de la quitter déjà, mais en même temps, il savait que ce serait commettre une grossière erreur que d’attirer l’attention de son père sur lui à un moment comme celui-là.

Finalement Serena lui expliqua qu’elle n’avait rien de prévu, ce qui ne l’arrangeait pas le moins du monde. Encore une fois il se retrouvait devant l’éternel dilemme de sa relation avec la jeune femme. Il se contenta donc de sourire dans un premier temps quand Serena lui retourna la question et il acquiesça silencieusement, essayant de gagner du temps. Heureusement pour le jeune homme, Serena le dispensa quasiment de répondre en le prenant par la main et en l’entrainant derrière un bâtiment un peu plus loin. Il avait eu tendance à oublier qu’ils pouvaient tomber à n’importe quel moment sur quelqu’un qu’ils connaissaient. Après tout, même un simple collègue de Chuck et tout pourrait tomber à l’eau. Si ledit collègue avait un jour l’idée – pour on-ne-sait quelle raison – d’aller mentionner cette rencontre au père de Chuck…

Il se laissa donc entrainer docilement. Il ne commença à paniquer qu’au moment où Serena encadra son visage avec ses mains. Il sentit les pulsations de son cœur s’accélérer tout à coup et une multitude de pensées lui traversèrent l’esprit plus vite que l’éclair. Il eut quelques flashs des dernières fois où ils s’étaient retrouvés dans une position aussi intime et il se retrouva vite incapable de bouger un seul muscle. Il se contentait de fixer Serena et d’attendre de voir ce qui allait se passer. Il finit par déglutir avec difficulté quand la jeune femme prononça le mot « amants », il avait passé beaucoup trop de temps à se souvenir de ce qu’avait été sa nuit avec Serena et l’entendre prononcer ces mots lui rappela à quel point il était proche de pouvoir passer d’autres moments comme ça. S’il tendait juste légèrement la main, il pouvait attraper ce qu’il désirait plus que tout au monde.

Et pendant quelques secondes il envisagea cette possibilité très sérieusement. Il oublia toutes les résolutions qu’il avait prises pendant la dernière heure, il oublia toutes les raisons qui faisait de cette idée une très mauvaise idée, il oublia tous les obstacles qui pourraient un jour se mettre sur leur route. Il la laissa s’approcher, encore et encore. Les secondes s’étiraient et Chuck avait l’impression qu’elles duraient des heures. Même s’il avait voulu détourner son regard de celui de Serena, il en aurait été incapable, il se retrouvait complètement hypnotisé par la jeune femme et dans un premier temps il ne fit rien pour l’arrêter. Chuck devait bien être honnête avec lui-même, il avait beau être relativement raisonnable, si Serena l’avait embrassé sans demander la permission, il ne l’en aurait jamais empêché, il n’aurait probablement pas été capable de l’arrêter, il n’en aurait tout simplement jamais trouvé la force. Il était raisonnable, mais il restait un être humain et ses décisions se retrouvaient souvent dictées par ses émotions.

Seulement voilà, ce n’était pas l’option qu’avait choisie Serena. Elle s’était arrêtée, ses lèvres à quelques centimètres des siennes, ses mains chaudes toujours sur la peau du jeune homme. Il pouvait sentir son souffle sur lui et il ferma les yeux. Il ne pouvait pas résister à Serena quand elle lui lançait ce regard là, il ne pouvait pas lui dire non quand elle réussissait à le mettre dans cet état là. Les yeux fermés, c’était plus facile pour lui de prendre des décisions réfléchies, c’était plus facile pour lui de se montrer raisonnable. Il sentit sa mâchoire se serrer et il détourna le visage pour s’éloigner des lèvres de Serena. Il n’arrivait pas à croire qu’il était entrain de faire ça, mais il ne pensait vraiment pas avoir le choix. Il posa ses mains sur celles de Serena et les força à redescendre. « S’il-te-plait. » Et le doute n’était pas permis, sa voix n’avait jamais été aussi suppliante qu’elle ne l’était à ce moment là.

Il avait rouvert les yeux mais il n’arrivait toujours pas à regarder Serena dans les yeux. Il était vraiment trop con et tout ce qui arrivait était encore de sa faute. Maintenant la jeune femme allait prendre la mouche et elle aurait raison. Chuck en venait à penser qu’elle aurait bien raison de lui en coller une. Enfin, il ne pouvait quand même pas s’empêcher d’essayer de s’expliquer, il lui devait bien ça après tout. « Serena, tu sais très bien qu’on ne peut pas. » Il garda une des mains de la jeune femme dans la sienne, juste au cas où elle essaierait de s’enfuir. Il ne tenait pas à ce qu’elle s’en aille et à ce qu’ils restent là-dessus. Il finit par tourner la tête vers elle, se forçant à soutenir son regard parce qu’il ne voulait pas qu’elle pense qu’il était entrain de lui mentir. « Je suis désolé, c’est de ma faute. C’est moi, je ne sais pas ce que je veux. Je n’aurais pas du… » Il n’aurait pas du tout, revenir à Détroit, l’inviter à déjeuner, lui demander s’ils pouvaient rester amis…

« J’ai juste envie de passer du temps avec toi, je t’en prie, ne fais ça. Sinon ça va finir comme l’autre fois et je ne sais pas si je pourrais supporter de te perdre une deuxième fois. » Après tout, peut-être que la superstition avait quelque chose à voir avec l’envie de Chuck de garder un minimum ses distances, inconsciemment bien sur. Ou bien peut-être était-ce juste que, même si les gens ne feraient probablement pas la différence dans leur entourage, lui, il la ferait, et ça avait de l’importance pour lui également.
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MessageSujet: Re: Chuck & Serena :: Never let me go Chuck & Serena :: Never let me go EmptyMer 27 Juin 2012 - 11:49

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Dans la normalité des choses et selon les choses qu‘elle avait l‘habitude de faire, Serena aurait mit un poing dans la figure de Chuck. Mais là quand il s’était éloigné d’elle, elle avait préféré rester là sans rien dire, et l’avait écouté lui dire qu’en gros ils ne pouvaient pas être ensemble. Elle s’était laissé aller , pour s’appuyer contre le mur et avait baissé la tête. « Tu es avec quelqu’un c’est ça ? Tu es fiancé ? Marié ? » C’était sur, il avait quelqu’un. Quand il se disputaient, il suffisait qu’elle fasse la même chose que ce qu’elle venait de faire pour qu’il cède. Mais là, il s’était détourné d ‘elle, il avait rompu le contact, même si il avait gardé l’une des mains de Serena dans la sienne. Oh que oui, elle en était certaine, il avait du rencontrer une de ces femmes ennuyeuses et coincées à mourir dans une réunion d’entreprise ou un truc de ce genre. Ou encore son père avait pu organiser une rencontre avec l’une d’elles. Les parents de Serena avaient aussi tentés à beaucoup de reprises de lui présenter des garçons de son âge, elle les avaient regardé balbutier et mélanger leur mots puis leur avait gentiment fait comprendre qu’elle n’était pas intéressé. Du moins, elle se comprenait quand elle pensait « gentiment ». Quelle bande de snobs ! Mais là si il était avec quelqu’un il était clair que leur histoire prenait un tournant tout à fait différent.

« On pourrait peut-être se voir.. de temps à autre», dit-elle en lui adressant un faible sourire. Elle ne voulait pas abandonner, et si il fallait qu’elle sa batte avec une autre et bien elle le ferait. D’un seul coup, elle se rendit compte qu’elle était quelque peu pathétique, après tout c’était lui qui ne voulait plus d’elle, elle aurait du lâcher l’affaire. Seulement voilà, Chuck était le seul pour qui elle mettrait de côté sa fierté à ce point là, quoiqu’il en soit. Ils pourraient se voir de temps en temps, et peut-être qu’il pourrait réaliser que le risque valait la peine. Cependant, elle ne voulait pas rester là à lui paraitre aussi stupide. "Bon, je suppose que tu as beaucoup à faire cet après -midi". Serena adressa un sourire forcé à Chuck puis commença à s’en aller, malgré tout cela elle était quand même un peu frustrée, comment pouvait-elle rester en face de lui alors qu’elle venait de se faire rejeter ? C’est à ce moment là qu’elle pensa qu’il n’avait aucun moyen de la contacter, puisqu’ils avaient coupé tout contact, elle avait même changé de numéro, elle se retourna alors brusquement. Elle fouilla dans son sac et sortit un stylo et un papier, sur lequel elle griffonna son numéro qu’elle tendit à Chuck. « Tu n’as qu’une seule chose à dire, une seule Chuck. », dit-elle lorsqu’il attrapa le papier. C’était vrai, elle n’avait besoin que d’une seule chose, il fallait qu’elle l’entende dire que ce n’était pas finit, qu’il serait d’accord pour l’attendre encore deux ans, et qu’il l’aimait. Seulement, maintenant ce n’était plus une option. Serena attendit, elle ne savait pas quoi d’ailleurs.
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MessageSujet: Re: Chuck & Serena :: Never let me go Chuck & Serena :: Never let me go EmptyMer 27 Juin 2012 - 20:31

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Chuck osait à peine regarder Serena dans les yeux tandis que la jeune femme allait s’adosser contre le mur du bâtiment qui les cachait aux piétons. Il ne savait pas quoi faire, il connaissait assez bien Serena pour savoir qu’elle été totalement capable de s’énerver et même de faire preuve de violence. Non pas qu’il ait peur, seulement la jeune femme avait de la force, il avait eu plusieurs occasions de s’en rendre compte, et ce n’était jamais agréable de se faire frapper, même par une fille. Et surtout pas par la femme qu’on aimait. Il fuyait son regard, attendant qu’elle réagisse. Finalement, il ne put réprimer un sourire quand elle lui demanda s’il était fiancé ou même marié. Il ne pouvait pas s’empêcher de trouver le peu de foi qu’elle avait en lui, en elle et aussi en eux assez drôle. Comme s’il aurait été capable, même avec toute la bonne volonté du monde, de se trouver une autre relation sérieuse après Serena. En même temps, peut-être était-ce sa faute, il ne lui avait jamais vraiment dit à quel point il prenait leur relation au sérieux, et pour cause, elle avait été de très courte durée.

Il hésita pendant quelques secondes. Il se dit que ce serait peut-être plus facile de lui mentir, de lui dire qu’il avait trouvé quelqu’un d’autre et qu’elle devait en faire autant. Mais, une fois n’est pas coutume, il ne fut pas capable d’aller jusqu’au bout, il n’arrivait pas à rompre définitivement avec Serena, c’était apparemment encore au-dessus de ses forces et il commençait à croire que ça le resterait éternellement. Il n’eut pas le temps de nier ses accusations que Serena enchaina, lui proposant qu’ils se voient quand même, même s’il était avec quelqu’un. Il lâcha un soupir mi-amusé mi-exaspéré. D’un côté il était presque flatté que Serena l’aime au point d’envisager d’accepter cette hypothétique situation, mais d’un autre côté… « Tu crois vraiment que je suis du genre à faire ça ? » Il ne put s’empêcher de lancer un regard amusé à la jeune femme. Il n’aurait probablement pas du prendre la situation à la rigolade mais c’était plus fort que lui, peut-être que c’était simplement sa façon à lui de rendre cette discussion plus facile.

Il finit en tout cas par lever les yeux au ciel et par déclarer : « Et non, bien sur que non, ne sois pas ridicule. Je ne vois personne en ce moment, ça n’a rien à voir avec ça. Essaye de me comprendre. » Il finit par lâcher la main de Serena, comprenant que la jeune femme n’avait pas l’intention de partir en trombe et de ne jamais le recontacter pour ce qu’il avait fait. Du moins il l’espérait. Il acquiesça quand la jeune femme supposa qu’il avait du pain sur la planche. Il avait hésité jusqu’à la dernière seconde, mais après ce qui venait de se passer, il savait que c’était pour le mieux s’il laissait passer un peu de temps. De plus, il ne se sentait pas encore assez fort pour résister à Serena s’ils passaient dés maintenant quelques heures ensemble. Il préférait ne pas prendre de risque sur ce coup ci.

Il prit le bout de papier que la jeune femme lui tendait et s’immobilisa quand elle s’exprima à nouveau. Il savait qu’il ne tenait qu’à lui de se remettre avec Serena, il le savait tout au fond de lui après tout ce qui s’était passé, mais c’était encore autre chose de l’entendre le dire. Ça rendait la possibilité plus réelle d’une certaine façon et donc encore plus dure à résister. Il baissa les yeux, essayant de se souvenir une dernière fois de toutes les raisons qui le poussaient à agir comme ça. Quand il les releva, il lança un sourire en coin à la jeune femme et acquiesça pour signifier sa compréhension. Il ne voulait pas lui donner de faux espoirs mais s’il était honnête avec lui-même, il ne pouvait pas entièrement rejeter la possibilité qu’il arrive encore quelque chose entre eux. Peut-être que c’était pour ça qu’il continuait à vouloir la garder près de lui, qu’il n’arrivait pas à se séparer complètement d’elle, une partie de lui savait qu’il finirait par craquer et ne voulait pas laisser passer cette occasion. Il se détestait parfois de ne pas être plus fort.

« Je t’appelle d’ici à quelques jours. » Il se rapprocha et déposa un baiser sur le front de la jeune femme. « Promis. » C’était l’une des seules marques d’affection qu’il s’autorisait avec elle pour le moment. Encore une fois il ne voulait ni trop s’éloigner ni trop se rapprocher et il s’en voulait de faire vivre ça à Serena. Si seulement la jeune femme avait réussi à tourner la page pendant la dernière année… Chuck aurait été capable de se contrôler et de revoir Serena de manière amicale, et après quelques semaines/mois/années, il aurait fini par réellement la voir comme simplement une amie.

Il glissa le papier dans la poche intérieure de sa veste – moins de risque de le perdre – et s’éloigna en direction de la rue. Ce ne fut que sur le chemin du retour qu’il se rendit vraiment compte de ce qui venait de lui arriver et il fut totalement incapable de se concentrer pendant la réunion qui eu lieu quelques heures plus tard. Toutes ses pensées étaient monopolisées par Serena.
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MessageSujet: Re: Chuck & Serena :: Never let me go Chuck & Serena :: Never let me go EmptyJeu 28 Juin 2012 - 19:29

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Autumn L. Savannah

AGE : 33
NOMBRE DE CONTACTS : 4217
ANNIVERSAIRE : 04/03/1991
EN VILLE DEPUIS LE : 10/04/2012
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MessageSujet: Re: Chuck & Serena :: Never let me go Chuck & Serena :: Never let me go EmptyJeu 6 Déc 2012 - 15:19

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