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 Le temps passe, les souvenirs restent. Foutaise ! ... Doc à l'aide ! ▬ Evanna ϟ Iseult

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Iseult M. Ainsworth†

WELCOME TO DETROIT
Iseult M. Ainsworth†

AGE : 36
NOMBRE DE CONTACTS : 1570
ANNIVERSAIRE : 13/01/1988
EN VILLE DEPUIS LE : 12/03/2012
AVATAR : Stana Katic




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MessageSujet: Le temps passe, les souvenirs restent. Foutaise ! ... Doc à l'aide ! ▬ Evanna ϟ Iseult Le temps passe, les souvenirs restent. Foutaise ! ... Doc à l'aide !  ▬ Evanna ϟ Iseult  EmptyJeu 16 Aoû 2012 - 19:33

le temps passe, les souvenirs restent. foutaise ! ... doc à l'aide !
« evanna & iseult »



'Songe d'une nuit d'été' ou le rêve même d'une vie illusoire dont la portée restait au delà de toute compréhension. Charme et poésie. S'il ne fallait voir que cela à l'ouvrage, les choses seraient bien plus simples, si Roméo ne croyait pas aimer Rosaline, la fantaisie de l’œuvre n'aurait plus été. Qu'il retrouve sa Juliette et ne se laisse plus berner par des faux semblants ! Truculence et humour disait la préface … affliction et désespoir pensait Iseult. Si tout n'était qu'illusion, comment être certain d'avoir affaire au vrai, à quelque chose de sensé et de bon. Si tout ce qu'elle menait n'était qu'un horrible songe comme ceux qui inspirèrent ces artistes français lorsque Chambord se construisait encore. Que le songe devienne cauchemar, elle avait la sensation d'évoluer dans un univers qui n'était pas le sien, qui n'avait pas toutes les réponses. Et, elle voulait des réponses ! A quoi ? A tout. L’illusionniste venait d'être percé à jour. Sortez donc de votre précieux refuge Monsieur et avouez aux humbles gens ce que vous cachez derrière les traits avenants de chaque rencontre ! L’univers ne tournait plus rond, pour peu qu'il était déjà suivi un chemin à l'ovale ! L'univers tournait à contre courant. Son univers n'était plus qu'une flotte de bâtiments fantômes, illusion d'un monde, d'une ville dont elle doutait appartenir. La jeune femme y avait pourtant grandi, elle y avait vécu ses plus beaux moments comme ses plus belles déceptions, elle y avait la vie rêvée mais, justement, c'était cela qui faussait la donne. Elle avait la sensation de n'avoir rien fait pour parvenir à cet état et cette qualité de vie. Son père régissait tout. Il lui avait ouvert des portes, lui en avait fermé. C'était un peu comme s'il la cachait au monde ou lui cachait le monde, la vraie vie. A être trop couvée, elle oubliait parfois ce qui faisait d'une vie quelque chose de réel, de concret.

'Songe d'une nuit d'été'. Livre délicatement posé sur ses genoux, installée au mieux dans son grand canapé de cuir, Iseult laissait ses pensées s'échapper vers d'autres lieux. Inconnus, immatériels ou partiellement réels, ils demeuraient dans son esprit comme de véritables utopies. Un idéal que l'on ne pouvait saisir, que l'on ne pouvait atteindre. Son regard parcourait les pages noircis de l’œuvre, analysait les rajouts qui avaient été fait en bordure de chacune de ses pages. Livre ancien, livre de collectionneur. Elle n'en était pas un, elle ne s'intéressait même pas à l'art en tant que matériel, elle pensait cela plus volubile et éphémère, éphémère ou graver dans la mémoire seule. Elle n'était pas férue de brocantes ou autre quincailleries mais ce livre, il l'avait touché. Par son apparence si robuste et pourtant si fragile, il l'avait séduit. Le livre avant son contenu. Le contenu avant l'auteur. Shakespeare, auteur du célèbre Roméo et Juliette, d'Hamlet et de tant d'autres. Peu importe s'il était aussi la main qui avait couché ses mots sur papiers, l'histoire lui plaisait, elle lui avait toujours plus. Et maintenant, aujourd'hui, elle songeait à ce que le livre en lui-même signifiait. La jeune femme partait loin, sans doute, dans ses réflexions mais elle avait une telle soif de savoir. Plus encore que les jours précédents, les mois qui étaient passés, les années achevées. Elle voulait savoir, bon sang oui ! Elle voulait pouvoir se sortir cela de la tête ou agir. Avoir la sensation d'être un pantin dans sa propre vie, de n'être que le témoin de sa propre existence était quelque chose qu'elle ne désirait plus vivre.

'Songe d'une nuit d'été'. Son esprit matérialisait la couverture. Comme un fantôme, la devanture du livre refusait de quitter sa tête. Abusée par ses propres pensées, elle était comme obligée de visualiser cette reliure dorée. Accablement. Soupir. Lassitude. Un peu abattue, Iseult se demanda quoi faire. Pour une fois, elle se serait bien fait porter pâle. Elle manquerait l'édition du soir et ne serait pas en tête d'affiche mais qu'importe, un initiative prenait ses marques dans son cerveau. Analyse de la pièce. Recherche assidue. Où avait-elle mis le foutu appareil ?! Un bip strident la rassura, il s'était simplement enfoncé dans le pli du fauteuil lorsqu'elle s'y était avachie. La brune ouvrit le répertoire du téléphone, chercha un nom en particulier. A, B, C … D, voilà ! Doc Dunham … Un sourire perça sa mine assombrit par l'angoisse soudaine d'affronter ses démons. Peut-être devrait-elle songer à simplement supprimer le Doc et y insérer le prénom de la personne en question. Après tout, elle commençait par bien la connaître. Sans plus de réflexions, elle tapa son message, appuya sur envoyé, le relut une fois cela fait … un habitude inutile cela dit :

A : Doc Dunham ;
Pourrait-on se voir d'ici une heure ? Au cabinet ?
Iseult Ainsworth.


Rien de plus. Elle savait bien que la jeune psychiatre travaillait à une telle heure, peut-être ne pourrait-elle pas la recevoir directement … Peu importe finalement, elle patienterait en salle d'attente, il fallait bien que la pièce serve à quelque chose et puis, elle aurait des journaux à lire ainsi … pour changer. Un bip confirma la réception. Un petit « v » s'aligna au message. Evanna avait du lire sa demande.

Pas plus préoccupée que cela par la réponse, Iseult se vêtit, prit ses clés et sortit de chez elle après les vérifications d'usage. Elle ne prêta pas garde, n'entendit plus son appareil qui signalait la batterie faible. Le téléphone s'éteignit sans un bruit. Elle gagna son véhicule et s'engagea sur la voie, la circulation était fluide, elle serait rapidement au but.

Le hall était bondé, le service des urgences restait, comme à son habitude, plus que remplit et certains en venaient à parcourir chacun des services autorisés à la recherche d'un médecin compétent et surtout inoccupé. D'un bon pas, elle slaloma entre les patients et les infirmiers et autres aides-soignants qui tentaient de prendre en charge les plus gros cas … d'une chose, soit il s'était passé un événement inattendu et le monde était entré en guerre sans qu'elle le sache, auquel cas la présence de tant de blessés était normale soit véritablement, c'était un jour de malchance générale … de quoi rester au chaud sous la couette. Mais, Iseult n'était pas vraiment comme ça. Elle n'était pas superstitieuse et n'avait peur que de ce qu'elle voyait. Une femme terre à terre qui avait bien du mal avec toutes les méthodes de psy donc ... Bien malheureux avait été le docteur Brown qui tenait un cabinet en plein Landmarks Boulevard, très réputé et qui pourtant avait fait les frais du scepticisme de la jeune femme. Ses sarcasme avaient eu raison de ses rendez-vous. Depuis qu'il lui avait signé le papier selon lequel elle pouvait retrouver la maîtrise d'elle-même et exercer de nouveau son emploi, le pauvre docteur ne l'avait pas revu malgré ses multiples relances pour qu'elle retourne lui parler de ses problèmes et qu'ils travaillent ensemble à la résolution de ceux-ci. Iseult lui avait préféré Evanna Dunham, psychiatre de son État, compétente et souvent agaçante par ses questions qui visaient juste. La brune avait su s'habituer à Evanna et l'appréciait même suffisamment pour partager autre chose qu'un face à face dans un bureau de l'hôpital avec elle. Quelques sorties, des instants autour d'un café, le doc avait su se frayer un chemin vers l'amitié de la journaliste. Pour peu qu'elle oublie ce qui la menait aujourd'hui dans son cabinet, elle aurait été contente de la revoir …

Une porte, la porte. Elle s'avança et tenta de percevoir des bruits. Rien. Elle fronça des sourcils et se saisir de son téléphone. Celui-ci fit des siennes, refusant de s'allumer. Elle ragea : la batterie … Quelques instants d'indécision, la jeune femme frappa finalement.

ISEULT ▬ Doc ?

Doc, Evanna. Elle préférait ce premier lorsqu'elles agissaient dans l'enceinte de l'hôpital, il faisait plus … professionnel. Attendant une réponse, Iseult se recula un peu, réfléchissant à ce qu'elle allait pouvoir dire et comment justifier sa demande et son envie soudaine et foncer au travers de son passé.
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MessageSujet: Re: Le temps passe, les souvenirs restent. Foutaise ! ... Doc à l'aide ! ▬ Evanna ϟ Iseult Le temps passe, les souvenirs restent. Foutaise ! ... Doc à l'aide !  ▬ Evanna ϟ Iseult  EmptyLun 20 Aoû 2012 - 22:38


Iseult & Evanna

« La mélancolie, c’est le bonheur d’être triste. » Elle s’était éveillée au petit matin avec cette drôle de pensée en tête. Une citation lue quelque part dans un livre de Victor Hugo, une citation qui ne l’avait jamais marquée autrefois. Du moins, l’avait-elle cru. Pourtant, ce matin-là, dès qu’elle avait ouvert les yeux, elle avait senti la mélancolie serrer son cœur dans sa poigne d’acier. Cette phrase lui était donc revenue en mémoire, comme une vieille ritournelle. Y » avait-il vraiment un bonheur à la tristesse? Hugo avait-il déjà ressenti la réelle tristesse? Celle qui vous broie le cœur, qui vous empêche de respirer et de dormir, celle qui vous met plus bas que terre et qui s’amuse à retirer au monde toutes ses couleurs chatoyantes. Elle-même se doutait qu’elle n’avait pas vécu toute l’intensité de la tristesse, la vraie, la pure, celle qui vous tue à petit feu sans que rien ne vous arrache un sourire. Elle l’avait vu de nombreuses fois par contre. Chez ces patients qui venaient s’asseoir dans son bureau, parlant du passé et des vieux fantômes avec une ferveur fanatique, avec une lueur démente dans leurs yeux brûlants de larmes. Evanna était celle qui consolait les cœurs bafoués, les âmes meurtries, elle réparait les gens parce que c’était son métier, mais il n’y avait jamais eu personne pour la réparer, elle. Elle connaissait les méthodes de ses collègues, des siens, qui consistaient à régler le problème sans ressentir la douleur de l’interlocuteur, à compatir à la douleur sans jamais la ressentir. Comprendre les maux sans la prendre en compte. Elle en avait elle-même fait les frais quelques années plutôt lorsqu’elle s’était éveillée de son coma après cet accident tragique qui lui avait arraché son fiancé. Elle s’était retrouvée face à un homologue qui l’avait prise par la main comme une enfant, qui avait essayé de la préserver et qui lui avait longtemps répété qu’elle ne ressentirait pas cette douleur pour toujours, que dans quelques mois, elle s’allégerait.

Pourtant, en ouvrant les yeux en cette matinée juvénile, Evanna en doutait fortement. Les mois avaient passé avec la même monotonie, avec la même amertume et près de quarante-huit mois après l’accident, elle en ressentait encore la douleur. Dans ses cauchemars les plus récurent revenait sans cesse celui du fracas de taules, le bruit assourdissant de métal raclant contre le métal et des cris stridents mêlés aux sirènes des secours qui se répercutaient sur le sol humide et imbibé de sang alors que le monde s’assombrissait sous ses prunelles vertes. Les rêves qui éclatent, les promesses qui s’envolent, les mots qui ne deviennent que souvenirs de plus en plus pâles, de moins en moins présents. Une tragédie comme celle des films d’amour, celles que l’on croit être faite que pour le grand écran. Aujourd’hui, elle en riait. D’amertume, de douleur, mais elle en riait. Elle avait réussi à se mettre à la place de ses patients, ceux qui venaient de se sortir de chocs émotionnels intenses, ceux qui venaient de perdre un proche, ceux qui voyaient le monde éclaté sans pouvoir le retenir. Un monde qui finissait par les mettre à sang sans qu’elle ne puisse les protéger. Même si elle le voulait, jamais elle ne pourrait le faire. Ce n’était pas son rôle. Ce ne serait jamais son rôle. On ne pouvait pas empêcher un cœur d’aimer, on ne pouvait pas empêcher un cœur de souffrir. Aujourd’hui, c’était sur cela qu’elle devait travailler. Sur le fait qu’elle ne pouvait pas sauver tout le monde, qu’elle ne le pourrait jamais.

Alors, la mélancolie était le bonheur d’être triste? Foutaise. C’est à ça qu’elle songeait alors qu’elle était coincée dans les embouteillages du matin, négociant un passage pour que l’ambulance aux lumières hurlantes puisse se frayer un chemin d’urgence jusqu’à l’hôpital. Hôpital où elle se rendait elle-même. C’est alors qu’elle patientait dans l’habitacle de sa voiture, tapotant le volant avec impatience que son téléphone émit ce son particulier qui signifiait l’arrivé d’un message. Elle farfouilla un moment dans son sac, cherchant à l’aveuglette le petit mobile argenté qui devait devenir d’une autre époque, loin du récent iPhone ou de quelle autre technologie trop avancé pour elle. Ses doigts appuyèrent sur deux ou trois touches par instinct puis son regard s’attarda une fraction de seconde sur le message, sourcils froncés. Les yeux émeraude de la jeune psychiatre se posèrent sur l’heure affichés sur le tableau de bord et pincèrent les lèvres en confirmant le rendez-vous. Elle aurait dû être au boulot depuis des heures déjà, mais elle avait dû annuler ses rendez-vous de la matinée pour cause de nausées. Chose qui commençait vraiment à l’épuiser et à l’irriter. Surtout que depuis quelque temps, Chase ne faisait qu’en rajouter agissant avec elle comme avec une enfant prise d’un quelconque virus. Evanna l’avait surpris à la regarder dormir la nuit dernière, comme l’aurait fait une mère avec son enfant fiévreux et cela avait eu le don de l’agacer à un niveau tel qu’elle avait été d’une froideur de glace avec le jeune homme lorsqu’ils s’étaient retrouvés tous les deux dans la cuisine.

La voiture garée et verrouillée, la jeune femme entra dans l’immeuble et se fraya un chemin à travers patients et membre du personnel. Nombreux malades tentèrent d’attirer son attention, agrippant son poignet dans l’espoir qu’elle puisse leur venir en aide, mais chaque fois, elle leur répétait d’une voix douce et calme qu’elle n’était pas médecin et qu’elle n’était aucunement qualifiée pour les soignés. Ce qui était plus que vrai. Evanna avait toujours eu horreur du sang, sa simple vue la rendait mal à un point même qu’elle en tombait dans les pommes. En aucun cas elle n’aurait pu soigner des gens saignant à mort où encore les ouvrir à l’aide d’un scalpel pour leur trifouillé dans les entrailles tout en discutant de la prochaine partie de golf qui aurait lui le samedi suivant. Elle jeta un coup d’œil à sa montre, réalisant qu’Iseult devait déjà l’attendre devant son bureau, ou alors, ça ne tarderait pas. Elle s’enfonça dans l’ascenseur, appuyant sur le numéro de l’étage souhaité. Ses yeux se posèrent sur une mère avec un bébé hurlant dans les bras et les cris du poupon dans la cage de métal semblaient être encore plus insupportables. Dire que d’ici quelques mois, elle serait comme cette mère, essayant de calmer les cris de son enfant. Cette image n’était pas des plus réjouissantes. Elle allait bien finir par tuer cet idiot de Chase si elle y songeait plus longtemps. Heureusement pour elle, la porte s’ouvrir et elle sortie de la cage de métal, se dirigeant vers son bureau. Une silhouette familière se dessinait devant sa porte close et Evanna s’en approcha, le visage neutre, malgré le fait qu’il lui était toujours agréable de voir Iseult. Elle s’arrêta à sa hauteur, un léger sourire sur ses lèvres.

« Désolée du regard, Mademoiselle Ainsworth »

Mademoiselle Ainsworth. Pas Iseult. C’était un peu comme le « doc » dont l’affublait la brunette. Un cadre professionnel qui empêchait leurs émotions d’être prit en compte. Surtout les siens. Elle se devait d’être impartiale. Cela faisait partie de son rôle, celui qu’elle avait accepté de jouer auprès de sa patiente. Elle déverrouilla la porte, la laissant entrer avant elle avant de la fermé derrière elles. La pièce était petite et chaleureuse, loin de ces bureaux de cabinets privés spacieux et lumineux dont la décoration était aussi dispendieuse que les consultations. D’un geste de la main, Evanna invita son amie – sa patiente- à prendre place sur l’un des fauteuils alors qu’elle en faisait de même après avoir été chercher deux bouteilles d’eau qu’elle déposa sur la petite table basse entre elles.

« Que me vaut cette visite improvisée, Iseult? »

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MessageSujet: Re: Le temps passe, les souvenirs restent. Foutaise ! ... Doc à l'aide ! ▬ Evanna ϟ Iseult Le temps passe, les souvenirs restent. Foutaise ! ... Doc à l'aide !  ▬ Evanna ϟ Iseult  EmptyDim 9 Sep 2012 - 9:32

Droite, tendue au maximum, Iseult attendait qu'Evanna arrive. Elle n'était semble-t-il pas dans son bureau et elle en vint à penser que, peut-être, la future mère ne travaillait pas aujourd'hui. Peut-être encore, simplement, qu'elle n'avait pas eu son message, regardé son appareil téléphonique. Peut-être, dans le pire des cas, lui était-il arrivé quelque chose. Bip strident dans sa tête, elle railla l'hypothèse immédiatement. Penser positivement et cesser de voir des scénarios catastrophes là où il n'y avait pas mort d'homme ! La jeune femme en était venue à apprécier la psychiatre et c'était naturellement qu'elle en venait à s'inquiéter pour elle. Sa carapace de rudesse percée et fissurée, laissant une simple place au doc parmi ses rares amis, personnes proches. Elles n'étaient bien sûr, pas les meilleures amies du monde et ne partageaient pas tout, c'était certain mais la confiance avait su naître entre elles malgré l'aversion primaire d'Iseult pour les médecins en tout genre. Elle les évitait en général comme la peste et Evanna était bel et bien l'exception qui confirmait la règle et la journaliste admettait avoir plus progresser intérieurement auprès d'elle qu'avec n'importe quel autre « doc ». Le précédent psychologue n'avait jamais su l'apprivoiser. Il avait été gentil, désireux de l' aider mais le feeling n'était pas passé. Il ne lui avait servi qu'à obtenir son permis de retourner travailler, la feuille assurant sa capacité à être journaliste … maudit papier que son père avait demandé à faire compléter, lui rendant la vie dure, refusant de la voir à la chaîne tant que cela ne serait pas fait, forçant Iseult à jouer un rôle face au psy.
Tout cela pour dire qu'Evanna était sans doute la meilleure psychiatre qu'elle aurait pu trouver dans sa quête du passé.

Face à cette porte qu'elle avait déjà traversé de nombreuses fois, Iseult resta figée, perdue dans ses pensées. Un claquement de pied sur le sol bruyant de l'hôpital lui rappela sa position, figée au milieu du couloir. Les yeux relevés, la jeune femme observa les infirmiers circuler entraînant dans leur sillage un brancard vide. Se reculant de justesse, elle leur laissa la voie libre et resta proche de la porte du docteur Dunham. Encore quelques minutes pleines d'espoir et la brune s'en irait. Sa résolution s'effritait de seconde en seconde. Son passé retournait peu à peu se terrer, resserrant des liens invisibles qui l'empêcherait de remonter à la surface lorsqu'elle le voudrait et en aurait besoin. Un passé plus qu'hostile, comme une maladie incurvée dans chacun des plis de son esprit, maladie incurable au traitement long et douloureux. Lutter pour se sauver de celle-ci semblant une tâche plus dure chaque jour. Elle voulait retrouver ce qu'il lui manquait de son passé. Deux années qui lui paraissaient avoir durée plus longtemps. Elle avait manqué tant de choses en deux années : le lancement d'un engin en direction de Mars, l'apparition du tactile sous toutes ses formes, la sortie du cinquième Harry Potter, l'apparition de fanatiques de vampires … des détails … des faits. Deux années avaient suffit pour que, retournée à la vie active, elle soit perdue. Deux années durant lesquelles il s'était passé des choses, trop de choses. Et quand, enfin, elle semblait se réaccoutumer au mieux à son environnement, son passé bouillonnait dans ses veines comme le venin d'un serpent, insidieux, ne demandant qu'à apparaître au grand jour. Evanna était essentielle à sa lente guérison …

Bruit de pas sur le sol lisse, nouveau mouvement de recul avant de lever la tête. Enfin un visage familier. Evanna s'avançait vers son bureau, le visage emprunt d'un grand calme, comme à son habitude. Plus ou moins rassurée quant au léger retard de son doc et amie, elle sourit aux excuses d'Eva'.

ISEULT ▬ Pas d'inquiétude Doc, j'ai toute la journée. Tout va bien ?

Les yeux, c'était ce qui trahissait toujours et aujourd'hui, ceux d'Evanna était un peu le reflet fugace d'une peine ou d'une colère, peut-être même les deux mêlés. La vie du doc était aussi compliquée que la sienne en un sens et même si elle ne savait pas tout, on lui en avait dit suffisamment pour qu'elle trouve le courage de cette femme admirable. Un sourire de remerciement à la dite jeune femme qui posait une bouteille d'eau devant elle et elle la regarda, entendant ses paroles.

ISEULT ▬ Tu n'as pas de rendez-vous j'espère ? Parce que je ne voudrais pas te déranger.

Grimace gênée, elle avait sans doute besoin de parler mais ne souhaitait pas non plus importuner Evanna. Chose à laquelle elle ne pensait que lorsqu'il s'agissait de quelqu'un de proche ou tout du moins, quelqu'un qu'elle appréciait.

ISEULT ▬ Je crois que j'ai besoin du doc autant que de l'amie.

Nouvelle grimace, elle admettait rarement ce genre de choses, c'était comme trop se dévoiler. Iseult préférait garder un rempart, un mur qui lui permettrait de se protéger des attaques et cela … fissurait beaucoup le mur, comme une confession.

ISEULT ▬ Je veux savoir ce que j'ai fait de ces deux années … je n'en dors plus …

Nouvelle confession, elle baissa les yeux, honteuse de révéler cela à un membre du corps médical.
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MessageSujet: Re: Le temps passe, les souvenirs restent. Foutaise ! ... Doc à l'aide ! ▬ Evanna ϟ Iseult Le temps passe, les souvenirs restent. Foutaise ! ... Doc à l'aide !  ▬ Evanna ϟ Iseult  EmptyJeu 13 Sep 2012 - 4:55

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MessageSujet: Re: Le temps passe, les souvenirs restent. Foutaise ! ... Doc à l'aide ! ▬ Evanna ϟ Iseult Le temps passe, les souvenirs restent. Foutaise ! ... Doc à l'aide !  ▬ Evanna ϟ Iseult  Empty

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