Un rayon de soleil effleura son visage. Doux, léger, innocent. Braeden sortait du sommeil lentement. Il était encore dans se stade, où l'on ne se souvient de rien, où l'on ne se soucis de rien, où l'on rêve encore a moitié. La respiration lente et douce, Braeden sorti peu a peu de ses songes. Les yeux fermés, il laissa ses sens lui faire découvrir doucement où il était. Ses draps, son lit. Un léger flot de soleil baignant a peine la salle. Le rideau devait être fermé. Il faisait bon dans la pièce. Ni trop froid, ni trop chaud. Un simple mouvement, faible, de hanche le conforta dans l'idée qu'il était nu. Mais le plus flagrant en ce doux matin était cette chaleur qui émanait d'un corps étrangé au sien. Un autre homme, blottit contre lui. La respiration posée. Le nez collée dans les cheveux de Downy, Braeden prit une longue inspiration avant d'ouvrir les yeux. La pièce n'était pas vraiment rangée. Mais Braeden d'habitude maniaque s'en foutait. Ses bras étaient autour du corps de l'autre homme et leurs jambes étaient entremêlés. Il n'eu pas besoin de regarder pour savoir ce que portait Downy. Un petit sourire prit possession de son visage lorsqu'il se souvint de leur soirée et de la nuit qui avait suivie. Downy et lui l'avaient fait, enfin. Après sept mois a réapprendre a se connaître, et trois mois a s'aimer. En se début de septembre ils avaient passés le cap. Braeden avait été réticent. On venait de retirer a Downy son attelle et son épaule était encore fragile. Mais surtout, l'ancien militaire avait eu peur que son amant se braque. Après tout, c'était sa première fois. Et ça avait été doux, le plus possible pour Braeden. Jamais il n'avait été aussi attentionné. Jamais il n'avait été aussi amoureux. Il se sentait apaisé et heureux, allongé la, l'odeur de son homme emplissant ses narines. Il voulait se réveiller ainsi, blottit contre son homme, tout les jours jusqu'a la fin de sa vie. L'écouter respirer, sentir son coeur battre doucement, le regarder dormir, paisible, beau. Braeden le regarda dormir un long moment, une heure ou deux jugea-t-il. Il avait au début pensé a se lever, histoire de faire le petit déjeuner pour Downy. Mais l'autre homme était bien trop accroché pour oser quoi que ce soit. Il avait émit un gemissement mécontent en sentant Braeden s'éloigner. Alors Wilde s'était remit bien, n'osant pas bouger de peur de réveiller son petit ami. Celui ci dormait bien trop peu a son goût, et après cette nuit il avait le droit a du repos. Et il avait regardé Downy dormir sans esquisser le moindre geste, silencieux et reposé. Il se demandait a quoi pouvait bien rêver le professeur, s'imaginant tour a tour des élèves, des bateaux et des soldats. Mais son air paisible et heureux rassura Braeden. Il ne faisait pas de cauchemar. Il rêvait bel et bien. De lui? Braeden l'espérait, mais pour rien au monde il ne l'avouerait. Il ne voulait pas passer pour un égoïste.

Et Downy commença enfin a bouger, deux heures après Braeden. Il gigota un peu, restant blottit, puis ouvrit les yeux. Braeden le regarda faire et esquissa un petit sourire, tout en rapprochant son visage de celui de son amour. "Bonjour Downy..." Il avait parlé d'une voix très basse, presque un murmure, de la tendresse plein les yeux. Les images de la nuit lui revenait alors qu'il voyait les yeux de Downy, yeux qu'il aimait tant. Il garda les siens plongés dans le regard de Clarkson. Alors qu'un de ses bras restaient autour du corps de l'autre homme, Braeden laissa doucement monter sa main, caressant le dos de l'homme puis la nuque, avant de se poser sur sa joue. Il la caressa du bous des doigts, repassant plusieurs fois sur la ligne de la machoire, souriant. Jamais il ne se lasserait de la beauté de l'homme qu'il aimait. Il était accro. Et n'en était pas malheureux. Il n'avait qu'une envie, l'embrasser. Chose qu'il fit, très doucement. Se penchant vers le visage de Downy, les doigts relevant son menton rugueux, il ferma les yeux et deposa ses levres sur les siennes. Un baiser tendre et plein de sens. Puis il regula son visage avant de poser son front contre celui de Clarkson, le regardant droit dans les yeux, la main a nouveau posée sur la joue de son vis a vis. "Je t'aime" il ne voulait plus dire autre chose que ces mots. Il était fou d'amour, et l'avait prouvé toute la nuit.

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Les preuves d'amour ne sont
pas simples mais si belles

Dowden

Downy maugréa un instant dans son sommeil. Il s'accrochait à Braeden et chaque fois qu'il bougeait d'un pouce, il laissait voir son mécontentement. Clarkson ne laisserait jamais partir le Wilde. Même en dormant. Cela faisait peut-être plusieurs années que Downy n'avait pas dormi plus de quatre heures dans une seule nuit. Le sommeil rimait avec cauchemars. Il les fuyait comme il pouvait. Et puis il restait les cafés et la cigarette pour tenir toute la journée. Alors, que Downy dorme comme un gros bébé, ça relevait un peu du miracle. Mais pour une fois, sommeil ne rimait pas avec cauchemars. Plus avec rêveries absolument... Absolues. Braeden. Il rêvait de Braeden, tout simplement. De ses baisers qui lui brûlaient la peau, de ses mains qui le faisaient frissonner, de ses yeux dans lesquels il se serait noyé, de son sourire lumineux... Il rouvrit lentement un oeil. Il eut un instant où la lumière pourtant peu importante l'aveugla. Et puis il se rendit compte de ce qui l'entourait. Un instant, un infime instant, il crut paniquer. Avant de se rendre compte qu'il n'était peut-être pas chez lui, mais chez Braeden. Contre Braeden. Avec Braeden. "Bonjour Downy..." La voix de Braeden, douce, posée, parvint aux oreilles de Clarkson. Ils étaient enlacés dans les bras de l'autre. Et la caresse des doigts du Wilde le long de sa mâchoire, sur sa joue. Et un baiser, simple, évident. Et quelques mots, simples, évidents. Tout auraient dû être si simple, si évident. Sa vie, leur vie, auraient peut-être étaient moins chaotiques. Downy se réveillait un peu doucement. Il s'étira un peu, comme un chat le ferait après une sieste. Il n'avait pas encore prononcé un mot. Mais son regard, son sourire, cela suffisait largement. L'appartement semblait dans un désordre incroyable. Le regard de Downy dériva jusqu'au pied du lit. Où se trouvaient sa chemise à carreaux et son t-shirt, son pantalon, ses chaussettes, ses chaussures, et son caleçon. Des fragments de la soirée lui revinrent. Hum, donc oui, il était nu comme un ver. Hier soir, en même temps... Il se souvenait de la façon qu'avait eu Braeden de le plaquer contre un mur et de quasiment lui arracher sa chemise et son t-shirt, sans arrêter de l'embrasser. Geste auquel Downy avait répondu en enlevant promptement son t-shirt à Braeden. Après, il se passerait de détails.

Downy n'eut qu'à se pencher et tendre le bras pour attraper son caleçon qu'il enfila alors qu'il s'extirpait du lit. Downy était quelqu'un de pudique. Aussi mentalement que physiquement. Il se cachait, pour se protéger. Se montrer à quelqu'un, dans toute sa personne, c'était une chose symbolique pour lui. Et, sur cette Terre, seul Braeden le connaissait des deux façons désormais. Downy se tourna vers Braeden, toujours allongé sous les couvertures. Il remonta sur le matelas pour venir au-dessus de Braeden, ne le quittant pas des yeux. Il l'embrassa un long moment. Quand leurs lèvres se quittèrent, ce fut pour que Downy prononce quelques mots qu'il savait capables de faire craquer totalement Braeden. "Je t'aime." Et en français, s'il-vous-plait.

Downy avait ouvert les yeux et lui souriait. D'un sourire que Braeden ne lui connaissait que depuis peu de temps. Un sourire heureux, sincère, infini. Un sourire que Braeden aimait par dessus tout. Ils avaient apprit a communiquer avec leur propre langage, langage du corps, des gestes, du regard. Et le regard de Downy a cet instant reflétait beaucoup d'amour. Cet amour qu'ils partageaient tout deux, s'aimant a la folie. Ils étaient tout deux pareil, et se comprenaient mieux que personne. Il y avait entre eux une confiance aveugle. Un amour entier, sans secrets ni mensonges. Downy s'ettira dans les bras de Braeden, blottit contre lui. Il se mit a regarder partout, et Braeden hésita a lui demander ce qu'il cherchait. Le regard de son amant s'attarda sur leurs vêtements. Il y en avait un peu partout, preuve de leur empressement. A cette pensée Braeden ne put s'empêcher de rougir légèrement. Il avait été assez passionné la nuit dernière. Il regarda Downy s'éloigner, un sourcil levé. Que pouvait bien faire son amant? Il pliait bagage? Il le laissait sans dire un mot? Braeden se redressa légèrement pour regarder faire Downy. Celui ci enfila son sous-vêtements, dos a lui, presque caché. Était-il pudique? Lui qui s'était donné si entièrement a Wilde. Braeden qui ne pu s'empêcher de sourire alors que Downy revenait près de lui. Downy qui l'embrassa longuement. Les mains de Braeden se poserent sur les creux des reins de l'autre homme. Il se redressa, assis, et se débrouilla pour que Downy se trouve a califourchon sur lui, l'embrassant encore. Leurs lèvres ne voulant se quitter. Puis l'air se fit plus rare et ils durent se détacher l'un de l'autre, occasion pour Downy d'être encore plus sexy que possible. "Je t'aime". Il se remettait a parler français. Savait-il a quel point il faisait de l'effet a Braeden? Surement. Celui ci reserra sa prise sur le corps de son amant. La couverture ne les séparant que jusqu'a la taille, leurs torses nu posés l'un contre l'autre. Braeden appréciait de sentir le coeur et la respiration du professeur contre son corps. Corps qui se mit a frissonner quand il embrassa Downy langoureusement, avant de se mettre a parsemer son cou de baiser. Puis il regarda Downy en souriant, prenant un ton moqueur. "Pudique mon amour? C'est pourtant toi qui m'a sauvagement sauté dessus hier soir..." Un grand sourire. Bien sur qu'il mentait, mais Downy ne ferait rien d'autre que de rougir et pester. Braeden ne le taquinait pas souvent, mais adorait la réaction de son amant quand il s'y mettait. "Tu ne devrais pas avoir honte de montrer ton corps, je le trouve fort joli moi..." Un rire doux prit place dans la salle. Braeden garda ses bras autour de Downy tout en recommençant a explorer de ses lèvres le coup de l'homme. "Ta peau est sucrée et douce, tu sens bon, tu es beau a en mourir et tu parles francais avec une voix attrocement sexy... Je suis le plus chanceux des amants, tu le sais sa?" Un autre sourire, plus charmeur, alors qu'il levait les yeux vers son petit ami. Tout se passait si bien entre eux, Braeden voulait que rien ne change jamais, il voulait passer sa vie auprès de Downy et l'entendre ronronner sous ses caresses.

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Les preuves d'amour ne sont
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L'un contre l'autre. L'un pour l'autre. Et Braeden qui l'embrassait à chaque fois plus fougueusement que la précédente. Il allait mourir avant la fin de la journée si ça continuait comme ça. "Pudique mon amour? C'est pourtant toi qui m'a sauvagement sauté dessus hier soir..." Il souriait. Sûrement qu'il s'amusait d'avance de la réaction qu'aurait Downy. Il eut exactement celle que devait espérer le Wilde. C'est-à-dire piquer un fard, bégayer, pester. "M.. Mais je t'emmerde Wilde !" Downy dans toute sa splendeur. "Tu ne devrais pas avoir honte de montrer ton corps, je le trouve fort joli moi..." Braeden rit. Et Downy ne put que sourire. Oui, il allait falloir qu'il se réhabitue aux compliments pour de bon. "Ta peau est sucrée et douce, tu sens bon, tu es beau a en mourir et tu parles francais avec une voix attrocement sexy... Je suis le plus chanceux des amants, tu le sais sa?" C'était le pompon. Et Braeden et son sourire totalement adorable. Bon, ben si c'était ça, ils étaient le couple le plus sexy du pays alors ? Downy se mordit la lèvre inférieure. Et Braeden qui recommençait à le bécoter. Oui, il voulait sa mort, ce n'était pas possible autrement. Downy déposa un baiser à la jointure de la mâchoire de Wilde et esquissa un petit sourire, se reculant doucement. "Tu crois qu'on peut vivre d'amour et d'eau fraîche toi ?" Il avait sorti ça avec un sourire en coin. Oh, c'était peut-être possible. Mais avec une nuit comme la sienne, Downy crevait la dalle. Il n'attendit pas vraiment la réponse de son petit-ami. Il lui caressa du bout des doigts son torse finement musclé avant de sortir du lit et de se diriger tranquillement vers la cuisine de son homme. Il connaissait les lieux comme sa poche. Depuis un bout de temps lui semblait-il.

Downy enclencha la cafetière et se mit à fouiller dans les placards et quête d'un paquet de céréales ou d'un autre qu'il trouva enfin. Il chipa la brique de lait dans le frigo et sortit deux tasses, deux bols, et un plateau. On aurait pu croire, en le voyant que Downy avait un appétit d'oiseau. Dans les faits, dune certaine façon, c'était vrai, si on considérait le fait que les oiseaux mangeaient énormément pour leur taille. Downy versa le café dans les tasses posa le paquet de céréales, le lait et les bols avec sur le plateau et revint tranquillement. Il posa son plateau sur les couvertures et remonta sur le lit. "Sache que je sais cuisiner les pizzas au micro-ondes et les petits-déjeuners." Il avait pris un air fier. Mais il retint un petit rire en s'entendant. Il se pencha et déposa un baiser sur les lèvres de Braeden. Un baiser qu'il termina en lui mordillant doucement celle inférieure. "J'aurais bien mis une rose, mais j'en ai pas trouvé dans ta cuisine." Un petit sourire. Il se retrouvait à nouveau au-dessus du Wilde, et ça ne lui déplaisait pas franchement. Il prit son visage entre ses mains et l'embrassa encore, fermant les paupières, savourant l'instant, le souffle de Braeden, le goût de ses lèvres, la texture de sa peau. Il devenait accro'. Il s'était trouvé sa nouvelle drogue. Il pouvait la sniffer, la fumer, se l'injecter dans les veines, qu'importe. Les lèvres de Braeden le tentaient trop.

Downy le regardait, le regard pétillant et les joues rouges, le regardant avec amour et une pointe de gêne. "M.. Mais je t'emmerde Wilde !" Braeden ne pu s'empêcher de rire. Il connaissait bien Downy, cette réaction en était la preuve. Du pur Clarkson, son petit ami tout craché. Les premiers jours il s'était répété le qualificatif plusieurs fois, allant jusqu'à le dire tout haut dans son appartement vide. Petit-ami. Il s'y habituait, mais c'était si étrange pour lui. Étrange et magique. Un certain charme lorsqu'il regardait le dit "petit-ami". Downy, son amoureux, son chéri, son homme, l'amour de sa vie. Il allait vite? Tant pis, il était amoureux. Il n'avait plus l'âge d'attendre, il avait déjà laissé passé le temps. Il avait l'âge de foncer. Il voulait une vie tranquille, un famille, un bonheur. Son bonheur. Son bonheur assit sur lui, les draps comme seul barrière. Et ses mots. La voix de Braeden emplissant la pièce de sa chaleur. Il faisait pleuvoir les compliments sans pouvoir les arrêter. Il était fou d'amour pour ce brun rêveur d'aspect gringalet mais si fort, si tendre et si doux, pile ce qu'il lui fallait. Un homme sur qui reposer, une personne à chérir, son amoureux. Quelqu'un qui serait fort pour lui quand il irait mal, et qu'il protégerait contre tout, jusqu'à la fin de sa vie. Même au dépend de celle ci. Il ne pouvait pas s'empêcher d'embrasser chaque recoins de la peau de Downy qui se trouvait à sa porté. Downy qui semblait apprécier ses attentions. Il alla d'ailleurs déposer un baisé sur la mâchoire de Braeden qui commença à s'approcher histoire d'en quémander un autre. Mais Downy se recula et parla, souriant. "Tu crois qu'on peut vivre d'amour et d'eau fraîche toi ?" "Pour l'amour, je pense que c'est tout à fait possible" s'exclama-t-il en riant alors que Downy sortait de la chambre. Braeden en profita pour se laisser tomber sur son matelas, tout sourire. Il n'avait plus peur de le voir partir comme quelques jours avant. Downy ne l'abandonnerait jamais, il en était à présent sur. Passant une main sur son visage il se remémora cette nuit qui venait de s'achever. Braeden avait été assez insistant mais avait beaucoup hésiter. Il refusait de forcer Downy à aller plus vite qu'il ne le souhaitais. Un hétéro ne tombait pas dans le lit d'un homme aussi facilement. Il y avait été doucement, montrant à son homme à quel point il l'aimait et prenait soin de lui. Et Downy lui avait fait confiance, une confiance si belle alors. Et ils avaient fait l'amour doucement, mais avec une passion égal à leur amour. Et Braeden avait regardé Downy dormir. Il était si beau dans son sommeil. Paisible, tel un enfant, sage, tel un vieil homme, beau, comme le jeune homme de vingt huit ans qu'il était. Quelques mois de plus que Braeden qui ne souhaitais qu'une chose, fêter son anniversaire de la même façon.

Un bruit dans la cuisine le tira de ses pensées. Il s'assit dans le lit, s'étira et enfila son boxer, avant de se rallonger, attendant son petit ami, une main au dessus de sa tête et l'autre posé sur son torse, rêvassant. Quelques minutes plus tard Downy revenait, portant un plateau avec le petit déj. Tout bonnement adorable. "Sache que je sais cuisiner les pizzas au micro-ondes et les petits-déjeuners." "Dans ce cas je vais gérer les midis et soir, tu veux?" un doux sourire, Braeden se redressa dans le lit, s'appuyant sur ses coudes, alors que Downy posait le plateau. L'odeur de café emplit la pièce et réveilla la faim de Braeden qui regarda Downy, tout enamouré. Il regarda ses cuisses galbés, son torse finement musclé, ses yeux pétillants de bonheur, son sourire d'ange et ses cheveux bruns un peu plus long désormais. À croire qu'il lui avait obéit en les laissant pousser. Tout sourire il revint se poser sur le Wilde qui dévorait des yeux son homme. Homme qui vint l'embrasser avec douceur, le mordant tout le même, ce qui fit frissonner Braeden. Pourquoi Downy devait-il être si parfait, et sexy? "J'aurais bien mis une rose, mais j'en ai pas trouvé dans ta cuisine." Rectification. Si parfait, sexy et atrocement mignon? Braeden allait parler quand Downy attrapa son visage et l'embrassa plus passionnément. Braeden, réveillé pour de bon, passa les bras dans le dos de l'autre homme, le tenant fermement, et se releva, restant assit sous la couverture, gardant bien contre lui Clarkson et l'embrassant avec fougue. Puis il lâcha ses lèvres, le gardant tout contre lui, ne voulant plus le lâcher, souriant. "Je t’achèterais des tas de roses pour que tu en mettes partout si tu le souhaites mon amour... Je t'aime Downy" Un doux sourire, un léger baisé, une tendre caresse sur le bras. Vivre d'amour, d'eau fraîche et de baiser. Programme de rêve. Oui mais c'est ce moment la que choisit l'estomac de Braeden pour se faire entendre. Il ne pu que sourire et tout en déroulant ses bras de son amant il l garda sur lui et tira un peu le plateau vers eux. De toute façon si il se mettait à embrasser Downy un peu trop.. vigoureusement, il risquait de mettre du petit déj partout. Il préférait manger avant. Il attrapa le café et les tasses, et servit Downy puis lui, souriant, attentif à ses mouvements histoire de ne pas faire de bêtises. Il posa ensuite la cafetière, pensif. "Tu sais, j'aimerais me réveiller ainsi toute la vie. Ton sourire, tes baisés, et un petit déjeuner en amoureux." Il ne pu que sourire. À force celui ci allait s'imprimer. Sourire, sourire sourire sourire et encore sourire. Et embrasser. Braeden attrapa sa tasse et se lança. Downy avait fait le café, il ne pouvait être que bon non? Une gorge le fit changer d'avis. Il avala en grimaçant et ne pu s'empêcher de rire un peu. "Dis moi tu appelles sa du café? J'appelle sa du jus de chaussette mon amour, tu as intérêt à t'améliorer si tu souhaite rester.." Un grand sourire malicieux alors qu'il avalait à la va vite le liquide fade. Lui qui aimait le café très fort, il allait devoir changer des habitudes. Mais pour les yeux de Downy, il aurait changé jusqu'à la couleur de la lune.

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"Tu sais, j'aimerais me réveiller ainsi toute la vie. Ton sourire, tes baisés, et un petit déjeuner en amoureux." La chose était très tentante pour Downy aussi. Et même, il n'en demandait pas temps. Même si c'était très attirant, il ne fallait pas le nier. Mais juste la présence du corps chaud de Braeden à ses côtés, voir ses yeux et son sourire.. Cela lui suffisait déjà. Cela suffisait à rassurer le gamin effrayé en lui. Il fit comme Braeden et tenta une gorgée de café. Downy était comme Wilde. Il l'aimait serré, sec. Quelque chose qui, en une gorgée, vous remontez automatiquement... Pas ce.. truc que Clarkson avala avec peine. "Dis moi tu appelles sa du café? J'appelle sa du jus de chaussette mon amour, tu as intérêt à t'améliorer si tu souhaite rester.."Et Braeden avala le reste de sa tasse. Downy s'était déjà mis à pester, ne comprenant pas comment c'était possible qu'il soit le créateur d'une telle lavasse. "Je comprends pas.. J'te jure Braeden, je marche au café, je sais le faire pourtant.." Enfin d'habitude. Downy releva les yeux du fond de sa tasse. Les yeux et le sourire malicieux de Braeden. Il avait quelque chose de nettement plus efficace que le café de l'autre côté du lit. Il baissa les yeux et attrapa le paquet de céréales. Les baisers, c'était bien. Mais il fallait manger. Sinon il allait brûler ses réserves et il finirait en hypoglycémie. Downy se glissa tout contre Braeden, le paquet à la main. Il posa sa tête dans le creux du cou de Wilde. Il piocha un ou deux pétales de céréales et les mangea, tranquillement, avant de lever ses yeux chocolat vers Braeden et d'esquisser un sourire, lui tendant le paquet. "T'en veux ? C'est un peu tes céréales quand même, je vais t'épuiser le stock avant que t'y es touché sinon."

C'était vrai que la vie paraissait tout de suite beaucoup plus avenante quand le coeur de Braeden n'était pas loin, que leur peau se touchait et que des instants paisibles naissaient, comme celui qu'ils vivaient. Qui aurait cru que Downy aurait trouvé son bonheur avec un homme, qui plus est Braeden ? Braeden avait changé depuis l'époque où Downy était le tocard et lu le beau mec un peu, voir beaucoup trop, con. L'année scolaire s'annonçait bien, alors, pour Downy. Il y aurait bien sûr les petites allusions des collègues, sympathiques comme suspicieuses. Peut-être que Downy obéirait aussi au souhait de Braeden. Abandonner très officiellement son engin de la mort, soit son scooter. Mais avec Braeden en moto... Il faudrait peut-être que Downy réfléchisse à la page transport une autre fois. Ils étaient bien, là, tout les trois : Braeden, Downy, et la maladresse de Downy. C'était une personne à,part entière, vu comment il la traînait. Mais ça faisait son charme. Downy avait récemment fini par se dire que son charme consistait en fait en : 1°/ Sa maladresse extrêmement attachante, 2°/ Sa façon de parler en français (Braeden pouvait témoigner, c'était son point faible), et 3°/ Sa stature ; Avec sa petite taille (Enfin petite, Downy n'était tout simplement pas un géant à la manière de Braeden avec son mètre 85) et ses 73 kilos tout mouillé, il y avait quelque chose en lui de fragile, de frêle. Et après, si on le voyait se battre ou s'entraîner à je-ne-sais-quoi, on restait bouche-bée face à ce que ce jeune homme cachait comme potentiel. Merci l'armée. Enfin bref. Downy était Downy, Braeden était Braeden, et il était indéniable qu'ils étaient faits l'un pour l'autre.

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