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Léane Bermond

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La brunette n’était pas bien. Ses membres tremblotaient de peur. Son chauffeur, plutôt son sauveur, l’aidait bien mais il n’allait pas aussi vite qu’elle l’aurait voulu. Le fou furieux serait les rattraper … C’était la hantise de Hal’. La jolie fut surprise. L’homme se rappelait de Haley qui ne tarda pas non plus à le reconnaître en le regardant avec plus d’insistance. Comment oublier ce personnage bien sympathique ? Il avait été bon vendeur. Le monde était si petit. Jamais, elle n’aurait pensé le revoir, surtout pas dans ce genre de conditions stressantes et affolantes. Le monde était en panique. La femme avait choisit un métier difficile mais elle n’aurait imaginé tomber sur un tel timbré … Une arme ! Mais il vivait où ?

- Oui c’est bien ça Monsieur Wendall. Tout a fait, superbe appart d’ailleurs, dit-elle avec un sourire en prime. Ce n’était pas le moment d’en discuter mais Hal’ se rappelait avoir proposé ses services à ce gars là. Il avait tout simplement émis un refus. Elle avait d’en rire mais ça serait pour plus tard. Maintenant, l’heure était à la fuite. Kay s’affola lui aussi. Oui enfin non un client non satisfait … C’est compliqué à expliquer. Je n’le savait pas si dingue ! Les deux étaient en panique. Le conducteur dévia de route sans respecter le code de la route. La belle ne dit rien car elle comprenait ce geste. Oui vous venez d’enfreindre la loi mais ce n’est rien. C’est mieux que de mourir sur place.

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Elle rigolait. Cette idiote blonde rigolait. Elle se foutait de sa gueule, ouvertement. Son rire méchant résonnait dans tout le couloir. Il la regarda un moment, interdit et déconcerté. Puis elle se pencha vers lui et se mit a parler doucement mais fermement. " Écoutes moi bien, petit abruti. Je me fou de tes envies, je me fou de ta vie. Tout ce que je souhaite, c'est pouvoir dormir la nuit, tranquillement. Si t'es pas content de ça, tu n'as qu'à déménager, j'étais là avant. Il est hors de question qu'un tel que toi me pourrisse la vie, surtout pas ce moment. Et je doute sérieusement que la police s'intéresse à ton p'tit paillasson, d'autant plus qu'il n'y a aucune preuve concrète. Ceci est mon dernier avertissement." Elle le menaçait la? Cette pimbeche pensait pouvoir se le permettre? Il s'en fichait que ce soit pas son moment. Et puis il était amie avec la lieutenant de police qui vivait la porte en face de celle de Johanna. La blonde pouvait penser ce qu'elle voulait, il menait la lutte. Enfin il le pensait, il le pensa jusqu'a que l'eau très chaude entre en contact avec sa peau.

La chaleur lui lecha le visage. La douleur le fit tressaillir. Il avait du mal a réaliser. Elle venait de l'agresser, elle qui faisait la moitié de son gabarit. Elle n'avait peur de rien. Ce n'était pas le genre a se laisser intimider. Habituellement il aimait cette qualité chez les gens, mais la il ne pouvait que haïr ce trait de caractère. Elle n'avait aucun respect pour rien.
Il ne fallut que quelques secondes a Braeden pour réagir. Il recula d'abord, sur le coup. La colère monta a une vitesse folle. Il poussa la jeune femme contre le mur, ne prêtant aucune intention au verre se brisant sur le sol, et enfonça son poing dans le mur, a quelques centimètres du visage de Johanna. La colère lui ridait le visage en un masque du fureur. Mais il s'en fichait. Il s'en fichait aussi que l'impact de son poing ai fait un trou de plusieurs centimètres dans le mur. Il s'en fichait d'avoir pu lui faire mal, il s'en fichait que les voisins entendent et accourent. Qu'ils sachent que la femme le harcelait jour et nuit. De toute façon beaucoup savaient qu'ils ne s'appréciaient pas.

Il serra les dents, et les doigts, les yeux droit dans les siens, et souffla avec rage ses mots, tentant de rester calme et de ne pas lui fracasser le crâne. Il avait subit des entraînements spéciaux, il pouvait tuer. Il avait été entraîné pour sa. Mais si il la tuait, la, maintenant. Il perdait Downy. Aussi il se contrôla, réussissant même a ne pas hurler, effort surhumain. "c'est toi qui va m'écouter salope! Ne refaits plus jamais ça tu comprends? Ne m'énerve plus jamais, ou je risque de faire une connerie, et je peux te promettre que tu seras pas prête de manger seule avant un bon moment. Ne me cherches plus, ou je te jure je te casse la gueule, c'est clair?! Je te jure je..." Mais il ne finit pas sa phrase. La voisine, une grosse dame accroc aux chats venait de sortir. Elle semblait assez perturbée. Braeden la regarda puis regarda Johanna. Celle ci semblait vraiment avoir peur. Il était allé trop loin. Bien trop loin. Il se recula, vidé de toute colère, simplement inquiet. Il avait vraiment été trop loin. Il recula un peu plus, les regarda tour a tour et se dépêcha de rentrer chez lui, claquant la porte au passage. Il avait merdé, et en beauté.

Encore. Encore le même rêve, le même cri au loin dans le désert, le même visage effrayé. Braeden rêvait souvent de cette petite fille qu'il avait vu s'envoler, projetée en tout sens par la force de la mine sur laquelle elle avait marché. A l'hôpital après sa libération il avait souvent rêvé d'elle. A son retour, les souvenirs s'étaient mélangés, l'Irak, l'Aghanistan, l'enfer. Toute les images qu'il avait accumulé et oublié en dix ans étaient revenus a la surface en un temps record. Et puis il y avait eu la prise d'otage, son coma et tout ses nouveaux sentiments. Tout cela c'etait mélangé et il n'etait pas rare pour lui de se reveiller en pleine nuit, terrassé par l'image de la jeune fille courant près d'un bus, avant de prendre les traits d'Hesther ou Juliette et de mourir. Tout ces sommeil étaient hantés par ses souvenirs. Il ne dormait plus. Il ne sortait que rarement. Il passait le plus clair de son temps enfermé dans son appartement, les volets fermés, la lumière éteinte, a jouer du piano ou a regarder le plafond, silencieux. Il ne vivait plus. La peur l'avait eu. Et peu a peu dehors devenait Le Dehors. La où n'importe qui pouvait arriver et tuer ceux qui l'aimait. Par sa faute. Oui c'était sa faute, il avait tué tellement d'homme dans cette guerre sans fin, il était puni pour ces meurtres. Elisabeth, une de ses amies, était morte devant ses yeux, assassinée dans ce trajet infernal du bus 319. Et puis il y avait eu Hesther qui avait bien faillit y rester. Il s'était occupé de la jeune femme, il l'avait protégé, il avait été puni. Une balle, deux mois de coma, un traumatisme. Une peur. Des doutes aussi. Dans le bus il avait eu peur, peur de perdre Downy. De le perdre pour toujours. Cette crainte avait été pire que tout, mais elle lui avait permit de mettre quelques trucs au clair. Comme par exemple le fait qu'il soit fou de son ami. Amoureux a en perdre la raison. Amoureux d'un hétéro craquant et très demandé des demoiselles. Hetero qui avait passé deux mois a son chevet, attendant son réveil. Hetero qui le faisait sortir des qu'il pouvait, qui tentait de lui redonner goût a la vie. Hetero avec qui il avait regardé un film romantique, et qui s'était endormi sur son épaule, murmurant des phrases incompréhensible sur son ami. Hetero qui venait de lui demander d'aller a la fête du 4 juillet avec lui. Braeden ne voulait pas y aller, mais le sourire de Clarkson l'avait convaincu. Aussi, Braeden passa l'après midi a chercher quelque chose a mettre pour cette soirée qui s'annonçait pleine de chamboulement. Il finit par s'acheter une chemise noir, qui au moins ne se demoderait pas. Il n'était pas du genre a refaire sa garde robe toute les semaines. Puis il rentra chez lui, et rangea un peu. Un coup d'oeil au piano. Il se rappela du Mus'off. Cela faisait deux semaines qu'il avait rouvert. Deux jours qu'il n'était pas venu travailler. Il avait tout simplement oublié. Il oubliait souvent ce genre de chose en ce moment. Trop occupé a penser a son passé, et son avenir. Il devait y aller, il devait passer voir si Charlie n'avait pas tout mis a feu et a sang. Charlie était une jeune étudiante qu'il avait engagé en reprenant le travail. Il avait du mal a tenir la boutique seul désormais. Pas qu'il ai eu un quelconque besoin de travailler, son salaire de militaire l'ayant pour toujours soutiré du besoin. Mais la musique, les clients, travailler, tout ça lui vidait la tête. Sauf que plus il était absent, plus les clients fuyaient. La jeune femme était talentueuse, intelligente, travaillait bien, était passionnée, et avait un caractère de merde. Elle n'était sympa qu'avec un nombre restreints de clients, ce qui avait le don d'enlever Wilde qui avait du mal a apprécier la jeune femme. Mais elle bossait bien, a pas cher, et ne se plaignait pas. Le principal.

"Salut Braeden" il regarda dans la direction de la voix et la vit, Charlie. Il venait de passer la porte du Mus'off. Avait-il été si vite? Il ne se souvenait pas du chemin, trop occupé par ses pensées durant sa marche. Il se ressaisit, regarda si il y avait des clients puis avança vers le comptoir où la jeune femme venait de s'installer. Il l'inspecta, puis elle. Elle semblait mal en point. Aussi fatiguée que lui pouvait l'être. Elle devait sûrement faire la fête tout les soirs. Une jeune comme les autres, une merdeuse qui se fichait de tout. "Le comptoir est plein de poussière, tu pourrais nettoyer tout ça. D'ailleurs tu sais quoi? Nettois la boutique je m'occupe de la caisse." Il n'avait aucune envie d'être sympa. Il était crevé et sur les nerfs. Il avait autre chose a foutre que du babysitting. Il se posa derrière la caisse et s'assit sur le tabouret. Une sieste ne lui aurait pas fait de mal si seulement il avait pu dormir sans rêver.

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Cet idiot avait rougit. Il était juste trop craquant quand il rougissait. Avec son petit noeud pap', ses joues rouges et ses beaux yeux. Il avait retiré ses mains assez violemment, mais après avoir attendu un moment. Il semblait gené. Ce qui eu le don de faire rougir Wilde. Il avait surement fait une bêtise. Son ami avait commencé à le détailler avant de regarder ailleurs. C'était quoi le probleme? Il avait une tache? Il vérifia vite fait avant de se mettre à regarde Downy plus loin que le bous de ses blessures. Il était beau, très beau comme ça. Chic et même assez sexy... oulah mais qu'est ce qui lui prenait? Penser à autre chose, penser à autre chose... Mais que redardait Downy? Braeden se retourna, et le vit. Le drapeau. Ce foutu drapeau à la con. Pour lequel il avait donné dix ans de sa vie, pour lequel il avait frolé la mort des tas de fois. [corlo=darkred][i]"C'est rien, j'ai juste encore fait un tour aux Urgences." [/coror]"Downy... C'est pas rien, cette connerie te tuera un jour... Promets moi de ne plus monter sur ce truc., j't'e prie.." Oui bon, il y avait moins explicite mais il était inquiet, beaucoup trop.
"Pour Downy Clarkson et Braeden Wilde. Qui doivent encore se battre dans leur tête." Downy avait à peine chuchoté cette phrase. Il ressentait la même chose que Braeden. ils étaient tout les deux dans le même état. Wilde ne fit pas gaffe à Payton, ou Iseult, non loin d'eux. Il ne fit attention à rien d'autre que Downy pour dire vrai. Il n'avait qu'une envie, le prendre dans ses bras et ne plus le lacher. Mais il ne pouvait pas se le permettre. downy et lui, ça ne pouvait pas exister. Jamais. Tomber amoureux d'un hétéro quel connerie. Il pesta contre lui même intérieurement, avant se s'accouder à la rembarde du pont, les yeux sur l'eau. "Et prions pour qu'ils gagnent le combat" Ce qui était sur en tout cas, c'est qu'il n'avait plus la tête à la fête

How to save a life (The Fray)

Helloe helloe bienvenue à toi sur le forum ^^
J'espère que tu te vas te plairas, si tu as besoin de quoi que ce soit, surtout ne te gênes pas, on est là pour toi (:
pour ce qui est d'Anya... je ne sais pas tellement je vais me renseigner ou bien JJ l'a peut-être même déjà fait ^^ on te revient la dessus Encore bienvenue à toi et amuses toi bien!

"Je nous revois en train de boire lors de ce stupide concours, je ne saurais te dire qui a gagné... pas nous sûrement. Je crois qu'on a dansé après ça, et ensuite c'est le trou noir complet. Enfin dans cette abîme sans fond j'ai quelques images de nous... Ici... mais c'est tout ! Je ne sais même pas si... c'était bien... Qu'est-ce qu'on va faire ? Et bien ce que deux personnes censées feraient, c'est à dire, courir à la pharmacie la plus proche. C'est d'ailleurs ce que je vais faire sans plus attendre. Et ensuite et bien on n'aura plus qu'à croiser les doigts pour ne pas avoir d'horrible surprise." Que voulait-elle dire par horrible surprise? Il s'était toujours protégé, il n'était pas malade, aucune inquiétude de se coter. Et les capotes ne servaient qu'a se préserver des maladies... Et des bébés. Stop. Retour en arrière. Pas de capote. Pas de pilule. Bébé. Non non non. Pas de bébé. Il ne vivait pas chez lui. Il travaillait a la fac. Il draguait. Il faisait la fête. Il n'avait pas de bébé. Il ne savait même pas s'occuper de lui tout seul. C'était sa mère qui faisait les repas, qui s'occupait de son linge sale, qui gérait sa vie, son compte en banque et même son frigo. Alors s'occuper d'un gosse...

season 5 I CAN'T WAIT !!! <3

Hunter venait de dévoiler ses réelles intentions à la jeune brunette en venant dans cette maison, ce qui était un peu risqué, mais c’était sans doute la meilleure décision, de toute manière, elle avait découvert son ensemble de crochetage et ses gants. La femme semblait réellement découragé, ce qui fit sourire le jeune blondinet malgré tout, il sera ensuite les dents et croisa les bras en l’observant. Elle lui demanda de partir, ce qui ne l’empêcha pas de se calmer, il dit alors tel un enfant. « Par contre, j’aimerais ravoir mes trucs, j’ai payé ça une fortune à New York, alors j’y tiens… » Hunter décroisa les bras et tendit la main en direction de Savannah dans l’espoir de recevoir son matériel si précieux, il avait acheté la meilleure qualité, ce qui était une bonne chose. Le blondinet lança un profond soupir lorsque Autumn lui demanda de partir, il n’avait pas nécessairement envie de quitter la brune, sachant qu’elle risquait de ne plus le revoir ensuite. Le jeune allait prendre ses jambes à son cou, mais son ex petite amie lui proposa de visionner un film d’animation avec elle, évidemment, c’était pour le faire fuir, mais Hunter afficha un grand sourire, fit un saut par-dessus le sofa et y reprit place à nouveau, posa une main autour le cou de Autumn. « Trop super, j’adore ce film, avec la tortue qui danse la samba ! C’est hilarant ! Ça fait vraiment longtemps que je l’ai pas vu ce film, merci de l’invit’ Savannah ! » Hunter souriait et observait le film, les yeux remplis de joie. Il ne savait pas si sa réaction allait exaspérer son ancienne petite amie, mais il s’en fichait. Il ne voulait pas retourner dans la solitude de son appart sans rien à se mettre sous la main.

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La réponse que lui balança la jeune femme rassura Autumn, bien sûr qu’elle était prête à devenir une vraie dure à cuir, elle n’avait pas l’habitude de se prendre la tête avec des chicanes ou des petites bagarres, simplement elle savait que vivre ici, à Detroit avait son lot de problèmes et de délinquants et elle ne souhaitait pas du tout que quelqu’un d’aussi mal barré que le type qu’elle venait de croiser, n’ose lui voler de nouveau ou n’ose lui faire autre chose de bien pire encore…elle n’en aurait pas la force, mieux valait pour la brunette de suivre l’exemple de sa nouvelle copine et d’écoper pour ensuite le faire payer aux brutes qui avaient tendance à venir tenter leur chance avec elle. Comme venait de citer Joan, plus jamais elle ne serait traité de poupée, surnom que détestait franchement toutes les femmes de la planète terre, elle en était persuadée. N’importe quand, n’importe où et n’importe comment alors. Répliqua d’un franc sourire la jeune femme qui lançait son mégot de cigarette au même moment que son interlocutrice. Les deux jeunes femmes s’échangèrent un regard quelque peu… complice pour ensuite laisser place au silence pour une autre tranche de secondes interminables.
La suite des événements se passa rapidement, alors qu’elle ouvrait la bouche, Autumn se faisait tirer par le bras, se faisant inlassablement pousser vers l’entrée de la boite toujours autant en mouvement. La jeune femme attrapa ensuite deux verres, l’un qu’elle but cul sec et l’autre qu’elle tendit à Leah qui fit de même, juste avant de rire aux éclats. Elle aimait franchement cette nouvelle venue et ne se lasserait pas de cette soirée, elle en avait le pressentiment. Savannah eut à peine le temps de déposer sa coupe vide qu’elle se fit trainer de nouveau, étonnamment elle se laissa guider, n’étant pas une danseuse hors-pair, elle se laissa aller au rythme de la musique aux côtés de cette charmante jeune femme qu’elle affectionnait déjà particulièrement. J’n’ai pas l’habitude de danser tu sais! Avoua la brunette à sa nouvelle amie, criant à pleins poumons pour bien se faire entendre cette fois.