l'alcool qui colle

Alors que tout le monde s'était endormi à Détroit, une fête battait son plein. Elle fut brusquement interrompu par une jeune fille qui fut victime d'un comas éthylique: Dean Bennett. Cette dernière était particulièrement malheureuse car elle ne se sentait pas à l'aise à Détroit, et lorsqu'elle se sentait mal, elle avait pris l'habitude de consommer un nombre effarant de verres d'alcool. Ce soir là, ce fut presque dix bouteilles, toutes aux goûts différents mais aux taux d'alcool dangereux.

Une autre blonde très curieuse et plutôt discrète était elle aussi présente. Elle était infirmière, ce qui expliquait son empressement pour aller voir l'état de la jeune fille.

LEONOR • Poussez-vous ! Laissez-moi passer ! Je suis infirmière ! écartez-vous !

La dite infirmière, du nom de Leonor, fit tout ce qu'elle put : elle tâta son pouls, elle écouta les battements de son cœur, lui fit des massages cardiaques et finit par appeler une ambulance. Bien que celle-ci ne connaissait absolument pas Dean, elle fut vite paniquée et attachée à celle-ci, comme si il s'agissait d'une fillette qui venait de tomber violemment de son lit superposée.

Dean fut transportée jusqu'à l’hôpital et couchée sur un lit. Ce n'est qu'après treize longues heures de sommeil que la jeune fille se réveilla.

DEAN • Putain... Qu'est-ce que je fous là... HA!

Un visage inconnu qui tentait de la rassurer était apparu, comme par magie, près d'elle. C'était celle qui l'avait conduite à l'hôpital. Après cette découverte, Dean voulait savoir qui était cette personne, mais fut vite retenue par un haut-le-cœur puissant qui pouvais lui faire cracher ses poumons entiers. Leonor semblait l'avoir remarqué, car elle lui tendit immédiatement la bassine qui était posée près de son lit.

Ce devait être la première fois que Dean acceptait de l'aide de la part d'une inconnue. Mais elle n'avait pas le choix. Soit elle vomissait sur ses horribles draps d'un triste gris, soit elle allait vomir dans une bassine qu'une inconnue au sourire exaspérant lui tendait. Après avoir éjecté tout ce qu'elle avait besoin d'éjecter, elle prit son temps pour la dévisager calmement, au cas où un nouveau haut-le-cœur se faisait sentir.

DEAN • Putain, mais t'es qui ?
LEONOR • Je crois que tu n'as pas fini...

A peine Leonor avait-elle prononcé ces mots que Dean eut un nouveau haut-le-cœur. Cette fois-ci, elle prit elle-même la bassine et vomit énergiquement dedans. Un mal de crâne fit alors son apparition, ce qui paraissait normal pour Dean.

LEONOR • L'infirmière m'a dit de te donner ça.
Elle tendit une boîte de comprimés contre le mal de crâne.

Pour Dean, la jeune femme était étrange. L'inconnue semblait la connaître par cœur, et Dean ne savait rien d'elle. Ce qui l'exaspérait au plus haut point.

DEAN • Bon ! Tant pis si je me vomis dessus ! Maintenant dis-moi qui tu es! Ou je te vomis dessus !
LEONOR • Tu es bien drôle. Tu n'auras même pas l'énergie suffisante pour te déplacer.

Elle avait raison. C'était peine perdue, Dean faisait de son mieux mais n'arrivait même pas à soulever ses pieds. Elle abandonna alors tout espoir de connaître l’identité de la personne à côté d'elle et prit son médicament, tout en la dévisageant de plus belle, dans l'espoir de reconnaître un regard, ou des mimiques. Mais rien, rien ne venait.

Ce soir, elle avait décidé de s'amuser un peu, faire la fête comme tous les gens de son âge. Elle avait reçu un message de la part d'un vieil ami qui organisait une grande soirée. Leonor avait donc pris le temps de se coiffer, se maquiller et s'habiller simplement mais efficacement. Cependant ses vêtements étaient hors de prix mais c'est parce qu'elle avait les moyens. Elle enfila donc une paire de talons vertigineux avant de s'en aller à la soirée. Elle y était allée avec son grand frère ce qui avait fait son petit effet, lui avait préféré aller draguer comme toujours et elle s'amusait donc comme elle pu. Cependant elle n'avait rien bu et vu l'état des gens autour d'elle ils ne lui donnaient pas du tout envie de boire. Rester sobre en toute circonstance était une habitude et après ce qu'elle voyait à l'hôpital cela la motivait encore plus. Elle dansa alors avec quelques personnes jusqu'à ce qu'elle vit cette jeune fille. Une petite blonde bien plus jeune que ce qu'elle voulait montrer et aussi fragile que la belle Leo. D'un coup celle-ci s'effondra sur le sol et elle hésitait pas à appeler une ambulance sur le coup tout en courant vers la jeune fille. Elle fit alors tout ce qui était possible pour qu'elle reste auprès de nous mais peu importe elle était toujours inconsciente. La demoiselle va rester avec elle jusqu'à ce qu'elle se réveille en profitant pour aller se changer entre deux visites de médecins. Elle savait en tant qu'infirmière qu'elle n'allait pas se réveiller aussi facilement. Leo pris alors les médicament de la jeune demoiselle que sa collègue lui avait confié, elle envoya un message à une de ses collègues pour qu'elle la remplace jusqu'à ce que la jeune fille s'en aille de l'hôpital dans un bon état. Cela lui semblait bizarre car elle réagissait comme Leo quand elle faisait une soirée trop arrosée ce qui était aussi drôle qu'étrange. Plus elle continuait dans ses remarques plus elle trouvait qu'elle ressemblait à l'adolescence que Leonor était. Lorsqu'elle eut fini ses tentative de se lever elle décida enfin de se présenter.

"Au fait je suis Leonor Fleur McCarty mais appelle moi Leo. Tu sais que tu as eut de la chance hier, il s'en est fallut de peu pour que tu nous lâche Dean. Si je le sais c'est que c'était noté sur tes papiers. Tu ferais mieux de manger ce qu'il y a sur le plateau bien que ce n'est pas appétissant."

Elle regarda la demoiselle toujours aussi souriante et elle reposa son portable car elle discutait avec quelques amis.

"Au fait comment ça se fait que tu ais bu autant et me dit pas que c'est parce que tu es jeune et que tu veux tout tester c'est ce que je sortais à mon père lorsque j'étais ado."


Elle fixait toujours la demoiselle en attendant sa réponse le plus rapidement possible même si elle allait d'abord subir un interrogatoire pour savoir comment cela se fait que Leonor lui ait sauvé la vie. Mais bon elle était prête pour cela.

Dean pris sa tête entre ses mains et inspira profondément comme si elle était dans un cauchemar. Une certaine "Leo" était là, à la regarder tout sourire, comme un petit ange, dans l'espoir qu'elle lui dise pourquoi elle allait mal. Pourquoi devrait-elle lui répondre ? Après tout, c'était ses affaires. Elle l'avait "juste" amenée à l'hôpital. Tout le monde aurait pu le faire ! Même Beyoncé si elle l'aurait voulu. Alors elle ne balancerait pas sa vie comme ça à une inconnue, c'était sûr. Mais malgré tout, le visage de Leonor lui inspirait une certaine confiance. Elle regarda le plateau qui lui était présenté. Un espèce de morceau de viande reconstitué avec du jambon, du poulet et du bœuf et un riz collant avec un morceau de pain et un yaourt presque liquide. Beuaaaark, pensa-t-elle. Mais elle avait faim. Tous ces verres d'alcool qu'elle avait bu lui avait rongé l'estomac. Elle prit le plateau avec un certain dégoût, et commença à manger doucement sa viande. Bien que ça n'eut aucun goût, elle mangea de plus en plus vite, telle une vraie gloutonne et ne prêta même pas attention à Leonor. Une fois son assiette vite, elle était de meilleure humeur et se sentais capable d'engager une réelle conversation.

J'ai bu parce que c'était une fête n'est-ce pas ? A une fête, on boit. Et ne croit pas que je voulais tester. j'ai déjà tout tester. Les trucs que j'ai bu, je les connaissais tous. A Bristol, j'étais la reine de l'alcool. J'ai bu tout ça inconsciemment, j'avais sniffé "un peu" de drogue avant ça. Peut-être que j'étais plus consciente. mentit-elle.

La jeune femme regardait la jeune demoiselle en essayant de lui inspirer de la confiance. C'est vrai que pour Dean ça devait être un véritable choc de se voir dans un lit d'hôpital avec une inconnue pour vous poser des questions. Leo aurait surement pété un câble comme à son habitude avant de chercher à comprendre le pourquoi du comment mais elle ne voulait pas laisser la jeune blonde toute seule. C'est comme si Leonor se reconnaissait en elle, cette fragilité que l'on tente de cacher à tout moyen ou en se faisant remarquer. Elle avait été comme ça à un moment mais elle ne s'amusait pas à faire des coma éthylique juste parce qu'elle voulait s'amuser. Non elle l'avait fait plus finement en refusant les écoles privés hors de prix, en trainant avec des gens qu'elle considérait normaux et surtout refuser la voie que sa mère avait choisi pour elle. Une rébellion beaucoup plus calme que cette demoiselle. Elle ne la fixait plus à présent et la laissa manger tranquillement tout en parlant à des amis via son portable. Au bout d'un moment elle entendit une voix qui l'a sorti de sa réflexion. Elle se remit à regarder la jeune demoiselle qui lui avoua plusieurs choses. Elle était, tout d'abord, anglaise et en plus de cela une reine de la fête et elle se droguait de temps en temps du moins c'est ce qu'elle en déduit mais cependant elle savait que c'était un mensonge. Faut dire que l'infirmière était douée pour les desceller ce n'est pas comme si on ne lui avait jamais menti dans sa famille, elle vivait chez une famille dont la plupart sont des menteurs alors elle savait ce que c'était un mensonge.

"Alors tu es anglaise, c'est plutôt cool ça. Mais tu es une mauvaise menteuse. D'une part parce que je t'ai vu à la soirée et tu ne semblais pas t'être droguée avant de boire, puis j'ai vu les bouteilles alors si tu étais consciente de ce que tu faisais. Tu sais que c'est super dangereux pour toi et s'autodétruire n'est pas une bonne solution crois moi, j'en connais des gens qui rêverait d'être en aussi bonne santé que toi."

On aurait dit un sermon mais c'était plus un conseil qu'autre chose car elle avait vu bien trop de jeune souffrir de cela et beaucoup de parents les pleurer. Mais bon, elle voulait absolument aider cette anglaise même si elle passer pour une folle. Elle avait même hésité à appeler Mihael, le psy de l'hôpital pour qui lui rende visite mais elle ne l'a pas fait finalement de peur qu'elle se braque.

"Tu sais que je devrais appeler le psy normalement mais bon si tu arrêtes de me mentir on va pouvoir éviter cela. Alors on va faire un truc tu me déballes les raisons qui t'ont poussé à faire cela et moi en échange je te raconte quelques petites choses sur moi sauf si tu préfères que j'appelle le psy de l'hôpital c'est un bon ami à moi en plus."

Un bon ami ce n'est pas pour dire rien qu'en pensant à lui elle se mettait à sourire comme la dernière des idiotes et à avoir les yeux qui pétillent. Cela allait bien évidemment la trahir devant sa nouvelle protégée.

DEAN •Pourquoi tu devrais appeler le psy pour un comas éthylique ?

Elle envisageait sérieusement de vomir sur ce visage d'ange. Les fouineuses, d'habitude, elle en faisait son affaire. Mais là, c'était compliqué. Elle ne pouvait pas bouger, elle était clouée à ce lit et elle avait une migraine impossible, bien qu'elle en avait l'habitude.

Elle prit alors de nouveau le temps de réfléchir à sa prochaine réponse et dévisagea avec insistance Léonor. Lorsqu'elle lui parlait du psy, elle avait des yeux brillants de malice et un air rêveur.

DEAN • Ta présence ici ne justifie en rien pourquoi je devrais te répondre. Je dois avoir du repos n'est-ce pas ? Certes, tu es infirmière, donc, tu as le droit de ne pas respecter les heures de visite. Mais vois-tu, je suis vivante, je respire, je parle, je mange. Maintenant, si tu le veux bien, sors. Je pense que parler à ton bon ami te ferai très plaisir. Pas seulement parce que tu as des problèmes avec la vie des autres, mais aussi parce que tu en pinces pas mal pour lui. Allez, maintenant, je peux dormir ? Je t'en supplie. Sinon, je me charge de vous mettre ensemble et tu verras ce que tu verras. C'est-ce que tu veux ?

A présent, elle la regardait avec un air de supériorité et de "j'en sais autant que toi tu peux pas me tester". Elle attendit que Leonor se lève et qu'elle aille parler au psychologue, mais rien ne se passait tel qu'elle ne l'avait prévu. Leonor, en effet, se contenta de la regarder en souriant. Dean n'en pouvait plus. Ce sourire la maltraitait, la rendait deux fois plus malade et lui donnait envie de vomir. Elle jugea bon de détourner son regard de Leonor, pour conserver la bonne santé de son pauvre estomac encore rempli d'alcool. Elle ferma les yeux dans l'espoir de trouver un petit sommeil mais elle n'y arrivait pas. La présence souriante de Leonor la dérangeait. Elle ronchonna et regarda par la fenêtre, ignorant Leo.

Cette jeune femme était perspicace et allait droit au but ce qui plaisait bien à Leonor. Elle ne se laissait pas faire et c'était temps mieux car sinon ce ne serait pas intéressant pour la belle infirmière, elle qui aime tant relever les défis qu'on lui donne.

"Je pourrais l'appeler tout simplement parce que tu a 19ans et qu'à ton âge ce n'est pas normal de boire autant, tu viens juste de débarquer en ville à croire que tu fuis quelque chose ce qui pousse à s'autodétruire ça te va comme raison."

Elle gardait toujours autant le sourire aux lèvres parce qu'elle savait que cela aurait le don d'agacer la britannique et elle avait bien raison. Cependant ce qu'elle ajouta eu le don de surprendre Leo qui n'en revenait pas. Ses arguments pour qu'on la laisse en paix tenait la route et le chantage ne pouvait pas marcher. Elle avait vu dans le regard de Leo et elle avait compris qu'elle était bel et bien amoureuse du jeune psychologue et que maintenant elle avait un moyen de pression pour ne pas qu'elle l'appelle. Cependant ce qu'ignorait sa patiente c'est que c'était une tête de mule qui se trouvait assise à côté d'elle. Elle avait défié sa mère de nombreuses fois dans sa vie, elle était sortie si souvent en douce, avait gâché tellement de soirées importantes juste car elle refusait d'y aller et elle accepta de faire le métier d'infirmière alors que sa mère lui proposait de devenir son successeur au sein de son entreprise. Même son meilleur ami était un moyen pour la rendre folle, à chaque fois qu'elle voyait Doug dans la demeure cela la rendait folle plus que n'importe quoi d'autre. Si elle le met pas dehors c'est tout simplement parce que ses parents possèdent une immense fortune. En repensant à cela elle arrêta de sourire et pris un air sérieux car personne ne mettait au défi Leonor McCarty sans qu'elle ne le réussisse avec un grand succès.

"Ecoutes moi bien Dean, si tu as le droit de te reposer bien sûr et tu auras deux jours pour le faire car le médecin te garde en observation, pour les menaces cela ne fonctionne pas j'ai connu pire que cela. Rien que les menaces de ma mère sont bien plus impressionnantes. Pour le psy oui j'en pince pour lui et ne t'inquiète pas si je l'appelle ça le fera plus rire qu'autre chose je le connais. Alors tu vas me dire ce que tu faisais à cette soirée à boire jusqu'à en tomber dans les pommes ou vais-je devoir t'embêter toute la journée parce que j'ai absolument tout mon temps et on peut me relayer jusqu'à ce que tu avoues. Oui je suis têtue, oui je suis une emmerdeuse mais crois moi même si c'est étrange tu m'as fait très peur et je m'inquiètes de ton état."

Elle espérait avoir trouvé les mots qu'il fallait, maintenant elle décidait de prendre à manger dans son sac à main. Un bon sandwich qu'elle était partie chercher pendant que son amie était encore dans les pommes. Tout ce qu'elle souhaitait maintenant c'était avoir une réponse de sa part, une explication pour que Leo puisse enfin lui venir en aide qu'elle le devait.

DEAN • Très bien. Vous, Américains, vous êtes bien étranges, et ça me tue. C'est l'occasion de le dire. Lorsque je demande poliment le chemin, avec le "Excusez-moi de vous déranger, pardon monsieur, vous pourriez m'aider?" et tout le tralala, personne ne me répond avec autant de politesse que moi. Leur réponse est souvent constitué de "connasse, pas le temps, fous-moi la paix" ou d'autres choses encore. Et le peu de personne qui me réponde avec un minimum de respect refuse de m'aider. Je suis seule à Détroit. J'ai besoin de mes amis. Mais ils ne m'aiment pas, plus, ils m'ont oublié. Je n'ai plus de nouvelles de ma meilleure amie. Elle est toujours à New York. Ca me fatigue. A Bristol, j'étais bien. Ca a changé.

Dean eut presque les larmes aux yeux en racontant ça. Elle ferma doucement ses yeux dans l'espoir que Leonor ne le remarquerait pas. A présent qu'elle savait, elle allait partir, c'était sûr. Du moins, elle le voulait. Elle l’espérait. Elle dormait presque maintenant. Elle n'en pouvait plus. Ces questions, ces harcèlements, ça lui donnait encore plus envie d'aller se bourrer la gueule.

La curiosité est véritablement l'un des pires défauts de Leonor. Elle voulait toujours tout savoir et cela tout de suite c'est pour cela qu'elle aime les gens mystérieux. Il faut bien la comprendre les mystères sont faits pour être résolu et quand elle a vu Dean et bien elle a ressenti plusieurs choses. D'une part que cette fille était une énigme ambulante ce qui avait attisé le regard de la belle blonde. D'autre part, que la jeune anglaise ressemblait énormément à l'infirmière quelques années plus elle qui tentait de s'autodétruire et de se faire remarquer comme elle pouvait par sa mère, son père ayant été toujours là pour elle. Lorsque la jeune patiente se mit à parler elle comprit tout de suite les raisons de sa colère. Elle était dépaysée avec des gens il faut le préciser peu sociable alors le seul moyen de se remonter le moral c'est l'alcool. C'était peut être une mauvaise solution mais c'était la seule chose qui lui venait à l'esprit. La solitude n'aide pas bien au contraire. Elle fixait toujours la demoiselle avec un sourire qui avait à présent disparu. Elle prit alors son sac et y sortit son bloc note ainsi que son stylo et y annota son numéro de téléphone ainsi que son adresse car Leo sentit le besoin de l'aider à remonter la pente, qu'elle se fasse de nouveaux amis qui pourront la soutenir autre que la bouteille. Elle le faisait car elle savait qu'elle aurait aimé qu'on fasse cela pour elle. Elle prit alors ses affaires et se leva de son siège pour se diriger vers la jeune fille.

"Tu vois il existe des exceptions dans cette ville et j'en fais partis. Je sais ce que c'est d'être seule et je sais que ce n'est pas très drôle et on trouve n'importe quel moyen pour l'oublier. Je te donne mon numéro de téléphone et mon adresse, si tu ne vas pas bien n'hésite surtout pas à venir ma porte t'es grande ouverte. Sinon demande moi à l'accueil de l'hôpital j'arriverais le plus vite comme ça. Je vais te laisse dormir, je repasserais tout à l'heure pour voir si tu es en état de sortir."

Elle regarda alors une dernière fois la jeune demoiselle avec un petit sourire sur ses lèvres avant de se diriger vers la porte pour aller se reposer un peu avant d'aller travailler.


hj : désolée du retard j'avais quelques problèmes et aussi désolée de la longueur je me rattraperais

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