**Jane fut appelée sur le lieu d’un crime à 11 :45 a.m ce matin-là. La belle brunette travaillait dans son bureau de l’établissement de la criminelle de Detroit. Elle avait de la paperasse à remplir, ce qui n’était pas ce qu’elle préférait, mais ce boulot venait avec le poste de Lieutenant qu’elle avait obtenu au cours de l’année. La jolie brune adorait son métier et n’échangerait avec rien au monde, elle avait fait toutes ses années d’étude à l’université du coin pour ce but ultime, elle voyait bien que cette grande ville du Michigan était parsemée de crime et malheureusement, il y avait souvent des victimes. Depuis son arrivée, JJ avait élucidée plusieurs crimes, ce qui montait énormément le taux de réussite de son service et plaisait beaucoup à Wellington qui souhaitait donner son meilleur à tout coup. Le lieutenant ne cherchait pas à oublier son travail, mais dès qu’elle reçut l’appel, elle sauta sur l’occasion et se glissa hors du gratte-ciel où elle travaillait pour se rendre jusqu’au lieu du crime. Là-bas, une fusillade avait eu lieu et l’une des victimes faisait partie des criminels qui avaient attaqués le petit marché du centre-ville. Jane se déplaça ensuite jusqu’à l’hôpital de Detroit pour interroger les victimes, mais également l’un des assaillants. JJ avait une bonne amie dans ses lieux, elle travaillait là-bas depuis quelques années et lorsqu’elle en avait la chance, elle passait pour lui demander de l’aide. Wellington se rendit jusqu’à son service et la demanda à l’accueil de l’étage. Elle croisa les bras et s’appuya contre un mur, en attendant l’arrivée de la jolie jeune blonde qu’elle connaissait depuis plusieurs années. JJ abordait un air plutôt sérieux face aux patients qui passaient dans le couloir depuis plus d’une dizaine de minutes. Elle espérait seulement que Juliette la rejoigne bientôt, elle avait beaucoup de boulot sur les bras et Jane n’était pas la femme la plus patiente qu’il soit.**

**Depuis plusieurs jours, maintenant,
Juliette travaillait à l’essai si l'ont peu dire, comme médecin à
l’hôpital de Detroit. La belle blonde était si heureuse d'enfin
pouvoir travailler dans ce quelle aimait !. Mais elle n'en était
pas moins stressée, lors de ses quatre jour d’essai elle avait
commis aucuns impairs mais Juliette n'avait pas du s'occuper de cas
vraiment très importants, de l'observation surtout elle se revoyait
quelques années au paravent lorsqu'elle avait passée son concours.
Aujourd'hui son chef de service l'avait prévenue qu'elle
travaillerait sur un meurtre. Jane Wellington son amie d'enfance,
s'occupait de cette affaire et devait passer la voir pour des infos
supplémentaires sur le corps de la victime. Juliette ne l'avait pas
revue depuis une éternités, elles n'étaient pas très proche mais
les quelques fois ou elles s’étaient parlées, les deux femmes
s'étaient plutôt bien entendue. Weaver marchait dans la rue, elle
allait prendre son déjeuner, Juliette détestait prendre sa pose a
l’hôpital, d'ailleurs elle détestait la nourriture de la
cafétéria. C'est pourquoi Juliette se dirigeait vers le Starbucks
Coffee, pour prendre son sandwich végétarien, comme ça sa fait un
peu prétentieux de ne pas vouloir manger a la cantine avec tout le
mondes mais elle n'y pouvait rien si les repas n'étaient pas fait
pour les végétariens. Comme chaque midi elle rentra dans le
Starbucks et commanda comme a son habitude ; son sandwich
végétarien, un café bien fort pour tenir toute la journée et la
nuit s'il fallait et deux muffins au chocolat. Elle adorait le
chocolat, ça lui rappelait son enfance. Vingt minutes plus tard la
belle blonde avait finit son repas et était en chemin pour
l’hôpital. Elle pressait le pas, car Jane devait déjà l'attendre
et ça ne faisait pas très professionnel d'arriver en retard en lus
elle détestait être en retard. Elle était enfin arrivée a
l’hôpital et se dirigea directement a l'accueil ou devait
l'attendre son amie. Directement elle vit la grande brune adossée
contre le mur, Juliette s'avança droit sur celle ci et lançât un
« Salut » plutôt joyeux pour les circonstance.

**Jane Julia Wellington attendait depuis quelques minutes, elle était appuyée contre le mur blanc du couloir, jetant quelques coup d’oeil à l’horloge. Elle lança un petit soupir, mais bon, c’était à elle de ne pas arriver en retard, la jolie brunette se mordilla la lèvre et vit la porte au loin s’ouvrir, il s’agissait bel et bien de Juliette, son amie d’enfance qui se trouvait à être désormais médecin dans cette hôpital. Elle avait bien percée, mais JJ n’était pas pour autant surprise, elle avait beaucoup plus de talent et d’intérêt pour les études qu’elle. C’était presque une surprise pour tout le monde d’apprendre que JJ avait réussis à passer par des années d’étude pour devenir policière et puis Lieutenant. Elle avait percé également et elle était plutôt fière d’elle, mais ça ne l’empêchait pas d’être aussi fétarde qu’autrefois. Dès qu’elle en avait l’occasion, Jane usait d’alcool, de musique et de fête, elle adorait ça et rien au monde l’empêcherait de s’éclater, même pas si elle devait travailler à sept heures le matin, elle irait tout de même s’amuser un peu là-bas avant de s’écraser dans son lit pour se reposer. La lesbienne aborda un grand sourire lorsque son amie arriva près d’elle et la saluant de manière enjouée, elle était également heureuse de la voir.**

« Juliette ! Je n’irais pas à dire qu’il était temps, mais il était temps ! »

**Jane afficha un clin d’oeil, pour dire qu’elle n’était pas vraiment sérieuse, ce qui l’a porta à rire par la suite. Elle reprit avec un sourire et ajouta.**

« Je suis heureuse de te voir là, mais putain que tu dois être heureuse d’être devenue une enfoirée de doc ! Je suis vraiment fière de toi bordel ! Bravo ! »

**Elle tapa même dans ses mains toute en souriant, JJ reprit ensuite un peu plus son sérieux, elle posa une mèche de cheveux autour de son oreille et ramassa le document qu’elle avait laissé sur la table basse. La lieutenante sourit à son amie. Il ne fallait pas oublier que tous les amies proches de la belle l’appelait JJ, sans exception et elle adorait ça.**

« On peut aller... Dans ton bureau ou je n’sais trop où ? »

JJ n'avait pas changée, elle était toujours la grande brune au beau sourire, celle qui fesait toujours la fête enfin la dernière fois qu'elle l'avait vue du moins. Mais visiblement son amie avait réussit ces études. Juliette repensa a toutes les années ou elle n'était pas sortie de chez elles juste pour étudier, et la Weaver voyait devant elle, la preuve vivante que la fête et les études ou plutôt la réussite contre toute attente pouvaient marcher ensemble. La blonde n'allait tout de même pas remettre en questions toute son adolescence juste parce qu'elle revoyait JJ. Juliette se ressaisit.

« Juliette ! Je n’irais pas à dire qu’il était temps, mais il était temps ! »
Lui lança son amie. C'est vrai Juliette était en retard, comme souvent. C'était étrange d'ailleurs parce quelle détestait ça, mais la blonde n'y pouvait rien elle était une fille en retard c'est tout.

« Désolé JJ, je mangeait. Enfin je sais que c'est pas vraiment une bonne raison mais... » Juliette ne termina pas sa phrase son amie rigolait déjà. Bien sur que JJ n'était pas serieuse mais cela m'était la belle blonde dans l'embarra quand même.

« Je suis heureuse de te voir là, mais putain que tu dois être heureuse d’être devenue une enfoirée de doc ! Je suis vraiment fière de toi bordel ! Bravo ! »

Effectivement Juliette était extrêmement heureuse d'être là, d'avoir réaliser son rêve. Elle retrouvait bien là son amie, JJ exprimait toujours ce qu'elle voulait dire et c'était pour ça que les personnes l'aimaient.
« Merci, JJ » Elle lui adressa ces simples mots accompagné d'un sourire très reconnaissant parce que, même si la jolie brune blaguait souvent, là ce n'était pas le cas.

« On peut aller... Dans ton bureau ou je n’sais trop où ? »

« Bien sur, vient que te montre un peu! » La blonde sourit, elle emmenât JJ a travers l'hôpital jusqu'à ce qu'elles arrivent dans une petite pièce. Cette pièce n'était bien évidement pas un bureau, non Juliette n'était pas encore suffisamment influente pour en avoir un, mais cet endroit de fortune suffirait , il y avait de quoi s'assoir de la lumière bref c'était suffisant.

« Voilà, ce n'est pas un bureau grand luxe mais ça fera l'affaire non ? »

**L’attente était une activité qui semblait énerver la totalité de la population, bien que certaines personnes avaient beaucoup plus de patience que JJ, cela ne signifiait pas qu’ils appréciaient cela. La lieutenante avait toujours eu horreur de cela, mais elle n’allait tout de même pas en vouloir à son amie de longue date. Juliette était réellement une femme adorable. Elle pouvait sans aucun doute dire qu’elle était de bonnes amies depuis le temps, bien que ça faisait un petit moment que les femmes originaires de Detroit ne se soient pas croisés. Jane appréciait donc de mêler sa vie professionnelle et personnelle avec la nouvelle médecin. La belle blonde méritait tout ce qui lui arrivait. Wellington éclata donc de rire. Elle fixait la jeune femme et ajouta.**

« Mais non, c’est bien de manger, c’est pas plus grave que ça, c’est JJ l’impatiente ! Tout simplement... Bon, allons y maintenant, si je veux conclure mon enquête, il va falloir avancer ! »

**Ajouta Jane avec un petit sourire. La lieutenante accompagna son amie jusque dans son petit bureau situé à quelques pas de l’accueil. Pour la jeune femme, c’était pas bien grand, mais Jane trouvait ça plutôt sympa. Elle se jeta sur un fauteuil et s’y mit à son aise. La lieutenante n’avait aucune gène pour ce que les gens pensaient d’elle. Elle afficha un petit sourire et dit.**

« J’trouve ça mignon ce bureau là moi... Sinon vous avez admis des patients liés à une fusillade ce matin, mais l’un d’eux faisait parti des tueurs... Son nom ne faisait pas partie de la liste vu qu’il a été tiré par erreur... Ainsi, je ne connais pas son état, mais il est très dangereux. »

**Soudainement, le téléphone sonna dans le bureau de Juliette. Il s’agissait d’une infirmière qui lui annonçait qu’un patient avait disparu de sa chambre. Jane croisa les bras, le sourire au lèvre, en attendant qu‘elle conclut son appel.**

**La petite pièce dans laquelle elles venaient d'entrer, était un bureau provisoire,


mais ni le manque de luxe et même le manque d'espace ne semblait
embêter JJ. Cette femme, était vraiment cool toujours à l'aise
avec tout, avec tout le monde, depuis toujours Juliette avait admiré
la lieutenante. La fenêtre qui se trouvait en face de la blonde
laissait apercevoir le ciel. Il était gris et nuageux, le temps
s'était dégradé à l'approche de l'été, chose complètement
contradictoire. Le temps maussade rendait Juliette triste, depuis
toute petite elle se demandait comment le temps pouvait agir sur une
personne, cela restait et resterait un mystère pour la médecin.

«J’trouve ça mignon ce bureau là moi... Sinon vous avez admis des
patients liés à une fusillade ce matin, mais l’un d’eux faisait
parti des tueurs... Son nom ne faisait pas partie de la liste vu
qu’il a été tiré par erreur... Ainsi, je ne connais pas son
état, mais il est très dangereux. »

« Oui, il me...»

Weaver
fut coupée par la sonnerie du téléphone. A l'autre bout du fil,
l’infirmière Helen Deakin parlait à toute vitesse, mais Juliette
compris qu'un patient avait décidé de se faire la malle. La belle
blonde se souvenait d'une fois quand elle était étudiante, une
femme d'un certain age, Marla Stephen s'était enfuie. Sa fille
l'avait traînée à l’hôpital pour se faire traiter contre le
cancer mais Mme Stphen était partie deux heures après. Une semaine
plus tard elle réapparut. Marla revenait de Las Vegas ou elle avait
perdu tout ses sous mais n'en avait visiblement rien à faire. Quand
Juliette l'avait questionnée sur la raison de son départ, la
vieille dame lui avait répondu que de toute façon elle allait
mourir alors autant s'amuser avant. Mais Weaver se doutait bien que
l'homme qui s'était enfuit aujourd’hui ne se représenterait pas à
l’hôpital.

Lorsqu'elle
regardât JJ, l'intéressée souriait Juliette ne compris pas tout de
suite pourquoi mais l’informât tout de même de la disparation de
l'homme.

« Un homme, un de ceux qu'on a admis tout à l'heure vient de
s'échapper. »

En s’aventurant à l’hôpital de Detroit, Jane n’aurait pas cru que le danger pourrait traîner dans les couloirs. La lieutenante avait appris qu’un des participants de la fusillade avait été déplacé parmi les blessés. Personne n’était au courant de ce qu’il avait commis quelques heures plus tôt, ce qui amenait un grand risque parmi le personnel et les patients de l’hôpital. JJ se disait un peu inquiète, mais selon les dernières informations. Il avait été blessé, elle ne savait aucunement s’il s’agissait d’une blessure faible ou grave. Elle souhaitait communiquer l’information auprès de Juliette pour débuter et ensuite, suivre le patient du regard. Elle ne voulait pas qu’il se déplace aisément dans l’hôpital. Une fois dans le bureau de son amie, le Docteur Weaver, Jane commença les explications à propos de ce patient. Elle devait avoir les informations sur son admission dans son ordinateur, ce qui était le meilleur endroit pour parler un peu, mais aussitôt le téléphone sonna. Jane attendit un moment, mais lorsque son amie la tenue informé de la situation, la bouche de Wellington s’ouvrit aussitôt.

« Putain de merde... C’est pas notre homme ça ? » La lieutenante ne pouvait pas rester là sans rien faire. Elle tourna les talons avec intuition et poussa la porte du bureau de Weaver. La brunette détourna les yeux vers Juliette avant de continuer. « Il faut vraiment que tu me conduises à sa chambre... Si c’est lui, tout le monde est peut-être en danger ! »

Jane ne souhaitait certainement pas devoir gérer une fusillade dans un hôpital, c’était quelque chose de plutôt lourd sachant combien il y avait de recoin et de gens dans l’établissement. Wellington posa une main doucement vers son arme, mais elle s’arrêta, elle ne souhaitait pas terrifier les gens avant d’être certaine de la situation.

**Des que Juliette eu annoncé la nouvelle, plus tôt mauvaise soit dit en passant, JJ se leva d'un bon et se précipitant vers la porte. Le docteur Weaver avait toujours Jane calme, mais là la lieutenante semblait stressés. Juliette n'avait jamais vécue de situation réellement dangereuse, mais après ce qui était arrivé à son meilleur ami, elle avait était, sans y avoir assisté traumatisé par cette prise d'otage ou par la même occasion ils avaient tiré plusieurs balles. L'idée qu'un événement de ce genre se reproduise l’inquiétait fortement.
« Putain de merde... C’est pas notre homme ça ? »  JJ s'était retournée et regardait Juliette.
« Il faut vraiment que tu me conduises à sa chambre... Si c’est lui, tout le monde est peut-être en danger ! » Elle disait cela d'une voix calme mais ferme, cette femme avait un don pour garder son calme. Juliette se dépêchât donc de rejoindre son amie qui se trouvaient sur le pas de la porte. Elle remarqua que la brunette avait la main posée sur son arme. C'était mauvais signe. Très mauvais signe, mais elle ne dit rien.

« Sa chambre est au premier, mais... je ne sais pas la combien exactement, je, je vais téléphoner à l’infirmière qui s'occupait de lui, mais allons y !, nous verrons bien après. »
Juliette se sentait un peu honteuse de ne pas pouvoir renseigner plus que ça la lieutenante, surtout si l'individu échappé était dangereux. Mais comme elle avait vraiment dit tout ce quelle savait. Après plusieurs essai, l'infirmière chargé du fugitif décrocha et lui donna le numéro de la chambre.
« C'est la chambre 215 » Prononça Juliette d'une voix neutre. Les deux femmes se dirigèrent dans le dédales de couloirs menant à la dite chambre.

Jane J. Wellington voyait bien que la situation était corsée. Il y avait peut-être un psychopathe en liberté à l’intérieur de l’hôpital et personne n’était au courant de l’endroit où il se trouvait, en espérant qu’il aille tout simplement quitté l’établissement pour rejoindre des confrères, ce serait moins dangereux pour tout le monde, surtout qu’il y avait beaucoup de personnes âgées et d’enfants à l’intérieur. La belle lieutenante voyait bien que c’était dangereux et son visage aviat totalement changé, ce qui était une question plutôt délicate. Elle se rua jusqu’à la chambre de l’individu en question, laissant paraître un très faible sourire sur ses lèvres suite à l’appel de l’infirmière. « Merci Juliette ! Il faut vraiment le retrouver, est-ce qu’ils ont appelés la sécurité au cas où ! Si c’est le cas, on risque de pouvoir coincer cet putain d’enfant de chienne… » Elle se mit à marcher d’un pas convaincu et plus rapide. Elle atteignit l’étage et la chambre du coupable qui était malheureusement vacante. La brune serra les dents et se retourna vers Juliette. « Merde, enfoiré ! Il est pas là… on doit lancer un protocole de sécurité pour le retrouver. » Soudainement, elle prit son portable et téléphona au commissariat pour leur faire part de la situation. On lui indiqua qu’une équipe était en route à l’instant même, mais qu’elle devait stabiliser les choses et tenter de retrouver le tueur en question avant que ce ne soit trop tard. Elle regarda Juliette. « Ils arrivent.. » et Bang, un coup de feu retentit dans le couloir au loin et un cri commun se fit entendre. « FUCK ! »

C'est quand les deux femmes arrivèrent à la chambre du « suspect » que Juliette commença à vraiment comprendre la dangerosités de cet homme, comment avait-il fait pour partir ? S'il avait eut une chambre c'est parce qu'il était grièvement blessé, or un homme grièvement blessé dans une fusillade ne pouvait pas se déplacer aisément. Avant qu'elles arrivent à la chambre JJ lui avait conseillé d'appeler la sécurité, à l’intérieur Juliette paniquait complètement mais essayait de paraître naturelle, enfin aussi naturelle que l'ont puisse paraître quand on viens de se rendre compte qu'un tueur se baladait dans l’hôpital. Jane avait même appeler le poste de police pour des renfort... Weaver ne voulait même pas imaginer ce qu'il se passerait s'il y avait le moindre coup de feu dans l’hôpital... Mais la blondinette fut contrainte de vivre ce moment pour de vrai. Un coup de feu venait de retentir, au moment même ou la commissaire lui annonçait que la police arrivait. Et ce fut la pagaille, tout le monde criait, courait Juliette n'avait pas vu d’où l'on avait tiré ni s'il avait touché quelqu'un, elle vit ses collègues les plus courageuses essayer de faire rentrer le plus grand nombres possible de patients dans leurs chambre et les moins courageuses se réfugier elles même dans les chambres, elle regarda JJ, les deux jeunes femmes étaient pour l’instant à l’abri mais Juliette ne pouvais pas laisser ses patients comme ça.
« JJ, il faut y aller ils vont arrivés mais en attendant je peu pas laisser tout le monde dans les couloirs... » Elle disait cela et même temps elle devait avouer qu'elle ne savait absolument pas quoi faire. Jamais elles n'avait vu l’hôpital dans cet état, et les vigiles ? Qu'est ce qu'ils foutaient ?! Elle ne les avait pas appeler mais comme tout le monde ils avaient du entendre le coup de feu. Juliette attendait toujours l’approbation de JJ avant de partir car elle savait que s'il elle ne respectait pas ce que disait la brunette dans ce genre de moment elle risquait d'être encore plus en rogne... Et elle ne tenait pas franchement à voir ça.

La situation devenait de plus en plus critique au sein de l’hôpital de Detroit. Un tueur en série avait été appréhendé lors d’une fusillade au centre-ville et il tirait désormais dans les couloirs de l’établissement, risquant la vie de tous les patients présents. La brunette savait bien qu’en cas de ce genre, il fallait faire attention et rester vigilant, chaque faux pas pouvait être risqué. Elle regardait Juliette qui semblait plutôt paniquée face à la scène qui se produisait présentement, mais il ne fallait pas, le mieux était de garder son calme. Jane avait vécu plusieurs situations de ce genre et avait assisté à divers séminaires sur une prise d’otage, une fusillade ou quelque chose du genre. Les risques étaient graves, mais elle devait agir rapidement. On savait tous que la police ne prendrait pas six heures à arriver, mais pas deux minutes non plus et sans repérer le tueur, c’était encore plus délicat. « Je comprends Juliette, tu as envoyé un alerte à tout le personnel de l’hôpital, que tout le monde soit au courant et sur ses gardes au cas où… aucun patient ne doit sortir de leur chambre et si possible, rester dans un lieu clôs et sécuritaire… merde, je dois vraiment aller voir ! » La brunette sortit aussitôt son arme de sa poche et marcha tranquillement le long du couloir. « Reste bien derrière moi okay, je vais me charger de cet enfant de chienne et toi, occupe toi des patients autour. » Elle fit quelques pas pour arriver à une intersection, un cri d’affolement se fit entendre ainsi qu’une voix rauque qui hurlait à des gens de se la fermer. « Il semble être là-bas.. fuck, il y a quelqu’un à terre… » Elle toucha le bras de Juliette pour l'empêcher d'avancer.

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