Up Above the surface I was just a perfect child…
Le 13 Décembre 1989, à Seattle. Dans une petite clinique, une petite famille vient de s’agrandir. En effet il s’agit de la famille Keehl qui vient d’accueillir après quarante-cinq minutes de souffrances et de douleurs inimaginables dût à l’accouchement de Sasha, la nouvelle maman, un beau petit garçon. Non un beau petit Prince avec une petite mèche châtain blond. Sasha et son mari furent tellement heureux. Ils s’étaient concernés pour le prénom, ce fut Raphaël, le père qui le trouva : Mihael. Leur petit Micha. Leur plus beau trésor. Un trésor endormi dans le berceau en plastique transparent que la clinique prête pour les nouveaux bambins.
Les premières années de Micha furent bonheurs et prospérités. Ses parents avaient une situation stable : Sasha étant actrice et Raphaël directeur d’entreprise de bourse multinationale, le petit Mihael ne pouvait manquer de rien. Cependant un bel ouragan s’abattît sur cette famille. Raph replongea dans la dépression et Sasha ne put le supporter. Car son mari continuait à prendre des pilules qui le rendaient encore plus malade. Mais sa grossesse améliora la santé de celui-ci. Il fit beaucoup d’efforts pour le petit être qu’elle portait et en même temps pour sa femme. Enfaite leur amour ne suffisait à apaiser les souffrances de Raph, mais un enfant de sa chair aurait pût tout changer. Et il y en a eut du changement, il dura pendant cinq ans. Raphaël savait que cela ne pouvait durer aussi longtemps et rechuta à cause du travail. Sasha usée de ses aller-retour à l’hôpital psychiatrique pour son mari, décida à sa sorti de les quitter tous les deux. Ce fût dur pour eux comme pour elle. Mais elle devait travailler. C’est donc avec le cœur déchiré et le cerveau à moitié endommagé par la morphine et les autres drogues données par ces charlatans que Raphaël Keehl s’occupa de son fils quelques mois. Oui quelques mois, car celui-ci se suicida un soir alors que son fils dormait dans la pièce d’à côté.
But Underneath it all I was Craving to be Wild…
Un son de cloche. C’est la même musique instrumentale qui retentie dans la cour de l’orphelinat. Cette même musique qui annonce l’arriver d’un drame, plutôt d’un enfant dont les parents sont morts. Et par cette belle après midi elles sonnent. Un petit enfant aux cheveux rouge, un petit coquelicot fait son entrée dans cette demeure où tout comme lui d’autres sont désormais orphelins. Il pleure, il sanglote, et ne se calme pas. Le directeur a bout de patience, car Dieu sait combien d’enfants il a dut calmer, chouchouter comme celui-là à leur arrivé. Les consoler et leur offrir un cadeau comme acte de bienvenue. A cet enfant coquelicot, le directeur lui offrit une console : une Nintendo Ds avec un jeu de voiture et un autre qui ressemble fort à un Sonic ou Mario. L’enfant se calma net. D’ailleurs le directeur lui indiqua la salle de jeux pour qu’il soit avec tous les autres mais l’enfant était tellement captiver par les voitures qui roulaient à toute vitesse qu’il préféra se trouver un petit coin où personne ne pourrait l’embêter. Le silence était cependant fragmenter par le bruit des touches de la Ds. Commençant à glisser dans un autre univers, il sursauta lorsqu’il entendit :
« SALE GOSSE ! ESPECE DE GARNEMENT, VIENS ICI TOUT DE SUITE ! JE TE JURE QUE SI JAMAIS JE T’ATTRAPE, CA VA BARDER ! » Sortie de ‘je ne sais où’ une mini-tornade vient de débouler à l'angle du couloir, effectuant un superbe dérapage contrôlé sur le parquet parfaitement ciré de la Wammy's House. En constatant qu'elle se dirige droit vers lui, le coquelicot se fige, interloqué. L'ouragan noir et jaune court si vite qu'il lui passe devant avant qu'il n'ait eu le temps de comprendre ce qu'il se passait, commençant déjà à monter les marches de l'escalier quatre à quatre. Il se retourne pour le suivre des yeux, lâchant sa console sans s'en rendre compte. La catastrophe climatique dévale les degrés pour atteindre l'étage, sans se retourner. Ses baskets enfilées à la va-vite claquent à chaque pas qu'il fait… Clac, clac, clac ! Et soudain, c'est inévitable, l'une d'elle s'envole et atterrit au bas de l'escalier, tout près de l'enfant-coquelicot. Il l'entend pousser un
« Zut ! » retentissant, puis le voit se retourner en un mouvement vif qui fait voleter sa tignasse de cheveux blonds et soyeux autour de son visage. Son regard bleu vif croise alors celui, vert tendre, du petit rouge. Le temps semble s'être figé, les deux inconnus se fixent du regard sans un mot. Le blond finit par bouger ses lèvres en silence, articulant :
« - Tu ne diras rien ? » Encore sous le choc, Le roux hocha la tête automatiquement. L'autre lui sourit, un sourire malicieux et complice puis il s'enfuit en courant en entendant de lourds bruits de pas à l'autre bout du couloir, disparaissant au détour d'une porte. Une grosse femme à l'air sévère déboule alors, soufflant et ahanant, peinant visiblement à suivre la cadence de celui qu'elle pourchasse. Avisant l’enfant-coquelicot, toujours bouche-bée et immobile, elle lui aboie :
« - Il est parti où ? » Par réflexe, le petit garçon pointe le doigt vers une porte au hasard. Sans même le remercier, la surveillante l'ouvre à la volée et s'y engage le plus vite possible, se remettant à hurler des imprécations où il était question de privation de chocolat et de fesses qui allaient devenir très très rouges d'ici peu.
« - Tu m'as rapporté ma chaussure ? Merci. »Abasourdi, le garçon aux cheveux rouge lui tend la basket. Il s'en empare aussitôt puis l'enfile rapidement, sans la lacer. Puis il lui jette un regard amusé.
« - Tu n'as rien dit à la vieille alors ? Elle était très fâchée ? Elle a parlé de me punir ? Tu es arrivé quand ? Comment tu t'appelles ? »Etourdi par cette avalanche d'interrogations et incapable de répondre à toutes, le petit garçon bafouille :
« - J… Je m'appelle… M… Matt. Mais en réalité, c'est Mail ! » Lâche-t-il précipitamment, comme s'il avait peur qu'on le lui interdise.
Aussitôt il rougit et se plaque les mains sur la bouche, sous le regard étonné du blondinet.
« - Désolé… Bafouille-t-il maladroitement. Mais Roger m'a dit… Que je n'avais pas le droit de dire mon nom. A personne. »Son compagnon sourit et ferme la porte de sa chambre avec précaution, avant de se retourner et de lui déclarer d'un ton solennel :
« - Je dirais rien, c'est juré ! Croix de bois, croix de fer, si je mens, je vais en enfer ! Mais après tout, reprend-il en penchant sa tête sur le côté avec une moue,
ça n'est pas si grave que tu lui ais désobéi. On a une très bonne raison de se dire nos noms !- Laquelle ? » L'interroge Matt, surpris.
Le garçon le regarde alors comme s'il était un demeuré profond, plantant ses mains sur ses hanches et levant les yeux au ciel.
« - Ben… Parce qu'on est meilleurs amis, crétin ! » Lui lance-t-il avec candeur sur le ton de l'évidence.
Matt est abasourdi. Il hésite entre fondre en larmes de reconnaissance ou bien exploser de joie ! Cependant, au risque de briser son bonheur, il ne peut s'empêcher de demander timidement :
« - Mais… Depuis quand ?- Depuis… Maintenant ! Assène l'autre d'un ton décidé.
Aller, viens, on va jouer dehors ! »Sur ce, il attrape vivement la main de Mail et l'entraîne à sa suite en courant, partant d'un rire ravi qui devant son air émerveillé. Alors Matt sourit lui aussi, un sourire-soleil qui sèche ses dernières larmes. Juste avant de débouler dans le parc, son nouveau meilleur ami qui le précède légèrement lui lance :
« - Au fait, moi c'est Mi-ha-el ! Lui confie-t-il avec un air complice, en détachant bien les syllabes. Mais ici, il faut dire… Mello. »Matt éclate de rire, se plongeant à sa suite dans la chaude lumière orangée de cette fin de journée.
I’ve Walked Alone, Broken, Emotionally Frozen…
Aujourd’hui, Micha vit à Detroit. Il espère oublier ce passé qui lui pèse comme un fardeau. Mais c’est SON fardeau. Il n’a rien demandé mais c’est ainsi. C’est le dur poids de la vie. Il a perdu ses parents, son père mort à cause de ses veines entaillées, sa mère n’est même pas venue le récupérer à la mort de celui-ci. En plus elle a reprit son nom de jeune fille pour fuir cette famille. Désormais elle est Sasha Wormer, actrice à Hollywood. Mihael ne veut même plus vivre dans leur appart. Oui leur appartement à eux : Matt et lui. Eux qui s’étaient rendus à Los Angeles pour leurs études : Mattie faisait des études en informatique-mécanique et Micha en anthropologie-psychologie. Mais Mail aussi n’est plus de ce monde. Cancer des Poumons. Il lui avait pourtant prévenu :
« Mattie, cesses donc avec cette fumée nauséabonde ! », « PUTAIN MATT !! ARRÊTE DE FUMER !! » , « Mail… T’es chiant. Arrêtes s’il te plait, je ne veux pas que tu tombes malade à cause de ça. » Mais le beau Coquelicot s’est fané et il laisse seul derrière lui un Bouton d’or meurtri. Comme si leur première séparation n’avait pas été assez douloureuse. Un jour sans crier garde, Mihael partit de l’orphelinat sans prévenir Mail. Celui-ci était parti pour retrouver sa mère tandis que l’autre passa le plus clair de son temps à la recherche de l’autre. Car pour retrouver Mihael cela n’avait pas été du gâteau loin de là. Mais Mihael le sait bien, il sait que c’est en parti sa faute si Mail s’est ruiner la santé. Et il s’en veut. Leur lien était si fort. Ils étaient comme deux frères jumeaux et sachant que l’un dépendait de l’autre ce fut une grande surprise de savoir que Micha avait abandonné Mattie pour sa mère. Ils se sont retrouvés à dix-neuf ans, quelques mois avant la découverte du cancer de Mail. Ils ne le savaient pas, du moins Matt faisait la sourde oreille lorsqu’il s’agissait de ses cigarettes. Souvent Micha et lui se bagarrer violemment à propos des clopes que Mattie fumait en longueur de journée. Et il est mort il y a deux ans. Deux ans de tristesse et de solitude pour Mihael. Eux qui aimaient aller en boite, boire, faire des courses de voiture-moto, se bagarrer, manger tout et n’importe quoi, les filles… Maintenant Mihael n’aime plus rien.. Du moins pratiquement car même ses carrés de chocolat sont devenus fades. La seule chose qui le fait tenir c’est la promesse qu’il a fait à Mail avant de mourir. Donc aujourd’hui il ne vit que pour son travail.
Un Blondinet mais pas trop ϟ Impulsif ϟ Colérique ϟ Fier ϟ A un orgueil aussi gros qu’une montgolfière ϟ Aime le Chocolat ϟ Aime le Volley-ball ϟ Est devenu accro aux jeux vidéos ϟ Déteste les cigarettes ϟ Déteste La saleté ϟ Déteste le gaspillage de nourriture ϟ Porte toujours sur lui son chapelet rouge ϟ Aime le noir, le rouge et le vert ϟ Solitaire depuis peu ou pour un moment ϟ Aime les virée en Motos ϟ Regarde beaucoup les levés et les couchés de soleil ϟ Mellow à ses heures ϟ Sérieux ϟ Coriace ϟ Quelques fois vulgaire ϟ Aime cuisiner ϟ Craquant ϟ Séducteur ϟ A une passion dévorante pour les bouquins de Psychologie ϟ Aimait danser ϟ Prend soin de lui, il pourrait même faire de la pub pour l’Oréal tellement il prend de ses cheveuxϟ Ecoute beaucoup de musique domestique ϟ Il s’habile avec classe.
Déjà je tiens à préciser que je me suis beaucoup inspirer d’un personnage de manga, pour ceux qui ne le savent pas ce qui m’étonnerait. Oui, donc c’est un personnage de Death Note que j’ai voulut exploiter pour le rendre réel. Mais je l’ai modifié à ma façon. De plus pour la relation qu’il a entretenue avec Matt, je me suis énormément inspirer de The Storm une fan fiction d’une auteur(e) que j’aime beaucoup. Mais ce personnage me tiens à cœur et c’est une sorte de défi que je me suis lancée à moi-même pour ma relance sur les RPG. Toutefois je veux ajouter que le personnage de Mihael, le mien, va évoluer et non pas rester dans la colère noire comme celui du manga. Ensuite pour toute autre relation avec ce personnage, libre à vous comme à moi de les créer. Encore une chose je sais que Mihael vais adopter des comportements propres à Mattie.Il y aura comme une fusion des deux personnages.