Au début de la semaine, une lettre fut déposée dans le courrier de mademoiselle Treesh Hurringhton. La belle grande blonde était en train de déjeuner lorsqu’on lui apporta celle-ci. Pleine de grâce, la belle blonde ouvrit l’enveloppe et envoya sa réponse aussitôt au maître de cérémonie. Une soirée glamour au sein du Hilton Hôtel, Treesh ne refuserait jamais une occasion de la sorte. Elle adorait les soirées et aimait surtout qu’on la voie à ce genre d’événement. Elle restait tout de même l’emblème de Hurringhton’s Mall et sans s’occuper du centre, elle devait au moins être présente lors des soirées hautaines de la ville. Ainsi, lorsque la semaine se termina, Treesh prit le temps d’aller chez la coiffeuse, à sa manucure et chez le masseur. Elle était détendue et prête à passer une bonne soirée. Elle se maquilla au sein de son manoir, enfila une magnifique robe à 3 600$, une importation d’un grand couturier français qu’elle n’utiliserait évidemment que pour une soirée et roula à bord de la limousine jusqu’au centre-ville de Detroit. Une fois arrivée, elle fut escortée par son chauffeur qui l’aida à sortir de son véhicule. La belle Hurringhton afficha un grand sourire face à tous les gens autour d’elle et marcha d’un pas décidé jusqu’à l’entrée. Elle tendit son manteau à l’homme de main. « Tenez, si vous osez déposer mon manteau à 6 756,90 $ avec les autres, il est évident que j’appelle votre agent et que j’exige votre renvoie immédiat. Vous pouvez déposer celui-ci dans une des chambres de l’hôtel et ajouter la note de celle-ci à ma facture ! » Bien sur, Treesh n’ajouta pas son nom à la demande, elle pensait que tout le monde la connaissait et c’était ce qu’elle souhaitait, sans quoi, elle pouvait pourrir la vie des gens. Treesh s’approcha d’un serveur et fronça les sourcils. « Je voudrais un Martini dans un verre en Crystal pur d’Italie, un olive cultivé dans un champ du Perou et un cure dent en bois de bambou du Brésil, j’attends 2 minutes et j’espère que vous pourrez me retrouver avant sinon je connais votre patron et en observant la couleur de votre peau, il est évident que vous retournerez croupir dans votre pays remplie d’insecte et de maladie vénérienne à dormir dans le fumier ! » Dit-elle fortement. Elle croisa les bras et observa les gens.