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 Quand la réalité dépasse la fiction ! ▬ Clayton & Helen

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Helen S. Connelly

WELCOME TO DETROIT
Helen S. Connelly

AGE : 36
NOMBRE DE CONTACTS : 573
ANNIVERSAIRE : 13/01/1988
EN VILLE DEPUIS LE : 13/12/2012
AVATAR : Stana Katic




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MessageSujet: Quand la réalité dépasse la fiction ! ▬ Clayton & Helen Quand la réalité dépasse la fiction ! ▬ Clayton & Helen EmptySam 5 Jan 2013 - 20:36


Ft. Clayton A. Linvingstone
Quand la réalité dépasse la fiction!



Rue d'Alley District, 15h.

HELEN«Très bien Lewis, rentrez chez vous, nous finirons ça demain. »
Assis tout deux depuis plusieurs heures maintenant, ils épluchaient les finances de l’hôtel et cherchaient la faille, l'aiguille qui les empêchait de gagner plus. Bien sûr, le temps avait filé. Aucune solution n'était apparue. Lasse de sa journée, Helen profita que le dit-Lewis, son secrétaire plutôt compétent, fusse partis récupérer ses affaires pour laisser échapper un long bâillement et s'étirer comme au réveil. Elle n'avait pas eu sa dose de caféine et cela se faisait cruellement ressentir. Se passant les mains sur le visage, la brune pensa à ce qu'elle ferait une fois rentrée. Certainement comme à son habitude à vrai dire … Un bon bain, un encas au cas où et un livre peu intéressant qui saurait cependant la divertir. Ce n'était pas un programme très réjouissant mais au moins arrivait-elle à ne penser à rien durant ce laps de temps. C’était bien sûr sans compter sur son fils qui demandait une attention permanente. Pour cela, Helen espérait qu’Anya soit chez elle pour s’occuper du petit, ne serait-ce qu’un petite heure, le temps pour Len de souffler et de tout oublier.

Lewis réapparut et souhaita une agréable soirée à sa patronne, voulant filer au plus vite retrouver sa famille. Saluant chaleureusement son employé et le remerciant de son aide précieuse, elle se leva à son tour. Les chambres de l’hôtel n’étaient pas bien remplies ce jour et le hall restait inlassablement vide. L'heure jouait sans doute. Les femmes de chambre s'ennuyaient fermes et caquetaient leurs ragots à leurs voisines les plus proches. Des poules n'auraient pas fait plus de bruit. Souriant à cette pensée, elle écouta un instant avant de se rendre compte de l'intérêt limité de leur bavardage. Même de son vivant, la brune n'avait jamais compris ces femmes, celles qui passaient leur vie à déprécier leur entourage en racontant de viles sornettes. Cela semblait être plus fort qu'elles. Déjà enfant, Helen se souvenait de ses camarades, à l'orphelinat, toutes plus retors les unes que les autres, déterminant les pensées de chacune et se trahissant entre elles. Leur petit secret ne restant jamais dissimulé bien longtemps. La jeune femme avait bien ri de leur imbécillité mais aujourd'hui, le temps lui avait appris à ne plus ignorer leurs remarques, bien que souvent fausses car, fréquemment, celles-ci pouvaient détruire une vie. Ce n'était alors plus des plaisanteries. Ne se laissant pas abattre par ses dernières constatations, Helen entreprit de garder une certaine bonne humeur, un sourire quelque peu sibyllin plaqué bien en évidence sur son visage. Bien que n'apportant pas de solution, sa journée avait été assez bonne et la jeune femme n'avait aucune envie de se départir de sa satisfaction nouvellement acquise. Les jours précédents l'avaient assez rendu méprisante vis à vis des autres. Tout d'abord avec cette histoire plus que délirante à propos d'un vol qui aurait eu lieu sans que personne ne s'en aperçoive, et ensuite avec ce client quelque peu irritant à la vulgarité déconcertante. Si elle n'avait dû se montrer ferme et responsable face à cet homme, elle lui aurait bien collé une droite dont son nez se souviendrait encore. Malheureusement, Helen n'avait pu que se défouler sur le personnel qui la croisait. Encore aujourd'hui, certains évitaient de passer par le même endroit qu'elle, de peur de subir ses foudres. Elle s'était pourtant excusée, chose qui était très rare et surtout très étrange venant de la propriétaire. Ne désirant pas particulièrement s'étendre sur ces jours passés, la jeune femme se dirigea d'un pas ferme vers son bureau. Elle laissa échapper un soupir. Dire qu'elle avait pensé à rentrer chez elle ! Voilà qui était impossible et cela tant que le service de nuit n’était pas arrivé et la brune ne pouvait se permettre de s’éloigner à cette heure-ci, les finances n'en seraient que plus basses. Résignée, Helen se laissa tomber sur le siège. Un stylo dans une main, elle entreprit de finir les gribouillages commencés la veille alors que l'ennui la menaçait. Ce n'était pas très mature mais cela avait toujours eu le don de la relaxer et la calmer.
ASHTON«Madame ? » La tête relevée vers son interlocuteur, Helen le chercha du regard.
Elle l'identifia comme le stagiaire que Lewis affectionnait le plus, un petit dont l'avenir semblait prometteur comme il aimait le dire.
HELEN«Ashton, entre. Qu'est ce que tu as pour moi ? »
Apercevant la liasse que tenait le stagiaire, la jeune femme douta tout d'un coup de pouvoir rentrer chez elle assez tôt pour établir son programme favori. Et bien sûr, son instinct ne la trompa pas.
ASHTON«Ce sont des formulaires à signer pour le séminaire. »
Ce maudit séminaire ! Tous les six mois, son personnel désertait l’hôtel une journée pour participer à ce cours devenu inutile pour les plus ancien. C'était alors là qu'intervenait Helen, établissant cette règle nouvelle. Sans la signature d'un membre de la direction, l'employé cité sur le papier ne pourrait participer au séminaire. Bien sûr, dans la théorie, elle ne pouvait empêcher personne d'y aller mais dans la pratique, le personnel écoutait son choix et le savait uniquement axer sur le bien-être de l’hôtel et sa pérennité. La jeune femme omettait alors de signer uniquement les formulaires des employés qui avaient déjà pu y assister plus de cinq fois et, autant dire que ceux-ci se faisaient rares.
HELEN«Très bien. Pose ça là, merci. »
Défaitiste, elle pointa un coin de son bureau et retourna à ses gribouillages un instant, attendant que le jeune homme franchisse de nouveau la porte. La jeune femme attrapa son sac et y chercha son trousseau de clés. Après quelques minutes de recherches infructueuses, elle entreprit de le vider avec le plus de douceur qui soit, jetant son contenu sur le bureau ! Rien, aucune clé ! Helen en avait pourtant besoin si elle voulait espérer signer ces papiers avant le lendemain. Les dossiers de chaque employé se trouvaient enfermés dans le petit meuble jouxtant la fenêtre et il lui fallait un passe pour s'en saisir. Elle jouait vraiment de malchance ces temps-ci ! Rigolant soudain de sa situation et de l'état dans lequel son bureau se trouvait, Helen rangea son désordre. Autant ne pas laisser de preuves de la tempête qu'il venait d'y avoir dans la pièce.

Il lui fallait réfléchir à une solution. Un endroit où pourrait se trouver le trousseau peut-être … Le sac à main, c'était exclu. La réception de l’hôtel, elle ne voyait pas comment il aurait atterri si loin. Seuls restaient la voiture et la maison. Dans le deuxième cas, la brune devrait certainement ramener ce travail chez elle. Jetant un regard mauvais à la liasse responsable de ces soudains malheurs, la jeune femme se pinça l'arête du nez. Son meilleur moyen de réflexion. Elle n’avait plus qu’à aller voir à la voiture Si elle ne trouvait rien et bien, retourner dans son habitation serait sa dernière possibilité. Veillant à bien fermer la porte du bureau, elle prévint Ashton de sa petite absence et descendit les quelques marches menant au parking. Fouillant dans son sac à la recherche de ses clés de voiture, que, cette fois-ci elle était sûre d'avoir vu, Helen dut se rendre à l'évidence. Dans sa précipitation, les clés étaient restées sur le bureau. Ronchonnant, elle remonta sans adresser le moindre regard au stagiaire qui devait se poser des questions, ouvrit brutalement la porte de la direction et parcourut la pièce des yeux. Enfin, le fuyard lui apparut. Marmonnant quelques mots à l'encontre de son maudit karma, la brune se saisit du passe et tourna les talons, dévalant les marches comme si le temps lui était compté.

Une fois dehors, la jeune femme se laissa aller à apprécier le temps plutôt doux ce jour et le calme plutôt rare. Seuls quelques véhicules témoignaient de la présence d'employés et quelques autres, de la présence de clients.
Sa petite voiture enfin en vue, Helen se permit un instant de penser à son passé bien que ce ne soit pas le mot approprié. Du temps où la vie lui souriait encore, ce véhicule l'avait fait rêvée et elle s'était jurée qu'un jour, elle en possèderait un. C'était chose faite apparemment. La nostalgie était encore revenue et, comme à l'accoutumée, Clayton faisait partie de ces moments. La brune se souvenait encore lui avoir fait part de son engouement et de sa volonté de posséder une telle voiture. Il lui avait alors répondu qu'un jour, ce serait lui qui la conduirait et qu'il l'emmènerait voir le monde. Jolies paroles. Malheureusement, le destin avait choisi pour eux. Ce n'était pas un reproche, tout au plus une constatation. Helen avait passé le stade d'en vouloir à la Terre entière, cela n'avait été que de la malchance, comme toujours …

Les clés bien en main, la jeune femme analysa la distance qui la séparait du véhicule, une habitude. Enfin, elle ouvrit la portière et se glissa à l’intérieur, cherchant les malheureuses clés du placard. Rien, nada, le vide complet ! Résignée, énervée, Helen prit sur elle de rentrer chercher les dites clés en vitesse avant de revenir à l’hôtel. La jeune femme engagea une marche rapide et sure vers son appartement en se félicitant d’avoir acheté non loin de l’hôtel. En plus de lui permettre de prendre son temps matin et soir, habiter à côté recelait de nombreux autres avantages comme de pouvoir espérer récupérer des clés oublier dans les temps, juste ce qu’il lui fallait pour boucler la paperasse et passer chercher son fils. Resserrant les pans de sa légère veste, trop peu chaude pour la saison sans doute, la jeune femme traversa la rue et aperçut la fenêtre de son appartement, enfin.


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Clayton A. Livingstone

WELCOME TO DETROIT
Clayton A. Livingstone

AGE : 34
NOMBRE DE CONTACTS : 634
ANNIVERSAIRE : 14/01/1990
EN VILLE DEPUIS LE : 11/08/2012
AVATAR : Colin O'Donoghue




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MessageSujet: Re: Quand la réalité dépasse la fiction ! ▬ Clayton & Helen Quand la réalité dépasse la fiction ! ▬ Clayton & Helen EmptySam 12 Jan 2013 - 3:52

Quand la réalité dépasse la fiction !
Helen S. Connelly & Clayton A. Livingstone


« C’est une blague? C’est de l’autre côté complètement! Je ne veux pas devoir me taper tout ce chemin pour aller chercher une fichue boîte! »

Il rangeait au bout du fil avec un con qui avait oublié de venir livrer une stupide petite boîte au bar. Clay avait expliqué que ce n’était pas sa faute si on ne l’avait pas livré. C’était uniquement de leur faute et il ne s’était pas gêner pour leur dire avec vigueur. On pouvait entendre sa voix partout dans le bar qui forte heureusement pour lui était vide à cette heure. Malgré sa crise de mécontentement, l’employé incompétent ne voulu rien savoir et raccrocha même au nez. Ce fut le bouquet. Clay se promit se rendre sur place afin de faire face à ce sal con qui ne devait sans doute pas s’y attendre. Son amie avait bien tenté de le calmer durant l’heur qui suivit, mais sans succès. Clay était tellement remonter contre ce mec qu’elle avait presque peur qu’il lui éclate la tronche avec son téléphone. Bien entendu, l’homme était beaucoup plus civile que ça… enfin pas toujours, mais quand même très souvent! Cependant, il n’aimait pas se faire envoyé balader de la sorte par un mec qui devait être une plume boutonneuse qui croyait n’avoir absolument rien à craindre de lui. Après avoir promis pour la millième fois de ne pas trop traumatisé le jeune en question, elle le laissa partir pour aller chercher la boîte qu’ils attendaient depuis plus d’une semaine. Clayton jura de nombreuses fois dans sa barbe s’allumant même deux cigarettes en chemin histoire de ce détendre un peu et de ne pas simplement entrer dans le commerce, lui foutre son poing sur sa stupide tronche de con puis, ressortir sans un seul mot. C’était très tentant et mérité, mais il ne le ferait pas. Clay avait fais de la prison une fois et savait très bien qu’il ne fallait bien souvent pas grand chose pour y retourner une deuxième fois même s’il avait été reconnu non coupable après de nombreuses années. Cette pensée au sujet de son incarcération ne l’aida pas à ce calmé. Au contraire même, il sentit ces nerfs se tendre encore plus.

Il stationna sa voiture devant le commerce prenant le temps de finir sa cigarette en respirant tranquillement. Clay avait bien l’intention de ne pas ce faire parler deux fois de la même manière. Certaines personnes avaient vraiment besoin d’une leçon de respect dans cette ville! Il allait se faire un très grand plaisir de donner à cet homme la sienne sans aucun problème de conscience. Une fois son mégot au sol, il se dirigea vers la porte et entra d’un pas très non chalande une main dans la poche de son jean. Il y avait une vieille dame au comptoir et derrière celui-ci se trouvait un jeune homme dans le début de la vingtaine maigrichon comme un piquet et au visage presque entièrement ravager par ce qui fut sans doute une des pires acnés d’adolescent qu’il eu la chance de voir. Clay sourit. Il ne s’était vraiment pas trompé sur la description de la personne qui parlait au téléphone plus tôt avec lui. Le jeune homme abordait un air d’extrême ennuie dans son uniforme bleu et orange alors que la dame faisait lentement glissé sur le comptoir la monnaies pour payer son colis. Il s’approcha donc croisant les bras n’ayant même pas le droit à une bonjour, un sourire ou encore moins un quelconques signes qui pouvaient laissés entendre qu’il avait été vu. C’était encore plus frustrant comme attitude. La vieille femme semblait avoir du change à ne plus savoir quoi en faire et trainait en longueur ce qui finit par lui valoir un soupire exaspéré avec un sarcasme pointu de l’employé.

« Ce n’est pas parce que vous êtes âgée que vous devez faire attendre tout le monde. Donnez-moi votre billet de vingt qu’on en finisse. »

« J’ai le montant en monnaies. »

« On s’en fou de ta monnaies, grand-mère, bouge! »


En plus d’être totalement stupide, arrogant et incompétent dans son boulot, le jeune homme avait une voix agaçante et les pires manières qui soient avec les gens. Vraiment, Clay se ferait un plaisir de passer par le service à la clientèle histoire de faire une plainte bien mérité pour ce type. Quand le jeune homme se pencha vers le portefeuille de la vieille dame pour prendre lui-même l’argent à bout de patience, qui ne devait pas être bien longue déjà d’avance, Clay en eu assez. Il attrapa son poignet l’arrêtant à mi-chemin. Le commis leva la tête un air surpris et stupéfait sur son visage boutonneux. Il ne l’avait décidément vraiment pas vu entrer. Quel con… double, triple con même. Clay serra son poignet un air menaçant sur son visage.

« Écoute bien gamin, tu vas laisser madame finir de compter patiemment et t’excuser envers elle de ton comportement, compris? »

« Sinon quoi? »


Il lui avait répondu sur un ton tellement arrogant que Clay serra les dents encore plus. La pauvre dame le regardait, puis regardait le commis en silence ne sachant pas si elle devait prendre part à la discutions afin d’éviter qu’elle ne s’envenime ou simplement laisser Clay donner une bonne leçon à ce jeune homme sans manière. Finalement, elle décida de simplement attendre et de voir. Clayton lança un sourire au jeune homme et il le vit légèrement frissonner à son geste ce qui lui fit encore plus plaisir.

« J’espère que tu voulais changer de boulot, gamin, parce que parti comme ça, demain tu n’en auras plus du tout. Je te promets que je m’en assurai personnellement même alors tu laisses madame finir de compter son argent, tu lui souris en lui disant bonne journée et peut-être, je dis bien peut-être tu pourras sortir sans avoir mouillé ton pantalon. Compris cette fois? »

Il lâcha finalement le poignet du jeune homme qui était maintenant blanc comme un linge alors que la vieille dame pouffait à côté d’eux très heureuse de voir le jeune homme finalement bien remis à sa place par Clay. Le commis laissa alors la dame finir de compter sa monnaie en paix attendant sans dire un mot et en regardant même le sol devant lui n’osant pas croiser son regard. Après quelques minutes de plus, la femme finit par repartir sans avoir oublié un merci dans un sourire qu’il lui rendit.

« Maintenant, j’aimerais avoir ma boîte et on ne raccroche pas au nez des clients. Met ça dans ta liste de chose à apprendre, gamin. »

Le jeune homme marmonna des excuses rapidement avant d’aller chercher la boîte en question. Clay paya et quitta le commerce avec un dernier regard au commis, puis la cloche teinta signe de son départ et le bruit des voitures dans la rue lui parvient clairement. Il était bien heureux d’avoir pu donner une leçon à se sal gamin arrogant et encore plus de voir qu’il ne serait pas prêt d’oublié leur rencontre de si tôt. Il déposa la boîte sur le siège arrière de sa voiture au moment ou une femme passa devant lui. Clay se figea aussitôt. Il était presque certain d’avoir aperçu Helen. Mais c’était impossible, elle ne pourrait être dans la même ville que lui sans qu’il le sache non? Il ferma la portière et retrouva sans mal la silhouette de la femme qui venait de passer devant lui. Mince, brune, avec un joli déhanchement des hanches… Est-ce que il était possible que ça soit elle? Il n’y avait qu’un seul moyen pour lui de le savoir. Courant après la femme, Clay s’écria alors :

« Helen! »

C’est le cœur plein d’espoir autant que de terreur qu’il se figea à plusieurs pas de la mystérieuse femme attendant de voir si elle allait réellement se retourner vers lui ou si son imagination lui avait encore fait voir Helen une nouvelle fois parmi la foule. Il retenait son souffle en priant Dieu même s’il n’y croyait pas.


« Ce n'est pas une faiblesse d'être humain, tu sais? Après tout, on l'ai tous de manière différente seulement. » ► L. LEWIS
Code by AMIANTE
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Helen S. Connelly

WELCOME TO DETROIT
Helen S. Connelly

AGE : 36
NOMBRE DE CONTACTS : 573
ANNIVERSAIRE : 13/01/1988
EN VILLE DEPUIS LE : 13/12/2012
AVATAR : Stana Katic




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MessageSujet: Re: Quand la réalité dépasse la fiction ! ▬ Clayton & Helen Quand la réalité dépasse la fiction ! ▬ Clayton & Helen EmptySam 12 Jan 2013 - 14:15


Ft. Clayton A. Linvingstone
Quand la réalité dépasse la fiction!




La route n’était plus bien longue. Les mains dans les poches à la recherche de ses clés d’appartement, Helen ne prêtait pas ou peu attention à ce qui l’entourait. Détroit était un univers où mille personnes se côtoyaient, se frôlaient sans pour autant se voir. C’était ainsi. C’était là le fardeau des grandes villes, indifférence et insignifiance. Tout était commun et chacun se fichait du devenir de l’autre. Combien de fois voyait-on hommes et femmes, assis à même le sol ? Combien de fois apercevions-nous ces enfants seuls et en pleurs ? Ils étaient nombreux les cas de ce genre … mais sans doute pas suffisamment pour que les habitants changent leurs habitudes. Et Helen était comme tout le monde. Elle vaquait à ses occupations. Elle marchait ou errait sans but. Tout cela sans prêter garde à ce qui se passait tout autour. Même pour traverser cette rue, elle n’avait guère prêtée attention aux véhicules autour. Un monsieur avait réussi à passer et ne semblait pas pressé, cela lui suffisait pour penser qu’il n’y avait aucun danger et pour s’engager sur la voie. Cela suffisait généralement, aujourd’hui encore. L’appartement n’était plus qu’à quelques mètres. La jeune femme pouvait se permettre de ralentir le pas et de profiter encore un peu de sa marche. D’ordinaire, elle ne prenait jamais le temps de de flâner ou simplement se balader. Pas que ce soit une perte de temps mais elle ne pensait justement pas en avoir suffisamment pour se permettre cela. Aujourd’hui serait l’exception, Len n’était pas pressée par le temps et ces fichus formulaires seraient bien signés avant la nuit. Dans le pire des cas, elle était toujours la propriétaire et pouvait se permettre de débarquer à l’hôtel à n’importe quelle heure. Résolue à profiter des derniers pans de l’après-midi ce fut son prénom crié dans la rue qui la fit s’arrêter. Net et précis. Son regard balaya les gens à la recherche de celui qui l’avait appelé. Bizarrement, la voix lui paraissait familière et elle en eut le souffle coupé. Mais résolument terre à terre, elle se fit rapidement la remarque que, forcément, pour connaître son prénom, cette voix ne pouvait t’être que familière. Helen se retourna alors et plissa un instant des yeux en apercevant un homme … figé lui aussi. Tout chez lui, lui était familier. C’était même plus que cela. Mais c’était impossible. Tout bonnement impossible. La personne qu’il lui rappelait n’était plus de ce monde depuis trois longues années. C’était impossible. Et pourtant … Ou alors c’était une farce de mauvais goût. Une caméra cachée qui se nourrissait de la tristesse des autres. Tout pour se persuader qu’il n’était pas qui il semblait être. Le visage fermé, elle avait trop pleuré pour se laisser prendre ainsi au jeu. Hors de question qu’elle montre à quel point cette vision la touchait. Néanmoins, sceptique, attirée comme un aimant, Len s’avança méfiante. Plus elle se rapprochait, plus elle voulait faire marche arrière. Ce visage était trop connu, trop commun. Ces traits n’étaient autres que les siens. Clayton. Comment faire face à ça. Elle voulait le toucher, voir que ce n’était pas un mirage, un mauvais rêve, simplement une illusion de son esprit. Mais elle ne voulait pas non plus le toucher de peur que ce soit un mirage, un mauvais rêve ou simplement une illusion de son esprit. Une douleur qu’elle pensait avoir dépassée s’installait progressivement dans sa poitrine en même temps qu’elle s’en délivrait d’une autre. C’était le chaos. Un véritable champ de bataille à l’intérieur, dans ses pensées, dans ses sentiments. Il n’y avait plus moyen de fuir et de repartir comme si de rien n’était. Il n’y avait plus moyen d’oublier et de faire comme si cela n’était jamais arrivé. Mais il était mort. Il ne pouvait pas être ici. Ça avait été bien sa seule certitude pendant son année de captivité. Ça avait été son seul repaire. Repaire mortel, mais repaire tout de même. Et aujourd’hui, on remettait en question tout ce qu’elle avait pris pour acquis. La vérité ne l’était pas. Et c’était alors tout son monde qui s’effondrait.

L’esprit, bien complexe et capricieux. La complexité réveillait des esprits ce qu’il y avait de plus tortueux. Elle amenait parfois le mal, la peine, la souffrance. Tant de sentiments mêlés qui donnaient souvent un chaos infernal. Et aujourd’hui, rien n’était plus tortueux que l’esprit d’Helen. Les pensées ne s’alignaient plus et surtout l’espoir rejaillissait. Elle qui pensait ne jamais revenir à cette phase-ci. La dernière fois qu’elle l’avait affronté, c’était un soir de solitude dans un bar miteux de la ville. Un soir avec trop d’alcool. Un soir où elle s’était surprise à penser que peut-être, la mort ne l’avait pas emporté. Espoir fugace d’un univers qui n’était pas sien. Ça avait été la seule fois où elle avait espéré sans ne pouvoir rien contrôler. Bien sûr, elle l’avait aussi espéré durant son année de souffrance et elle le voyait venir pour la sortir de là mais sa cohérence de l’époque était loin d’être à proprement dite réaliste. C’était alors avec logique qu’elle avait ensuite chassé l’espoir pour ne plus y revenir. La jeune femme ne pouvait pas y croire, c’était au-delà de tout.

HELEN« Clayton ? » D’une voix particulièrement angoissée, elle n’arrivait pas à accepter, à réaliser. « Impossible… » En un souffle un seul, Len voulait croire que tout ceci était impossible. Concrétisation à voix haute de ce qu’elle n’arrêtait pas de penser. « Non, non, c’est impossible. »
Comment ? Pourquoi ? Comment avait-il pu en réchapper ? Comment était-il arrivé à Détroit ? Pourquoi se retrouver maintenant après trois ans ? Pourquoi l’avait-il même interpellé ? Ils auraient tant pu passer à côté sans se voir ni l’un ni l’autre. Ils auraient tant pu ne jamais se revoir.
HELEN« Qu’est-ce …Qu’est-ce que tu fais là ? » Une voix aussi hésitante et faible qu'incertaine.
Un mirage ? Il s’évaporerait. Un rêve ? Il s’achèverait. Une illusion ? Elle disparaitrait. C’était aussi simple que cela. Et alors, si c’était la réalité … elle n’aurait rien trouvé de plus agréable ou de mieux à dire que cela. Mais elle voulait savoir. D’une façon elle lui en voulait d’apparaître maintenant, seulement maintenant. D’une façon elle lui en voulait de revenir bousculer sa vie. Et en même temps, elle ne pouvait s’empêcher d’éprouver une euphorie qu’elle ne pensait plus connaître. Si les choses avaient été autres, si elle avait eu le temps de se préparer, sa réaction aurait sans doute était beaucoup plus sensées. Elle lui aurait même sauté au cou mais pas aujourd’hui, pas maintenant.

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